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Message(#)stardust (tafie) EmptyLun 8 Avr 2019 - 16:52

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Tad & Alfie

Les mains dans les poches, Tad flâne dans les rues en constatant que de moins en moins de monde l’occupe et en observant les commerces qui baissent petit à petit leur devanture au fur et à mesure que le soleil se couche.  Il n’est pas vraiment pressé par le temps ou par ce qu’il a à faire de sa soirée, une raison qui le pousse à prendre son temps, persuadé que dans une rue parallèle quelque part dans la ville, à cet exact moment de la journée, Alfie fait la même chose que lui en prenant le temps d’apprécier la douceur automnale avant qu’elle ne file et d’observer ce qu’il se passe autour de lui par pure curiosité et intérêt envers le monde qui l’entoure. Il se dit malgré tout qu’au bout d’un moment, il ferait mieux de presser le pas mais la vérité étant que ce qu’ils ont prévu de faire ce soir parait tellement alternatif aux yeux de Tad qu’il s’en demande s’il a vraiment envie d’y aller. C’est en enfonçant ses mains bien profondément dans les poches de son blouson, dont il ignore pourquoi il l’a pris parce qu’il ne fait pas froid, qu’il presse le pas et parcoure les rues restantes jusqu’au lieu de l’exposition tout en se retenant de ne pas s’arrêter devant chaque food truck qu’il croise. Lequel des deux a dit que ce serait une bonne idée d’aller manger après ?  L’invitation était venue d’une nana au concert précèdent. Il imagine qu’elle n’était pas venu spécialement les voir pour leur proposer d’assister à son exposition en rapport avec la musique et les sens mais parce que tout l’monde était là en même temps, mais il avait trouvé ça bizarre et surtout, si elle avait voulu inviter quelqu’un qui allait pouvoir lui donner un vrai retour sur son travail, il aurait fallu qu’il lui présente Ginny qui a un œil fortement plus aguerrie que le siens dès qu’il s’agit d’Arts et tutti quanti. Restant sur une impression où tout prétexte serait bon à prendre la fuite, il reste fidèle à ses engagements, celui de découvrir la chose avec Alfie et de se remettre totalement à lui et son intelligence dès qu’il s’agira de commenter quoi que ce soit. Ce dernier ne se fait pas attendre très longtemps devant la porte annonçant l’appartement où l’installation est faite. Il tente de réprimer son imagination farfelue qui le place très facilement dans n’importe quel piège pouvant être tendu par des hispters avant de finalement prendre la parole. « Bon, si jamais l’invitation de la meuf, c’était un piège et qu’on tombe dans une surprise party façon Jacquie & Michel, il nous faut un code pour prendre la fuite. » Parce que même s’il sait qu’il serait tenté de regarder un moment, ça ne durera qu’un moment. C’est peut-être là où on pourrait lui faire la réflexion que tout ce qui touche à l’Arts n’est pas forcément un truc étrange à l’extrême le mettant dans le même état qu’un épisode de la Quatrième Dimension mais le débat ne mène jamais vraiment nulle part. « Et bien évidemment, je te laisse monter en premier ! » Il affiche un grand sourire, c’est stratégique, s’ils tombent sur la fille de samedi, Tad ne veut pas être le premier à dire bonjour vu que c’est un risque à ce qu’elle lui tienne la jambe.

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Message(#)stardust (tafie) EmptyMar 9 Avr 2019 - 19:35


TAD & ALFIE ⊹⊹⊹ I don't care, I love it, I don't care. You're on a different road, I'm in the milky way, You want me down on earth, but I am up in space, You're so damn hard to please, we gotta kill this switch.

Carte dans une main, stylo dans l’autre, Alfie se mordille la lèvre, plisse les yeux, à mesure qu’il déambule dans le centre-ville de Brisbane à pareille heure, l’esprit activé tel un radar prêt à flasher dès qu’une des installations de curiocity apparaîtra dans son champ de vision. Est-ce réellement une surprise que cet événement intéresse autant l’anthropologue ? Absolument pas, pour plusieurs raisons : tout d’abord parce qu’il possède une curiosité insatiable, et qu’il est évidemment enjaillé par la possibilité de mêler connaissances et interactivité ; parce que les installations en question sont suffisamment fantaisistes pour le surprendre – c’est suffisamment rare pour être souligné ; et en dernier lieu, même s’il ne l’admet pas, parce que cela lui permet d’avoir une excuse parfaitement crédible pour quitter l’appartement qu’il partage avec Jules sans que celle-ci ne s’en agace. Si elle aurait pu l’accompagner – il n’aurait pas dit non, d’ailleurs – ce soir son co-pilote s’avère bien moins charmant puisqu’il s’agit de Tad – même si en toute objectivité, Tad est agréable à la vue (ben quoi, il s’agit bien d’un événement qui fait appel aux sens, Alfie prend juste de l’avance sur le programme de la soirée). Celui-ci, d’ailleurs, demeure relativement flou puisqu’il ne s’agit pas d’une volonté de l’un ou l’autre – même si c’est bien l’un qui a tiré l’autre, et Alfie n’est plus vraiment en mesure de se souvenir de qui est venu l’ordre mais à en croire son niveau d’enthousiasme c’est très probable qu’il soit l’initiateur de cette sortie – mais d’une proposition d’une groupie de Tad formulée lors du précédent concert des Street Cats. Groupie de Tad, oui, le terme est approprié étant donné qu’elle n’avait eu de yeux que pour lui durant toute la soirée, et avait manqué à plusieurs reprises de respirer lorsqu’elle s’était aventurée jusqu’à eux pour parler de cette « superbe exposition sur la musique et les sens, ça va forcément te plaiiiiire » (avec la petite voix stridente et agaçante en prime, il va sans dire, qui avait déjà fait travailler ses sens avant même qu’ils ne soient plongé dans l’exposition en question). C’est ce qu’ils s’apprêtent à faire ce soir, maintenant qu’Alfie a enfin rejoint Tad jusqu’à l’adresse donnée par la gourgandine – dont il n’est pas foutu de se souvenir du prénom. Un signe de tête en guise de salutations, et voilà que Tad s’inquiète déjà, ce qui dessine un sourire sur les lèvres d’Alfie. « Il te faut un code, ouais, moi ça me déran- Il débute, amusé, avant d’avoir un déclic en songeant à un léger détail. Il n’est pas célibataire, et très clairement, c’est un homme mort s’il présume le contraire. Pas qu’il serait tenté de céder à la facilité malgré les émotions contradictoires qui l’animent sur sa conjointe actuellement, Alfie est fidèle c’est une certitude, seulement il ne peut pas renier qu’il est, et cette imagination débordante ainsi que cet attrait pour de nouvelles expériences, particulièrement celles qui se veulent concupiscentes. Pas besoin de code, suffit que je croise ton regard de bichette apeurée, c’est tout aussi efficace, t’en fais pas. » Il s’en amuse, alors qu’évidemment, Tad le laisse monter en premier. Heureusement, c’est loin d’être un problème puisqu’il est bien trop impatient que sa curiosité soit satisfaite, ainsi il monte les escaliers deux par deux et s’empresse d’appuyer sur la sonnette avant même que Tad l’ait rejoint. C’est miss Groupie en personne qui les accueille, et Alfie jette un coup d’œil amusé à Tad qui arrive enfin. « Les garçons, vous êtes venus ! » Elle s’exclame alors qu’elle tourne un peu sur elle-même pour laisser apercevoir une combinaison qui semble ordinaire, mais qu’elle s’apprête à présenter. « Vous allez adorer, vous qui êtes musiciens. Regardez déjà ça, c’est ma plus belle œuvre, une combinaison qui, quand on touche, produit des sons et des vibrations, pour mêler l’expérience musicale et sensorielle. Bien-sûr, certaines régions produisent un meilleur son que d’autres. » La présence d’Alfie est déjà oubliée maintenant qu’elle fait quelques pas pour rejoindre Tad, le sourire mutin sur les lèvres qui laisse présager l’endroit où elle s’attend à être touchée. En retrait, Alfie se contente de retenir un rire, qui finit par s’échapper lorsque miss Groupie a presque coincé Tad contre un mur. « Tu veux essayer ? » Et il semblerait que ce soit plus un ordre qu’une question. Alfie croise le regard de son ami, et c’est toujours mort de rire qu’il se contente de lui balancer un « bah oui, Tad, essaie, fais-la vibrer » parce qu’il estime que le regard de bichette n’est pas encore assez apeuré pour nécessiter un sauvetage.
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Message(#)stardust (tafie) EmptyMar 9 Avr 2019 - 20:13

