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 there's nobody like you | charlie

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Message(#)there's nobody like you | charlie EmptyJeu 9 Mai 2019 - 10:01

There's nobody like you.
Charlie & Amélia


La journée avait été rude, des heures avaient disparu depuis que les deux jeunes femmes avaient mis pieds dans le studio d'enregistrement. C'était la première fois qu'Amélia travaillait autant d'arrache-pied et cette chanson avait une importance puissante pour elle. Une lettre d'amour à la planète. Lia savait que Charlie était la meilleure personne pour l'accompagner aujourd'hui, les deux croyaient en la même cause, se battaient pour la même cause. Personne n'aurait pu comprendre le résonnement de cette chanson mieux que Charlie. Alors, la jeune blonde donnait tout ce qu'elle avait, essayait de faire passer son message le mieux qu'elle le pouvait, donnant toute la puissance vocale dont elle était capable. C'était là qu'était le plus important. Levant les yeux de sa feuille pour croiser ceux de Bailey à plusieurs reprise. Après tout, son avis lui était important, sans lui, elle ne serait pas actuellement dans ce studio, sur le point de réaliser tout ses rêves. Elle lui était redevable. Sa tête changeait directement avant de rire toute seule dans le studio. « Cette note était pas du tout la bonne. » Peut-être que ce n'était qu'un E5 à la place de E6, mais cette différence, bien que minime dérangeait la jeune femme. « On peut recommencer celle-là ? Merci. » Et c'est ainsi que se passait toute la mâtiné, enfermé dans un minuscule studio d'enregistrement, lançant des crimes ridicules à Charlie dès que Bailey avait le dos tournée. C'était le bonheur à l'état peur.

Une fois la séance terminé, Lia se dépêcha de rejoindre son amie. Jamais la Wilde n'avait eu autant hâte de terminer un enregistrement, mais passer le reste de la journée au côté de son amie d'enfance était un bonheur que peu de chose arrivait à surpassé. Arriva en courant pour se planter devant la tête rousse en souriant. « Donc... T'en penses quoi ? » Se balançant de gauche à droite, ses mains entrelacées derrière son dos, agissant comme un enfant sur le point d'entendre qu'il allait à Disneyland. Après quelques secondes, elle se décida à attraper son sac, avant de lancer un regard embarrassé à son amie. « Je nous avais fait des milk-shakes, je ne pense pas qu'ils sont toujours très bons. » Un rire quitta ses lèvres, avant d'attraper le bras de la rousse pour la trainer en dehors. « Au revoir Bailey ! » Fini-elle par crier une fois la porte traverser. D'ordinaire, Lia aurait tout fait pour passer le plus de temps possible au côté de celui qu'elle considérait comme un grand frère, mais aujourd'hui n'était pas l'ordinaire, aujourd'hui, c'était le jour des aventures. Aujourd'hui, c'était le moment de revivre son enfance, de se revoir des années en arrière, du moment où les deux étaient toujours blonde. « Donc à la place, je nous ai appelé un taxi qui va nous déposer... Au pont ! » C'était peut-être quelque chose d'anodin pour d'autres personnes, mais pour Amélia, c'était un endroit important, c'était l'endroit où les deux femmes se promenait lorsqu'elles étaient encore enfants, c'était un endroit sacré pour Lia et Charlie. « Avec un peu de chance, on trouvera des milk-shakes en chemin ! » Ce qui risquait d'être compliquée pour la Wilde, le problème d'être vegan, c'était beaucoup plus compliqué d'entrer simplement dans un endroit pour acheter quelque chose d'aussi anodin qu'un milk-shakes. Dans le pire des cas, elle en achèterai un simplement pour Charlie, pour lui rappeler ce qu'elle faisait autre fois. C'était étrange pour certaines personnes, qu'Amélia soit toujours aussi attaché à la Villanelle, après tout, en plus d'être son amie, c'était également son ex. Charlie était son premier amour, son premier tout, en réalité. Elle avait tout vécu au côté de la jeune femme au caractère explosive, et ça, rien ni personne n'arriverait jamais à l'effacer. Elle comptait tellement pour la jolie blonde, étrangement, elle comptait encore plus pour elle à présent. Maintenant que toutes les épreuves de la vie lui avait prouvé que cette amitié durait jusqu'à ce que l'une d'entre elle entre dans une tombe. « Après vous, ma chère. » Lui faisant la révérence tout en montrant le taxi qui les attendait devant la studio, riant en entrant à son tour de le véhicule.
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Message(#)there's nobody like you | charlie EmptyJeu 9 Mai 2019 - 10:51

