ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Fear is stupid, so are regrets. + 1 2 . 0 3 . 2 0 1 9
18:00. La journée touchait à sa fin pour la majorité des habitants de Brisbane pour laisser place à la soirée. Habituellement pour moi, c’est à cette heure-là que l’après-midi, ou en tout cas la seconde moitié de ma journée commençait. Mais pas aujourd’hui. Je m’étais réveillée aux aurores avec la même boule au ventre que tous les ans à la même date, et avais in extremis résisté à l’envie de boire et de me camer pour me retourner le cerveau et m’envelopper dans un doux nuage anesthésiant. J’avais une réunion importante dans la semaine, avec l’un de nos plus gros fournisseurs de meth qui comme tous les ans allait tenter de tirer ses prix vers le haut, et il fallait que je prépare l’entrevue.
Aujourd’hui était un triste anniversaire pour moi, puisqu’onze ans auparavant, je m’étais réveillée aux côtés d’Aaron pour la dernière fois. Et ce matin en me levant, je m’étais surprise à fixer pendant plusieurs minutes l’endroit où il avait été abattu. Le plancher avait été nettoyé et il n’y avait plus aucune trace visible de la tragédie, mais en fermant les yeux j’étais capable de revoir avec une précision absolue la forme de la tâche de sang qui s’était écoulée sur le parquet, et qui y était resté pendant plus de trois jours, moi-même n’ayant pas la force de remettre les pieds dans notre appartement. Finalement, c’était Mitchell qui avait pris les choses en main, avait récupéré le trousseau de clé d’Aaron et envoyé quelqu’un nettoyer pour me rendre les choses plus facile. Ponçage, vernissage, je ne sais pas comment ils s’y étaient pris, mais m’accroupissant et caressant le bois furtivement, celui-ci paraissant de nouveau neuf et sain, presque comme s’il cherchait à me provoquer.
J’avais assisté à l’enterrement d’Aaron, mais depuis je n’avais pas souhaité me rendre sur sa tombe. Les sépultures sont là pour les vivants, je ne pense pas qu’il l’aurait pris pour lui. Et c’était finalement ma façon laisse une part de moi vivre dans le déni permanant, comme si cette partie n’avait jamais accepté ce qu’il s’était passé le 12 mars 2008.
Me sortant de ma torpeur, j’avais filé sous la douche, m’étais habillée d’un simple jean brut et d’un léger tee-shirt blanc tout en transparence, avant d’enfiler une paire de sandale à talon noire. Une fois chose faite, je m’étais installée sur la table du salon pour me plonger dans les comptes fournisseurs, mâchant de façon distraite mon stylo et essayant de trouver une stratégie pour tourner les choses à mon avantage lors de la réunion du surlendemain. Après plusieurs heures d’efficacité clairement très partielle, j’avais attrapé mon sac à main, entassé dedans les documents sur lesquels je travaillais, enfilé une légère veste en coton et j’avais décidé de quitter l’appartement.
N’ayant effectivement jamais réellement fait mon deuil, ce n’était pas l’endroit propice à la concentration, pas aujourd’hui. Les vêtements d’Aaron étaient toujours présents dans le dressing, dans des tiroirs et penderies que je prenais soin à ne jamais ouvrir, et si j’avais débarrassé l’appartement de la quasi-totalité des photos sur lesquelles il apparaissait (à l’exception d’une, une photo encadrée de nous deux hilares et dans les bras l’un de l’autre, prise à bout de bras par Aaron, que, à défaut d’avoir réussi à l’enfermer dans un tiroir avec les autres, j’avais laissé trôner sur le meuble télévision.) sa présence était toujours palpable dans l’appartement onze ans après son décès.
J’avais pris le métro pour quelques arrêts, avant de ressentir l’impression d’étouffer, et finalement marché jusqu’au restaurant/QG clandestin de Mitch, là-bas je pensais réussir à travailler avec plus d’efficacité. Passant par la porte de derrière, j’avais demandé au barman un whisky avec des glaçons, et m’étais installée sur une petite table ronde au fond de la salle et sorti mes documents de travail. Il était donc 18h00. J’étais seule en salle, Mitchell n’était pas présent, pas encore en tout cas. Il manquait rarement l’occasion de passer, surtout depuis que femme l’avait laissé.
Près d’une heure s’était écoulée, pendant laquelle j’avais enfin réussi à ne pas trop détourner mon attention de mes comptes et à ne pas me rappeler quel était la date du jour. Enroulant mes cheveux autour de mon stylo ce coup-ci, je calculais les bénéfices totaux des ventes du matos fourni par le fournisseur qui m’intéressait aujourd’hui. J’avais siroté de façon assez distraite mon verre, si bien qu’en le portant à mes lèvres, je me rendis compte qu’il était vide. J’avais tenté de me promettre qu’après celui-là je n’en reprendrai pas un autre, mais maintenant je n’étais plus si sure de vouloir tenir cette promesse. Alors que je faisais rouler le verre entre les doigts de ma main droite, le grincement de la porte se fit entendre, et me fis relever les yeux. Mitchell, rien de surprenant, il devait être un peu moins de 20 :00, le restaurant adjacent avait dû ouvrir, si bien qu’il était logique de trouver les frères Strange dans le bâtiment.
Je lui fis un signe rapidement de la main, aussi bien pour le saluer que pour m’inviter à le rejoindre. J’avais le nez dans les comptes depuis assez longtemps pour ressentir le besoin urgent de souffler un peu. Et parler à quelqu’un était finalement peut être le meilleur compromis entre mon besoin de respirer et celui de ne pas trop penser à ce que je ressentais aujourd’hui. Je repoussais donc de quelques centimètres les papiers sur lesquels je travaillais, avant de m’enfoncer dans ma chaise. « Bon j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Les ventes sont vraiment bonnes sur la marchandise d’O’Ryan. Mais du coup je pense qu’il va être gourmand sur ses tarifs de vente. » O’Ryan, le fournisseur de meth en question. Ses produits étaient de qualité, on ne pouvait pas le lui enlever, et plaisaient à nos clients. Lui par contre, était un con avec lequel il fallait composer, qui se montrait plus gourmand d’année en année. J’avais déjà essayé de voir s’il était possible de s’approvisionner ailleurs, mais personne n’était capable de nous fournir de la meth dans les mêmes quantités sans qu’on y soit perdant sur la qualité.