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Tad & Alfie

Tad préfère rester paré à toute éventualité parce qu’il a comme le sentiment que cette soirée pourrait très rapidement tourner à son désavantage s’il ne faisait pas attention là où il mettait les pieds. Déjà, il avait trainé ceux-ci jusqu’ici avec une forte appréhension, celle-ci avait grimpé en flèche en lui rappelant que le pitch de l’expo e l’avait pas plus intéressé que ça et qu’il s’était surtout senti obligé de dire pour faire preuve d’une gentillesse qu’il aurait dû ranger au placard. Quelque part, en revisitant le scène, il se dit qu’il aurait dû inclure Lou, dont les manières n’auraient offert la possibilité de se retrouver dans ce qui semble être un traquenard. Tout ça pour conclure avec Alfie, il leur faut un code et c’est bien parce qu’ils n’ont pas le temps qu’il ne lui propose pas d’inventer carrément une langue entière pour pouvoir se défaire. « Il te faut un code, ouais, moi ça me déran- Il attend patiemment la fin de sa phrase mais elle ne vient jamais. Tad n’arrive pas vraiment à déceler ce qu’Alfie aurait voulu dire mais son intuition est de ne pas chercher à prendre la fuite devant la gonzesse et à accepter de lui servir de diversion, il n’y voit absolument aucun inconvénient. « Pas besoin de code, suffit que je croise ton regard de bichette apeurée, c’est tout aussi efficace, t’en fais pas. » Qu’il termine, mortifiant encore plus Tad au passage, qui n’aurait d’ordinaire pas broncher à l’idée de passer la soirée avec une nana coincée sur lui mais qui dernièrement a tout sauf envie qu’on lui parle de gonzesse ou que l’on s’approche de lui. Il garde la blague en tête mais vade rétro satanas. Son seul et unique plan ce soir, c’est de profiter du festival curiocity, de pouvoir saisir l’occasion d’un peu de divertissement gratuit pour une fois tout en améliorant sa culture artistique parce que très franchement, ça ne vole pas haut et peut-être même que les préjugés qu’il a en entrant y participe. Qu’y peut-il ? Les hipsters, ça fait peur. « Avance au lieu de te moquer. J’y peux rien si les artistes me traumatisent. » Et particulièrement celle-ci parce qu’elle a l’air bien intense. Alfie s’empresse de monter à l’étage, se montrant de facto plus athlétique que Tad qui prend son temps à grimper les escaliers. « Les garçons, vous êtes venus ! » Il reconnait la voix sans même avoir encore aperçu sa propriétaire. Son regard appuie en direction d’Alfie, l’intimant de ne pas le laisser tomber. « Vous allez adorer, vous qui êtes musiciens. Regardez déjà ça, c’est ma plus belle œuvre, une combinaison qui, quand on touche, produit des sons et des vibrations, pour mêler l’expérience musicale et sensorielle. Bien-sûr, certaines régions produisent un meilleur son que d’autres. » dit-elle en montrant son accoutrement qui ne tarde pas à faire froncer les sourcils de Tad, laissant apparaitre une ride. L’explication le laisse pantois et contrairement à ce qu’il craignait, il n’a pas besoin de dire un seul mot avant d’être attiré dans la pièce, coincé dans un piège avec une invitation à poser ses mains où bon lui semble sur une nana qu’il ne connait même pas. Il savait qu’elle était tarée. « Tu veux essayer ? » Il aura beau faire non de la tête, ça ne semble pas être une réponse pour la jeune femme qui s’approche de plus en plus avec la complicité d’Alfie, ce faux-frère. « bah oui, Tad, essaie, fais-la vibrer » poursuit Alfie, absolument pas désireux de venir lui porter secours et amenant le regret chez Tad de ne pas avoir emmener Anwar plutôt que lui. Il soupire, n’ayant plus le choix que de laisser l’artiste guider sa main jusque sur sa hanche qui produit une mélodie avant que Tad ne récupère sa main et ne se mette à penser que maintenant aussi, il pourra balancer son porc sur les réseaux sociaux. « Je te montrerais la suite après, tu vas voir, c’est très drôle. Maintenant, tous les deux, vous feriez mieux d’être prêt. Pour entrer dans l’installation, il faut qu’on vous coupe du monde extérieur. Pas d’ouie, pas de vue. Le but, c’est de vous faire sentir les vibrations de la musique. Vous m’direz ce que vous en avez pensé hein ! » Qu’elle déblatère à toute vitesse après lui avoir laissé de l’air. Son bras leur tend casque et masque. Allez savoir où elle les guide.

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Message(#)stardust (tafie) EmptyMar 9 Avr 2019 - 21:44