There's nobody like you

@Amélia Wilde

Villanelle n’a pas pu résister à la proposition de Lia de l’accompagner en studio, elle était d’autant plus impatiente que cette dernière lui a expliqué la portée de sa chanson. Cet enregistrement se déroule en parallèle des interviews qu’elle mène sur les survivants de catastrophes naturelles. Ainsi, Mère Nature est au centre de toutes ses attentions, aujourd’hui encore plus qu’hier et moins que demain ! D’autant que selon elle, cela faisait déjà bien trop longtemps qu’elle n’avait pas passé du temps avec son amie de toujours. La rousse passe sa vie à écouter de la musique en concert ou à la radio, elle n’avait jusque là jamais eu l’occasion d’assister aux backstage, qu’elle trouve réellement éprouvants. De l’autre côté de la vitre, elle est une petite pile électrique ayant du mal à tenir en place. Assise sur le canapé, elle range ses mains sous ses cuisses et se balance d’un pied sur l’autre, sourire sur les lèvres.
L’autre jeune femme se donne corps et âme derrière la vitre ce qui en fait oublier le temps qui passe à son amie. Loin d’être lassée par ces longues heures d’attente, elle est subjuguée par sa patience et son besoin constant de perfection. Elle a toujours été comme ça si on y repense, c’est du Lia tout craché. Pour elle, elle n’a pas hésité à se lever tôt et ne dormir que quelques heures (n’ayant pas résisté à une nouvelle sortie la veille), elle n’aurait raté cet enregistrement pour rien au monde. Ce qui est important pour Wilde est important pour elle aussi. Les deux jeunes femmes ne sont plus aussi proches qu’elles avaient pu l’être il y a presque dix ans, mais elles gardent un fort attachement l’une pour l’autre. Même après toutes ces années, Charlie ne pourrait jamais la laisser tomber.
Sans se mentir, elle était heureuse de l’écouter, mais elle était aussi heureuse que ça se termine ! « C’est super Lia … Vraiment super ! » Son amie ne peut tenir en place, elle non plus. Elles sont deux grandes enfants n’ayant toujours pas pensé à grandir, se complétant pas mal ma foi. A son tour, elle salue Bailey, à qui elle se promet de parler davantage la prochaine fois. Pour les deux blondes, la seconde partie de la journée peut débuter, alors que la matinée aura été plus que productive.
Lorsqu’elle lui annonce qu’elles se rendent “au pont”, Charlie sait bien de quel pont elle veut parler. Elles n’ont pas besoin de nombreux mots et peuvent se comprendre aisément. Il n’y a pas beaucoup de ponts qui sont importants à leurs yeux. Un seul compte, comme le symbole de leur amitié. Le pont, et les milkshakes. Cliché dites vous ? Absolument pas ! Les deux femmes sont bien des choses sauf des clichés, elles reviennent de bien trop loin pour qu’on leur colle cette étiquette.
Entre deux rires et des promesses de milkshakes qu’elle ne peut refuser, elle rentre dans le taxi. Amélia rentre à son tour sous le doux regard mélancolique de son amie. Elle compte tant pour elle, Charlie se dit qu’elle ne lui montre pas assez. Elle plie son genou droit et passe l’autre jambe par dessus, se retournant vers la chanteuse. « T’as intérêt de me dire quand cette chanson sera disponible, parce que je ne lâcherai plus Spotify des mains ! Et je compte bien assommer tous mes autres amis avec aussi ! » Le uber démarre brusquement sa course. Sans aucune transition, elle passe déjà aux potins. « Et avec Bailey alors ? Vous … ? Ou toujours pas ? » Elle connecte ses deux index, ce qui dans le langage humain signifie un bisous. On se demande bien pourquoi d’ailleurs, parce que ça ressemble à tout sauf à un bisous. De toute façon, Charlie a cette passion d’imaginer des couples … imaginaires. Amélia n’y a pas échappé ! Et son dévolu s’est porté sur Bailey, qui est plutôt pas mal conservé pour son âge quand même, avouons le nous. « T’es prête à affronter vents et marées pour te prendre ce milkshalke ? » Ah, être vegan, bien beau sur le papier et dans la théorie, mais un véritable enfer au quotidien lorsqu’il s’agit de se nourrir en dehors de chez soi et de magasins spécialisés. Charlie ponctue sa dernière phrase sur un rire. Elle est heureuse.
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Message(#)there's nobody like you | charlie EmptyVen 10 Mai 2019 - 9:59

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Charlie & Amélia


Ce genre de moment l'avait manqué, juste elles deux et personne d'autre. Il y a des années, leurs quotidiens était ainsi, personne d'autre ne comptait, le monde semblait avoir disparue autour d'elle. Et puis, la vie avait décidé de continuer, de les séparer tout en continuant à les reprocher. Bien que les moments où elles pouvaient se voir en tête-à-tête devenaient extrêmement rare, Amélia savait qu'à n'importe quel moment, elle pourrait appeler Charlie et que la tête rousse accourrait à son secours. Ça faisait du mal à Lia de l'avouer, mais au fond d'elle, la blonde savait que Charlie avait doucement été remplacé par Elora. Auparavant, sa main aurait automatiquement tapé le numéro de la jolie rousse, à présent, c'était un réflexe pour elle d'appeler sa seconde blonde. La vie s'était mise entre elles, et pourtant, lorsqu'elles se voyaient, il y avait toujours cette impression que quelques jours seulement les avaient séparé. Là était la beauté de leurs amitiés.

