i wanna feel uyr body rite iwanna feel it nxt to mine nd i just want to hold u close and nver let you go

Il t'en fallut aucunement davantage pour abandonner lamentablement Gulliver sur le matelas de ta couchette, froissant au passage les multiples feuilles de papier noircies d'arrangements musicaux sur lesquels tu travaillais ardemment en vue de ta prochaine prestation dans les locaux occupés par The Voice. Les messages textes que t'envoyaient Asher attiraient immanquablement ton attention depuis que tu avais enregistré ton numéro de téléphone dans son smartphone. Ce soir, cependant, ils parvenaient à t'inquiéter en plus de t'intriguer.

Devant le taux d'alcoolémie explosant un record depuis que tu connaissais le jeune homme, tu avais sollicité ton cousin et son employeur afin de disposer de l'adresse du Baxton. Un simple crochet au DBD, une domiciliation que tu retins par cœur derechef, tu réduisis la distance entre ta personne et le #106 Redcliffe promptement, demeurant attentif aux vibrations ou sonneries de ton téléphone qui t'alerterait d'un nouveau message en provenance d'Asher. Ce dernier ne t'avait rien envoyé depuis près de quinze minutes toutefois, ce qui avait le don de te tourmenter.

Tourmenté, oui, c'était exactement le terme qui pouvait décrire ton état tandis que tu frappais avec détermination à la porte de l'appartement 106. Tu ne cessais de te demander ce que tu fichais ici, au beau milieu de la nuit, à toquer à la porte d'une star du rock déchue. Pourquoi tu t'intéressais autant à lui ? Pourquoi tu te tracassais si férocement ? Tu te sentais minable à accourir après quelques SMS, mais en même temps, tu regrettais nullement être à quelques mètres du blond. Oui, tu crevais d'envie de le voir. Non, tu ne te prenais pas pour Mère Térésa en te disant que t'allais sauver une vie. T'avais pas cette prétention ni ces compétences. Tu désirais juste être proche d'Asher et éventuellement pouvoir échanger un peu - beaucoup - avec lui. Tu souhaitais le découvrir et une partie de ton être te chantait avec réjouissance qu'il n'y avait pas mieux que ce soir pour le faire, vu à quel point il était ivre. Tu te sentais comme un môme qui vient de dénicher un trésor et qui tente de l'ouvrir pour le plaisir du triomphe, sans même songer à appréhender ce que referme le mystère. Tu risques de t'y brûler les doigts, peut-être même les ailes, et tu le sais pertinemment, ce qui te rend fou.

Il te semble ouïr du bruit derrière la porte boisée si bien que tu toques de nouveau, ton doigt restant enfoncé dans la sonnette. Avoir aucun savoir-vivre et insister fonctionne très bien avec Ariane, donc t'en déduis que ça jouera aussi en ta faveur avec un Asher soûl. La probabilité que cette porte s'ouvre montera aussi en flèche s'il a des colocataires. « Asher, c'est Levi. Ouvre. » Parce que ouais, tu lui donnes pas le choix. T'accepteras pas qu'il te laisse penaud dans ce couloir humide. Tu dégaines ton téléphone et lui envoie un SMS en triple dose d'insistance. Être pénible constitue ta spécialité.

Ta fini ta journée de boulot et t’es venu chez toi te bourrer la gueule en bonne et due forme. Envie de voir personne. Envie de te fuck up bien comme il faut. Pour pas cher en plus. T’as fait un sérieux stock d’alcool en chemin pour venir. T’as assez pour en finir si tu veux.

T’es affalé sur ton canapé, la télé allumée. T’as une télé mais tu la regardes jamais chez toi. Tu l’as juste parce que tout le monde a une télé chez soit. C’est juste un élément indispensable dans un appartement. Mais tu t’en sers jamais. Sauf là. Et encore, t’as mis une chaîne musicale. Comme quoi, ton amour pour la musique c’est bien plus présent que tu veux bien l’admettre. T’es juste trop con de te priver de ce qui est bon. That’s just my whole life. Réveil toi Asher.

And you do. You text Levi. Tu lui dis ces mots que tu as pas osé faire en étant sobre. Ou du moins le plus sobre que tu pouvais faire. Beaucoup plus que là maintenant. Tu veux le revoir. Mais tu te chies dessus. T’aimes pas qu’il veuille te voir. Maintenant. Il veut ton adresse. Non. udontgetmy adress. Et tous ces SMS qu’il t’envoie tu les sens tous. Absolument tous. Les mots de Levi te retournent sans que tu puisses jamais le comprendre. Ce gars. Tu sais pas d’où il débarque mais damn il te chamboule la vie. Tu veux pas ça. T’en as pas besoin. Ou peut être qu’au contraire c’est exactement ce qu’il te faut. I don’t want that. But you kinda want it Asher. No.

Et c’est après t’être descendu le fond - lire ici, le quart - de ta bouteille de whisky, que tu lui envoies ces mots là. Ces mots que t’as écrit sur un de tes carnets depuis quelques jours. Ces mots qu’il t’a inspiré. Ces mots que t’avais envie de lui dire et que tu viens de faire. T’as pas le temps de regretter. T’es beaucoup trop ivre pour réfléchir correctement. Tu auras tout le loisir de t’en vouloir le lendemain. Et tu somnoles un petit peu dans ton canapé alors que y’a Everytime de Britney Spears qui passe à la télé. Beaucoup trop doux comme chanson.

I’m at your door.

Et ton coeur se met à battre beaucoup plus vite. Il est vraiment là ? Tu te lèves, titubant quelques peu. Tu te tiens au mur. Tu vas ouvrir la porte parce que la vérité c’est que tu le crois pas. Tu veux le voir de tes propres yeux. I wanna see him. Ca fait longtemps. Depuis ce soir là où il a fait énormément pour toi. Depuis ce soir là qui est gravé dans ta mémoire. Tu ouvres la portes holy fucking shit. Il est vraiment là. Tu réalises pas dans quel état tu es. Ta chemise est ouverte. Beaucoup trop ouverte. Y’a que deux boutons qui la tiens fermé. Ta ceinture est défaite. Le premier bouton de ton jeans aussi. Tu t’es mis à l’aise. T’es pied nu. T’es avec ta bouteille - vide - dans la main. Tes cheveux, c’est pas trop ça non plus. Et t’en as rien à faire. T’es chez toi. Mais quand tes yeux croisent les siens. Tu le sens passer. Il est venu. Il s’est démerder et il est là. Ton coeur s’emballe. Ton corps aussi.

