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 fever to the form

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Message(#)fever to the form EmptyVen 3 Mai 2019 - 15:12

Et il avait recommencé à écrire. Depuis son retour du Canada, depuis qu’avec Ellie ils étaient retournés pour la première fois là où leurs cœurs s’étaient brisés quelques 4 années plus tôt, Jack n’avait pas remis le nez dans ses cahiers. Il évitait ses pensées, il somnolait dans ses inspirations, il se tenait le plus loin possible de quoi que ce soit lui donnant envie d’écrire, lui donnant une raison, une excuse de le faire. Il s’était donné pour mission d’agir à titre de témoin seulement, d’être le regard par-dessus l’épaule des artistes qui passaient chez lui, des plus familiers aux nouveaux visages, il s’était promis de ne faire que s’égarer dans les studios pour eux, de les écouter, de leur parler un peu, d’aider lorsque besoin. Mais pour lui, il se bloquait volontairement, il se refusait catégoriquement. Parce qu’il savait que ça lui ferait mal, parce qu’il était persuadé qu’à la seconde où son vieux crayon gratterait le papier chiffonné qu’il gardait dans le dernier tiroir du bas, à gauche, il serait terrifié des mots qu’il verrait, il serait cassé des émotions qu’ils ramèneraient avec eux. Comme un pèlerinage pour lequel il n’était absolument pas prêt, comme une épreuve qu’il savait perdue d’avance.

Mais il avait recommencé à écrire, finalement. Il ne l’avait même pas réalisé, de suite, quand l’habitude des matins gommés où il s’enfermait dans la salle d’enregistrement aux petites heures de l’aube avant de croiser âme qui vivent avait repris. Il était entré dans le local, le silence pour seul accueil. Il était même passé chercher du café avant, avait reniflé les derniers items disponibles dans le frigo de fortune pour finalement les y laisser sans grand appétit. Et il avait écrit. Il avait écrit tout ce qui remontait, de longues minutes durant, sans même lever la mine de sa feuille, sans même détourner le regard lorsque certaines phrases le secouaient plus que d’autres. Il n’était pas surpris, presque soulagé, lorsqu’il avait fini par laisser aller un soupir contre ses lèvres, réalisant que plusieurs pages étaient maintenant barbouillées de son encre, et qu’il avait fini par laisser aller tout, tout ce qui lui restait, tout ce qu’il avait gardé en lui, tout ce qui n’attendait manifestement que de sortir. De longues minutes à fixer, à relire, à corriger, sans rien recommencer.

Quand finalement il entend du mouvement dans les locaux, quand il redresse la tête pour se sortir de sa bulle sans vraiment le faire, et qu’un visage familier apparaît dans l’embrasure de sa porte maintenant grande ouverte. Asher qu’il n’avait pas vu depuis un long moment, Asher qui jadis faisait partie d’un band que Jack avait suivi de près, lui qui s’y intéressait, tellement et si fort. Asher qui ne touchait plus à la musique depuis bien trop longtemps. Asher qui doit reconnaître sur le visage du Epstein le soulagement que seuls les vrais musiciens peuvent reconnaître – celui d’avoir enfin réussi à braver ses démons le temps de les laisser aller, le temps de les exorciser, le temps de les coucher sur papier. « I feel like I wrote a whole album here. » et il éclate de rire Jack, il se retrouve, il se ressemble un peu mieux. Le blond qu’il invite à entrer, lui pointant l’une des chaises disponibles près de la console de son, à ses côtés. « A very shitty one, but at least I wrote something. » ce qui était du domaine du miracle et en soit, il ne pouvait pas en être plus fier, plus rassuré aussi, surtout. « Wanna give it a try ? » parce que les mélodies ne sont pas encore au point. Parce qu’il s’amuse tout bonnement, et qu’il a envie d’entendre le tout un peu plus vite que prévu. Qu’une visite surprise d’un ami d’autrefois est l’argument parfait pour dégainer les vieilles guitares et les rythmes improvisés le temps de voir ce que ça donne.
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Message(#)fever to the form EmptyDim 12 Mai 2019 - 14:15

Dans ta chambre. Ton notebook ouvert. Le nouveau notebook. Celui que t’as trouvé alors que t’as traîné un peu trop dans la gare ce matin. Pourquoi ? Juste parce que t’y étais et tu sais pas... T’avais l’impression que y’a un truc qui allait se passer. Que Levi allait arriver. Et non. Mais tes pas t’ont amené jusqu’à une papeterie et il était là. Ce fucking notebook. T’en as déjà chez toi. Mais tu écris juste des trucs sans rien classer. T’as plus ton notebook spécial lyrics depuis très longtemps. Tout est confondu. Parce que la musique c’est fini. T’as tiré un trait.

