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 I'm on the highway to hell ► John W.

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Message(#)I'm on the highway to hell ► John W. EmptyMar 16 Avr 2019 - 19:30

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I'm on the highway to hell ► John W. 1555457026-tumblr-n15nob8sis1tpvoy5o2-250

Ce soir là, je venais de raccrocher avec l'un des plus proches ''collaborateur'' de mon père, un homme que j'avais toujours vu dans l'ombre de mon père, et cet appel n'avait rien de très cordial. Il m'appelait pour m'annoncer que mon père n'avait vraiment pas apprécié que je fasse fuiter dans la presse la vraie cause de la mort de ma mère. Il avait du payer un paquet de monde et promettre de nombreux services pour falsifier les rapports médicaux et autres éléments pour faire passer la pendaison de ma mère pour un AVC. Fallait bien avouer qu'il en avait mit du cœur pour que son entourage et tout Londres, n'apprenne pas la vérité. Mais j'avais avec beaucoup d'entrain, pris grand plaisir à lui gâcher ses plans et à sortir dans la presse Anglaise la vérité au sujet de ma mère. De son décès, de sa dépression et de toutes les choses que mon père avaient faites au fils des années et qui avaient sans doute poussées ma mère au suicide. Il m'avait prévenu, et je savais que mon geste ne resterait pas sans conséquences mais je ne pouvais plus rester silencieuse devant tant de mensonges et de faux semblants, surtout au sujet de ma mère. Il lui avait pourri sa vie et il n'était même pas capable de la laisser tranquille même une fois morte. Alors un soir, un peu différent des autres, alors que j'avais l'impression d'étouffer devant tout les deuils que je devais surmonter, j'avais appelé un ancien collègue journaliste à Londres et j'avais tout déballé de la vie de mon père, dans une ultime tentative de vengeance. Dans un dernier espoir de pouvoir soulager ma peine, de pouvoir soigner la douleur encore béante que je ressentais au fond de moi. Dans l'espoir que ce geste pourrait m'aider à faire le deuil, pour m'assurer qu'elle puisse enfin reposer en paix. Et aussi parce qu'il m'avait gâché la vie à moi aussi, que si j'en étais là c'était sa faute. Et, je voulais qu'il comprenne ce que les gens normaux ressentaient quand ils perdaient le contrôle de leur vie. Parce que j'avais mal et j'allais mal et que c'était la cible parfaite sur laquelle me défouler. Mais, dans ce moment de flou, je n'avais clairement pas prit conscience des enjeux, ou du moins je n'avais pas réellement connaissance de l'ampleur des représailles qui allaient s'abattre sur moi et je venais d'en avoir un tout petit aperçu après cet appel d'un des ''avocats'' de mon père ou plutôt de son bras droits, sans diplôme d'avocat mais avec les muscles et le charisme en plus. « Tu veux jouer Alexandra mais tu ne connais pas les règles de ce monde. Ton père pourrait t'écraser à la minute ou il le décide et tu ne pourrais rien y faire. Tu détestes le monde dans lequel vit ton père, tu n'as pas arrêté de le dire toute ton adolescence, et pourtant tu as toi aussi ton lot de secrets à cacher que tu ne voudrais pas retrouver dans la presse. Tu as beaucoup à perdre à vouloir te frotter à ton père, il t'avait prévenu. Il t'a laissé partir vivre ta vie, tu aurais du tourner la page et te taire c'était sa seule consigne, mais même ça c'était trop dur pour toi. On va rattraper tes conneries Alex, tu n'as pas les armes pour briser un homme de l'envergure de ton père, mais lui peut te briser et plutôt facilement vu ton passé alors tu es prévenue. Fais toi discrète à partir d'aujourd'hui. » Et il avait raccroché sans me laisser un droit de réponse, sans même un au-revoir de politesse, qui ne s'imposait pas vraiment vu la teneur de l'échange. Sous l'effet de la colère, j'avais envoyé valser mon téléphone contre le mur du salon qui avait explosé sous la force du contact. Et moi qui voulait me soulager l'esprit en réglant mes comptes avec mon père, j'avais réussi à me rendre la vie encore plus compliquée. Comme toujours avec moi. Je traînais mon lot de secret, je pensais avoir tout fait pour que jamais mon paternel ne découvre mon passé, mais je savais une chose de mon père, il ne faisait jamais de menaces dans le vent. Alors quoiqu'il puisse vouloir sous entendre, je savais qu'il avait découvert quelque chose sur moi et je ne doutais pas de ses compétences à nuire aux autres. Mon portable éclaté au sol, la colère n'était pas passée pour autant. Mon père détenait un moyen de me détruire, et je n'allais pas attendre apeurée et seule qu'il passe à l'action. Il avait, visiblement, ma vie entre les mains et c'était impossible à gérer, impossible de rester assisse chez moi à attendre que mon père surgisse pour tout me prendre. Mon regard se reporta sur le meuble du salon qui me faisait face et j'avais ouvert le tiroir du bas. Ma main s'était saisie de la première bouteille que je trouvais et j'avais abusé de l'alcool, terminant la dite bouteille. Sans réfléchir, la bouteille vide avait rejoins les restes de ce qui était avant mon portable et après quelques secondes passées à contempler mon œuvre, j'avais attrapé la première robe de mon dressing et j'avais quitté mon appartement avec la ferme intention d'oublier que mon père détenait en sa possession des éléments pouvant me détruire. Alors, d'un pas décidé, je m'étais dirigée vers l'un des bars populaires de la ville. Un lieu que je connaissais plutôt bien puisque j'avais assisté à plusieurs soirées dans ce bar par le passé et je savais que je trouverais le moyen pendant quelques heures d'oublier cette soirée maudite. Lorsque j'avais quitté mon appartement, la soirée était sur le point de se terminer et la nuit de commencer. Le temps de me rendre dans le quartier Nord de la ville, et minuit résonnait dans Brisbane. Une soirée comme une autre dans l'un des quartiers les plus mouvementés de la ville. J'avais marché d'un pas rapide, faisant abstraction de l'agitation qui régnait autour de moi et des groupes d'amis qui faisaient la tournée des bars dans un état d'ébriété déjà avancé pour certains d'entre eux. Je ne voulais pas me mêler à l'ambiance festive, je ne voulais pas faire la fête, je voulais boire pour oublier. Boire pour soulager toute cette douleur que je ressentais au fond de moi depuis trop longtemps. Je voulais boire pour éviter de réfléchir, pour éviter de ressasser le passé et éviter à mes vieux démons de revenir me hanter. Boire parce que c'était la dernière chose que je pouvais encore faire. Je dénotais dans ce paysage, je n'avais rien dans l'attitude, d'une femme prête à faire la fête. Et pourtant je m'étais retrouvée au milieu de plusieurs groupes d'amis, assisse au bar, seule à boire et à noyer ma colère et ma haine dans ce verre qui se vidait bien trop vite. Un gars avait tenté d'établir le dialogue avec moi, mais je l'avais envoyé chier sans aucune retenue. Et après quelques verres, je m'étais éclipsée du bar et de l'ambiance de plus en plus bruyante du lieu, pour profiter de l'air doux de la nuit Australienne. L'alcool commençait à faire son effet, et je me sentais un peu détendue, oubliant presque les soucis qui m'avaient conduite à venir boire dans ce bar. Un peu en retrait, je venais de m'allumer une cigarette. Une vieille habitude prise ici à Brisbane quelques années plutôt, pas en total accord avec mes principes, mais je n'avais jamais réussi à arrêter cette addiction là et c'était pas maintenant que j'allais commencer à me priver. Je tirais ma troisième latte quand mon regard fut attiré par une scène qui se déroulait dans la ruelle face à moi. Une femme, à peine majeure, visiblement bien alcoolisée, plus que moi, tentait de se débarrasser d'un homme tout aussi bourré qui semblait bien insistant, trop insistant. Je regardais autour de moi et personne ne semblait avoir remarqué cette scène malsaine. J'écrasais ma cigarette à l'endroit prévu pour ça et je me dirigeais d'un pas déterminé, du moins qui se voulait déterminé, vers cette femme qui semblait de plus en plus agitée. « Laisses-la tranquille. Tu vois bien que tu ne l'intéresse pas et qu'en plus tu lui fais peur. » La voix assurée, l'attitude déterminée, et le regard sérieux, je m'étais interposée dans cette histoire. Je voyais là une occasion de me défouler un peu avec ce type. J'avais l'habitude des hommes un peu insistants. Je côtoyais le monde du sport et certains sports très masculins, depuis assez longtemps pour avoir rencontrée plusieurs énergumènes de ce type. J'avais aussi eu à faire à pas mal de types dans son genre lors de ma grande période de fêtarde. Des grandes gueules, insistants, lourds mais qui se révélaient être plus souvent des frustrés que des méchants. Et généralement, il suffisait de les remettre en place pour les faire redescendre et calmer leurs ardeurs. « Mais de quoi tu te mêles toi ? ». J'avais réussis mon objectif premier, j'avais attiré l'attention de ce type. Il avait laissé la jeune femme tranquille et elle en avait profité pour filer loin et vite, sans se retourner. Vive la solidarité féminine ! J'avais attiré son attention et visiblement mon intervention ne semblait pas lui plaire des masses. Il s'était rapidement rapproché de moi, un peu trop rapidement. Il ne semblait plus si alcoolisé d'un coup alors qu'il me faisait face. « Et à toi je te fais peur ? » Oui, non, un peu ? La réponse ne semblait pas si évidente à donner. J'aurais du ressentir une certaine crainte, la situation n'était pas des plus agréables, mais mon état d'esprit et mon niveau d'alcoolémie avait sans doute brouillé un peu mon radar à danger. Et alors que j'aurais sans doute du temporiser un peu, j'avais fais l'inverse et je lui avais verbalement rentré dedans. « Tu es minable, un énième gars bourré qui pense pouvoir contrôler facilement les femmes. »  Je commençais à partir, sans me méfier. Je ne l'avais pas vu venir et il m'attrapait le bras me retenant sur place. « Pas si vite, tu vas pas partir comme ça. » L'emprise sur mon bras m'empêchait de bouger, et ce contact physique m'avait fait perdre mon contrôle et le ton était monté,
encore un peu plus. Encore un type qui voulait me contrôler. « Lâche moi. Tu fais pitié, obligé d'harceler des femmes ou de les retenir pour qu'elles passent du temps avec toi. Connard. » Le ton était monté, la situation s'était envenimée et je me demandais comment j'avais pu laisser les choses dégénérer à ce point. Je regrettais d'avoir arrêtée mes cours de self-défense et surtout d'avoir bu ce soir, trop pour pouvoir me défendre correctement. Je sentais ses doigts serrer plus fortement mon bras. Et la peur que je commençais à ressentir avait eu un effet décuvant assez efficace.*Mais pourquoi tu n'as pas été cherché de l'aide avant de te précipiter dans cette ruelle.* Je regardais autour essayant de trouver une aide quelconque, un moyen de me libérer de l'emprise de cet homme, qui semblait s'amuser de la nouvelle tournure qu'avait pris la situation. Je ne lâchais pas son regard, ne voulant pas faiblir, ne voulant pas me laisser dominer par un autre type. Il était à une distance encore raisonnable, bien que le contact physique avait été établi avec sa main sur son mon bras. Je ne voulais pas en arriver aux mains, j'étais bourrée mais pas folle. Vu la carrure du type, je n'allais pas entrer dans un duel de force. Je ne voulais pas envenimer encore un peu plus la situation, mais il ne semblait pas vouloir relâcher le contrôle qu'il avait sur mon bras et je commençais à vraiment sentir que mes nerfs étaient sur le point de lâcher. « Lâche-moi. »« Et si je refuse qu'est-ce tu vas faire ? » Il s'amusait de la situation, et je me sentais de moins en moins confiante, de plus en plus minable. Je voulais juste oublier mes soucis, mon père, les pertes, mon passé. Je voulais juste boire pour oublier mes problèmes, pas m'en créer d'autres. Et me retrouver dans cette ruelle face à un homme bien plus costaud que moi n'était clairement pas la meilleure façon d'oublier mes problèmes. Il se rapprochait peu à peu, diminuant inlassablement la distance vitale entre deux être humains qui ne connaissaient pas. Je me sentais prise au piège de son jeu. Prise dans un piège qui se refermait inlassablement sur moi et dont j'étais encore la principale fautive. Il était désormais assez proche pour que je sente l'odeur d'alcool qui se dégageait de son haleine à chaque respiration. Ses doigts me serraient toujours un peu plus l'avant-bras, et la douleur commençait à se faire ressentir dans tout le bras et la main. « Je te tiens toujours et tu ne fais rien, tu dois apprécier. » Mon poing était parti tout seul et avait frappé sa pommette. J'avais perdu le peu de calme que j'avais encore en moi à ce moment de la soirée. J'avais perdu mon contrôle et en même temps le contrôle sur la situation. J'avais craqué et malheureusement pour moi, il contrôlait mon bras fort et ma main gauche n'avait clairement pas la puissance nécessaire pour le faire chuter. Au mieux, il avait vacillé, surpris par mon geste. Mais il ne m'avait pas lâché le bras. La seule chose que je pus voir, c'était qu'il avait perdu son sourire et je savais à ce moment précis, que je n'avais pas eu la meilleure des idées. Il était vexé le monsieur et c'était pas bon signe pour moi, même alcoolisée, l'esprit embrumé, j'avais conscience d'être dans une situation dangereusement précaire. Je fixais l'homme au gabarit bien plus massif que le mien et je cherchais à anticiper sa réaction. Je vis sa main se lever et je m'apprêtais à me protéger avec mon bras libre, prête à encaisser le coup.
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Message(#)I'm on the highway to hell ► John W. EmptyMer 17 Avr 2019 - 11:46