Bien qu'elle fût très calme dans le studio d'enregistrement, une fois arrivé dans le taxi, ses lèvres semblaient s'être décousues. Le compliment sur sa chanson la rendait heureuse, c'était une de ses préférées sur l'album, si proche de son cœur. « Je t'enverrais un message directement ! » Suivit de la question la plus gênante que la jeune femme n'ai jamais reçu, si Amélia avait été entrain de boire de l'eau, tout aurait finit par être recraché sur le visage de Charlie, heureusement pour elle, ce n'était pas le cas. Bailey était un des sujets préféré de la plupart de ses amis. Une partie d'entre eux étaient persuadé que c'était un lien plus fort que de l'amitié qui liait les deux personnes, ils avaient raison. Mais ils avaient également tord de penser que ce lien était de l'amour. Dans son cœur, le directeur artistique avait la même place que Katherina. C'était la famille qu'elle avait retrouvée après que la sienne avait disparu. Jamais elle n'aurait pensé avoir une connections que celle qu'elle partageait avec Bailey. Jamais Amélia n'oserait imaginer une relation plus que ça avec l'homme, c'était presque malsain à ses yeux. « Jamais ! » Réponse spontanée qui avait pratiquement été criée. « Bailey, il est comme ma famille. » Si Charlie voulait entrer dans ce petit jeu, Lia serait heureuse de la rejoindre. La vie amoureuse de son amie avait toujours été plus passionnante que la sienne. Depuis elle, Amélia n'avait été en couple qu'avec une autre personne et la relation avait fini en désastre naturel. Jamais plus elle ne voulait repenser à ça. « Et toi, alors, comment s'appelle conquête numéro deux mille huit cent cinquante ? » Un sourire mesquin venait décorer son visage. Ce nombre était très certainement une grosse exagération, cependant, la jolie rousse avait tendance à ne pas être capable de rester seule plus de longtemps. Ca ne l'étonnerait même pas d'apprendre qu'elle voyait plusieurs personnes à la fois, c'était le genre de chose dont Charlie était capable pour noyer sa solitude. La conversation du milk-shake venait alléger les choses et Amélia se mit à rire. C'était parfois un véritable enfer, effectivement. Cependant, elle n'avait pas regretté cette décision une seule fois depuis son commencement il y a des années. Très certainement la meilleure décision qu'elle avait pu faire. Sachant qu'elle ne contribuait pas au massacre quotidien des animaux lui apportait un peu de paix, bien qu'une partie d'elle continuait de lui dire qu'elle devait toujours en faire plus, que ce n'était pas encore assez. Alors elle avait décidé d'utiliser instagram pour continuer à faire passer son message, à montrer la vérité aux gens sans jamais les pousser vers quelques choses qu'ils ne souhaitaient pas faire. Chacun était libre de son choix, Amélia avait fait le sien. « C'est le karma qui me punit, parce qu'il sait que je faisais ça pour ennuyer des gens. » Un autre rire venait faire écho dans la voiture.

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Message(#)there's nobody like you | charlie EmptySam 11 Mai 2019 - 15:35