Je savais qu’aujourd’hui Aaron devait être au cœur de ses pensées, surement pas autour qu’au cœur des miennes, mais il ne pouvait pas ignorer la date de l’anniversaire de sa mort. Pourtant, ce n’était certainement pas moi qui amènerait le sujet sur le tapis en premier. Comme je l’avais fait toute la journée, j’essayai encore une fois de me focaliser sur les affaires. Même si le cœur n’y était pas.
Dernière édition par Mitchell Strange le Dim 17 Mar 2019 - 16:45, édité 1 fois
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Fear is stupid, so are regrets. + 1 2 . 0 3 . 2 0 1 9
L’apparition de Mitchell eu sur moi une sorte d’effet à double tranchant. J’étais en quelque sorte soulagée de pouvoir lever un peu le pied, mais aujourd’hui n’étais pas nécessairement le jour où j’avais envie de croiser quelqu’un qui, comme moi, partageait une connexion forte avec Aaron. Pendant les deux années durant lesquelles avait duré notre relation, j’avais observé les deux hommes, et si je ne connaissais pas tout de leur passé et de ce qui les liait, je savais que le lien qu’ils partageaient allait largement au-delà de la simple amitié de comptoir. Et si Alec, le frère de Mitch, m’avait rapidement adoptée comme membre à part entière de la petite banque qu’ils formaient, c’était un lien que, même après treize ans, je ne partageais pas tout à fait avec Mitchell. Nous avions un formidable lien professionnel, une vraie relation de confiance et je savais que Mitch estimait mes compétences et mon efficacité, mais sur le lien plus personnel il y avait toujours eu comme un frein, que je ne comprenais pas. Nous nous entendions bien, et j’appréciais sa compagnie, mais il y avait un je ne sais quoi, sur lequel je n’arrivais pas à mettre de mot, qui mettait toujours une fine barrière, quasi imperceptible, entre nous.
Au début je m’étais demandée si inconsciemment il me reprochait la mort d’Aaron. Pensait-il que si Aaron avait réagi si brusquement ce jour-là, c’était pour me protéger ? Qu’il se serait laissé embarqué, et aurait laissé les agents des stups perquisitionner l’appartement si je ne m’étais pas trouvée là également ? Ces questions, bien sûr que je me les étais posées, sans oser l’avouer à quiconque. Puis sans y trouver de réponse, je les avais enfouies dans un coin de mon esprit, tentant d’oublier que j’avais seulement pu me les poser.
Mitch s’était dirigé vers moi, et m’avait tirée de mes pensées. « Il me casse les couilles… Arrange-moi un rendez-vous avec lui, je vais m’en charger. » N’importe quelle personne avec un soupçon de susceptibilité aurait pu prendre assez mal ce type de réflexion, j’étais après tout la personne en charge de l’approvisionnement et donc des négociations fournisseurs, mais ce type de ressentiments n’avait pas sa place dans notre relation professionnelle. Mitchell connaissait ma valeur, je connaissais ma valeur. J’avais confiance en lui, et s’il pensait nécessaire de rencontrer le fournisseur en personne pour les intérêts du Club, cela ne me posait aucun problème, je n’avais pas cette fierté mal placée dont certains font preuve. Je n’avais rien à prouver à personne. J’acquiesçai donc d’un simple signe de la tête, sortant mon téléphone pour m’enregistrer un mémo. Après avoir pianoté pendant quelques secondes, je relevai les yeux vers lui. « Je te tiens au courant quand j'ai retour. »
Mitch s’était ensuite dirigé vers le bar, sortant une bouteille de Whisky. Un sourire s’était dessiné sur mon visage : il me connaissait. « Tu m’accompagnes ? » Sans attendre ma réponse, il avait sorti deux verres qu’il avait rempli de glaçon. J’avais esquissé un léger sourire. Le premier de la journée. « Tu connais si bien mes points faibles. » Je le laissai me servir un verre, regardant le liquide ambrer couler doucement.
« Comment tu vas aujourd’hui ? » La douloureuse question. Je savais que je n’y couperai pas. Tous les ans à la même date, j’avais l’impression de lutter pour garder la tête hors de l’eau. J’avais porté le verre à mes lèvres, et fermé les yeux en laissant le liquide me réchauffer la gorge. Ce verre était effectivement une bonne idée si nous allions avoir cette discussion. Après quelques secondes de silence, je posai à nouveau mes yeux sur Mitchell. « Je pourrais pas aller mieux. » J’avais laissé échapper un rire ironique, presque moqueur, avant de me reprendre. « Désolée je… » Je n’avais pas continué. Je ne savais pas quoi ajouter à vrai dire. J’avais beau adorer manier les subtilités de la langue anglaise, lorsqu’il s’agissait de l’utiliser pour mettre des mots sur ce qui se passait dans ma tête et dans mon cœur, j’étais loin d’être aussi douée. C’était quelque chose qui avait toujours attendri Aaron lorsque nous étions ensemble, et quelque chose qui m’avait toujours agacée. Je ne voulais pas m’en prendre à Mitchell. Il n’était pas responsable de l’état dans lequel j’étais. J’agissais simplement comme un animal blessé. « Laisse tomber, je voulais pas être désagréable. Et toi, comment tu te sens ? »
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Notre relation professionnelle avait toujours été comme ça. Lorsqu’il me demandait de faire quelque chose je m’exécutai généralement sans poser de question, et lorsque je lui parlais il m’écoutait avec respect, et estimait mes idées. Comment aurait été les choses si Aaron avait été là aujourd’hui ? Les choses n’auraient certainement pas changé, ce soir nous aurions été ici, tous les quatre, Mitch, Alex, Aaron et moi, surement en train de déguster un plat de lasagnes préparé par Alec, et d’enchainer les verres de Whisky. L’ambiance aurait été joyeuse, comme entre une bande d’amis passant une bonne soirée. C’était le fantasme que j’en avais en tout cas, lorsque je laissais dangereusement mon esprit vagabonder dans cette direction. Peut-être était-ce un peu idyllique. Notre rencontre avait remis en question pas mal de choses pour Aaron, qui parlait déjà à l’époque de se barrer, de disparaître tous les deux et de vivre nos vies sans l’ombre du Club. Ma gorge se serra à cette idée, et immédiatement je me traitai intérieurement d’idiote. Parce que je pensais être faite pour une vie tranquille peut être ? Foutaises. J’aurais certainement tout gâché. Heureusement, Mitch repris la parole, me permettant ainsi de retrouver ma contenance. « Tu lui diras que ce n’est pas une option. » Sans laisser paraître la mélancolie qui avait bien failli s’emparer de moi, j’hochai la tête. « Il va être ravi. » Esquissant un sourire j’avais continué. « J’ajouterai un peu de diplomatie si tu me le permets. » C’était plus une façon de parler qu’autre chose. Mitch n’avait rien à me permettre, il n’interférait pas dans les relations que j’entretenais avec mes fournisseurs. Tant que je faisais bien mon travail. De toute façon, ça se serait su s’il avait été le diplomate du duo que nous formions.