« I don’t know how you look so good… How you make me… »

T’as du mal à finir ta phrase. Tu sais pas où tu veux en venir. Ton cerveau a du mal.

« I also don’t know why you’re here. Did I trigger you or something ? »

Et tu te fais rire. T’as oublié le dernier message que tu lui as envoyé.

« I can tell you how much I don’t want to see you, still you’re here. You’re at my fucking door. Obviously. You’re you. You don’t take any shit from me. »

Tu parles beaucoup Asher, mais tu le laisses sur le palier. Tu le regardes pas mal. Plus que pas mal. Ce gars est beaucoup trop beau, tu lui as dit en plus. Fuck I did ? Yes you did. He knows he looks good already. C’est ça essaie de te rassurer. I don’t care. Tomorrow you will.

i wanna feel uyr body rite iwanna feel it nxt to mine nd i just want to hold u close and nver let you go

Ton doigt qui s'enfonce sans scrupule contre le bouton de sa sonnette, ton poing qui cesse, l'espace de quelques minutes, de toquer à la porte de son appartement afin de lui envoyer un SMS lui signifiant ta présence. T'as pas parcouru cette distance jusqu'au domicile d'Asher pour faire chou blanc, t'es déterminé à le voir, quitte à réveiller tout le voisinage. Heureusement pour ce dernier, la porte s'entrouvre et l'ancienne star du rock apparaît. Cheveux en bataille, chemise défaite, ceinture débouclée, pantalon déboutonné. Son portable dans une main, une bouteille d'alcool vide dans l'autre. Puis, cette intense odeur d'alcool bon marché conclut la scène. Tes yeux scrutent sans merci, de la tête au pied, la silhouette du jeune homme qui est le premier à prendre la parole :

« I don’t know how you look so good… How you make me… » Tes yeux passent de la boucle de sa ceinture à ses yeux saillants. Un fin sourire malin étire tes lippes, la malice fait scintiller ton regard. Tu te réjouis des circonstances : Asher est devant toi dans une situation plus qu'intéressante. « Make you what? » Tu l'invites chaleureusement à conclure, bien que tu te doutes n'obtenir aucune réponse à ta sollicitation. Vu l'alcoolémie d'Asher, tu doutes qu'il se souvienne encore des mots qu'il vient d'articuler. C'est exactement ce qui t'enthousiasme, d'ailleurs : le Baxton vit actuellement seconde par seconde à ton sens. « You look good too. » Tu retournes le compliment, un sourcil haussé impliquant une mention particulière à l'accoutrement de l'artiste pour l'obtention de ce résultat. « Just so you know once and for all. » Mais tu lui répéteras probablement quand il sera sobre aussi, si tu as l'opportunité de le croiser dans cet état. « I also don’t know why you’re here. Did I trigger you or something ? » « What do you think? » Tu l'interroges, cette manie de répondre à une de ses interrogations par une autre ne te quittant jamais. T'as envie qu'il te dise ce qu'il pense, ce qu'il croit, surtout que tu imagines son filtre bien plus fin grâce à sa forte consommation de whisky. Tu t'appuies sur sa carré de porte, attendant patiemment qu'il t'invite à pénétrer son appartement. Comme quoi, tu sais faire preuve de bonnes manières. Il rit et ça te fait sourire, rictus qui ne quitte pas tes lèvres malgré ses prochains propos : « I can tell you how much I don’t want to see you, still you’re here. You’re at my fucking door. Obviously. You’re you. You don’t take any shit from me. » « I sure don't. » Tu affirmes, penchant la tête légèrement sur le côté pour observer Asher sur un autre angle et appuyer tes propos. Tu te redresses rapidement, appuies tes mains de part et d'autre de l'embrasure, comme pour bloquer la sortie au blond à moins d'entrer en contact direct avec ton corps. « And nobody can stop me from doing what I wanna do. » T'as cette tonalité de défi doublée d'arrogance. T'es fier de vivre selon tes règles et n'obéir qu'à tes désirs et tes valeurs sans prendre en compte l'opinion d'Autrui. Ce mode de fonctionnement, tu ne l'abandonneras jamais. « May I enter now? » Tu questionnes poliment, un geste vague du menton démontrant l'intérieur du lieu de résidence. « Y'know, you should take it off. Doing things halfway is not fulfilling. » Clarifiant le sens de ton conseil, tes yeux dévisagent sa chemise totalement ouverte à l'exception de deux valeurs boutons puis fixent le haut de son sous-vêtement visible sous sa ceinture et le bouton de son pantalon détachés.

Make you what?
Oui. Non. Tu vas pas par là. Pas tout de suite. Pas prêt au fond. Pas prêt du tout. Mais tu le sais pas là. T’as l’impression que c’est qu’une grosse vanne qui est en train de se passer parce que t’as un sourire aux lèvres. Tu crois pas trop à ce qu’il se passe là. Levi est venu jusque chez toi. Il a fait tout le trajet. Tu sais pas pourquoi ce gars tient à toi. Tu sais vraiment pas. But please never stop.  C’est la première fois de ta vie que quelqu’un qui te remplie le coeur s’intéresse à toi. Autant à toi. Parce que oui, c’est beaucoup trop en ce qui concerne Levi. Tu comprends toujours pas. Tu comprends rien. I don’t need to understand. Mais tu réfléchis trop. Fuck them all. Who ? Who are you taking about Asher ? Fuck off.

T’essaies. T’essaies vraiment d’oublier tout ce qui te tourmente dans le fait d’avoir envie de coller ton corps à celui de Levi. Et on dirait que ça fonctionne à peu près en ce moment précis. Parce que tu parles Asher. Tu dis des choses. Tu dis trop de choses. Tu vas tellement regretter tout ça demain. I hope I’ll forget. You don’t really want tho.