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@Amélia Wilde

Les deux jeunes femmes se racontaient leurs potins sans une once de pudeur, ne cherchant même pas à savoir si le conducteur les écoutait ou non. La réponse est sûrement oui, tout le monde écoute tout le monde à longueur de journées. Les taxiteurs doivent connaître la vie d’un certain nombre de personnes, qui irait se méfier du conducteur qu’on ne connait ni d’Eve ni d’Adam et qu’on ne rencontrera sûrement jamais à nouveau ? Certainement pas Amélia ou Charlie.
L’amie blonde nie à nouveau toute relation amoureuse avec Bailey, c’était assez prévisible. Leur relation est le premier sujet de préoccupation de Charlie, mais la réponse de son amie ne varie jamais, elle passe d’un “non bien sûr que non !” à “jamais” outré. Toute personne sensée aurait abandonné le sujet mais ce n’est pas le cas de la rousse. C’est le même sujet qu’elle aborde à chaque fois qu’elle rencontre Lia à nouveau, et après la coutume veut qu’elles passent à autre chose. Au fond d’elle, Charlie espère qu’elle trouvera quelqu’un pour la combler, Bailey ou qui que ce soit d’autre. L’homme avec qui elle travaille semble être le choix facile, il fait office de métonymie dans la tête de la jeune femme. Évoquer Bailey pour réellement parler d’un possible compagnon, ou compagne. « Oh tu sais, la notion de famille c’est subjectif ! » Ca dérange pas les Lannister par exemple, soit pour coucher entre eux, soit pour s’assassiner. Certes, ils proviennent d’une oeuvre de fiction, mais on pourrait dire la même chose pour les lignées royales !
A l’annonce d’une nouvelle conquête du côté de l’étudiante, cette dernière sourit. Elle ne tient pas Amélia régulièrement à jour sur sa vie amoureuse de peur de lui faire du mal, mais elle arrive toujours à être au courant des plus croustillants potins. « On en est à deux mille huit cent cinquante et un en fait actuellement ! » Elle rigole mais au fond elle ne sait pas si elle est encore en couple. Elle a foutu John à la porte de sa maison après qu’il l’ait critiqué sur son abus d’alcool en soirée et sa consommation de drogue. Elle ne peut se résigner à l’abandonner, elle reviendra bientôt vers lui et tout recommencera comme avant. Tout sera parfait, à nouveau. « Bon si tu veux tout savoir il s’appelle John et on part en voyage humanitaire en Afrique du Sud à la fin du mois. Mais ! On est pas venus ici pour parler garçon. » Surtout ce garçon là, avec qui il y a quelques tensions ces derniers temps.
Charlie est plus à l’aise quand la discussion se tourne à nouveau vers son amie. Elle rigole à gorge déployée, se remémorant le bon vieux temps où elle faisait tout pour ennuyer ses familles d’accueil. Enfin, l’expression de “bon vieux temps” n’est pas vraiment appropriée. Cette période était tout sauf joyeuse pour Lia, elle ballottait de familles en familles après la mort de ses parents, Charlie essayant de l’aider comme elle le pouvait et tentant de lui redonner le sourire. « Tu les rendais fous tu veux dire ! »

Le voyage est rapide, elles ne sont pas sorties à l’heure de pointe. La voiture les dépose non loin du pont et les deux femmes sortent aussitôt, remerciant l’homme d’avoir écouté leurs histoires sans moufter. Toujours le sourire aux lèvres, elles se fichent pas mal que le temps gris annonce la pluie à venir. Ce n’est pas rare en cette saison, il fallait bien s’y attendre ! Elles pourront toujours aller se réfugier dans un café. « Ca se passe bien côté musique ? T’es heureuse en tout cas ? » Lia a lâché l’école tôt, elles avaient une vision très différente des études. Ce n’est pas pour autant qu’elles se sont perdues de vue, et bien au contraire ! Chacun peut partager un peu de son petit monde à l’autre. Cela permet à Villanelle d’avoir un pied dans le monde de la musique, ce qui la change des différents concerts. Lia n’a aucun soucis à se faire, son amie chante comme une casserole.
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Message(#)there's nobody like you | charlie EmptyVen 17 Mai 2019 - 10:07

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Charlie & Amélia


Le confort de cette voiture lui rappelait des souvenirs partagé au côté de Charlie, la voire rire à ses côtés lui donnait l'impression d'être retourné des années en arrière, de ne s'être jamais éloignée de son ancienne meilleure amie. Pourtant, une partie d'Amélia savait très bien que jamais plus leur amitié ne serait la même. Leur différence de vie était et bien.. trop différent. Bien qu'elle ne parlait pas, bien qu'elle n'agissait pas, par simple peur de s'éloigner encore plus de son amie d'avance, Lia s'inquiétait pour elle. La voyant devenir chaque jour une personne différente, se laissant influencer par la première personne qui pouvait passer. Amélia se sentait impuissante, savait qu'elle ne pouvait rien faire et qu'elle devait simplement apprécier les moments qu'elle pouvait passer à ses côtés, les moments où elle lui donnait l'impression d'être toujours la même personne. La notion de famille, c'est subjectif. Cette phrase résonnait telle un écho dans le crâne de la jeune blonde. Une chose qu'elle avait apprise, notamment avec ses familles d'accueil. Il y avait le nom de famille là-dedans et pourtant, l'environ était rarement très familial. Traitée comme un membre entièrement appart des familles qui voulait l'acceuillir, une étrangère, une personne qui faisait semblant d'appartenir. Parfois, même au côté de Katherina, Amélia se sentait comme une étrangère, comme si elle essayait d'appartenir à une chose qui n'était pas sienne. Cette notion de famille était morte avec ses parents. L'impression que jamais, elle n'arriverait à regagner cette chanson d'avoir une famille, pas même dans son futur. Certes, la Wilde rêvait d'avoir des enfants et pourtant, la blonde était terrorisée par cette même idée. Laissant cette phrase filer, préfèrent retourner le sujet sur Charlie et ses conquêtes qui semblaient ne jamais en finir. La rectification de son amie fit sourire la jeune femme, sachant parfaitement que jamais la rousse ne prendrait mal ce qui pouvait lui être dit, acceptant tout comme une blague. John. Imprimant ce prénom dans sa tête avant de revoir la tête d'un barman d'un bar où Amélia avait rapidement travaillé. Mais ça ne pouvait pas être ce John, lui, il était âgé, certes gentil mais âgé. Cette idée de voyage humanitaire illumina le visage de Lia. Elle qui rêvait de pouvoir faire ce genre de chose, cependant, il lui était impossible de quitter le pays avant d'avoir terminé son album. « Tu me raconteras tout de ce voyage dès que tu reviendras, pas vrai ? » Et de nouveau, les tables se retournèrent vers la jeune chanteuse. La conversation sur sa passion pour rendre folles ses anciennes familles d'accueil. Au fond, la seule chose qui avait poussé Lia à agir ainsi, c'était l'impression qu'elle ne méritait pas d'être accepté, qu'elle ne méritait pas l'amour d'une seconde famille. Et puis, Katherina est arrivée. « Okay, peut-être que je les rendais fous, mais il me semble que tu aimes beaucoup m'apporter ton aide pour les rendre encore plus fou. » Jetant ses cheveux en arrière avec un air hautain, avant de rire elle-même à ce qu'elle venait de faire.

