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 anarchist, not like the other kids (victoire)

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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptyMar 26 Mar 2019 - 22:23

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anarchist, not like the other kids

Journée étrange. Journée où tu finis par remettre en question la moitié de tes actes. Comment est-ce que tu peux te qualifier ? Comment est-ce que tu pouvais qualifier tout ce qui venait de se passer ? Le retour de Neptune, les interrogations légèrement angoissantes de Sid – mais néanmoins pertinentes – tant d’éléments qui te retournaient l’esprit.
Mais au moins, tu ne pensais pas trop au boulot – à moins que ce ne soit encore pire. A moins que tu n’aies encore plus envie de claquer les gens qu’auparavant. Mais maintenant, il y a Neptune. Neptune qui glisse ses doigts dans tes cheveux quand elle te sent boule de nerf, Neptune à qui tu peux envoyer quelques mots quand tu te sens trop angoissé.
C’était différent. Différent, sans être comme avant.
Mais aujourd’hui, c’était la journée un peu plus rituelle. C’était une journée où tu voulais essayer d’être gentil. Où tu tentais de remercier, comme tu le pouvais, ceux qui t’avaient redonné un peu d’envie pour te lever. Il y avait quelques personnes qui ne te donnaient pas envie de te tirer une balle au fond de ta boite crânienne.
Comme elles.
Les Valentini, mère et fille. Elles avaient quelque chose de spécial. Des vies un peu bancales, compliquées, mais elles étaient différentes. Différentes, sans que tu ne parviennes vraiment à l’expliquer. Peut-être que c’était lié au fait que tu n’avais jamais vraiment échangé avec elles. Sa mère était juste venue pour son téléphone. C’était juste ça. Simplement ça. Mais elle ne t’avait pas hurlé dessus parce qu’elle avait des soucis. Elle ne t’avait pas rendue responsable de la moitié des misères du monde, et tu l’avais aidé. C’était tout, ce n’était rien, mais elle t’avait marqué.
Et depuis, il y avait les bouquins. Il y avait les quelques phrases que tu laissais dans la boite aux lettres. Quelques paroles inspirantes, quelques récits des bouquins que tu lisais.
Tu te demandais si c’était bien, si ça lui faisait plaisir, ou même si ça l’apaisait un peu. Tu te demandais si c’était intelligent, ce que tu faisais, mais au fond, tu ne t’étais jamais vraiment pris de réel stop.
Alors tu avais continué.
Tu ne t’étais pas arrêté.

Dans ton blouson, il y avait ce fameux bout de papier. Il y avait quelques lignes que tu avais écrites à la main. Papier que tu déposerais en sortant du boulot. Papier que tu laisserais, plié en deux, comme à ton habitude, avant de filer, sans laisser plus de traces.

Et il y a ce visage perdu qui déboule en face de toi. « Bonjour ! » as-tu lâché, sur un ton qui se voulait joyeux. « Je peux vous aider pour quelque chose ? » demandes-tu, alors que tu croises son regard.
C’est elle. La demoiselle Valentini. Victoire. Tu crois. En se basant sur la boite aux lettres. Quelque chose comme ça. Douce ironie. Douce ironie, quand on y pense.


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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptyMar 7 Mai 2019 - 1:07

Caesar
&
Victoire

anarchist, not like the other kids
Cela fait maintenant un petit bout de temps que tu es sortie de prison, que tu as trouvé un boulot mais ce n’est toujours pas psychologiquement. Il y a toujours ce poids de la culpabilité qui pèse sur tes épaules et qui te rend la vie impossible. A cause de ça, tu es grincheuse, légèrement impolie et ce, avec toutes les personnes que tu croises mais celle qui morfle le plus, c’est ta mère. Cette pauvre dame qui n’a rien demandé, qui a toujours cherché à te protéger, à t’offrir le meilleur. Tu devrais être douce et adorable avec elle mais tu n’y arrives pas, à cause de ce truc cassé en toi. Tout comme le verre trempé de ton téléphone du à une bien belle connerie venant de ta part. Un saut d’humeur à la con et tu l’as jeté contre le mur. Maintenant il va falloir aller réparer tout ça. Tu as jeté un regard à ta mère. Elle a pris un sacré coup de vieux à cause de tes conneries et tu t’en veux. Avant elle avait le sourire, la joie de vivre. Maintenant, elle essaie juste de porter avec toi tous les maux du monde, quitte à se détruire davantage. Tu lui as pourtant dit de ne plus se préoccuper de toi, que tu vas t’en sortir mais c’est plus fort qu’elle. Ta mère veut encore et toujours te protéger. Tu es sa fille et tu ne pourras pas la renier. Tu lui as lancé un rapide sourire avant de disparaitre dans la rue, à la recherche de la première boutique qui pourra sauver ton téléphone.
Tu marches vite dans le quartier, bousculant plus d’un passant. Tu t’excuses à peine, les faisant râler mais tu t’en fous. Demain ils auront oublié qu’une Aborigène les a bousculés. Puis enfin, tu tombes sur la fameuse boutique tant attendue. Tu es rentrée avec ton téléphone à la main, soupirant un peu en découvrant que tu es l’unique cliente de la boutique. La patience n’a jamais été ton fort et si tu t’étais retrouvée au milieu de beaucoup de monde, cela t’aurait surement agacé. Tu t’avances doucement vers le comptoir et découvres une silhouette qui ne t’es pas inconnue. Sans doute parce que tu as déjà croisé le garçon dans le quartier mais il y a ce petit truc en plus que tu n’arrives pas à déterminer. Tu aurais pu encore chercher d’où provenait cette silhouette mais le jeune homme te sort de tes pensées. Tu te racles la gorge, un peu honteuse, de ne pas l’avoir encore salué et finis par lui répondre. "Bonjour ! Je… Y’a mon écran trempé qui s’est pété, est ce que vous pourriez le changer ?" Et tout en lui posant la question, tu ne peux t’empêcher de détailler son visage, sa carrure. Ouais ce gars là a déjà trainé par chez toi.
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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptyDim 12 Mai 2019 - 12:41