Sauf que une fois de plus: non. Tu achètes ce putain de notebook et tu sais que tu vas l’investir rapidement. Parce que t’es trop inspiré. Ça fait des semaines que t’écris des bouts par ci par là sans prendre la peine d’aligner le tout alors que tu sais très bien que tout fait sens. Absolument tout. Mais ça te fait peur aussi. T’as peur de pouvoir quantifier combien Levi t’inspire. Combien ce gars commence à prendre une trop grande place dans tes pensées. Tous les jours. Toutes les heures. Tout le temps.

Et tu prends enfin ton stylo. Et tu ouvres enfin la première page. Et bordel de merde tu écris. Beaucoup. C’est fluide. Ça vient tout seul. Ça te fait peur en même temps que ça te fascine. T’as jamais écrit si facilement. Jamais. Le texte prend forme sous tes yeux comme si tu le découvrais alors que c’est toi qui lui a donné vie.

« Oh my god... »

Because it is good. It really is. And you even have the melody that goes with it in your head. Et tu sors ton téléphone pour t’enregistrer sur un mémo. Parce que tu tiens tout là. Tout est près. Tout est parfait.

« Damn... »

Et le plus triste dans l’histoire, c’est que t’as personne avec qui le partager. Tu t’es éloigné de tout tes amis depuis ton retour. Tu bosses et tu bois. C’est tout. Et les Oli sont beaucoup trop occupé pour prendre ton coup de fil éventuel. Non. T’es tout seul. Except if I send it to him. You would never dare. Yeah I wouldn’t... Et cette réalisation te fait te lever de ton lit, te fringuer et sortir pour aller au bar le plus proche. T’as besoin de boire là. T’as besoin d’oublier. Ou peut être que tu vas oser lui envoyer une fois ivre. Maybe... No you won’t.

Mais finalement tes jambes t’ont emmené chez Jack et son studio. Ton subconscient qui fait tout le boulot à ta place mais tu l’as laissé faire sans résistance. Quand le Canadien t’accueilles en te disant qu’il a écrit un album tu le feel bien le gars. Un nul qu’il ajoute. Tu es sûr qu’il en est très capable, mais c’est pas ton cas. En toute modestie. Ce que t’as écrit, c’est bon. Très bon. Trop bon d’ailleurs. Ca t’expose carrément. Ca te fait peur et ça t’excite en même temps.

« Wanna give it a try ? »

Tu fais non de la tête assez rapidement.

« If it’s shit, no thanks. I wrote a few songs myself. »

Tu marques une brève pause en entrant à l’intérieur.

« I guess that’s why I’m here… »

Parce que ouais, t’en as aligné deux de plus après la première.

« I wanna give these a try. »

T’attends pas trop son accord parce que le simple fait qu’il ait ouvert sa porte te l’a donné. Tu vas aussitôt prendre la première guitare sèche qui passe sous ta main et tu commences quelques accords, tâtonnants pour trouver les notes qui vont avec la mélodie que t’as en tête.


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Message(#)fever to the form EmptyDim 19 Mai 2019 - 20:14

La vie avait une drôle de façon de mettre les bonnes personnes sur son chemin ces derniers temps. Jack n’avait jamais vraiment été du genre à voir les signes, encore moins à les comprendre, les analyser. Mais au fil des semaines, il s’était retrouvé à reprendre goût à la musique, à recroiser des visages connus, des familiers, autant que de nouveaux qui l’inspiraient à refaire confiance à ses vieilles idées, ses vieux démons, à se replonger à la place de l’artiste et non juste du producteur. Et il est rouillé Epstein, il avait toujours été doué pour les autres, ambiant pour lui-même. Mais il reprenait le rythme, il s’amusait là, il ne sentait aucune pression au fil des pages, il réfléchissait, il prenait le temps, tout coulait de source.

Et quand Asher arrive dans le studio, quand leurs regards se croisent, il réalise encore une fois Jack, que la vie va bien maintenant. Leur passage à Ellie et lui au Canada n’avait pas été facile, de reprendre la vie à Brisbane ensuite non plus, mais les semaines qui avaient suivi s’étaient adoucies – leur relation aussi. Pas beaucoup, pas autant, pas assez, mais ils avançaient. Et c’était tout ce dont ils avaient besoin.

Mais il se vend mal Epstein, c’est là le nerf de tous ses problèmes, et quand Asher parle de ses propres chansons plutôt que celles que Jack a écrites, c’est un grand sourire qui lui répond quand bien sûr, of course, il fera passer les autres avant. Surtout lui. « Then we’ll start with those. » y’a même une lueur qui brille dans son regard nostalgique en permanence. Parce que c’est beaucoup plus qu’une compétition de qui a écrit la meilleure composition, parce que dans l’instant, ce qui compte, c’est que le Baxton s’y soit remis lui aussi.

