Le mur derrière mon dos est glacé, ou peut-être est-ce simplement l’impression que j’en ai compte tenu de la conversation que je suis en train de subir plutôt que de tenir. L’homme qui se tient devant moi est en colère, très en colère, et – malheureusement pour moi – il a de très bonnes raisons de l’être. Je n’ai vraiment pas eu de chance sur ce coup-là. Comment aurais-je pu prévoir que la fille qui allait s’assoir dans le bus à côté de moi aurait exactement le même sac que le mien ? Et comment aurais-je pu anticiper l’erreur bête commise au moment où nos routes se séparaient ? L’avantage, c’est que mon sac ne contenait aucun papier susceptible de m’identifier, que les clés de mon appartement étaient dans ma poche avec ma carte de bus. Parmi mes effets personnels, seul un cours sur les procédures amiables a disparu ce qui est une performance plutôt acceptable. En revanche, le fait que mon fournisseur vienne de me transmettre la marchandise pour plus d’une semaine, soit une certaine somme, est un peu plus handicapant. J’ai retourné le problème dans tous les sens, envisageant de me rendre au commissariat pour récupérer ledit sac que la jeune fille aurait peut-être déposé tout comme d’effectuer toujours le même trajet à la même heure en espérant retomber sur elle par le plus grand des hasards. Le problème des flics est que je ne suis pas sûre que débarquer dans un commissariat avec un « salut les gars, je viens chercher ma came », soit la meilleure attitude à adopter, je pense même que je ne pourrais rien tenter de plus stupide. Quant à refaire le même trajet pour la recroiser, j’ai peur qu’elle ait ouvert le sac et qu’elle ait prévenu les flics pour me tendre une embuscade. Ce serait logique, après tout, moi aussi j’ai fouillé dans ses affaires pour savoir qui se trouve de l’autre côté de cet échange foireux. Apparemment, il s’agit de Rosie, vingt-deux ans selon sa carte d’identité, dernière adresse connue à Sidney ce qui ne m’aide pas beaucoup et tout un tas de jolis dessins qui laissent penser qu’elle doit faire des études d’art ou alors qu’elle est dessinatrice indépendante, je n’en sais trop rien. Je n’ai pas ramené son sac au commissariat non plus, ce qui fait certainement de moi la pire personne du monde car son portefeuille faisait partie des objets subtilisés par inadvertance mais aussi parce que ses dessins ont sûrement plus de valeur que le cours que je pourrais sûrement demander à quelqu’un assez facilement. Mais encore une fois, j’avais tout simplement peur que recroiser sa route m’attire de gros ennuis. En termes d’ennuis, je suis déjà sacrément dans la merde. J’ai hésité pendant deux jours avant de contacter mon fournisseur et celui-ci n’a pas été tendre avec moi, me recommandant vivement de trouver une solution avant la fin de la semaine. J’ai eu beau retourner le problème dans tous les sens pendant des jours et des jours, aucune brillante solution ne m’est venue à l’esprit et c’est avec désespoir que j’ai regardé la semaine s’écouler, impuissante.
Le délai est désormais écoulé et c’est parce que j’étais totalement désespérée que j’ai choisi de me tourner vers la dernière option que je pouvais bien envisager : Raelyn Blackwell. Si cette femme m’impressionne par sa prestance et la manière dont elle gère son business, je sais aussi que le pouvoir qu’elle possède pourrait lui permettre de me tirer de ce mauvais pas en claquant des doigts afin que je retrouve enfin le sommeil et l’appétit. Mais ce n’est pas aussi simple que ça, parce que mine de rien, indirectement, c’est son fric que je viens de perdre et je crains évidemment les sanctions qui pourraient s’abattre sur moi. Ne rien lui dire me semblait être la meilleure option puisque j’envisageais tout à fait sereinement de régler ce problème toute seule comme une grande. Raté. C’est avec le cœur au bord des lèvres et une énorme boule d’angoisse à l’estomac que j’ai finalement pris la direction du Club pour m’entretenir avec la reine, conversation que j’appréhende au plus haut point et c’est justement alors que je m’apprêtais à y entrer que le fournisseur en question a surgi de nulle part, bien décidé à me faire comprendre que le dépassement de la durée imposée n’était pas quelque chose d’acceptable. Il hurle et je me tais. Il menace et je m’écrase. Il avance et je recule et je me retrouve au pied du mur, littéralement cette fois. L’angoisse que je ressentais déjà avant même d’arriver a franchi un nouveau cap et je tente vainement de me cramponner au mur derrière moi, comme si ce dernier pouvait être d’un quelconque