couverture

anarchist, not like the other kids

Tu l’as observée déambuler, un peu. Déambuler jusqu’au comptoir, où tu as lancé un bonjour qui se voulait joyeux. « Bonjour ! Je… Y’a mon écran trempé qui s’est pété, est ce que vous pourriez le changer ? » Tu as eu un sourire amusé.
C’était elle.
Il y avait quelque chose. Il y avait un indice dans son regard intrigué. Il y en avait un autre dans sa manière de parler, de s’exprimer. Langage un peu sauvage, avec son écran trempé pété.
Pas cassé. Pas fendillé. Juste pété.
Mais quelque part, ce n’était pas non plus ce langage agressif que tu avais retrouvé chez les autres. Ce n’était pas quelque chose de menaçant. Des paroles lancées sans réfléchir, simplement.
« Oui, je peux faire ça. C’est quoi, comme modèle ? » lances-tu, alors que tu tends une main pour récupérer le smartphone. « J’peux voir, s’il vous plait ? » demandes-tu.
Tu penses aux mots presque brûlants qui gisent dans ton blouson. Inaccessible.
Une idée un peu folle te traverse l’esprit.
Une idée probablement très stupide.
« Pardon. » lances-tu doucement, alors que tu sors de derrière le comptoir. « J’vais voir si on a un film en rayon. » précises-tu, alors que tu cases dans un coin de ta tête le modèle du téléphone qu’elle possédait.
Tu fais mine de chercher, un peu. « Oh bah … Il n’y en a plus là, je vais voir ce qu’on a dans la réserve. » Pire mensonge de l’histoire de l’humanité. Alison, ta collègue, lève un sourcil interrogateur.
Parce que vous n’aviez pas vendu trois cents verres trempés depuis le début de la journée. Parce que les gens étaient plus venus pour des forfais et des mobiles, aujourd’hui, que pour ces trucs.
Alors forcément, elle est à deux doigts de demander si t’es sûr d’avoir bien regardé. Si t’es pas en train de manigancer un truc à moitié louche. Tu lui jettes un regard suppliant, lui confirmant probablement la deuxième option – et signant par la même occasion l’obligation de tout lui expliquer dès que la brune se serait échappée.

Tu as disparu dans l’arrière-boutique. Rapidement, tu as attrapé le mot dans ton manteau. Tu t’es saisi, par la même occasion, de l’écran protecteur que Victoire t’avait demandé. Tu as choppé une feuille de papier – des références à la con, qui n’attendaient que de mourir dans la broyeuse à papier. Tu glisses ta citation entre deux feuilles, avant de revenir derrière ton comptoir. « Voilà ! » lances-tu, sans te départir de ton sourire.
Qu’est-ce que tu étais tordu, quand tu t’y mettais. Pas rusé, mais bien trop capable de te mettre dans des situations compliquées pour lui donner un bout de papier. « Il est à 16,99. Ça vous va ? » demandes-tu, alors que tu commences à glisser ton ongle sous l’écran protecteur du téléphone, pour le décoller.


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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptyMar 21 Mai 2019 - 17:43

Caesar
&
Victoire

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Sans le connaitre, tu te sens bien avec ce garçon qui se trouve de l’autre côté du comptoir. Il met un peu de bonheur dans ta vie sans qu’il s’en rende compte. Sans doute grâce à sa bonne humeur spontanée et ses sourires amicaux. Tu lui présentes ton téléphone, avec l’espoir qu’il puisse faire quelque chose à cet écran qui s’est explosé contre le mur. Et tu ne sais même pas si en dessous ton téléphone a pris un coup. Avec un peu de chance, tu vas devoir changer plus de trucs que tu ne le penses. Tu le supplies presque du regard et tes épaules s’affaissent, prouvant ton soulagement quand le jeune homme te répond favorablement. Tu lui tends tout de suite ton téléphone en lui précisant "C’est un Iphone…" Cellulaire que ta mère s’est saignée à t’offrir malgré ses petites économies. Tu te pinces les lèvres puis rajoutes "Il a eu un gros choc… Je sais même pas si l’écran en dessous est explosé…" Tu regardes l’objet que tu viens de lui refiler en espérant qu’il ait des doigts de fée pour réparer tout ça.
Tu t’écartes doucement quand le jeune homme souhaite passer pour essayer de te trouver le saint graal. Tu lui adresses un sourire tout en lui répondant "Pas de soucis !" Puis le regardes se diriger vers le fameux rayon des films et autres verres trempés. Et une fois qu’il a le dos tourné, tu ne peux t’empêcher de le regarder, tout en te remémorant ce que ta mère t’a raconté à propos de cette silhouette qui passe régulièrement devant chez elle, enfin chez vous maintenant. Ca pourrait être lui au final, ce poète qui cherche à mettre du baume au cœur des gens. Ce dernier revient presque aussitôt, la mine un peu dépitée. Tu arques un sourcil tout en le laissant s’expliquer. Tu ne vas quand même pas lui mettre la pression à ce pauvre gars qui ne fait que son métier "En espérant que  vous en avez en réserve… Sinon c’est pas grave, je repasserai…" Mais tu sens bien que le jeune homme va tout faire pour résoudre ton problème aujourd’hui.
Il disparait dans l’arrière boutique et te voilà seule en compagnie de sa collègue qui ne t’adresse même pas un mot. Tant mieux, tu n’as pas très envie de discuter. Tu penses attendre un petit moment mais le garçon revient avec un sourire et le fameux verre trempé seulement après une petite dizaine de minutes. "Oh super !" Te voilà rassurée, ton téléphone va pouvoir être réparé. Le jeune homme pose le tout sur le comptoir alors que tu t’empresses de sortir de quoi le payer. "Je ne peux pas faire vraiment autrement… Alors oui, ça me va." Tu jettes un coup d’œil aux papiers qui trainent sur le comptoir et demandes "C’est pour moi tout ça ?" Tu fais glisser les feuilles vers toi juste pour lire ce qui est écrit alors que le poète s’affaire avec ton téléphone. Puis tu tombes sur quelques mots qui n’ont rien à voir avec les autres lignes que tu as pu lire précédemment. "Dites.. Vous seriez pas celui que ma mère surnomme le poète ?" Tu oses, tu te lances mais tu en as marre des cachoteries.  
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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptySam 25 Mai 2019 - 23:11