«  So you wrote all of it? » et Jack fait la conversation, le suit au studio, allume les consoles, branche les câbles. Il le voit attraper une guitare, il installe le piano dans l’angle, ses iris gratte des bribes de mots, de gammes sur les pages qui sont dévoilées sans même creuser. Pas autorisé.

Mais à force d’entendre les notes qu’Asher improvise, Jack leans over a bit more. «  That’s good. Real good. And I haven’t listen to any final melody over it yet. » il y avait une aura de confiance ici, il y avait un secret d’initié, il y avait l’ambiance qui allait en conséquence, pas de jugement, juste de la gratitude. Qu’Asher partage ça avec lui. Et quand le blond semble arriver à une musique qui lui convient, Jack laisse aller, soulagé. « Glad you’re back. » Asher le compositeur tellement talentueux qu’il connaissait back in the days est de retour.
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Message(#)fever to the form EmptySam 1 Juin 2019 - 13:45


Jack n’est pas difficile à convaincre. Il l’a dit lui même de toute façon, ses chansons sont shit. Pas les tiennes. Alors pas de temps à perdre. L’inspiration n’attend pas. Il te demande si t’as tout écrit. Tu hoches la tête.

« In a heartbeat… » It feels fucking weird.

T’as toujours été très inspiré niveau chanson, mais jamais à ce niveau là. And it shows. Tout dans ton regard prouve que t’es encore sur le cul par tout ça. Jack ne perd pas de temps à se mettre à l’oeuvre parce qu’il te prend bien au sérieux. T’as des trucs à engistrer aujourd’hui. Des trucs de qualité. Tu sais pas du tout vers où tu vas avec ça. T’as pas de groupe. T’as jamais pensé à une carrière solo. T’as jamais pensé pouvoir reprendre dans cette voie là depuis que le groupe a break up. Ca a été un coup tellement dur… T’as mis tout ça de côté mais tu peux juste pas échappé à ça. T’es trop doué Asher. Il faut que tout le monde puisse entendre ces chansons. C’est beaucoup trop bon pour les garder pour toi seulement. #Humble. Et t’as pas encore eu l’aperçu de la version studio avec tout les instruments. Un truc qui a de la gueule.

Le Jack confirme que c’est bon. I know. Il le sent autant que toi. C’est juste trop obvious que c’est de la qualité que c’est dur raw. Que c’est direct sorti de tes tripes. Tu sais pas si t’auras les couilles de véritablement sortir cette chanson pour cette raison. Ca te fou à poil complètement. Avant toutes les chansons de Empire of the Sun étaient écrite à plusieurs. Tu dissimulais des bouts de toi au milieu de ceux des autres. Ca passait crème sans que tu te dévoiles trop. Mais là c’est toi. Juste toi. Tout toi.

« Glad you’re back. » Ouf. Tu sens bien passer ces mots. Il te confirme que tu vas aller quelque part avec ça. Que ta vie de rockstar n’est pas terminé apparemment. Et bon sang ça te fait du bien. Ta vie actuelle n’est tellement pas celle où tu te sens bien. C’est celle qui est la plus rangé. Pas celle qui te rend le plus heureux.

« I’m not back. I just need to get these songs out of my system. »

Tu te voiles la face. T’as besoin de minimiser tout ce que ça veut dire. Tu sais pas si t’es prêt à faire un truc seul. Y’a un tas de trucs que tu sais pas. Tu te surprends à vouloir l’avis de Levi sur tout ça… Mais ça voudrait dire lui faire lire tes paroles. Lui faire écouter tes chansons. Tu sais pas non plus si tu le sens. Pas déjà.

« I’ve never written that fast. I don’t know what is happening… »

Et tu le regardes pour qu’il te dise que ça lui a déjà fait ça à lui aussi. Tu veux qu’il te dise son expérience. Tu veux ses histoires. Tu veux pouvoir imaginer où tu te rends avec un truc pareil. Où il a été de son côté. Si tu peux suivre la même chose. Ou en pire. Ou en mieux. Mais juste pour te donner une idée.

T’es toujours en train de gratter la guitare. Trouvant les accords petit à petit. Fredonnant les paroles que tu as très bien en tête avec la mélodie. Tu sais faire deux choses en même temps quand il s’agit de musique. Parce que c’est inné.