Le regardant servir nos verres, j’essayai de deviner quelles pensées pouvaient traverser son esprit. Généralement cet anniversaire était le seul moment de l’année où nous évoquions Aaron ensemble, le reste du temps, lui comme moi évitions soigneusement le sujet. La douleur était-elle aussi vive pour lui qu’elle l’était pour moi, alors que onze longues années s’étaient écoulées ? Onze ans putain. Si Aaron me voyait aujourd’hui, il ne me reconnaitrait certainement pas. Il était tombé amoureux d’une jeune fille s’accrochant sans l’avouer à ses rêves d’adolescente paumée et encore fragile. Et depuis sa mort mon cœur me semblait s’être rétrécit un peu plus chaque jour qui passait. Il ne devait pas prendre plus de place qu’une pièce de monnaie aujourd’hui.
« Ne t’excuse pas. » Sans le savoir Mitch me soulageait d’un poids. Déjà parce qu’il me coupait dans ces paroles dans lesquelles j’étais en train de me perdre, ensuite parce qu’il me permettait de retrouver un peu de contenance. Il termina son verre d’une traite. Regardant le mien, j’envisageai de m’arrêter de boire pour ne pas dire plus de connerie, et ma volonté flancha. Ma gorge me brula encore une fois lorsque le liquide ambré la réchauffa. Il resservit immédiatement nos verres. « Disons que je me sens comme chaque année… » Ouais. Il confirmait mes suppositions. Le temps referme toutes les blessures, je ne savais qui avait dit ça, mais c’était un sacré abruti. Pas complètement. « Et que j’ai un grand sentiment de colère. » Ma mâchoire se contracta, et ma main enserra mon verre un peu plus fort. « Je connais le sentiment. Si j’avais ce connard de flic en face de moi je le descendrais sans hésiter une seule seconde. » Comme je n’hésiterai pas à mettre une balle au milieu du front de l’officier qui m’avait retenue par la taille et empêchée d’aller enlacer une dernière fois Aaron, alors qu’il se vidait de son sang et qu’il n’aurait pas encore été trop tard pour lui dire ce que je pensais.
« Tu ne méritais pas ça. » Ma gorge se sera à nouveau. « Il ne méritait pas ça. » Je voulais que cette journée se termine. Mitch avait besoin de mettre des mots sur ce qu’il ressentait, je n’étais pas certaine que ça soit mon cas. « On est d’accord sur ce point-là. » Lorsque la nouvelle de la mort d’un dealeur avait parue dans un journal, j’étais à peu près sûre qu’il n’y avait eu personne pour s’en émouvoir. Mais Aaron était plus. C’était un type doux, le genre de type qui ramasse une pauvre droguée en train de crever sur un trottoir pour la ramener chez lui et l’aider. Le genre de type capable de tomber amoureux de cette pauvre gamine pitoyable. Un pauvre con qui avait réagi de façon un peu brusque, par peur de se faire coffrer, peut-être un peu parce que sa nana était dans l’appartement et qu’il avait peur qui lui arrive quelque chose. Il n’était pas armé, et il avait été descendu par un abruti avec la gâchette facile. « Mais on le méritait pas non plus. » J’avais parlé sans réfléchir, ce qui était relativement rare me concernant. Il fallait que je sois pas mal secouée, et à vrai dire c’était à peu près le seul sujet capable de me retourner à ce point. « J’voulais pas t’insulter. Je le méritais pas en tout cas. »
Sans crier gare une larme avait roulé sur ma joue. Aussi énervée que confuse d’avoir laissé transparaître ne serai qu’une pointe de faiblesse, j’avais hâtivement essuyé ma joue du revers de ma main. Les mauvaises langues auraient été surprise, me pensant incapable de ressentir la moindre émotion. Et franchement, je pense que j’aurais préféré. « Putain quelle conne. » Avant une, puis deux gorgées pour me redonner une contenance, j’évitai le regard de Mitchell. J’avais honte, un sentiment que ne n’étais pas habituée à ressentir. « C’est pas le moment de commencer à devenir sentimentale et à déblatérer des conneries. » La remontrance était plus pour moi que pour lui à vrai dire. Me transformer en idiote ramènerait pas Aaron. « Alec finit son service à quelle heure ? Je suis affamée, et je ne meurs pas d’envie de retourner à l’appartement. » Un jour il faudrait que je me décider à me débarrasser des affaires d’Aaron. L’appartement donnait simplement l’impression qu’il était parti en vacances et allait revenir d’une minute à l’autre. C’était peut-être pas le truc le plus sain pour moi. « Je vais abuser de votre compagnie ce soir. Et du bar, si ça te dérange pas. » Ce n’était clairement pas le soir où j’arriverai à prendre la décision de rester sobre de toute façon. Et c’était mal parti.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Mitchell avait toujours manqué de… Délicatesse, disons-le comme ça. Tact aussi potentiellement. C’est ce qui le rendait si bon dans son job et moi si bonne dans le mien. J’étais consciente d’être incapable de faire ce qu’il faisait, taper du poing sur la table et rouler des mécaniques pour impressionner des mecs sans cervelle. Je m’épanouissais beaucoup plus lorsqu’il s’agissait de rouler quelqu’un dans la farine, de lui caresser le dos pour mieux y tirer une balle. C’est aussi pour ça que notre « partenariat » marchait. Chacun y amenait des talents bien différents. « Il peut ne pas l’être j’en ai rien à foutre. » Voilà qui confirmait tout ça. J’esquissai un sourire. J’aurai été capable de prédire ce genre de réponse, et à vrai dire ce trait de caractère m’amusait chez le boss du Club. « Lorsqu’il s’agit d’argent la diplomatie n’a pas sa place, mais fais donc. » Je ne dis rien, et acquiesçai d’un signe de la tête. Bien sûr que la diplomatie avait sa place, et il le savait souvent sans vouloir l’admettre, sinon il ne m’aurait jamais choisie pour faire le boulot que je faisais aujourd’hui. Mais je connaissais Mitchell, quand bien même je n’avais plus la même relation privilégiée avec lui qu’autrefois, et je savais que jamais il ne l’admettrait.