couverture

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« C’est un Iphone … Il a eu un gros choc… Je sais même pas si l’écran en dessous est explosé… » entends-tu, alors que tu ne peux retenir une légère grimace en attrapant l’appareil entre tes doigts. Tu espérais que changer le verre trempé suffirait. « On va voir … » essaies-tu de la rassurer, alors que tu affiches un doux sourire. « Il démarre toujours, quand même ? » demandes-tu, alors que tes doigts pressent les boutons pour essayer d’allumer l’appareil. Ça semblait le faire. Ça semblait fonctionner, au regard de la pomme noire sur fond blanc qui s’affichait. C’était déjà ça.
Tu inventes quelques sottises pour aller chercher un écran de protection dans l’arrière-boutique. « En espérant que vous en avez en réserve… Sinon c’est pas grave, je repasserai… » Tu n’avais pas tellement de souci à te faire là-dessus, sachant qu’au pire, tu pourrais inventer que tu n’avais pas vu ceux qui étaient en rayon – dans quoi est-ce que tu t’es embarqué, encore ?
Tu mets presque plus de temps à trouver un écran de protection qu’un stratagème pour planquer ta citation. Pourtant, tu finis par revenir avec tout ce que tu étais allé chercher, et le soulagement visible de la jeune femme t’arrache un sourire. « Je ne peux pas faire vraiment autrement… Alors oui, ça me va. » ajoute-t-elle, alors qu’elle sort déjà de quoi payer. « J’fais le changement et on vérifie que rien d’autre n’est cassé, avant, attendez. » réponds-tu, avec un sourire légèrement amusé, alors que tu te concentres sur le téléphone entre tes mains.

« C’est pour moi tout ça ? » Tu lâches un « hum » d’interrogation, alors que tu réussis, lentement mais sûrement, à retirer l’écran de protection brisé. De quoi est-ce qu’elle te parlait ?
Et tu relèves la tête.
Tu relèves la tête pour la voir avec les papiers que tu avais ramené entre les doigts. Tu es resté interdit, l’espace d’un instant, alors que tu craignais déjà le pire.

On raconte que le battement d'une aile de papillon à Honolulu suffit à causer un typhon en Californie. Or, vous possédez un souffle plus important que celui provoqué par le battement d'une aile de papillon, n'est-ce-pas ?
Quelques lignes tirées d’un roman de Bernard Werber, que tu avais dévoré.

« Dites.. Vous seriez pas celui que ma mère surnomme le poète ? » Tu t’es mordillé la lèvre, avant de passer une main dans tes cheveux, embêté. Grillé. « Je ne sais pas comment m’appelle votre mère … » tentes-tu, comme si ça allait te sauver. Tu sens sur tes épaules le regard d’Alison, qui tâche de comprendre ce que tu es en train de manigancer. « Mais du coup … Le mot, oui. Les autres feuilles, c’est juste du brouillon … » confesses-tu, alors que ta main droite commence à triturer le badge accroché à ton polo. Si tu avais pu, tu te serais caché derrière le comptoir. « J’pensais les déposer ce soir mais … vu que vous êtes là, j’me suis dit que je pouvais vous le donner maintenant. »
Tu ne sais pas sauver ta peau, n’est-ce pas ? Tu ne sais pas te taire, ni arrêter de t’enfoncer.
« Mais … hum, la bonne nouvelle, c’est que l’écran de votre Iphone n’est pas cassé … »


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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptyDim 2 Juin 2019 - 2:03

Caesar
&
Victoire

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"Oui toujours ! J’ai vérifié…" réponds-tu alors que ton regard suit les mouvements du jeune homme si tu avais peur que ton téléphone ne subisse encore plus que ce qu’il n’a vécu. Le vendeur a l’air aussi rassuré que toi lorsqu’il voit l’écran de ton téléphone s’allumer. Cela lui évitera surement de la paperasse en plus et toi, tu perdras moins de fric à faire un devis pour des réparations. Tu laisses le garçon vaquer à ses occupations, jusqu’à ce qu’il réapparaisse avec ce qu’on pourrait surnommer le Saint Graal. Tu n’as donc plus aucun souci à te faire, ton téléphone va être entièrement réparé. Tu t’empresses alors de sortir de quoi payer, un geste presque devenu automatique. Toutefois le vendeur s’oppose à ton règlement, le temps qu’il fasse les démarches de réparation. Tu hoches seulement la tête en guise de réponse et t’attardes sur les quelques feuilles qui trainent sur le comptoir. Petit mot qui apparait, petit mot qui te donne davantage le sourire. Encore une fois, il a bien choisi. C’est beau et poétique.    
"Elle… Elle vous appelle comme ça… Depuis le premier mot dans la boite aux lettres…" souffles-tu tout en le regardant dans les yeux. Tu te souviens de la fois où ta mère est venue te voir en prison, te sortant ce petit mot rempli de poésie. Sur l’instant, tu t’es demandé pourquoi elle t’apportait cela et ta mère, très superstitieuse qu’elle est, t’a fait remarquer que c’était une bonne étoile qui cherchait à vous rendre le sourire. Ce jour là, tu as fait semblant de la croire, tu as accepté son explication sans penser une seconde que les petits mots allaient se multiplier. Et aujourd’hui, te voilà devant celui qui choisit de citations, des bouts de texte qui mettent un peu de baume au cœur quand on les lit. "C’est… Beau…" Tu te sens gênée de le voir un peu perdu. Tu ne souhaites pas le déstabiliser en lui demandant s’il est ce garçon dont ta mère parle souvent mais tu as comme cette impression qu’un certain malaise s’est installé entre vous. Tu lui lances un petit sourire pour lui montrer que tout va bien et continues dans ta lancée "C’est gentil ce que vous avez fait enfin, ce que vous faites… Ca a beaucoup plu à ma mère… Vous êtes un peu devenu sa bonne étoile, c’est ce qu’elle m’a dit quand…" Tu t’arrêtes net. Non, tu ne vas pas lui parler de ça. Il n’a pas forcément envie de savoir que tu as été en taule pendant trois ans. "Enfin bref, c’est vraiment gentil ! Merci…"
Cependant le jeune homme retourne rapidement à la case départ, te reparlant de ce fameux téléphone. Tu es venue pour ça à la base, il fait seulement son boulot. Et puis ce n’est pas vraiment le moment de parler poésie et petits mots tendres. "Oh… Super ! J’suis rassurée, ça m’aurait embêté qu’il y ait plus de réparations à faire." Arrêtes de dire autant de mots, Victoire, tu vas finir par le lasser ce brave garçon. Puis te vient une idée, juste pour te permettre de discuter un peu plus avec ce jeune homme qui a charmé ta mère avec ses mots. "Dites, vous faites quoi après votre taf ?" Tu te rends compte soudain que ta question peut paraitre déplacée et tu rajoutes aussitôt "Pardon, j’suis trop directe… C’est juste que j’suis contente de mettre un visage sur la personne qui mettait des mots dans notre boite aux lettres et… J’espérais pouvoir faire connaissance avec vous…" Vraiment trop directe, Victoire. Si avec ça, il ne se renferme pas davantage, tu auras de la chance.
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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptyLun 10 Juin 2019 - 17:44