You look good too. Fucking hell.
Ton coeur fait des trucs tellement bizarre dans ta poitrine de l’entendre. De le voir. Et ton sourire qui s’en va pas de tes lèvres. I’m good. Yeah don’t start freaking out Asher. No, I’m really good. I’m way too good. And it doesn’t feel right ? You’re not used to that. Definitely not. Et quand il te répond par une question, c’est complètement fou mais de le voir être le petit con que tu sais qu’il est, ça te remplie encore plus le coeur parce que c’est lui. Parce qu’il est là. Pour toi. C’est bien lui. Y’en a pas deux comme lui. Et son air suffisant te rend dingue. Tu comprends pas pourquoi il te fait tant d’effet. Tu comprends pas. Tu comprends rien. Tu ressens tant. C’est pas normal. Et il se met dans l’encadrement de la porte. Et l’image est beaucoup trop belle. And you shouldn’t enjoy that so much. You really shouldn’t. But you do. Il a ce petit sourire aux lèvres que tu fixes un moment parce que holy shit… those lips. ‘I sure don’t’. Tu l’as vu l’articuler et tu serres ta main sur ta bouteille vide. Tu ressens des choses. T’es pas habitué. Il bouge dans l’encadrement de la porte. Tu ne le quittes pas des yeux. Tout ce qu’il dit c’est comme de la musique à tes oreilles. Il a peur de rien le mec. Ca t’impressionne beaucoup. Il dit fuck à tout le monde, tout le temps. Alors que toi t’es du genre à rester dans les bons rails de la société pour pouvoir dire fuck aux gens ensuite.

May I enter now ? Wait, what ?
Y’know you should take it off. Doing things halfway is not fulfilling. Wait… What the actual fuck ??

Bloqué entre la surprise qu’il te demande l’autorisation de rentrer et l’audacité qu’il a eu de te dire de te foutre à poil… Ton cerveau a besoin d’un moment.
Et tu restes bien appuyé à la poignet de ta porte pendant tout ce temps. Parce que la vérité, c'est que tu tiens pas droit, du tout.

« You really just asked me to take off my shirt ? » Take it off yourself.

Parce que non. Il ne rentre pas chez toi. Il reste dans le couloir. T’es peut être en train de lâcher prise, mais pas totalement. T’as peur au fond. Tu sais pas de quoi t’es capable avec lui dans ton état actuel. Et il veut te foutre à poil. Il vient de le dire. Truth is, you want it. But you’re a scared little shit. I’m good. No you’re not. I’m drunk I don’t care. So why isn’t he inside your flat already ?

« I can’t believe you. »

De manière générale bien évidemment. Tu portes ta bouteille à tes lèvres et tu te rends compte qu’elle est vide. Fuck. Tu jettes un coup d’oeil derrière toi, dans ton appart’. Faut que t’ailles à la cuisine pour te ravitaller. Mais ça voudrait dire laisser le champ libre à Levi d’entrer. Ou bien tu peux lui fermer la porte à la gueule et risquer qu’il s’en aille. He won’t. You wish. Du coup tu reportes ton attention sur Levi, ayant très envie de boire, mais gardant ça pour plus tard. Tu ne bouges pas.

« Really what are you doing here ? What do you want from me ? Why do you fucking care so much ? »

You're not mad. I'm good. You're drunk. Tu lui dis tout ça. Tu veux sabotager les choses vraiment. Tranquillement. Naturellement. Parce que y'a pas d'autre chose possible. Ta vie est fuck up entièrement. Tu veux qu’il parte. Tu veux savoir. Tu veux qu’il reste aussi. He will. You wish.

« Did you fall in love with me too or something ? »

Too ?
Tu réalises pas ce que t’as dit. Mais tu sais que t’es pas complètement sûr de vouloir avoir la réponse à cette question. I wanna know. You’re not ready. He is not in love with me, he’s just a dickhead. Alors tu enchaînes, comme pour qu’il oublie ta question. He won’t.

« You’ve come empty handed. It’s not polite. »

Are you saying if he has something he might come in ? He doesn’t have anything. You never know with that boy. He doesn’t have anything. You wish.

i wanna feel uyr body rite iwanna feel it nxt to mine nd i just want to hold u close and nver let you go

Tu te rends finalement compte que t'es incapable de décrocher tes yeux de sa silhouette. Tu le scrutes, le fixes, le dévisages sans merci, sans gêne. Ses traits fins mais masculins, ses cheveux blonds en bataille, ses yeux océans que t'as parfois du mal à soutenir tant ils en confient. Tu commences à retenir ses courbes, ses muscles, si bien qu'il pourrait apparaître dans tes rêves et se mêler à la réalité des vœux de ton subconscient. Tu te mords la lèvre parce qu'alors que se dessine un Asher complètement démoli par l'alcool et possiblement par la vie, t'es là. T'es attiré contre ton gré, bien que tu sais bien que ces choses-là ne se décident pas. T'es aimanté à lui comme dans ce pub où tu pouvais pas t'empêcher de larguer Kane et Ariane pour le découvrir. T'es aguiché par son être, tant que lors de votre deuxième rencontre, t'as pas trouvé mieux que de lui filer ton numéro de portable. Tu sais pas encore comment t'as su maîtriser la technologie pour le faire, mais tu l'as réalisé. Toi qui refuse catégoriquement être attaché à quelqu'un, t'as donné un moyen de te perturber en tout temps à un presque inconnu.

Un presque inconnu. Qu'est-ce que tu connais de lui ? Que ce que tu devines. Que ce que tu vois. Quand il te parle, tu t'ériges de suite. Tu joues sur les mots, tu le taquines : t'es bien avec lui - t'es bien alors que tu ne le connais pas. T'es comme t'es avec Ariane ou Kane, mais avec quelque chose de différent, cette nuance qui chamboule. Et tu lui fais savoir sans scrupule, t'as toujours été franc, t'as toujours assumé qui t'était, même quand t'avais toute la terre contre toi et que ça te mettait en danger. Tu t'es retrouvé dans les pires merdes pour qui t'es, mais jamais t'as changé pour autant. « You look good too. Just so you know once and for all. »

Il sait que tu t'accordes pas selon le regard ou l'avis des autres. You’re you. You don’t take any shit from me. Et ça changera jamais. Tu le lui fais savoir, il n'y aura jamais de jeu sur toi, tu lui présentes qui t'es de A à Z et tu seras à prendre ou à laisser. Tu te positionnes davantage dans l'encadrement de la porte, t'imposant dans son champs de vision, t’immisçant presque dans son appartement, tout en ayant la bienséance de lui demander si tu peux entrer, maintenant. Il ne te répond pas de suite, si bien que t'enchaînes sur son accoutrement sans lequel tu juges qu'il se sentirait bien plus à l'aise.