soutien moral. La colère de celui que j’aurais préféré ne jamais croiser aujourd’hui me cloue sur place et même lorsque sa main saisit le haut de ma robe avec une poigne contre laquelle je ne pourrais jamais lutter, je ne réagis même pas, poussant à peine un léger cri apeuré alors que quelques passants se retournent en se gardant bien d’intervenir. Sa prise se resserre, il me soulève presque de terre en m’agrippant comme il le fait, me poussant à me mettre sur la pointe des pieds. Ma dernière heure est arrivée. Ça y est. Je vais mourir. Sur ma tombe, on écrira « on ne t’oubliera pas, contrairement à ton sac ». Courageuse, comme d’habitude, je ferme les yeux, attendant les coups qui ne vont pas tarder à pleuvoir sans chercher une seule seconde à me défiler. Je ne peux rien faire de toute façon, les dés sont jetés.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Les jours de congés ou de repos ne sont pas monnaie courante lorsqu'on pratique une activité professionnelle comme la mienne. Mes horaires sont variables, pas de semaine de trente sept heures, pas de pause déjeuner à heures fixes, pourtant, je me suis levée bien décidée à profiter d'un peu de repos bien mérité. Je n'ai pas de réunion planifiée, pas de livraison prévue, et surtout, pas de rendez vous avec Mitch. A quoi ressemble une journée off de Raelyn Blackwell ? C'est assez simple, pas de réveil, une séance de spa au Marriott éventuellement, et bien sur, mon sempiternel déjeuner avec Alec vers 14h00, à la fin de son service. Boulot ou pas, il est rare que je saute cette étape, et c'est ce qui explique ma présence au Club en début d'après midi, vêtue d'une tenue relativement simple, un t-shirt gris, des escarpins noirs et un jean déchiré. Attablés seuls en terrasse, deux assiettes vides et - évidement - une cigarette entre les dents pour moi, notre discussion touche sur sa fin, alors que Lesleigh, l'une des jeunes serveurs du restaurant dépose deux cafés sur notre table. Jetant un coup d'oeil distrait à ma montre, je réalise l'heure et avale la boisson chaude d'un trait, avant d'étreindre Alec une dernière fois, de partager un dernier fou rire, et de m'éloigner en direction de l'arrière du bâtiment, dans l'idée de faire un crochet par le bar pour saluer ceux qui y sont présents. A cette heure là, j'ai peu de chance de tomber sur Amos, qui fait plutôt des horaires de soirée, mais Mitchell est certainement dans son bureau et sera même peut être ouvert à l'idée de partager un verre. Je peux toujours rêver.
S'il y a bien une personne que je ne m'attendais pas à croiser par contre dans la rue attenante à l'établissement, c'est la jeune Primrose. Je ne l'ai jusqu'ici croisée qu'à de rares reprises autour du Club, et si je sais qu'elle deale en dilettante autour de l'université je ne me suis jamais posé la question de savoir à quels moments elle récupérait sa marchandise, ni qui était son interlocuteur au sein de nos rangs. Notre dernier échange remonte à plusieurs semaines, et depuis je n'ai pas fait appel à ses services... particuliers. Notre relation a toujours fonctionné ainsi, lorsque j'ai besoin de la délicate jeune femme pour m'aider à sceller un contrat, à soutirer des informations ou autre basse besogne, je fais appel à elle, mais il peut également se passer plusieurs semaines sans que nous n'échangions le moindre mot. Une règle tacite s'est par contre installée, sans que je ne l'ai éditée, je suis toujours celle qui la contacte, et jamais elle ne vient à moi. En l'apercevant je crois encore quelques seconde au hasard, espère que sa visite ne me concerne pas et que je vais pouvoir continuer à vaquer à mes activités, mais j'entends Joshua, l'un des petits dealeur sans importance à mes yeux du Club hausser le ton - hurler pour être exacte, mais de toute façon j'ai toujours eu l'impression que c'était là son seul mode de communication - alors que la demoiselle semble particulièrement abattue, le regard baissé vers le sol. Je ne l'ai jamais connue bien vindicative avec moi, mais je reste surprise de l'attitude prostrée qu'elle adopte. "Raelyn, cela ne te regarde pas... Passe à côté d'eux comme si tu ne les avais pas remarqués..." voilà ce qui traverse mes pensées. Après tout ce n'est pas mon problème. Joshua gère comme il le souhaite la distribution de sa marchandise, et il n'est pas rare qu'un dealeur fasse lui même appel à des intermédiaires pour vendre la marchandise. Ce n'est pas mon problème. C'est ce que j'essaye de me répéter encore une fois alors que je me rapproche d'eux, espérant encore pouvoir passer inaperçue.