D’un point de vue extérieur, la situation se veut cocasse tant leurs deux attitudes diffèrent totalement ; entre un Tad qui semble préférer une éviscération à la fourchette que d’être ici et un Alfie qui trépigne sur place de découvrir ce qui se cache derrière la porte de cet appartement. Probablement parce qu’Alfie n’est pas l’invité d’honneur ce soir, mais seulement un accompagnateur – c’est sûrement ce que miss Groupie s’est dit sur le moment – dont il aurait été malpoli de ne pas accepter la présence une fois l’invitation formulée, invitation qui, sans aucun doute, ne s’adressait qu’à Tad. Pour autant, celui-ci peut se plaindre autant qu’il le souhaite, tel un gamin qui se pisse dessus lors de son premier jour d’école, il n’empêche qu’il a fait le chemin de son côté sans qu’Alfie n’ait à le traîner par un bras ou à user d’excuses à coup de « le remède contre le Sida se trouve derrière cette porte » ou, plus crédible « je suis venu faire un premier repérage des lieux pour que tu sois parfaitement safe, et j’ai oublié mon porte-monnaie, j’ai vu des choses, j’y retourne pas seul Taddeus ». Mais Alfie n’a eu besoin d’utiliser la moindre justification pour convaincre Tad de le rejoindre, celui-ci est bel et bien venu de son plein gré, ce qui laisse penser qu’au fond de lui, il y a un pourcentage minime qui s’intéresse malgré tout à l’exposition, et Alfie compte bien faire ressortir celui-ci. Une fois que ce sera chose faite, Tad ne pensera même plus à ce code qui semble pourtant particulièrement lui tenir à cœur à cet instant précis. « Tu dis ça, mais je suis sûr que quand tu ressortiras d’ici tu seras prêt à faire la couverture d’un magazine d’art et d’essai. » Il s’arrête un bref instant pour dévisager Tad, plissant les yeux, concentré. « Ouais, je te vois bien avec des paillettes dans la barbe, un t-shirt en macramé, puis sûrement des chaussures en blaireaux morts pour parfaire l’ensemble. » Pas en poils de blaireau, non, le blaireau même, un peu à la manière des pantoufles en forme d’animaux où il faut bien mettre son pied dans l’arrière pour que les orteils affichent la tête. Machinalement, Alfie palpe son pantalon pour y déceler son téléphone portable – car assurément il ne voudrait pas passer à côté de ça. Dans l’immédiat, Tad ne s’est pas encore pris au jeu, bien au contraire puisqu’il est à bonne distance d’un Alfie déjà devant la porte, et découvrant le costume de la maîtresse des lieux, qu’il n’aura pas l’occasion de tester puisqu’elle semble l’avoir revêtu pour une seule et unique personne. S’il n’aurait pas eu les mains baladeuses, il doit reconnaître être légèrement déçu d’être ainsi évincé, car l’idée est carrément géniale et qu’il aurait aimé l’avoir eue – si ça lui aurait permis de se palper sans prendre le risque d’avoir un hashtag à son nom, parce que bordel, qui peut se vanter d’avoir composé un morceau sur un véritable humain, sans attendre que celui-ci soit mort pour utiliser ses os parce que ceux-ci permettent un son particulièrement pur lorsqu’ils sont utilisés à de tels fins. Alfie cesse de divaguer lorsque son regard croise celui d’un Tad prêt à se décomposer sur place alors que d’ordinaire, Alfie aurait juré que l’idée ne l’aurait pas dérangé le moins du monde. Malheureusement pour Tad, Alfie reconnaît être un véritable enfoiré sur ce coup-là, parce qu’il est bien trop mort de rire pour porter secours à son ami – dans l’immédiat, parce qu’il ne compte pas non plus laisser Tad se faire bouffer par une nana à qui il manque des cases, quand bien même c’est précisément ce détail qui déplaît à Tad qui enjoue autant Alfie. Bon sang, pourquoi n’a-t-il jamais participé à curiocity auparavant, car cette soirée s’annonce incroyable, sentiment confirmé lorsque miss Groupie leur tend les équipements nécessaires pour s’immerger dans l’expérience. Se saisissant sans tarder du casque et du masque tendu, Alfie installe le second sur ses yeux, suivi par Tad alors que la jeune femme les interpelle une dernière fois avant qu’ils ne soient coupé du monde. « Tad, ta main, pour que je vous guide jusqu’au début de l’exposition. » Qu’elle papillonne, alors qu’Alfie tend machinalement la sienne, sans savoir ce qu’il vient de heurter dans la précipitation ; mais en tout cas ça a fait de la musique. « Euuuuh, je peux pas plutôt ouvrir la marche ? J’aime pas trop être en queue de file, c’est la place que les autres me donnaient pour me perdre dans les grottes quand j’étais plus jeune, ça… laisse des traumatismes. Alors, s’il te plaît... » Il supplie, accentuant la détresse dans sa voix tandis qu’elle concède par un « euh oui bon d’accord » qui est la personnification même de la déception. Tad, c’est pour toi. Alfie se saisit d’ailleurs de la main de son ami, auquel il murmure : « je l’ai pas vu, mais je l’ai senti ton regard de bichette, alors si je dois des comptes à Jules parce que ma main traîne je ne sais où, je compte sur toi pour me couvrir » pendant que miss Groupie est occupée à saluer il ne sait pas qui. « À vos casques ! » Qu’elle finit par dire, tandis que les deux hommes exécutent les ordres, Alfie une main dans celle de la jeune femme, l'autre dans celle de Tad, tandis qu’ils avancent de quelques pas, sont finalement arrêtés par la demoiselle, qui leur donne deux coups sur l’épaule en guise de ce qu’il interprète comme un top départ. Mais de quoi exactement ? D’un parcours, c’est ce qu’il découvre après avoir libéré la main de Tad lorsqu’il fait quelques pas et que des vibrations secouent atrocement ses jambes, alors qu’il s’approche de ce qui semble être un mur. Il lui faut quelques instants – et quelques rencontres par inadvertance contre un Tad tournant autant en rond que lui – pour qu’Alfie comprenne qu’il s’agit véritablement d’un circuit régulé par des vibrations lorsqu’il s’éloigne du chemin à emprunter. Et franchement… « C’est beaucoup trop génial ! » qu’il hurle comme un gosse quand il comprend le principe.

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Message(#)stardust (tafie) EmptyMar 9 Avr 2019 - 22:39

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Tad & Alfie

Est-il intérieurement en train de jeter des regards noirs à Alfie alors que ceux-ci sont physiquement rués sur la nana qui l’invite du regard à frôler plus que sa hanche ? LA réponse est oui, parce qu’il vient tout juste de se tirer des pattes d’une malade mentale et qu’il n’est vraiment pas prêt à l’idée de replonger là-dedans, que ce soit même pour une partie de galipette qui au premier coup d’œil n’engagerait rien, il n’y placerait pas sa confiance. Tant pis pour lui si son hymen repousse, il continue d’assumer que ce soir, aucune femme ne le touchera de façon trop entreprenante et ça bien sûr, c’est sans compter sur leur jeune amie qui leur propose de se priver de leur sens les plus poussés et indispensables à ce qu’il ne tombe pas dans un plus gros traquenard. Mais voilà, cela reste tant pis pour lui parce qu’il a accepté de venir, qu’il est trop poli et gentil pour prendre la fuite et que malgré tout, il s’était juré de profiter que la ville mette enfin dans l’argent dans un évènement mêlant Art et Science pour justement se cultiver et c’est parce qu’il s’était promis que Curiocity serait sa came qu’il finit par accepter de se saisir du casque et du masque, malgré tout pas très rassuré que son intégrité physique ne soit pas compromise pendant l’expérience. « Tad, ta main, pour que je vous guide jusqu’au début de l’exposition. » Il y’a un moment d’hésitation mais après tout, il faut bien qu’elle reste professionnelle et il n’y a pas de raison que la soirée dégénère. Elle a prouvé sonpoint de vue avec sa combinaison qui, il faut le dire, amuserait Tad si elle était sur lui, ou bien s’il était dans période à promener ses mains partout mais là, il préfère rester calme. « Euuuuh, je peux pas plutôt ouvrir la marche ? J’aime pas trop être en queue de file, c’est la place que les autres me donnaient pour me perdre dans les grottes quand j’étais plus jeune, ça… laisse des traumatismes. Alors, s’il te plaît... » Encore heureux pour Alfie que la réponse ne dépend pas de Tad, parce que si cela avait été le cas, il ne serait pas gêner pour lui dire non et le laisser se débrouiller. Lui aussi sait être un chien dans ces moments-là. Mais, machine décide et donc, rien ne sort de sa bouche. « euh oui bon d’accord » répond t-elle, mise au pied du mur par la requête de celui qui semble racheter sa dette (comme quoi, Tad a bien fait de fermer sa gueule) « je l’ai pas vu, mais je l’ai senti ton regard de bichette, alors si je dois des comptes à Jules parce que ma main traîne je ne sais où, je compte sur toi pour me couvrir » annonce Alfie, ce à quoi Tad se retient de répondre qu’Alfie peut mettre les mains où il veut, cela n’a rien de graveleux. Ils sont dans une expérience après tout. « À vos casques ! » Ce qui semble être le signal vers une perte total de sens que Tad redoute parce que c’est pas le genre de chose qui le met à l’aise, pourpreuve l’idée de perdre le contrôle de lui-même l’a toujours amené à refuser n’importe quelle drogue. Il finit inévitablement par s’exécuter, se retrouvant à être surpris par les sensations qui commencent à prendre possession de lui. Il n’a pas vu l’installation mais chaque pas déclenche quelque chose, un son qu’il perçoit au lieu d’entendre et tout ça sur lui, la question est de savoir si Alfie ressent la même chose. « C’est beaucoup trop génial ! » Il ne l’entend pas. Il garde plutôt ses mains droites devant lui, sentant que ses passages provoquent quelque chose et comme la question de savoir si ce sont des détecteurs qui font ça nait dans sa tête, il se retourne à bouger n’importe comment, provoquant de plus en plus d’onde qui le font mourir de rire sans même s’entendre le faire.