couverture

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« Elle… Elle vous appelle comme ça… Depuis le premier mot dans la boite aux lettres… » Alors, depuis le premier mot, tu étais devenu le poète. Un sourire presque embarrassé vient se perdre sur tes lèvres, alors que tu baisses la tête.
C’était gentil, au fond.
« C’est… Beau… » Peut-être. Si elle le dit. Tu ne sais pas vraiment comment réagir, en réalité, alors tu te contentes de finir de réparer son téléphone. Au fond, qu’est-ce que tu espérais ? Qu’est-ce que tu souhaitais ?
T’es paumé, un peu.
Paumé parce que tu ne t’attendais pas à être découvert si facilement. Paumé parce que tu n’as pas anticipé la réaction que tu devrais avoir le jour où tu serais révélé. « C’est gentil ce que vous avez fait enfin, ce que vous faites… Ca a beaucoup plu à ma mère… Vous êtes un peu devenu sa bonne étoile, c’est ce qu’elle m’a dit quand… » Pause. Petite pause, alors que tu sens tes joues se teinter de rouge. « Enfin bref, c’est vraiment gentil ! Merci… » ajoute la jeune femme, alors que tu baisses la tête, un sourire idiot sur le visage. T’es bête. T’es bête, à te comporter comme ça, à ne pas savoir quoi faire ci ce n’est d’essayer de te concentrer sur le verre trempé de son téléphone, tout en essayant d’ignorer le regard intrigué d’Alison.
Tu n’espérais peut-être pas tout ça.
Tu n’espérais probablement pas aider autant, mais la douce chaleur qui se dégage au fond de ton estomac suite à ça te donnerait presque envie de la serrer dans tes bras.
« De rien, je … » te contentes-tu pourtant de murmurer. Comme si tu n’osais pas trop t’étaler sur le sujet.
Elle devait être embêtée que tu ne saches pas quoi dire.
Tu t’en veux.
Tu t’en veux, alors tu finis par lui rendre son téléphone, réparé. « Oh… Super ! J’suis rassurée, ça m’aurait embêté qu’il y ait plus de réparations à faire. » dit-elle, alors que tu commences à éditer une facture sur ton ordinateur, un léger sourire sur le visage.

« Dites, vous faites quoi après votre taf ? » demande-t-elle soudain, alors que tu t’arrêtes net dans tes mouvements. « Pardon, j’suis trop directe… C’est juste que j’suis contente de mettre un visage sur la personne qui mettait des mots dans notre boite aux lettres et… J’espérais pouvoir faire connaissance avec vous… » Au fond, est-ce que tu n’allais pas le lui proposer, toi aussi, ne serait-ce que pour t’excuser de ton embarras et quasi mutisme quand à ta situation de poète. « Rien mais … Au cours des dernières minutes, j’me suis dit que de vous proposer un café/bière/ce-que-vous-voulez, ça pourrait être une bonne idée. » Tu souris. Tu souris, un peu plus assuré, avant de lancer l’impression de la facture, pour la lui donner. « Puis … ce sera plus facile que d’échanger à travers des petits mots ou … même ici. » ajoutes-tu, alors que tu te lèves pour te diriger vers la caisse. « J’vais devoir vous encaisser quand même, par contre .. » laisses-tu échapper, un peu embêté de la ramener à nouveau au moment présent. « Y’a … un bar pas trop mal au coin de la rue et … Le temps de fermer avec ma collègue, j’pense que je pourrais venir d’ici une heure. Ça irait ? » demandes-tu encore, alors que tu la laisses régler son verre trempé.



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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptyLun 1 Juil 2019 - 23:56

Archie
&
Victoire

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Bien heureuse d’avoir pu mettre un visage sur le facteur de jolis mots sauf que tu ne peux t’empêcher de déblatérer encore et encore sur les réactions de ta mère face à ces petits mots dans la boite aux lettres. A cause de ça, le vendeur ne sait plus trop où se mettre mais ça ne t’arrête pas. Sans doute qu’il est légèrement introvertis et ne s’attendait pas à ce genre de réaction venant de ta part. Il ose seulement un petit De rien puis se reconcentre à nouveau sur son boulot. Tu ne pouvais pas mieux faire pour qu’il se renferme comme une huitre. Alors tu ne dis plus rien, le laissant travailler jusqu’à ce que te vienne une idée que tu proposes du tact au tact.
Trop cash, trop directe jusqu’à embarrasser le pauvre garçon qui se trouve devant toi. Voilà ce que tu as réussi à faire en lui proposant de boire un verre. Franchement, tu ne pouvais pas lui demander autrement ? Il te regarde avec des yeux écarquillés comme si on venait de lui tirer une balle en plein cœur. Du coup, c’est toi qui te sens mal à l’aise. Tu passes ta main dans tes cheveux, signe de ton malaise et souffles légèrement quand il reprend la parole. Te voilà rassurée d’apprendre qu’il a eu la même idée que toi. "Si vous êtes partant, je le suis aussi !" t’exclames-tu aussitôt. Avant de revenir à l’objet principal de ta venue dans la boutique du jeune homme. Ce dernier te tend la facture et tu remercies le ciel enfin plutôt ton patron d’avoir versé ton salaire quelques jours plus tôt. En soit, le prix annoncé sur le ticket n’est pas très élevé mais puisque tu t’es promis d’aider ta mère, ça fait tout de même un petit trou dans le budget. Cependant, tu ne montres rien qui pourrait lui montrer que ça fait un peu mal de sortir la carte bleue et règles la somme demandée. "Une heure, vous dites ? C’est parfait pour moi, j’ai encore deux trois petites choses à faire dans le quartier." Tu jettes un coup d’œil à ton téléphone, te donnant l’impression qu’il est tout neuf puis le ranges dans ton sac pour éviter de le briser à nouveau. Maintenant il va falloir que tu te promettes de ne plus le jeter contre le mur pour une simple engueulade avec ta mère.