« You really just asked me to take off my shirt ? » Qu'il réagit, incrédule. Tu ris doucement, effleures un des pans rapidement, soupçonnant qu'un contact plus prononcé ou étendu pourrait le braquer. « No harm in that, ain't that right? » Tu hausses les épaules nonchalamment, précisant : « It's up to you. It's for you. I'd rather be without clothes myself than half dressed. Plus, I can see pretty much everything under that shirt and those pants. But it'll always be up to you, Asher. » Tu t'appuies sur l'encadrement, toujours en attente d'une invitation. « I can’t believe you. » Tu hausses les épaules, peu impressionné par cet aveu. Un petit sourire narquois étire tes lippes quand il porte sa bouteille vide jusqu'à ses lèvres, puis lorgne sa cuisine en quête d'alcool. « I got weed whether you need more influence. » tu l'informes. Si t'arrives pas à entrer, peut-être que tu sauras le faire sortir. « It's good stuff. »

« Really what are you doing here ? What do you want from me ? Why do you fucking care so much ? » Tu plisses les yeux, ne quittent pas ses traits, ses yeux. Il est si contradictoire, sa bouche te formule l'opposé de ce que son regard beugle. « Did you fell in love with me too or something ? » Ton sourire se dissipe, le sérieux s'impose sur ton visage. Tes sourcils se froncent progressivement, tu te redresses, imposant. « Why do you care if I care ? Why do you care so much about love ? It's not as if you could tame it. » « You’ve come empty handed. It’s not polite. » « You won't let me in, it's not polite. » Tu répliques, avant de répéter : « For the record, I got plenty to offer. » Illustrant une infime partie de tes propos, tu sors joint et briquet d'une de tes poches. Te fichant éperdument d'être dans un bâtiment public et d'y fumer des substances illicites, t'enflammes l'extrémité du joint pour tirer dessus à moins d'un mètre du Baxton. T'inspires profondément la fumée, la laisse envoûter tes poumons longuement - t'as tout le temps du monde, manifestement t'es condamné à rester sur le seuil de son appartement. Puis t'as jamais été quelqu'un de pressé. - Tu relâches doucement la pression à quelques centimètres du visage du blond, assez pour le titiller un peu tout en ayant la décence de pas lui rejeter la fumée en pleine tronche non plus. Tu lui tends ensuite le joint. « Plenty, » tu vantes et rappelles.

Plus, I can’t see pretty much everything under that shirt and those pants. Oh really? You’re looking?
Tu aimes beaucoup trop ça. Tu devrais pas. Fuck it. Yeah t’es ivre, l’alcool a bon dos ce soir. Très bon dos. Leave me alone. Et il dit que ça dépendra de toi, et toi, tu sais que tu te laisseras jamais le droit de le faire. Donc non. Ca va pas dépendre de toi. Tu sais pas de quoi ça va dépendre. Mais pas de toi. Tu t’autorises pas. Jamais. Fuck I want to do it. But you won’t. Or maybe I will.

Et il dit qu’il a de la weed. Holy shit. Ca te fait remonter plein de souvenirs similaires. La weed, avec de l’alcool. Avec un gars. Un gars qui te plaisait beaucoup moins que Levi qui est sous tes yeux. Fuck fuck fuck fuckkkkk.  Il insiste. It’s good stuff. You know it’s probably very good. You want some. You shoudln’t. But you want some. Tu as arrêté les drogues y’a un moment après ton overdose. Weed is nothing. It’s everything.

Et tu lui demandes pourquoi il est là. Pourquoi tout. Et il répond par des question the little shit. He doesn’t even know himself. Yup. You got this right Asher. Levi the man who is always saying fuck off to everything and everyone, he doesn’t have an answer for these questions. It caught him by surprise as much as you.

You won’t let me in.
Et ça te trigger en malade. En malade… Vraiment. Parce que y’a une de tes chansons, ‘Everything’ qui dit If you just let me in, I’ll tell you everything. You are feeling his words and yours mixed altogether. You don’t know if you like it or you hate it, but you certainly are feeling all of these. Et t’es un peu retourné par ses mots. Par ce joint qu’il allume. Qu’il commence à fumer. Tu le regardes. Tu le regardes et tu vas lui prendre le joint, disant fuck au monde entier. Levi style. You have no idea what you are doing but you are not thinking straight. You are hilarious.

Et tu tires sur le joint et tu as lâché la poignée et tu te recules pour qu’il soit libre d’entrer s’il le veut. Tu dis rien. Tu vas à la cuisine, le joint au bec sur lequel tu tires comme si ta vie en dépendait. T’as besoin des effets. T’as besoin de t’évader encore plus. C’est pour ça que tu vas prendre une autre bouteille de ta réserve personnelle. Tequila cette fois. Une bouteille super cheap d’un petit commerçant. Tu penses qu’il l’avait sur son étagère pour au moins 15 ans et c’est pour ça que le prix était si bas. You don’t care. You’re gonna down it. Et tu vas dans le salon maintenant que t’as toutes tes munitions avec toi. Et ta chemise est réellement quasi complètement ouverte et tu sais qu’il regarde et tu le regardes aussi. Tu le regardes trop. T’as tellement de choses qui te passent par la tête que tu réalises même pas que le gars est venu chez toi sans que tu lui aies donné ton adresse. Tu restes debout à côté de ton canapé à le regarder. Ton coeur bat si vite. Tu penses à Richard. Tu penses à tout ce que t’as fait avec lui des suites des effets de l’alcool mélangé à la weed. Tu penses que t’as plus jamais refait cette combinaison du reste de ta vie. Trop peur que ce qui s’en est suivit se reproduise et là… tu provoques les choses.