I'm on the highway to hell.
John & Alex.
Il t'arrivais de sortir de chez toi pour d'autres raisons que ton travail.il faut être honnête tu ne vis pas pour ton travail. Il est juste un moyen de payer le loyer de cet appartement qu'est le tien et de pouvoir remplir ton réfrigérateur également. Clairement, barman était loin d'être ta vocation. Enfant, tu voulais devenir astronaute. Comme la plupart de tout les petits garçons en l'occurence. En entrant dans l'adolescence, tu voyais plutôt sportif de haut niveau. Malheureusement, le cadeau que ton père t'as fait en te créant t'en as clairement empêché. Ta maladie cardiaque a ruinée ton rêve. Depuis ce jour-là, tu cherches ta voie. Tu cherches mais ne trouves pas. Alors c'est pour ça que t'as enchainé les petits boulots les uns après les autres. Barman semble te convenir. Mais pour combien de temps encore ? Tu te connais. Tu vas finir par te lasser de ce job. Si ce n'est pas déjà en réalité. Ce soir, tu ne travaillais pas. Toutefois, l'envie d'aller te promener vint à te traverser l'esprit. Ni une, ni deux, tu viens prendre ta douche. Une douche brûlante comme tu en as l'habitude. T'aimes vraiment pas le froid. Chaque hiver, c'est le même chose : tu pries pour que ça se finisse rapidement et que le soleil ainsi que la chaleur revienne. Avoir trop chaud ne te dérange pas le moins du monde. En revanche, avoir trop froid, tu détestes ça. Autant dire qu'en ce début d'automne, t'en as clairement pas terminé avec le froid. Ça commence à peine. Debout, devant ta penderie, t'attrapes un jean et une chemise. Ton dressing ne déborde de vêtements. T'as simplement le strict nécessaire. Rien de plus, rien de moins. Être bien apprêté, tu t'en fiches pas mal. Tant que t'as des vêtements sur le dos, le reste t'importe peu. Léger coup de peigne dans les cheveux. Pas besoin de te raser. Déjà, t'en as pas envie et puis, tu ne vas pas à un défilé de mode. Pas besoin de te rendre présentable. Pas de rencard non plus. Veste sur le dos. Paire de baskets à tes pieds. Smartphone dans la poche arrière de ton jean avec ta carte bancaire. Tu fermes ton appartement à clé. C'est à bord de ta moto que tu te rends dans le bar choisis pour ce soir. Pour une fois, tu seras un client lambda. Ta moto c'est un peu toute ta vie. Autant la voiture tu t'en passes très bien. Mais ce n'est absolument pas le cas de ta moto. T'arrives sur place. Moto garée un peu plus loin. Juste au cas où quelqu'un aurait la brillante idée de te crever les pneus. Ça t'es déjà arrivé et t'as clairement pas envie de recommencer. Cigarette à la bouche. Mains dans les poches. Tu t'avances vers l'entrée. À quelques mètres de toi, alors que tu passes devant une ruelle sombre, tu aperçois un homme, à la corpulence baraquée, qui ose s'en prendre à une jeune femme. À côté de lui, la demoiselle semble si fragile. Mais fragile ou non, tu ne peux pas la laisser avec ce type. Dieu seul sait ce qu'il va lui faire. La violer ? La frapper ? Lui foutre une peur bleue ? Tu ne veux clairement pas prendre le risque. Depuis que tu as surpris ton père en train de frapper ta mère, tu ne supportes absolument pas ce genre de mec. Même s'il ne frappe la demoiselle en question, il ose l'emmerder. T'aimes pas ça. Poings serrés dans tes poches. Sourcils froncés. Tu t'avances vers eux et toises l'homme d'un regard noir. L'homme la tient par l'avant-bras. Tu serres un peu plus les poings dans tes poches. Tu prends vraiment sur toi pour ne pas lui en coller une. Déjà, t'aimes pas la violence gratuite. Mais là, c'est lui qui a commencé. C'est quoi ce putain de monde où il est encore permis de s'en prendre à une femme sans défense. Tu ne supportes pas ce genre de personnes. Au moment où tu arrives vers eux, il s'apprête à la frapper. Du moins, c'est ce que tu en juges par son geste. Sans même réfléchir, t'attrapes son bras et viens lui coller, violemment, ton poing en pleine figure. "T'es qui pour t'en prendre à une femme ? Lâches-la maintenant ! Elle ne t'as rien fait !" Hurles-tu afin qu'il entende bien ce que t'as à lui dire. T'es pas là pour rigoler. Il ne s'en sortira pas ainsi. À vrai dire, tu ne sais pas si elle lui a fait quelque chose ou pas. Mais tu ne veux pas le savoir. Il n'a pas à faire ça. Un point, c'est tout. T'appuies fortement sur son bras pour qu'il lâche la demoiselle. "ça va aller mademoiselle ?" Demandes-tu en essayant de reprendre ton calme. Elle a l'air terrorisée. Ce type ne s'en sortira pas si facilement. Il craque enfin et libères la demoiselle. Comme un réflexe, tu viens la planquer derrière toi afin qu'il ne puisse pas l'attraper à nouveau. "Maintenant tu vas gentiment t'en aller avant que je m'énerve pour de bon !" Dis-tu sur un ton assez calme mais très convaincant malgré tout. Tu le toises d'un regard noir afin qu'il comprenne que tu n'es pas là pour rigoler et qu'il ferait mieux de déguerpir rapidement.