...

Tu as trainé dans le quartier juste pour le redécouvrir avant de rejoindre le fameux poète. En trois ans, tu te rends compte qu’il a grandement changé et tu te surprends à l’aimer plus maintenant qu’avant. Il faut dire que lorsque tu étais encore au lycée ou même avant, certaines rues ne donnaient pas envie, trop mal fréquentées d’après ce que te racontait ta mère. Mais aujourd’hui, c’est plus calme, plus attirant et c’est une chose que tu apprécies en revenant ici. Tu rejoins le petit café indiqué par le jeune homme avec le sourire aux lèvres et t’installes à une table en terrasse. Sans doute que la fermeture aura pris un peu plus de temps ou alors c’est que tu es trop en avance. Enfin maintenant, attendre ne te pose plus de problème, tu as su gérer ta patience avec tes trois ans de prison.
Quand une silhouette familière apparait, tu fais aussitôt un signe de la main pour te faire remarquer. A ce moment là, tu te ne peux t’empêcher de le regarder sous toutes les coutures, de regarder son style vestimentaire que tu adhères complètement mais ce qui t’attire davantage ce sont ces quelques tatouages qui se distinguent. "Rebonjour !" dis-tu avec le sourire. Tu le laisses s’installer tranquillement même si les questions fusent dans ton esprit. Ca te démange de les poser d’une traite mais tu n’as plus envie de le surprendre comme tu as pu le faire auparavant alors, tu te tiens tranquille et lui signales "Je n’ai pas commandé, je préférais vous attendre pour que ça soit plus sympa."
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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptyDim 14 Juil 2019 - 23:04

couverture

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Tu es un peu bêta, quand tu t’y mets. Un peu con, aisément surpris. Surpris par le changement de situation. Tu lui avoues que tu avais la même idée qu’elle, cependant : aller boire un verre. Profiter un peu de cette rencontre, bien que non prévue. « Si vous êtes partant, je le suis aussi ! » s’exclame-t-elle, alors que ton visage affiche un large sourire. Tu hoches la tête avec empressement, retrouvant soudainement ta joie de vivre et ton assurance. « Carrément ! » lâches-tu, alors que tu finis de t’occuper de sa facture. Tu lui proposes de vous retrouver dans une heure, alors que tu la laisses payer avec sa carte bleue.
C’est ok. Elle a encore des trucs à faire dans le quartier, ok. Tu hoches la tête, ajoutes un à tout à l’heure avant de la voir disparaître de la boutique.


[…]


T’es à la ramasse, un peu.
T’es à la ramasse, parce qu’Alison n’a presque pas attendu que la jeune femme soit sortie pour te sauter dessus. Elle t’a cuisiné, juste pour que tu lui expliques en détails ce qu’il venait de se passer. Juste pour qu’elle puisse comprendre, et surtout, pour qu’elle puisse te taquiner. Elle sait bien te chambrer, Alison, quand elle en a envie ; souvent, ça te fait marrer. Elle pourrait te refaire le monde, t’imaginer une vie, juste pour s’amuser. Elle était un peu folle, parfois, créative, mais plaisante quand il s’agissait de bosser (tous n’étaient pas comme elle).

Alors, tu marches vite. Tu trottines un peu, avant de ralentir à l’approche du café. Parce que tu n’as pas envie d’être en sueur, parce que tu te dis que ce n’est pas le truc le plus sexy du monde que d’avoir les joues dégoulinantes. Tu as encore cette maudite chemisette imprimée Telstra, qui gratte, parce que tu as eu la sottise d’oublier de prendre un tee-shirt pour te changer dans l’arrière-boutique.
Il y a cette main, que tu repères. Ce bras qui te fait signe, sur une table en terrasse. Tu souris, alors que tu viens t’installer sur la chaise d’en face. « Rebonjour ! » lance-t-elle. « Hello ! » répliques-tu, un grand sourire accroché aux lèvres. « J’ai … J’ai eu un petit contretemps, désolé. Ça fait longtemps que vous attendez ? » demandes-tu, tentant de te rattraper. « Je n’ai pas commandé, je préférais vous attendre pour que ça soit plus sympa. » C’était sympa, en effet. Tu souris, amusé. « Merci ! J’vais prendre un café, s’il vous plaît. » demandes-tu à l’intention du serveur, qui venait tout juste de débarquer, ayant probablement guetté ton arrivée. Tu laisses la demoiselle commander, avant de reprendre : « Je m’appelle Archie, d’ailleurs ! Et .. Victoire, c’est bien ça ? C’était ça sur .. la boite aux lettres, nope ? » Et sur la facture, et sur sa carte, probablement aussi. Tu préférais redemander, cela dit. Tu préférais refaire des présentations en bonne et due forme. « Et … J’pense qu’on peut se dire .. tu. C’est plus sympa, quoi. » complètes-tu, alors que tu entreprends de retirer l’étiquette avec ton prénom complet, Archibald, pour la glisser dans la poche de ta chemise : ça aurait fait un peu trop speed-dating, et tu n’en avais nullement envie.