Mitchell m’avait tendu son paquet de clope, et je m’étais emparée d’une cigarette sans me faire prier. Voilà qui pourrait peut-être calmer mes nerfs. J’étais capable d’un calme olympien dans la plupart des situations et avait des nerfs d’acier, mais aujourd’hui je luttais pour empêcher des mains de trembler. Et je me sentais merdique. « Vie de merde ! » La rage soudaine de Mitch m’avait surprise. Chacun gérait le deuil et la peine à sa façon, et si j’avais toujours choisi d’intérioriser la mienne, préférant ne laisser paraître aucune faiblesse « Ce qui me fou la rage c’est de savoir cet enfoiré de flic en liberté ! ». Difficilement, j’avais dégluti. J’avais souhaité la mort de ce type des dizaines de fois, puis j’avais décidé de noyer mes sentiments dans une vie d’excès, enchainant les sorties, les hommes et les drogues, pendant quelques années. La période pendant laquelle j’avais eu le moins de contact hors professionnels avec Mitch, et finalement peu avec Alec également. J’avais simplement besoin de ressentir autre chose, d’oublier qui j’étais. Ce n’était que quelques années plus tard que j’avais réussi à sortir la tête de l’eau, la douleur, si ce n’est guéri, anesthésiée par ce mode de vie hors norme. J’avais renoué contact avec les frères à cette période-là, et si Alec m’avait accueillie à nouveau dans sa vie à bras ouvert, le lien entre Mitch et moi était définitivement endommagé. Pas rompu, mais différent. Je m’étais longtemps demandé ce qui clochait. S’il me reprochait la mort d’Aaron, ou alors la vie que j’avais menée après lui. J’avais aujourd’hui cessé de chercher la réponse. Professionnellement, nous formions une équipe parfaite. Cela aurait dû me suffire.
Ne sachant pas quoi rajouter de plus, j’avais tiré mon briquet de la poche de mon sac pour allumer la cigarette, me permettant également de baisser les yeux et de retrouver le peu de dignité qu’il me restait. Mitchell ne fit aucun commentaire lorsqu’une larme vint rouler sur ma joue pour s’écraser sur mon jean. Malgré tout, il m’avait toujours traitée avec bienveillance, comme honorant surement la mémoire de son ami. Il s’était levé, et avait appelé Alec, qui avait passé une tête à travers la porte, me gratifiant au passage d’un clin d’œil amical. « Tu nous prépares un petit plat et tu nous rejoins ? » Alec avait lancé une réponse à Mitch à laquelle je n’avais pas fait attention beaucoup trop occupée à profiter de ce moment pour retrouver une contenance et cesser d’être une pauvre conne émotive.
Mitchell était finalement revenu s’installer à mes côtés, avant de me répondre. « Tu peux rester autant de temps que tu veux, en souvenir du bon vieux temps ! » J’avais esquissé un sourire forcé. Le bon vieux temps, je n’aurais pas su dire quelle valeur ça avait, de passer une soirée ensemble en souvenir de ce temps-là. Nous n’étions plus les jeunes adultes insouciants que nous étions il y a 12 ans, et nos relations n’étaient plus les mêmes, rien ne servait de prétendre le contraire. « Je pense qu’il va nous falloir une autre bouteille à cette allure. » Je tirai une latte sur ma clope. Mon verre n’était pas vide mais presque, cependant j’avais décidé de résister un peu à l’envie de le remplir aussi vite. Je m’étais finalement levée, pour passer derrière le bar, à la recherche de quelque chose de plus adapté à un repas. Je faisais comme chez moi, certes, mais j’avais l’habitude. J’évoluais dans le Club depuis presque aussi longtemps que Mitchell, et si nous nous respections énormément il n’y avait pas de place dans notre relation pour la moindre autorité déplacée de sa part. J’étais ici comme chez moi. Je mis la main sur une bouteille de vin rouge, avant d’attraper une tire-bouchon et de revenir à ma place. « Je vais clairement pas déguster les fameuses lasagnes de ton frère avec un verre de Whisky. » Plongeant mes yeux dans les siens, je poussai un soupir. « Tu sais Mitch, parfois j’ai l’impression que … » Que quoi ? Que c’est plus pareil ? Que le bon vieux temps n’est plus qu’une illusion à laquelle on se raccroche ? Qu’est-ce que j’essayais de dire au juste ? Il était trop tard pour tenter d’avoir une explication à la gêne qui s’était installée entre nous. Sans détourner le regard ni baisser les yeux, je repris. « Laisse tomber. Je… On a grandi, j’pense même qu’on peut dire qu’on a vieilli, je le sais, c’est juste que je comprends pas… Je sais pas. » Il était rare que je ne trouve pas mes mots, j’étais généralement quelqu’un de reconnu pour son éloquence. Mais j’avais toujours été minable lorsqu’il s’agissait d’essayer d’exprimer ce qui me prenait aux tripes. Je sentais que Mitch avait envie de répondre, de dire quelque chose, mais l’arrivée d’Alec interrompit la conversation, qui prenait une direction trop dangereuse à mon goût. Qu’est-ce qu’on pouvait y faire aujourd’hui de toute façon ? Quelle était l’utilité de dire à Mitchell que, lorsque la gamine de 20 ans que j’étais avait perdu son mec, elle avait aussi eu l’impression de perdre un ami, sans trop finalement comprendre pourquoi.