« You know you’re not getting it back. »

Tu parles du joint que tu as bien entamé. Tu parles du joint qui est en train de te faire lâcher prise. Tu parles du joint sur lequel tu mets toutes les solutions à tes problèmes. Tu parles du joint qui retient tout tes démons pour que tu puisses un tant soit peut profiter. Tu sens tellement l’électricité dans la pièce, ça te fait bizarre. T’as jamais eu de moment aussi intense dans ta vie. La présence de Levi change tellement tout. Et t’as un beau canapé mais tu t’obstines à rester debout. Tu sais pas pourquoi. Sûrement parce que Levi est debout lui aussi et tu vas pas être diminué à côté de lui. Tu le regardes tellement. Tu détournes pas les yeux. What are you waiting for ? Come and get it. Sauf que tu tiens pas vraiment debout avec tout ce que tu bois. Et boire, tu continues. Tu ouvres la Tequila et en prend une grande gorgée. Le mouvement de ton bras pour incliner la bouteille te fait perdre l’équilibre et tu tombes sur ton canapé, renversant de l’alcool sur ta chemise.

« Fuck. »

Just take it off Asher. No.

i wanna feel uyr body rite iwanna feel it nxt to mine nd i just want to hold u close and nver let you go

Il s'anime enfin pour autre chose qu'ouvrir la porte de son appartement et lorgner sa cuisine à la recherche d'alcool. Il réduit, de son équilibre précaire, la distance entre vous deux pour se saisir du joint que tu lui tends, non sans avoir tiré dessus au préalable. T'es généreux mais pas un saint. Le stock d'Ariane est précieux : tu ne vas pas le gaspiller ou ne pas en profiter un minimum.

Il inhale le néfaste, se détache de l'encadrement de la porte pour s'orienter vers sa cuisine. Win. Tu l'observes solliciter le joint à outrance et ça t'épate la force avec laquelle Asher sait se faire du mal, la détermination qu'il a pour se couper du réel. Tu te glisses à l'intérieur de l'appartement et fermes la porte derrière toi. Le blond est désormais muni d'une bouteille flambant neuve de tequila bon marché. Il parcourt la distance jusqu'à son salon puis se poste devant son canapé pour te toiser. Pendant plusieurs secondes, qui te semblent durer des minutes, vous restez là, à vous scruter, vous défier, vous étudier. Tu perçois bien qu'il est perturbé, qu'il est plongé dans ses souvenirs ou ses réflexions. Tu te retiens d'articuler le moindre mot parce que tu désires qu'il te parle, mais quand il le fait, il t'indique à quel point il est pas à l'aise dans ses baskets.

« You know you’re not getting it back. » « There are many things I won't get back because of you, and I couldn't care less. » Tu hausses les épaules, désinvolte. Tu lui consacres du temps et de l'énergie, encore et toujours, parfois aux dépens de tes passions, de tes projets ou même de tes proches. Toi qui est si avare avec les autres, tu t'investis beaucoup pour le Baxton ; et tu le regrettes aucunement. Il ouvre sa bouteille et la penche pour commencer à en avaler de larges gorgées. Cependant, l'équilibre lui manquant, il termine affalé sur son canapé, de l'alcool répandu sur son torse et le mobilier. « Fuck. » Tu souris, amusé, et t'installes dans un petit canapé en face d'Asher, après avoir dérobé le joint tombé au sol dans sa chute. « Stubborn as a mule, » tu commentes, fumant ton bien. T'aurais bien envie de prendre place à côté de lui, de jouer avec sa bouteille d'alcool pour lui en voler plusieurs gorgées, de faire sauter les derniers boutons de sa chemise poisseuse pour lui montrer qu'il est mieux sans, mais t'es pas encore certain des réactions d'Asher et t'as pas envie de finir avec un œil au beurre noir. « So what was your plan for tonight? What are you running away from? » Tu déboutonnes les premiers boutons de ta chemise, démontrant, provocateur, que t'es pas prêt de partir à moins qu'il te chasse et que t'as aucun scrupule à te séparer de tes habits si cela augmente ton confort. « Or is it that you just want to spend time with me? 'Cause I sure am down for that, as you can see. » Tu lui adresses un clin d’œil et tends le bras, joint à sa disposition s'il fait l'effort de venir le chercher. Tu n'as pas oublié ses textos qui t'ont menés jusqu'ici, ceux qui évoquaient une certaine volonté de proximité.

« There are many things I won't get back because of you, and I couldn't care less. » Wow. Ok. Tu l’avais pas vu venir celle là. De quoi il parle exactement ? Tu sais pas si tu veux savoir en fait. Mais le gars, il s’investit clairement et tu sais pas comment tu te sens par rapport à tout ça. C’est tellement nouveau pour toi. C’est la première fois. La première fois que c’est réel. Donc tu bois un peu plus, parce que tu sais pas gérer du tout. Tu tires sur le joint aussi. T’as besoin de tout ça pour t’aider là. Pour t’oublier. Pour lâcher prise. Pour essayer de faire comme Levi et dire fuck à tout le monde pour être libre de faire ce que tu veux faire. Mais Asher, ce que tu réalises pas c’est que vous êtes chez toi. Personne n’est témoin de ce qu’il se passe entre ces murs. Il est sûrement 4h du mat’. Aucune âme ne va venir frapper à ta porte. I wouldn’t open anyway. Let it go Asher. You’re safe.

Et tu tombes sur ton canapé. Et tu t’en fou partout en se faisant. Et tu vois Levi qui s’installe en face. Yeah stay there. T’as trop peur de ce qu’il pourrait se passer s’il venait à côté de toi. T’as si peur parce que tu veux. You wanna feel his body right, you want to feel him next to yours. And I want to hold you close, and I’ll never let you go.

Tu remarques seulement maintenant qu’il est en train de fumer, qu’il t’a pris le joint. You are so wasted Asher. I am perfectly fine. Perfectly fucked more like. Alors tu t’en prends à la bouteille à la place. You are gonna pass out if you keep going at that speed Asher. You should slow down now. I can’t. You are gonna kill yourself. Don’t care.

