(Raelyn) you can try to break me I cut my teeth on people like you

Raelyn Blackwell

You're under no obligation to be the person that you were five minutes ago

Pièce d'identité

NOM ≈ Blackwell PRÉNOM(S) ≈ Raelyn (née: Rachel-Lynn) ÂGE ≈ 31 ans LIEU DE NAISSANCE ≈ Charleville, Queensland STATUT SOCIAL ≈ Célibataire MÉTIER ≈ Responsable de l'approvisionnements
/ des relations fournisseurs au sein du Club, l'un des gangs de la ville. Elle a fait de son péché mignon une activité très lucrative à plein temps. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Hétérosexuelle GROUPE ≈ 30 ans sinon rien AVATAR CHOISI ≈ Lady Gaga

Les informations en vrac

b a c k g r o u n d
01. Raelyn n'est le prénom qui lui a été donné à la naissance, elle est née Rachel-Lynn Blackwell, deuxième enfant de Jeremiah et Rose Blackwell. Elle n'a aucun souvenir de son père, qui a quitté la maison en septembre 1988, alors qu'elle n'avait pas encore un an. Elle a un frère année, Liam, qu'elle n'a pas vu tout comme sa mère depuis 13 ans. Elle est devenu Raelyn à son arrivée à Brisbane, en 2005. - 02 - Elle est née à Charleville, une ville enfoncée dans les terres et à l'ouest de Brisbane, ou le revenu moyen par habitant est bien en dessous du seuil de pauvreté et où le seul avenir qui s'offrait à elle était de reprendre la place de sa mère derrière le bar local. Son frère a rejoint la police locale, sous la juridiction du shériff du comté. Elle a mis les voiles à 18 ans parce que « Plutôt mourir que de croupir ici. » - 03 - Elle a parcouru les 800 km qui la séparait de la côte est australienne en stop, dans un pays ou la pratique est finalement peu répandue, pour finir par atterrir à Brisbane, qu'elle n'a plus quittée depuis. - 04 - Mineure et sans domicile pendant les première semaines, il n'a pas fallu beaucoup de temps pour qu'elle commence à s'attirer de mauvaises fréquentations et commence à consommer de la cocaïne. Raelyn a finalement trouvé un job de serveuse dans un bar minable de banlieu, qu'elle a quitté au bout de quelques mois seulement aspirant à "plus", et attirée par l'argent facile que représentait pour elle la vente de stupéfiant. - 05 - Elle a rencontré un certain Aaron, membre du "Club", l'un des gang de la ville, et recruteur, qui l'a prise sous son aile et l'a aidé à se sevrer. - 06 - Après avoir consommé à outrance de la cocaïne pendant plusieurs mois, elle est aujourd'hui toujours consommatrice plus ou moins régulière de MDMA, mais ne travaille jamais défoncée, consciente qu'elle a besoin d'être en pleine possession de ses capacités. - 07 - Après son sevrage, Raelyn a officiellement commencé à offrir ses services au Club, devenant l'une des leur. Elle a commencé par de la vente il y a 12 ans, et est aujourd'hui en charge de l'approvisionnement et la logistique. - 08 - Lorsqu'Aaron l'a arrachée à sa misère, elle était jeune et impressionnable, et s'est rapidement amourachée de lui. Il sont restés ensemble pendant deux ans, une relation qui a eu des hauts et des bas. Il y a dix ans, Aaron a trouvé la mort en recevant une balle perdue lors d'un échange de tir avec la police venue perquisitionner son appartement. - 09 - Suite à la descente des la DEA chez Mitchell et à son arrestation, son appartement a été perquisitionné, et elle a été interrogée, mais n'a donné aucune info et les autorités n'avaient pas de preuve suffisante permettant de l'incriminer dans le trafic. C'est cette loyauté qui a mené Mitchell à la recontacter dès sa sortie.