« Je vous fais à manger et vous m’attendez même pas pour picoler, vous devriez avoir honte ! » Ramenant sa bonne humeur, Alec s’installa entre Mitchell et moi, m’étreignant rapidement et déposant une bise sur ma joue au passage. J’aimais vraiment beaucoup ce gars, il était depuis des années un ami proche à mes yeux. Et c’était un cuisinier divin, les lasagnes qu’il déposa sur la table pouvaient en témoigner. Je jetai un regard gêné à Mitchell, comme confuse d’avoir failli me confier. Avant d’adresser un sourire qui se voulait le plus sincère possible à son frère. Alec attrapa la bouteille de vin pour la déboucher, avant de servir trois verres. Bon sang qu’est-ce que ça sentait bon. L’avantage de bosser dans un restaurant, c’était qu’il restait tout le temps quelque chose à grignoter. « Douze ans et t’as toujours pas compris que notre consommation d’alcool à ton frère et moi était incontrôlable ? » Laissant échapper un rire ce coup-ci plus franc, la présence des deux frères commençant tout compte fait à réussir à améliorer mon humeur, j’avais repris avec humour. « Nous sommes des esprits libres tu sais ! » Adressant un clin d’œil à Mitch, je tentai de dissimuler le malaise qui m’avait envahie avant l’entrée de son frère.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr 2019 - 21:40, édité 1 fois
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Fear is stupid, so are regrets. + 1 2 . 0 3 . 2 0 1 9
Alors que je passai derrière le bar pour attraper une bouteille de vin, mes yeux parcourant pendant quelques secondes, je sentis le regard de Mitchell posé sur moi. On ne pouvait pas réellement dire que l’ambiance était à la fête, et finalement dès lors que nous arrêtions de parler de sujets ayant trait au Club, Mitch se refermait et les relations entre nous redevenaient bizarre, presque forcées. Pourtant, je sentais que lorsqu’il me demandait comment je me sentais aujourd’hui, il était sincère et se posait réellement la question. Alors pourquoi ces relations si froides, ce ton presque gêné ? Est-ce qu’on était dans une situation où il ne se préoccupait de moi et de mon bien être uniquement en mémoire d’Aaron ? Si c’était le cas c’était ridicule, j’étais capable de m’occuper de moi-même et je n’avais pas besoin qu’il simule le fait de se sentir concerné par mon sort. Quoi qu’il en soit, l’ambiance était pesante, c’était indéniable, encore plus aujourd’hui alors que nous nous sentions obligés d’aborder un sujet qui ne soit pas professionnel. « Tu sais que le vin c’est pas trop mon truc. » Haussant les épaules j’étais revenue à la table. Tant mieux, je n’avais pas besoin d’être accompagnée pour boire la moindre goutte d’alcool. Il aurait pu boire du Schweppes agrumes que je ne me serais pas sentie plus concernée. Je me forçai finalement à esquisser un sourire. « Mais qui t’as dit que je comptais partager de toute façon ? » Mes yeux s’arrêtèrent enfin sur l’étiquette d’une bouteille qui trouva grâce à mes yeux, et je la ramenai avec moi à la table.
Une conversation désagréable s’ensuivie, surtout pour moi, puisque de son côté, il ne daigna pas m’adresser le moindre mot. Il se contenta simplement soutenir mon regard, sans que je ne sache réellement s’il réfléchissait, s’il était perdu dans ses pensées, s’il comptait répondre ou s’il m’avait même écoutée. Discuter avec Mitch me laissait toujours cette impression douce-amère, c’était toujours si frustrant. C’était comme se heurter à un mur de mauvaise volonté de d’obstination à garder sa bouche fermée. Et même moi, qui était nature calme et réfléchie, il me donnait parfois envie péter un cable et de le secouer. Mais Alec lui sauva la mise, arrivant au moment le plus opportun, et permettant ainsi à Mitchell de ne pas avoir à réagir. Tant pis. « Des fois, je me demande si tu n’as pas du sang italien, t’as peut-être été adopté finalement ! » Cela expliquerait pas mal de choses ça… Comme le côté chaleureux présent chez Alec qui était définitivement absent de son frère. Sa présence dans la pièce réussie à elle seule à me redonner le sourire. Il avait toujours eu cet effet sur moi, et ce soir, le voyant tenter de détendre l’atmosphère et de me – de nous – faire oublier quel jour nous étions, je me surpris à ressentir un élan d’affection et de reconnaissance pour lui.
Pourquoi les choses ne pouvaient-elle pas être aussi simples avec Mitch ? « L’alcool répare les mœurs ! Du moins, le temps de quelques heures. » Finalement Mitch semblait avoir apprécié autant que moi l’interruption de son frère. Passant une main derrière le dossier de ma chaise et l’autre derrière celle de son frère, Alec était resté pensif le temps que son frère ne se décide à servir les trois assiettes du reste de lasagne du restaurant. Finalement, il se décida à prendre la parole. « Il faudrait se retrouver tous les trois bien plus souvent qu’une fois par an ! » Je ne pus m’empêcher d’observer le regard noir lancé par Mitchell à Alec. Je restai interloquée, fronçant les sourcils. Je ne voyais pas réellement où était le mal dans la phrase, en apparence innocente, lancée par Alec. L’idée de passer plus de temps avec moi en dehors de nos échanges professionnels hérissait tant le poil de Mitchell ? Qu’avais-je fais, pour lui inspirer une telle méfiance. Je me retins de faire une réflexion, jusqu’à ce que Mitch n’enchaine. « J’ai croisé un type l’autre soir en partant d’ici, il avait l’air de s’intéresser d’un peu trop près au restaurant… Soyez vigilant, surveillez vos arrières, la flicaille est partout en ce moment ! Depuis ma sortie de prison, j’ai l’impression d’être traqué … » Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel. Mitch avait vraiment envie de parle de flics, aujourd’hui ? Mon corps se contracta sous l’effet de l’énervement, et Alec du le ressentir puisqu’il posa une main amicale dans mon dos, comme pour m’inviter à me calmer. Finalement, tentant de me calmer, je laissai échapper un rire sardonique. « Laisse tomber Alec, ton frère préfère encore penser à son séjour en prison qu’envisager de passer plus de temps avec moi, c’est dire… » Ma phrase était sortie sans que je ne cherche réellement à me contrôler, et d’un ton plus sarcastique que ce que je l’avais imaginé. Finalement j’avais secoué la tête, comme si ce geste pouvait avoir le pouvoir d’annuler ce que je venais de dire. Tentant de sonner plus chaleureuse, j’avais continué, à destination