L’idée trottait dans la tête d’Owen depuis quelques jours. L’approche de l’anniversaire de sa sœur le rendait nerveux. Pour une fois, il voulait pouvoir passer l’éponge sur leur rancœur et pouvoir organiser quelques choses de sympa. Une soirée ou une journée, un weekend même, pourquoi pas. Il n’avait cependant aucune idée de comment il pouvait organiser ça. Il avait de la chance d’y penser assez tôt, l’anniversaire de Jane était début mars, ce qui lui laisser une petite marge de manœuvre. Mais s’il laisser filer le temps, il n’aurait plus le temps de rien. Ça pouvait arriver très vite. Alors il pensait à quelqu’un, la reine des événements comme il avait pu entendre il y a quelques semaines d’ailleurs. La Queen dans le milieu. Evie avait visiblement aidé un couple qu’Owen allait bientôt marier pour l’organisation de leur mariage et il n’avait entendu que des compliments en son égard. Il n’en doutait absolument pas d’ailleurs, il aurait aimé la voir à l’œuvre mais l’occasion ne s’était pas encore présentée. Et puis, il était plus trop certain, plus certain de rien notre prêtre. Trois mois venaient de s’écouler depuis qu’il l’avait vu, depuis qu’elle était venue à l’Eglise et qu’elle avait fini par déposer ses douces lèvres sur celles d’Owen, le laissant ensuite seul face à lui-même, quittant la demeure du seigneur où elle l’avait forcé à commettre un pécher. Qu’est ce qui pouvait bien être pire entre un baiser volé dont il n’était pas coupable et ce qu’il avait pu ressentir à ce moment précis ? Ainsi que tout le bordel qu’elle avait pu mettre dans sa tête et dans son cœur ensuite. Owen avait préféré nier, oublier, ne plus y penser. Il n’avait pas forcé le destin en cherchant à contacter Evie. Il s’était rassuré en se disant qu’il n’avait plus embrasser de femmes depuis plus de sept ans et que forcément, pris par surprise, ça ne pouvait que le chambouler. Ca l’avait totalement chamboulé et pendant plusieurs jours, plusieurs semaines même, il avait gardé ce moment en tête, difficile de ne pas y penser, difficile d’oublier avec le temps même s’il avait misé sur ça. Mais une question lui restait en tête : pourquoi Evie avait-elle fait cela ? Provocation ? Par simple envie ? Pulsion non contrôlée ? Avait-elle seulement mesuré l’impact de son geste ? Surement pas… et Owen refusait de croire que c’était simplement dans l’optique de lui nuire. Salut Evie, j’ai besoin de tes compétences. Y parait qu’on t’appelle la Queen dans le milieu, tu me laisses voir par moi-même ? Enfin, c’est l’anniversaire de ma sœur en mars, je n’ai aucune idée de comment faire mais j’aimerai organiser un moment qu’elle n’oubliera pas. Tu peux m’aider ? L’approche est peut être inattendu mais il était temps pour le prêtre d’affronter ses démons et maintenant Evie en faisant clairement partie. Il ne pouvait pas la fuir bien longtemps et en même temps, cet anniversaire tombait bien. Lier l’utile à l’agréable tout en pouvant, peut-être, apporter des réponses à ses questions. Rendez-vous à Redcliff, à deux pas de chez Owen juste devant le centre de loisir, bowling, laser tag, casino d’un côté, un peu plus loin, Grey Street, cette rue qui rassemble bon nombre de théâtres, des spectacles et des comédies à n’en plus compter. Evie avait donné ce point de rassemblement avec une réponse positive à l’invitation d’Owen. Pourquoi n’avait-il donc pas pensé à ça ? A quelques dizaines de mètres de son propre appartement et il y passait presque chaque jour devant. Owen y était et il stressait. Lui qui pensait avoir pris suffisamment de recul en trois mois, il semblerait que face à Evie, c’était bien moins facile de prendre de la distance. Elle arrivait sur le trottoir d’en face, charismatique, elle semblait si sûre d’elle. Impact dans … trois, deux, un… « Evelyn… » ce prénom prononcé dans son entier lui faisait tout drôle mais il en avait besoin pour marquer une distance entre eux. « Merci d’être venu. Tu vas me sauver la vie, j’en suis sûr ! » garder le contrôle de soi en toute circonstance, si Owen avait chaud et si son cœur s'emballait, rien ne devait se voir.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
« Juste une petite seconde. » L’index droit dressé devant elle, Evelyn se répandit en sourire poli pour s’excuser de sa muflerie auprès de ses clients. Son téléphone portable personnel, posé juste à côté du plan de table qu’elle venait de soumettre aux jeunes (littéralement) futurs mariés qui ne cessaient de glousser face à ses nombreuses propositions, au grand dam de leurs parents qui, eux, ne faisaient que rouler des yeux en ne cachant par leur désapprobation de financer un cirque pareil, venait de vibrer bruyamment. Ce n’était sûrement pas très professionnel de sa part de se laisser perturber par les signaux envoyés par cette petite machine, d’autant, qu’en bonne contrôleuse compulsive qu’elle était, elle avait toujours pris soin de se montrer raisonnable dans l’utilisation de son téléphone personnel au travail. Seulement, sa vie sociale s’étant affirmée depuis quelques temps, et la promesse qu’elle s’était faite à elle-même de ne pas laisser les textos de Matteo sans réponse plus d’une heure, surtout quand il l’appelait à l’aide, la poussait à faire une entorse à son propre règlement. Très strict, à une époque pas si lointaine, à croire que ses racines australiennes, délaissées le temps d’une quinzaine d’années passées au contact de la rigueur britannique, s’étaient rappelées à elle en la rendant moins crispée sur la tenue de son emploi du temps de duchesse – ou de ministre, les choix de comparaisons étaient infinis quand ça concernait sa profession. Si la plupart du temps, elle croisait secrètement les doigts pour que ce soit Marius qui la déconcentre le temps de quelques lignes, sur ce coup-ci, un sourcil savamment arqué tandis qu’elle faisait valdinguer son écran de veille du bout de son autre index, elle ne put cacher sa surprise. Le message qui s’étalait sous ses yeux bruns, et qu’elle relu plusieurs fois pour déceler les nuances verbales qui la mirent immédiatement sur la piste, avait en vérité pour destinataire le père Baxton, lui-même « Oh. » murmura-t-elle, plus pour elle-même que pour la cantonade, interdite. Elle ne se s’échina pourtant pas à savoir comment il avait obtenu son numéro de téléphone, sa flatterie bien dosée supplantant la sensation étrange qui lui fit si subtilement froncer les sourcils que c’en était imperceptible. Car après tout, elle ne connaissait pas beaucoup la sœur du jeune homme, Jane, et les anniversaires n’étaient pas son domaine ; une fête restait une fête, cependant, et lorsqu’il s’agissait d’organisation, elle était la première à se porter volontaire, alors pourquoi pas, finalement ? Foncièrement, elle était touchée qu’il ait pensé à elle, même si c’était inespéré compte tenu des contacts très sporadiques qu’ils entretenaient depuis son retour en Australie, et les nombreuses bourdes qu’elle avait faite en apprenant son nouveau statut d’homme de foi – la dernière étant le baiser furtif qu’elle lui avait donné sous le coup d’une impulsion aussi irréfléchie qu’instinctive, compte tenu de leur passé commun. Elle soupira discrètement. Ce n’était pas le bon moment pour se remettre en question, et secouant la tête pour se recentrer, son cerveau se mit à tourner à plein régime pour taper la réponse adéquate ; et positive, malgré tout. Evie lui donna rendez-vous dans les environs de Redcliffe, là où elle savait qu’il avait posé ses valises pour être au plus près de son église.