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Message(#)stardust (tafie) EmptyMer 10 Avr 2019 - 12:36

C’est parce qu’ils sont confrontés à une première installation – si l’on ose dire, bien que ça tende à réduire cette jeune femme à un rôle d’objet et certains n’approuveraient pas – avant même d’être dans l’antre de l’exposition qu’Alfie régresse d’une bonne vingtaine d’années en une poignée de minutes, d’ores et déjà impatient de découvrir la suite de ce festival auquel il n’avait jamais réellement pris le temps de participer auparavant. Il note mentalement ; ne plus jamais louper une édition de curiocity, car c’est un véritable parc d’attractions pour le gamin qu’il est redevenu le temps d’une soirée – oui, tout à fait, car il est évident qu’en temps normal Alfie est un adulte parfaitement responsable. Il doit toutefois cacher la déception qui est la sienne lorsque miss Frappadingue ne l’invite pas à profiter de sa combinaison comme elle le fait avec Tad, et Alfie espère sincèrement qu’au cours de leur visite, ils auront l’occasion d’en revêtir une similaire pour s’immerger dans cette expérience dont l’aperçu, bien que trop court, l’a fortement intrigué. Alfie n’a pas le temps de s’agacer longtemps de ce traitement de faveur à l’égard de son ami que la jeune femme ne tarde pas à leur annonce la suite du programme ; et le fait de jouer avec leurs sens prend (littéralement) tout son sens maintenant qu’ils vont en être privés. Plus de vue, plus d’ouïe, et Alfie est loin d’être réticent à l’idée d’être ainsi coupé du monde (et peut-être devrait-il l’être puisque, finalement, il ne sait toujours pas chez qui il met les pieds). Mais sa curiosité prime sur sa raison, et il ne se fait pas prier pour cacher ses yeux – non sans tenter de rattraper le coup auprès d’un Tad dont le regard aurait pu lui déclencher une combustion spontanée il y a encore quelques instants – puis insonoriser ses oreilles. Sa main fermement ancrée dans celle de miss Groupie, il se fait guider jusqu’à ce qui semble être le véritable début de l’installation. Libéré, et libérant Tad, Alfie ne comprend pas tout de suite ce qu’il se passe ; ce n’est que lorsqu’il prend possession de l’espace et que ses jambes frémissent à cause d’ultrasons ou autres vibrations qu’il comprend l’installation dans laquelle ils sont plongés. Et si d’ordinaire les fourmis déclenchées l’auraient sérieusement agacé, c’en est presque agréable tant il se prend au jeu à essayer de retrouver le bon chemin. Il n’avance que d’un ou deux pas à la fois, les mains bien en avant, non pas pour s’éviter de heurter d’autres âmes plongées dans pareille expérience (c’est loin d’être une priorité) mais pour s’abstenir de se manger des murs, surtout parce qu’il n’est pas certain qu’à un moment ou à un autre, les vibrations feront place à des secousses électriques s’il s’éloigne un peu trop du circuit. Quoi qu’il en soit, c’est tel un gamin qu’il parcourt les lieux, oubliant momentanément la présence de Tad et de miss Frappadingue, n’ayant plus aucune notion du temps et n’étant pas mécontent de ne pas s’entendre parce qu’il doit franchement être pénible à rire comme il le fait. Le parcours dure peut-être cinq minutes, ou cinquante, ou peut-être était-ce trente, toujours est-il qu’Alfie finit par ne plus ressentir la moindre vibration qui anime l’intérieur de son corps, et c’est une moue évidemment déçue qui s’affiche sur son visage alors qu’il tente, encore et encore, de réactiver l’installation. Ce qu’il remarque, cependant, c’est que d’une pièce sans fin, il semble désormais être coincé entre quatre murs, puisqu’il ne cesse de tourner sur lui-même sans percevoir de sortie. Il lui faut bien quelques minutes pour que ses mains finissent par rencontrer une console au milieu de la pièce. Il investigue celle-ci avec ses mains comme un gamin, et il lui faut quelques minutes supplémentaires pour comprendre qu’il s’agit du centre de contrôle qui lui permettra de sortir d’ici. D’une main, il distingue des cubes gravés d’un chiffre sur la console, de l’autre, une onde qui s’active en fonction de l’objet touché. Cette fois-ci, la combinaison n’a pas à toucher, mais à trouver, et il se doute bien que, pas loin de lui, y’a un Tad qui doit probablement être en train de s’arracher les cheveux autant qu’il commence déjà à le faire – parce que ça se saurait si la patience était le fort d’Alfie ; et soudainement la soirée prend une tournure bien moins agréable, alors qu'il se retient de ne pas ôter ses œillères pour tenter une communication avec Tad, au risque de se faire incendier par miss Frappadingue dont il ne sent plus la présence mais, qui sait, peut-être qu'elle les épie d'une tour de contrôle, ça l'étonnerait qu'à moitié.
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Message(#)stardust (tafie) EmptyMer 10 Avr 2019 - 19:15

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Tad & Alfie

Il ne voit rien. Et il imagine aisément que si quelqu’un d’autre –autre qu’Alfie- est dans la pièce à l’observer faire, ce serait un vrai spectacle de rigolade qu’il offrirait vu la chorégraphie qu’il exécute dans le but d’activité tous les capteurs captable, passé le moment avec son hôte qui l’aura fortement secoué, il arrive à s’en amuser. L’expérience est drôle, il a du mal à comprendre commence cela fonctionne mais il imagine que la vitesse du son dans la pièce est ce qui génère tout ça, d’où le casque prévu pour empêcher ses petites oreilles de prendre cher dans leur gueule parce que c’est que le délire doit être poussé tout de même. Il fait des hypothèses, se sentant également comme l’un de ces rats de laboratoires que l’on conditionne à appuyer sur tel levier pour recevoir une décharge d’endorphine. La comparaison se fait avec les signaux car certaines ondes sont bien plus agréables que d’autres et alors qu’il se rend compte qu’il fait du sur place à s’amuser dans son coin, il tente de partir à la recherche d’Aflie. Point intéressant, c’est que la présence des ondes l’empêche totalement de sentir la présence de son ami, là où normalement, il imagine que ses sens restant auraient réussi à le guider. C’est donc un peu perdu qu’il se sent, de même que timide parce que dans sa tête, il arrive à imaginer que quelqu’un doit bien être là à les observer au cas où ils pèteraient l’installation qu’ils n’auront pas le droit de voir. Tout cela, ça creuse malgré tout l’envie de Tad qui les deux mains devant tente de se frayer un chemin dans le vide jusqu’à ce qu’il frôle ce qui semble être un mur. Il tâtonne délicatement des doigts, de peur de casser quelque chose qu’il ne devrait pas. Il a aucune idée de comment tout ça est fait mais la curiosité est là et il imagine bien qu’il recevra une réponse à sa sortie, si tout s’est bien passé. C’est en continuant de chercher son chemin qu’il sent qu’il heurte quelque chose. Quelque chose qui aura bougé et senti son passage. Quelque chose qui semble visiblement être habillé d’une veste en cuir. Quelque chose qui pourrait être Alfie, et bêtement, c’est ce que Tad demande en hurlant vu qu’il ne peut pas s’entendre. « ALFIE C’EST TOI ?!? » Pas de réponse. Le contraire aurait été étonnant mais dans la mesure où il ne s’est encore pas pris de peigne dans la figure, il devine que celui à ses côtés est bien son pote et c’est là que Tad se décide à tenter de percevoir ce qu’il ouvre. Sous ses doigts, c’est drôle. Il sent des cubes. Il sent que quelqu’un a dessiné quelque chose. Cela lui fait penser au clavier en jouet que Noah avait quand il était petit, le genre de truc qui fait de la musique atroce parce que ton gamin appuie partout sans être doté du sens du reste. Ce serait bien une idée à Ginny ça, que de monter un manège bizarre et pleins d’expérience pour coller au thème de Curiocity. Sauf que bon, tout cela reste malgré tout trop complexe et il aurait plus vu son ami s’amuser à bâtir des statues bizarre comme celle que l’on croise partout en ville. Ses doigts continuent d’appuyer sur un bouton, celui-ci produit un son différent des autres. Peut-être une première pièce de la fameuse combinaison.