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Message(#)fever to the form EmptyLun 10 Juin 2019 - 22:50

Il connaît ça Jack, il connaît tout ça, de A à Z, le processus qu’il a vu et revu, vécu aussi. Il suit Asher des yeux et l’écoute, attentif, il regarde les paroles aussi, fait défiler les pages, se reprend à quelques reprises de poser des questions qui finiront bien par remonter lorsqu’ils enregistreront ; parce qu’ils vont enregistrer. Il a rarement vu le Baxton aussi emporté, il a rarement vu son ami aussi enjoué, concentré. L’époque d’EOTS avait été une grande vague pour lui, il l’avait remarqué dans ses gestes et ses mots, il l’avait vu heureux et accompli, il avait tout mémorisé, passionné. Jusqu’à ce que le groupe se sépare, jusqu’à ce que le drame les frappe. Et depuis, il n’y avait que des frasques, quelques bribes, des détails, des éclairs, avant de reprendre son mutisme habituel.

« I’m not back. I just need to get these songs out of my system. » yeah, right. Jack ne mentionne pas la lueur dans les yeux d’Asher. Il ne souligne pas ses mains qui tremblent d’excitation, aucun commentaire sur son empressement à tout de suite exhiber une guitare, accorder l’instrument. « Let’s do that then. » qu’il accepte pourtant, sans pique aucune, la voix douce, le ton posé. Il ne brusque pas Jack, il n’en a rien à faire de piquer les autres, il a toujours voulu être utile, être foncièrement gentil. Ça ne lui réussit pas toujours et on le prend bien trop souvent pour une potiche le gars, trop bon, trop doux, trop canadien qu’on pourrait le lui reprocher ; et il n’en ferait pas un cas, parce que justement, il ne fait pas de vagues.

Le duo qui s’installe comme une chorégraphie calculée et pratiquée des dizaines de fois quand, Epstein le réalise, ils n’ont pas fait ça depuis des années. C’était monnaie courant jadis avec le groupe de se planifier des sessions de jam par ci par là quand l’horaire le leur permettait. Mais depuis l’arrivée officielle d’Asher à Brisbane, de tels épisodes étaient rares. Ils parlaient parfois, sortaient prendre un verre souvent. Mais ne composaient pas, encore moins en laisser une trace. « I’ve never written that fast. I don’t know what is happening… » Ash précise, Jack fronce des sourcils, s’installe à même le sol avec sa basse sur les cuisses, gratte une corde une fois les fils bien branchés dans l’ampli. « You got inspired. » qu’il explique, avec nonchalance, sachant que ça allait plus loin que ça. Ash got inspired. Il a repris là où il a laissé – et c’est tant mieux. « Don’t try to explain it, don’t lose your time thinking about the whys. » le blond qui sifflote certains rythmes, Jack qui tente de l’accompagner, qui s’agrafe selon ce qu’il voit déjà sur les portées, qui y ajoute sa touche aussi, évidemment. « Let’s focus on the hows instead. » il ne le lui a pas dit, mais l’enregistrement est déjà commencé. La régie roule, tout est à l’instant transposé sur un ruban qu’ils pourront réécouter dans son ensemble bien plus tard, il le prévoit déjà.
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Message(#)fever to the form EmptySam 22 Juin 2019 - 12:38


« Let’s do that then. » Yeah let’s do just that and shut up. You are savage Asher. You don’t want to think this though and that’s exactly where he was going. You are seeing too far. He was just saying. And you know the guy. You know he is fucking Canadian and he will shut up and let you do your thing in peace. That’s exactly what he does. And you really appreciate him. You came to the right place. He has a studio, obviously this is the right place. Yeah. Right.

Et vous jouez tous les deux. Vous modifiez. Vous améliorez. Vous vous éclatez. Fuck this feels good. It does Asher. Ca te rappelle des souvenirs mais que des bons. Rien que des bons. Et tu as une absence à un moment. Plusieurs moments. Parce que tes potes du band te manquent. Parce que Trevor a tout niqué. Parce que tu te retrouves ici et là maintenant parce qu’il a fuck up real bad. Wouldn’t have met Levi otherwise. Yup. So now you want to thank him for screwing the wrong minor. The one who talked. The one who changed everything.

« You got inspired. » No shit Sherlock. Tu sais très bien ça. Il t’apprend rien. Tu comprends juste pas comment c’est possible à ce point là. « Don’t try to explain it, don’t lose your time thinking about the whys. » Il lit tes pensées le gars ? « Let’s focus on the hows instead. »

« Yeah like how the fuck. »

You are sarcastic. T’as pas envie d’être analysé même si tu sais que écrire une chanson c’est juste ça. De l’introspection. Des trucs que t’as à dire. A sortir. A évacuer. But the truth is you can’t get Levi out of your head. That’s why you keep writing so much. You can’t stop it’s scary. You don’t want to let him go.
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