p e r s o n a l i t y
01. Raelyn est doté d'une personnalité assez calme, il est rare de la voir s'énerver. Elle est par contre particulièrement intransigeante, et elle ne pardonne ni n'oublie. Particulièrement douée pour tisser des relations sociales, elle se targue d'être capable de deviner les motivations et désirs profonds de ses interlocuteurs. Opportuniste et indifférente à la notion de bien et de mal, elle n'est capable que peu d'empathie ou de remords, émotions qu'elle n'arrive qu'à feindre. Elle n'est par contre pas animée par la moindre cruauté ou méchanceté gratuite, mais simplement prête à tout pour servir ses propres intérêts. Ces caractéristiques contrastent avec son charisme comme avec sa faculté particulière d'attirer la confiance d'autrui aux premiers abords. - 02 - En amour elle fut autrefois sensible et rêveuse, mais après la mort d'Aaron il y a dix ans elle s'est refermée sur elle même. Assez libertine, elle profite de sa jeunesse mais ne s'est plus attaché profondément à un homme depuis dix ans et rejette totalement l'idée. - 03 - Professionnellement, elle a la réputation d'être efficace. Avec elle, le job est fait, et elle n'a pas peur de se salir les mains.

l o o k
01. Elle est belle, mais sans être d'une beauté à couper le souffle. Ce sont son magnétisme, sa confiance en elle et son indépendance qui charment ses conquêtes. - 02 - Raelyn est plutôt un petit modèle. Elle mesure 1m55 pour un poids qui n'atteint pas les 50 kilos. Pas mal d'heures à la salle de sport lui ont donné une morphologie plutôt athlétique. - 03 - Passée sous l'aiguille à plusieurs reprises, elle possède une quinzaine de tatouages sur le corps - 04 - A l’origine plutôt châtain, elle est devenue blonde platine à son arrivée à Brisbane, à la recherche d'un changement de peau radical - 05 - Consciente de plaire et de susciter du désir, Raelyn n'hésite pas à l'utiliser à son avantage et a donc adopté un style vestimentaire plutôt féminin et assez glamour

La joueuse derrière l'écran

Appelez-moi Marine. J'ai 26 ans, et je viens de France. J'ai découvert 30YSY grâce à Bazzart, et j'ai cédé à m'inscrire parce que Je trouve le forum magnifique, et l'activité donne envie ! Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) Pour un RP au moins par semaine. Mon personnage est un INVENTÉ épicé à l'aide de l'histoire du Club, pré lien de Lou/Mitchell I love you

. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et J'ai hâte de RP avec vous !.

Code:: <pris>Lady Gaga ≈</pris> raelyn blackwell

:

Il était une fois, mon histoire

They always say time changes things, but you actually have to change them yourself.

- 26 janvier 2002 -

« Plutôt mourir que de croupir ici. »

Assise au sommet de la citerne d'eau qui trônait à l'entrée de la ville, les pieds dans le vide, les bras pendant le long de la rambarde de fer, je contemplais Charleville. D'ici, je pouvais pour ainsi dire apercevoir le panneau "Bienvenue à Charleville, 500 habitants", aussi bien que le panneau qui en annonçait la sortie. Charleville, mon enfer. Des champs secs et abandonnés à l'ouest, des champs secs et abandonnés à l'ouest, quant au nord et au sud... Bref vous m'avez comprise. Ici, au sommet de la citerne, la chaleur étouffante de la ville me paraissait plus supportable, puisqu'elle me permettait d'échapper à la vision de tout ces visages que je connaissais par cœur et que j'étais condamnée à voir jusqu'à la fin de mes jours: aussi loin que je m'en souvienne, personne n'était jamais venu poser ses valises ici.

Le métal grinça, annonciateur d'un curieux qui avait décidé de tenter l'ascension, et surtout décider de tenter de m'approcher. Mauvaise idée. Mauvais Timing. Arrivé au sommet, l'envahisseur posa son postérieur à 20 centimètre du mien, et me tendis un paquet de cigarettes. Un drapeau blanc en quelque sorte. « Je t'avance une clope ? » Plantant mes yeux dans les sien, je tirai une cigarette du paquet. « Tu me donnes une clope tu veux dire. » Il me tendit un briquet et en alluma le bout, pendant que je prenais une première bouffée.

Charlie avait 17 ans, était de deux ans mon aîné, et était aussi la seule option que j'avais si je voulais perdre ma virginité un jour à Charleville. Et je l'envisageais de plus en plus récemment. Ce n'était pas un apollon, mais difficile de faire la difficile dans le coin et, énorme argument en sa faveur, je me rendais compte que j'étais capable de supporter sa présence. « Qu'est ce que tu fous encore ici ? ». J'échappe à Charleville aurait été la réponse la plus honnête que je puisse donner. Peut-être un peu trop directe pour la donner à quelqu'un qui envisageais de reprendre la ferme familiale et de finir ses jour ici. « Je me sens comme un serpent, et cette ville est comme une peau morte qui m'étouffe. » Un rire narquois s'échappa de sa gorge, me faisant prendre conscience la stupidité et de la théâtralité de mes paroles. Un air amusé passé sur son visage, et je sentis qu'il s'apprêtait à se payer ma tête. « Ta gueule. »

Je tirai une bouffée supplémentaire sur la cigarette avant de reporter mon attention sur lui en souriant, avant d'éclater de rire. Un silence s'installa, pendant quelques minutes, alors que nous contemplions tous les deux le paysage brulé qui s'étendait à perte de vue. « T'as toujours pensé que t'étais trop bien pour cet endroit de toute façon... » Je laissai échapper un soupir. « Tout le monde est trop bien pour cet endroit. » Terminant ma clope, je l'écrasais contre la rambarde sur laquelle j'étais appuyée depuis près de trois heures à présent. « Plutôt mourir que de croupir ici. »

- 07 janvier 2006 -

Sensation de bien-être instantanée, euphorie, ce sentiment de puissance intellectuelle qui entraîne l’impression d’être capable de trouver une solution à tous nos soucis et de les surmonter. Plus de douleur, plus de fatigue, j’étais accro à ces sensations-là. En arrivant à Brisbane j’avais rapidement commencé à fréquenter le milieu de la drogue, prête à passer jusqu’au dernier dollar de ma misérable paie de serveuse dans cette précieuse poudre blanche. Pour fuir la réalité, la cocaïne était devenue mon graal.

Me réveillant dans mon appartement de 15 mètres carrés, si tant est qu’on puisse appeler ça un appartement, je rassemblais le peu de force qui me restait pour me trainer jusqu’à la petite table sur laquelle trainait quelques restes de poudre de la veille. Je les rassemblai en me servant de la carte de fidélité Target qui trainait là, avant de me pencher pour les aspirer par le nez et les faire rentrer dans mon organisme. Fermant les yeux, je l’attendais, la délivrance.

Heureusement qu’il n’y avait pas de place pour un miroir dans l’appartement, m’évitant ainsi de croiser mon reflet et de constater que j’avais cruellement maigri depuis mon arrivée à Brisbane. J’étais par contre parfaitement lucide sur ma situation : j’avais quitté un trou pour un taudis. Une vie morne et ennuyeuse pour trouver une vie qui ne me remplissait guère plus.

Profitant de l’extase que provoquait la drogue dans mon système, je restai assise là pendant une demie heure, avant d’entamer la difficile mais inévitable descente. Je jetai un œil à mon téléphone. 14 :02.

« Et merde… »

Je prenais mon service à 14 :30, à l’autre bout de la ville. Et je n’avais aucune envie de perdre ce boulot. Trouver un job en étant mineure avait déjà été assez compliqué comme ça, alors en étant mineure ET camée. J’enfilai rapidement et un débardeur noir, avant de passer la tête sous l’eau et de passer un coup de brosse dans mes cheveux mouillés. Ça ferait l’affaire. Je n’avais pas le choix de toute façon.