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Message(#)stardust (tafie) EmptyMer 10 Avr 2019 - 22:11


Bien qu’incapable d’estimer si le parcours a duré dix minutes ou une heure, celui-ci laisse toutefois un sentiment d’inachevé à un Alfie qui n’aurait pas dit non à subir encore quelques secousses – voire même certaines plus intenses si nécessaires pour parfaire l’immersion. Il faut dire que le trentenaire, en plus d’être bon public, a toujours eu un goût particulier pour s’essayer à ce que beaucoup qualifierait de « trucs expérimentaux de hipsters pas très bien dans leurs têtes ». C’est probablement ce qui est passé par celle de Tad, principal destinataire de l’invitation, mais pas pour autant principal acteur de la soirée, qui traînait des pieds il y a encore quelques instants, mais Alfie ne perd pas espoir et se plaît à imaginer que son ami s’est pris au jeu autant que lui – sans se douter que c’est effectivement le cas. De son côté, il apparaît évident qu’étant dans son élément, Alfie s’éclate et qu’il appuiera sans hésitation sur le bonhomme couleur vert foncé souriant à s’en décrocher la mâchoire plutôt que sur celui rouge tomate au regard furax (ouais, les mêmes qu’on trouve dans les toilettes d’un centre commercial pour évaluer la propreté, monsieur à des références) une fois qu'on lui demandera son avis sur curiocity. Du moins, c’était l’idée avant qu’ils ne finissent – parce qu’il suppose que Tad n’est jamais loin de lui, en bon camarade qui a besoin d’être initié aux créations à peine farfelues de miss Frappadingue autant que lui – dans une pièce nettement plus petite, et heureusement que ni l’un ni l’autre n’est claustrophobe (quoi que, ça lui aurait permis de s’assurer de la présence de Tad si ce dernier s’était pendu à sa jambe tel un koala à sa branche – dans les faits, l’inverse aurait été plus probable) sans quoi le plaisir de l’expérience aurait pu s’arrêter net. Pour autant, celle-ci perd doucement de son attrait aux yeux d’un Alfie dont la patience est égale à celle d’un gamin de cinq ans, et qui s’agace au bout de quelques minutes seulement de tourner en rond de cette façon. Il attend quelques instants ; mais rien ne vient, pas de secousses, pas d’ultrasons, pas d’expériences tactiles. « Quelle connerie. » Il marmonne, contrastant avec l’enthousiasme qui était le sien il y a encore une vingtaine de minutes. Ce n’est qu’à force de tourner en rond qu’il finit par heurter la console qui semble être à même de les aider à sortir de là une fois qu’il a fait une inspection propre en ordre de celle-ci à l’aide de ses deux mains. Et c’est probablement parce que Tad tourne également en rond qu’ils finissent par se rencontrer ; au moins quatre mains ne seront pas de trop pour résoudre l’énigme de la sortie – et franchement, à ce taux-là, ils auraient eu encore mieux fait de réserver une escape room où ils auraient eu l’énorme privilège de bénéficier d’une ampoule, allez deux parce qu’il y a les soldes sur la générosité. Quoi qu’il en soit, c’est lorsqu’un bruit différent des autres se fait entendre, ou ressentir plutôt, qu’Alfie revient à lui et s’affaire à deviner les chiffres face à lui du bout des doigts. Il s’interroge lorsque l’un de ses doigts glisse sur un bouton qui ne produit aucun son, et réalisant qu’il semble lui manquer le numéro trois parmi les cubes devant lui, il tâtonne à la recherche de la main de Tad qu’il trouve et sur la paume duquel il dessine le chiffre en question de l’index en espérant qu’il l’ait de son côté de la console. Il espère d’ailleurs que Tad n’aura pas à quémander son aide de la même manière, parce que la paume d’Alfie la plus proche est celle dont les sensations sont quasiment inexistantes, et ils ne seront pas sortis de l’auberge. Bien que la tentation d’enlever son bandeau soit toujours aussi grande, le fait de parvenir gentiment à faire raisonner une suite logique d’ultrasons lui indique qu’ils sont sur la bonne voie, en tout cas, il lui semble. Réalisant que Tad n’a toujours pas daigné lui file le cube tant attendu, Alfie tapote sur ce qu’il présume être son épaule sans le moindre ménagement – parce qu’il est en procédure de divorce avec la délicatesse depuis sa naissance – pour lui choper une nouvelle fois la main et tenter, encore une fois, de dessiner ce foutu trois dans la paume de son ami, auquel il ajoute un  « allez, Tad, bordel » qu’il a peut-être hurler, de toute façon, c’est bien le seul endroit où il peut se le permettre sans avoir le droit à un coup de balai contre le mur de la part des voisins.
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Message(#)stardust (tafie) EmptyJeu 11 Avr 2019 - 12:55

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Tad & Alfie

C’est maintenant que le côté scientifique de l’exposition semble être en pratique puisque Tad se sent bel et bien comme un singe à qui l’on demande de comprendre un mécanisme complexe fomenté par un idiot d’humain. Il ne voit rien. Il n’entend rien. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il a Alfie à ses côtés qui semble s’affairer à faire quelque chose qui lui échappe complètement. Il y’a des boutons, des cubes, un peu de musique et c’est tout ce qu’on pourra lui demander de raconter parce que le reste lui échappe totalement. L’envie lui prendrait presque de se débarrasser du fameux masque afin d’au moins voir ce qui est demandé d’eux, mais il a le sentiment qu’en le faisant il échouerait au défi proposé et bon, s’il y’a eu des débiles pour le remplir, ça devrait rester accessible pour lui aussi non ? En revanche, ce qu’il faudra lui expliquer c’est la façon dont ça marche et surtout, quel est le message ? Alfie semble tenter une prise de contact en prenant sa main pour y tracer une caresse. Ce que Tad ne comprend pas sur le coup vu qu’il semblait un peu plus tôt très réticent à l’idée de glisser ses didis dans une autre main que celle de Jules, mais comme il ne peut pas faire la réflexion, ce sera un coup pour rien. Ce qu’il cherche à faire en revanche, c’est de trouver comment actionner une nouvelle fois ce son qui semble être celui leur donnant accès à la sortie. Ça, il avait compris qu’il y’avait tout un truc de combinaison. Curiocity avait été mis en place pour émerveiller les gens autant que pour leur faire travailler le ciboulot et avec l’italien, ça commence à être un léger succès même si ce n’était pas gagné d’avance. A côté de lui, il sent Alfie qui continue de se démener mais toujours aucune nouvelle prise de contact, jusqu’à ce qu’il sente qu’il l’interpelle en glissant une main sur son épaule, recommence tout le truc avec la main faisant enfin comprendre à Tad que ce qu’il cherche, c’est le trois de la combinaison. Déjà, il aurait fallu que Tad capte aussi que des numéros étaient gravé quelque part. Semblerait qu’au jeu du rat de laboratoire, on a un gagnant tandis que l’autre aurait fini à la poubelle après avoir trop appuyé sur la mauvaise prise. Fouillant à toute vitesse dans ce qu’il peut et arrive à sentir, Tad se sent enfin pressé par la chose. Il ignore depuis combien de temps ils sont tous les deux là mais admet qu’il aimerait bien pisser et donc, sortir de là rapidement. Ses doigts finissent par toucher au but. Le chiffre demandé –enfin, il croit- se dessine sous ses doigts et sans attendre, c’est le poignet d’Alfie qu’il parvient à attraper au bout de trois essais pour lui filer l’objet de ses désirs. Pour la suite, Tad se remet à lui puisque de toute façon, il a rien compris.

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Message(#)stardust (tafie) EmptyJeu 11 Avr 2019 - 19:45

Lorsqu’Alfie s’empare de la main non loin de lui, il suppose sans y réfléchir à deux fois qu’il ne peut s’agir que de celle de Tad, car il doute que miss Frappadingue ait poussé le vice jusqu’à les séparer – pas que ça dérangerait le brun de faire de nouvelles connaissances dans ce contexte, c’est aussi ça un événement comme Curiocity, se rapprocher grâce à des centres d’intérêt commun qui peuvent tendre à sortir de l’ordinaire – dans quel cas, cette fois-ci, il ne peut rien pour Tad. L’idée lui effleure l’esprit et il a un bref instant d’hésitation, non pas à toucher cette main qui pourrait être inconnue, mais surtout parce qu’il espère que son ami ne passe pas un sale quart dans la pièce d’à côté sans qu’il ne puisse réagir – et peut-être est-ce pour ça, les masques et les écouteurs ? Il chasse bien vite cette hypothèse farfelue de son esprit quand après avoir palpé la main à sa portée, il réalise que, définitivement, elle ne peut appartenir qu’à un homme. Et puisque la groupie de Tad les a invités tous les deux, le plus logique est de les laisser s’aventurer ensemble au milieu des diverses installations. Et heureusement qu’ils se pensent comme un duo, car en solo il n’est pas sûr que Tad s’en serait sorti, vu la difficulté avec laquelle il parvient à se faire comprendre pour lui quémander le cube manquant de son côté. C’est limite s’il ne faut pas lui foutre une droite pour s’assurer que les neurones reprennent leurs places respectives, mais après quelques frappes sur l’épaule et des caresses à la délicatesse toute relative, Tad lui tend enfin ce dont il a besoin et Alfie s’empresse de coller le cube là où il suppose qu’est sa place, guidé par les vibrations. Il lui faut encore quelques minutes pour qu’une suite logique de sons se fassent ressentir, avant de s’emparer du cube qui lui reste sur les bras – le cinq – et le placer du côté de la tablette de Tad, sans passer par ce dernier afin de s’éviter un nouveau dialogue de sourds – littéralement. Heureusement qu’ils se connaissent bien, d’ailleurs, puisque c’est un Alfie presque vautré sur son pote qui tente d’avoir accès à la partie supposément face à Tad. Et puis, finalement, directement dans leurs casques – ce qui fait sérieusement sursauter Alfie et il espère qu’aucune caméra n’a capté ce moment – ils entendent une mélodie, dans la lignée de celles qu’on entend qu’on a battu le boss ultime dans un jeu vidéo. C’est par un nouveau sursaut qu’il accueille des mains qui tâtonnent sa tête pour lui enlever les écouteurs, puis le bandeau ce qui lui permet d’enfin s’assurer que c’était bien Tad qui était à ses côtés tout du long, le même Tad qui a été libéré de ses œillères bien avant lui – encore un traitement de faveur. « Alors, les gars, vous en avez pensé quoi ? » Bien que la question semble s’adresser à Tad puisque lui n’existe absolument pas aux yeux de la jeune femme, c’est quand même Alfie qui accapare la parole le premier. « C’était génial ! Qu’il s’enthousiasme tel un gosse. Et franchement bien trouvé, j’adorerais être aussi créatif. » Mais nulle doute que si on lui avait laissé l’occasion de réfléchir à une installation, il aurait songé à un truc bien barré comme il peut en avoir le secret. Et nulle doute que si on lui donnait le temps de palabrer sur tout ce qu’il a pensé de cette première partie, ils seraient encore là demain, raison pour laquelle il se veut muet pour permettre à Tad d’en placer une – surtout que sa chérie n’attend que d’entendre le son mélodieux de sa voix. « Et c’est que le début. Je vous laisse poursuivre la visite… » Qu’elle indique d’un geste de la main, alors qu’Alfie s’écarte légèrement pour laisser le chemin libre à Tad. « À toi l’honneur, cette fois. » Juste retour des choses.
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Message(#)stardust (tafie) EmptyJeu 11 Avr 2019 - 20:56

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Tad & Alfie

Il ne comprend rien et même s’il en a l’habitude, ça commence sérieusement à lui taper sur le système parce qu’il se sent plus con que la normal avec ses deux sens en moins. Le cube tendu à Alfie semble faire son effet puisque lui-même entend le son provoqué par ce dernier et maintenant qu’il saisit qu’Alfie a tout compris du délire de cette salle, il ne fait que compter les minutes jusqu’à ce que ce dernier finissent finalement parles sortir de là, c’est tout ce qui compte pour lui et il pourrait jurer que le temps s’est écoulé plus lentement depuis qu’il s’est arrêté, laissant l’entièreté du travail à son acolyte. C’est plus sûr de cette façon-là. Parce qu’il garde tout de même le sens du toucher dont il aurait été difficile de le priver, il sent que ça cogite à côté, que ça s’affaire à toute vitesse et ça l’aide à garder patience en attendant qu’enfin leur chaines – fictives – se libèrent. C’est un jingle digne de celui de Link quand il arrive enfin à atteindre Zelda qui retentit et à peine quelques secondes après il sent des mains dans son dos qui viennent lui retirer son casque avant de lui dire que le masque peut suivre aussi. Il s’exécute, restant silencieux tandis que leur hôte s’empresse de libérer à son tour Alfie. Il doit admettre qu’après avoir été plongé un long moment dans le silence et l’obscurité la plus complète, il se retrouve à apprécier d’avoir récupéré ses sens et goûte le plaisir simple de la ventilation ou même celui de la combinaison de la nana qui s’actionne quand elle bouge les bras ou fait un mouvement brusque. « Alors, les gars, vous en avez pensé quoi ? » Qu’elle demande, une fois qu’Alfie est redevenu sensible à tour. Tad dirait qu’il n’est manifestement pas ce type de personne à qui demander son avis pour tout ce qui touche aux expériences de ce genre. S’il reste un gars assez capable de s’intéresser aux sciences, à l’Arts et tout ce qu’il y’a de plus farfelue, justement proposé dans le cadre de curiocity. Cela reste que s’il ne comprend, il a du mal et là, la dernière étape l’avait complètement largué. « C’était génial ! » s’exclame Alfie, justifiant de ce fait que Tad ait peut-être bien fait de l’emmener avec lui dans ce piège. « Et franchement bien trouvé, j’adorerais être aussi créatif. » Et en plus, il a le sens de la flatterie. Alfie commence finalement à marquer des points et parce qu’il sent que son avis est attendu, Tad finit par le donner, sans être négatif. « J’ai bien aimé la partie vibration, où on entend la musique sans l’entendre en fait. J’ai rien compris à la suite. » dit-il en pensant que s’il se fait con, peut-être qu’elle lui lâchera la grappe. « Et c’est que le début. Je vous laisse poursuivre la visite… » Qu’elle annonce, provoquant non pas un regard de terreur chez Tad mais beaucoup d’appréhension parce que ce sera dur de faire mieux que ce qui vient de ce jouer-là. « À toi l’honneur, cette fois. » ajoute Alfie, laissant passer Tad derrière leur jeune amie. « Trop aimable. » Qu’il répond avant de suivre, tentant quelques questions histoire de savoir où il met les pieds. « Et du coup, le thème de la suite c’est ? Parce que tu ne nous as pas expliqué grand-chose au final. » Et surtout, est-ce que ça dure longtemps ? Parce qu’il a toujours envie de pisser.

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Message(#)stardust (tafie) EmptyVen 12 Avr 2019 - 23:05