Son entretien de la matinée se termina dans les minutes qui suivirent, ses clients et leurs parents réussissant à mettre leurs désaccords de côté pour lui accorder leur confiance totale, en plus d’une accolade qu’elle leur rendit avec bienveillance. Rassemblant ses deux téléphones et ses petites affaires, c’est aussitôt qu’ils la quittèrent qu’elle se mit en route pour rejoindre Owen. Néanmoins, en manque de caféine, elle fit une halte à pieds au Death Before Decaf pour commander deux gobelets fumants qu’elle emmena avec elle, se mettant légèrement en retard, ce qu’elle eut tôt fait de corriger en hélant un taxi qu’elle rejoignit en quelques enjambées, ses talons hauts martelant le sol avec détermination. Le trajet jusqu’à Redcliffe lui permit de s’enfoncer plus loin dans ses pensées, et elle qui n’était pas à l’aise avec le concept de rétrospective, ne put s’empêcher de revenir sur la dernière fois qu’elle avait vu Owen. Elle savait qu’elle avait dépassé une limite – dans la maison de Dieu en plus, quel toupet elle avait, la pêcheresse. Si pour elle, ça n’avait pas vraiment d’importance, un effleurement qui n’avait pas duré plus d’une seconde, son geste s’apparentant davantage à une gentille provocation qu’à une démonstration maladroite d’affection, elle avait douté sur la fausse impression qu’elle avait put laisser au jeune homme, resté stoïque après son départ – peut-être que ça mériterait qu’ils en discutent ? Elle n’avait jamais été très douée pour tout ça. Enfin, elle avait terminé de se sentir coupable en se disant qu’il verrait les choses avec autant de détachement qu’elle. Mais qu’en savait-elle vraiment ? Il avait tellement changé depuis leur jeunesse commune, et c’est en établissant cette conclusion mentale qu’elle arriva à bon port.
Par-delà la vitre du taxi, elle aperçut la silhouette d’Owen de l’autre côté de la rue, et cette vision la fit prendre une grande inspiration avant de régler sa course, d’emporter ses cafés, et de descendre du véhicule, sac sur l’épaule. Replaçant ses cheveux d’un geste coutumier, arrangeant sans y penser la tenue de son rouge à lèvres en pinçant brièvement les lèvres, elle traversa la rue en tachant de ne pas se faire écraser, et faillit piler lorsqu’il prononça son prénom en entier – ce n’était pas courant, où était donc passé le Eve affectueux de leurs retrouvailles ? Un peu refroidie, elle lui sourit toutefois, toutes quenottes éclatantes sous le soleil, et lui tendit le deuxième gobelet qu’elle avait dans la main en lui répondant avec le même ton, presque cérémonieux « Owen. » Sa voix enfla sous l’air important qu’elle essaya de se donner pour dégeler la stature de marbre avec laquelle il l’avait accueillie – elle se sentit un chouïa mal à l’aise, aussi elle ajouta tout de même, tout en désignant le gobelet qu’elle lui tendait toujours « Cadeau, ne me remercie pas. » Et à la toute dernière seconde, elle retint l’étreinte qu’elle donnait à tout le monde par habitude. Pilant une seconde fois, elle préféra faire bonne figure en plongeant le nez dans son gobelet de café qui lui brûla la gorge quand elle l’avala. Elle grimaça alors, ça ne l’empêcha pas pour autant de commencer à marcher en lui répondant « Je vais essayer en tout cas. Raconte-moi, ça lui fait quel âge à Jane ? J’ai perdu le décompte, depuis le temps. » Elle laissa filer un sourire distrait, tournant la tête vers le jeune homme qu’elle observa un instant, avant d’ajouter doucement, se risquant à frôler son épaule avec la sienne pour le faire très légèrement basculer sur le trottoir « C’est bien que tu m’aies contactée. »
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Ignorant si finalement, c’était une bonne idée ou non de lui avoir demandé de lu donner un coup de main, maintenant qu’elle était là, il n’avait plus moyen de faire machine arrière. Il n’était pas très à l’aise, il avait chaud, il était assez perturbé par sa simple présence et cette façon d’être naturelle alors que merde, elle l’avait embrassé la dernière fois qu’ils s’étaient vu. Elle avait pensé au café, elle avait pensé à lui. Ce geste gentil, surement sans arrière pensée, juste la gentillesse d’Evie et sa chaleur naturelle déconcertante. Comment pouvait-elle toujours prendre la vie avec autant de légèreté ? Owen devait garder bonne figure. Il saisi le café qui lui donnera sans doute un peu plus d’énergie et réanimera son cerveau. « Je vais essayer en tout cas. Raconte-moi, ça lui fait quel âge à Jane ? J’ai perdu le décompte, depuis le temps. » « Elle va avoir 34 ans, a quelques mois prêt, vous êtes de la même année, c’est aussi une raison qui m’a poussé à te demander de l’aide. » Bon, c’était pas la raison principale, cet appel à l’aide n’étant en réalité qu’un prétexte pour voir Evie et aborder peut être un sujet compliqué, mais pour le moment, Owen ne se voyait pas mettre les pieds dans le plat. D’abord Jane, le reste après. « C’est bien que tu m’aies contactée. » il hocha la tête. « On va dire qu’il faut parfois user de son réseau et de ses compétences… » lança-t-il comme s’il ne l’avait contacté que pour ses capacités à organiser des événements, des mariages en générales, mais pour les « amis », ne pouvaient-ont pas élargir ses champs d’action ? « J’me suis dis que c’était un endroit assez sympa… et que ça changeait du simple resto pour souffler des bougies. T’en pense quoi ? J’sais pas, qu’est ce qui t’aurait fait plaisir à toi par exemple ? » Jane et Evie étaient deux femmes bien différentes mais Owen osait espérer que des surprises pouvaient plaire à tout le monde. Cette façon de faire comme si de rien n’était finalement pas au gout d’Owen. Peut être qu’un changement de tactique était envisageable. D’abord mettre les pieds dans le plat et une fois que les tabous seront levés, ca ira mieux et il pourra parler de la pluie et du beau temps ? Il regarda son gobelet de café et le fit couler dans sa gorge d’une traite, comme s’il faisait un cul sec de vodka avant de se lancer dans la cage aux lions. « Bon, écoute Evie. » la distance elle était où là ? « Ouais, j’suis très nul pour organiser une surprise à ma sœur mais c’était avant tout un bon ou mauvais prétexte pour te voir. Ecoute, t’as foutu une sacrée pagaille… » le bordel même… ordonner et savoir choisir ses mots devenait assez compliqué pour Owen. Il n’avait pas vraiment préparé ça avant de venir. Ce n’était pas évident pour lui de dire ce qu’il pensait mais sans trop en dire non plus. Il voulait aussi tâter le terrain et surtout mieux comprendre ce qu’il se passait dans la tête de son ex petite amie. « Pourquoi ? » finalement, poser la plus simple des questions. « Pourquoi tu m’as embrassé ? » il ne parlait pas trop fort, après tout, il était dans son quartier, quartier même où se trouvait son église et où il croisait bon nombre de croyant qui se rendait à la messe les dimanches. Si quelqu’un l’entendait, la nouvelle pouvait aller très vite à Redcliff.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
"Attends, tiens." Evelyn s'arrêta un petit instant sur le trottoir. Elle tendit son propre gobelet de café à Owen pour qu'il le lui garde le temps qu'elle trifouille dans son sac à main à la recherche de l'un de ses précieux petits carnets ; une habitude qu'elle avait déjà à l'époque où ils se fréquentaient, excepté qu'en ce temps-là, ce n'était pas des listes qui noircissaient ses pages, mais des esquisses enfantines qu'elle réservait à son grand rêve de devenir illustratrice. Avec un coup d'épaule maîtrisé, elle chassa ses longs cheveux qui encadraient son visage pour qu'ils retombent gracieusement entre ses omoplates, puis successivement, elle retira le beau stylo qu'elle avait coincé entre les pages qu'elle tourna du bout des doigts, pour enfin s'arrêter sur des lignes vierges. En même temps qu'elle récupérait son gobelet, elle recommença à marcher. Avec un sourire en biais, elle avoua à Owen, tout de suite après avoir jeté un regard autour d'elle pour embrasser l'endroit d'un regard d'experte "Ça change, c'est sûr. Ça ne fait jamais de mal à personne de régresser un peu." L'endroit était majoritairement occupé par des adolescents à cette heure de la journée. Un peu guindée à cause du ton employé par le jeune homme, Evie but une gorgée de sa boisson chaude pour garder bonne contenance, et repousser l'idée qu'il l'avait fait venir pour d'autres raisons. Après coup, et parce qu'il semblait tendu depuis qu'elle était arrivée, celles qu'ils avaient invoquées lui paraissaient désormais un peu trop désuètes pour être totalement honnêtes.
Préférant se concentrer sur les détails qui les entouraient plutôt que sur la tension qui semblait régner entre eux, Evelyn tenta de ne pas différer dans sa manière d'interagir avec le prêtre. Ce serait puérile de se lancer dans un tel schéma qui, en plus, ne lui ressemblait absolument pas. Aussi, gardant en tête que ça n'arrangerait pas son cas de se montrer aussi froide que lui, elle resta elle-même. Posée et bienveillante, elle lui lança un regard en coin pour détailler discrètement ses traits. Elle sentait que, de son côté, quelque chose coinçait, et dans le fond, elle ne pouvait pas prétendre ne pas avoir une idée précise de ce qui le contrariait. Ce n'était pourtant pas si grave, n'est-ce pas ? Néanmoins, l'embarras lui fit détourner les yeux et serrer les lèvres. Se raclant la gorge, elle repreprit rapidement sur elle en tournant la tête dans une autre direction. Manœuvrant habilement pour inscrire quelque chose sur son carnet, quelques secondes étaient passées quand elle reprit avec un enthousiasme un peu faible, mais cordial "Dis-moi, le casino est situé à proximité, non ? Il y aurait quelque chose de sympa à faire en amont, une ambiance un peu glamour qui correspondrait très bien à Jane. Du peu que je me souvienne, elle était plutôt coquette à l'époque, ça pourrait beaucoup lui plaire de se plonger dans cet univers le temps d'une soirée." Dans son esprit, une atmosphère à la Scorsese commença à doucement s'établir, correspondant davantage à une soirée d'anniversaire d'une femme adulte. Concrètement, Evie n'avait rien contre le laser game ou le bowling, mais ça n'avait franchement rien d'original, et comme Owen semblait tenir au caractère singulier de cet anniversaire en particulier, autant miser sur quelque chose de plus mature et orienté qui plairait à la femme fatale qui sommeillait chez sa petite sœur. Prenant une inspiration discrète, elle apposa un dernier point inutile à la ligne qu'elle venait d'écrire, puis penchant la tête sur le côté lorsqu'il lui demanda ce qui lui plairait à elle, elle lui répondit avec franchise, tournant la tête vers lui avec un léger temps de retard "Je suis le genre de personne qui se contente d'un simple resto pour souffler ses bougies. C'est comme ça que j'ai fêté mon anniversaire cette année, et c'est sans doute comme ça je le fêterai l'année prochaine. Je ne suis pas un modèle en la matière, j'ai toujours détesté les anniversaires." Elle ne lui en voulait pas d'avoir oublié, et peut-être que le sourire qu'elle lui adressa avait pour vocation de le rassurer à ce sujet ; le temps avait filé si vite, elle aussi avait oublié des choses à son sujet. Enfin, un coup d'œil plus tard, et elle replongea le nez dans son carnet pour tracer un autre tiret sur sa page, puis boire une autre gorgée de café.