« Est-ce que … Est-ce que tu voudras que … que je continue ? A laisser des petits mots, des morceaux de citation, même si tu sais que c’est moi ? »


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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptyMar 6 Aoû 2019 - 1:10

Archie
&
Victoire

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Il avance doucement et ça te fait sourire. Son petit côté timide te plait bien, tu trouves ça mignon. Il doit être dans tes âges et t’as pourtant cette envie de le protéger comme un petit frère. Tu l’accueilles avec un grand sourire et c’est bien la première fois que tu ne souris pas juste pour faire semblant. Cette fois, c’est sincère, parce que tu te sens bien, tu n’as pas le sentiment d’être entourée d’une pression énorme, d’être surveillée par tout le monde. Pour cette fois, tu peux être toi-même. Tu le laisses s’installer tranquillement tout en surveillant de loin la venue du serveur. Mais le jeune homme que tu as rencontré peu de temps auparavant te ramène à lui avec ses excuses. Tu secoues la tête tout en fronçant un peu les sourcils. "Ce n’est rien, voyons ! Et je ne suis là que depuis cinq minutes, ne vous en faites pas ! Et puis je suis quelqu’un qui sait être patient." Bah tiens ! Bien sûr que tu sais patienter, tu n’as fait que ça pendant trois ans, patienter et attendre ton jour de sortie. Tu lui lances à nouveau un sourire, cherchant à le rassurer le plus possible. Puis le serveur fait son apparition, permettant ainsi à ton interlocuteur de commander puis de faire de même. "Ca sera un mocha viennois pour ma part, s’il vous plait !" Tu ne peux alors t’empêcher de mater un peu l’homme qui prend votre commande – femme frustrée – puis tu reconcentres sur Archie. "Oh ! Euh, oui c’est ça, Victoire ! Enchanté Archie !" Bon sang comment ce jeune homme peut être aussi de bonne humeur ? Même si tu te sens bien, tu n’arrives pas être à son niveau. Tu hoches la tête tout en répondant "Oui, j’suis d’accord… Le vous, ça fait trop protocolaire !" Léger rire qui s’échappe de tes lèvres avant que ton regard ne se pose sur le geste d’Archie. Note à toi-même : ne pas le gêner avec son véritable prénom.
Le serveur revient un peu plus tard, déposant vos boissons sur la table et tu le remercies avec un sourire. Toutefois, tu ne t’attardes pas sur ton café, la question du jeune homme est bien plus importante pour toi. Est-ce que tu aimerais qu’il continue ? Après tout, cela t’a toujours mis un peu de baume au cœur quand tu lisais ces petites citations alors pourquoi arrêter maintenant ? Est-ce que tu en as encore besoin maintenant que tu es sortie de taule ? Tu ne sais pas. Pourtant, ça serait peut-être une solution pour un début de renouveau, une sorte de thérapie. Tu te mords la lèvre puis hoches la tête. "Oh ! Euh oui… Même si je sais que c’est toi… Enfin si ça ne te gêne pas bien sûr !" que tu t’empresses de dire. Tu ne veux pas non plus le déranger. Après tout, il doit bien avoir d’autres activités que celle de réécrire des petits mots et les mettre dans ta boite aux lettres.
Lèvres trempées dans le café avant de lui demander par curiosité "Pourquoi tu t’es mis à nous mettre des petits mots ?" Cela fait longtemps qu’il a commencé et si tu réfléchis bien, tu venais de rentrer en taule. Est-ce qu’il aurait été mis au courant de ta situation et avait cherché à mettre un peu de bonheur dans ta famille ?
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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptyMer 14 Aoû 2019 - 23:53

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Elle n’est là que depuis cinq minutes. Tu veux bien essayer de la croire. Tu tentes un sourire un peu timide, alors qu’elle te lance qu’elle savait être patiente. Ok. Et toi, la patience ? Ce n’était pas toujours ton fort, mais ce n’était pas ton pire défaut non plus. Alors si c’est ok pour elle, c’est ok pour toi aussi.
Elle commande un mocha viennois, et tu ne peux t’empêcher de remarquer son regard qui glisse sur le serveur – assez mignon. Un léger sourire est venu s’installer sur tes lèvres, alors que, amusé, tu finissais par te présenter. Vous aviez eu mille occasions de connaître vos appellations respectives, mais tu préférais encore faire raisonner les syllabes qui te plaisaient le plus sur tes lèvres. Certains se permettaient, parfois. Certains s’offraient le droit de t’appeler Archibald, juste pour essayer de s’accorder deux-trois faveurs : mauvaise pioche.
« Oh ! Euh, oui c’est ça, Victoire ! Enchanté Archie ! » dit-elle, juste après que tu aies tenté son prénom. « Enchanté aussi ! » lâches-tu joyeusement. Au fond, c’était mieux de savoir comment elle s’appelait vraiment. C’était plus sein, peut-être, de juste discuter, en face à face. (Est-ce que ça l’était vraiment ?) Tu proposes de vous tutoyer presque dans la foulée, histoire de détruire une bonne partie des barrières qui vous encombraient. « Oui, j’suis d’accord… Le vous, ça fait trop protocolaire ! » dit la jeune femme, alors que tu hoches la tête. Tu en profites pour ranger ton badge au fond de ta poche. Tu te doutes que ça ne passe pas vraiment inaperçu, mais peut-être que l’absence de mots suffirait à simplement lui faire comprendre que tu préférais qu’on ne t’appelle pas comme ça.