[…]

« T’es en retard. » Je n’avais pas répondu et m’était mise au travail. A cette heure-là le bar était habituellement quasiment vide, et les quelques clients présents étaient servis directement au bar, et donc je passai à l’arrière du bar pour faire la plonge de la veille et du midi. Les cuisines éteintes, il faisait presque bon et l’endroit rendait supportable les bouffées de chaleur qui commençaient à m’envahir. Crampes, rythmes cardiaque qui s’emballe, et surtout la fatigue qui commence à s’installer, bienvenue dans la partie deux. Je n’avais qu’une envie, me rouler en boule dans un coin et fondre en larme. « Raelyn ! » Lincoln, mon boss, me dévisageait avec un air mi inquiet, mi énervé. « C’est la troisième fois que je t’appelle … Tu saignes du nez. » J’attrapai le mouchoir qu’il me tendait. Effectivement, je saignais, et pas qu’un peu en plus. « Rentre chez toi pour aujourd’hui. Et ne remets pas les pieds ici si c’est dans cet état. »

J'étais rentrée chez moi, avais dormi tout l'après midi, et voulant prendre une dose, pour oublier cette journée, la dernière, je me l'étais encore promis une énième fois, je m'étais rendue compte que j'étais à sec. Déambulant dans les rues à la recherche de mon dealer, c'est là que je l'avais rencontré.

- 12 mars 2008 -

Une main se ressentant autour de ma taille et me tirant vers l’arrière me tira du sommeil léger dans lequel j’étais plongé. Une respiration lente me chatouilla le cou, me tirant un sourire. Ma main vint doucement se poser sur la sienne, pour en caresser le dessus, avant que nos doigts se trouvent.

En seulement deux ans, ma vie avait changé du tout au tout. Pour la première fois en 22 ans, la sensation de mal être, d’étouffement qui me prenait autrefois aux tripes avait disparue. Est-ce que c’était ça le bonheur ? En tout cas je n’avais jamais rien connu qui s’en rapproche plus. J’avais rencontré Aaron deux ans auparavant, en m’effondrant dans la rue à quelques mètres de lui, en manque et à bout de forces. Les semaines qui avaient suivies n’avaient pas été jolies à voir, un sevrage l’est rarement, mais pour une raison que j’ignore ce jour-là Aaron m’avait ramenée jusqu’à l’appartement qu’il occupait à Spring Hill, bien loin des immeubles délabrés où j’avais posé mes valises en arrivant à Brisbane. Pour la première fois, le hasard m’avait souri. Pourtant en terme de karma, on ne peut pas dire que l’univers m’en devait une.

Il était patiemment resté à mon chevet lorsque j’étais prise de tremblements et de convulsions, il m’avait patiemment tenu les cheveux lorsque je vomissais mes tripes et avait également supporté mes faibles coups et mes larmes lorsque je le suppliais de me donner ma dose.

Au bout de quatre semaine le déclic s’était fait et je m’étais rendue compte que j’avais envie de m’en sortir. Pour la première fois, je voulais réellement que ce rail, aligné avec une carte de fidélité Target dans mon 15m2 soit le dernier.

Et pendant deux ans aucune drogue n’était rentrée dans mon organisme. Lorsque j’étais devenue assez sobre pour ne plus détester Aaron de me priver de ce poison dont je pensais avoir besoin, j’étais assez naturellement tombée complètement amoureuse de lui. Il m’avait sortie de la misère, logée, nourrie, sevrée, il ne pouvait en être autrement. J’avais l’impression de tout lui devoir. Il m’avait intégré au clan auquel il appartenait, me redonnant ainsi une raison de me lever le matin. L’ironie avait voulu que je me retrouve à vendre ce que je consommais autrefois, mais je ne ressentais aucun état d’âme à voir mes clients foutre leur vie en l’air. J’avais toujours fonctionné comme ça, sans réelle notion de blanc ou de noir. C’était simple : si quelque chose servait mes intérêts, je l’acceptais sans ciller.