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Message(#)I'm on the highway to hell ► John W. EmptyLun 13 Mai 2019 - 22:32

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Je fixais l'homme au gabarit bien plus massif que le mien et je cherchais à anticiper sa réaction. Je vis sa main se lever et je m'apprêtais à me protéger avec mon bras libre, prête à encaisser le coup. Je fermais les yeux par réflexe, attendant presque le coup qui semblait inévitable. Mais il n'était jamais arrivé. A la place j'avais juste été un peu secouée, la pression sur mon bras s'était quelque peu intensifiée pendant quelques secondes et j'avais fini par ouvrir les yeux en entendant les cris provenant d'une voix que je ne connaissais pas. "T'es qui pour t'en prendre à une femme ? Lâches-la maintenant! Elle ne t'as rien fait!" Hurlait l'homme qui venait de faire irruption dans la ruelle. Je ne bougeais pas, ne cherchant même pas à me débattre ou à profiter de cette nouvelle donne pour reprendre un peu de contrôle. J'étais immobile assistant à l'échange entre les deux hommes qui semblaient se tester du regard. J'étais comme pétrifiée, coincée dans une situation si inconfortable que mon esprit ne savait plus comment réagir. Je subissais l'échange, remettant intégralement mon sort entre les mains de cet homme venu de nul part et dont je ne savais rien. Je n'avais même pas pu répondre à sa question, pourtant si simple. J'étais incapable de dire comment j'allais, ou même si j'allais bien. Je ne pouvais pas lui apporter de réponse, puisque j'étais moi même incapable de savoir comment je me sentais. L'alcool, les émotions de la journée, l'adrénaline du moment, tout cela faisait sans doute un peu trop à encaisser pour mon esprit et je restais silencieuse, à la merci des deux hommes. Et alors que l'homme mystère serrait le bras de mon agresseur, ce dernier semblait à se défouler sur mon bras. Il me comprimait le bras toujours un peu plus tout en défiant du regard celui qui venait de lui mettre une droite. Au bout d'un court instant mais qui m'avait paru durer une éternité, il avait fini par relâcher l'étreinte qu'il avait sur mon bras, me rendant ma liberté. Mais au lieu de fuir, de courir loin, je n'osais toujours pas bouger. Beaucoup de victimes sont souvent jugées pour leur manque d'actions ou de réactions, pour leur manque de combativité. Mais dans cette ruelle, j'étais pétrifiée, totalement paralysée par la peur. J'aurais aimé penser que j'étais plus forte que ça mais mon cerveau avait eu une réaction naturelle, une réaction que je ne comprenais pas mais que j'étais obligée d'accepter étant dans l'incapacité d'aller à l'encontre de ce qu'il me dictait. Alors devant mon incapacité à fuir la zone de danger, l'homme mystérieux m'avait poussé derrière lui, se posant comme une barrière protectrice entre l'homme et moi même. "Maintenant tu vas gentiment t'en aller avant que je m'énerve pour de bon!" Le calme de l'homme était perceptible et ça avait eu pour effet de calmer un peu ma terreur. Rien qu'avec son calme il avait réussi à apaiser la situation, à désamorcer l'intense émotion que je vivais intérieurement, à me faire sortir de ma léthargie. Je les regardais se fixer, se jauger du regard, les deux étaient assez musclés mais l'un semblait bien plus en état de se battre que l'autre. Et après l'avertissement calme mais clair, je voyais l'autre gars commençait à se résigner. Il avait baissé les épaules, lâché le contact visuel, et il ne bombait plus le torse. Autant de signes qui laissaient penser qu'il allait abdiquer. Il commençait à faire demi-tour et à partir et j'avais senti mon corps se libérer d'un poids. L'homme qui venait de me secourir s'était tournée vers moi, sans doute pour réitérer la question à laquelle je n'avais pas répondu ; à savoir comment j'allais. Mais il n'avait pas eu le temps de parler, que j'avais crié. « Attention. » Sans prévenir, par derrière l'autre homme était arrivé comme une furie, utilisant sans doute ses dernières forces restantes pour venir asséner un violent coup derrière la tête de l'homme mystère. Le choc l'avait déséquilibré et dans son élan, nous avions chuté tout les deux, lui plus violemment que moi. Désormais allongée sur le sol de cette ruelle, j'avais regardé mon agresseur s'enfuir en courant, sans doute de manière définitive cette fois. Trop lâche pour s'attaquer à des hommes de sa trempe en face. Et alors que je le voyais s'enfuir et disparaître, je reprenais peu à peu mes esprits, réalisant doucement ce qu'il venait de se passer. Je m'étais relevée un peu, passant de la position allongée, à celle assisse sur le sol de la ruelle. Et j'avais reporté mon attention sur celui qui avait fini avec moi au sol, m'inquiétant de son état et culpabilisant de le savoir peut être blessé par ma faute. « Je suis désolé, comment vas-tu ? Tu as besoin d'aide, d'un médecin ? » Le tutoiement s'était imposé par lui même dans la panique du moment. Ce gars venait de me sortir d'un guêpier et pour ça il avait prit un coup, sans doute celui qui m'étais destiné à la base. Alors le tutoiement semblait assez juste finalement. Je restais assisse à une distance raisonnable de lui, m'inquiétant pour lui mais sans trop m'approcher non plus. « Je suis désolé. » Je répétais une nouvelle fois mes excuses, ne trouvant pas d'autres mots à dire, attendant de ses nouvelles avant d'oser bouger.
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Message(#)I'm on the highway to hell ► John W. EmptyDim 26 Mai 2019 - 13:20