Une fois arrivés sur le pont, les yeux d'Amélia fût remplis d'étoile. Rare était les moments où elle décidait de marcher sur ce pont à présent, le faire en voiture était bien plus simple. Tournant son regard vers Charlie, ayant rapidement l'impression d'être retourné des années en arrière. Commençant lentement à marcher, regardant autour d'elle, la rousse fût la première à briser le silence. « Je suis vraiment heureuse, oui. J'aurais jamais cru que j'aurais pu aller si loin, et sans Bailey, j'aurais eu du mal. Certes, il y a eu Jack avant lui, mais ce n'était pas la même chose. Personne n'a jamais cru en moins autant que Bay, il croit en ma musique et ça m'aide à y croire tellement plus. Et puis, j'ai la chance de pouvoir écrire mes propres chansons et de pouvoir faire passer le message que j'aime. C'est en quelque sorte allié mes deux butes dans la vie ensemble ! » Amélia était une activiste, jamais elle ne s'en était caché et c'était impossible pour elle de ne pas l'allier à sa musique, de ne pas expliquer ce qu'elle à sur le cœur dans ses chansons. C'était la meilleure façon pour elle, une façon de toucher tellement de monde en même temps. « Et toi, tes études ? » Charlie était étudiante en sciences politiques, les études que la tête blonde aurait finies par faire si elle était à l'université. Cependant, son mode de vie lui correspondait beaucoup mieux.
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Message(#)there's nobody like you | charlie EmptyMar 21 Mai 2019 - 23:12

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@Amélia Wilde

Elles étaient soeurs, amies, amantes, ... Elles ont tout été l’une pour l’autre, dans les moments de peine comme ceux de joie, dans les cris de détresse, d’amour, de haine. Aujourd’hui, la présence d’Amelia fait autant de bien à Charlie qu’elle lui fait de peine. La fausse rousse est mélancolique. Lia restera à jamais sa bouffe d’oxygène et l’air frais dont elle a besoin, mais rien ne sera plus comme dans leurs jeunes années. L’âge s’en est mêlé, les réalités de la vie d’adulte avec. Leur passé les unit et leur présent les sépare. Elles n’ont plus rien en commun mais Charlie ne s’imagine toujours pas pouvoir vivre sa vie sans celle qui en a été le pilier fondateur. Elle repense à tous leurs moments passés ensemble à chaque fois qu’elle croise son regard, à chaque fois qu’elle sourit, à chaque fois qu’elle sent son odeur. Amélia est littéralement la femme qui est à la fois partout dans la vie de Charlie et malheureusement nulle part à la fois. Elle est sa douce marraine qui la conseille sur les bons choix à faire mais qu’elle n’écoute finalement jamais.
« Bien sûr comme toujours. Je te montrerai mon fameux petit livre avec tous les souvenirs dedans. Et t’auras tous les potins croustillants en bonus, parce que c’est toi. » Charlie a pris cette habitude à la fin du lycée. Elle devait rendre un travail obligatoire, le journal intime relatant heure par heure son voyage à Berlin. Elle a acheté un livre sur place représentant la ville et y a conté ses aventures, collant à jamais toutes les feuilles qu’elle trouvait sur son passage. Ses amis mettaient leurs places de métro et de musée mais ça n’intéressait pas Villanelle. Elle préférait les souvenirs organiques. Une plante lui rappelait un endroit bien précis à chaque fois. Depuis, elle recommence le même rituel pour chacun de ses voyages et garde précieusement ces livres chez elle, c’est son petit trésor personnel. Lorsqu’elle se sent triste elle en ouvre un et replonge dans tous ces souvenirs. Elle fera la même chose pour ce voyage en Afrique du Sud, y ajoutant cette fois ci l’empreinte de John et toutes les anecdotes avec lui au fil des pages. Parce qu’il fait parti intégrante de sa vie désormais.

Charlie rie de bon cœur en souvenir des ces familles d’accueil qui avaient pu détester leur duo. Elles ont été exécrables et c’est pas peu dire. C’était le bon temps de leur innocence, le moment où le pire consistait à détruire les fleurs du jardin ou casser des objets dans la maison. Le moment où frôler l’overdose chaque nuit et le coma éthylique juste un peu avant n’était clairement pas au bout du jour. Mais les yeux brillants de son amie lui font oublier ce quotidien morbide. Ces derniers pétillent de mille feux lorsqu’elle parle de la musique, de Bailey, de tout son cœur qu’elle met dans chacun de ses projets. Charlie ne pourrait pas être plus fière de son amie. Elle n’a que 23 ans et elle a déjà accompli tant de choses. Pas mal pour une gosse ballottée de maison en maison. Pas mal pour une gosse qui a quitté l’école trop tôt avant que ce soit éthiquement acceptable au XXIe siècle.
La rousse s’avance au milieu du pont de briques et pose ses fesses sur les rebords avant de se retourner pour avoir les pieds dans le vide. Ne rient sentir sous soi est une agréable sensation qu’elle n’a que trop peu l’occasion d’expérimenter. Elle balance ses jambes l’une après l’autre comme le ferait une enfant. Sourire aux lèvres, il ne la quitte plus. Cette journée est parfaite et rien ne pourra venir l’assombrir. « C’est la dernière ligne droite. Encore quelques mois et les bancs de l’école seront derrière moi, je pourrai enfin être utile au monde comme je l’ai toujours rêvé. Je pense devenir journaliste tu sais. J’ai bien réfléchi et ça serait sans doute le mieux à faire. Reporter de terrain, quelque chose comme ça. Une femme pourra parler aux femmes. Il y a bien assez d’hommes dans les rangs de la profession pour parler aux hommes. » Elle a longtemps hésité à s’engager dans l’humanitaire mais elle préfère informer le monde entier sur ce qu’il se passe au quotidien sous leurs yeux mais que personne ne souhaite regarder. La guerre, la famine, la misère, la mort. Elle qui est une si grande optimiste, elle veut créer un électrochoc. Alors c’est décidé, elle parcourra le monde en quête d’aventure et de changement. « Tu sais, plus j’y pense et plus je me dis qu’on devrait faire un voyage ensemble. Qu’est ce que tu penses de la Chine ? Shanghai, Pékin, Guangzhou ? » Peut être que Lia est trop occupée pour un voyage après tout. Mais cela laisse Charlie rêveuse, du temps où elles partaient en classe vertes ensemble à une centaine de kilomètres de Brisbane et qu’elles pensaient être arrivées au bout du monde.
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Message(#)there's nobody like you | charlie EmptyLun 27 Mai 2019 - 9:18

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Charlie & Amélia


Les paroles de Charlie semblaient la transporter dans un autre univers, retournant des années en arrière en imaginant les livres souvenirs qu'elle lui montrait à chaque fois. Pour chaque voyage, il y en avait un. Grâce à ça, Amélia avait l'impression de revivre ce voyage dans les yeux de son amie, de savoir tout ce qui l'avait marqué, tout ce qu'il lui semblait bon de photographier. Les deux avaient passé des heures entière assise sur le lit de la rousse, tournant les pages de ces fameux livres. Lia se plongeait dans les histoires fascinante de Charlie, écoutant chacun de ses mots et rêvant à comment c'était en vrai, à la sensation qu'elle aurait pu ressentir. Encore à ce jour, certaines photos lui étaient encore gravé en tête, certaines photos qui l'avaient marqué. Lorsqu'on y pense, les histoires de voyages de Charlie pourraient faire un magnifique album tellement il y en avait.
 