Elle manqua de se brûler pour de bon quand il reprit la parole "Excuse-moi ?" fit-elle, et elle leva sa main, celle qui tenait toujours son stylo, devant ses lèvres qu'elle humecta après avoir avalé. Elle se rendit compte qu'elle avait calé sur le chemin, traduisant la surprise qui s'était emparée d'elle face au choix de vocabulaire particulièrement dramatique du jeune homme ; elle s'en était doutée, que ce baiser, aussi furtif et innocent qu'il fût, lui reviendrait à la figure comme un boomerang – elle pensait juste qu'Owen aurait la présence d'esprit de ménager son effet, et de ne pas lui donner l'impression qu'elle avait gâché sa vie entière. Toussant deux fois, elle ne put s'empêcher de lâcher un léger rire lorsqu'elle fût sûre d'avoir repris bonne figure "J'étais sûre que c'était pour ça que tu tenais à ce qu'on se voie aujourd'hui." Elle activa sa main occupée par son stylo pour venir coincer une mèche de cheveux derrière son oreille. Fermant son carnet et rentrant la mine de son stylo, elle les glissa dans son sac à main pour voir une meilleure prise sur ce gobelet fumant auquel elle se raccrocha comme une bouée de sauvetage. La brûlure qui se répandit à l'intérieur de la paume de ses mains ne la dissuada par de desserrer la pression, au contraire. Pendant qu'elle relevait la tête, elle ajouta "Tu aurais pu tout simplement me le dire au lieu de chercher un prétexte aussi grossier, ça nous aurait facilité la tache à tous les deux." Elle le regarda dans les yeux, une lueur indescriptible l'illuminant brièvement "On est adultes, non ?" Ils l'étaient, cependant ça ne répondait pas à la question du jeune homme. De ce fait, après avoir secoué la tête et regardé en l'air pour exprimer sa pointe d'agacement quand elle s'aperçut qu'il avait baissé la voix, elle ravala son sourire pour admettre, sans tourner autour du pot "Je n'en ai aucune idée. Les vieilles habitudes." En fait, elle, elle ne s'y était pas attardée plus que ça, sur ce baiser, et parce qu'elle avait eu d'autres choses en tête depuis, elle n'avait pas jugé bon en faire une affaire d'état. Alors oui, elle savait que ça poserait un problème de conscience au jeune homme, mais d'après ses souvenirs, il ne lui avait pas rendu ce baiser : pourquoi donc en faire tout un plat ? Ces chrétiens et leur fâcheuse manie d'agir comme si l'Apocalypse leur tombait sur le coin du nez tous les quatre matins… ne réussissant pas à garder son sérieux, elle se risqua à laisser échapper un nouveau sourire lorsqu'elle l'imita, et baissa le ton, pour lui demander, un peu malicieusement "Tu attends vraiment des explications, ou ce sont des excuses que tu me demandes ? C'est le processus tout indiqué pour te permettre de t'amender auprès de Lui ?" Elle lâcha son gobelet, le tenant désormais à une seule main, et pointa le ciel avec son index.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Alors qu’Owen faisait tout pour garder ses distances, cette façon qu’avait Evie d’être toujours aussi solaire et décontractée le déstabilisait d’autant plus. Dans quelle galère s’était-il encore mis en l’appelant à l’aide pour sa sœur ? Excuse bidon, bien que sa sœur méritait amplement ce genre de surprise, il se doutait qu’en réalité, venir dans le paradis des 10-20 ans n’était pas forcément une bonne idée pour fêter les 34 ans de sa petite sœur… Pourquoi Owen n’avait pas été foutu soit d’être franc et direct ou dans un autre genre, laisser couler et simplement laisser le destin faire les choses. Ne pas provoquer cette rencontre et attendre qu’il recroise Evie un jour par hasard – ou qu’elle-même prenne contact avec lui – au risque même de ne jamais la revoir. En avait-il seulement envie ? Ne jamais la revoir… il n’y pensait pas. Autant, il aurait pu s’en passer s’il ne l’avait pas recroisé depuis quelques mois mais maintenant qu’elle était réapparue, revenu elle aussi en ville, pourquoi s’en priver ? « Dis-moi, le casino est situé à proximité, non ? Il y aurait quelque chose de sympa à faire en amont, une ambiance un peu glamour qui correspondrait très bien à Jane. Du peu que je me souvienne, elle était plutôt coquette à l'époque, ça pourrait beaucoup lui plaire de se plonger dans cet univers le temps d'une soirée. » On changeait d’univers, le casino devait sans doute être plus adapté à une fête entre adulte oui. Le prêtre hocha la tête, la proposition n’avait cependant pas fait son chemin jusqu’aux oreilles d’Owen encore bien trop perturbé, du moins, qu’à moitié… le casino ok, dans quelle ambiance déjà ? C’était la guerre dans son esprit, il était perdu, il tentait de maintenir le cap mais il avait lâché le gouvernail depuis trop longtemps. « Je suis le genre de personne qui se contente d'un simple resto pour souffler ses bougies. C'est comme ça que j'ai fêté mon anniversaire cette année, et c'est sans doute comme ça je le fêterai l'année prochaine. Je ne suis pas un modèle en la matière, j'ai toujours détesté les anniversaires » Cette dernière phrase raisonnait dans sa tête. « Oui, je me souviens… » c’est vrai qu’ils avaient eu l’occasion de fêter ensemble un anniversaire d’Evie et alors qu’il avait pensé bon d’organiser une petite soirée, elle l’avait prévenu par avance qu’elle n’aimait pas ça. Finalement, il n’avait rien fait, la laissant en famille ce soir-là. A présent, il était temps de cracher le morceau, la mascarade avait assez durée. La réaction d’Evie n’était pas surprenante, toujours aussi spontanée, elle ne cacha pas sa surprise face à la question d’Owen. Et si pour elle, un baiser semblait être tout à fait anodin et amusant, il signifiait bien plu pour un homme qui avait juré fidélité au Seigneur. Elle se mis à rire, prenant avec toujours autant de légèreté son geste. « J'étais sûre que c'était pour ça que tu tenais à ce qu'on se voie aujourd'hui. » A crois qu’Owen était mauvais menteur ou manipulateur, toute fois, ce rire ne lui avait pas vraiment plu. Il y voyait un manque de respect et la non prise au sérieux de sa fonction. « Tu aurais pu tout simplement me le dire au lieu de chercher un prétexte aussi grossier, ça nous aurait facilité la tâche à tous les deux. On est adultes, non ?» Elle n’avait pas tord sur le premier point, mais il se demandait qui était vraiment adulte en réalité ? Lui qui se torturait l’esprit depuis un bon moment ou elle qui n’avait rien à faire de ses convictions spirituelles et religieuses. Mais Owen attendant toujours une réponse… et finalement « Je n'en ai aucune idée. Les vieilles habitudes. » Les vieilles habitudes. Owen bouillait, il chauffait, agacé lui aussi visiblement. « Tu attends vraiment des explications, ou ce sont des excuses que tu me demandes ? C'est le processus tout indiqué pour te permettre de t'amender auprès de Lui ? » et là c’en était trop. Il avait accepté chacune de ses offenses depuis le début, comprenant peut être qu’il n’était pas évident de le comprendre, d’accepter son choix, après tout elle ne l’avait pas vu évoluer, changer, elle n’avait pas connu Owen déprimé, renfermé sur lui-même, muet et rejetant tout le monde, elle ne pouvait pas comprendre, il ne lui en tenait pas rigueur mais cette fois, ca suffisait. « T’en as pas assez de prendre ce ton-là ? De me manquer de respect à chaque allusion à ma fonction ? Je te parle pas de lui, de Dieu. Je te parle de moi ! Et avant même d’être prêtre et tout ce que ça représente pour moi, tout les sacrifices, les engagements… et visiblement personne n’en a rien à foutre ! Toi la première Evelyn ! Alors je ne cherche pas d’excuses de ta part. C’est trop facile parce qu’on a envie de faire quelques chose on le fait sans réfléchir aux conséquences. La conséquence est bien plus que symbolique pour moi ! Non seulement le manque de respect dont tu as pu faire preuve en faisant ça, mais tu continues encore. » Owen venait sans doute de tout déverser sur son ex petite amie, elle venait sans doute de prendre pour d’autres, peut être pour Jane aussi qui depuis tout ce temps ne cesse de faire comprendre à Owen qu’il avait trahie leur père en rejoignant les ordres. Lui qui se retenait depuis tout ce temps, Evie était sa première cible. Il passa une main devant son visage, frottant ses yeux et sa bouche, regrettant presque sa virulence et en même temps, il se sentait soulagé de pouvoir vider ce qu’il avait en lui. « Garde tes notes pour toi, laisse tomber, t’as raison, je nous ai fais perdre trop de temps à tous les deux. »
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Sa malice, Evie la paya cher. Sous les derniers rayons du soleil d'été, les traits de son visage s'assombrirent à l'instant où le ton d'Owen permuta pour de bon, lui indiquant que cette fois-ci, elle était allée trop loin. Par instinct de protection, elle rentra légèrement le menton, lui adressant un regard insistant dans lequel une lueur étrange, vacillante par moment, s'installa doucement. C'est simple : elle eut le sentiment d'avoir reçu une gifle qu'elle n'avait pas méritée – celle frappée du dos de la main, assénée pour faire mal, pour laisser des traces durables sur la peau, pour marquer, tout simplement. Heureusement pour elle, elle n'y était pas étrangère, et bien que dans le fond, elle se sentit ébranlée par la manière dont il l'a pris à parti, elle ne cilla pas davantage, droite sur ses pieds. Les yeux farouchement posés sur lui, elle sentit ses pupilles se rétracter à l'écoute du discours qu'il lui déroulait sur un ton qui, de nouveau, lui fit quelque chose en elle-même, mais elle ne saurait exprimer quoi exactement. Quelque part, elle savait que baisser la tête aurait été tout indiqué, prise en flagrant délit et mise au piquet pour avoir fauté… cependant, elle préféra affronter le regard du prêtre qu'elle n'avait jamais vu aussi hors de lui. Elle aurait pu intervenir tout de suite, lui faire remarquer qu'ils étaient en public et que, tout comme lui, elle en était sûre, elle n'était pas particulièrement à l'aise avec l'idée de laver son linge sale d'une manière aussi exposée. Pourtant, elle rongea son freint, et ses mâchoires se carrèrent, se soudant entre elles pour mieux supporter ce qui lui était tout à coup tombée dessus.
Blindée des pieds à la tête, elle avait eu l'habitude de répondre aux coups de sang de sa mère par une indifférence qui l'agaçait davantage, et ça lui était restée sur la durée, de vivre les invectives lancées contre elle avec une froideur à la limite de la condescendance et de la provocation. C'était sa fâcheuse manie à contrôler son ressenti qui s'exprimait de cette façon, tandis qu'elle laissait les reproches s'écouler le long de l'armure imperméable qu'elle s'était forgée avec le temps, non sans éprouver une certaine injustice à devoir réprimer cette sensibilité trop longtemps refoulée. Non, Evelyn ne s'énervait pas, jamais si tant était-ce possible, se sachant incapable d'élever la voix plus haut que son timbre naturel, consciente aussi que la quiétude était plus dévastatrice que n'importe quel hurlement tapageur. C'est vrai, elle pleurait quelques fois, une fois que la tempête était passée, et peut-être que là encore, une fois seule, elle pleurerait. Toutefois, elle ne se laissa pas le temps d'en décider à ce moment-là, trop occupée à se rejouer la scène en léger différé, à la recherche d'un détail qui lui aurait échappé. Elle avait vite compris combien il était facile de s'en prendre à elle plutôt qu'à quelqu'un d'autre, seulement parce qu'elle ne se cachait pas derrière l'auréole qu'on aurait tant voulu qu'elle arbore. Tout le monde le savait, elle n'avait jamais été un modèle de vertu, et ici, comme à l'époque où Celie préférait la pointer du doigt plutôt que d'admettre qu'elle était souvent la seule à aller trop loin, et pas le contraire, elle s'aperçut qu'Owen sortait de ses gonds pour une raison similaire : rien que pour la faire culpabiliser d'un fait aussi spontané qu'un baiser volé, chaste qui plus est. Pas étonnant qu'à 34 ans bien entamés, Evelyn passait son temps à contrôler chaque geste qu'elle faisait, craignant que le moindre de ses élans instinctifs aient un résultat désastreux sur sa vie, comme ça avait été le cas à de trop nombreuses reprises dans le passé, quand on l'attendait au tournant pour chaque chose qu'elle osait dire ou faire, lui prêtant des intentions mauvaises, alors qu'il n'en était rien.