« Il faut que je bouge, Mitchell m’attend. J’ai rendez-vous avec lui à onze heures. » Je laissai échapper un grognement de mécontentement, ce qui ne manqua pas de faire sourire Aaron. « Tes facultés de communications sont vraiment étonnantes. C’est pour ça que je t’aime. » Il déposa un baiser dans mon cou, avant de s’extirper de mon étreinte. J’aurais pu lui répondre que moi aussi, parce que c’était le cas et je le savais. Mais une dernière part de moi n’arrivait pas à céder, à baisser complètement ma garde et à admettre que pour la première fois de ma vie, il y avait une autre personne que moi-même dont j’avais cruellement besoin.

Somnolant quelques minutes supplémentaires, je fus finalement tirée de mon sommeil par le bruit de la sonnerie. Bon probablement Mitchell, certainement en avance. C’était étrange, je n’avais pas souvenir qu’ils aient prévus de se retrouver ici, mais j’avais simplement dû oublier. A moitié éveillée, je m’étais glissée dirigée vers la salle de bain pour me glisser sous la douche. Si j’avais été plus attentive, je me serai certainement rendue compte que plus de deux voix provenaient du salon, et qu’aucune d’elle d’était celle du boss. Mais le délicieux brouillard qui m’entourait encore m’empêcha d’en prendre conscience.

5 minutes.

C’est ce qu’il avait suffi pour brosser mes cheveux, les laver, me savonner et me rincer en prenant même quelques secondes pour profiter simplement de l’eau brulante qui coulait sur mon corps.

C’est aussi le temps qu’il avait suffi pour qu’une balle de calibre 40 S&W tiré par un agent des stups junior et trop nerveux ne vienne faire voler cette bulle dans laquelle je m’étais enfermée depuis deux ans en éclat.

Le souvenir que j’ai de ces quelques minutes après le coup de feu sont assez flou, comme si je les avais vécus détachée de mon corps, un pas en arrière, pendant que quelqu’un d’autre prenait les commandes. Je me souviens seulement avoir enfilé un peignoir, et m’être précipitée au salon.

Et je me souviens surtout du sang. Du sang qui s’écoulait sur le parquet. J’avais voulu me jeter sur Aaron, étalé au sol, et lui dire que moi aussi je l’aimais, mais un officier avait fermement refermé ses bras autour de ma taille pendant que j’hurlais et me débattais. Quelle ironie, un geste si semblable mais pourtant si différent de la douce étreinte qui m’avait tirée du sommeil quelques minutes auparavant.

- 12 décembre 2015 -

« Vous perdez vous temps, vous trouverez rien ici. » Je m’étais effacée de la porte pour laisser les quatre inspecteurs de police pénétrer dans l’appartement. Le premier m’avait collé un mandat de perquisition entre main avant de se permettre de me dévisager de la tête aux pieds en entrant à son tour dans l’appartement. « Parce que vous avez rien à vous reprocher ou parce que vous avez planqué ailleurs ce qui pourrait vous incriminer dans les affaires de Strange ? » Jusqu’ici par de surprise. Deux minutes avant j’avais reçu un coup de téléphone d’un indic, à propos de la descente chez Mitchell. Deux minutes exactement pour enfiler un kimono par-dessus mes sous-vêtements, et surtout jeter les quelques pilules de MDMA qui constituaient ma collection personnelle au fond du siphon de la baignoire. Quand à mes affaires avec le Club, je n’étais en effet pas assez stupide pour conserver la moindre preuve d’activité illégale dans mon appartement.

Pas après ce qu’il était arrivé à Aaron.