La suivant pour s'assoir à ses côtés, laissant son regard fixé l'horizon qu'elle connaissait par cœur. Il n'y avait aucun doute là-dessus, si Amélia avait été une bonne artiste, elle aurait pu peindre cette vue de mémoire pour l'avoir vu des centaines de fois. C'étaient leurs endroits, là-bas qu'elles allaient lorsqu'elle voulait discuter de la vie, là-bas qu'elles se réfugiaient à chaque fois qu'une famille décidait d'abandonner la petite blonde. Le chemin avait été dur, remplis de trou et de ressort qui la jetait en arrière, mais elle y était arrivé. Aujourd'hui, Lia vivait. Jamais rien ne l'avait fait se sentir plus vivante qu'en ce jour précis. Pas même les jours où la drogue et l'alcool avaient rempli son système. Ces jours-là étaient bien derrière elle et la chanteuse s'était promis que jamais plus elle ne retoucherait à ça. Aujourd'hui, elle avait une famille. Du moins, un semblant de famille. Katherina était toujours à ses côtés, l'avait vu sous tous ses jours et pourtant, la femme avait tout de même décidé de l'adopter, de lui ouvrir la porte et ses bras, de la faire vivre sous son toit et de lui offrir l'amour qu'elle n'avait jamais pu recevoir. La femme âgée n'avait jamais eu d'enfant, alors, elle rejetait tout son amour sur la tête blonde qui était à présent sa fille, du moins sur papier. Un jour, peut-être, la jeune femme arriverait à l'appeler maman, peut-être... Son regard venait se plonger dans celui de Charlie, l'écoutant parler de ses plans de futurs, de son envie de devenir journaliste. Un sourire immense venait se plaquer sur le visage d'Amélia. « Il était temps que tu te rendes compte que ce métier était fait pour toi. » Un léger rire venait quitter ses lèvres, tandis que son regard fixait toujours son amie. « Tu peux faire des choses brillantes Charlie, tu te bats pour tellement de choses et le journalisme, c'est la meilleure façon pour toi de porter ton combat, de faire entendre ta voix, de montrer la réalité, ce qu'il se passe véritablement dans le monde et pas ce que certaines personnes essaie de nous faire croire. » L'humanitaire, c'était une chose qui vivait en elles. Une passion qui les avait rapidement rapprochées, l'envie d'aider ce monde, de créer un avenir meilleur. Il avait tellement de choses à défendre, tellement d'œil à ouvrir. La prochaine phrase de son amie fit briller les yeux de Lia. Est-ce qu'elle était véritablement en train de lui proposer de partir en voyage, de s'éloigner loin de Brisbane, juste elles deux ? Il y avait longtemps que la blonde n'avait plus quitté sa ville natale, l'endroit lui était tellement familier à présent, connaissait chaque recoin. « Pourquoi pas tous ? » Cela semblait peut-être, être simplement des rêveries, cependant, la jeune chanteuse n'avait jamais été plus sérieuse dans sa vie. « L'album est pratiquement terminé, on est dans la dernière ligne droite. Donc, une fois que c'est terminé, je peux nous prendre un billet d'avion pour l'Asie et on se laisse quelque temps pour tout découvrir. » Après le travail acharné qu'elle avait fournis ces dernières années pour en arrière où elle en était, Amélia avait véritablement besoin de vacances. « Ce sera juste nous. La vie a peut-être essayé de nous séparer, mais on va l'envoyer se faire foutre et se retrouver pendant quelque temps! »

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Message(#)there's nobody like you | charlie EmptyLun 27 Mai 2019 - 20:15

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@Amélia Wilde

Amélia est le genre d’amie que tout le monde devrait avoir. Peu importe toutes les conneries que vous ferez, elle sera toujours là pour rassembler les morceaux un à un, peu importe combien ils sont. Vous auriez pu être désintégré qu’elle aurait quand même tenté de vous recoller. Les gens trouvent que Charlie est une personne douce et agréable, on lui dit souvent qu’elle est la douceur incarnée. Cela prouve seulement qu’ils n’ont jamais rencontré sa Lia, sinon ils reverraient leurs mots à la baisse. En quelques mots elle lui redonne beaucoup d’espoir pour l’avenir, elle qui ne savait sur quel pied danser, ni quoi penser ou espérer. Maintenant qu’elle a trouvé le métier, il ne lui reste plus qu’à fonder cette si parfaite famille qu’elle dessinait il y a des années avec ses gros doigts potelés d’enfant. Si elle a des enfants, Lia sera la marraine, c’est inévitable. Elle serait la super marraine présente à tous les anniversaires, envoyant des cadeaux des quatre coins du monde même pendant ses tournées (surtout pendant ses tournées). Amélia n’a peut être pas grandi avec ses parents mais elle ferait une mère formidable, c’est indéniable. La jeune femme rousse regarde son amie avec amour, cet amour fraternel qui ne peut être dissocié de la jolie blonde. Elle l’aime, oui, de tout son coeur d’amie. Sa main vient fair le tour de son cou, sa tête se pose sur l’épaule de Lia. Elles contemplent l’eau littéralement couler sous les ponts.