A ce sujet, elle ne craignait plus rien, aujourd'hui. Elle aurait donc pu se défendre avec véhémence, rappeler au jeune homme que, en termes de manque de respect, elle n'avait rien à lui envier. Car si on considérait les choses de son point de vue, elle n'était pas plus dans son tort qu'il l'avait été quand, quinze et quelques années plus tôt, il n'avait démontré rien d'autre que de la fière indifférence lorsqu'elle lui avait annoncé vouloir quitter l'Australie. Que leur histoire fût sérieuse ou pas, son amour propre en avait pris un sacré coup lorsqu'elle s'était aperçue que c'était une espèce de soulagement mal venu qui était apparut sur le visage du jeune homme au moment où il avait compris que c'était bel et bien terminé entre eux. Sauf que si Owen était doué pour ça, Evie en revanche n'avait jamais démontré un talent quelconque au jeu de reproches, et parce que ça l'épuisait par avance de s'y forcer, elle décida de prendre les choses d'une toute autre façon – ça excluait illico de s'énerver en pleine rue, aussi tentant que ce fût. Ainsi, ravalant sa rhétorique, et un chouïa de sa fierté, qu'on se le dise, elle continua de le fixer quelques minutes, l'interrompant enfin, et uniquement pour, tout doucement, lui demander :
"Soulagé ?" Et enfin, elle s'autorisa à ciller. Puis, reprenant une respiration qu'elle avait suspendue le temps d'assimiler les reproches du jeune homme, elle se ranima, se redressant un peu, et esquissant un pas vers la droite "On devrait s'asseoir." proposa-t-elle, repoussant une longue mèche de cheveux de son visage, et désignant de la main le premier banc qui se dressa sur leur chemin, et sur lequel elle s'installa, les sourcils légèrement froncés "Juste pour que les choses soient claires, je n'ai pas eu envie de t'embrasser. Des trucs arrivent parfois, ça ne veut pas forcément dire quelque chose. Reste que ça arrive, inutile d'en faire tout un plat." Elle n'aimait pas l'improvisation, elle se sentait toujours atrocement vulnérable lorsqu'elle se présentait à elle, et bien souvent, elle perdait ses moyens, extirpée de force hors de sa zone de confort. Mais à ce moment-là, elle était prête à se donner les moyens de ne pas se laisser déconcentrer par la tournure surprise que prenait les évènements ; elle ne referait pas la même erreur qu'avec Marius. Déterminée, elle ne voulait pas buter sur les mots, et c'est pourquoi elle s'octroya un rapide temps de réflexion. Se calant plus confortablement sur le banc, elle posa son sac sur ses genoux, puis elle se racla la gorge. Sentant la sécheresse à l'intérieur de sa bouche lui picoter la luette, elle prit une longue gorgée de son café encore assez chaud pour la réveiller, et finit par reprendre pour de bon, lui lançant un regard net, alors qu'elle tournait la tête dans sa direction "Est-ce que j'ai prémédité mon geste ? Pas du tout. Est-ce que je suis désolée de m'être laissée emporter par le moment ? A la vue de ta réaction, j'ai envie de te dire que oui. Mais en toute honnêteté, je n'y avais même pas repensé avant que tu me contactes." Inutile de prétendre le contraire : elle avait eu d'autres chats à fouetter depuis leur fameux baiser, et aucun d'eux ne s'appelaient Owen Baxton "C'est toi qui rends les choses inconfortables en affirmant que je te manque de respect, Owen. Moi, je fais avec ce que j'ai pour aborder ton changement de vie, et ça passe par l'humour. Je te l'ai déjà dit, ce n'est peut-être pas la meilleure façon de faire, mais c'est tout ce dont je suis capable pour le moment, et si je t'ai blessé, alors oui, pour ça, je te présente mes excuses. Et que tu en veuilles ou pas, elles ont au moins le mérite d'être sincères… franchement, fais-en ce que tu voudras." Là, elle sentit sa voix flancher ; une brisure aussi nette que l'éclat qui avait fait vaciller son regard un peu plus tôt, mais qu'elle ne lui laissa pas le temps de relever. Détournant momentanément la tête pour reprendre sur elle, ses mains se resserrèrent autour du gobelet presque vide qu'elle tenait toujours entre ses paumes devenues légèrement moites sous la chaleur de son breuvage, mais pas que "Quant à décider de qui s'en fout ou pas, je crois que je n'ai aucune leçon à recevoir de ta part, vraiment pas." Elle fit vriller sa tête dans la direction contraire, se confrontant au visage de son interlocuteur dont elle soutint le regard. Sous son chemisier, son cœur gonfla sans qu'elle ne le prémédite, encore une fois. Maintenant, elle faisait directement allusion à leur passé commun, et pudiquement, à la tristesse qui l'avait contrainte à battre en retraite lorsqu'elle avait compris qu'il n'essayerait même pas de la convaincre de rester en Australie. Finalement, Evelyn s'apercevait combien cet épisode avait fait partie de ceux qui l'avaient décidée à devenir celle qu'elle était aujourd'hui ; elle marqua une halte mentale pour reprendre davantage ses esprits, et prudemment, détacher son regard du sien. Pour s'y efforcer plus franchement, elle secoua la tête. Ses cheveux dégringolèrent de la place qu'ils avaient trouvés derrière son oreille, et quand il lui conseilla de garder ses notes pour elle, elle laissa un sourire teinté d'acerbité animer ses traits subtilement altérés par la blessure qu'il venait de rouvrir en lui parlant aussi mal "Tu sais ce qui est trop facile, Owen ? Me donner rendez-vous sous un prétexte bidon pour ensuite essayer de me faire culpabiliser au sujet de quelque chose qui n'a aucune importance dans le fond, et puis me renvoyer de là où je viens en espérant que je vais accepter de me faire fustiger sans broncher. J'ai passé l'âge de me faire sermonner." Elle rejeta un pan de ses longs cheveux en arrière, puis remuant pour se lever du banc, c'est d'un ton toujours aussi calme et mesuré malgré l'irritation qu'elle ressentait dans sa gorge rétractée par l'émotion sous-jacente qu'elle retenait, et les battements de son cœur qui s'accélèrent sous la colère déstabilisante qui fit briller ses yeux, qu'elle ajouta "Prêtre ou pas, toi aussi, tu me dois le respect."
