| confessions of a dangerous mind ▲ ezratt |
| | (#)Jeu 9 Mai 2019 - 22:41 | |
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C’est pas un big deal – que je me répète depuis ce midi, que je tourne en boucle dans ma tête, d’un sens, de l’autre, à l’endroit et à l’envers. J’ai lavé tous les verres du bar et ceux de la réserve, je suis même allé jusqu’à récurer les carreaux de la nouvelle partie en rénovation alors que c’est pas du tout utile, que la peinture et la poussière et les matériaux qu’on y coupe depuis des semaines vont tout bousiller dès le moindre minime coup de vent. C’est pas un big deal – que j’aille chercher Noah à l’école ce soir, que je dépanne Ginny, que je fasse office de grand frère et d’oncle surtout, qu’elle me redonne cette place-là, que j’ai même le droit, oh combien l’honneur, de passer au parc sur le chemin du retour. C’est pas un big deal, sauf que c’était un foutu big deal. Damn. Depuis Noël, depuis son premier pas vers moi, depuis le drapeau blanc et les silences, et les tentatives, depuis qu’elle a décidé de voir au-delà du connard que j’ai pu être pendant tellement d’années, je presse rien. J’y vais au jour le jour, j’y vais une porte à la fois, une fenêtre même je prends, à peine une embrasure de quoique ce soit. Gin me refaisait une place dans leurs vies respectives après presque 2 ans de silence radio et de coupure douloureuse et définitive. Et je voulais pas faire chier le tout, j’y tenais, j’étonne personne à dire que j’y tenais plus que quoique ce soit, right? Donc ouais, un big deal et un immense si vous voulez mon avis. « Papa! » et on y est, on est au parc, on est dans un foutu parc de quartier Noah et moi, j’y crois pas. Il court et il rit et il finit par s’arrêter dans son mouvement, le visage qui s’illumine à regarder par-dessus mon épaule. J’anticipe pas trop qui se trouve là, limite je pense même pas à faire l’inventaire des « papas » potentiels, parce qu’entre l’adoptif et le biologique y’a de la marge et, et, et, le biologique, oh well. « Ah. » quand mes iris se posent par-dessus mon épaule, le coup d’oeil évident, c’est bien sûr sur Ezra que je tombe. Le soupir que je retiens, je m’étonne en vrai, les lèvres que je pince même pas, le visage de glace quand même mais rien d’autre qui ne trahit le fait que ce gars-là, peu importe la configuration, peu importe le lieu, il me revient toujours pas. Sauf que Noah est là. Sauf que c’est un big deal. Inspire Matt, all is good. « T’as pu te libérer? » diplomate Matt is diplomate. Gin a joué fairplay en me disant que Ezra devait passer prendre Noah à l'école à l'origine, qu’il ne pouvait plus, que j’étais le second choix. J’ai pris, parce qu’avec elle, je prends tout de toute façon. « Je reviens, je vais glisser maintenant! » et Noah qui se tire en traître la seconde d’après, mon regard paniqué le suivant vers les structures de jeux dans l’élan.
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| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Sam 25 Mai 2019 - 9:29 | |
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Je suis vraiment désolé Gin, ça se goupille mal pour une fois. C’était le dernier message qu’il avait envoyé à la jeune femme - message qui était finalement resté sans réponse. Elle devait lui en vouloir, mais en même temps elle aurait raison. Ils avaient établi des habitudes, des façons de faire et malheureusement, ce n’était pas la première fois qu’Ezra devait annulé un peu à la dernière minute. Il ne s’était pas rendu compte que trier les papiers, trouver les mots exacts dans ses mails et se pencher sur les chiffres des fiches de paie - à défaut d’avoir un comptable sous la main - ce serait autant prenant. Et vu comment avançait la journée, il ne serait pas libéré pour aller chercher Noah à l’école. Pourtant, il adorait ces moments de retrouvailles qui se faisaient bien trop rares selon son avis, et il ne voudrait les manquer pour rien au monde. Aujourd’hui, ce ne serait pourtant pas faisable. Ca forcerait Ginny à trouver un autre plan, quelqu’un de disponible quand il ne l’était pas. Bailey aurait peut-être la chance de pouvoir passer une fin de journée de plus avec Noah. Le petit lui racontait, de temps à autres, comment il se comportait bien avec lui. Et même si Ezra avait du mal à supporter l’idée que son gamin puisse reconnaître deux pères, ou tout du moins un autre que lui, il devait avoir qu’il rendait Noah heureux. Ca avait de l’importance. « Beh, qu’est-ce que tu fais encore là ? » Ezra releva le regard vers Luke, l’employé modèle comme il s’amusait à l’appeler. Un petit soupire s’échappa d’entre ses lèvres, ces dernières formant une moue pas forcément très satisfaite. « Je tente de boucler ça au plus vite pour être sûr d’arrêter de prendre du retard. » Mais vu qu’il s’y prenait comme un manche et qu’il apprenait sur le tas, il ne s’en sortait pas forcément très bien. Luke comprit que ce n’était pas la joie, et vint tirer une chaise de l’autre côté du bureau. « Je sais que le garage est pas au top de sa forme ces derniers temps, je suis pas con. Mais tu devrais vraiment embaucher quelqu’un de compétant… » Il jeta un regard rapide en arrière, s’assurant que personne ne l’entende autre qu’Ezra. « … de plus compétant que Louisa, en tous cas. Elle t’aide un peu, ok, mais elle devrait pouvoir faire plus pour remplir vraiment un rôle. Là, elle te vide ta machine à café et ta connexion wifi, c’est tout. » Un petit sourire un peu triste vint se glisser sur le visage d’Ezra. Luke avait peut-être un franc parlé qui ne plaisait pas à tout le monde, mais il était toujours d’une grande aide pour se rendre comptes des choses. Et sur ce point, il avait raison. « Laisse tomber les fiches de paie, personne ici t’en voudras si tu les donnes avec un jour de décalage. Je sais que c’est le jour où tu vas chercher Noah en plus, je ferais la fermeture. » Et ce fut avec un regard plus que compatissant qu’Ezra attrapa sa veste et parti du bureau, une heure et demie plus tôt que ce qu’il avait prévu. Attrapant son téléphone, il composa rapidement un message pour Ginny. J’ai pu me libérer plus tôt, je passe par l’école. Et il n’attendit même pas d’avoir la moindre réponse avant d’appuyer sur la pédale d’accélération. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, Ezra arriva devant l’école de Noah. La maitresse était à deux doigts de fermer la grille de l’école - il était vrai qu’il n’était pas spécialement à l’heure du coup. « Bonjour ! » Il sortit du véhicule à moitié en courant. « Il faudrait vraiment vous mettre d’accord ! Noah a déjà été récupéré aujourd’hui. Faites un groupe WhatsApp et organisez vous ! » L’ennui se faisait clairement entendre dans sa voix, et dire qu’Ezra s’attendait à ce genre de réaction serait mentir. Elle finit par lui indiquer du bout du menton le parc au coin de la rue, et soupirant, Ezra continua le bout de chemin à pieds. Son regard se posait sur toutes les petites têtes blondes du parc, mais il se passait bien une dizaine de minutes avant que ses pupilles puissent reconnaître son fils. Alors, un sourire de part en part de son visage prit place - jusqu’à temps qu’il reconnaisse qui était à ses côtés, et qui était venu le chercher à l’école par conséquent. Le plan B de Ginny avait une belle gueule. « Papa! » Ezra accueillit la petite tornade à bras ouverts, avant que la voix de Matt ne se fit, forcément, entendre. « T’as pu te libérer? » Embrassant le haut du crâne du gamin, il finit par daigner poser son regard sur le jeune homme - qui pour une fois, ne semblait pas être en position de défi. « Je reviens, je vais glisser maintenant! » Ah, merde. Ce gamin était bien trop perspicace. Se raclant la gorge, Ezra se releva. « Mes employés m’ont foutu à la porte en se rappelant que c’était le jour où j’allais chercher Noah à l’école. » Et pour une fois, le ton d’Ezra était resté cordial, bien plus que tout ce qu’il aurait pu imaginé faire d’ailleurs. Les dernières entrevues avec Matt, de ce qu’il se souvenait - ce n’était pas forcément le genre de souvenirs qu’il chérissait vraiment et dont il aimait se rappeler - n’étaient pas si agréables que ça. Ils auraient pu déjà être en train de s’arracher les cheveux, si ce n’était pas un lieu si public et que Noah ne se tenait pas là, à quelques mètres, à descendre comme une furie sur le toboggan. « C’est à toi que Ginny a demandé de venir, alors ? » Plus sur le ton d’une constatation que sur un ton dédaigneux - il y avait effectivement des progrès en cours. « C’est gentil d’avoir pu te libérer de ton côté. » Une façon comme une autre de dire merci, non ? Cependant, Ezra ne savait trop comment agir désormais. Ca aurait été n’importe qui d’autre, ils auraient pu passer un moment à trois au parc, quelque chose de sympathique. Là, il ne se voyait pas rester une heure ou deux sur un banc avec Matt à ses côtés alors que Noah s’amusait, attendant qu’il n’ait pu envie de tester toutes les attractions du parc du quartier - qu’il connaissait déjà par coeur - et qu’il demande à rentrer. « T’avais prévu quelque-chose avec Noah pour cet aprèm ? » Aller on joue franc jeu, on met cartes sur table.
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| | | | (#)Mer 5 Juin 2019 - 2:54 | |
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C’était pas mal sûr que ça finirait par arriver. Étonnant que ça ait mis tant de temps que ça avant, pour être fair, au sens où maintenant qu’on était tous sur la même île, les odds d’être lui et moi impliqués à un moment ou un autre dans les frasques de Noah venaient de décupler à la seconde où ma sœur m’avait fait une place de nouveau dans leur quotidien. Ezra qui se pointe près de nous, Noah qui se tire en gamin rusé qui fait comme si de rien n’était alors que c’est pertinemment clair qu’il sent ce qui se trame entre son père et moi. Qui sait très bien que tant qu’il est dans les parages on est obligé de se comporter en adultes. « Mes employés m’ont foutu à la porte en se rappelant que c’était le jour où j’allais chercher Noah à l’école. » en adultes qui humble brag apparemment, et j’ai envie de rouler des yeux, je me violente le nerf optique à retenir ça bien en place et à rien montrer, quand Ez parle de ses employés comme le gars qui a un gros boulot, a une grosse équipe, a un truc bien fonctionnel en place rien que comme ça, juste pour discuter. Connard. Je laisse passer, hoche de la tête de la positive sans lâcher le moindre son, trop occupé à retenir mon acide là de suite pour penser faire autre chose. De toute façon, deux actions à la fois, c’est trop me demander d’office. Autant rester sur du simple. « C’est à toi que Ginny a demandé de venir, alors ? » « Yep, apparemment je suis de retour sur la liste pas si noire que ça. » qui l’eut cru qu’on doit penser tous les deux, suffisamment fort pour ne même pas avoir besoin de le statuer à haute voix qu’on soit sur la même longueur d’onde pour l’une des premières fois de nos vies depuis la naissance de Noah. C’était un boulot de tous les jours, mais j’étais décidé à pas merder, et si ça voulait dire de m’arracher l’intérieur des joues en présence du Beauregard question de garder un semblant de lien avec mon neveu, ça valait la peine. « C’est gentil d’avoir pu te libérer de ton côté. » mes employés m’ont foutu dehors eux aussi parce qu’ils en pouvaient plus de voir à quel point je réussis, comment le DBD va bien, comment on empile le fric et qu’on domine le quartier, c’est pour ça que mon horaire était si allégé. « C’est pas grand-chose, vraiment. » non en vrai, j’avais tout droppé rien que pour venir me faire chier dans un parc à fixer Noah pendant de longues heures, rien que pour un semblant de souvenir avec lui à créer, aussi simple que ça. Personne aurait pu m’empêcher de venir, personne aurait même pu vouloir essayer. Et il doit le voir à mon air Ezra, que j’y tiens. C’est pour ça que je lui donne le bénéfice du doute qu’il va arrêter de me foutre l’envie de lui mettre une claque à chaque phrase qu’il dit. L’espoir fait vivre. « T’avais prévu quelque-chose avec Noah pour cet aprèm ? » ouh, intéressant. Et le pire, c’est que le gars, il a l’air vraiment de demander, on dirait presque que pour une fois dans sa vie il porte attention à son fils et à ce qu’il fait de sa vie. C’est nouveau ça qu’Ezra cares. Matt, calme. « Bah, tu le connais, il a déjà tout prévu lui-même, je fais que lui servir d’adulte à blâmer s’il s’emmerde ou s’il fait une connerie. » je statue, en haussant l’épaule légèrement, mon attention passe d’un blond pour aller vers l’autre, haut comme trois pommes, qui malgré les allers et retours dans le toboggan a pas du tout l’air prêt à terminer ses descentes de sitôt. Ça me fait penser aux soirées de beuverie où on finissait toujours au parc à côté de l’université Ez et moi, à boire des bières et à fumer des joints sous les installations, à se dire qu’ils servaient à rien les pauvres parents qui passaient leurs journées à surveiller leurs marmots qui finissaient toujours par se casser la gueule dans ce genre de jeux tous sauf sécuritaires. Lol. On en est loin. « Mais pour le moment ça tourne autour du parc et d’un arrêt crème glacée avant de rentrer chez lui. » et parce qu’Ezra met un peu de bon vouloir dans nos échanges, je lui donne de quoi faire la conversation de mon côté aussi. « T’avais mieux à offrir de ton côté, toi? » qu’égoïstement, je note tout en long et en large sur les préférences d’un morveux que j’ai pas vu depuis une bonne grosse année – ce qui m’a donné l’impression d’être une éternité quand on y pense.