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John & Alex.
S'il y a bien une chose que tu détestes le plus au monde, c'est bien le fait de s'en prendre à une jeune femme. Ton père a été le premier homme que t'es surpris en train de frapper une femme et pas n'importe laquelle. Il s'agissait de ta mère. Tu n'as jamais pu la sauver de ce type malsain pour elle et sa santé mentale. Le fait de la savoir dans un tel état de détresse et incapable de vivre par elle-même te rend malade. Tu te sens coupable de ne pas avoir eu suffisamment de courage afin de sauver ta mère des griffes d'un conjoint violent. Une fois, tu as essayé de t'interposer entre eux. Mais en voyant ton père prêt à te frapper, c'est ta mère qui s'est mis entre vous et qui a reçue le coup. Depuis ce jour, ton paternel n'existe plus à ces yeux. Il n'a été un étranger avec qui tu cohabitais. De toute façon, il passait le plus clair de son temps dehors, dans les bars à boire et à fréquenter des prostituées. Tout ça pour dire que cet homme que tu viens de surprendre en train de s'en prendre à cette petit blondinette ne vaut pas mieux que ton père. Tu meurs d'envie de lui coller ton poing dans la figure. Tu ne sais pas ce qui t'en empêche. Ce n'est pas les gens autour de vous qui ne cessent de vouloir savoir ce qu'il se passe. Le regard et l'avis des autres n'ont jamais comptés pour toi. Ce n'est pas aujourd'hui que les choses vont commencer. La jeune femme ne bouge pas. On pourrait croire à une statut mais elle est simplement tétanisée. Heureusement que tu passais par là. Ce type ne perd rien pour attendre. Poings serrés, mâchoire qui se crispe, tu prends énormément sur toi pour ne pas lui casser la figure. Inutile de prendre le risque qu'un passant appelle les flics. T'as clairement pas besoin de ça en ce moment. La jeune femme ne peut toujours pas bouger. Sans doute qu'elle a peur de son agresseur. Du coin de l'oeil, tu l'observes attentivement. Il n'y a vraiment pas de quoi avoir peur de ce gringalet. Détachant le bras de l'homme sur celui de la jeune femme par la force, tu viens la placer derrière toi. "Si tu tiens à t'en prendre à quelqu'un, fais le au moins à quelqu'un d'aussi fort que toi !" Sous entendu, toi. Le ton de ta voix est calme mais tout de même assez sec et froid envers lui. Poliment, tu lui demandes de ficher le camp. Sa présence n'est pas requise. Il ferait donc mieux de partir avant que tu ne sois réellement hors de contrôle. En tant que barman, ce n'est pas la première fois que tu as à faire à ce genre d'homme. Il ne te fait pas peur. Tant bien que mal, tu gardes ton sang froid. La demoiselle n'a toujours pas prononcé un seul son, pas un seul mot. Tu ne connais pas son prénom. Mais ce n'est pas ce qui t'importe pour le moment. Tu voudrais simplement que son agresseur fiche le camp une bonne fois pour toute. Tu le toise du regard. Un regard noir qui prouve que tu ne plaisante et qu'il ne gagnera pas cette bataille. T'en a dompté des plus coriaces que lui dans le passé. "Ne me force pas à me répéter et vas t'en !! " Le ton de ta voix est bien plus sec que précédemment. Plus le temps passe et plus tu perds patience. Ce n'est qu'une question de temps avant que ton poing rejoigne son visage. Finalement, l'agresseur se résigne. Il ne recule pas et ne semble pas non plus vouloir s'en aller. Toutefois, il semble comprendre que tu n'es pas là pour plaisanter. S'en prendre à une femme est un acte remplis de lâcheté. Certes, t'es pas l'homme le plus droit avec les femmes mais jamais, Ô grand jamais, tu ne viendras t'en prendre aussi violemment à l'une d'elles. C'est alors que tu tournes vers elle. Tu souhaites simplement savoir comment elle va mais la demoiselle se met à crier « Attention. » Sans trop comprendre ce qui t'arrive, tu te retrouves à plat ventre sur le bitume. Tête contre le macadam, tu tentes de comprendre ce qu'il vient de se passer. Coup d'oeil par-dessus ton épaule, tu le vois s'enfuir en courant tel un lâche. "Bon débarras !" Tu portes ta main sur ton front. Tu saignes. Il ne manquait plus que ça. "ça va aller, t'inquiète pas. Qu'il prie pour que jamais nos chemins ne se recroisent, c'est un homme mort sinon." Rancunier, tu as beaucoup de mal à digérer ce qu'il vient de se passer. Elle ne cesse de s'excuser. Ta main sur la sienne, tu lui souris et passes ta main sur sa joue. "Ce n'est rien. Jpouvais pas laisser ce mec s'en prendre à toi même si on ne se connait pas. Qui sait ce qu'il aurait pu se passer !" C'est vrai. Ni toi, ni elle, ni personne ne sait ce que ce mec aurait fait. Tu te relèves doucement. Ta tête se met à tourner légèrement et viens t'assoir sur l'une des poubelles présentes dans la ruelle. "Au fait, jm'appelle John. Et toi ?" Tu ne regrette pas d'avoir sauvé cette jeune femme. Tu n'attend rien d'elle, c'était simplement ta bonne action de la journée.



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Message(#)I'm on the highway to hell ► John W. EmptySam 15 Juin 2019 - 21:12

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Toujours assisse à une distance raisonnable, je le regardais se toucher le front. Et j'avais remarqué le sang qui commençait à couler sur son visage. Mon inquiétude grandissait un peu à la vue de ce liquide rouge qui venait marquer l'existence d'une blessure. Blessure dont j'étais en partie responsable. "ça va aller, t'inquiète pas. Qu'il prie pour que jamais nos chemins ne se recroisent, c'est un homme mort sinon." Et c'était lui qui me rassurait, lui qui venait de me sortir d'un beau pétrin, lui qui venait de se blesser à cause de moi. Lui qui saignait. Alors quand il avait fait référence à ce qui pouvait s'apparenter à des messages de morts, je n'avais pas relevé. Façon de parler ou réelle menace, j'étais bien trop loin pour pouvoir m'inquiéter d'une telle chose. Je m'excusais à nouveau, ne pouvant détourner mon regard de sa blessure qui saignait encore. Il me prit la main et je sursautais sous ce contact. J'avais fini par arrêter de fixer son front et j'avais vu son sourire à quelques centimètres de moi. Sa main qui passait sur ma joue, et des mots qui se voulaient rassurants.  "Ce n'est rien. Jpouvais pas laisser ce mec s'en prendre à toi même si on ne se connaît pas. Qui sait ce qu'il aurait pu se passer !"  Sauf que ce n'était pas rassurant pour moi. Personne ne pouvait savoir ce qu'il aurait pu se passer, mais même si, grâce à John, le pire avait été évité, je n'en restais pas moins choquée de cette rencontre avec cet individu. Et l'esprit totalement déconnecté, l'alcool m'empêchant de me concentrer sur la réalité, je divaguais dans des pensées dont je me serais bien passée. Ce fut quand mon sauveur du jour s'était levé et avait titubé un peu que j'avais réalisé que je ne pouvais pas rester ainsi, dans mon état de semi apathie. Alors, je m'étais levée, précipitamment, sans doute un peu trop, et mon corps eut besoin d'adaptation pour récupérer son équilibre. Un équilibre précaire mais que j'avais fini par trouver. Stabilisée sur mes deux jambes, je m'étais avancée vers lui préoccupée par son état. Mais avant même que je n'ai eu le temps de lui faire part de mes inquiétudes, il s'était présenté comme si tout de cette rencontre était normale.  "Au fait, jm'appelle John. Et toi ?" Alors je m'étais appuyée contre le mur à quelques centimètres de lui ne pouvant détourner mon regard du sang qui avait coulé sur son visage. « Alex. » Tout en lui donnant mon prénom, j'avais fouillé dans mon sac à la recherche d'un mouchoir. Une fois l'objet recherché en main, j'avais posé mes mains sur son visage, sans même lui demander, bien trop perturbée par ce sang. Je voulais tenter de nettoyer un peu. Effacer les marques de ce qui venait de se passer. « Il faut nettoyer ça ou ça va continuer d'couler encore. » C'était devenue ma nouvelle fixation, le sang sur le visage de John. Je n'étais pas phobique du sang et pourtant ce jour là, j'avais clairement un problème avec ce liquide rouge. Et je me concentrais sur les traces essuyant les gouttes de sang qui marquaient son visage. Mon mouchoir était désormais totalement couverts de son sang, et je le regardais d'un air désespéré. Mes réactions excessives, inadaptées à la situation, j'avais encore du mal à retrouver tout mon sang froid et à avoir une réaction logique. « Tu dois voir un médecin, laisse moi te conduire à l’hôpital. » Conduire mais bien-sûr, quelle drôle d'idée, avec mon alcoolémie ... A moins de vouloir risquer un nouvel accident, très mauvaise idée. « Euh je crois que je peux pas conduire enfaîte. » Première réaction à peu près logique, mais ma cohérence n'avait pas duré bien longtemps. Dans mon agitation exagérée, je n'avais même pas remarqué que le sang avait arrêté de couler de sa blessure. J'étais debout face à lui, complètement ailleurs, choquée, inquiète, stressée, bourrée mais pas lucide du tout. J'étais incapable d'avoir une réaction adéquate, incapable d'être utile. J'étais complètement amorphe, l'adrénaline était montée d'un coup et redescendu aussi vite, me laissant vide d'énergie. Je continuais à fixer mon mouchoir et mes mains pleines de sang, bloquée sur place. Putain niveau pathétisme je faisais fort ce soir, mais c'était beaucoup trop à gérer pour mon état émotionnel actuel. J'étais juste inutile, éloignée de la réalité. « Je crois que j'ai besoin d'un verre. » Ok, j'étais arrivée au bout du pathétique avec cette révélation. L'alcool n'était clairement pas une bonne idée, mais un bon verre costaud, je voyais que ça pour me sortir de ma torpeur.
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Message(#)I'm on the highway to hell ► John W. EmptyDim 23 Juin 2019 - 8:34