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Tic tac tic tac… alors qu’Owen attendait une vive réaction de la part d’Evie, il n’en fit rien. Un long silence qui pouvait en déstabiliser plus d’un. Evie s’était contenter de l’observer et il le voyait bien, elle réfléchissait. Elle était pensive, comme si une réponse spontanée n’était pas bienvenue. Owen n’avait ressentie aucune sortie de soulagement après sa longue tirades mais au moins les choses étaient dites. Allait-il mieux s’en porter ? Aucune idée mais pour lui, c’était bien trop cette façon dont Evie s’adressait à lui. Comme si elle ne croyait pas en sa capacité à être homme de foi. Il ne pouvait pas lui jeter la pierre, ils étaient sortis ensemble il y a une quinzaines d’année et ensuite, ellipse temporelle, il avait tout du bon samaritain. Evie semblait croire qu’il ne pouvait pas la duper, comme si elle savait au fond que tout ça, ce n’était pas lui. Mais que savait-il lui-même ? Ce baiser qu’il lui reprocher, ce dont elle se targuait n’avoir rien anticipé, n’avoir fait ça sans aucune arrière penser, n’était-ce pas une sorte de défi ? Owen s’était demandé si en l’embrassant elle n’avait pas envie de le faire douter, douter de ses choix, douter de la vie qu’il devait mener à présent. Il en était persuadé. Et si c’était bien la raison qui l’avait poussé à déposer ses lèvres sur celles du prêtre, elle avait eu raison. Si ce n’était pas le cas, pourquoi l’était-ce ? Il aurait compris, s’il n’avait pas été prêtre. Un baiser sans sentiment, un baiser comme simple geste, comme simple désir affectif ou physique, réponse à une pulsion primitive, il était à l’aise avec ce concept-là, il l’avait été, il l’avait lui-même expérimenté, il y a des années mais maintenant, il lui était interdit. Alors pourquoi avec lui ? Il l’estimait suffisamment mature à présent pour contrôler ces envies-là. "Soulagé ?" silence brisé. Soulagé ? Même pas. "On devrait s'asseoir." Son calme le destibilisa à nouveau. Qu’avait-elle en elle pour être si envoutante ? Il regarda ce banc qu’elle désigna et ne bougea pas d’un pouce. Hors de question qu’il la suive pour aller s’asseoir sur un banc et écouter son sermon ensuite. Il avait finalement dit ce qu’il voulait dire, là, il n’avait pas envie de discuter davantage. "Juste pour que les choses soient claires, je n'ai pas eu envie de t'embrasser. Des trucs arrivent parfois, ça ne veut pas forcément dire quelque chose. Reste que ça arrive, inutile d'en faire tout un plat." Fit elle tout en se dirgeants vers ce banc, à deux mètres d’eux. Owen se contenta de tourner les talons, faisant un pas en avant, il restait debout alors qu’elle pris place. Elle n’avait pas envie de l’embrasser… il n’y comprenait rien. Mais alors quoi ? Il s’agaçait. "Est-ce que j'ai prémédité mon geste ? Pas du tout. Est-ce que je suis désolée de m'être laissée emporter par le moment ? A la vue de ta réaction, j'ai envie de te dire que oui. Mais en toute honnêteté, je n'y avais même pas repensé avant que tu me contactes. C'est toi qui rends les choses inconfortables en affirmant que je te manque de respect, Owen. Moi, je fais avec ce que j'ai pour aborder ton changement de vie, et ça passe par l'humour. Je te l'ai déjà dit, ce n'est peut-être pas la meilleure façon de faire, mais c'est tout ce dont je suis capable pour le moment, et si je t'ai blessé, alors oui, pour ça, je te présente mes excuses. Et que tu en veuilles ou pas, elles ont au moins le mérite d'être sincères… franchement, fais-en ce que tu voudras." Il avait cette impression du gamin qui se faisait reprendre après une colère. Dont la mère cherchait la communication à savoir pourquoi il s’était énervé, mais c’était encore beaucoup trop tôt. Il n’avait pas envie de l’entendre dire qu’elle n’en avait rien à faire de lui. C’est en ces termes là qu’il le comprenait. De quoi avait réellement envie le prêtre alors ? Si ce n’est qu’elle ne lui manque pas de respect. Maintenant qu’elle lui disait qu’il fabulait, qu’il s’était mis cette idée en tête tout seul, alors c’était quoi ? Une simple mauvaise interprétation de ses gestes, de ses paroles ? Qu’aurait-il aimer entendre après ces reproches ? Qu’elle lui dise qu’il avait raison, qu’elle lui dise qu’elle s’en était sans doute voulu. Elle n’en était pas là, elle n’y avait pas pensé, elle n’y avait pas repensé. En d’autres mots, elle s’en moquait. Un baiser comme un bonjour et ensuite plus rien. "Quant à décider de qui s'en fout ou pas, je crois que je n'ai aucune leçon à recevoir de ta part, vraiment pas." Le prêtre n’avait pas saisi de quoi elle parlait, alors qu’il allait presque demander plus d’explication, elle repris. « Tu sais ce qui est trop facile, Owen ? Me donner rendez-vous sous un prétexte bidon pour ensuite essayer de me faire culpabiliser au sujet de quelque chose qui n'a aucune importance dans le fond, et puis me renvoyer de là où je viens en espérant que je vais accepter de me faire fustiger sans broncher. J'ai passé l'âge de me faire sermonner. » Owen serrait les dents et le poing, une impulsivité qu’il avait du mal à gérer encore. "Prêtre ou pas, toi aussi, tu me dois le respect." Il ravala sa salive un gout amer dans la bouche, il avait bien compris qu’il n’avait aucune place particulière pour Evie et qu’il n’était surtout rien d’important. Il n’avait pourtant aucune raison de s’emballer ainsi, aucune raison de croire qu’il aurait pu l’être. Mais il n’y avait pourtant eu aucun faux pas depuis qu’il l’avait revu, depuis qu’ils s’étaient croisés à plusieurs reprises. Jusqu’à ça. Cette chose sans importance qu’il ne saurait plus nommer. Finalement, blessé lui aussi. Son cœur avait reçu plusieurs coups de couteau à la suite. Il ne s’y était pas attendu. Le calme déconcertant d’Evie était étrangement violent pour lui. « J’aurai préféré que ça se passe autrement. » laissa-t-il glisser entre ses dents encore serrées. Avait-il besoin de rajouter quelques choses ? Aucun mot ne lui venait, il en avait la chique coupée, alors qu’il se surpris à avoir les yeux brouillés par un liquide épais, il était temps pour lui de faire demi-tour et de laisser Evie sur ce trottoir.