La tête de Charlie de relève instinctivement lorsqu’elle reparle du voyage. Elle accepte … pour de vrai ? C’était bien sûr la réponse qu’elle espérait, mais sans doute pas aussi rapidement, pas aussi sûre d’elle. L’étudiante aurait crue que son amie devait demander à tout un tas de personnes super importantes mais ce n’est pas le cas. Elles partiront ensemble. Elles partiront ensemble au beau milieu de la Chine, parce que c’est leur plan d’avenir désormais. « Asia here we come ! » Charlie se voit déjà l’emmener dans tous ces lieux magnifique, découvrir toutes ces architectures tellement différentes de ce qu’on trouve en Australie ou en Europe. Elle a tout simplement hâte de voir des étoiles dans les yeux de son amie, et d’en avoir dans les siens en même temps. Ce sera une occasion unique, un voyage inoubliable. Elles prendront des photos ensemble, créeront leur propre carnet de voyage, sûrement avec des coeurs en guise de i de leur prénom comme le feraient des enfants. « Que la vie aille se faire voir, parce qu’on a pas fini de l’emmerder ! » Juste toutes les deux, rattraper les années perdues à coup de visites. Pour une fois, il ne sera pas question de se bourrer la gueule pour oublier, encore moins de se défoncer. La première raison est qu’elle n’a pas tellement envie d’être en détention dans un pays comme la Chine, la seconde est que lorsqu’elle est avec Amélia elle ne pense pas à ce genre de choses. Jamais, à vrai dire. Toutes ses pensées sont occupées par de bons sentiments, d’amour, d’espoir, … pas de débauche. « Tu sais tu me manques parfois. Souvent, à vrai dire. Tu te souviens quand on faisait des cabanes avec les draps blancs ? Mon père voulait nous tuer ensuite, on les traînait toujours dans l’herbes. Sales gosses, j’aurais voulu nous tuer aussi. » Rigole-t-elle. Un souvenir parmi des milliers, il y a des milliers de jours plus tôt (qui semblent être des années).

« Je voudrais qu'on reste comme ça, pour toujours. » Et à jamais.
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Message(#)there's nobody like you | charlie EmptyMar 28 Mai 2019 - 11:13

There's nobody like you.
Charlie & Amélia


Assise à côté de Charlie, regardant l'horizon qui défilait devant leurs yeux. Charlie, elle était tellement précieuse, tellement importante dans sa vie. Sans la rouquine à ses côtés, sa vie ne sera jamais la même, c'était une partie entière de sa vie, un pilier fondateur et quoiqu'il arrive, l'amour qu'elle porte pour l'étudiante ne disparaîtra jamais. Elles pourraient passer des années séparée qu'elles penseraient toujours à l'autre au quotidien. Parfois, il arrivait à Lia de voir Charlie partout, de la reconnaître dans des endroits où elle n'était pas. Son amie vivait en elle, il n'y avait aucun doute là-dessus.

Cette histoire de voyage les faisait rêver, l'idée de ne plus regarder cet album photos, mais de le vivre offrait des étoiles dans les yeux à la jeune blonde. Leur dernier voyage était il y a un moment déjà, lorsqu'elles étaient toujours à l'école, les moments où elle se frappait avec des oreillers dans un bus pendant que le reste de la classe dormait. Les histoires qu'elles avaient vécues, ce serait le genre d'histoire qu'elles iraient raconter à leurs enfants et leur petit-enfants lorsque le moment serait venu, des histoire de jeunesse, les histoires de l'amitié la plus solide qu'elles aient. Amélia n'avait jamais mis les pieds en Asie et il n'y avait personne d'autre avec qui elle aurait préféré partager ce moment. Le voyage, c'était quelque chose que Charlie connaissait, quelque chose qu'elle continuerait de connaître grâce au métier qu'elle avait choisi. Lia était déjà tellement fière de sa rouquine préférée, du parcours qu'elle avait fait, des rêves qu'elle osait réaliser. L'histoire de Charlie la faisait rire. Amélia avait toujours été fan du blanc, ses vêtements était souvent de cette couleur et l'image du visage de père Villanelle lorsqu'il se rendait compte que les vêtements des deux gamines ainsi que tout ses draps de lit n'était plus blanc à présent, mais bien un magnifique mélange de vert et de brun. Des histoires comme celle-là, il y en avait des tonnes. Lorsqu'Amélia ne se sentait pas bien, lorsque la pression de ses différentes familles d'accueilli était trop puissante, il n'y avait que deux endroits où l'adolescente se réfugiait. D'abord, il y avait la maison d'Elora. Elle se réfugiait dans les bras de la blonde et de sa maman, aujourd'hui encore, elle le ferrait, si seulement la seconde n'était pas décédée. Elora était, encore à ce jour, la première personne chez qui elle allait se réfugier lorsque sa tristesse venait la noyer. La seconde maison, c'était celle de Charlie, celle de son amante. Cette maison qui lui avait toujours ouvert ses portes et qui l'avait accueilli comme si elle était chez elle. Caressant doucement la longueur chevelure de la rousse, la blonde sourit. « Si telle est ton souhait, alors, on restera comme ça pour toujours. » Ignorant les gens qui passaient, le bruit des voitures, il n'y avait qu'elles et l'horizon devant.


THE END. :maah:
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