« What are you running away from? » Wow. Ok. Le gars il sort toujours de ces phrases qui te font l’effet d’un coup de poing. Parce qu’il est le seul qui ose te mettre ça en pleine face. Peut être aussi qu’il est le seul qui sait autant sur toi. Tu lui as dit pas mal de trucs dans la ruelle l’autre fois. Fuck that. T’as honte. Tu préfèrerais oublier. Vous en avez jamais reparlé en message et c’est tant mieux. Et tu oublies complètement de répondre à sa question parce que Levi est en train de s’ouvrir la chemise. You freeze. You really do. T’aurais pas cru qu’il fasse ça. T’aurais pas cru le voir se désaper sous tes yeux. T’as la bouche ouverte. T’es carrément bloqué.

« Or is it that you just want to spend time with me? 'Cause I sure am down for that, as you can see. »  Et il te fait un clin d’oeil que tu ne loupes pas. Tu t’es légèrement débloqué quand il a repris la parole mais pas vraiment. Il a l’air de vouloir te débloquer aussi parce qu’il te propose son joint que tu vas prendre sans réfléchir. Sauf que tu tiens pas droit Asher. Tu n’atteins pas le joint que t’es déjà par terre.

« Arg… Fuck. »

Et t’es vraiment wasted de ouf. T’arrives pas à te relever. T’es bien par terre. T’es confortable. T’as la tête qui tourne. Le coeur à l’envers. Tu fermes les yeux parce que t’es juste bon à rien. T’es complètement ivre. Mais tu tends quand même la main vers Levi pour qu’il te passe le joint. Tu veux quand même t’en mettre un peu plus dans la tête. Le plus possible. You really want to kill yourself. You are going to succeed if you get anything more in your body. Give me more.

i wanna feel uyr body rite iwanna feel it nxt to mine nd i just want to hold u close and nver let you go

Passionné, voilà l'adjectif qui te semble décrire parfaitement Asher. Il ingurgite l'alcool comme si sa vie en dépendait pour des raisons qui te sont méconnues - voire inconnues. Il tire sur ce joint comme s'il allait lui procurer un nouveau souffle et gommer des traits de sa vie qu'il n'assume pas, qu'il rejette. Il fait tout avec excès et ça te fait vibrer. Cette force de caractère, tu l'admires. Mais tu sais également qu'elle pourra le tuer et cette optique te glace le sang violemment.

What are you running away from? Tu veux élucider le mystère qu'il compose, tu désires découvrir ce qu'il referme. Attiré, aguiché, intrigué, tu peux plus te séparer de cet envoûtement dont tu es victime depuis que tu l'as rencontré, des semaines plus tôt. Tu crois au destin et au karma. Tu t'es dis un millier de fois que tu n'allais pas le revoir. Asher Baxton, c'est pas vraiment ton calibre, même si t'es pas du genre à élever les gens sur une échelle de popularité. Mais parce que c'est une ancienne star du rock, tu l'imaginais pas traîner où toi tu mets les pieds. Mais tu l'as retrouvé. La destiné a décidé de vous placer sur le même chemin, encore. Et ça, pour toi, c'est pas dérisoire, ça signifie quelque chose d'important. C'est pour ça que tu prends les choses en main avec tant de véhémence. Parce qu'Asher fait partie de ta vie maintenant et qu'il y a une raison pour que tu sois là ce soir. Il y a une raison pour que vous vous connaissiez.

Face à son silence, tu optes pour te mettre à l'aise et fais sauter plusieurs boutons de ta chemise sans cérémonie. Tu vas pas lui tirer les vers du nez et t'es pas un groupie qui farfouille sur l'Internet pour apprendre des éléments sur le blond. Non, ce que tu sais de lui, il te l'a confié. T'es intéressé que par la source même du personnage et aucunement par ce que les autres ont à mentionner sur sa personne - Kane composant l'exception à cette règle, bien sûr.

Il a la bouche ouverte, il te dévisage. Un rire franc file entre tes lèvres et tu tires à nouveau sur ton joint. Or is it that you just want to spend time with me? ‘Cause I sure am down for that, as you can see. Tu rappelles l'évidence avec un clin d’œil. Puis, tu lui proposes ton joint en sachant pertinemment qu'il faudra qu'il se lève pour l'obtenir et que son équilibre est désastreux. « Arg… Fuck. » L'australien te démontre sa détermination et la gravité le rappelle au sol de manière brutale. Le joint est toujours entre tes doigts, tu décris Asher allongé sur le sol, telle une victime d'un accident de la route. Il va mal, son teint est pâle, tu t'attends à ce qu'il vomisse sur son parquet. Le voilà qu'il ferme les yeux et tu demandes ce qu'il voit défiler derrière ses paupières avant de t'inquiéter qu'il se soit évanouit. Tu guettes sa poitrine qui se soulève, preuve qu'il respire encore. Les minutes défilent pieusement, jusqu'à ce que son bras s'érige vers toi, quémandant la drogue.

Tu hoches la tête en signe de dénégation et viens t'installer sur le ventre à sa droite. Vos flancs se touchent, t'as poussé sa jambe écartée contre sa jumelle pour que tu sois à l'aise. Tu glisses le joint entre les lèvres de l'artiste et murmures à son oreille : « You're nasty. » Un sourire malicieux étire tes lippes. T'aimes tant user des mots qui ont plusieurs sens et t'imaginer dérouter Asher ainsi. Ton nez touche ses cheveux courts, tu t'interroges s'il est trop inhibé par l'alcool pour sentir ton souffle contre sa peau. Tu agites les pans de sa chemise, tes doigts effleurant son torse. « You spilled tequila everywhere. Who's gonna clean for ya? » Avec qui vit-il, d'ailleurs ? T'espères qu'une âme va pas débouler dans le salon, ruiner le théâtre de vos échanges privés. « Wanna stay on the floor or go to bed? » Tu te redresses sur tes avants-bras et reprends ton joint pour en inspirer brièvement la fumée toxique avant de le replacer entre les lippes du jeune homme, la pulpe de tes doigts caressant promptement, délicatement, sa bouche dans le geste.