Vos cafés se retrouvent entre vos mains, alors que tu en profites pour poser la question qui te titillait depuis que tu avais été percé à jour : est-ce que tu devais continuer ? Est-ce qu’elle voulait que tu continues ? Elle hoche la tête, et tu dois l’avouer : ça te fait quelque chose. Ça te met un peu de baume au cœur, et quelque part, tu es heureux qu’elle ne t’ordonne pas d’arrêter. « Oh ! Euh oui… Même si je sais que c’est toi… Enfin si ça ne te gêne pas bien sûr ! » propose-t-elle, alors que tu secoues la tête en souriant doucement. « Non, ça ne m’embête pas de continuer. » dis-tu, alors que tu essaies de voir comment exprimer le fond de ta pensée. « J’aime bien … Puis … Ça m’amuse de trouver des trucs dans les bouquins. » Ça t’amuse de chercher dans ta mémoire, de chercher de nouvelles phrases dans les récits que tu avais lu, ou que tu lisais. Quelque chose de beau, de quoi lui donner, parfois, un peu d’espoir – ou du moins, tu l’espérais.
« Pourquoi tu t’es mis à nous mettre des petits mots ? » demande-t-elle alors que tu versais ton sucre dans ton café, tout en remuant doucement ta petite cuillère. Pourquoi est-ce que tu avais mis les petits mots ? Pourquoi est-ce que tu avais commencé ? Tu t’arrêtes, cinq minutes, le temps de réfléchir. Tu essaies de te souvenir. « C’est … Parce que ta mère est venue à la boutique, une fois. » commences-tu. Est-ce que tu devais tout raconter ? Est-ce que tu devais dire tout ce que tu savais ? « Elle … Elle avait pas l’air très bien, et … ‘fin, je l’ai aidée, un peu comme avec tous les autres clients de la boutique, mais, mmh, voilà. Je crois … Je crois qu’elle avait dit que tu aurais pu l’aider, ou quelque chose comme ça. C’était peut-être un souci avec son téléphone, je sais plus trop, parce que c’était … il y a un moment. Mais que t’étais … pas là. En … prison, mais elle m’a pas non plus dit pourquoi. ‘fin … Et j’sais pas pourquoi, mais y’avait votre adresse sur la facture quand je triais des trucs le soir, et l’idée m’est passée par la tête. C’était peut-être un peu saugrenu, carrément flippant, en fait mais heu … J’me suis dit que … vous aviez pas spécialement l’obligation d’être tristes toutes les deux non plus. » expliques-tu. Tu te mordilles le coin de la lèvre, avant d’ingurgiter une gorgée de ton café. « Eh puis … ta mère est … différente des autres. ‘fin le prend pas d’une manière louche ou quoi, mais elle … Je sais pas. Elle m’a respecté, et j’crois que ce jour-là, c’était particulièrement merdique, j’avais eu ma dose avec les autres. Alors … J’voulais la remercier. » La remercier d’avoir éclairé un peu ta journée.


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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptyJeu 12 Sep 2019 - 2:41

Archie
&
Victoire

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T’as les yeux qui brillent un peu quand le jeune homme accepte de continuer de mettre de la poésie dans ta vie et celle de ta mère. Tu ne sais pas trop s’il se rend compte du bien qu’il créé quand il dépose ces petits mots dans votre boite aux lettres. A chaque fois que ta mère les lit, c’est un sourire qui s’affiche sur son visage et ça te fait du bien de la voir ainsi, de reprendre gout à la vie. Tu bois une gorgée de ton café tout en écoutant Archie qui s’explique sur cette histoire de petits mots. Tu découvres alors un jeune homme qui a un grand cœur sur la main, qui a décidé de faire ça juste parce que ta mère a été adorable avec lui. Il n’était pas obligé et pourtant il l’a fait quand même. C’est pour ça que ta mère est enthousiasmée avec tous ces papiers remplis de poésie. Ca a du lui mettre du baume au cœur alors que sa fille pourrissait en taule. Il sait donc pour ta situation mais contrairement à d’autres qui pourraient le savoir, ça ne t’emmerde pas. Parce que tu sens qu’il ne te juge pas, qu’il ne te regarde pas avec des yeux curieux de savoir ce qui s’est passé avant, pendant. Et dans le fond, tu remercies aussi ta mère de ne pas avoir crié sur tous les toits que sa fille avait poignardé un gars. Archie continue son histoire et dessine un portrait de ta mère que tu connais très bien. Elle a du voir en Archie un petit bonhomme à protéger, à aimer. Tu reprends une gorgée de ta boisson chaude puis en reposant ta tasse, tu réponds "Merci d’avoir été là pour elle ce jour là… Et les jours suivants du coup… Parce qu’avec ces petits mots, ça l’a aidé à tenir tout comme elle t’a aidé à tenir la fois où elle est venue à la boutique... Et je peux te dire que ton idée dite saugrenue ne l’a pas été pour ma mère, elle a même fait un album, c’est pour te dire !" Tu ris légèrement, te rappelant d’un coup la façon dont ta mère arrive à lire les émotions et sentiments des autres, juste en les regardant. "Je reconnais bien ma mère quand tu me racontes ça. Elle déteste voir les gens qui vont mal et autres, elle a du sentir que t’allais pas bien. C’est une mère poule. J’suis certaine que si elle avait pu, elle t’aurait préparé une des boissons ancestrales pour t’apaiser !" En disant cela, tu as un déclic et un sourire en coin apparait sur tes lèvres. Peut-être bien qu’Archie va se demander pourquoi tu souris bêtement comme ça et tu ne le laisses pas attendre plus longtemps. "Je viens d’avoir une idée !" Tu joues encore un peu, usant le suspense jusqu’au bout puis balance à ton interlocuteur : "Tu devrais venir boire un truc à la maison un de ces quatre. D’un part parce que ça ferait plaisir à ma mère de te rencontrer et d’une autre parce que ça serait notre manière de te remercier de mettre un peu de poésie dans notre vie !" Tu es fière de ton idée, et tu espères grandement qu’Archie acceptera l’invitation.
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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptyJeu 19 Sep 2019 - 23:07