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Même si quelque chose lui avait dit que le baiser qu'ils avaient échangé quelques temps plus tôt viendrait sournoisement se glisser dans la conversation à un moment où un autre, Evie était pourtant loin de s'imaginer que les choses tourneraient de cette façon. L'atmosphère était chargée par une tension qui se mit à exercer une pression trop forte sur sa peau bronzée, même celle dissimulée sous son chemisier fin, si bien que c'en était presque douloureux. Si elle n'avait eu ne serait-ce qu'une vague idée du désastre qu'engendrerait ce rendez-vous donné par Owen, elle aurait préparé une défense plus solide pour lui expliquer pourquoi elle s'était penchée sur lui, trouvant ses lèvres avec les siennes sans même avoir besoin d'y réfléchir, sans même considérer que ce serait grave de se laisser tenter par ce retour inopiné dans une partie de son passé qui n'avait pas été si pire, bien au contraire. Au fond, se cacher derrière la spontanéité du moment était beaucoup trop facile, même pour elle qui avait tendance à considérer ce genre de choses comme des faits sans importance. Parfois, comme elle venait de le lui dire, il se passe des trucs, ça ne veut pas forcément dire quelque chose… à quel point avait-elle été honnête avec le jeune homme en lui adressant un discours pareil ? Evie avait toujours été une dissimulatrice de génie, qu'il ne s'en souvienne pas ne l'étonnait pas plus que ça, et grand bien lui fasse finalement ; au moins, elle n'était pas contrainte et forcée de déballer le contenu de son cœur sur le trottoir de la rue tout près de la paroisse dont il s'occupait, ce territoire divin dans lequel il avait réussi à trouver la paix ; ça ne faisait qu'affirmer davantage ses difficultés à se livrer entièrement à qui que ce soit, et ça la soulageait beaucoup de pouvoir garder tout ça pour elle, au moins pour quelques temps encore.
Il ne s'en rendait sans doute pas compte, retranché dans son égo blessé, pourtant Owen avait beaucoup compté pour Evelyn. Si au début de leur relation, sa mère avait cru à une énième provocation de la part de sa fille lorsqu'elle lui avait annoncé fréquenter quelqu'un de plus vieux de quelques années, il s'était avéré que sous l'apparente décontraction avec laquelle elle gérait cette relation, son importance avait déterminé tant de choses dans sa manière d'envisager sa vie amoureuse. Retomber sur Owen plus de 15 ans après lui avait fait un choc, un choc qu'elle avait ignoré pour mieux se retrancher dans ses joutes humoristiques et son besoin constant de démontrer qu'elle était maîtresse de tout, de ses émotions plus particulièrement. Seulement, sous les faux-semblants qu'elle portait aussi bien que la subtile couche de maquillage qui illuminait son teint caramel, il se cachait autre chose que les souvenirs émus d'une histoire qu'ils s'évertuaient à prétendre qu'elle n'avait pas eu d'importance ; à croire que, pour l'un comme pour l'autre, il ne s'agissait que d'une anecdote que le nouveau statut d'Owen viendrait rendre plus savoureuse encore. Mais la vérité, c'était que pour Evie, Owen avait été son premier petit ami ; le premier à bien des égards, le premier qui l'avait laissé partir sans même essayer de la retenir malgré leurs bons moments et leur très bonne entente. Elle ne lui en avait pas vraiment voulu, jusqu'à aujourd'hui, s'apercevant qu'il n'hésitait pas à la blâmer pour une erreur qu'elle avait commise, alors qu'il se montrait si clément avec lui-même, ne s'apercevant même pas qu'il lui avait, en fait, brisé le cœur à l'époque. Elle secoua la tête, remettant de l'ordre dans son cheminement de pensées en même temps qu'elle répondait au filet de voix d'Owen sans prononcer un mot de plus. Après des années à tenter de refouler certains de ses souvenirs les plus douloureux, il était vrai que certains qui l'étaient moins étaient aussi passés à la trappe, et elle ne réussissait même plus à se souvenir s'ils s'étaient embrassés pour se dire au revoir. Cette question surgit dans son esprit à l'instant où elle se leva enfin du banc, et ça la fit sourire sans le vouloir de penser que le baiser responsable de ce semblant de dispute puisse avoir eu pour but de réparer le fait qu'ils s'étaient juste souhaités bonne chance en se serrant la pince, faisant une croix l'un sur l'autre sans plus de cérémonie. Mais ça aussi, c'était beaucoup trop facile comme argumentation, et sentant son menton trembler légèrement, ressentant la culpabilité qu'Owen tenait tant à lui faire porter peser tout doucement sur ses épaules, elle se contenta de dire tout de même "Moi aussi, Owen." Et dans cette très courte réponse, il y avait tant de choses à inclure qu'elle ne se donna pas le loisir de s'y appesantir. Evelyn préféra se caler sur le départ du prêtre à qui elle tourna le dos à l'instant où il fit la même chose de son côté, et tandis qu'elle jetait rageusement son gobelet vide dans la première poubelle qui apparut dans son champ de vision, elle ravala, non sans peine, la marée salée qui menaçait de déborder de ses yeux soulignés par un fin trait d'eye-liner.
rp terminé.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.