Seulement le ton monte, un peu trop à mon goût pour un lieu qui - même s'il y a peu de passage - reste public. Ils attirent d'ailleurs le regard de quelques passants trop curieux, et je finis par me rapprocher et alors qu'il soulève la jeune femme par le col, je l'interpelle d'une voix sèche. « Joshua, tu te donnes en spectacle. Je peux savoir pourquoi ? » Assez surpris, le jeune homme se retourne et me dévisage de la tête aux pieds, se demandant certainement comment réagir. « Je t'ai posé une question. » Mes yeux croisent ceux, visiblement terrorisés, de Primrose, et repoussant l'interrogation de la jeune femme à plus tard, je replante à nouveau mes pupilles dans cette du dealeur. « Elle vient de me foutre sacrément dans la merde. » Je ne suis pas devin, et lui fait comprendre en levant un sourcil, mais lève finalement la main pour l'interrompre, avant de tourner à nouveau mes yeux vers la petite brune. « Je peux savoir ce qu'il se passe ? » Bon effectivement de prime abord ce ne sont pas mes oignons. Si la jeune femme a effectivement fait une connerie le mettant dans la merde - ce dont je doute peu finalement - c'est à lui de gérer la situation, et il est dans son droit lorsqu'il secoue la jeune femme. Seulement elle m'est bien pratique, et je suis peu désireuse de devoir lui trouver une remplaçante. Si ma position au sein du Club est nettement supérieure à celle du jeune dealeur, ce n'est pourtant pas mon rôle de sauver les fesses de Primrose, quel que soit le problème entre eux, et je suis consciente d'outrepasser mes fonctions en intervenant. Je suis consciente que Joshua pourrait se plaindre, mais pour ça, soyons sérieux deux minutes, il faudrait qu'il retrouve sa paire de couilles qui semble l'avoir quitté depuis que les ai interrompus. « Primrose travaille avec moi Joshua. Il est hors de question que tu me l'abîmes, à moins que tu meurs d'envie d'aller te trémousser à sa place en sous vêtement autour d'une barre de pole dance. »
Je vais rentrer chez moi avec des bleus et des bosses, c'est une certitude, je n'ai aucune justification à apporter à cette perte stupide mais pourtant lourde de conséquences alors j'accepte la sentence, espérant simplement qu'il touchera seulement des endroits où les marques seront faciles à masquer grâce à un habile maquillage. Je ne me vois pas allée bosser en ayant l'air de m'être fait passer à tabac avant de venir, c'est hors de question. Mon patron ne sera pas content, il faudra que je lui explique, que je me fasse toute petite pendant quelques temps pour qu'il oublie l'idée d'appliquer une quelconque sanction ou pire encore, une mise-à-pieds d'une durée indéterminée pour préserver l'image de son établissement. Ça va être un joyeux bordel, mais je m'en sortirais, parce que je m'en sors toujours et que ce n'est pas la première fois que je me mets dans ce genre de situation. On verra plus tard, tout ce que je peux faire pour le moment, c'est accepter et me laisser faire parce que ça ira plus vite si je ne réagis pas et que sa colère s'estompera certainement plus rapidement. Docile, je m'attends donc à recevoir le premier coup d'une série qui quelque soit sa durée me paraîtra de toute façon bien trop longue. Le coup n'arrive pas et une voix parfaitement reconnaissable s'élève face à l'homme qui me tient encore contre le mur. La pression se relâche, mes yeux s'ouvrent et je me concentre sur ma respiration pour que celle-ci devienne plus régulière et permette à mon rythme cardiaque de retourner à la normale. Je ne suis pas sortie d'affaire, j'en ai conscience, mais j'ai gagné un peu de répit grâce à l'intervention de celle qui a pourtant largement plus de pouvoir que cet homme violent pour faire de ma vie un enfer. Mon regard passe de l'un à l'autre alors que Raelyn exige de savoir pourquoi nous nous retrouvons dans une telle situation. Je baisse les yeux vers le sol, incapable de soutenir son regard alors que Joshua lui explique que j'ai merdé ce qui est la pure vérité. Je vais devoir affronter mes erreurs d'une toute autre façon que celle à laquelle je m'attendais. J'avais eu l'impression d'être sauvée un instant auparavant alors qu'en réalité, je m'expose à bien pire. Raelyn n'est pas celle qui lèvera la main sur moi, et si elle vient d'empêcher provisoirement Joshua d'appliquer la sanction à laquelle je m'exposais, rien ne me dit qu'elle se mettra entre nous lorsqu'elle saura ce que j'ai réellement fait.
Elle insiste et c'est bien normal devant la réponse vague que lui offre Joshua. Imaginer le jeune homme en sous-vêtements en train d'onduler des hanches devant un publique cent pour cent masculin aurait certainement pu me faire sourire en temps normal, mais ce n'est pas le cas actuellement alors que je me prépare à donner enfin l'explication que Raelyn attend. Je n'ai pas besoin d'hésiter, je sais que je préfère expliquer les choses à ma façon plutôt que de laisser le dealer donner sa version qui serait probablement encore pire que la réalité qui n'est déjà pas bien glorieuse.« J'ai perdu la marchandise. » J'ai relevé la tête pour soutenir le regard de Raelyn cette fois, parce qu'elle m'a dit que je ne devais pas me comporter comme une petite chose fragile et que je risquais de me faire bouffer, parce qu'agir comme une victime alors que je suis coupable ne contribuera qu'à attiser la colère de mes interlocuteurs et parce que je préfère montrer que j'assume totalement ce qu'il s'est passé, même s'il est évident que j'ai de quoi être désolée. « Dans un putain de bus, elle l'a oubliée dans un putain de bus. » Reprend Joshua en esquissant un geste vers moi sans pour autant aller jusqu'au bout, incapable d'aller à l'encontre des ordres qu'il vient de recevoir. Il me fait chier ce mec, il ne pourrait pas fermer sa gueule deux minutes pour me laisser expliquer la situation moi-même ? En agissant de la sorte, il me fait passer pour la pire des incapables – que je suis, en réalité – mais j'aurais aimé amener la chose d'une toute autre manière, peut-être pour atténuer un peu le ridicule de ma bêtise et m'en sortir un peu mieux. J'ai parfaitement conscience que je n'ai pas une place énorme dans l'estime de La Reine et ce n'est pas comme ça que ça va s'arranger. Malgré tout, j'ai déjà prouvé ces derniers temps que le fait de ne rien dire et de m'écraser, voire même de lui montrer qu'elle m'impressionne, n'était pas l'attitude à adopter, raison pour laquelle j'opte pour un autre mode de fonctionnement. « J'aurais dû faire plus attention, mais ça ne m'était jamais arrivé avant, je ne vous ai jamais déçu auparavant. » Et c'est valable pour Raelyn comme pour Joshua, j'ai toujours fait ce qu'on attendait de moi et j'ai enchaîné les réussites. Je suis un docile petit soldat sans histoire qui a simplement commis une erreur. Ça prouve simplement qu'au-delà d'être une esclave, je suis un être humain. « Elle le mérite. » Reprend Joshua en se tournant vers Raelyn, comme s'il attendait l'accord de cette dernière pour asséner les coups qui restent en suspens entre nous. Comme quoi, ça prouve juste qu'au fond, malgré les fonctions qu'il occupe, il est un pion lui aussi.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Être interrompue sur le chemin du retour, alors que j’avais décidé de ne pas mener d’activité professionnelle aujourd’hui ne me plaisait pas, c’était indéniable. Les circonstances auraient pu être meilleures pour que je sois dans de bonne disposition, mais Joshua et Primrose allaient devoir faire avec ce qu’ils avaient. Une Raelyn version semi détendue par une matinée passée au spa, mais clairement agacée d’avoir à gérer une querelle de bas étage. Pardonner, passer l’éponge ce n’était pas mon style, mais surtout lorsque l’atteinte était personnelle. Lorsqu’il s’agissait du Club, que cela soit clair, personne n’aurait pensé à me qualifier de femme tendre, mais j’étais plus réfléchie et je savais voir plus loin et agir en fonction de ce qui finalement me serait le plus profitable, là où d’un point de vue personnel j’étais incapable de faire preuve d’autant de recul. Primrose avait certainement déconné, sinon Joshua ne serait pas en train de la secouer comme un prunier, mais jusqu’ici elle s’était révélé être un atout considérable. Puis après tout, que pouvait-elle avoir fait ?
Puisque le dealeur semblait trop énervé pour me répondre, ou trop surpris par mon apparition peut être, qui l’empêchait de régler le conflit à sa manière – dont je doutais qu’elle lui ramène sa came – je m’adressai à la jeune fille, qui peut être arriverait un peu plus à prendre son courage à deux mains. « J'ai perdu la marchandise. » Réfléchissant quelques secondes à l’art et la manière de gérer la situation, me disant qu’effectivement, le jeune homme avait de quoi être remonté, je fus interrompue par son intervention. « Dans un putain de bus, elle l'a oubliée dans un putain de bus. » Je reportai mon attention sur lui, un peu surprise de le voir ramener son grain de sel après avoir laissé passer sa chance. « Tiens, on a retrouvé sa langue ? » Ainsi, je l’intimai à se taire, en tout cas le temps de laisser la jeune femme s’exprimer. Finalement je rajoutai. « Parce que si elle l’avait perdu à la plage ça aurait changé quelque chose à la situation ? » Un peu surprise, et profitant de son manque de répartie, j’avais lancé l’interrogation sur un ton légèrement amer, et levant un sourcil, comme surprise.
Au fond le dealeur avait de quoi être énervé. Si de la marchandise manquait, c’était forcément sur lui que cela retomberait, et quand bien même déverser sa colère sur la jeune Primrose n’allait aider en rien, c’était sa faute s’il risquait un mauvais quart d’heure. Beaucoup finalement auraient réagis de la même façon, et s’il n’avait pas été question de la jeune prostituée, que je considérais comme ma propriété et mon gagne-pain, je n’aurais pas cillé. Mais je n’aimais pas qu’on abîme mes jouets. « J'aurais dû faire plus attention, mais ça ne m'était jamais arrivé avant, je ne vous ai jamais déçus auparavant. » La voix sembler hésitante mais ne tremble pas, et finalement j’aime ce que j’entends. Elle ne fond pas en larmes, ne tombe pas à genoux en me suppliant de la pardonner, et tente même de rappeler sa valeur, et le travail sans reproche qu’elle a fait jusqu’ici. Ses yeux ne fixent pas le sol, l’attitude est celle à adopter, lorsqu’on se retrouve dans ce cas de figure et face à moi. Cela ne change pas le fond du problème, mais alors qu’elle soutient mon regard j’ôte finalement mes lunettes de soleil pour hocher la tête dans un signe approbateur, avant de tourner la tête vers Joshua, qui croit bon de reprendre la parole. « Elle le mérite. » Pas bavard celui-là, il a toujours eu un gros défaut à mes yeux : celui de tout régler par les poings, quand j’ai toujours préféré les alternative empreinte d’un peu plus… de finesse. « Je veux bien croire qu’elle le mérite, mais j’ai du mal à voir comment lui refaire le portrait va régler ton problème. » C’est pas avec le visage tuméfié qu’elle va pouvoir rembourser sa dette, ou trouver un moins de remettre la main sur la marchandise. « Combien il y avait ? » La question s’adresse à l’un comme à l’autre, si tant est qu’ils soient capables de s’accorder sur la moindre chose. J’aurais plutôt dû demander pour combien il y en avait, puisqu’ici c’est bien la valeur de la marchandise en soit qui pose problème. « Les premières erreurs sont pardonnées ici, si on trouve un moyen de les réparer. » A vrai dire je ne suis pas de ceux qui croient en la rédemption ou encore les secondes chances. Mais j’aime à croire que la jeune femme a la ressource nécessaire pour trouver une solution satisfaisante pour tout le monde. Cette fois ci lorsque je reprends, je ne m’adresse qu’à Primrose, priant pour que le jeune homme ait la présence d’esprit de s’en rendre compte et de la laisser parler. « Je suppose que tu as déjà réfléchis à comment tu pourrais te racheter ? » A vrai dire, j’espère pour toi plutôt. Je suis également curieuse de savoir dans quelles circonstances il est possible de perdre une telle quantité de drogue dans le bus, mais je préfère m’abstenir de poser la question en présence du dealeur, histoire de ne pas alimentaire sa rage, et de la réserver pour plus tard. Il est certain qu’elle ne s’en tirera pas aussi facilement que mon ton calme et mesuré peut le laisser penser, mais je ne suis pas de ceux qui voient un intérêt dans le fait de monter dans les tours et de hausser la voix pour un oui ou pour un non.
La voix de Joshua manque de me faire lever les yeux au ciel mais je me contiens, désireuse de ne pas passer pour ce que je ne suis pas. Si je n’ai pas l’intention de m’écraser et d’implorer le pardon mais plutôt d’assumer mes actes et en l’occurrence mes erreurs, je sais pourtant que je ne suis pas dans la meilleure position pour fanfaronner, malgré tout. En revanche, si les circonstances avaient été différentes, je ne me serais pas gênée pour lui répondre, mais malheureusement, je me doute bien que ces fameuses circonstances ne seront jamais contre lui. Joshua a beau ne pas être un modèle d’intelligence et de jugeote, il n’en reste pas moins mon fournisseur et donc patron ce qui m’oblige à le traiter avec un respect que je n’éprouve pourtant pas toujours à son égard. Raelyn non plus, apparemment, et je me mords les lèvres pour ne pas éclater de rire alors qu’elle le remet à sa place de la plus jolie des façons. Je suis un peu jalouse, j’aurais aimé avoir la possibilité de l’envoyer sur les roses comme elle vient de le faire, mais je sais que sa position hiérarchique est ce qui lui permet de prononcer de telles paroles sans craindre les éventuelles représailles, si ça avait été moi, il est évident qu’il aurait fait en sorte que je me souvienne de cet affront pour le restant de mes jours. Raelyn n’a pas du tout l’air de craindre quoi que ce soit, au contraire, c’est Joshua qui se recroqueville sur place, et je le soupçonne fortement être à deux doigts de s’excuser, mais il ne dit rien, se contentant simplement de ne pas contredire la reine qui pourrait avoir le bras long si on l’irritait davantage. Malheureusement pour moi, il y a fort à parier que la suite de cette conversation l’irrite, effectivement, car même si on se fiche complètement que j’ai perdu la drogue dans un bus ou ailleurs, la finalité reste que je l’ai perdue et ça, c’est inacceptable, pour Joshua comme, certainement, pour Raelyn. J’étais déjà pleine d’appréhension à l’idée de venir lui demander son aide mais je n’avais pas du tout imaginé que les choses se déroulent de cette façon. Plaider ma cause au côté de Joshua dont je suis la cible numéro un à l’heure actuelle est une très mauvaise chose et alors que je tente tant bien que mal de faire bonne figure tout en restant honnête, il m’enfonce davantage à chaque seconde, incapable de contenir toute la haine qu’il ressent envers moi. Pour le moment, j’ai de la chance que Raelyn soit nettement plus mesurée dans ses réactions, pourvu que ça dure.
La question de l’argent est lancée et elle fait évidemment partie de celles que je redoutais. Assumer mes bêtises est une chose, quantifier la perte engendrée par cette dernière est déjà un peu plus douloureux, surtout quand on sait que la somme égarée est loin d’être remboursable en un claquement de doigts. « Je venais juste de la récupérer… J’ai pas eu l’occasion d’étudier le contenu en détail, mais je suppose que c’était à peu près comme d’habitude. » Je cherche l’approbation de Joshua du regard et celui-ci hoche la tête sans ouvrir la bouche, me laissant le soin d’annoncer la somme moi-même ce qui en dit long sur le courage inexistant dont il est capable de faire preuve. Il s’est rendu compte qu’à chaque fois qu’il parlait, il se prenait un taquet, donc il ne dit plus rien, évidemment. « Il devait y en avoir pour quatre mille, environ. » Nouveau hochement de tête de la part de l’intéressé. Je sais que cette somme n’est pas immense, que ce soit pour lui comme pour Raelyn, mais elle reste largement supérieure à ce que je pourrais leur rembourser s’ils me demandaient de le faire et c’est là tout le problème. Revendre de la drogue à mes camarades d’université n’a jamais été mon activité principale, je le fais assez rarement pour rester la plus discrète possible et je ne me balade jamais avec des sommes importantes sur moi, sauf les jours où je rencontre Joshua. Si ça avait été une journée normale, le montant égaré n’aurait pas été aussi importante et un remboursement aurait été parfaitement envisageable sans que personne ne sache quoi que ce soit. Là, c’est différent, je me suis mis vraiment dans la merde et Raelyn ne tarde pas à me le confirmer en me disant qu’il va falloir que je répare mon erreur si je veux qu’elle me soit pardonnée. Mon cœur loupe un battement parce que je sais que je n’ai pas des milliers de façons de m’en sortir et que celle que j’envisage va sacrément me porter préjudice. Je n’ai pas le choix, Raelyn a été très claire, c’est la condition pour obtenir son pardon et je me dois d’y parvenir si je veux que notre collaboration, telle qu’elle a été mise en place, perdure. Il ne faut pas irriter la reine, tout le monde le sait, être blacklisté reviendrait à faire de ma vie un enfer et je ne suis certainement pas prête à renoncer à ma liberté et encore moins à la vie. « Je vais travailler gratuitement jusqu’à ce que la totalité de la somme ait été remboursée. » Mon ton est assuré alors que je suis loin de ressentir une quelconque assurance à ce moment précis. Mes nuits sont courtes, je travaille trop et malgré cela, mes dettes continuent à s’accumuler, en proposant mes services gratuits, je vais rendre les semaines à venir extrêmement difficile et j’en ai parfaitement conscience. J’aimerais qu’elle refuse, mais je doute qu’elle le fasse.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Est-ce que ce cas de figure s’est déjà présenté ? Certainement, mais c’était habituellement le genre de chose qui ne relevait pas de mes fonctions – pas plus qu’aujourd’hui cela dit – et je n’avais qu’une vague idée de comment les sbires de Mitch géraient ça pour lui. La vente sur le terrain ne m’intéressait plus, trop de soucis et de sang d’encre pour des billets de vingt dollars par transaction, je préférais l’angoisse et le frisson d’une livraison à plusieurs dizaines de milliers de dollars Australiens par nuit. Mitch n’était pas un tendre, et ses hommes de main, à l’image d’un Joshua, ne l’était pas non plus, donc il était légitime de penser que la façon dont le jeune dealeur s’apprêtait à régler le problème, avec ses poings, était celle qui était le plus souvent employée. Dans ma branche, les affaires et négociations demandaient plus de… finesse, et c’était ce que je représentais, c’était la raison pour laquelle le duo que je formais avec Mitch marchait si bien, nous nous contrebalancions finalement assez bien. Il avait la présence d’esprit de faire appel à mes talents lorsqu’une situation demandaient d’être désamorcée par quelqu’un maîtrisant mieux la langue et la diplomatie, et je m’effaçais pour le laisser intervenir lorsque les échanges devenaient plus musclés.
Mais pour en revenir au sujet, en temps normal, il y aurait effectivement eu quatre-vingt pour cent de chance pour que la jeune prostituée se retrouve avec un bleu de la taille d’un œuf sur le visage, un œil tuméfié et peut être quelques dents en moins. Sauf que Prim était l’une de mes poupées, et que je ne pouvais pas continuer ma route comme si de rien n’était, perdant un atout que finalement j’estimais. Je lui trouvais du potentiel à la demoiselle, tant elle semblait, à mon image, hermétique aux notions d’acceptable et de pernicieux définie par notre société. Dans une certaine mesure en tout cas. Elle me faisait penser à moi la demoiselle au fond, une version plus édulcorée et certainement un peu plus privilégié de l’adolescente que j’avais été, prête à tout pour s’élever. « Je venais juste de la récupérer… J’ai pas eu l’occasion d’étudier le contenu en détail, mais je suppose que c’était à peu près comme d’habitude. » L’argent, le sujet que j’étais obligée d’aborder, puisqu’effectivement, Primrose venait de contracter une dette à l’égard de Joshua, qui en contractait par extension une vis-à-vis du Club. J’essayai de jauger comment gérer la situation, en tirant la jeune femme de ce mauvais pas, et en garantissant la sauvegarde des intérêts de l’organisation, comme du dealeur qui, s’il n’avait pas gagné le moindre respect de ma part, était dans son droit et ne méritait pas de se faire taper sur les doigts pour l’étourderie de la jeune femme. « Il devait y en avoir pour quatre mille, environ. » Quatre mille. Une somme conséquente à l’échelle de la demoiselle, également à celle du dealeur, et si elle était dérisoire comparée au montant de la plupart de mes transactions, puisque nous nous approvisionnions généralement en bien plus grosses quantités que ce qu’elle pouvait imaginer, une somme dont je pesais parfaitement l’importante, pour avoir été dans les bottes de Primrose. S’il m’était arrivé d’égard un tel montant à l’époque où je me trouvais en bas de la chaîne alimentaire je serais certainement partie sans demander mon reste, et ce même en ayant une certaine protection d’Aaron.
Je laissai échapper un sifflement en guise de réponse, regardant tour à tour Joshua et Primrose. Pas étonnant qu’il soit si remonté, il n’avait pas plus qu’elle de méthode magique à sa disposition pour mettre la main sur une telle somme. De mon côté j’aurais pu, mais je ne faisais pas la charité, et la jeune femme devait apprendre à gérer ses erreurs si elle voulait s’endurcir. « Tu ne fais pas les choses à moitié à ce que je vois. » J’avais posé à nouveau mes yeux sur Joshua, qui semblait au bord de l’explosion. Pour le calme, je me contentai de poser une main sur son épaule. Je ne comptais pas non plus laisser Mitch lui tomber dessus. « Je vais travailler gratuitement jusqu’à ce que la totalité de la somme ait été remboursée. » J’hochai la tête, d’un signe approbateur. « C’est un bon début. » Mais, parce qu’il y a toujours un mais, elle allait mettre du temps à rembourser sa dette, à ce rythme. « Mais dis-moi Prim, combien tu peux espérer te faire par nuit au maximum, 150, 200 dollars ? Peut-être un peu plus, mais même à ce rythme-là il te faudra presque tout le mois pour espérer arriver à payer ta dette. En travaillant tous les soirs. » Non pas que je n’ai pas foi en elle, mais l’idée me semblait ambitieuse. C’était un rythme que je n’étais pas certainement qu’elle puisse tenir. « Qu’est ce qui nous dit, à Josh et à moi, que finalement tu ne choisiras pas de prendre tes jambes à ton cou et de disparaitre pendant ce laps de temps ? »
A vrai dire, elle ne m’avait jamais déçue, mais c’était de professionnalisme qu’elle avait fait preuve, pas d’une loyauté ou d’une dévotion sans faille. Elle n’était pas le profil typique de l’addict qui place le Club sur un piédestal puisqu’y appartenir la sortait de la rue. C’était une jeune femme éduquée, plus que je ne l’étais, que le besoin de mener une vie luxueuse et la menace seuls retenait. Elle n’avait pas personne au monde, elle avait même surement un peu d’argent de côté. Surement pour acheter un billet d’avion et partir à l’autre bout du pays, ou sur un autre continent. « J’aimerais pouvoir avoir une confiance aveugle en toi, mais pour l’instant, je dois bien admettre que ce n’est pas le cas. » Désireuse de continuer la discussion en privée avec la demoiselle, j’avais tourné la tête vers le dealeur. « Joshua, tu peux disposer. Je m’occupe de Primrose, et je prends la responsabilité de sa dette. » Si le laisser filer pouvait les détendre tous les deux, parfait. De mon côté, je disais adieu à mon après-midi de repos bien mérité, et si j’avais largement de quoi couvrir la dette de la jeune femme en apport personnel, j’espérais qu’en pariant sur elle et son honnêteté, je n’étais pas en train de faire une énorme connerie. Je détestais me tromper.
Quelle merde. J’aurais aimé que les choses se passent comme je l’avais prévu, que nous ayons cette conversation calmement, à l’abri des regards, et non pas en pleine rue avec son pitbull qui menace de se jeter sur moi dès qu’elle lui donnera son accord. Il me fait chier, il me casse mes plans après avoir failli me casser la gueule. J’ai toujours pensé que les hommes étaient des connards inutiles. Enfin non, en l’occurrence, c’est leur bêtise qui me permet de gagner ma vie alors j’imagine que je ne peux pas être aussi radicale, ils me sont utiles parce qu’ils sont assez cons pour faire foirer leur mariage pour s’envoyer en l’air avec moi. Je trouve ça pitoyable. Mais en l’occurrence, son objectif n’est pas que je l’envoie au septième ciel mais plutôt de me faire descendre six pieds sous terre pour me faire payer de l’avoir foutu dans une merde noire. Heureusement, ma patronne a l’air un peu plus mesurée mais je me doute bien qu’elle ne va pas m’excuser comme ça et passer l’éponge, ce serait beaucoup trop facile et je crois que ça m’inquiéterait plus qu’autre chose. Une faute excusée trop facilement signifie un retour de bâtons tôt ou tard alors je préfère largement qu’on règle ça maintenant plutôt que de voir quelque chose me tomber dessus deux ou trois mois plus tard. Malgré tout, j’aurais largement préféré un tête-à-tête avec la reine plutôt que de me coltiner ce connard aux deux neurones qui se battent en duel et qui ne me laisse pas orienter la conversation comme je le souhaite. Alors forcément, le sujet de l’argent arrive sur la table beaucoup plus vite que je l’avais prévu et je suis obligée de parler de la perte totale de mon réapprovisionnent puisqu’il est inutile que j’essaie de lui mentir, Joshua sera bien trop heureux de pouvoir corriger mon erreur en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et puis je suis bien placée pour savoir que Raelyn sait toujours tout, c’est bien pour cette raison que je suis liée à elle pour une durée qu’elle seule est capable de fixer. J’accepte silencieusement sa remarque méritée parce que c’est tout ce que je peux faire. J’ai joué de malchance, tout simplement, c’est la seule explication que je peux lui donner et parce qu’elle n’est absolument pas satisfaisante, pour elle comme pour moi, je préfère rester muette, acceptant ce que je ne peux pas contredire même s’il me coûte de devoir m’aplatir alors que je m’étais jurée de ne plus le faire. J’ai passé beaucoup trop de temps à craindre ses actions, il est grand temps que j’arrête de jouer les victimes, c’est en prenant cette position que je vais inciter les autres à me traiter comme tel.
Ma proposition ne suffit pas à convaincre Raelyn mais je n’ai pas l’intention de laisser tomber, bien au contraire. Certes, une nuit me rapporte aux alentours de deux cents dollars, un peu moins même, mais à deux cents dollars la nuit, il me faudra seulement vingt jours pour rembourser et si j’enchaine deux passes dans une nuit, je peux même accélérer les choses. « Deux cents dollars c’est une bonne moyenne, en un mois, je suis sûre que je peux y arriver, et quel que soit le temps que ça devra me prendre, je rembourserais tout jusqu’au dernier centime. » J’affirme, sûre de moi, consciente pourtant des semaines difficiles qui m’attendent et des difficultés financières énormes que je vais rencontrer. Je ne sais pas comment je vais faire pour m’en sortir, ni même si je vais réellement m’en sortir, mais quel autre choix s’offre à moi ? Il est hors de question que Raelyn allège ma dette, je ne pense pas qu’elle aurait l’envie de le faire de toute façon, mais même si ça devait arriver, je ne veux pas lui être redevable de quoi que ce soit. Elle me tient grâce au chantage, je ne veux pas lui donner d’autres occasions de me prouver que je lui appartiens. En revanche, dans tous mes plans, je n’avais pas anticipé les doutes qu’elle pouvait avoir à mon sujet. « Si j’avais voulu m’enfuir, je ne serais pas ici en ce moment, je suis venue réparer ma faute, la fuite n’a jamais fait partie de mes options. » En temps normal, je comprends sa position, mais là, j’avoue que j’ai du mal à saisir où elle veut en venir. Je suis venue ici par mes propres moyens pour tout avouer, essayer de trouver une solution et recevoir la punition que je méritais. Evidemment, je suis heureuse d’avoir échappé aux bleus qui auraient été bien visibles et m’auraient sans doute empêchée de travailler pendant une durée bien trop longue. Malgré tout, j’avais bien conscience en mettant les pieds au Club qu’elle n’allait pas me consoler et m’offrir un Martini avant de me dire de rentrer chez moi et qu’elle s’occuperait de tout. Elle ne me fait pas confiance et elle me l’avoue ce qui me surprend. « Je ne vous ai pourtant jamais déçue, j’ai fait tout ce que vous m’avez demandée, je n’ai jamais échouée, pas une seule fois. » Ce n’est pas de la vantardise de ma part, mais la stricte vérité. Est-ce que j’aurais pu être tentée de lui planter un couteau dans le dos si j’en avais eu l’occasion ? Je n’en suis pas certaine, je ne l’apprécie pas plus que ça, mais je la crains assez pour lui rester loyale et parce que nous en avons déjà parlé, elle sait très bien comment je fonctionne. Cette conversation va donc devenir bien plus intéressante que je ne le pensais et alors qu’elle congédie Joshua – pour mon plus grand bonheur – je m’apprête à en apprendre davantage et à être, pour une fois, un peu plus qu’un simple pion dans un échiquier. « Merci. » Je prononce, un peu à contre-cœur, masquant tant bien que mal ma surprise de la voir se porter garant de ma dette après l’aveu de manque de confiance qu’elle vient de faire. Cette femme est pleine de surprises.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Le dealeur ne semble plus trop savoir sur quel pied danser, et au fur et à mesure que la discussion se poursuite il décide de toute évidence de ne pas interrompre l'échange entre la jeune femme et moi. Et il fait bien à vrai dire, puisque si j'ai la sauvegarde de ses intérêt en tête, je n'éprouve par contre pas le moindre respect à son égard, il n'a rien fait pour le provoquer. L'esprit de famille prôné par le Club m'oblige à donner le change, un domaine dans lequel j'excelle lorsque je suis de bonne humeur mais mon sale caractère reprenant souvent le dessus, la plupart des membres de l'organisation savent pertinemment que je ne suis pas quelqu'un à chercher. Joshua en ce qui le concerne est un dealeur un peu bourrin, clairement tire au flanc, mais pas stupide non plus, et si je ne suis pas une sorte de régente toute puissante au sein du Club, je sais être assez désagréable pour qu'il ne tente pas de s'immiscer dans mes affaires.
Je n'ai aucun doute sur la capacité de Primrose à récolter pas mal d'argent en remuant ses fesses et en donnant aux hommes ce qu'ils veulent, elle me l'a déjà prouvé. