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Message(#)moonlight shadow (jules) EmptyMar 9 Avr 2019 - 19:16

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Tad & Jules

Une énième soirée à ajouter à leur palmarès. La dernière avait eu lieu deux semaines auparavant. C’est là qu’on peut sentir que l’été s’est terminé parce qu’ils sont de moins en moins sollicités à venir animer des terrasses dans des bars éphémères contre quelques bières et retournent petit à petit se terrer dans des bars en cave, là où ils ont toujours eu l’habitude de jouer, là où est leur élément. Pourtant, à s’emplir les poumons de l’air ambiant qui transporte encore les effluves estivales, Tad n’a pas l’impression que l’été s’est fini et espère qu’ils auront encore quelques dates avant que les concerts des Street Cats reprennent à nouveau une allure mensuelle. Alors que les autres sont actuellement occupés à célébrer cette énième soirée de succès, Tad avait pris la décision de se mettre un peu de côté pour réfléchir à la suite, à lui-même et parce qu’il voulait que le matériel soit rangé avec de filer rejoindre les autres pour aussi faire partie de la fête.  D’ordinaire, les garçons rangeaient tout le matériel sans attendre trop longtemps mais là, il avait annoncé vouloir le faire seul pour se retrouver en tête à tête avec lui-même. Au final, beaucoup de chose était à méditer en ce moment. Alors qu’il parvient sans se faire mal (ce qui est un miracle) à ranger les caisses du bébé de la batterie d’Anwar dans le fond du van, son regard arrive à se perdre sur une des sculptures un peu plus loin, installée par la ville dans le cadre de leur évènement du mois. Il n’avait aucune idée de ce à quoi ça pourrait ressembler mais il garde en tête de demander ses impressions à Lou, quand elle et lui seront assez saouls pour que leur imagination et leur sens indéniable de l’Arts les aident à saisir le concept. Reprenant ses esprits pour en revenir à ses moutons, c’est la silhouette de Jules, la petite amie d’Alfie, fraîchement arrivé dans le groupe, qui s’était dessiné à l’horizon, un verre à la main. Bien qu’ils se soient connu bien avant l’arrivée du garçon dans la bande, Tad n’avait jamais creusé de relation et à vrai dire, il s’était bien gardé de rester à l’écart de Julianna, ne sachant pas sur quel pieds danser avec elle. Arrivée à sa hauteur, il s’empresse de lui poser la question qui semble être le plus logique pour lui et qui expliquerait le mieux sa présence là, dans son périmètre. « Tu cherches Alfie ? Je ne l’ai pas vu depuis qu’on a remballé. » Il anticipe parce que pour qu’elle autre raison serait-elle là plutôt que de chercher son copain. « Je serais toi, je ne m’adosserais pas au van, il est un peu rance si tu vois ce que je veux dire. » Quoi ? Qu’il s’agit d’un tacot qui provoque toujours l’émerveillement des Street dès qu’il arrive à les emmener au point b ? Oui.

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Message(#)moonlight shadow (jules) EmptyMer 10 Avr 2019 - 21:11



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@Tad Cooper & Juliana Rhodes


Le concert était génial, comme d’habitude, je ne regrette absolument pas d’être venue ce soir. Je manque cruellement d’objectivité, j’en ai bien conscience, mais plus j’assiste aux représentations des Street Cat et plus j’aime l’esprit que ce groupe dégage et leur cohésion. Je crois aussi que j’aime particulièrement voir le visage heureux d’Alfie, me rendre compte qu’il est dans son élément lorsqu’il est sur cette et pouvoir partager, même de loin, cette passion. Au départ, il n’était pas du tout prévu que je passe mon temps à suivre le groupe partout où il allait et maintenant, j’ai l’impression que c’est une habitude. Enfin, je devrais plutôt dire que c’est en train de devenir une habitude car Alfie vient juste d’intégrer le groupe et même si j’ai l’impression qu’il s’est vraiment très bien intégré, j’ai encore du mal à trouver mes marques par moments. Evidemment, je me suis demandé si je n’étais pas trop envahissante, je ne voulais pas jouer les empêcheuses de tourner en rond, mais je crois qu’Alfie a bien compris que j’avais juste envie de jouer les groupies et que ce n’était en aucun cas pour le fliquer que je me permettais de manière plus que régulière de venir écouter leurs morceaux que je commence véritablement à connaitre par cœur. J’ai également pu faire la connaissance des membres du groupe, même si pour le moment nous ne sommes pas de proches amis et je suis ravie de pouvoir faire un peu partie de cette aventure qui semble tenir tellement à cœur à mon copain.  Son enthousiasme fait plaisir à voir et je ne peux que le partager, heureuse de voir qu’il parvient finalement à trouver à Brisbane des activités qui contribuent à ne pas lui faire regretter les voyages bien trop fréquents qu’il a abandonné pour le bien de notre histoire. Je crois que je m’en voudrais toujours de lui avoir imposé ce choix et c’est pour cela qu’aujourd’hui, je suis particulièrement heureuse de l’encourager à suivre ses passions et à se plaire dans cette nouvelle vie un peu moins aventureuse que la précédente.

Le concert est terminé et le groupe a rejoint les nombreux fans pour terminer cette soirée en beauté ce qui, évidemment, n’est pas pour me déplaire. Je n’ai jamais été une fêtarde mais l’ambiance est excellente et je commence à repérer quelques têtes, celles des habitués que je vois à chaque représentation. Alfie est loin de moi, en grande discussion avec un groupe de personnes. Le débat semble animé mais j’arrive tout de même à croiser son regard, profitant de ce bref contact visuel pour lever mon pouce, félicitation muette pour ce nouveau concert plus que réussi. Je le laisse ensuite à son débat pour profiter de l’air frais de la nuit. Verre à la main, je marche sur le bitume, mes talons résonnent en un bruit régulier que, en bonne psychorigide, j’apprécie particulièrement. Pensant être seule, je suis surprise de voir la silhouette de Tad se dessiner au loin alors que je poursuis ma promenade nocturne. De tous les membres du groupe, c’est sans doute celui avec lequel j’ai eu le moins d’affinités. C’est étrange sachant qu’il est aussi le seul que je connaissais avant qu’Alfie rejoigne les Street Cat mais je crois que c’est justement parce que je l’ai connu avant et pas forcément dans de bonnes circonstances que je suis désormais un peu sceptique concernant un éventuel bon feeling entre nous. Pourtant, je m’approche malgré tout, désireuse de rompre cette glace qui ne l’a jamais vraiment été finalement. « Non, il est là-bas avec plein de gens. » Je désigne la salle que je viens de quitter d’un vague geste de main. Je ne suis pas étonnée qu’on m’associe constamment à Alfie, surtout qu’en l’occurrence c’est ce dernier qui est le lien entre nous deux. Malgré tout, aussi étrange que ça puisse paraitre, il m’arrive de m’éloigner de plus de dix mètres de lui et même de penser par moi-même ! « J’avais envie de prendre l’air, je ne pensais pas que quelqu’un serait là… Tu n’as pas envie de profiter de la fête ? » Déplacé ? Maladroit ? Je n’ai nullement envie de mettre les pieds dans le plat. D’autant plus que Tad se montre vraiment sympa avec moi, et je souris à sa remarque, appliquant son conseil à la lettre, évidemment. « Pauvre van, je suis sûre que tu l’as vexé. » Et c’est mal de vexer un si loyal sujet, il mériterait même d’avoir un prénom, je suis sûre qu’il a derrière lui de longs mois de bons et loyaux service. « Le concert était très réussi. » Et je le pense sincèrement, j’ai hâte d’assister aux suivants.


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Message(#)moonlight shadow (jules) EmptyJeu 11 Avr 2019 - 19:34

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Tad & Jules

Tad cherche à rendre service sans forcément voir plus loin que le bout de son nez. Après tout, si Jules s’approche de lui, il imagine que c’est pour servir un but pratique et non par pur plaisir des partager ses impressions alors qu’il y’a des tas de personnes à l’intérieur prête à débattre avec elle. Non, l’apercevant, il avait juste assumé qu’elle serait à la recherche d’Alfie et qu’elle aurait pu supposer qu’il serait là, à l’aide lui à ranger toute leurs affaires. Il n’avait jamais été un très grand proche de Juliana, même quand ils se « côtoyaient » avant qu’Alfie ne rejoigne le groupe, et il accepte cette vérité sans trop de mal parce qu’il sait que les goûts et les couleurs diffèrent selon les gens. Ils étaient cordiaux l’un envers l’autre. Tad n’avait jamais le mot de trop devant Alfie par respect pour lui et ça ne le dérangeait pas de savoir qu’elle serait là au concert du soir. Les deux étaient capables de cohabiter et comme il avait toujours senti un ressentiment à son égard, il n’a jamais cherché à améliorer ou empirer la chose. « Non, il est là-bas avec plein de gens. » Bon, ce qui veut qu’il s’est trompé et qu’elle n’est pas là pour trouver son copain. Il hausse simplement les épaules avant de continuer à ranger toutes ces caisses qui sont un véritable casse-tête à caser mais comme il gère le band depuis un moment, il avait réussi à masteriser l’Art de le faire. « J’avais envie de prendre l’air, je ne pensais pas que quelqu’un serait là… Tu n’as pas envie de profiter de la fête ? » Que quelqu’un serait là à ranger tout le bazar ? Et bien si, il y’a Tad. Il a une fois confié la tâche à Jack mais ce dernier n’avait pas eu l’œil pratique et tête en l’air, ça avait pris plus de temps que prévu. « Justement. » répond Tad tout en poussant une caisse jusqu’au fond avant de caser son étui à guitare dans l’espace laissé libre correspondant pile au volume de l’objet. « J’aimerais pouvoir en profiter sans me stresser à me demander si tout est bien rangé. On est jamais mieux servi que par soi même comme on dit » Qu’il assure, accordant un clin d’œil à la jeune femme par pur geste de sympathie avant de poursuivre. Voyant qu’elle commence à s’approcher pour éventuellement s’adosser, il s’empresse de la mettre en garde contre l’objet. Le van est le fier outil de Tad pour tous les transports, mais il tombe en ruine aussi. « Pauvre van, je suis sûre que tu l’as vexé. » lui fait-remarquer Jules alors que tout ce qu’il a en tête, c’est de lui demander si son rappel de tétanos est à jour parce que l’on sait jamais. « Je ne voulais pas que tu te salisses, mais tu peux le réconforter en te frottant à lui. » assure Tad, vu qu’elle semble s’intéresser aux sentiments de ce bon vieux tas de feraille. Il rigole, bien sûr. « Le concert était très réussi. » Qu’elle ajoute, provoquant un grand sourire sur le visage de Tad, c’est vrai qu’elle vient dès qu’il y’a une date et il imagine que c’est parce qu’elle aime ce qu’elle entend plus que pour suivre Alfie. « C’est vrai que tu viens tout le temps, c’est cool ! Maintenant, quand je booke un bar, je sais qu’on aura quelqu’un. » assure Tad, dans une façon assez détournée de la remercier de faire. « Tu en fais souvent des concerts en règle général ? » Qu’il demande, réalisant un peu plus tard que sa question n’est pas très très claire avant de la reformuler. « Je veux dire, tu es mélomane ? »

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Message(#)moonlight shadow (jules) EmptyJeu 11 Avr 2019 - 20:33



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@Tad Cooper & Juliana Rhodes


Oh purée. Le mec, il est aussi psychorigide que moi. Trop génial. Il faut absolument que je dise à Alfie que j’ai trouvé quelqu’un, qui, comme moi, ne pouvait pas aller se coucher sans que la vaisselle soit faite. Bon, ce n’est pas exactement ce qu’il vient de dire mais on n’en pas loin et ça suffit à mon bonheur.  « Tu veux que je t’aide ? » Le rangement, ou plutôt l’alignement de tout un tas de trucs par ordre de taille est un exercice presque orgasmique pour moi. J’essaie de contenir mon enthousiasme pour ne pas passer pour une véritable dégénérée mais j’ai toujours eu du mal à cacher ces tics qui me font passer pour une vraie folle parfois. Alfie n’a jamais eu vraiment l’air de s’en plaindre mais il a quand même passé pas mal de temps à m’aider à me débarrasser de ceux qui étaient le plus contraignants et maintenant je gère plutôt bien le désordre et les quelques petites boules de poussières qu’on peut parfois – même si ça reste rare – trouver dans notre appartement. Je dois reconnaitre qu’il a raison, être un peu moins psychorigide est libérateur, je ne peux pas tout contrôler et essayer d’y parvenir malgré tout est fatiguant à la longue. J’ose espérer qu’un jour, cette maniaquerie sera définitivement du passé et que je pourrais enfin en rire. Pour le moment, j’admets que j’éprouve encore un certain plaisir à ranger dans ma bibliothèque personnelle tous mes livres par ordre de taille et de collection. C’est limite si je ne me vois pas faire la même chose au boulot mais je ne suis pas sûre que les gens apprécient devoir chercher leur ouvrage en fonction de sa taille plutôt que grâce à un ordre alphabétique bête et méchant. « Parce que ça t’arrive souvent de réconforter les gens en te frottant à eux ? » Je demande, haussant un sourcil, un peu étonnée de la manière dont il gère ses relations avec les autres être humains. Certes, on ne peut pas vraiment considérer que ce van est un humain à part entière, il n’a même rien d’humain – bien que je sois certaine qu’un jour les machines domineront le monde et ce jour-là on sera bien content de les avoir traitées avec un minimum de respect – mais ce n’est pas une raison pour se frotter. « Sinon, une petite tape de compassion, ça le fait aussi ? » Je ne vais pas devenir tactile alors que je ne l’ai jamais vraiment été, même si, encore une fois, il ne s’agit que d’un simple van. Avec mes proches, j’arrive à l’être de plus en plus, ce qui m’étonne moi-même, peut-être que vieillir à ses bons côtés finalement, mais pour le reste du monde, garder mes distances me semble une attitude parfaitement normale que je ne suis pas prête à abandonner. « Je ne louperais ça pour rien au monde. » J’apprécie les remerciements détournés à leur juste valeur. Tad et moi n’avons jamais été proches et je ne suis pas sûre que nous le devenions un jour, même si ma présence – lointaine – dans le groupe risque de nous amener à nous croiser un peu plus souvent que prévu, du coup je suis admirative des efforts qu’il fait pour que nous ne comportions pas comme deux étrangers. « Oui, ça m’arrive, mais je suis loin d’être mélomane. » En l’occurrence, on pourrait dire que je suis Alfielomane mais je ne suis pas assez niaise pour exprimer cette idée à voix haute. « Disons que la musique fait partie de ma vie, j’ai toujours aimé chanter et je fais partie d’une chorale, mais c’est à des années lumières de ce que vous faites. » Ce n’est pas pour autant que je n’aime pas le style des Street Cat, au contraire. En revanche, je doute que Tad puisse véritablement se passionner pour la chorale de la paroisse à laquelle j’appartiens. « Comment t’est venu le nom du groupe ? » Je ne connais rien de leur histoire et de ce qui les a amené à se former. J’imagine que c’est le bon moment pour apprendre.


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Message(#)moonlight shadow (jules) EmptyJeu 11 Avr 2019 - 21:39

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Tad & Jules

Le matériel du groupe s’était avec le temps transformé en un tetris dont Tad avait appris à maitriser le déroulé. C’était long de tout sortir, de tour remballer mais de tout mettre dans le coffre, ce n’était que question de suivre un mode d’emploi pré-créé par lui-même puisque chaque étui à désormais sa place et son ordre d’entrée dans le coffre. C’est probablement pour cette raison qu’il insiste à chaque fois pour gérer cette part là et hormis les fois où Jack et Anwar se motivent à le faire aussi, Tad est toujours seul. Cela ne le dérange pas, comme il dit, celui lui permet de festoyer tranquillement par la suite. « Tu veux que je t’aide ? » propose Jules alors que les différents fûts d’Anwar restent encore à empiler. Il pose un regard sur les caisses, sur Jules et son corps menue-menue et imagine très sérieusement Anwar l’assassiner parce qu’un accident serait arrivé. Et tant qu’il y pense, il imagine qu’Alfie aussi viendrait lui causer du pays. Il hoche la tête en toute réponse, ne souhaitant pas la scène imaginée ne se réalise. « Je crois que les caisses sont plus lourdes que toi, je ne voudrais pas t’emmener aux urgences. » assure Tad, plaçant sa main au-dessus de sa tête pour la railler gentiment avant de se dire qu’il y’a quelque chose qu’elle peut faire si lui rendre service lui tient vraiment à cœur. « Quoique, tu as le tambourin de Lou, ça, je peux te le confier jusqu’à ce que ce soit le moment de le ranger. » dit-il en se penchant pour ramasser le petit objet qui finit toujours dans les derniers à trouver sa place. Ce n’est pas lourd et ça reste une façon de porter sa pièce à l’édifice. « Non puis j’ai développé ma technique avec le temps, ce ne sera pas si long à faire » assure-t-il, des fois qu’elle s’inquièterait qu’il perde une partie de sa soirée à ne pas être avec les autres à l’intérieur. « Parce que ça t’arrive souvent de réconforter les gens à eux ? » demande Jules, amusée par la suggestion de Tad « Quand j’ai été très méchant et que mon karma l’impose. » Qu’il répond avec un énième clin d’œil, amusé par sa propre répartie. Evidemment que ça n’arrive pas, Tad n’est pas méchant et jusqu’à présent, il n’a pas souvenir d’avoir eu à se frotter quelque part pour se faire pardonner. « Sinon, une petite tape de compassion, ça le fait aussi ? » propose Jules, ce qui semble être un compromis auquel il accède. « Je suppose. » Au moins, toute cette conversation avait montré qu’ils étaient capable de plaisanter ensemble, ce qu’il n’avait pas cru possible en raison du climat assez glacial qu’il a toujours senti entre eux. Venant au fait, et parce que malgré tout, ça lui fait plaisir de savoir qu’ils ont une fan, Tad se tente à la remercier pour ses venues même si ça parait maladroit vu qu’il ne sait pas encore vraiment comment s’adresser à elle. « Je ne louperais ça pour rien au monde. » avoue t-elle, ce qui le surprend sur le coup, s’il avait su, il aurait entrainé Alfie dans cette histoire il y’a des années au lieu d’attendre que ce dernier se propose. Il avait mal calculé son coup là, mais que d’exprimer son regret, il saisit l’occaz pour connaitre un peu Jules. Son opinion ayant toujours été faussée par l’opinion d’Ariane, qui de doute façon n’a jamais été fichu d’apprécier une autre nana qu’elle-même. « Oui, ça m’arrive, mais je suis loin d’être mélomane. » Bon, raté. « Disons que la musique fait partie de ma vie, j’ai toujours aimé chanter et je fais partie d’une chorale, mais autant dire que c’est à des années lumières de ce que vous faites. » C’est pas le même genre mais il ne dirait pas que c’est à des années lumières, tant qu’elle kiffe ce qu’elle fait, lui serait tenter de dire que c’est le principal. « Tu sais, y’a pas de grandes prétentions dans ce qu’on fait. On essaie juste d’être de très bons amateurs mais on se fixe pas grand-chose avec le groupe. Ça a toujours été que du fun. » avoue t-il, en s’disant que ça peut sembler bizarre de tourner assez souvent de ne jamais chercher à être plus mais après tout, Jack vit déjà de sa musique, Anwar et lui ont leur boulot et Lou n’est pas faite pour quoi que ce soit qui lui collerait la pression. « Comment t’es venu le nom du groupe ? » Une grimace s’affiche sur son visage. Il se souvient des rires, des anecdotes de Lou et des verres qui s’étaient accumulé mais le nom du groupe, elle avait juste décidé ça comme ça. « C’est Lou qui l’a décidé, je sais même pas d’où elle le tient. On a parlé de lancer un groupe, un jour elle est venue chez moi avec l’idée et j’ai dit oui. » Fin de l’histoire dont la simplicité lui donne l’air un peu bête. « Je casse un mythe ? »

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Message(#)moonlight shadow (jules) EmptyVen 12 Avr 2019 - 10:21



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@Tad Cooper & Juliana Rhodes



Je ressemble à ce point à une petite chose fragile ? Sans doute. Pourtant, les longues heures passées à la piscine municipale me permettent de me défendre quand il s’agit d’aider les copains à déménager mais il est vrai que, maintenant que j’y pense, je n’ai jamais été réquisitionnée pour porter l’énorme canapé du salon dans aucun des déménagements auxquels j’ai participé. Coïncidence ? Peu probable. Il faut croire que, natation ou non, je ne fais pas vraiment le poids face aux hommes qui s’usent à la salle de sport et font également trois têtes de plus que moi et certainement plus de vingt kilos supplémentaires. Tant pis, j’ai l’habitude d’être un mini-humain, alors je ne m’offusque plus pour si peu. « T’as tort, mon surnom c’est Herculette, c’est juste que je dissimule super bien mon immense force physique. » Je plaisante, tout en me mettant un peu en retrait pour le laisser finir son rangement sans être dans ses pattes. « Va pour le tambourin, c’est gentil de vouloir m’aider à me sentir utile. » J’ai l’impression d’être le petite porte-manteau sur lequel quelqu’un pose une seule et unique écharpe, comme pour s’excuser de préférer poser son manteau à l’arrache sur un dossier de chaise. Peu importe, le tambourin me va bien, et là, c’est clair, que je ne risque pas de me froisser un muscle. « Et quelle technique ! Laisse-moi te dire que je suis très admirative de ce tetris grandeur nature. » Il se donne du mal, Tad, pour que tout entre dans le van mais je reste sagement en retrait, le regardant faire en constatant avec bonheur qu’il fait vraiment partie de ces gens qui aiment que tout soit carré. Je me demande s’il range toujours le matériel de cette façon, à même pas un centimètre de décalage. Je crois que ça ne m’étonnerait même pas. J’ai l’impression que c’est son rituel, son activité habituelle avant de rejoindre les autres qui profitent de leur soirée et je me sens presque de trop à empiéter sur son moment. « Méchant ? Toi ? J’ai du mal à le croire. » Parce que pour supporter Ariane ne serait-ce qu’une demi-seconde, il faut avoir une patience d’ange et être la gentillesse incarnée. La plupart du temps, il lui suffit de prononcer quatre mots pour que j’ai envie de lui faire bouffer sa tignasse rousse, pourtant je suis vraiment tolérante avec les gens. Manifestement, pas avec ceux qui sont passés dans le lit de mon mec, il faut croire. Evidemment je me garde bien d’exprimer cet argument à voix haute, loin de moi l’envie de balancer le sujet Ariane sur la table, d’autant plus que cette dernière est un peu la raison pour laquelle j’ai directement rangé Tad dans la catégorie des « ne-vaut-pas-la-peine-d’apprendre-à-le-connaitre ». Comme quoi, les préjugés peuvent avoir une incidence vraiment négative sur les relations. « Ouf. » Dis-je en obtenant l’approbation de Tad, joignant le geste à la parole alors que je patpat le pauvre petit van tout vexé. Comment on en est arrivé-là ? Aucune idée, mais je dois reconnaitre que cet instant est peut-être beaucoup moins désagréable que je l’avais envisagé. Et plus j’en apprends sur Tad, plus je me rends compte que je suis peut-être allé un peu trop vite dans mon premier jugement. Ça me fait un peu mal de le reconnaitre, j’aime bien considérer que tout ce qui touche à Ariane, de près ou de loin, ne vaut pas la peine d’être approché – sauf Alfie, mais il faut bien une exception pour confirmer la règle –, et je n’ai pas trop envie de reconnaitre que j’ai eu tort. « Ça veut dire que si un jour vous tapez dans l’œil d’un super producteur qui vous promet gloire et célébrité, vous déclinerez l’offre ? » Ô joie. Non pas que je n’ai pas envie de les voir percer, mais déjà que j’ai eu du mal à ramener mon anthropologue de copain à la maison, je n’ai pas spécialement hâte qu’il m’annonce qu’il va désormais partir en tournée dans le monde entier avec son groupe. Je suis égoïste, j’en ai parfaitement conscience, mais l’envie de le garder auprès de moi est bien plus forte que ma capacité à le laisser vivre sa vie indépendamment des sentiments qu’un nouveau départ pourrait susciter. « Totalement… Et moi qui m’imaginais déjà que vous aviez brainstormé pendant des heures pour trouver LE nom, avec un jeu de mot caché ou un truc du genre… Ma déception est immense. » Je le taquine, bien sûr, le nom est parfait et leur convient très bien, évidemment.


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Message(#)moonlight shadow (jules) EmptyDim 14 Avr 2019 - 12:13

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Tad & Jules

« T’as tort, mon surnom c’est Herculette, c’est juste que je dissimule super bien mon immense force physique. » rétorque Jules alors que Tad refuse son aide, ou du moins le risque de la casser en deux en rangeant les grandes caisses. Il rigole à sa répartie mais reste sur ses propos parce que malgré tout, il reste sûr qu’elle ne pèse pas plus lourd que les caisses (et surtout, il ne peut pas lui accorder la responsabilité du deuxième – ou premier – bébé d’Anwar, si jamais il arrive quelque chose. « Je vois, tout comme Samson, tu caches tout dans tes cheveux ? » Qu’il rétorque à son tour avant de pousser un gros râle en tentant de soulever la plus grosse des caisses pour la poser sur le sol du coffre se donnant une bonne raison de l’avoir laissé en dehors de ça. Malgré tout ne voulant pas rejeter une aide offerte de bon cœur, c’est le tambourin de Lou qu’il place entre ses bons soins. « Va pour le tambourin, c’est gentil de vouloir m’aider à me sentir utile. » « Avec plaisir » assure t-il avant de poursuivre dans la poussée de sa caisse tout en expliquant avoir sa technique à lui ce qui lui vaut toute l’admiration de la demoiselle. « Et quelle technique ! Laisse-moi te dire que je suis très admirative de ce tetris grandeur nature. » En vérité, c’est celle-ci la plus compliquée à placer, la suite reste chill mais plutôt que de minimiser son effort, il se retrouve juste très content qu’elle se soit rendu compte de ce qu’est cette façon de ranger : une façon totalement déguisée de jouer à tetris afin de ne pas trop paraître trop puéril. « C’est exactement ce que c’est ! Si je te dis que je tiens à le faire moi-même surtout parce que je suis un gosse que par sens du sacrifice, tu me juges ? » Qu’il demande, parce que tout de même, son imagination le porte loin et que vu leur relation un peu tendue, il espère juste que son manque de maturité n’est pas en train de gâcher le peu de lien qu’ils parviennent malgré tout à tisser. Après, c’est une chose à savoir : Tad n’est pas prêt à grandir. « Méchant ? Toi ? J’ai du mal à le croire. » remarque t-elle alors qu’il vient tout juste de porter à l’atteinte de son van, son plus fidèle serviteur dont les dernière forces permettent la survie du groupe. Restant cabotin, Tad se contente de commenter. « Et pourtant, je m’amuse à marcher sur les pieds des enfants et pousser les mamie dans les flaques d’eaux. » Qu’il assure en acquiesçant, se montrant convaincant mais pas trop parce que tout de même, il n’est vraiment pas méchant. Ils en viennent naturellement à papoter du groupe, de ce qui est pour le moment leur point commun le plus prononcé. Après tout, Tad apprécie le soutien de Jules et il se doit bien de la remercier pour ça. « Ça veut dire que si un jour vous tapez dans l’œil d’un super producteur qui vous promet gloire et célébrité, vous déclinerez l’offre ? » Qu’elle demande, Tad reste sur place un instant le temps de considérer sa réponse. L’idée serait tentante mais il n’est pas seule à décider et aussi étrange que celui puisse paraître, la célébrité n’est pas le fer de lance de la bande. « Oui, on le fera. » Il répond simplement, se disant que cela peut paraitre assez étrange comme décision parce que ce serait une chance et qu’une chance, ça n’arrive qu’une fois. Il se sent obligé d’expliquer même s’il n’a pas le sentiment que sa réponse choque la jeune femme. « Jack a proposé de nous faire enregistrer et tout. Mais Anwar et moi avons nos emplois. Lou ne supporterait pas le show-business et moi non plus quand j’y pense. Être tout l’temps sollicité, avoir tout l’monde qui connait, je le vivrais mal. » Oui, il le sait. De ne pas pouvoir marcher tranquillement dans la rue. De se sentir épier. De ne pas savoir si ses relations sont réelles ou juste motivées par la gloire. Il ne supporterait pas. Et puis, il y’a Lou. Le show business, c’est la porte ouverte au monde de la drogue dont elle vient de se tirer. Pour Tad, c’est non d’emblée parce qu’il est hors de question de risquer à nouveau la vie de la jeune femme. « Totalement… Et moi qui m’imaginais déjà que vous aviez brainstormé pendant des heures pour trouver LE nom, avec un jeu de mot caché ou un truc du genre… Ma déception est immense. » Il éclate de rire. Il ne l’avoue pas mais il ne saurait vraiment pas dire d’où vient ce nom. Lou avait réflechit à cette part là, lui avait pris en charge le musical. Rien de compliqué dans la façon dont les choses se sont faites. « Non, rien de tout ça. Pour être honnête, j’étais bourré pendant tout le temps où ça s’est passé. »

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Message(#)moonlight shadow (jules) EmptyLun 15 Avr 2019 - 17:53



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@Tad Cooper & Juliana Rhodes



Samson a peut-être réussi à dissimuler une force surhumaine dans ses cheveux mais de mon côté, vu les galères que je traverse à chaque ouverture d’un nouveau pot de confiture, on peut douter fortement que j’ai eu droit à la même faveur. J’ai abandonné il y a bien longtemps l’idée de travailler tout ça, si la natation n’est pas parvenue à me muscler, je crois bien que rien n’y fera et tant que je peux encore tourner les pages de mes livres favoris, je crois que je peux vivre avec. Tant pis pour ma participation au tetris grande nature, je devrais remettre ça à une autre fois. C’est un jeu qui m’a toujours plu pourtant, je trouve ça génial d’avoir pour objectif de ranger des formes géométriques de différentes taille de manière à ce qu’elles soient parfaitement emboitées, c’est sûrement mon côté psychorigide qui ressort. « Carrément. » Je ne parviens malheureusement pas à garder suffisamment mon sérieux pour lui faire croire que je le juge réellement. Je trouve au contraire très amusant qu’il se prenne au jeu, c’est sa petite routine de fin de concert, c’est plutôt touchant en définitive. « Tu achètes tes paquets de céréales seulement s’il y a un jouet dedans, aussi ? » Non parce que quitte à se comporter comme un gosse, autant y aller jusqu’au bout. « Et t’as gardé les lego de ton enfance pour t’occuper le samedi quand t’as rien à faire ? » Sans rire, je crois que c’est un argument que j’utiliserais quand j’arriverais à avoir assez de courage pour envisager de discuter enfant avec Alfie – soit dans un futur très lointain vu l’ouverture qu’il me laisse sur le sujet –. Je suis persuadée que lui dire « tu pourras jouer aux lego avec lui » suffirait à rendre l’idée à peu près attrayante à ses yeux. En attendant, mieux vaut que j’arrête de me foutre de Tad, nous ne sommes sans doute pas assez proches pour que je me permette de trop le charrier, j’ignore quel est son degré de susceptibilité et je ne voudrais pas l’offenser. Je me rends compte que nous ne sommes pas vraiment partis du bon pied lui et moi, j’ai été assez bête pour laisser mes préjugés prendre l’ascendant sur ma raison et maintenant, l’atmosphère entre nous est un peu étrange et pas forcément dans le bon sens du terme. « Tu as parfaitement raison, il faut toujours quelqu’un pour rappeler aux enfants et aux mamies qu’ils ne sont pas des êtres supérieurs, sinon ils prennent trop la confiance. » Et après ça donne des hordes de déambulateurs qui parcourent les allées des centres commerciaux aux heures où tout travailleur normalement constitué peut prendre le temps de faire ses courses et des petits êtres survoltés qui piquent des crises monumentales parce qu’ils ne peuvent pas avoir le paquet de chips dont ils rêvaient. Tad est un héros, voilà tout. Je suis surprise de le reconnaitre, mais je m’amuse vraiment en sa compagnie. Notre conversation est fluide, simple, et je me permets même des questions sur le groupe que je ne pensais pas pouvoir aborder et qui n’ont pourtant pas l’air de le faire fuir. « C’est bien de réussir à avoir autant de recul sur une décision pourtant difficile à prendre, beaucoup se seraient laissé aveugler par le désir de succès et de célébrité. » Je crois que je comprends son point de vue, la musique est un loisir, quelque chose qu’il veut partager avec son public mais sans subir une pression médiatique sans doute un peu trop compliqué à supporter. A une plus petite échelle, c’est pour la même raison que je continue à écrire pour moi sans jamais envisager la moindre publication. Je sais que je subirais les nombreuses critiques en m’exposant de cette façon et je ne suis pas prête à y faire face. « Ce qui explique pourquoi tu l’as laissée choisir. » Je ris, prenant conscience que les Street Cat semblent être le fruit d’un coup de tête plus que d’un projet réfléchi. Mais étonnamment, ça correspond bien à ce que me montre le garçon que j’ai en face de moi, ne pas se prendre la tête, ça a l’air d’être son credo. « T’as déjà de la chance de t’en être souvenu après la soirée. » Même si en théorie, toutes les soirées trop alcoolisées ne se terminent pas en blackout.


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Message(#)moonlight shadow (jules) EmptyJeu 2 Mai 2019 - 6:50

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Tad & Jules

Il avoue sans trop de difficulté sa puérilité en se demandant de toute façon si Jules est vraiment passée à côté de ce trait de caractère ou non dans la mesure où quand on s’approche du Cooper, c’est toujours ce qui frappe le plus vite. Seulement, leur relation étant ce qu’elle est, il se doute bien qu’elle n’ait jamais cherché plus loin que la coquille et ça, compte tenu du passif et du contexte de leurs toute première rencontre, il le comprend car au final, ils n’avaient montré auparavant un intérêt quelconque l’un pour l’autre et si Tad se prend à beaucoup s’amuser dans sa conversation avec Jules, il se questionne malgré tout intérieurement sur ce qu’elle peut bien en penser. « Carrément. » lâche-t-elle au moment où il demande sous le coup de la rigolade si elle juge son comportement digne d’un enfant de dix ans. Elle n’est pas sérieuse dans sa réponse et ça, ça lui plait parce que ça les pose sur la même longueur d’onde. Peut-être que c’est pour ça que ça n’avait jamais cliqué auparavant. Ils ne l’avaient jamais été. « Tu achètes tes paquets de céréales seulement s’il y a un jouet dedans, aussi ? » demande-t-elle, sans que Tad ne s’interrompe dans son rangement  mais sans manquer de faire mouche. « Et t’as gardé les lego de ton enfance pour t’occuper le samedi quand t’as rien à faire ? » Qu’elle ajoute, l’amenant cette fois à s’arrêter pour lui demander l’air bien sérieux alors que pas vraiment en fait. « Jules ? » Pause dramatique complétant son jeu d’acteur amateur. « Est-ce que tu m’espionnes ? » Ou alors, il est vraiment très prévisible, parce qu’en effet, il fait tout ça. Le jouet cadeau est totalement un argument pour que Tad achète quelque chose, même s’il s’en amuse que quelques minutes avant de finalement le mettre de côté pour son filleul et quant à ses lego, sa mère s’en arracherait les cheveux de déshonneur si elle le savait mais en effet, il continue à jouer en y trouvant un intérêt certain. Mais ça, les seules personnes qui jugent sont celles qui n’ont encore jamais eu à reproduire le faucon millenium sans les pièces prévues à l’origine.  « Tu as parfaitement raison, il faut toujours quelqu’un pour rappeler aux enfants et aux mamies qu’ils ne sont pas des êtres supérieurs, sinon ils prennent trop la confiance. » répond -elle quand vient le moment de plaisanter sur une fausse méchanceté parce que tel est le fil de la conversation. Evidemment, dans la vraie vie, celle qu’il n’est pas en train d’inventer. Jamais au grand jamais il n’adopterait un tel comportement. Tad se fait le protecteur de la veuve et l’orphelin à petite échelle. « C’est ça, faut leur montrer c’est qui le papa ! » Il adopte un ton digne d’un véritable gangsta et c’est à ce moment là que passent à côté d’eux deux nanas qui s’empressent de rire à ses propos alors qu’elles n’ont pas participé au début. Ce qui amène Tad à chuchoter, comme s’ils étaient épiés. « Okay, c’était très patriarcal. Je ne le redirais jamais, sinon les sociales justices Warriors vont me tomber dessus. » Et ça a un air de promesse, alors que comme 90% de ce qu’il dit, c’est juste de la blague. Tad n’en fait rien. La discussion tourne finalement plus sérieusement  quand ils abordent la question du groupe et des ambitions de ses membres. C’est un projet sérieux et Tad tient à le montrer, même s’il se fait cabotin, les Street Cats sont un sujet sur lequel il ne plaisante jamais. « C’est bien de réussir à avoir autant de recul sur une décision pourtant difficile à prendre, beaucoup se seraient laissé aveugler par le désir de succès et de célébrité. » Il hausse les épaules. Il pense juste que si les membres du groupe avaient été du genre à rechercher le succès, ils ne seraient pas rester parce que Lou et lui avaient toujours été très transparents sur leurs ambitions : avoir du fun. C’est tout ce qu’ils avaient recherché. D’un band d’étudiant ils étaient passé à un band d’adulte, mais ça s’arrêtait là au niveau de l’ambition. Ils joueraient tant qu’ils ont une scène et après, ils arrêteraient pour passer à autre chose. « C’est parce qu’on nous le vend comme une finalité. Sociétalement, je passe pour un blaireau sans ambition parce que je ne veux rien en faire et c’est dur d’expliquer qu’on peut se contenter des choses simples. » tente d’expliquer Tad, ressentant malgré lui un besoin de justifier sa position alors que Jules n’a rien demandé de la sorte, mais juste parce que l’habitude est là, que les gens soient ahuri par cette décision alors qu’être un artiste ne veut pas forcément dire qu’on veut être célèbre, même si c’est le meilleur moyen pour vivre d’une passion. « Enfin, c’est tout un débat, je vais éviter de te bassiner avec ça. » ajoute t-il, ne voulant pas nuire au ton léger de cette conversation, à la découverte de Jules et au fait qu’ils arrivent à bien s’entendre. Lui, il préfère quand il dit des conneries et qu’elle rigole. « Ce qui explique pourquoi tu l’as laissée choisir. » conclut-elle alors qu’il a fini par se retrouver à lui raconter la naissance du Street Cats et la façon dont Lou a tout goupillé. « T’as déjà de la chance de t’en être souvenu après la soirée. » De la chance. Il dirait même plus qu’il en a eu de survivre à cette soirée parce que plus Tad s’enjaille, plus Tad boit. En tout cas, c’était une vérité à l’époque. « Non mais je crois que j’avais un mémo d’écrit à l’indélébile sur la main quand je me suis réveillé le lendemain, et Lou n’est pas le genre de fille à se laisser oublier facilement. » Parce qu’il se rappelle très bien des gribouills sur son bras à l’époque, même si ceux-ci avaient été écrit dans un tel moment de perdition qu’il n’avaient plus sens et qu’il n’avait pas pu lu utiliser pour se souvenir de ce qu’il avait fait. « Enfin, voilà où nous en sommes cinq ans plus tard, et malgré quelques passages à vide, je dirais que le cahier des charges a été rempli. Donc, je suis assez fier. » conclut-il en posant une énième caisse, la dernière et avant d’ajouter en pointant un petit espace laissé vide du doigt. « C’est le moment où tu peux poser le banjo. »

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Message(#)moonlight shadow (jules) EmptyVen 3 Mai 2019 - 13:49



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@Tad Cooper & Juliana Rhodes


Tad n’a rien du garçon moqueur et trop sûr de lui que j’imaginais à l’origine et je m’étonne moi-même d’avoir cédé à de tels préjugés sans prendre la peine de me faire ma propre opinion. Celui que je suis en train de découvrir aurait mérité que je lui accorde le bénéfice du doute, et peut-être que nous n’aurions pas passé tout ce temps à se jauger du regard froidement sans aller jusqu’à s’adresser la parole. Je me sens un peu coupable d’avoir initié un ressentiment qui n’avait pas lieu d’être. « Grillée. » J’admets avec un sourire, consciente que la crédibilité de ma réponse laisse clairement à désirer. « C’est la caméra de la salle de bain qui a été la plus difficile à installer, mais j’ai finalement trouver le spot parfait. » Je me fatigue, vraiment, mais Tad m’a lancée, alors c’est un peu de sa faute. « C’est fou ce qu’on peut faire avec la technologie, de nos jours. » Je conclus, m’amusant de la situation et ravie d’avoir pu attraper au vol la perche qu’il me tendait si gentiment. Si j’avais du mal à comprendre ses choix amoureux, je réalise à présent pourquoi il n’est absolument pas étonnant qu’il soit ami avec Alfie. J’en profite d’ailleurs pour noter mentalement de s’assurer qu’ils ne décident pas de squatter l’appartement tous seuls pendant de longues heures, j’ai trop peur des idées qu’ils pourraient avoir et de leur incapacité à se canaliser mutuellement. Mais pour l’heure, je n’ai rien à craindre et je prends vraiment plaisir à découvrir Tad, riant à ses plaisanteries sans avoir besoin de me forcer parce qu’il est facile d’être touché par son humour. Les deux pintades qui gloussent en passant à côté de nous m’arrachent un nouveau sourire et je poursuis à la suite du jeune homme, chuchotant à mon tour. « J’en connais deux qui auraient adoré que tu leur montres qui est le papa, pourtant. » Regard vers les deux filles qui s’éloignent, à l’appui, et grand sourire vaguement moqueur vers celui envers qui j’ai clairement davantage de considération à présent. Rire semble tellement facile pour lui, et entrer dans son jeu l’est tout autant, si je n’avais pas un souvenir très frais de la distance qui nous a précédemment éloignés, je crois que je pourrais parfaitement croire que cette dernière n’a jamais existé, en réalité. Peut-être est-ce un nouveau départ, et je vais faire en sorte de le réussir bien mieux que le premier, voire de le réussir tout court.

Le sérieux revient lorsque nous abordons l’avenir du groupe. Si j’ai abordé le sujet dans un but purement intéressé, à l’origine, j’admets que Tad a piqué ma curiosité et que mes questions sont désormais posées pour connaitre son opinion et non pas pour avoir une idée des risques que je cours. « De toute façon, en essayant d’agir comme la société l’attend de nous, on ne ferait jamais rien de notre vie parce qu’il y aura toujours quelqu’un pour désapprouver nos choix. » Fatalité. Les gens peuvent être de sacrés cons parfois. On pourrait tous vivre en harmonie, se serrer les coudes, se respecter et surtout respecter les choix de vie des uns et des autres. Mais non, il faut qu’il y ait toujours des gens pour l’ouvrir, pour se permettre de donner leur avis même quand on ne leur a pas demandé et bien sûr il est difficile de faire abstractions des avis contraires auxquels on est confrontés. « Ce n'est pas le cas, ça m’intéresse. » Il ne me bassine avec rien du tout, je trouve génial de pouvoir vivre sa passion comme une simple passion sans chercher à en tirer profit, mais j’imagine que ceux qui le font c’est tout simplement parce qu’ils veulent en vivre au lieu d’en faire un simple loisir dans une vie trop occupée de choses qu’ils n’ont pas réellement envie de faire. J’ai eu la chance de me passionner pour les livres et de pouvoir trouver un travail qui me permette de vivre cette passion au quotidien, tout le monde n’en a pas la possibilité. Je ne changerais de métier pour rien au monde. « Au contraire, je trouve que c’est un choix courageux, tout le monde n’est pas capable de faire preuve de lucidité et de se limiter lorsque des opportunités si rares se présentent. » L’appât du gain, en quelques sortes. L’argent ne fait pas le bonheur, mais dans certains cas, il y contribue fortement. Tad refuse de se laisser happer par la sphère médiatique, c’est tout à son honneur, l’attrait de la richesse de la célébrité a déjà fait tourner bien des têtes, il doit être un des rares à réussir à garder les pieds sur terre. J’aime la manière dont il parle de son groupe, ses yeux pétillent, ils ont fait du chemin pour en arriver-là aujourd’hui et ils ont totalement raison de se féliciter d’avoir réussi ce beau parcours. « Tu as de quoi. » Il suffisait de voir la salle ce soir pour se rendre compte qu’ils ont réussi à atteindre leur but. Je m’approche de l’endroit indiqué par Tad pour y déposer le banjo et recule. « J’espère que tu te rends compte que tu es privilégié d’avoir pu assister à mon moment de gloire. » Ma plaisanterie rompt le sérieux de la conversation précédente. Je contemple le Tetris géant enfin achevé par Tad. « T’as fait ça bien. » Chaque chose est à sa place, je suis sûre qu’il pourrait reproduire ce même schéma les yeux fermés, il fonctionne avec méthode et application, chose qu’une psychorigide telle que moi ne peut qu’admirer. « C’est quoi l’étape suivante ? » On continue les rituels post concerts de Tad Cooper ou est-ce qu’on va simplement rejoindre les autres ?


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Message(#)moonlight shadow (jules) EmptyDim 12 Mai 2019 - 23:16

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Tad & Jules

Ce qu’il pouvait conclure de cet échange, c’est qu’elle avait vite appris à le connaitre vu les questions qu’elle lui pose. Ou alors, que Tad est vraiment un adulte attardé tout sauf original qui fait un peu pitié. Il essaie de se persuader qu’il se situe dans la première case et que c’est la grande connaissance des enfants de Jules qu’elle cultive de par son travail qui fait qu’elle a réussi à le cerner. Son égo se porterait sûrement mieux dans ce second cas. « Grillée. » dit-elle en souriant alors qu’il pose une énième vanne sur la possibilité qu’elle se soit aidée de la technologie pour le comprendre aussi vite. « C’est la caméra de la salle de bain qui a été la plus difficile à installer, mais j’ai finalement trouvé le spot parfait. » Il ne fera pas de mauvaise sur la caméra de son ordinateur qui pourrait offrir de sacrée scène si elle venait à être piratée. Bien que les propos de Jules lui tende une sacré perche pour entrer dans le graveleux, il rebondit de façon soft sur ses propos. Après tout, ce serait dommage qu’il gâche l’avancée qu’ils viennent d’avoir. « C’est fou ce qu’on peut faire avec la technologie, de nos jours. » Et il acquiesce, avant d’ajouter. « C’est clair. Maintenant, je dois te payer combien pour que mes séances de twerk enchainés avant d’aller à la douche n’apparaissent sur le net ? » Bien qu’il en soit sûr et certain que si tels vidéos existaient, elles seraient déjà toute sur internet vu le level d’humiliation qu’elle représente tant Tad fait tout et n‘importe quoi dans sa vie privée. Le sujet de conversation avait finalement évolué, Tad avait blagué à voix haute et s’était fait entendre ce qui lui a valu deux rires gras venant de deux nymphettes venues s’aventurer tard dans les bars. Il avait tourné le regard vers elle mais l’habitude d’entendre des rires derrières lui étaient tellement présente qu’il n’accorde pas un regard supplémentaire. « J’en connais deux qui auraient adoré que tu leur montres qui est le papa, pourtant. » rebondit Tad en s’disant que montrer qui est le papa, ça peut avoir plusieurs sens et que là, il en comprend un second. « C’est un peu coquin ce que tu dis. » fait-il remarquer, le ton le plus neutre possible, toujours pour ne pas faire peur à Jules avant de finalement se retourner à nouveau vers les deux donzelles qui s’éloignent et d’ajouter « Et peut-être pas légal. » parce qu’elles sont peut-être dehors tard et que si majorité il y’a, ce n’est pas le cas depuis longtemps. Du moins, c’est ce qu’il pense et avant de dire d’autres conneries qui l’amèneraient à s’enfoncer parce que c’est Tad et que les pieds dans le plat, c’est sa définition, Jules aborde un énième sujet, plus sérieux cette fois : l’ambition des Street Cats

« De toute façon, en essayant d’agir comme la société l’attend de nous, on ne ferait jamais rien de notre vie parce qu’il y aura toujours quelqu’un pour désapprouver nos choix. » C’est un brin trop philosophique pour lui qui ne se pose jamais trop de question sur rien parce que mener à des débats l’amène à trop penser et souvent, ça tourne toujours au détriment de celui qui ne sait pas et donc, lui, donc il acquiesce en se disant juste que « Les choses simples, c’est le mieux. C’est quand t’es trop ambitieux que t’es malheureux. » Et ça, c’est vrai pour lui. C’est triste de faire partie de ces personnes qui en veulent toujours plus, parce qu’ils sont toujours e quête d’un truc à acquérir au lieu de juste profiter de ce qu’ils ont déjà. Tad, il ne veut pas être un gars comme ça, tant qu’il peut vivre, alors tout va. Mais ça, c’est un grand débat et le fait que tout le monde soit en train de faire la fête pendant qu’ils rangent le pousse à se dire que cette conversation peut avoir lieu un jour où ils auront du temps à perdre. « Ce n'est pas le cas, ça m’intéresse. » soutient Juliana alors qu’il a peur de l’ennuyer. Bon, si c’est elle qui le dit, alors il peut continuer à en parler ? Hein ? Non quand même ? « Au contraire, je trouve que c’est un choix courageux, tout le monde n’est pas capable de faire preuve de lucidité et de se limiter lorsque des opportunités si rares se présentent. » Il n’était pas prêt à recevoir tant d’éloge, mais il pose la main sur le cœur en répondant un « Tu me flattes » alors qu’elle poursuit. Au final, il en conclut avec sa fierté d’avoir porté le groupe om il est aujourd’hui. Il ne paye pas de mine, mais c’était justement le but : de juste s’amuser. « Tu as de quoi. » sait-elle appuyer juste avant qu’il ne l’invite à finalement poser sa pierre à l’édifice, de mettre en route le bouquet finale et de terminer le travail laborieux entreprise en posant le dernier instrument, soit le banjo de Lou. « J’espère que tu te rends compte que tu es privilégié d’avoir pu assister à mon moment de gloire. » Qu’elle fait remarquer et il répond automatiquement « C’était la cerise sur le gâteau. Vraiment. » Il fait même mine d’avoir été ému par son geste, comme si elle venait de jouer en entier sous ses yeux une tragédie grecque bien larmoyante. « T’as fait ça bien. » dit-elle en regardant avec lui le résultat final. Il est fier aussi, c’est le travail de plusieurs mois de recherche et maintenant, il peut se targuer d’avoir LA technique. « C’est quoi l’étape suivante ? » poursuis Tad, qui sort par conséquent de sa contemplation. Il lui tend son bras, tel un gentleman avant de répondre. « Et bien, tu peux prendre mon bras et m’accompagner jusqu’au bar où j’ai bien l’attention de goûter chaque bière de la carte. Libre à toi de m’accompagner ou non. » Une proposition qui trouve sa réponse et une soirée qui se termine, comme il vient de le dire : dans la bière.


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