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| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
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« Yep, apparemment je suis de retour sur la liste pas si noire que ça. » Qui l’eut cru fut la phrase qui ressortait de leur regard, à tous les deux. Leurs esprits arrivaient donc à se retrouver de temps en temps sur certains points, aussi étonnant que ça pouvait l’être. Ezra savait que Ginny recommençait à donner du crédit à Matt. Ils en avaient parlé, un jour ou l’autre, parce-qu’elle pensait que mettre Ezra au courant était une bonne idée - ce qui l’était, il n’aurait pas voulu savoir la vie de son gamin entre les mains de Matt après qu’un incident soit arrivé. Mais de là à être celui qui vient carrément à la sortie de l’école - ça voulait dire qu’elle l’avait carrément ajouté à la liste des personnes autorisées à venir chercher Noah n’importe quand; déjà que cette liste était assez longue rien qu’avec les parents… Inspirant un peu plus profondément qu’à l’accoutumé, comme s’il cherchait tout le courage qu’il avait pour continuer d’agir en homme civilisé, Ezra se risqua à glisser une forme de remerciements à Matt. Après tout, s’il avait du venir ici aujourd’hui, c’était sa faute à lui; il n’avait personne à qui en vouloir en dehors de lui-même ici. « C’est pas grand-chose, vraiment. » Il s'osa un regard en direction de Matt, vraiment rapide, et put voir à l’air qu’il tentait de cacher que ce n’était pas rien. S’il n’était pas à ses côtés, il serait fier comme un paon, et ne se gênerait pas pour le montrer à qui pourrait passer à ses côtés. Ce qui était gênant, à dire vrai. Matt, qui était à l’origine de tout les problèmes qui pouvaient subsister au sien de leur famille - qu’importe ce que le McGrath pourrait en penser, ils faisaient tous partie de la même famille, aussi bizarre puisse t-elle être - et qui tentait de se racheter tant bien que mal. Surtout que mal, à ses yeux. Mais il faisait des efforts, Ginny faisait des efforts, alors Ezra se devait d’en faire, pour Ginny - et pour Noah qui n’avait rien demandé dans toute cette histoire et qui méritait de connaître son oncle qui était un chic type à une époque. Dansant par la suite sur un pied à moitié, ne se trouvant pas réellement à sa place, Ezra lança la seule question qui lui brûlait les lèvres depuis qu’il était arrivé. Il voulait savoir quelles activités Matt avait pensé à pour Noah, s’il comptait vraiment faire quelque-chose de ce moment privilégié, un peu volé, ou s’il comptait juste attendre que le temps passe pour remettre le gamin dans les mains de ses parents. La réponse mit quelques instant avant de venir s’arracher de la bouche de Matt. A croire qu’il se forçait à répondre - la discussion était plutôt cordiale pour une fois jusque maintenant. « Bah, tu le connais, il a déjà tout prévu lui-même, je fais que lui servir d’adulte à blâmer s’il s’emmerde ou s’il fait une connerie. » Ezra se retint d’avoir un petit sourire. Oh, qu’il aimerait tant que Noah rentre ce soir chez lui et qu’il lui apprenne qu’il n’avait pas eu sa dose d’amusement avec Matt, parce-qu’il était finalement plus l’oncle fun comme Ginny devait le décrire de temps à autres. Qu’il n’était plus le Matt d’autrefois, celui qu’Ezra avait connu par coeur sur le bout des doigts. « Mais pour le moment ça tourne autour du parc et d’un arrêt crème glacée avant de rentrer chez lui. » Un silence s’installa brièvement, pendant le quel Ezra resta confus. Chez lui, oh wait, Ginny n’avait pas du avoir l’idée de lui mentionner ça dans leurs échanges Noah de la journée. Mais il n’eut pas le temps de renchérir, que Matt reprenait déjà la parole. Comme s’il prenait goût à cette conversation, qu’il tentait d’y mettre un peu du sien également. Ca sonnait tellement faux. « T’avais mieux à offrir de ton côté, toi? » Reportant son regard au loin sur son gamin qui semblait s’être fait un nouveau copain de jeux, ce qui le fit sourire, Ezra reporta cependant son attention sur la conversation qui se déroulait entre Matt et lui, et qui allait devenir intéressante. « Oh non, rien de bien plus évolué. Ou éventuellement un tour de dépanneuse si les gars m’auraient appelé entre temps. Etonnement, il aime bien venir avec moi dans ces moments là. » Ezra finit par s’arrêter de parler. Il était avec Matt, Matt McGrath, il ne parlait pas avec lui de Noah comme si c’était leur fierté. Matt n’avait rien à voir dans ces choses là. « En revanche… » Il finit par tourner son regard de nouveau vers le jeune homme. Il voulait avoir sa réaction en direct - il ne pouvait pas avoir anticipé cette tournure des événements là. « C’est chez moi que tu dois le rapporter ce soir, c’est chez moi qu’il dort, pas chez lui. » Oh, qu’il adorait Ginny à ce moment là d’avoir oublié de lui mentionner ce détail là. Parce-que certes, il y avait Noah, mais il avait surtout cette fierté de montrer à Matt à quel point il faisait désormais partie de la vie de Noah. Bien plus qu’il n’en ferait jamais partie, alors qu’il l’avait côtoyé techniquement plus longtemps que lui. « C’était pour ça que c’était moi qui allait le chercher à l’école aujourd’hui, parce-que c’est le jour de la semaine où il dort chez moi. »
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| | | | (#)Mer 19 Juin 2019 - 2:23 | |
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La vérité c’est que j’ai pas particulièrement envie d’étriper Ezra depuis qu’il est arrivé, et ça, en soit, c’est un pas de géant. Je dis pas que sa tête me revient, encore moins que je n’attends pas impatiemment qu’il dise une connerie, qu’il me donne du gold sur un plateau pour que je le reprenne au tournant, mais s’il poursuit comme ça, s’il reste sur la ligne des cordialités, ça risque de bien se passer. L’épisode où il se vante d’avoir un commerce qui roule en malade passé, et son égo que j’ai bien ravalé pour cause de maturité 101 – o uais et aussi parce que Noah regardait vers vous à ce moment-là et qu’honnêtement tu t’en serais voulu toute ta vie d’avoir fail à ce niveau-là, Matt – je suis prêt pour un second round. C’est presque facile, là, d’aligner les banalités, c’est presque inné de lui répondre avec une voix calme, d’être posé. Weird. « Oh non, rien de bien plus évolué. Ou éventuellement un tour de dépanneuse si les gars m’auraient appelé entre temps. Étonnement, il aime bien venir avec moi dans ces moments-là. » et il parle de Noah qui va à son boulot. Il parle de Noah qu’il a inclus dans sa routine, dans son quotidien, qui depuis la dernière année doit connaître le nom des gars avec qui Ez bosse. Fût un temps, je connaissais tous ceux qui erraient même pas si proche que ça du Beauregard. On avait les mêmes potes, on avait le même cercle, on laissait jamais une tête entrer dans la bande sans l’avoir approuvée l’un et l’autre. On était indissociables. Puis il a chopé ma sœur, il a oublié de mettre une capote et – et Matt, stop this. Puis il a grandi, j’ai grandi aussi, il s’est fait un autre cercle, et Noah le connaît. Pas moi. On en fera pas de cas. « C’est des gros bolides, of course qu’il aime. Des Tonka grandeur nature, ça a de quoi vendre du rêve. » que j’affirme comme si c’était l’évidence, qu’un gamin de l’âge du p’tit blond qui sautille de partout plus loin s’en fascine. Le truc avec Noah, c’était que tout le fascinait. Qu’il avait encore son enthousiasme de gamin, qu’il s’émerveillait des plus petites conneries rien que parce qu’il avait été privé tellement longtemps de la vie en général que maintenant, il croquait dedans comme un déchaîné. « En revanche… C’est chez moi que tu dois le rapporter ce soir, c’est chez moi qu’il dort, pas chez lui. » « Hum. » damn. Ça allait bien Ezra, pourquoi tu as un sourire de con maintenant, pourquoi tu insistes pour gagner cette manche-là en plus du reste ? Pourtant, pendant une demie seconde, je me dis que ça, c’est un piège qu’on se tend. À être autant à errer autour de Noah, un jour on allait le perdre, un jour il allait filer entre nos mailles diffuses et on se retrouverait à le chercher à travers toute la ville parce qu’on aurait pas été foutus de s’avertir les uns les autres que c’est pas avec son oncle qu’il chill ce soir, mais avec son père. Matt, chill, justement. « C’était pour ça que c’était moi qui allait le chercher à l’école aujourd’hui, parce-que c’est le jour de la semaine où il dort chez moi. » « Si tu le dis. » Gin me l’a pas mentionné, elle a oublié – ou alors, elle l’a fait, et j’ai pas entendu exprès. L’un comme l’autre de ces scénarios fait bien du sens. Et les rires de Noah qui augmentent en intensité, et son bonheur qui me fait l’effet d’une armée de poignards qu’on m’enfonce dans le cœur un après l’autre. Et sur chaque poignard, y’a la gueule fendu d’un sourire de vainqueur d’Ezra. The worst. « Du coup, j’imagine que c’est bon, tu vas prendre le relai? » autant retirer le pansement de suite et m’empêcher de me faire du mal à rester là comme bonne troisième roue du carrosse, comme pantin supplémentaire, sur le banc de réserve. Je sers plus à rien là, c’est bon, j’ai compris, j’ai eu le mémo. « Matt! Regarde! » God bless Noah qui intervient à ce moment et qui attire d’office mon attention. Y’a plus de son plus d’image, Ezra existe plus, mon regard est maintenant rivé sur Noah qui s’applique à grimper tout en haut de la structure de corde comme le p’tit singe que je le qualifiais toujours quand il était gamin, lui qui escaladait partout fût un temps, y’a des années de ça.
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| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Jeu 20 Juin 2019 - 19:59 | |
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« C’est des gros bolides, of course qu’il aime. Des Tonka grandeur nature, ça a de quoi vendre du rêve. » Sur ce point, le McGrath n’avait pas tord. Et Ezra ne rechignait pas sur la fierté que ça lui procurait de savoir que son fils s’intéressait un minimum déjà à quelque-chose qui le passionnait lui. Mais rapidement, l’ambiance changea, les éclairs furent presque de retour - tant que le tonnerre ne suivait pas, ils se porteraient bien. Ezra vint se rendre compte que discuter de la sorte, ce n’était pas normal, ça en devenait presque suspicieux. Parce-qu’il aurait plus que tout aimé à un moment donné, dans sa vie et celle de Matt, pouvoir parler de Noah en ayant déjà des souvenirs communs plein la tête. Se rappeler son premier Noël et la première fois qu’il était tombé de vélo. Mais Ezra se tenait en compagnie de celui avec lequel il n’aurait probablement jamais vraiment ce genre de souvenirs. Il ne saurait dire réellement si c’était agréable, si c’était ce genre de chose qu’il voulait ressentir - mais c’était ce que c’était, et c’était déjà trop. Heureusement, les pensées du jeune homme furent rapidement détournées par quelque-chose de bien plus plaisant. Bien sûr qu’ils menaient une course invisible, indiscutée, Matt et lui. Ils l’avaient, dans un sens, toujours fait. Alors oui, un petit sourire un peu vilain menaçait de s’étirer aux coins des lèvres d’Ezra. Bien sûr qu’il jubilait, rien qu’un peu, tout au fond de lui pour ne pas le laisser transparaitre devant Matt - oh non jamais. « Hum. » C’était tout ? Les yeux d’Ezra qui scrutaient d’un peu trop près le visage de Matt et tout ce que ce dernier était capable de sortir comme réponse c’était un hum ? Ce n’était pas possible que quelque-chose de si faible se soit produit en lui. Il était fier, Matt, d’être celui à s’être occupé d’aller chercher Noah à l’école. Même s’il ne le dirait jamais devant Ezra, pour aucune raison - même pour une raison de vie ou de mort -, il ne pouvait pas être autrement. Ezra le connaissait assez encore pour savoir ça. Et il se contentait de laisser échapper une monosyllabe en guise de réponse. Son égo dans toute sa splendeur. Il tenta de venir en rajouter une petite couche, rien qu’un peu, là, en précisant bien que Noah resterait même chez lui ce soir. Pour appuyer l’argument. C’était idiot, c’était puérile et c’était surtout bien plus fort que lui. Même s’il ne devrait pas se laisser aller à ce genre de comportements, il y a avait une petite partie d’excitation en lui qui ne pouvait tout retenir tout le temps. « Du coup, j’imagine que c’est bon, tu vas prendre le relai? » Est-ce que ça en venait jusque là ? Est-ce qu’erra était prêt à venir remuer le couteau dans n’importe quel plaie de Matt, quitte à venir utiliser Noah ? Peut-être pas, en réalité. Il était plutôt plein de bonne volonté lorsqu’il était arrivé dans le parc, quelques instants plus tôt. Ce n’était que lorsque le visage de Matt s’était imposé à lui que tout avait chaviré. Mais il s’était promis de faire un effort - au moins pour Noah, il n’avait rien demandé dans cette histoire, même s’il tenait depuis longtemps déjà le premier rôle. Laissant s’échapper dans un soupire l’air qu’il avait préalablement inspiré profondément, Ezra finit par hausser légèrement les épaules, après ce qu’il semblait être une éternité à avoir été muet. « Je pense qu’il est content que tu sois venu le chercher à l’école. » « Matt! Regarde! » Les deux paires d’yeux qui se dirigèrent automatiquement vers la petite voix du gamin, futur cascadeur en herbe qui plus était. « Tu vois. » Comme une pointe de tristesse - de déception ? - dans le fond de ses mots, imperceptible si l’oreille n’était pas bien tendue. Mais les mots étaient, eux, véritables. « Sauf si ça te soulage l’emploi du temps, je pense qu’il serait partant pour me rejoindre que plus tard. » Ca lui arrachait la gorge, de laisser ces mots là se former dans sa gorge, de se faire entendre. Ca lui foutait le feu partout en lui de se retenir de ne pas donner quarante-deux consignes différentes à Matt. Il ne s’imaginait pas papa-poule, loin de là - mais savoir la vie de son fils, consciemment, entre les mains du McGrath le rendait intérieurement dans un état second. Il avait à la fois envie de laisser la panique l’envahir et d’étrangler Matt. Les deux étaient relativement liées dans ce sens là, il fallait dire. Mais en tournant son regard, juste un instant pour voir comment Matt prenait la nouvelle d’adulte qu’Ezra venait de prendre - lire ici ce que Noah, et parallèlement Ginny, aimeraient -, Ezra manqua de porter l’attention correcte sur Noah, qu’il maitrisait cependant tellement bien jusque maintenant. Une seconde, et l’instant d’après le cri qui vint lui déchirer le coeur, lui arracher les derniers neurones valides de son cerveau. Une seconde où il avait, une fois de plus, offert le bénéfice du doute à Matthew, et l’image suivant était celle de Noah au sol. Oh. My. Le sang d’Ezra ne fit qu’un tour. La distance qui le séparait de Noah n’était que détail, à la vitesse où les jambes du jeune homme se mirent en fonctionnement. Détail, mais tout de même assez pour qu’il n’ait eu le temps d’être en dessous de lui l’instant d’avant. « Noah ! » Sa voix emplie de panique qu’il ne tenta, ici, pas de cacher. Un combat à la fois, Matt pouvait attendre.
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| | | | (#)Sam 22 Juin 2019 - 2:47 | |
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Il était presque poli Ezra quand t’y penses – pas du tout. Il sort ses belles phrases et sa grande prose, il se la joue encouragements de bac à sable prévus rien que pour me faire passer pour l’immature du lot, celui qui en demande trop, celui qui en veut encore plus, celui qui s’impose quand leur routine était déjà calée et calquée. Il me fait l’éloge de ma toute nouvelle présence dans la vie de son fils, quand on sait tous les deux que j’en ai eu bien plus souvent que lui, des moments du genre avec le bonhomme. Que c’était monnaie courante à Londres, qu’on passe du temps ensemble, que je lui montre à jouer au foot, qu’on ait des instants de qualité, un vrai lien familial qui se tissait. Mais la dernière année et même l’autre d’avant, ça avait été si compliqué. Ezra ayant enfin donné signe de vie, ça avait fini par devenir sa tasse de thé à lui, sa priorité. Il m’avait tout volé que je pensais souvent, avant de revenir au réalisme de la chose, au plus objectif je pouvais être. Il m’avait rien volé du tout ; j’avais tout perdu. Par sa faute, mais tout de même, la perte restait la même. « Je pense qu’il est content que tu sois venu le chercher à l’école. » et comme si Noah captait que justement, les belles paroles de son newly father font l’effet inverse que celui que la politesse leur donnerait, à savoir pas me rassurer des masses et me déprimer plus encore, il renchérit le gamin, il gesticule, il est fier comme un paon. « Matt! Regarde! » alors je regarde, et je profite, et je me dis que ce genre d’après-midi est cool, j’oublie même qu’Ezra respire à mes côtés tellement le moment est sympa. « Sauf si ça te soulage l’emploi du temps, je pense qu’il serait partant pour me rejoindre que plus tard. » ouah, what’s this? Et évidemment, que je tourne la tête vers Beauregard, que je capte qu’il fait un pas, pas un énorme, mais un tout de même dans une direction plus neutre. Je le déteste encore autant, vous faites pas de faux espoirs, et je serais prêt à parier une tournée pour tous les clients du DBD un vendredi soir bondé qu’Ezra n’a pas plus enterré la hache de guerre à mes dépends. Mais là, de suite, y’a presque une entente qui se met en place, un contrat qui se signe. On se fait chier, on s’énerve à un niveau, mais pour elle et pour lui, on va faire gaffe. Good, good. « On fait ça alors. » et je saute sur l’occasion, pas plus fou qu’un autre. Il me le propose, je vais pas jouer à la victime, encore moins faire comme si ça ne me tentait plus du tout, comme si j’étais un gamin frustré à qui on avait volé son jouet. Il offre : je prends, les négociations n’ont pas lieu d’être. « Je passe te le porter où après? » en posant la question, je m’arrête même, pour essayer de penser, d’anticiper. Je sais pas où il vit, j’ignore où il bosse. Je connais les grandes lignes, Gin qui avait dressé un portrait très de base y’a des mois de ça – un an – et Noah qui sans le vouloir avec rempli les différentes pistes grises par la suite. À l’instar de mes parents et pendant presque 8 ans de ça, l’un des buts ultimes de ma vie avait été (et restait encore, faut se l’avouer) d’effacer tout ce qui touchait de près ou de loin à Ezra dans ma mémoire. Je réalise à nouveau que celui qui jadis était la personne que je connaissais par cœur, le gars qui n’avait aucun secret (lol, la blague) pour moi parce que je savais lire en lui (re-lol, toujours marrante cette blague) comme il savait lire en moi n’était plus. Y’a un monde entre nous désormais, y’a une vie et une autre qui se sont écoulées depuis que je pouvais statuer que je le connaissais vraiment. Alors j’attends, je fais que ça attendre, mas bizarrement ça me va. Parce que je garde Noah, parce que c’est avec moi qu’il va aller chercher sa glace, parce que c’est lui et moi contre… « … fuck, Noah! » et j’en ai rien à battre qu’il y ait des enfants dans le parc, que leurs parents me dévisagent quand mon juron s’additionne au cri d’Ezra, et pire encore, à celui de Noah. On met même pas 5 secondes pour réduire la distance entre nous et lui. Ezra qui joue les chevaliers servants, le petit corps du blondinet qu’il scrute au peigne fin pour voir ce qui s’est passé, quels sont les dommages, si y’a un truc de cassé, un truc de foulé, n’importe quoi. Tâter un bras par ci, un poignet par là, ça augure mal et le pauvre visage de Noah se contracte, il gesticule, il est pas bien le bambin, il a mal et ça paraît. Et si Ezra se charge de le traîner contre lui jusqu’à sa bagnole le temps qu’on se dirige en vitesse vers l’hôpital, moi, je me poste sur un siège dans l’auto également, je m’incruste, mais je m’en fous en vrai. Parce que je m’occupe de lui parler à Noah, je m’occupe de lui demander de me dire sur une échelle de 1 à Batman où il a mal, et comment il a mal. Le trajet se fait au ralenti j’ai l’impression, étonné – mais sans l’affirmer à voix haute, plutôt crever – qu’Ezra soit capable de gérer son stress à ce point. On voit l’enseigne de St. Vincent se dessiner à quelques mètres de nous quand je me penche pour une énième fois à la hauteur du bonhomme encore en douleur, que ma paume effleure doucement ses mèches mêlées pour y enlever quelques éclats de branches, des feuilles. « Ça va aller mon gars, au mieux tu vas avoir une belle cicatrice de guerre. »
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| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Lun 1 Juil 2019 - 16:03 | |
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Alors bien sur que ses yeux ne pouvaient pas s’empêcher de parcourir le moindre centimètre carré du corps de Noah. Evaluer le problème. Trouver la source des larmes qui ruisselaient sur le visage du bambin. Un bras qui semblait être bien plus douloureux que le reste des membres. Merde, merde. Trois secondes pour réfléchir. Il savait qu’il fallait aller vite et qu’il ne servait à rien de rester là sur place. Ezra n’était pas médecin - pas du corps humain en tous cas -, mais la douleur semblait venir uniquement de ce bras, là. Et il se dit que le temps d’attendre une ambulance, le gamin aurait usé toute l’eau de son corps à pleurer. Inspirant un bon coup, se donnant du calme et du courage, Ezra vint porter Noah pour l’emmener à sa voiture. Il l’avait laissé juste à la sortie du parc, à côté de l’école. Il lui suffisait juste de marcher un peu plus vite que la normal. Et l’hôpital n’était pas loin, quelques rues seulement. Ils n’auraient donc pas long à attendre avant de voir un médecin, un vrai. Il inspira une nouvelle fois, son coeur commençait à ralentir quelque peu. Il n’y avait pas de quoi paniquer plus que ça, il n’y avait pas mort d’homme là. Il vint déposer Noah sur la banquette arrière, se concentrant ensuit au maximum sur la route. Ce n’est que quand la voix de Matt retentit dans l’habitacle du véhicule qu’il se rendit compte qu’il les avait suivi. Merde. Gérer deux problèmes à la fois risquait d’être sportif, et il n’avait pas forcément envie de régler celui McGrath de suite. Il pourrait piler, lui demander de descendre et l’incendier au passage de s’être permis de monter comme si de rien n’était. Sauf que ça perdrait du temps, et que Noah ne verrait pas un médecin si vite. Et qu’il aurait mal encore plus longtemps. Et puis qu’il fallait avouer - dans la tête ça suffisait - que Matt semblait bien s’en sortir, pour calmer les pleurs du petit, pour tenter de le rassurer. « Ça va aller mon gars, au mieux tu vas avoir une belle cicatrice de guerre. » Il dut serrer encore plus les dents pour ne pas souligner à Matt la machine à mensonges qu’il était, là. Même Noah savait très bien qu’il n’aurait pas qu’une cicatrice. Tout ça parce-qu’il avait voulu faire le malin et montrer une acrobatie à son oncle. Les jointures des mains d’Ezra n’avaient presque jamais été si blanches. « Encore une rue et on y est. » Il ne savait pas qui il tentait de rassurer en ce moment même, mais rien que d’entendre les pleurs de Noah diminuer au fur et à mesure du trajet avait eu un effet apaisant sur Ezra. Les réflexes, bien en place, avaient joué un rôle immense dans la situation également. Il y avait encore quelques années plus tôt, il aurait été incapable de faire un trajet sans le moindre accident jusque l’hôpital dans une situation de crise. Il fallait croire que la maladie de Noah rendait tout plus simple, à côté. Trouvant une place au plus près de l’entrée des urgences, Ezra mit le frein à main et vint de nouveau prendre Noah dans ses bras. Hors de question que Matt se laisse tenter par cet honneur, il aurait le droit d’aller leur chercher un café eventuellement quand ils attendraient le médecin. « Noah ! » Une voix paniquée se fit entendre derrière eux, à peine avaient-ils passé la porte d’entrée des urgences. Le regard d’Ezra vint faire un cent-quatre-vingt degrés directement, pour venir se poser sur Justine, portant la peur dans ses iris. Elle avait été l’infirmière préférée de Noah durant son - long - séjour ici, alors forcément un sourire un peu rassuré se glissa sur les lèvres d’Ezra, malgré la situation. « Justine, bonjour. » Et après, il vint faire le lien entre sa voix paniquée et Noah dans ses bras. Alors, il s’empressa de reprendre la parole. « Non, ce n’est pas ça. Rien d’aussi grave. Surement un bras cassé. » Elle soupira, soulagée. « Venez là alors, je vais demander à ma collègue des urgences de vous faire passer vite. Pas question que Noah attende des soins. » Entrée V.I.P, il fallait croire. Mais ça soulageait Ezra de savoir qu’un médecin allait venir vite voir le petit. « Regarde, Justine est arrivée, elle va tout prendre en charge comme d’habitude et ça ira. » Ca ira… « Elle est où maman ? » … jusqu’à temps qu’il doive appeler Ginny et qu’il doive tenter de ne pas la faire paniquer en lui disant que Noah était à l’hôpital.
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| | | | (#)Mar 2 Juil 2019 - 22:05 | |
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Et je les vois, ses foutues jointures qui se serrent. Sa mâchoire qui fait pareil, son air de pierre, le gars. Si les dernières minutes passées en compagnie d’Ezra étaient venues presque toutes seules en mode seuil de tolérance, là, ça le ferait pas du tout. Il est condescendant le con, il me file son stress sur les épaules, il se la joue père modèle en prenant Noah dans ses bras, en m’accordant même pas la moindre attention. J’aurais bien pu rester dans la voiture alors qu’il se serait assuré de laisser le moteur marcher le temps que je crève d’asphyxie que ç’aurait été pareil. Je le fusille du regard, lui et son dos, et sa nuque, la tête de Noah enfouie dans son cou quand on passe les portes de l’hôpital, que Justine apparaît comme par magie. Elle prend le gamin en charge comme tant de fois avant non sans s’assurer avec Ezra que tout va bien, que ce n’est pas un de ses épisodes. « Elle est où maman ? » « Elle est à l’atelier, elle est en train de bosser sur la toile que t’aimais beaucoup, beaucoup, bonhomme. » mon attention ignore Ezra, se reporte vers Noah quand je finis par plonger mon regard qui se veut le plus calme possible dans celui du gamin. « Celle que tu voulais ramener à la maison. » et je précise, d'une voix douce, alors qu'il gigote dans les bras de Justine, qu’il grimace entre deux étreintes. « Tu te souviens? » il pince les lèvres, mais il hoche de la tête en silence. « Pense à ça. » La seconde d’après, Justine finit par l'enlever des bras d'Ezra, s’envole avec lui et nous laisse tous les deux seuls dans le couloir, ce qui n’est absolument pas une bonne idée. La boule à l’intérieur de mon ventre bouille, ça brûle, ça fait mal et pas de surprise ici, ça menace d'exploser. Ça y est, mon calme olympien entretenu au parc n’est plus. La première chose, que je ferai, ce sera de donner un énorme, un puissant coup de pied à la pauvre chaise de plastique qui est à côté de nous. Elle part rejoindre ses semblables à l’autre bout de la salle d’attente,. Et je répète l'expérience, une, deux, trois fois. Nombreuses paires de yeux se tournent vers nous, mais ça me fait pas peur du tout quand, au moins, le gros bon sens me gardera de tuer Ezra devant témoins. Et parlant de lui, parlant du connard qui me prend de haut comme si c’était moi qui avait poussé Noah en bas du jeu, mes prunelles se plantent aux siennes, elles brûlent elles aussi, elles le détestent tellement. Pas autant qu’il y a 8 ans par contre, ça, je pourrai jamais faire pire. Je pourrai jamais être aussi méchant que je l’ai été à ce moment-là, quand je lui ai clairement dit de foutre le camp de notre vie, d’aller bousiller l’existence d’une autre en oubliant de mettre une capote. J’avais été gratuit ce jour-là, j’avais pris des droits qui ne me revenaient pas, je m’étais mis le nez où j’avais pas ma place, et les mots qu’il avait reçus de ma part était probablement les accusations les plus cruelles que j’aurai pu adresser de toute ma maigre existence quand on y pense. Lui couper l’accès à son fils, à ma sœur, aider mes parents à ce qu’on file tous vers Londres sans que mon (ancien) meilleur ami puisse lui dire au revoir à Ginny, ça, c’était véritablement ma masterpiece en matière d’action démoniaque. Et j’allais presque tenter de me faire compétition en reprenant du service quand j’entends la voix de Justine qui nous invite à la suivre pour assister aux examens, et celle de Noah qui babille avec elle. Voilà, directement calmé, zen à nouveau.
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| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Mer 3 Juil 2019 - 5:10 | |
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Noah qui semblait reprendre son calme, sa respiration normale, au sein des murs de l’hôpital. Si l’espace d’un instant, Ezra se dit que son gamin était étrange - lui qui ne supportait pas devoir mettre un pied ici, et qui avait eu son quota durant les quelques dernières années -, mais il se souvint par la suite que c’était aussi ici que, pour lui, les meilleures choses s’étaient passées. Ambivalence des émotions associées à cet endroit, mais toujours un regard bienveillant à être porté sur lui lorsqu’il passait les portes. Alors bien sûr qu’il s’agitait, qu’il semblait aussi vouloir se retirer des bras de son père, mais l’inconfort de son bras y était pour beaucoup dans cette histoire. Ca, et apparemment le fait que c’était clairement bien plus le domaine de Ginny que le sien, l’hôpital auprès de Noah. « Elle est à l’atelier, elle est en train de bosser sur la toile que t’aimais beaucoup, beaucoup, bonhomme. » Oh, qu’il vint se retenir de ne pas lever les yeux au ciel, car le regard de Noah était initialement posé sur lui. Il maudissait Matt un brin plus en cet instant, au moment où l’innocence de Noah lui fit changer son regard ed direction, vers quelqu’un de légèrement en dessous de l’épaule d’Ezra. « Celle que tu voulais ramener à la maison. Tu te souviens? Pense à ça. » Et alors que Matt le baratine, qu’il lui raconte des fantaisies qui étaient probablement fausses - plutôt vraies mais il ne l’admettrait pas -, Justine revint, prête à emmener Noah voir le reste du service et tous les médecins qui s’y apparentaient. Pas de brancard ici, rien que deux bras qui prirent le relai alors que Noah gémissait lors du changement de position. Ezra en profita pour prendre un instant, là, du côté visiteurs de la porte des urgences pour reprendre son souffle. Il ne s’était aperçu de rien, mais apparemment il devait se tenir en apnée depuis l’instant où Noah était allé heurter le sol un peu trop vite, un peu trop fort. Un instant juste pour reprendre des forces, pour aller affronter la réalité des choses - et forcément, cet instant ne pouvait pas ne pas être sponsorisé par une intervention de Matt McGrath. Pire qu’une mauvaise pub, celui là. Il en vint à jeter d’un coup de pied une des chaises de la salle d’attente là-bas, plus loin, alors que le pauvre bout de plastic reconditionné n’avait rien demandé. Ezra se tourna vers l’autre jeune homme, haussant un sourcil, se demandant sérieusement quel était le soucis de Matt. Ils étaient aux urgences de Brisbane par sa faute, et il préférait faire du golf avec les chaises. Il y avait vraiment des moments où Ezra se demandait ce qu’il avait trouvé en lui, quelques années plus tôt, lorsque ce fut le coup de foudre au premier regard. Il allait ajouter quelque-chose, surement le regretter par la suite, lorsque la voix de Justine retentit. Elle devait avoir compris ce qui se tramait, senti la catastrophe arriver - et elle venait intervenir pile au bon moment. Arrachant un regard noir de nouveau à l’autre, Ezra laissa sa silhouette se dérober à la suite de Justine derrière la porte. Si Matt ne se sentait pas assez légitime dans cette histoire pour ne pas les suivre, ça lui allait aussi. Ils rejoignirent Noah, qui avait déjà été installé dans un lit - il y avait peu de temps, il avait l’impression de nager dans l’immensité des brancards; désormais, ayant gagné bien des centimètres, il faisait moins fragile allongé là. Une infirmière, dont le nom grattait le bout de la langue d’Ezra, se tenait à ses côtés, en train de lui enfiler une chemise. « Le médecin va pas tarder. » Justine tourna son regard vers Ezra. Avoir une présence connue était rassurant dans cette histoire. « Vous avait prévenu Ginny ? » Son regard qui dévia vers le sol, vers ses chaussures, et un soupire qui s’allongeait un instant de trop. Il aborda une petite moue coupable en retour, quand il releva le regard vers Justine. « Pas encore. Je mentirai si je disais que j’avais pas peur de sa réaction. » Il haussa un peu les épaules, puis attrapa son téléphone dans sa poche. « Je reviens. » Et alors qu’il tournait les talons, qu’il allait sortir du box pour s’isoler et appeler la jeune femme, son regard tomba sur Matt qui se tenait toujours jamais bien loin, tapis dans l’ombre, prêt à bondir. « A moins que tu veuilles te charger d’appeler ta soeur et de lui annoncer où se trouve son fils ? » Ezra n’était pas fou, il avait parlé juste assez bas pour que les voix du personnel médical allant et venant couvre les sons produits par ses mots. Juste assez bas pour que Noah n’entende pas la guerre de bac à sable qui se déroulait toujours entre son père et son oncle. Mais la proposition d’Ezra était sérieuse. Si Matt se sentait, une fois de plus, un minimum légitime dans cette histoire, il prendrait son téléphone pour appeler Ginny - il ne jouerait pas au lâche. C’était un hasard qu’Ezra se trouve là à ce moment là. C’était lui, l’adulte désigné par Ginny pour veiller sur Noah en cette fin d’après-midi.
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| | | | (#)Jeu 4 Juil 2019 - 1:40 | |
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Ce serait mentir de dire que j’ai pas envie de laisser un autre excédent de colère finir le travail, ce serait de la bullshit de dire que je suis pas juste plus remonté contre Ezra à chaque seconde passée à ses côtés, à chaque pas fait dans son sillage pour finir dans la salle d’examens. Mais y’a Noah là, y’a Noah installé dans un petit lit à attendre la suite, Justine qui s’occupe de le distraire d’un sourire, d’une énième histoire. L’autre infirmière, je la regarde même pas, un bref sourire à peine, anyways elle est occupée sur les papiers. Et qui aurait cru qu’il y avait autant de trucs à signer, autant de choses à entendre, sur lesquelles se concentrer surtout, quand Ezra a pris toute la place dans la chambre, qu’il joue presque au père, que je suis en retrait. Là, je sais franchement pas ce qui m’enrage le plus. Entre voir Ezra tout court, ou voir Ezra qui semble de plus en plus à l’aise dans ses responsabilités, qui fait vraiment gaffe, limite j’ai le goût de dire qu’il est moins idiot et qu’il commence à avoir du plomb paternel dans la tête. Il a fait du chemin le con, il le rassure Noah, il dit les bons mots, et mieux encore, il a besoin de rien dire. Mes lèvres sont pincées, mon regard le lâche pas, mais faut que je lui donne ce point-là. Trop dommage qu’il me l’entendra jamais dire à voix haute – plutôt crever. « Vous avez prévenu Ginny ? » ah tiens, il est là le Ezra lâche que je connais, quand son regard vient se visser à ses baskets. C’est qu’il m’avait quasiment manqué. « Pas encore. Je mentirai si je disais que j’avais pas peur de sa réaction. Je reviens. » ouais, c’est ça, prétexte que t’as peur de mini-me qui arriverait à se fouler une cheville et à se provoquer une extinction de voix d'un mois si elle tentait de vociférer à ton intention dude. Je roule des yeux, pas du tout convaincu. Ezra s’arrête à ma hauteur, le ton qui pique juste assez pour que mon poing se resserre automatiquement au creux de la poche de mon hoodie. « A moins que tu veuilles te charger d’appeler ta soeur et de lui annoncer où se trouve son fils ? » « Son fils? » on est bien d’accord sur un autre truc précis là, Ez, tu le vois dans mon regard? Y’était temps. Mes prunelles sont toujours vrillées dans les siennes quand je dégaine mon téléphone, lance la composition automatique et finit par poser le combiné sur mon oreille. « Hey, Gin… » ce n’est que lorsqu’elle me répond à l’autre bout du fil que je me tire dans le couloir, Ezra n’existant déjà plus, et mon monde recommence doucement à tourner. « Elle s’en vient. » dix minutes même pas et des poussières après, je reviens dans la salle d’examen, pour trouver une Justine hilare aux larmes, et un Noah qui rigole tout autant. Ginny avait bien sûr tout lâché à la seconde où elle avait su, et n’importe quelle divinité pouvait bien se considérer bénie que ma sœur soit assez chill pour ne pas avoir mis la faute sur personne, pour juste s’être assurée 44 fois et 44 autres encore que Noah était ok. Elle s’en fout de moi, elle s’en fout fort probablement d’Ezra aussi – ce que j’adore particulièrement penser – tout ce qui compte à ses yeux, c’est que son fils aille bien. « Et la toile? » la tête blonde qui ne perd pas le nord, et qui s’assure de ne pas passer inaperçu quand ses prunelles luisantes des larmes précédentes qu’il a pas voulu retenir se braquent sur moi. « Elle a pris une photo rien que pour toi en attendant que tu vois l'originale. »
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| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Ven 5 Juil 2019 - 15:38 | |
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Alors bien sûr qu’Ezra osait provoquer, qu’il osait remette la querelle sur le tapis. Bien sûr qu’il était là, juste à quelques centimètres de Matt, à le toiser du regard. Il ne lâcherait pas, loin de là - et pas aujourd’hui. Noah avait pâti, une fois de plus, d’un mal à cause du McGrath et il était hors de question qu’il gagne la bataille une fois de plus. Les prochains gestes, les prochaines paroles, peut-être même les prochaines pensées de Matt pouvaient être décisives à cet instant. Parce-que maintenant qu’Ezra savait Noah en sécurité, là où on prendrait soin de lui, et sa vie hors de danger, la patience dont il avait fait preuve commençait à se dissiper. Comme si elle n’avait jamais existé. La seule chose qui gardait Ezra entier, en un seul morceau, contenant parfaite, c’était de savoir que les yeux de Noah voyait tout, ses oreilles captaient tout - il était pire qu’un radar automatique dans ce genre d’histoire. « Son fils? » La bataille de regard qui s’enchaine fut intense. Aucun des deux ne voulaient lâcher, et rien qu’à regarder la mâchoire d’Ezra, on y savait la tension présente forte. Il osait reprendre ses mots, le faire revenir mille et une fois dans sa tête sur ce qu’il avait dit. Le son appliqué dans cette phrase n’avait rien à voir avec la place que prenait Ezra dans ce duo, dans toute cette dynamique. Il l’avait utilisé dans le but de faire comprendre à Matt l’importance de la situation. La blague n’était nullement de mise, là. Et Noah était la chose la plus importante aux yeux de Ginny parce-que, oui, c’était son fils aussi après tout. Matt vint finalement attraper son téléphone, daignant composer le numéro de Ginny - et profitant de la conversation naissance avec sa soeur au bout du fil pour lâcher Ezra du regard. Ce dernier soupira, assez fort que Justine releva le regard vers lui, désolée d’avance pour la tournure des événements. Elle était, malheureusement, bien trop au courant de tout ça. Il lui tira un petit sourire désolé, avant de venir s’asseoir au chevet de Noah, qui semblait bien occuper à observer ce que l’infirmière était en train de fabriquer autour de lui - et malheureusement, ça ne ressemblait pas à un fort magique fait de draps et de couvertures. Justine dut sentir que, malgré tout, et surtout malgré les circonstances, les deux hommes ne pourraient pas se tenir civilisés très longtemps - il n’y avait qu’à voir les efforts qu’ils n’arrivaient pas à faire jusque maintenant -, si bien qu’elle tira à son tour un tabouret pour se mettre sur le côté du brancard. Et parce-qu’elle connaissait parfaitement bien Noah, qu’elle l’avait vu grandir et qu’elle avait pansé plus que de raison ses plaies, elle sut parfaitement choisir ses mots. Elle se mit alors à lui raconter ce qu’il s’était passé dernièrement à l’hôpital, les dernières frasques des gamins encore présents que Noah connaissait - et elle réussit à esquiver la question maudite de ce qu’ils n’étaient plus parmi eux en trouver une histoire si drôle que l’autre infirmière était prête à démissionner, tellement elle n’arrivait plus à prodiguer aucun soin à Noah. Ce fut à ce moment là que Matt le maudit choisit d’entrer en scène de nouveau, le regard comme perdu, l’attitude comme dans une pièce dont il ne connaitrait pas les dialogues. « Elle s’en vient. » Ezra hocha presque imperceptiblement la tête, accordant l’important requise à cette information. Il aurait préféré être celui qui appelle la jeune femme, mais il savait que pour tout remettre dans l’ordre, pour avoir les choses à sa place, il devait être celui qui apporte les détails et non le gros du décor. « Et la toile? » Le regard de Noah était vraiment intéressé par la réponse à cette question, et le fait de savoir qu’il songeait tant au bonheur de sa mère lui rendait le coeur attendri, un instant. Bien qu’il pouvait être celui dans la situation toujours la plus délicate, il pensait toujours à sa mère. « Elle a pris une photo rien que pour toi en attendant que tu vois l'originale. » Un sourire, presque collectif, vint s’étirer sur les lèvres de tout le monde. Pas qu’ils étaient tous sur la même page, mais il avait tous une pensée, une raison liée à Ginny pour afficher telle illumination. Cette dernière ne mit d’ailleurs pas si longtemps avant de passer une tête à travers la porte du box, avant de poser ses yeux partout mais surtout sur Noah, entre deux visites du médecin et un plâtre posé - il aurait juste désormais le droit de se tenir à carreaux pendant les trois prochaines semaines au moins.
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| | | | | | | | confessions of a dangerous mind ▲ ezratt |
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