d’Alec. « Mais ne t’inquiète pas, je compte bien continuer à passer te voir quasiment tous les midis, je vais quand même pas me passer de mon chef cuisinier personnel ! » Dans une volonté de détendre l’atmosphère, j’avais adressé un clin d’œil à Alec, qui, essayant de détendre la conversation, avait enchainé. « C’est pas parce que tu m’apprécie ça, c’est parce t’es incapable ne serait-ce que de te cuire des pâtes. » Lui adressant ce coup-ci un sourire plus franc, j’avais baissé les yeux pour finalement m’attaquer à mon assiette. Je passais effectivement beaucoup plus de temps avec le frère cadet qu’avec Mitch, si bien que j’avais pris l’habitude venir manger régulièrement avec lui sur le coup des 14h, à la fin du service de midi. On mangeait des reste en fumant une clope ou un joint, en fonction de notre humeur, et en parlant de tout et de rien. Et il n’avait en partie pas tort, j’adorais passer du temps avec lui, mais j’étais aussi une bien piètre cuisinière. Après avoir avalé une bouchée de lasagnes, je repris. « En tout cas je peux pas te donner tort, je serais bien incapable de cuisiner quelque chose d’aussi délicieux »
Relavant les yeux vers Mitchell, je n’avais pas prononcé un mot. A vrai dire, j’oscillai depuis quelques minutes entre l’envie de lui rentrer dedans et l’envie de laisser couler et de tenter d’oublier jusqu’à mon existence. Non, aujourd’hui n’étais décidément le jour pour tenter de rouvrir de vielles blessures, qui depuis le temps avaient eu le temps de s’infecter. Je décidai de reprendre un ton plus sérieux, et de finalement répondre à sa remarque quand aux types louches qu'il avait croisé autour du restaurant, tentant d'agiter le drapeau blanc, lassée de la tension qui s'était installée. « On sera prudents t'en fais pas. »
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr 2019 - 21:40, édité 1 fois
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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J’avais beau être une personne calme et mesurée, ce n’était pas le bon jour pour chercher mes limites. Et que ce soit conscient ou inconscient – je penchai plus pour la seconde option – c’est ce que Mitchell était en train de faire. Est-ce qu’il était simplement impossible pour lui de passer du bon temps sans se préoccuper du reste, en laissant son côté bourru au placard, ou bien cherchait-il à me faire payer le moment de faiblesse que j’avais essayé de formuler des questions sur notre relation, ou plutôt sur la distance qu’il avait mise au fil des années ? Avait-il réellement besoin de plomber l’ambiance et de tout gâcher ? D’être froid, et de nous traiter Alec et moi comme si nous étions des étrangers, voire même des indésirables. Aussi loin que je me souvienne, Mitch avait toujours eu du mal à montrer la moindre trace d’affection, et je ne l’avais vu étreindre Alec, qui pourtant était son frère, qu’à de très rare occasions. Me concernant c’était pire encore, et si pendant un temps j’avais mis ça sur le compte de son caractère bourru et peu démonstratif, j’étais arrivée à un stade où je me demandais s’il me n’avait jamais seulement appréciée, si j’avais jamais compté.
Ma remarque teintée de cynisme l’agaça, il ne dit rien mais il était incapable de le dissimuler. Je savais lire les gens, et je savais lire Mitch mieux que la moyenne, même si les raisons qui le poussaient à se comporter de la sorte m’échappaient encore. Lassée de ce semblant de joute verbale, j’avais finalement tenté de détendre l’atmosphère, en acquiesçant à la mise en garde de Mitch en lui promettant prudence. Je jetai un coup d’œil à Alec, qui observait notre semblant de joute verbale sans trop savoir s’il devait dire quelque chose ou s’il risquait surtout d’envenimer la situation. Il savoir certainement que je n’avais pas un caractère facile, alors que celui de son frère était carrément impossible à gérer, lorsqu’il s’y mettait. Alec avait toujours été le plus doux de deux, ou c’était en tout cas le cas depuis que j’avais rencontré les deux frères, treize ans auparavant. Et le temps n’avait pas amélioré celui de Mitchell.
« Je l’espère. » Difficile de faire plus laconique, et plus froid. Il avait allumé une nouvelle cigarette, s’était levé dans crier gare, et je su qu’il allait fuir la conversation qui prenait une tournure tendue. Comme il avait profité de l’arrivée de son frère pour fuir le semblant de question que j’avais posé, quelques minutes auparavant. « Je pense que je vais vous laisser tous les deux, je vais aller faire un tour. N’oubliez pas les lumières en partant ! » Et sans plus de cérémonial, il avait descendu son verre et s’était dirigé vers la porte, nous lançant juste un dernier regard avant de disparaitre dans la ruelle derrière le bar. Du grand Mitchell. Sentant la tension dans mon corps, et le début de rage qui bouillonnait en moi, Alec avait tenté de me tempérer en posant une main sur la mienne. « Laisse le, c’est un idiot parfois mais il pense pas à mal… »
Comment osait-il se conduire avec si peu de délicatesse aujourd’hui ? Je n’avais à mes yeux pas grand-chose à me reprocher, certes je m’étais laissée allée à une démarque un peu désagréable mais parce que j’avais été piquée par son manque de réaction et d’empathie, il se comportait comme un con, c’est tout. Tentant de me reconcentrer sur mon repas, j’avais avalé une bouchée supplémentaire et plongé les lèvres dans mon verre, mais rien ne réussit à calmer la colère désagréable qui montait en moins. Je jetai un regard en coin et fautif à Alec. « Désolé Alec. C’était délicieux, et merci d’avoir été là. T’es pas obligé de nos caractères de merde plus longtemps. » L’étreignant rapidement, j’avais rajouté. « Je t’appelle demain ? » Il avait acquiescé d’un signe de tête. Je me sentais fautive de le laisser là, en plan, alors qu’il était clairement le plus agréable des deux, mais je ne pouvais pas supporter l’idée de laisser Mitch s’en tirer aussi facilement. J’avais donc suivi ses pas, sortant du bar et fermant la porte doucement. Je n’étais pas le genre de femme à monter dans les tours, claquer de porte et pleurer de rage, et quand bien même j’avais du mal à garder mon calme face à au mur qu’était Mitch, il me restait encore un peu de self control. L’apercevant, appuyé contre le mur quelques mètres plus loin en train de fumer sa cigarette je m’étais approchée d’un pas déterminé, me plantant face à lui.
« Tu te fous de ma gueule Mitch ? » Il n’avait beau pas être un géant, j’étais moi-même un modèle miniature et il me dépassait d’une bonne tête. Mais cela n’enlevait rien à ma détermination. « Comment t’oses te comporter comme le dernier des cons, aujourd’hui ? » Je n’avais pas levé le ton, sachant pertinemment qu’hurler sur lui n’était clairement pas la solution, et que cela ne ferait que le braquer. Mais je ne mâchais pas mes mots, je ne l’avais jamais fait avec lui, pensant que nous entretenions une relation de confiance qui nous libérait du devoir de faire des détours pour exprimer nos pensées. J’y allais clairement pas par quatre chemins. « Je te jure dès fois je te comprends pas Mitch. Pourquoi t’es pas capable de passer une bonne soirée avec Alec et moi, une, c’est si compliqué que ça ? » Outre le fait que j’étais énervée et que son comportement me donnait envie de lui foutre des baffes, j’étais surtout blessée. Mais ça, j’aurai préféré me planter un clou dans la main que de l’admettre.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr 2019 - 21:40, édité 1 fois
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
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D'un naturel pourtant calme et maîtrisé, je suis aujourd'hui une véritable boule de nerf, et il est possibe qu'à cette date ce soit le cas toute ma vie. Alors certes, Mitch n'est pas responsable de ce qu'il s'est passé, certes, il a fait ce qu'il a pu pour me protéger et même mieux, puisqu'il m'a fait confiance et m'a permis d'évoluer au sein du club. Mais bordel, quand il décide de jouer au con, il ne fait pas les choses qu'à moitié. J'ai du mal à savoir s'il s'agit d'une insensibilité chronique, ou si le problème vient de moi. Je ne suis pas le genre de femme qui a besoin d'être rassurée, prise dans les bras, ou qu'on me frotte le dos en m'offrant une épaule sur laquelle pleurer. La seule chose que je lui demandais ce soir c'était d'au moins faire l'effort de pas plomber l'ambiance, c'est si difficile ça ? Le rattrapant dans la ruelle, je l'observe, son visage est toujours aussi fermé, et il ne tique pas lorsque je l'apostrophe. Comment est-ce possible d'avoir le crâne à ce point dur ?
« Fais pas chier ! » Il s'adresse à moi avec une froideur dont je n'ai pas l'habitude. Mitch et moi nous prenons régulièrement la tête, nous avons tous les deux un caractère beaucoup trop fort et trop de fierté lorsqu'il s'agit de défendre nos positions, mais généralement il s'agit d'un sujet professionnel, le ton monte quelques secondes, et nous finissons par nous mettre d'accord devant un verre. Pas aujourd'hui, aujourd'hui c'est personnel. C'est notre histoire, et qu'il le veuille ou non, c'est pas un passé que nous partageons. Aaron est la raison qui fait que nous sommes obligés de composer l'un avec l'autre. De mon côté je n'ai jamais vu ça comme quelque chose de négatif, et je pensais aussi que c'était son cas. Devant sa froideur, je recule de quelques pas, instinctivement. Mitch n'a jamais levé la main sur moi, à vrai dire je ne l'ai jamais vu lever la main sur une femme de façon générale, mais j'ai été témoin de ses accès des colères, et c'est peut être ce qui provoque ma réaction. Je préfère ne rien répondre, espérant que mon mouvement de recul seul l'aide à réaliser qu'il va trop loin.
« Ce n’est pas que j’en suis pas capable, c’est que je n’en ai pas envie Rae, j’ai la tête ailleurs en ce moment. » Un bon crochet du droit. Pendant quelques secondes je reste interdite, avant de lever les yeux au ciel furtivement. Je l'ai pas forcé à se joindre, à moi, et depuis toutes ces années, je ne lui ai jamais imposé ma compagnie. Je le trouve bien hypocrite, puisque ce soir encore il est celui qui a appelé Alec pour partager un moment tous les trois avant de plomber l'ambiance et de tout gâcher. « Et je t'ai rien demandé. Personne t'a forcé à me demander comment j'allais, à appeler Alec pour partager un repas "en souvenir du bon vieux temps", si ma présence t'es si désagréable, casse toi qu'est ce que tu veux que je te dise. » Je suis injuste, je le sais. La journée est probablement aussi difficile à encaisser pour lui qu'elle l'est pour moi. Mais il m'a blessée, et je réagis comme n'importe quel animal blessé : je riposte.
« A un moment donné, il va falloir qu’on arrête de s’apitoyer sur notre sort, ce qui est arrivé à Aaron … » Lorsqu'il évoque son nom, mon coeur se resserre, et je secoue la tête comme pour me débarrasser de mes pensées. Aaron n'a rien à voir avec le fond du problème, le problème, c'est l'attitude de Mitch. « C’est triste, mais il faut passer à autre chose, tu dois passer à autre chose. » Mon visage se durcit, et je fais preuve d'un effort supplémentaire pour garder mon calme. Restant la bouche entrouverte pendant quelques minutes, je dois bien l'avouer, je ne sais que répondre. Je ferme les yeux quelques secondes, tentant de ralentir les battements de mon coeur, qui s'emballent et nourissent mon envie de lui en coller une. Il ne comprends rien, vraiment rien. « Le pleurer tout les ans ne le ramènera pas toute façon. » Je relève les yeux vers Mitch, n'en revenant pas de l'entendre me faire la morale. J'ai montré un moment de faiblesse. Un seul, et il s'en sert pour me piquer. Quel enfoiré.
« Je te donne pas de conseil pour gérer ton mariage, alors viens pas m'expliquer comment gérer mon deuil. » Il veut frapper sous la ceinture ? Je peux le faire aussi, pas de problème, je ne suis pas la seule à traîner des valises du passée. Mavis est partie depuis des semaines, des mois, le laissant en plan, et il fait comme si de rien n'était. Je ne l'aurait probablement même jamais su, si Alec n'avait pas été une véritable pipelette.
Tentant de calmer mes nerfs, je glisse ma main dans ma poche pour attraper mon paquet de cigarette, en sortir une, et l'allumer avant de tirer rapidement dessus, tentant, sans succès, de dissimuler mes mains qui tremblent, sous le coup de la colère. Une seconde, que j'expire en fermant les yeux et en basculant la tête en arrière, avant de recroiser le regard de Mitchell, ignorant mes mains qui tremblent comme des feuilles en pleine tornade. « Je sais qu'il reviendra pas Mitch. » Je fais une pause, prenant une inspiration. Le dire se révèle plus dur que de le penser. « Je suis pas coincée dans le passé comme tu semble le croire. » Peut être un peu, mais ça, jamais je ne l'avouerai. Et surtout, ça n'a rien à voir avec la colère que je ressent vers lui ce soir. « C'est pas ça la racine du problème, et tu le sais. Je comprends pas pourquoi les choses ont changés entre nous. » De toute façon, vu comment la conversation est partie, foutue pour foutue, autant vider mon sac. J'ai parlé sans agressivité, sans reproches, simplement d'un ton résigné.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr 2019 - 21:40, édité 1 fois
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Fear is stupid, so are regrets. + 1 2 . 0 3 . 2 0 1 9
Mitch me connaît, il sait que je suis plutôt d'un naturel calme, qui encaisse, bouillonne à l'intérieur, mais n'explose que rarement. Mais il sait aussi que j'ai mes limites, cherche t'il volontairement à les trouver ? A t'il conscience de l'effet de ses paroles, de son indélicatesse, sur quelqu'un qui comme moi est incapable d'exprimer ses sentiments de façon normale ? Mais il ne peut en tout cas pas continuer à continuer à se conduire comme un abruti et prétendre après tenir à moi. Si je n'avais pas été aveuglée par mon colère, peut être aurais-je réalisé que Mitchell était surement tout autant, voir peut être plus encore, incapable de gérer et d'exprimer ses émotions comme la plupart des gens. Peut être. Mais en ce moment la colère m'envahissait pendant q'une pointe de chagrin remontant à la surface. Aujourd'hui était peut être le seul jour de l'année où je n'étais pas capable d'être rationnelle et réféchie. J'aurais mieux fait de m'en tenir à mon plan numéro un : rester dans mon lit et boire jusqu'à oublier jusqu'à mon prénom, occultant totalement cette journée de ma mémoire.
« Ne raconte pas n’importe quoi Rae ! » C'était la meilleure. Maintenant je racontais n'importe quoi. La palme de l'hypocrisie revenait décidément à Mitchell ce soir, et il s'était battu pour l'obtenir, ça c'était clair. Je resserrai le poing, me retenant de lui hurler ces quatre vérités, sachant pertinemment qu'une fois sobre et une fois dans mon état normal, je le regretterai. « Je voulais juste être poli, j’aurai mieux dû rentrer et te laisser seule, je ne suis pas d’humeur aujourd’hui ! » Je laissai brièvement échapper un rire sarcastique, sans chercher à le contrôler. Je n'avais jamais laissé Mitchell me traiter comme si je n'étais qu'une petite chose brisée, et comme s'il devait m'épargner, et je n'allais pas commencer aujourd'hui. « J'ai pas besoin de ta politesse. Et j'ai certainement pas besoin de ta pitié. » Je n'étais pas le genre de personne a accepter qu'on lui tende la main, ou qu'on l'épargne par pure miséricorde. La seule personne avec laquelle je m'étais laissée être vulnérable était Aaron, et après lui je m'étais promis de ne plus dépendre de quiconque. Pas même de Mitchell, ou du Club, ce qui avait toujours fait de moi quelqu'un de plus détaché de cet esprit de famille qu'il prônait tant. « J'ai toujours été honnête avec toi Mitch. Et la seule chose que j'ai toujours attendue en retour c'était que tu joues franc jeu aussi. Je pensais avoir prouvé que je n'étais pas une chose fragile que tu dois bercer d'illusions ou bien prendre avec des pincette. » S'il ne me tolérait finalement qu'en mémoire de son ami, alors je préférais qu'il me le dise. Cela m'aurait certainement fait mal, plus que je ne l'avouerai jamais, mais je préférais encore arracher le pansement d'un coup sec.
« Ne parle pas d’un sujet dont tu sais rien ! » C'est ce qu'on appelait l'arroseur arrosé, et Mitch l'avait bien cherché. Alors certe, je ne savais rien de ce qui avait poussé Mavis, la femme hystérique de Mitchell, à disparaître, mais pas plus qu'il n'était capable de lire dans mes pensées pour se permettre de me dire comment je me sentais à l'anniversaire de la perte d'Aaron et comment il aurait fallu que je me sente. Je lui jetai un regard noir, signifiant clairement "Alors, qu'est ce que ça fait ?", mais sans m'aventurer plus sur le sujet. J'avais marqué mon point, et ne voulais pas passer celui de non retour. Notre relation s'était déjà bien assez détériorée avec les années comme ça. Notre duo professionnel n'en avait jamais souffert, nous étions tous les deux capable de compartimenter, mais nos blessures trop profondes et surtout notre fierté trop forte pour que les choses s'arrangent réellement ce soir, notre état d'ébriété n'aidant pas.
Tirant de façon acharnée sur ma cigarette, j'étais pleinement consciente que ce soir j'aurais eu besoin de quelque chose de beaucoup plus fort pour calmer mes nerfs et faire taire la rage au fond de mon ventre. « Ça n’a rien à voir avec toi … » Il avait intérêt à préciser, parce qu'il était claire que je ne me contenterai pas de ça, de la première excuse convenue, qu'il pensait peut être que je voulais entendre. « Depuis la mort d’Aaron, je ne peux pas m’empêcher de me sentir coupable. » Son ton plus doux et posé avait fait retomber la rage en moi comme un soufflet, et j'avais relevé les yeux vers lui, un air surpris sur le visage. « S’il n’avait pas travaillé pour le Club, rien de tout ça ne serait arrivé. » Il était trop tard pour récrire l'histoire. Et après j'étais celle qui vivait dans le passé et qui n'arrivait pas à tourner la page. Me mordant l'intérieur de la joue pour ne pas me laisser submerger ma ma tristesse, je l'avais silencieusement laissé continuer. « Quand je te regarde, je me sens mal pour tout ce qui est arrivé et c’est pour ça que j’ai préféré mettre de la distance entre nous. » C'était du gâchis, un vrai gâchis... Fermant les yeux quelques secondes, j'avais finalement secoué la tête avant de les rouvrir, ayant chassé les larmes que j'avais senti monter. « Quelqu'un de finalement pas si idiot que ça m'a dit récemment qu'il fallait arrêter de s'apitoyer sur notre sort, et qu'il fallait passer à autre chose... » Mon visage s'était fendu d'un sourire triste, et j'avais repris. « On est pas responsable ce qui lui est arrivé. Ni toi ni moi. » Peut être que d'une façon j'essayai de m'en convaincre, mais le fait est qu'au début il avait fallu que je trouve un coupable, quelqu'un à détester. Et j'avais été tentée de faire le raccourci entre l'appartenance d'Aaron au Club et son destin tragique. Mais cela ne menait à rien. Le seul responsable dans l'histoire, c'était cet idiot d'Aaron qui n'avait pas su garder son calme. « La seule personne à blâmer c'est lui... » J'avais parlé dans un souffle, l'avouant pour la première fois à haute voix, réprimant la désagréable impression de blasphémer, de bafouer son nom. « Je l'aimais profondément mais il a réagit comme un idiot... » C'était peut être une des rares fois ou j'avouais à haute voix que je l'avais aimé. Mais Mitch, comme Alec, l'avait toujours su. Je n'étais à l'époque qu'une gamine trop fière mais l'avouer mais incapable de cacher ses émotions. « Pourquoi tu m'as jamais dis tout ça ? » J'aurais mille fois préféré savoir quelle était la raison de cet éloignement que me poser la question et me demander ce que j'avais bien pu faire de si répréhensible à ses yeux.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr 2019 - 21:41, édité 1 fois