Au-delà de ses sens, il ne pensait pas que cette exposition mettrait également à mal sa patience – un trait de caractère qu’Alfie n’est pas réputé posséder. Nul doute que si Tad avait pu l’observer s’agacer contre des cubes en bois, ce dernier n’aurait pas manqué de s’amuser de la situation, prétextant que les rôles se sont inversés et que c’est désormais lui qui est sceptique quant à cet événement. Mais heureusement pour Alfie, il parvient à trouver – avec l’aide de Tad, ne minimisons pas sa participation – la solution qui leur permet d’être libéré, sans qu’il ne réalise tout de suite puisque lorsque la lumière emplit la pièce, il est encore privé de la vue. Miss Groupie ne tarde cependant pas à les dépêtrer de leurs entraves, et Alfie n’aurait jamais pensé être aussi heureux de voir le visage de Tad, ou d’entendre la voix stridente et franchement agaçante de la jeune femme qui s’empresse de leur demander ce qu’ils ont pensé de l’expérience. Le trentenaire prend rapidement la parole pour s’enthousiasmer, tout en faisant abstraction de la partie où il a très sérieusement songé à s’éclater la tête contre la console parce qu’il ne comprenait pas grand-chose à l’énigme à résoudre et qu’il s’en agaçait profondément. Car c’est la vérité, malgré cette fin un peu pénible pour lui, l’expérience était vraiment inédite et intéressante, ce n’est clairement pas le genre de choses qu’il ferait en dehors d’un festival comme curiocity. Et il est vrai qu’il est presque jaloux de la créativité de la jeune femme – si on part du principe que c’est également une de ses œuvres. Alfie finit par se taire pour permettre à Tad d’en placer une, parce qu’il sent très bien que c’est son avis qui est le plus important, et que miss Frappadingue n’attend que celui-ci pour poursuivre la soirée. Alfie retient un rire lorsque son ami précise ne pas avoir compris la seconde expérience, et le visage un peu déconfit de la demoiselle mériterait très sérieusement d’être pris en photo. Elle ne se laisse pas abattre pour autant, et les invite très vite à passer à la suite de la visite. Et si Alfie se veut évidemment curieux de ce que la suite leur réserve, il invite malgré tout Tad à passer devant lui. C’est un sourire d’imbécile, à peine forcé, qu’il affiche quand Tad le remercie de son amabilité, tandis que ce dernier pose une question très pertinente. « Mais Tad, si je vous explique tout, l’expo n’a plus beaucoup d’intérêt. » Alfie pince les lèvres, elle non plus n’a pas tort, un partout, la balle au centre. « La suite fait plutôt appel à l’olfactif. Disons que… vous allez sentir la musique. » Et là, forcément, Alfie est reboosté, même s’il appréhende la réaction de Tad. « Sentir la musique, moi ça me branche. » Qu’Alfie finit par dire, alors qu’il ne prête déjà plus attention à Tad et qu’il s’avance dans une pièce où ne se fait entendre que les murmures des personnes présentes. Son regard se porte sur un tableau explicatif à l’entrée qui évoque un haut système technologique capable de transformer des vibrations en odeur, et qui ajoute que chaque box dans la pièce correspond à un style de musique qu’il faut deviner. « Et pour vous, j’ai même enregistré un morceau des Street Cats à un de vos concerts pour le transformer en odeur. » Elle précise, et il en faut pas plus pour qu’Alfie affiche un énorme sourire et s’impatiente de pouvoir aller explorer la pièce. « Partant ? » Qu’il demande à un Tad un peu en retrait. « Tu sais, si ça t’ennuie, je ne vous retiens pas. » Que miss Groupie lui balance, le ton plus froid, les bras croisés qui se veulent accusateurs. « Bref, j’ai des invités que ça intéresse à accueillir, je verrai bien si vous êtes encore là à la prochaine étape ou non. » Qu’elle marmonne avant de s’éclipser, et la petite musique que fait sa combinaison anéantit toute tentative d’un départ dramatique.
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Message(#)stardust (tafie) EmptySam 13 Avr 2019 - 12:06

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Tad & Alfie

Il peut observer le sourire de son « admiratrice » s’évanouir au moment où il avoue sans le moindre complexe ne rien avoir compris à son délire. Peut-être l’avait-elle surestimé ? Il est certain pour en tous les cas qu’elle s’est fait une mauvaise idée de lui en pensant qu’il éprouverait un vif intérêt à son exposition. Si Tad est curieux, il apprécie néanmoins d’être capable de comprendre ce qu’on tente de lui apprendre et il serait tenté de dire que s’il n’a rien compris, c’est que son idée à mademoiselle dingo n’est pas encore calibrée comme il faudrait et dans ce cas, mieux vaut-il peut-être que quelqu’un lui partage son opinion. A moins que ses projets ne soit conçus que pour des gens très éduqué capable de tout comprendre mais là, ce qu’il ajouterait c’est son regret devoir que les gens font de l’Arts pour les artistes seulement, et pas les autres. « Mais Tad, si je vous explique tout, l’expo n’a plus beaucoup d’intérêt. » Son visage bloque sur son retour. Personne ne va au cinéma sans savoir ce qu’il va regarder. Personne ne fait quoi que ce soit sans avoir les clés pour comprendre ce qu’il va se passer. C’est logique. Et Tad n’a pas de mal à faire valoir cette opinion sans la dire de par la tête qu’il tire. « La suite fait plutôt appel à l’olfactif. Disons que… vous allez sentir la musique. » C’est une explication. Encore, il ne comprend pas comment elle compte accomplir ce miracle mais déjà, il sait qu’il aura cinq sur cinq de ses sens, ce qui devrait l’aider. « Sentir la musique, moi ça me branche. » ajoute Alfie, donnant immédiatement envie à Tad de sortir une mauvaise blague sur les odeurs, retenue que par le fait que dingo soit là et qu’il ne voudrait pas gâcher encore plus l’ambiance en faisant une mauvaise vanne. « Et pour vous, j’ai même enregistré un morceau des Street Cats à un de vos concerts pour le transformer en odeur. » Une chance pour mademoiselle que la bande en ait rien à faire de tous ce qui touche à leur droit d’auteur parce que soudainement, ça ne parait pas très très légal. Après, est-ce que la justice a déjà statué sur une affaire de plagiat olfactif ? Il ne pense pas et préfère de tout ne pas chercher à le découvrir. « Partant ? » propose Alfie à un Tad pas chaud de ouf, mais malgré tout trop gentil pour vraiment fait savoir que ça le fait chier et qu’il aimerait surtout trouver une cuvette pour uriner. « Tu sais, si ça t’ennuie, je ne vous retiens pas. » De comment est-il passé à un ton mielleux à celui-ci ? Il l’ignore, il faudra qu’Alfie lui explique ce qu’il n’a pas compris. Pour toute réponse, Tad continue d’hausser les épaules, se disant que toute à un moment, ça finira bien. L’appartement n’est pas à rallonge non plus. « Je te suis. » dit-il à l’adresse d’Alfie sans répondre à la nana parce qu’après tout, ce n’est pas sa faute à lui s’il est faite des idées quant à sa capacité de compréhension de l’Arts contemporain. Il n’avait jamais caché son opinion très arrêtée à ce sujet. « Bref, j’ai des invités que ça intéresse à accueillir, je verrai bien si vous êtes encore là à la prochaine étape ou non. » « Yep, ça marche. On verra à la sortie. » dit-il aussitôt avant de s’infiltrer dans la pièce et d’ajouter à l’adresse d’Alfie. « Si tu voulais de l’odeur en musique, t’avais juste à me servir un cassoulet tu sais ? »réplique t-il alors que les premières notes/effluves de ce qui semble être leur musique rempli l’air. « Je ne sais pas si la rose était un peu choix pour odirifier la voix de Lou. » Parce qu’il essaie de comprendre même si son impatience lui donne envie de critiquer surtout. .

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Message(#)stardust (tafie) EmptyDim 14 Avr 2019 - 0:10