Ces deux minutes écoulées, les gorilles de la DEA avaient tambouriné à ma porte. Timing parfait. Me fichant complètement de la légère tenue que je portais, je m’étais dirigée vers la porte. « Parce que vous ne trouverez rien ici. Je viens de vous le dire. » S’en était suivi un ballet destructeur du luxueux loft que j’habitais à Spring Hill. J’en avais fait du chemin depuis mon 15m2 dans la banlieue la plus miteuse de la ville. Gorille numéro quatre m’avait lancé un regard qui voulait probablement dire « Faites pas la maligne » avant de rejoindre les quatre autre dans leur entreprise de destruction de mon appartement. Retournés tous les documents sur la table de la cuisine, renversée la coiffeuse sur laquelle trônait probablement des dizaines de dollars en bijoux de créateurs. L’un d’entre eux avait même pénétré dans ma chambre, et je le regardai à présent avec la plus grande des tristesses décrocher tous les cintres de mon dressing. « Non pas ça c’est une … » Avant d’avoir pu finir ma phrase, je m’étais retrouvée le bras droit dans le dos, le visage collé contre le mur. … Valentino. Cette robe coute plus cher que ton salaire… Retenant ma respiration je m’étais figée. Je savais que ces pourritures n’attendaient qu’une seule excuse pour m’embarquer comme ils avaient embarqué les autres. L’image du corps d’Aaron me revint en tête. Ou pour me coller une balle entre les deux yeux et mettre ça sur le dos d’une bavure… « Est-ce que je dois te coffrer pour refus de coopérer ? » Lentement, j’avais secoué la tête. J’avais une grande gueule, mais je savais aussi quand il fallait me taire.

Le carnage de mes affaires personnelle avait continué pendant plusieurs dizaines de minutes, avant que l’un des agents revienne vers celui qui me tenait encore appuyée contre le mur. Ils n’avaient rien trouvé. En même temps, j’ai essayé de vous épargner le temps perdu… Celui qui entravait mes mouvements semblait à présent hésiter. « Je ne nie pas le côté légèrement excitant de la situation, mais je commence à ne plus sentir mon bras droit. » Il avait finalement relâché la pression, me laissant libre d’attraper mon poignet pour le masser afin de tenter de faire passer l’engourdissement. Il m’avait finalement lancé un dernier regard avant de quitter l’appartement. « Je n’ai pas assez de preuves ou de témoignage me permettant de vous embarquer Melle Blackwell. Mais si j’étais vous, je me tiendrais à carreau. »

Quand ils avaient quitté mon appartement bredouilles, j’avais pris une grande inspiration, me rendant compte de la vitesse de mon rythme cardiaque. J’avais plus tard appris que Mitchell ainsi qu’un certain nombre de membres du Club s’étaient fait arrêter, que quelqu’un nous avait vendu. Bien. Une ordure de plus à qui Mitchell collerait une balle entre les deux yeux à sa sortie.

:

Invité Invité

Bienv'nue à toi ^^

~~Je n’ai vu qu’après coup que le nom de famille était déjà utilisé, je le change bien sûr~~ C'est fait (Raelyn) you can try to break me I cut my teeth on people like you 1f600

(Raelyn) you can try to break me I cut my teeth on people like you 1f600

Et merci !

:

Invité Invité

Lady Gagaaaa (Raelyn) you can try to break me I cut my teeth on people like you 224775235

j'en connais qui vont apprécier haha
Bienvenue a toi (Raelyn) you can try to break me I cut my teeth on people like you 873483867

Invité Invité

Bienvenue par ici avec la belle Gaga ! (Raelyn) you can try to break me I cut my teeth on people like you 199959295

Bon courage pour la rédaction de ta fiche !

Invité Invité

Bienvenue sur le forum :l:

Invité Invité

Bienvenue!

Invité Invité

Bienvenue par ici avec ta demoiselle (Raelyn) you can try to break me I cut my teeth on people like you 662981832

Invité Invité

Lady Gaga

Bienvenue parmi nous !

Bienvenue ici (Raelyn) you can try to break me I cut my teeth on people like you 1949770018

Courage pour la rédaction de ta fichette !

they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.