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John & Alex.
Si tu devais le refaire, tu n'hésiterais pas une seule seconde. La violence envers les femmes est une chose que tu ne peux tolérer. Avec tout ce que ton paternel a fait subir à ta pauvre mère, la violence est une chose que tu ne peux tolérer. Il t'est bien entendu arrivé de te battre mais jamais pour le plaisir, toujours quand cela s'avérait nécessaire. Et ce soir, c'était plus que nécessaire. L'homme a eu du mal à comprendre qu'il était temps pour lui de s'en aller mais finalement, il s'est sauvé tel un lâche. De toute façon, c'est tout ce qu'il est à tes yeux ; un lâche. On ne s'attaque pas à une demoiselle qui semble aussi frêle et fragile qu'Alex. Le type est partis sans même se retourner. Tant mieux, bon débarras. Mais avant de partir, il t'as mis un sacré coup de boule derrière la tête, si fort que t'es tombé tête la première sur le bitume. Front légèrement ouvert, un peu de sang coule le long de ta boite crânienne. La demoiselle semble paniquer lorsqu'elle constate ta blessure. Plus de peur que de mal mais il est certain que si un jour tu viens à recroiser ce connard, tu lui feras payer ce coup qu'il t'as donné. Tu tentes de rassurer la demoiselle. Tu la connais ni d'Eve, ni d'Adam, pourtant, tu ne peux concevoir de la laisser là alors qu'elle semble être en panique total. Il y a peu de chances que tu recroises ce type un jour mais sait-on jamais. Les cons, on les croise partout malheureusement. Main sur sa joue, tu la lui caresses doucement. Tu ne pouvais te résoudre à la laisser en proie à ce type. Et contrairement à ce que certains peuvent penser, tu n'as aucune arrière pensées en venant la secourir. Tu ne préfères pas imaginer ce qu'il aurait pu se passer si tu n'étais pas intervenu. Mieux vaut ne pas imaginer. Il est partis et la jeune femme est en sécurité. Ta blessure au front n'est rien, dans quelques jours elle n'y paraitra plus. Finalement, tu te présentes à elle. C'est la moindre des politesses tout de même. "Enchanté Alex !" Un très joli prénom pour une charmante demoiselle. Alex vient te toucher sans te demander la permission. T'es loin d'être insociable mais tu as quelques réticences au fait que les autres te touchent. Toutefois, tu ne dis rien et la laisses passer son mouchoir sur ta plaie. "Ce n'est rien, je te jure. J'en ai vu d'autres." Elle est loin de se douter que tu n'en es pas à te première blessure. Avec tes entrainements et combats de boxe, tu n'en étais pas à ta première blessure. Alors celle-la n'était rien comparé aux précédentes. Alex semble déterminer à te sauver. « Tu dois voir un médecin, laisse moi te conduire à l’hôpital. » Oh god ! Non, pas l'hôpital ! Tu l'as assez vu ce bâtiment à cause de ton problème de coeur et à force, t'en es devenu légèrement phobique. Ton coeur fait un bond dans ta poitrine lorsqu'elle prononce le mot hôpital. "C'est vraiment nécessaire ? C'est si moche que ça ?" Etant donné que tu ne peux pas voir ton front encore, elle est la seule à pouvoir te donner une réponse sur la laideur de cette cicatrice. Tu te doutes que ça ne doit pas être si joli que ça si elle souhaite t'emmener à l'hôpital. Alex devait avoir eu une forte montée d'adrénaline face à ce type. Adrénaline aussitôt redescendu dès qu'il avait fichu le camp. « Je crois que j'ai besoin d'un verre. » Un sourire illumine ton visage et tu prends doucement sa main. "Alors ça, j'approuve l'idée bien plus que l'hôpital." Il ne t'ai encore jamais arrivé de refuser une invitation à boire. Tu pénètres dans le bar, Alex à tes côtés. Les quelques personnes que tu croises ne cessent de te dévisager. Tu soupires en t'installant au bar. "que puis-je t'offrir pour te requinquer ? Vodka ? Whisky ? Cognac ?" D'un signe de la main, tu fais signe au serveur que tu souhaites passer commande. Pour toi, ça sera un cognac. L'une de tes boissons préférées avec le whisky. "Qu'est-ce qu'une aussi jolie fille que toi fais dans un bar toute seule ?" Tu ne la traites pas d'inconsciente loin de là mais ton cerveau ne cesse de te faire passer des images de ce qui aurait pu se passer si tu n'étais pas arrivé à temps pour la sauver.



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Message(#)I'm on the highway to hell ► John W. EmptyMar 9 Juil 2019 - 19:34

And I'm going down all the way
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 "Ce n'est rien, je te jure. J'en ai vu d'autres." Il me parle, il semble s'inquiéter dès que je parle d’hôpital, mais je ne fais pas attention à ses réactions, toujours trop perturbée par ce sang présent sur son visage, sur mon mouchoir, sur ses mains, partout. Je sais que je dramatise, je le sais mais je n'arrive pas à rester calme, à retrouver un semblant de lucidité. Je suis, comme on pourrait dire, sous le choc. J'ai vécu une journée riche en émotion, et le pic d'émotion que m'a procuré ce moment en tête à tête avec ce type, a fini par achever ma capacité à gérer. Je réagis avec une logique incertaine, dramatisant des choses pourtant peu grave à première vue. Je reporte toute la peur que j'ai ressentie sur ce sang qui reste le témoignage de ce que je viens de vivre et de ce que j'aurais pu vivre. Difficile de matérialiser la peur que je viens de vivre, la frayeur que j'ai ressenti, alors mes émotions se manifestent via sa blessure. Un élément concret sur lequel je peux agir. De manière inappropriée mais quelque chose que je peux contrôler. J'ai l'impression d'avoir, pendant quelques minutes, perdue le contrôle sur mon corps, d'avoir été à la merci de ce type et c'est un sentiment encore impossible à appréhender pour mon esprit torturé. Je reprends peu à peu mes esprits, doucement. Et je constate que je ne suis pas capable de gérer ce trop plein d'émotions, cette peur intense que j'ai ressenti et qui m'a paralysée au point de ne même pas tenter de me défendre. J'ai peur de moi, de mes réactions ou plutôt de ma non-réaction et j'ai besoin de me vider la tête pour oublier la sensation de sa main sur mon bras qui me contrôle. La douleur quand il c'était mit à me serrer le bras pour me montrer que j'étais à lui à ce moment. Pour oublier l'odeur de son haleine d'alcoolique à quelques centimètres de mon visage. Pour oublier son sourire satisfait quand il avait commencé à voir la panique se manifester en moi. Parce que oui, j'ai eu peur. Peur de lui, peur de ce qu'il aurait pu me faire. Et je veux oublier ce moment, ces images, ces pensées, je veux oublier que je n'ai rien fais pour me défendre, oublier que je n'ai été qu'une putain de victime passive face à ce type. Oublier que j'aurais pu me faire agresser et qu'au fond de moi, je n'avais même pas eu la volonté de tenter de lui échapper par tout les moyens.  "C'est vraiment nécessaire ? C'est si moche que ça ?" Je regarde la cicatrice et le sang qui ne coule plus et je prends peu à peu conscience de la légère peur que j'ai du lui faire avec ma réaction inappropriée et disproportionnée. Alors je tente de me calmer un peu mais je n'y arrive pas. Et c'est à ce moment que je sors l'une des phrases les plus pathétiques que je pouvais sortir. Le « je crois que j'ai besoin d'un verre. ». Comme l'aveu d'une alcoolique que je suis en train de devenir doucement. C'est l'alcool qui m'a poussé à agir de manière inconsciente, c'est l'alcool qui m'a empêché de réagir avec logique, c'est à cause de mon état d'ébriété que je me suis retrouvée dans cette situation. Et la première idée que j'ai pour me remettre de mes émotions, c'est de boire encore un peu plus. Mais finalement, je ne passe ni pour quelqu'un de pathétique, ni pour une alcoolique, puisque ma phrase semble plaire à ce fameux John, puisqu'il me prends la main et avec un sourire, il m'indique qu'il est partant pour un verre. Et ma main dans la sienne, je pénètre dans le bar pour la deuxième fois de la soirée, alors la même idée, boire pour oublier. Je sais que mon corps va me le faire payer, je sais que je vais encore aller au delà de mes limites, mais j'ai besoin de boire pour faire taire toutes ces pensées, et ces émotions que je ressens en moi. « Une Vodka ou deux. » Simple, je ne m’embarrasse pas avec les manières. Peut-être qu'après un verre, ou deux (voir plus), je serais plus loquace.  "Qu'est-ce qu'une aussi jolie fille que toi fais dans un bar toute seule ?"  Il semble vouloir que je parle, puisqu'il m'interroge sur ma présence dans ce bar seule. « Il faut être moche pour venir seule dans un bar sans devoir donner d'explication ? » Je reconnais que ma réaction sur la défensive n'est peut être pas très adaptée, il vient quand même de me sauver d'une situation bien tendue au point de finir le front en sang. « Désolé, c'était pas ce que je voulais dire. » Je bois une gorgée du verre que je serveur vient de déposer devant moi. « Journée de merde. Soirée de merde, je voulais juste me détendre un peu, boire un coup. Et puis la situation m'a échappé. » Je bois une nouvelle gorgée du verre. Je relève la tête, je suis dans ce bar, celui là même ou j'ai commencé ma soirée seule avant qu'elle ne prenne une tournure chaotique. J'ai un verre à la main, pas de blessures à déplorer et une compagnie plutôt agréable. Je commence à me calmer un peu et à retrouver un semblant de sang-froid. C'est à de moment que je tente de reprendre depuis le début. « Au faite merci pour tout à l'heure. » Remercier, première chose à faire dans une telle situation. « Je suis vraiment désolé pour ton front. Cette tournée est pour moi. » s'excuser, deuxième chose à faire. Chose que j'ai parfois bien du mal à faire. Et même si sa blessure n'est pas de mon fait direct, elle est la conséquence de mon comportement. J'ai choisis d'intervenir auprès de cette femme sans demander d'aide avant et c'est pour m'aider qu'il s'est blessé. « Et toi, qu'est-ce que tu fais ici visiblement seul ? »
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Message(#)I'm on the highway to hell ► John W. EmptyMar 16 Juil 2019 - 16:34

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John & Alex.
Non pas l'hôpital. Pitié ! Faites qu'elle ne t'emmène pas à l'hôpital. T'es prêt à la supplier à genoux afin qu'elle ne t'emmène dans cet endroit qui te file la chair de poule. Depuis ton adolescence, tu y vas au moins une fois par mois à cause de ton coeur malade. Tu tremble, tu tente de la convaincre en la suppliant du regard. La jeune femme ne dis rien, elle reste silencieuse. C'est sans doute lié au fait qu'elle vient de vivre une expérience assez traumatisante. Qui sait ce qui aurait pu se passer si tu n'étais pas intervenu ? Ce type a bien fait de se tirer sans demander son reste, tu lui aurais fait payer ce qu'il a fait. Pas seulement le coup qu'il t'as infligé mais aussi le fait de s'en prendre à une demoiselle déjà bien alcoolisée. Plusieurs minutes passent. Plusieurs longues minutes s'écoulent sans que ni l'un, ni l'autre ne prononce un seul mot. Dehors, seul le bruit des voitures qui passent à toute allure sur la route vous entoure. Personne ne vous voie, personne autour de vous. Pas un son jusqu'à ce qu'elle demande à aller boire un verre. En voilà une excellente idée. L'alcool, le meilleur des remèdes. C'est sans te faire prier que tu te relèves en gardant ta manche plaquée contre ton front. Tu ne sais toujours pas si cette blessure est grave ou si ça ne nécessite pas pas des points de sutures. La demoiselle semble être sous le choc encore. « Une Vodka ou deux. » Tu souris et fais signe au barman de vous servir à boire. Ta question était sans doute un peu idiote d'où sa réponse sur la défensive. « Il faut être moche pour venir seule dans un bar sans devoir donner d'explication ? » Félicitations Williams ! Il t'as fallu deux minutes de répit avant de passer pour le dernier des crétins. Tu mérites la palme d'or de l'homme le plus crétin de la planète. "C'est pas ce que j'ai voulu dire c'est que .. euh .." Tu ne sais plus quoi dire à la demoiselle. Il est rare qu'une fille te scotch autant mais là, elle a réussie son coup. Chapeau ! Tu t'incline. La jeune femme s'excuse en expliquant qu'elle a une bonne journée de merde. Tu lui souris, le serveur vous amène enfin vos verres. C'est pas trop tôt, c'est pas le service rapide ici. « Journée de merde. Soirée de merde, je voulais juste me détendre un peu, boire un coup. Et puis la situation m'a échappé. » Sans faire attention, ta main se pose sur la sienne. Un frisson te parcoure la colonne vertébrale sans que tu comprenne pourquoi. "T'excuse pas, ma question était un peu déplacé je dois bien avouer." John Williams, le roi des crétins. T'es maladroit, c'est pas nouveau. T'as jamais été doué avec les filles de toute façon, ça ne changera sûrement pas de si tôt. "Et puis, les journées de merde ça me connait bien.." Tu les accumules depuis que t'es gosse donc oui, ça te connait. Elle vient s'excuser pour ce qu'il s'est passé dehors, elle propose même de t'offrir la tournée. Que nenni ! Il n'en est pas question. Tu secoues la tête droite à gauche afin de montrer ton désaccord. "ah non hein ! C'est pas la galanterie ça !" Certains seraient choqués d'entendre ce mot sortir de ta bouche. "Et puis t'as pas besoin de t'excuser, ce mec n'avait pas le droit de s'en prendre à toi !" Ni à elle, ni à aucune autre d'ailleurs. Il mérite de finir sur la chaise électrique. Bon quand même pas, quoi que ... « Et toi, qu'est-ce que tu fais ici visiblement seul ? » Alex a l'oeil. En effet, t'es seul comme bien souvent mais la solitude ne te dérange pas. Au fil des années, t'as pris l'habitude de passer tes soirées en solitaires, les soirs où tu ne travaille pas cela dit. "On a pas le droit d'être seul ? Franchement, ça m'gêne pas de rester seul, on prend l'habitude à force pis ça permet de faire le point aussi." Explication banale mais explication quand même. "Et puis, c'pas en étant en compagnie d'une autre femme que j'aurais fait ta connaissance même si accompagné ou non, jserais venu à ta rescousse malgré tout !"



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Message(#)I'm on the highway to hell ► John W. EmptyVen 26 Juil 2019 - 17:48

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"C'est pas ce que j'ai voulu dire c'est que .. euh .." Ok, ça confirmait un peu que tu y avais été peut être un peu froidement avec lui. Tu ne voulais pas être froide avec lui, il n'y était pour rien, il n'était pas responsable de tes emmerdes ou de ta soirée de merde. Il t'avait même évité de découvrir que ta journée pouvait devenir encore bien pire. Alors tu lui devais bien un peu de politesse et de gentillesse. Tu t'étais excusée de ton attitude, et dans un geste assez surprenant sa main était venu se poser sur la tienne. "T'excuse pas, ma question était un peu déplacé je dois bien avouer. Et puis, les journées de merde ça me connaît bien.." Donc vous aviez ça en commun, les journées de merde. Et visiblement la même habitude pour les gérer, boire dans un bar, seul.  Alors en guise de remerciement pour son geste, pour son altruisme et pour sa présence. Tu avais voulu lui payer un verre, mais il avait refusé. Par galanterie d'après lui, et ça avait au moins eu le mérite de te faire sourire. La galanterie, un concept bien marrant, mais après tout, tu avais l'occasion de boire gratuitement et c'était la seule chose positive de la soirée jusqu'à présent, alors tu n'allais pas refuser ce semblant de 'bonheur'. Il ne voulait pas que tu le remercie pour son geste héroïque, alors tu avais tenu à le remercier pour le verre, la moindre chose. « Et bien laisse moi te remercier pour le verre, et pour avoir sauver ma soirée. » Tu avais levé ton verre en sa direction avec pour optique de trinquer. « A cette journée de merde alors et à ta blessure. » Il ne saignait plus, mais ça restait tout de même pas très beau comme coupure. Tu avais bu ton verre d'une traite, c'était complètement débile, mais tu avais tendance à l'être parfois. Tu savais que ta résistance à l'alcool avait déjà été bien mise à mal par l'alcool que tu avais bu plus tôt et que ton corps n'avait pas encore évacué. Mais en réalité, tu n'en avais absolument rien à faire, tu voulais juste boire pour te soulager et oublier cette journée affreuse. Le verre vidé, tu t'étais retournée vers ton compagnon de soirée. Il était là face à toi, amical, te payant un verre après t'avoir sauvé, supportant ta mauvaise humeur et ton intonation froide. Alors, tu avais fais l'effort de t'intéresser un peu à lui, à ce chevalier qui était venu sauvé ta soirée, et qui s'avérait être un compagnon de boisson pas désagréable, loin de là. . "On a pas le droit d'être seul ? Franchement, ça m'gêne pas de rester seul, on prend l'habitude à force pis ça permet de faire le point aussi.'' Tu écoutais son explication à sa soirée de solitude. Alors il aimait être seul ? Il ressentait le besoin de faire le point et la solitude l'aidait ? Et toi tu aimais être seule ? La question ne se posait même pas, tu étais très souvent seule, mais ce n'était pas par la choix, la plupart du temps. Tu étais seule parce que les choix de ta vie t'avait fait renoncer à tes plus proches amis. Tu n'aimais pas la solitude, celle qui te poussait à laisser ta voix intérieure te dicter ta vie et te reprocher le gâchis de celle ci. « Oh si on a le droit d'être seul, et puis si ça tu le vis bien toi tant mieux. » Définitivement, tu n'aimais pas être seule, c'était un fait et l'alcool ne faisait que plomber ce vide social que tu ressentais.  ''Et puis, c'pas en étant en compagnie d'une autre femme que j'aurais fait ta connaissance même si accompagné ou non, jserais venu à ta rescousse malgré tout !" Et là tu le regardais, un air interrogateur sur le visage. Il te draguait ou c'était ton esprit qui faisait encore des siennes ? Sa main sur la tienne, l'invitation, la fameuse galanterie et maintenant cette phrase. Tu ne savais pas si tu aimais l'idée qu'il puisse te draguer après un tel événement mais au fond tu t'en foutais de ça aussi. Tu avais passé la journée seule, la soirée seule et il était venu te sauver, pas la soirée mais toi. Il t'avais sauvé et tu ne voulais pas être seule, pas ce soir, pas un soir de plus encore. « Enfin faire connaissance c'est vite dit, tu as surtout fais connaissance avec le sol ce soir. » Un léger, très léger sourire se dessinait sur ton visage. Première phrase à tendance légère que tu osais ce soir, un moyen de tenter de te détendre réellement, après tout tu méritais un peu de répit après tout ces événements non ?
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Message(#)I'm on the highway to hell ► John W. EmptyLun 29 Juil 2019 - 7:55

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Ce n'est un fait nouveau pour personne, tu ne sais pas t'exprimer. T'es maladroit avec les mots. À l'école, tes notes étaient une catastrophe. Tu décevais tes professeurs. Les mots et toi, vous ne vous êtes jamais très bien entendus. C'est encore vrai aujourd'hui. La preuve encore aujourd'hui vu que tu viens de froisser la demoiselle. Ce n'était nullement ton attention. Tu ne la connais pas et tu ne te serais jamais permis de dire ce genre de choses. Ni à elle, ni à aucune autre femme que tu connaisse ou non. Personne ne devrait se permettre de juger qui que ce soit sur son apparence. Pourtant, on vit dans une société où l'apparence joue un très grand rôle. Partout, on nous montre ses mannequins retouchés par photoshop et dont tout le monde souhaiterait ressembler. On est tous comme on est et changer son apparence, c'est comme remettre le travail de ses parents ainsi que celui de mère nature en question. La jeune femme -dont tu viens de sauver la vie- ne semble pas t'en vouloir. Tant mieux, tu te sens soulagé. Comme un poids en moins sur les épaules. « Et bien laisse moi te remercier pour le verre, et pour avoir sauver ma soirée. » Elle n'a pas à le faire, ces chances étaient certainement minces de voir un homme venir lui sauver la vie mais c'était naturel pour toi de faire cela. Tu ne supportes pas que l'on puisse s'en prendre à une femme quelconque. Une jeune, une moins jeune. Qu'importe, le résultat est le même. Nous sommes au vingt et unième siècle, les femmes ne devraient pas se faire agresser de la sorte de nos jours. « A cette journée de merde alors et à ta blessure. » Une journée de plus ou de moins, quelle est la différence ? "Je t'assure que t'as pas besoin de me remercier, je le referais si c'était à refaire. Et je te tiendrais au courant de l'état de ma blessure mais jsuis sûre que c'est pas si moche que cela." Malheureusement, tu ne peux pas voir l'état de cette blessure. Tu ne t'avance donc pas trop mais t'en as vu d'autres avec les combats que tu fais régulièrement. Combats amicaux avec ton acolyte mais aussi aussi des combats moins réglementaires certains soirs par semaine. T'es impressionné par sa capacité à absorber son verre d'alcool. Rares sont les femmes qui le boivent d'une traite, pourtant tus vois beaucoup de personnes aussi différentes les unes des autres au bar qui boivent beaucoup d'alcool. Certaines en consomment plus que de l'eau, c'est pour dire. Tu ne les critiques pas, t'es pareil. Alex, c'est son prénom, constate que t'es seul. En effet, tu l'es mais la solitude ne te fait pas peur. « Enfin faire connaissance c'est vite dit, tu as surtout fais connaissance avec le sol ce soir. » Pour la première fois de la soirée, tu remarques un mince sourire sur son visage. Ça lui va bien le sourire, elle est encore plus belle. "C'est vrai ouais mais qui a dit que la soirée était terminée ?" Elle a sûrement envie de rentrer chez elle après toute cette montée d'adrénaline. Tu termine également ton verre et en recommande deux autres. Un pour toi et un pour elle. "Tu fais quoi dans la vie ?" La curiosité est un vilain défaut, tu le sais mieux que quiconque mais c'est plus fort que toi. Tu ne l'imagine pas travailler dans un monde exclusivement féminin tel que l'esthétique mais, loin de toi de l'idée de la froisser à nouveau tu préfère te taire. Ne dit-on pas qu'il fau tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler ?



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Message(#)I'm on the highway to hell ► John W. EmptySam 10 Aoû 2019 - 20:12

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"Je t'assure que t'as pas besoin de me remercier, je le referais si c'était à refaire. Et je te tiendrais au courant de l'état de ma blessure mais jsuis sûre que c'est pas si moche que cela." C'était peut être pas si moche, mais c'était tout de même pas si beau non plus. Mais ça ne semblait pas l'inquiéter, ni le sang, ni la blessure, ni la douleur. Et tu en avais déduis qu'il devait avoir l'habitude, parce que n'importe qui d'autres aurait au moins cherché à regarder sa blessure, dans un miroir, par le biais de son téléphone. Mais lui, non. Et s'il ne s'inquiétait pas, alors tu n'avais aucune raison de le faire pour lui non ? L'alcool arrivait enfin devant vous, et tu voyais dans les verres posés devant vous, un moyen de te remettre de tes émotions et de finir cette soirée avec une sensation que tu connaissais que trop bien. La sensation d'être saoule, et d'oublier un peu tes problèmes. Tu buvais encore trop vite, en trop grande quantité et ça devenait un réel problème, mais que tu n'étais pas encore prête à accepter. L'alcool c'était la seule chose qui te permettait d'oublier un peu ta solitude et tes problèmes. De conscience, de famille … L'alcool et la compagnie, voilà les deux remèdes actuels dont tu avais besoin pour ne pas te laisser submerger par tes doutes, tes inquiétudes et tes soucis. Tu avais l'alcool, et il semblait être la compagnie dont tu avais besoin. Et tu acceptais le temps passé avec lui, tu acceptais sa présence avec toi dans ce bar, tu acceptais les verres qu'il avait tenu à te payer. Et tu acceptais aussi de sourire, un peu. "C'est vrai ouais mais qui a dit que la soirée était terminée ?" Et tu regardais l'heure sur ta montre. La soirée était finie depuis longtemps, et la nuit était déjà bien commencée au vue de l'heure avancée. Mais tu n'avais pas tenu à le contredire, pas pour une question aussi basique que l'heure. La soirée n'était pas terminée et c'était à la fois positif et négatif. Parce que cette journée avait été si pourrie, si horribles, un enchaînement de merde encore et encore, alors tu ne savais pas si tu étais heureuse de poursuivre encore cette journée ou si tu n'attendais qu'une chose ; pouvoir mettre fin à ce jour noir. « Tu penses qu'il peut encore nous arriver des merdes ? Ou on considère que l'on a changé de journée et de dynamique ? » Et tu n'étais pas assez naïve pour savoir qu'il suffisait de le vouloir pour que le sort arrête de s'acharner sur toi, mais c'était un moyen comme un autre de se donner de l'espoir ? Même si tu n'en avais plus beaucoup. "Tu fais quoi dans la vie ?" Il semble déterminé à te connaître, chose assez normale en soit non ? Tu partageais un verre avec lui, il venait de se battre pour toi, c'était peut être quelque chose d'assez normal non ? « Je suis journaliste sportive et toi ? Tu sembles plutôt en forme, tu fais du sport ? » Il avait commandé une autre tournée, une autre boisson. Il venait de le dire, la soirée n'était pas terminée et tant qu'il y avait à boire, tu étais prête à rester ici dans ce bar. Jusqu'à ce qu'on vous vire pour la fermeture ? Et puis tu n'avais pas l'occasion de faire beaucoup de rencontre ces derniers temps, alors pourquoi ne pas en profiter un peu ?        
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Message(#)I'm on the highway to hell ► John W. EmptyMar 13 Aoû 2019 - 5:55

I'm on the highway to hell.
John & Alex.
Il est dommage que tu ne puisses pas voir l'état de cette blessure. D'après Alex, tu devrais aller à l'hôpital. Moins tu mets les pieds là-bas et mieux te te sens. Depuis tes seize ans, tu te rends à l'hôpital au moins une fois par an, juste histoire de contrôler ton coeur et voir si ta maladie n'évolue pas. Heureusement non, elle et stable depuis une petite huitaine d'années. Ta malade semble te foutre la paix pour le moment. Tu sais que ça ne durera pas, elle se réveillera tôt ou tard afin de te rappeler qu'elle est là, prête à sévir à tout moment. Ça ne t'inquiète pas, tu n'as qu'une philosophie dans la vie : profiter de la vie au jour le jour. Ce n'est pas la première blessure que tu reçois, pas la dernière non plus. La jeune femme est loin de se douter de ton petit secret. "Tu sais à force de boxer, on a l'habitude de recevoir des coups." L'informes-tu en vidant l'intégralité de ton verre se trouvant devant toi. La boxe, c'est dangereux avec ta maladie de coeur. Cette dernière t'as déjà fait perdre ton rêve d'adolescent, tu refuse qu'elle gagne une nouvelle fois en t'empêchant de pratiquer la boxe. Charlie avait raison, peut-être devrais-tu pratiquer ce sport dans une salle tout à fait réglementaire plutôt que clandestinement avec ton ami, Alec. Au moins, là-bas, tu n'aurais pas à fournir un certificat médical approuvant de ton bon état de santé. Un entraineur digne de ce nom t'aurais sans doute empêcher de boxer et t'en as besoin. T'as besoin de ces entrainements à la salle en compagnie de ton ami pour te vider l'esprit et évacuer toute la haine, la colère accumulée en toi.
La soirée avance doucement. Dehors, la nuit est tombée et la plupart des habitants de Brisbane sont déjà rentrés chez eux. Toi, t'es là, encore à trainer au bar. Tu n'as aucune envie de rentrer et, surtout, tu devras raccompagner la jeune femme chez elle. On ne sait jamais si elle tomber à nouveau sur le mec de tout à l'heure. Ce genre de types n'abandonnent jamais. « Tu penses qu'il peut encore nous arriver des merdes ? Ou on considère que l'on a changé de journée et de dynamique ? » Tu souris avant de commander un énième verre d'alcool. Les merdes, comme elle dit, ça t'arrive depuis que t'es gosse. Rares ont été les moments de bonheur dans ta vie. Tu ne crois donc pas vraiment au changement de dynamique. Ta bonne étoile semble avoir foutu le camp le jour de ta naissance. "On a qu'à dire qu'on croit en notre bonne étoile, en espérant qu'ils ne nous arrive rien d'ici à ce qu'on rentre chez nous !" Répliques-tu alors que la jeune serveuse t'apporte un énième verre d'alcool. Apparemment, il est l'heure de parler banalité, c'est toi qui a lancé le sujet en plus de ça. Tiens dont, une sportive ? D'un simple coup d'oeil, tu l'observes de haut en bas. Sans doute est-ce à cause de sa tenue exclusivement féminine mais elle n'a pas le profil type de la sportive. T'es bien placé pour dire qu'il ne faut jamais se fier aux apparences. "J'essaie de m'entretenir." Tu bombes fièrement le torse comme un homme macho que tu n'es pas. "Comme je te l'ai dit plus tôt, jpratique la boxe avec un ami. J'essaie d'aller courir tous les dimanche matin mais tu sais, c'est compliqué de se lever aux aurores le dimanche. J'ai fais aussi un peu de muscu il fut une époque." Une époque lointaine, celle où tu venais de quitter le domicile familial pour te lancer dans la vie active. "D'ailleurs, si ça t'dit on peut se faire une séance un d'ces jours !" Peut-être pas à la salle que tu partages avec Alec, c'est votre endroit secret. Très peu de personnes sont au courant de cet endroit.
Il se fait tard, le bar se vide petit à petit. Les verres vides s'accumulent devant vos silhouettes. Alex et toi avaient fait connaissance. Toi qui pensais passer la soirée en solitaire, vidant un à un les verres de whisky, vodka, téquila ou bien de rhum, tu te surprend à discuter avec Alex. Vous avez quelques points communs : vous attirez les problèmes comme un aimant et vous adorez le sport l'un comme l'autre. Tu souris à la jeune femme, ramassant ton portefeuille ainsi que ton cellulaire qui traine sur le comptoir. "Je te raccompagne chez toi ?" Ce n'est pas négociable, après ce que l'homme – plus tôt dans la soirée- lui a fait subir, il est de rigueur que tu la ramènes chez elle. Elle n'a donc pas le choix. Tu lui poses la question simplement pour être polie.




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Message(#)I'm on the highway to hell ► John W. EmptySam 17 Aoû 2019 - 12:30

And I'm going down all the way
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Un bar, un inconnu plus si inconnu que ça, de l'alcool, et une nuit qui se termine finalement pas si mal au vue des événements qui t'avait conduis dans ce bar et qui t'avait amené à croiser la route de cet homme. Tu ne recherchais pas forcément de la compagnie, mais il était là et il ne t'étais pas désagréable. Les verres défilaient et vous buviez trop, lui comme toi. Ce n'était aucunement raisonnable, pour toi au vu de ta constitution et du taux d'alcool que tu avais déjà ingurgité, et pour lui parce qu'il a quand même subit un choc à la tête. Mais ni lui, ni toi ne semblait être en mesure de faire preuve de responsabilité et d'être raisonnable. Ni ce soir, ni dans ta vie générale et c'était peut être aussi de là que venait tout tes soucis, mais tu préférais penser que la vie s'acharnait sur toi. C'était plus simple finalement. Alors quand il avait parlé d'une bonne étoile, tu avais juste souris, ta bonne étoile ça faisait longtemps qu'elle t'avait lâché, en avais-tu eu une un jour ?

Un autre verre, une autre question et tu apprends qu'il est sportif lui aussi. Tu t'en doutais déjà un peu au vu de sa carrure et du fait aussi qu'il t'avait avoué faire de la boxe et être habituer à recevoir des coups. Des coups physiques. Et tu songeais à cette idée, un peu, avec les quelques capacités intellectuelles qu'il te restait, qui avaient été épargnés par les effusions d'alcool qui consumaient ton corps.  "Comme je te l'ai dit plus tôt, jpratique la boxe avec un ami. J'essaie d'aller courir tous les dimanche matin mais tu sais, c'est compliqué de se lever aux aurores le dimanche. J'ai fais aussi un peu de muscu il fut une époque.D'ailleurs, si ça t'dit on peut se faire une séance un d'ces jours !" Faire de la boxe, taper sur des trucs, sur des gens, c'était une chose que tu n'avais pas encore expérimenté dans ta vie. Un nouveau moyen de te défouler et de te faire un peu mal physiquement ? C'était tentant, peut être pas maintenant mais tu gardais la proposition de cet homme dans un coin de ta tête, si un jour l'envie te prenait d'aller évacuer toute ta rage sur quelque chose d'inhumain, ou même d'humain au final. « Je ne sais pas me battre, j'ai même jamais fais de boxe encore, mais ce serait avec plaisir un jour. Et puis peut être que je pourrais apprendre à me défendre toute seule comme ça. » Tu ne pouvais t'empêcher de te reprocher ton manque de réactivité et de réaction. Tu avais été passive, agressée par un homme, contrôlée physiquement par un homme et tu n'avais rien fais pour lui rendre la tâche difficile, enfin rien d'assez fort pour te sortir de cette situation toute seule. Tu avais du compter sur l'apparition inattendue et presque inespérée d'un autre homme. Tu avais été faible encore une fois et tu gardais ça en tête, comme pour ajouter un autre reproche à la longue liste que tu continuais de remplir encore et encore chaque jour. Tu buvais, tu discutais et le temps passait, la fatigue se faisait sentir un peu, ou était-ce l'alcool qui commençait à épuiser ton corps ou encore les émotions de la journée qui t'avaient vidé de ton énergie ? Tu ne pouvais pas réellement savoir, mais tu te sentais fatiguée, lassée aussi de toujours te retrouver aussi minable. Mais tout irait mieux au réveil, après que la gueule de bois aurait fini de te ralentir, une fois que ton corps aurait éliminé les restes d'alcool présent dans ton organisme, ça irait mieux. Jusqu'à la prochaine soirée, jusqu'à la prochaine erreur de ta part, jusqu'à la prochaine cuite … C'était ta vie, ton quotidien et tu étais loin de savoir que tu allais tomber encore plus bas.  "Je te raccompagne chez toi ?" Il avait du le sentir, le voir que tu commençais à tituber, à être fatiguée. Terme beaucoup plus honorable pour dire que tu étais complètement saoule. « J'habite à quelques pas, je suis venue à pied. » Et c'était bien mieux ainsi, au moins une chose qui ne faisait pas partie de la liste des conneries de miss Clarke, conduire bourrée. Non ça tu ne faisais pas. Il avait payé les consommations, et il devait en avoir eu pour une petite somme d'argent vu le nombre de verres vides que vous aviez tout les deux devant vous. Mais il avait tenu à le faire, et après t'avoir invitée à boire, il te raccompagnait chez toi et si tu n'étais pas complètement bourrée, (et que les circonstances de votre rencontre n'avaient pas été aussi mauvaises) tu aurais sans doute pu croire que vous veniez d'avoir un premier rendez-vous. Mais il n'y avait rien de tout ça, tu avais juste bu plusieurs verres avec un homme dans un bar. Un homme qui t'avait 'juste' sauvé des griffes d'un autre homme et qui t'avait fait boire (tu n'avais pas eu besoin de lui pour le faire ceci dit!) Et tu avais presque l'impression de retrouver la fille de Londres, celle que tu étais quand tu oscillais entre l'étudiante modèle le jour , studieuse, concentrée et la jeune fille droguée, dévergondée et qui s'offrait presque aux hommes le soir. Non tu n'étais plus cette fille là et il ne se passerait rien avec cet homme. Parce que tu pouvais désormais rencontrer des hommes et échanger avec eux sans finir dans un lit. Tu avais été cette fille quelques mois durant à cause de la drogue, à cause de la souffrance que tu ressentais. Et si tu ressentais toujours cette souffrance, tu ne prenais plus de drogue et ça changeait beaucoup ta perception des choses. Alors tu allais le laisser te raccompagner, et tu allais même lui demander son numéro de téléphone, parce qu'il semblait assez intéressant pour que tu puisses vouloir le revoir. Et puis après tout, il t'avait promit une séance de boxe. Vous étiez amené à vous revoir, peut être que d'ici là vous auriez trouvé une bonne étoile pour guider vos pas ? Ou peut être que la vie vous aura mis d'autres épreuves sur votre route. « Merci pour ce soir John. » Tu étais sérieuse une dernière fois, tu le remerciais une dernière fois. Parce qu'il avait beau te répéter que ce n'était rien, que c'était normal, il t'avais éviter le pire. Et tu le savais. Tu lui devais beaucoup et il te semblait important qu'il sache que tu lui étais reconnaissante. C'était un peu ton sauveur finalement ! « Je t’appellerais pour que tu m'apprennes à me défendre toute seule, je ne vais pas compter sur toi tout le temps. Fais attention en rentrant. » Un petit sourire en guise d’au-revoir, une promesse aussi de le rappeler un jour et cette soirée étrange se terminait pour elle.        
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