C’est un Alfie en retrait qui observe la scène qui se déroule sous ses yeux, partagé entre la gêne et l’amusement de ce dialogue de sourds entre la groupie de Tad qui a presque le filet de bave au coin de la bouche dès qu’elle pose les yeux sur lui et ce dernier qui semble surtout vouloir se débarrasser du chewing-gum qui lui colle à la semelle. Si Alfie s’est amusé de la situation à leur arrivée avant de sauver Tad des griffes acérées de la jeune femme – parce qu’au fond, elle semble complètement barrée en vue de l’exposition qui se tient dans son appartement, et il est parfaitement envisageable qu’elle se transforme en mante religieuse ou toute autre créature castratrice à la nuit tombée – il n’a désormais plus besoin d’intervenir pour que la jeune femme n’affiche plus qu’un dédain évident à chaque fois que Tad a le malheur d’ouvrir la bouche. Il faut reconnaître qu’il n’est pas aussi bon public qu’Alfie, et si celui-ci ne se vexe pas que son ami ne partage pas complètement le délire de ce soir, miss Frappadingue, elle, lui en tient nettement plus rigueur. De son côté, la réserve de Tad n’empêche pas Alfie d’apprécier le déroulement de la soirée et les enchaînements d’expériences toutes les plus surprenantes les unes des autres. Il n’est pas non plus sûr d’avoir tout compris – on va pas se mentir, il y a une grande part de hasard qui a contribué à la résolution de la tâche des cubes – mais ça l’empêche pas d’apprécier ce qui se joue autour d’eux, autant qu’ils en sont les acteurs. C’est pas le genre de choses qu’on voit ailleurs, et en ce sens l’édition 2020 de curiocity a déjà l’assurance de pouvoir compter sur lui. Alfie ne reprend la parole que lorsque la groupie annonce la suite du programme ; et cette fois-ci il est question de mettre à l’épreuve leur odorat. Et là encore, il se veut bien plus enjoué à cette idée que ne l’est Tad, mais ce n’est pas pour autant qu’il s’en agace. Si Tad en a marre, c’est un grand garçon libre et indépendant qui a la chance de bénéficier de deux guiboles qui ressemblent certes à des cotons tiges mais qui doivent quand même lui permettre de se déplacer jusqu’au premier arrêt de bus du coin pour reprendre le chemin de son appartement. Alfie ne se fait pas de soucis pour lui si l’ambiance de l’exposition l’étouffe vraiment trop – à moins que ce soit justement miss groupie et son âme de mante religieuse qui attend minuit pour pleinement se dévoiler. Dans l’absolu, pour préserver l’intégrité physique de Tad, il faudra qu’ils gardent un œil sur l’heure pour déguerpir avant les douze coups fatidiques. À moins qu’ils se fassent virer avant à coup de vibrations si puissantes qu’ils en seront dirigés automatiquement vers la porte d’entrée par une miss Groupie qui n’apprécie que moyennement l’investissement dont Tad fait preuve envers ses créations. Du point de vue d’Alfie, il n’y avait pas besoin de faire tout ce cirque pour attirer son attention, à ce stade elle aurait simplement pu lui demander de but en blanc à l’issue du concert précédent s’il était motivé à prendre un verre chez elle et surtout à s’adonner au coït qu’elle réclame de manière détournée depuis le début de la soirée. Mais elle semble lâcher l’affaire et finit par les abandonner tandis que Tad se motive à suivre Alfie dans la pièce suivante. Très vite, ils sont assaillis par diverses odeurs, et franchement, ce syncrétisme de différentes senteurs est vite insupportable et déclenche la nausée chez Alfie. « Note à moi-même ; ça aurait sûrement été plus agréable comme odeur. » Qu’il rétorque à Tad tandis que celui-ci identifie ce qui semble être leur morceau. « C’est carrément pas adapté, tu veux dire, c’est trop délicat, trop doux, trop…trop. » Non, pour Lou, il aurait plutôt vu une odeur de cactus, ou de pop-corn, mais clairement pas une odeur de fleurs, oh ça, non. « Par contre, ce relent de sirop d’érable c’est parfaitement adapté à toi. » Faut croire que miss Frappadingue a mis les petits plats dans les grands pour Tad, et qu’il a le mérite de voir – ou plutôt sentir – son implication dans le groupe appréciée à sa juste valeur. Puis, par la suite, c’est une odeur sucrée de bonbon qui vient caresser ses narines, puis... celle d’une vieille cigarette. « Ah, j’ai l’impression que Jack a pas la même touche que toi. Et rien que pour ça, c’est un motif pour le virer du groupe. » Non parce qu’encore, le mélange rose, bonbon, sirop d’érable passe encore, mais celle qui semble correspondre au bohème du groupe lui fout sérieusement l’estomac à l’envers. « Enfin bon, ce que je constate c’est que sa super technologie c’est surtout trois neurones qui s’allient pour nous coller une odeur qui nous correspond vaguement. Je suis déçu sur ce coup-là. » Surtout parce qu’il n’arrive pas franchement à reconnaître l’odeur qui lui est associée, qu’il n’est même pas sûr qu’elle existe en fait et c’est frustrant d’être toujours le petit nouveau qu’on laisse de côté et qu’on oublie.
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Message(#)stardust (tafie) EmptyDim 14 Avr 2019 - 12:51

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Tad & Alfie

Autant dire qu’on n’aura pas trop de mal à tirer Tad hors de là. Restant tout de même respectueux de son engagement lorsqu’il a accepté de venir ici, il accepte de se prêter à la suite de l’expérience en accompagnant Alfie dans la suite de l’exposition et acceptant de se laisser surprendre par la suite du programme même si la non-remise en question de Miss Dingo ne lui aura pas donné envie de poursuivre de bonne foi l’expérience. Véritablement, si le côté conceptuel de la chose lui échappe, c’est la froideur face à son incompréhension qui l’agace le plus. Parce qu’il est musicien, alors il aurait dû saisir son esprit bien trop perchée ? Peut-être que justement, elle aurait du penser le truc par rapport au mec lambda qui n’y connait rien et non à elle-même. Mais, cet avis ne risquant pas de lui plaire et ayant déjà constaté ce que provoque une opinion aussi simple que « je n’ai rien compris » il décide de ne pas s’aventurer là. Il n’y a rien de bon à discuter avec quelqu’un qui n’accepte pas la critique et ces discussions ayant été pendant longtemps son quotidien, Tad ne s’aventurera pas à nouveau là-dedans avec une nouvelle emmerdeuse. La porte de la nouvelle salle se referme derrière eux et Tad laisse échapper une vanne à l’humour douteux afin de détendre un peu l’atmosphère. « Note à moi-même ; ça aurait sûrement été plus agréable comme odeur. » répond Alfie, provoquant un rire graveleux chez l’italien qui regrette de ne pas avoir proposé ce cas de figure à la nana quand il en avait encore le temps. « Tu sais, il est pas trop tard pour ça ! » ajoute t-il à l’adresse d’Alfie, même si on s’entend qu’il a conscience que passer sa soirée à gazer n’est pas un programme d’enfer. « Je crois que je peux même tenter de te jouer Cotton Eye Joe de cette façon, tu penses que je pense participer au prochain curiocity avec ce talent là ? Non parce que si on en arrive là. » Il est peut-être un peu de mauvaise foi et finit tout de même par le reconnaitre avant que le morceau ne commence. « Allez, j’arrête les mauvaises vannes. » Au moins pour pas gâcher l’expérience d’Alfie qui semble se révéler bien meilleure que la sienne. Leur morceau parfumé atteint leurs douces narines et alors qu’il commence à affilier odeur et note, il observe que quelque chose ne va pas et que ça ne leur ressemble pas du tout ce qu’elle propose. « C’est carrément pas adapté, tu veux dire, c’est trop délicat, trop doux, trop…trop. » Trop trop pas Lou du tout ? Certes, le côté girly de leur chanteuse induit en erreur mais quand on cherche un peu, on se doute bien que y’a rien de délicat chez elle ? Ou alors, seul Tad n’est pas dupe ? Clairement, Lou mérite mieux qu’une vulgaire odeur de fleurs. Finalement, c’est une bonne chose que de ne pas l’avoir amené, même si elle aurait remis dingo à sa place. . « Par contre, ce relent de sirop d’érable c’est parfaitement adapté à toi. » Il est surpris ? Le sirop d’érable, c’est le truc de Jack. C’est lui le canadien après tout. Il ne dit rien, ne voulant pas critiquer trop vite, lui dont l’esprit est si stupide. « Ah, j’ai l’impression que Jack a pas la même touche que toi. Et rien que pour ça, c’est un motif pour le virer du groupe. » fait observer Alfie, faisant rire Tad à nouveau. Pour ça, elle avait bien deviner Jack dont la clope au bec et le cancer approchant est la parfait définition. Peut-être aurait-elle dû craquer pour le papi de la bande. « Enfin bon, ce que je constate c’est que sa super technologie c’est surtout trois neurones qui s’allient pour nous coller une odeur qui nous correspond vaguement. Je suis déçu sur ce coup-là. » poursuit Alfie, alors que le morceau se termine. Tad reste silencieux, dubitatif avant d’être d’accord avec Alfie. « Ce que j’en dis, c’est que j’espère qu’on rend mieux en musique qu’en odeur parce qu’on ferait un très mauvais parfum. » Ouais, mieux vaut en reste à l’auditif. Se tournant vers lui, prêt à prendre la porte. « Je propose qu’on se casse avant qu’elle nous tombe dessus, si toi aussi tu li dis que c’est de la merde, je pense qu’on aura perdu une fan pour de bon. » Non pas que ça lui importe mais si Lou apprend ça, elle serait capable de les disputer.

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