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« Merci d’avoir été là pour elle ce jour là… Et les jours suivants du coup… Parce qu’avec ces petits mots, ça l’a aidé à tenir tout comme elle t’a aidé à tenir la fois où elle est venue à la boutique... Et je peux te dire que ton idée dite saugrenue ne l’a pas été pour ma mère, elle a même fait un album, c’est pour te dire ! » Tu rougis, sans parvenir à réprimer un léger sourire de satisfaction. Tu étais content d’avoir pu l’aider. Tu étais content d’avoir pu faire quelque chose. D’avoir pu l’aider à tenir le coup. Mais un album … ? Un album avec les écrits que tu lui envoyais. « Un album pour … avec les citations ? » demandes-tu tout de même, légèrement perplexe. Impressionné, peut-être aussi, d’avoir eu un tel effet. « C’est gentil … » murmures-tu, touché, avant d’avaler une gorgée de café. Tu étais plus touché que tu n’osais vraiment le montrer, en réalité. Flatté que tes idées aient pu servir à quelque chose. Flatté qu’elles aient pu servir, et aider quelqu’un à continuer. « J’ai presque l’impression d’avoir accompli une mission. » ris-tu doucement. Un peu comme un super héros. Un peu comme l’un de ces personnages avec la culotte par-dessus le pantalon et une cape dont l’utilité était douteuse dans le dos.
« Je reconnais bien ma mère quand tu me racontes ça. Elle déteste voir les gens qui vont mal et autres, elle a du sentir que t’allais pas bien. C’est une mère poule. J’suis certaine que si elle avait pu, elle t’aurait préparé une des boissons ancestrales pour t’apaiser ! » Un léger éclat de rire vient secouer tes épaules, alors que tu te remémores le visage de sa mère lorsque tu l’avais accueillie à la boutique. Une mère poule. Peut-être un peu, probablement. Beaucoup, si c’était ce que Victoire affirmait.
Qu’aurait fait ta mère, si tu avais été dans sa situation ? Si les rôles avaient été inversés ? Si Victoire avait déposé quelques mots dans la boite aux lettres, si tu t’étais retrouvé en prison pour quelques sottises ? (Tu avais beau énormément l’apprécier, et inversement, tu te demandes si elle ne t’aurait pas tout simplement renié. Tu ne négligeais pas sa force, mais tu n’étais pas certain de ton avenir si une trop grosse bêtise venait à être commise.)

« Je viens d’avoir une idée ! » lâche-t-elle alors, te tirant brusquement de tes pensées. Tu l’observes, tout en haussant un sourcil, dans l’attente de la suite. « Tu devrais venir boire un truc à la maison un de ces quatre. D’un part parce que ça ferait plaisir à ma mère de te rencontrer et d’une autre parce que ça serait notre manière de te remercier de mettre un peu de poésie dans notre vie ! » Tes doigts viennent se perdre dans tes cheveux, alors que tu l’observes un instant, surpris. Pourquoi pas, après tout. Pourquoi ne pas aller chez eux, et discuter un peu. Alors, tu hoches la tête, doucement. « Pourquoi pas oui. Puis … ça me donnerait l’occasion de la remercier elle aussi, ‘fin, vous deux, pour … Pour avoir rendu les quotidiens un peu plus sympathiques. » dis-tu, alors que tu termines ton café dans un sourire. « Déjà, tu … J’peux te filer mon numéro, si tu veux. » proposes-tu, innocent, alors que ton téléphone s’échappe de ta poche, pour se retrouver entre tes doigts. Geste presque parasite, que tu effectues sans même vraiment faire attention. Tu souris, un instant, avant de doucement regarder la jeune femme. « Ça pourra être l’occasion de poursuivre après ces propositions de café. » Parce que peut-être. Parce qu’il avait quelque chose, malgré tout. Même si tu ne connaissais pas encore très bien la jeune femme, tu imaginais qu’il y avait quelque chose d’intéressant. Qu’elle n’était pas juste la fille de la prison. « Pour … pour d’autres rencontres ! » ajoutes-tu alors précipitamment, réalisant soudain que tes mots pouvaient sembler un peu trop osés pour une invitation post-café. Idiot innocent, qui craignait que tes paroles soient mal interprétées.

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Message(#)anarchist, not like the other kids (victoire) EmptyDim 1 Déc 2019 - 3:26

Archie
&
Victoire

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Les compliments s’échappent de tes lèvres, ne pouvant rien dire d’autre à ce jeune homme. Tu vas sans doute le rendre timide, le gêner mais tu ne parviens pas à te contrôler. Sans même s’en rendre compte, il est devenu important pour ta mère ainsi que pour toi. Il a réussi à vous faire rêver mais surtout à redonner le sourire à ta mère. Femme complètement perdue à l’annonce du verdict du jugement dernier. Mère dont la fille se retrouve derrière les barreaux, il y a de quoi déprimer. Alors tu lui racontes ce qu’elle a fait, ta mère, pour ne pas tomber plus bas que terre. Il lui a créé des rêves, elle les a conservés dans un bouquin qu’elle te ressort presqu’à chaque fois. Et ça le touche le garçon, ça se lit sur son visage. Il ose même faire une petite blague et ça te plait bien. Ca te fait sourire car tu sens bien qu’il essaie de faire le gars détendu, pas du tout intimidé. "C’est clair… Une sorte de super héros de tous les jours." oses-tu rajouter avec un sourire.
Les langues se délient, ta mère est le principal objet de conversation car au final, c’est un peu grâce à elle si vous avez pu vous rencontrer aujourd’hui, avec Archie. Ce dernier te raconte sa rencontre avec ta mère. Elle est vraiment adorable avec tout le monde et tu ne manques pas de le dire à Archie. Cette femme doit toujours être protectrice en vers ceux qui en ont besoin. Elle a pris Archie sous son aile sans même que le garçon ne s’en rende compte. Alors tu qualifies ta mère de mère poule et voilà que ton interlocuteur se met à rire. Il a bien raison. Qu’est ce que cela va être quand la femme qui t’a mise au monde le reverra ? Encore une fois, elle voudra surement le couver et sans doute le gaver de gâteaux qu’elle aura préparés.
Large sourire qui s’affiche sur ton visage lorsque le jeune homme s’empresse de rajouter quelques mots de peur que tu t’imagines autre chose que de simples rencontres. Tu hoches aussitôt la tête, acceptant sa proposition. "Avec plaisir ! Et t’en fais pas, j’avais compris ce que tu voulais dire." Clin d’œil, pour essayer de le détendre un peu, sinon tu sens qu’il va continuer de paniquer à l’idée qu’il ait pu dire un mot de travers. "Donne moi ce téléphone, je vais m’enregistrer !" dis-tu en voyant qu’il reste quelque peu statique. Numéro inscrit dans son répertoire, tu en profites même pour t’envoyer un message pour avoir le sien. Tu lui rends ensuite son téléphone et avec un sourire triste, tu lui annonces ton départ. Tu ne peux pas rester plus longtemps, souhaitant aussi passer un peu de temps avec cette femme qui fut le sujet principal de vos conversations. Tu salues donc le jeune homme, lui promettant de lui envoyer un message pour organiser un aprem’ comme celui-ci.
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FIN
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