Il veut pas te filer le joint. OH COME ON ! Tu le penses fort. T’es outré. Mais les mots ne sortent pas de ta bouche. T’es plus que l’ombre de toi même là. You are so wasted. C’est d’avoir rencontré la rousse un peu plus tôt dans la soirée. La rousse qui t’as fait tourné en bourrique en te teasant sur Levi et sa venue potentielle. He came in the end. Chez toi en plus. T’avais bu pour oublier toute cette soirée et voilà le résultat. It’s a fucking joke.

Et puis Levi vient s’allonger à côté de toi. Toi qui est sur le dos. Installé comme une merde. Comme t’es tombé. Il est vraiment très près de toi. T’es wasted mais tu le sens bien quand même parce que ton corps réagit malgré tout. Tu frissonnes. Il te file le joint. Good. Et il te dit des trucs à l’oreille. Des trucs qui te font réagir un peu plus. Son souffle sur ta peau. Fuck. Tu tires sur le joint. Fort. Tu veux sentir autre chose que tout ce qu’il te procure. Tu sens sa proximité. It’s killing you. Really. He has to stop. Keep going. Asher?

Et il te touche un peu plus. You notice half of it, but you notice. He is too close. You know it. Not close enough. Asher ?

Il te parle de nettoyer mais t’en as genre rien à foutre de ça. C’est le cadet de tes soucis. Right now I just want his body on mine. Asher ?

Il te parle du sol. Il te parle du lit. Tu tournes la tête vers lui. Il reprend le joint des lèvres. Il le met entre les siennes et tu te dis que c’est ça le plus proche que tu as de toucher ses lèvres. Au travers d’un joint que vous vous passez tour à tour. I can lean closer… Asher ?

La vérité c’est que t’as vraiment du mal à aligner deux mots alors que dans ta tête t’as l’impression que t’es clair. You are not.

« The floor might go right. »

The fuck are you saying Asher ? Mais en même temps, t’as tendu la main pour tirer sur sa chemise. Sa chemise qu’il a ouverte un peu. Tu n’as rien loupé de ça. Tu vas glisser ta main sur son torse. Juste ça. Parce que y'a la place pour. Y'a juste la place pour. He did it on purpose. Alors y'a ta main maintenant là. A même sa peau. Sur sa poitrine. You. Are. So. Wasted. La vérité c’est que tu profites même pas du moment. Tu penses que si mais tu ressens que la moitié de ce que tu pourrais te prendre dans la gueule. Dans le coeur. N’empêche que ta main est sur sa peau et que t’as pas l’air de vouloir l’enlever de là. Elle remonte sur sa clavicule, sa gorge, sa mâchoire et puis tu vas lui piquer le joint de ses lèvres. Tu le ramènes à toi. Tu tires dessus. Ta main ayant quitté son corps. Ta main qui a froid maintenant. Tu n’avais pas remarqué avant de te défaire combien son corps était chaud. Combien c’était bon. Combien ça te manque déjà.

i wanna feel uyr body rite iwanna feel it nxt to mine nd i just want to hold u close and nver let you go

Tu t'es allongé à ses côtés après avoir ramené une de ses jambes contre la sienne. Ton flanc touche le sien sans pudeur, tu le décris avec attention du haut de tes avants-bras. Tu positionnes la drogue contre ses lèvres fines et pâles et il tire dessus avec ardeur. Que fuis-tu, Asher ? Pourquoi tant de force à vouloir disparaître, oublier ? « I can't tell if you like it too much or too little that I'm here, » tu le préviens nonchalamment, avant de récupérer ton bien et en prendre une bouffée salutaire.

Tu continues de lui parler, tires profit du reste de sa conscience parce que tu sens qu'il va bientôt partir dans les bras d'une Morphée psychédélique. Tu le taquines, tu dis n'importe quoi - comme d'habitude -. Tu lui rappelles à quel point sa chemise est superflue et souillée, comme une partie de son pantalon d'ailleurs, mais tu ne vas pas encore jusque là. Plutôt, tu lui susurres à l'oreille et laisses ses cheveux chatouiller ton nez. Son parfum est étouffé par toute l'odeur de l'alcool qu'il a absorbé ainsi que le joint que vous vous partagez.

Il réagit quand tu lui proposes de retrouver son lit. Tu le toises, peu impressionné pour ta part qu'un changement de paysage s'opère. « The floor might go right. » Si prude. T'as envie de le mordre pour le réveiller un peu, le choquer assez pour qu'il se dise qu'aller dans son lit ne relève pas du drame et n'implique pas que tu le voles, le violes ou Dieu sait quoi. C'est juste le meuble le plus confortable pour être allongé. Mais s'il préfère le plancher à un matelas, pourquoi pas ? Surtout s'il dort dans un lit simple pour enfant, dans ce cas-là, c'est sûr qu'il finira de nouveau par terre. Mais il faudrait vraiment qu'Asher ait beaucoup de soucis pour dormir encore dans un lit pour enfant à son âge, vu son appartement et possiblement son épargne.

Il tend sa main et t'es pas sûr de ce qu'il ambitionne. Finalement, il la glisse dans l'embrasure de ta chemise pour toucher ton torse. T'as l'impression que ses traits s'adoucissent à ce contact, puis ses doigts remontent jusqu'à ta bouche pour y dérober le joint. Tu laisses planer quelques secondes, tapotes impatiemment le sol de tes doigts et finis par te redresser avec vitesse et énergie. « Ok, come on. » Tu l'aides à se redresser en position assise et le laisses s'acclimater à cette nouvelle position avant de le hisser sur ses jambes. Le tenant fermement par les épaules de manière à ce qu'il ne retrouve pas le sol, tu l'orientes vers la première pièce ayant un lit que tu le déniches. Tu l'aides ensuite à s'asseoir sur le matelas et sans lui demander son avis, tu fais sauter les derniers boutons de sa chemise puis sépares ses bras de ses manches. Tu jettes la chemise qui atterrit sur une chaise boisée devant un bureau et t'attaques au pantalon avec le même rythme. Tu estimes la rapidité est ton alliée, ici. T'as l'impression - ou t'espères - qu'Asher a peut-être même pas réalisé comment il se trouve présentement en boxer et chaussettes sous sa couette. Tu fais le tour du lit et t'assois à ses côtés, saisissant le joint des lèvres du garçon. « Your "might" was not good enough for me. » Tu justifies, avant de lancer, rhétorique : « Ain't it better now? » En addition, t'as éloigné le Baxton d'un ravitaillement en alcool à moins qu'il ait un stock dans cette chambre. « Do you want me to leave you? » Tu suggères, ayant malgré tout à cœur les souhaits de ton interlocuteur. Tu as bien remarqué que ta présence le déstabilise, mais tu veilles soigneusement à ne pas ajouter du malaise aux circonstances.

« I can't tell if you like it too much or too little that I'm here, »
And you like that. You like that he doesn’t know. You like that for once he is the one without the answers he wants. Take that Levi. Mais tu enjoy pas autant que tu pourrais. T’es beaucoup trop ivre. Tellement ivre que tu te laisses aller. Tu regrettes même pas parce qu’au fond t’as juste été prendre son joint, en rallongeant ton chemin jusqu’à ses lèvres. Ca n’a pas l’air de lui faire quoi que ce soit. Alors que toi tu meurs doucement. C’est pour ça que tu tires encore et encore sur ce joint. I want to stop the feeling. But you barely feel anything Asher. You’re too drunk. I still feel. It’s nothing really. Wait until you’re sober and you touch his chest again.

« Ok, come on. »
Et comme pas mal de tes potes l’ont déjà fait. Il s’occupe de ton cas. Il te soulève. Il te maintient. Parce que t’es complètement incapable de le faire tout seul. Tu prends appuie sur lui. Tu tombes pas. T’es précaire. Tu flanches un peu, mais tu tombes pas. Il est là. Il te tient. I feel that. It’s nothing Asher. Et tu te retrouves sur un matelas. Tu sais pas dire si c’est ta chambre ou celle que tu as en plus qui n’est habité par personne encore. Tu as pas l’esprit assez vif pour ça. Il te désape. Tu le regardes faire. Tu le quittes pas des yeux.

« Can sleep with my things. » No please undress me.

You are still not letting go Asher you are unbelievable. I try. You really do. It’s true. Because you are not giving him any resistance whatsoever. He is taking care of you. Better than anyone did to you. You are so used to sleep fully clothed. Or with puke or you. Cos some people are just savage like that. They don’t care. Or they are too wasted to do things properly. Seems like weed doesn’t make Levi less capable. He is here. He is queer. Nice rime. And how do you know that word Asher ? Fuck off.

Et tu te retrouves en boxers. And you are hard. You didn’t notice. You still don’t. But you fucking are. Et il te met sous la couverture and it does feel really good here. Il te prend le joint des lèvres que t’avais complètement oublié. Trop occupé par les mains de Levi qui s’occupent de ta personne. Tes yeux se ferment. T’es vraiment bien là. T’es vraiment wasted also.

Et il se justifie le Levi. You are really something. Tu le penses. Tu dis rien. T’as les yeux fermés. T’es mort. Complètement mort. Mais ton cerveau est toujours aussi réveillé. C’est ton corps qui suit pas. C’est pour ça que tu es sarcastique tout seul dans ta tête. Car t’as pas la force de formuler tout ça. Mais sérieux. Tu trouves ça fou que Levi se justifie. The guy take no shit. Why does he pretend this way? Il te demande si c’est mieux comme ça, mais ton air paisible, ta tête sur l’oreiller, ça veut tout dire. T’es bien. T’es confortable. T’es wasted af.

« Do you want me to leave you? » No.
Mais t’as les yeux fermés et ton corps a shut down. Tu bouges plus. Tu ne sais plus bouger. T’es mort. Complètement mort. Tu t’endors.

i wanna feel uyr body rite iwanna feel it nxt to mine nd i just want to hold u close and nver let you go

Il n'a pas émis de résistance quand tu l'as levé et conduit dans la première chambre à coucher que tu as déniché dans son appartement. Tu doutes qu'il en avait la force physique, mais le fait qu'il n'ait ni grogné ni rechigné t'a conforté dans ta prise de décision. Si bien que lorsque tu l'aides à s'asseoir sur le matelas, c'est avec douceur mais rapidité que tu lui ôtes sa chemise. « Can sleep with my things. » qu'il t'assure, mais t'as pas envie qu'il dorme dans des habits humides, imbibé des traces de son malheur. Tu sais que tu ne peux pas faire de miracle, mais tu peux au moins faire ce minimum pour qu'il soit assez à l'aise. « You'd be better off 'em though. » Une fois en boxers, tu constates qu'il te fixe et soupçonnes qu'il t'observe ainsi depuis que tu le déshabilles. Tu l'invites et l'aides à se mettre sous les couvertures que tu positionnes sur lui. Pas trop haut pour qu'il s'étouffe, pas trop bas pour qu'il ait froid. T'en fais étonnement beaucoup pour ce mec que tu as vu que trois fois dans ta vie.

Tu fais le tour du lit et t'assois à côté de lui. T'as quitté Asher du regard une trentaine de secondes et quand tu reposes tes yeux sur sa silhouette, tu es surpris à quel point son air a changé. Il te semble confortable, apaisé, bien. Ça t'arrache un sourire, tu te perds à décrire ses traits sous cette ambiance particulière, que tu considères rare vu ce que tu connais du Baxton. Tu lui parles un peu mais tu sens qu'il est déjà loin dans sa phase d'ensommeillement et que tu n'obtiendras pas de réponse à moins qu'une forte sollicitation survienne. Cependant, t'as pas envie de déranger le blond, t'as juste envie qu'il profite et reste bien comme il te le paraît.

Seule sa respiration profonde montre qu'il est encore en vie tant il ne bouge pas. « Good night, Asher, » tu murmures avant de sortir ton téléphone et répondre silencieusement à tes textos puis inscrire quelques idées de paroles de chanson sur ton téléphone. Tu ne vas pas rester ici toute la nuit mais tu comptes rester assez longtemps pour t'assurer que le jeune homme aille bien et qu'il reste sur le côté si jamais il venait à vomir. Une heure plus tard, tu vas dans la cuisine lui verser un verre d'eau que tu déposes discrètement sur sa table de chevet pour le lendemain matin et quittes le lieu de résidence de l'australien en prenant soin de fermer la porte à clef derrière toi.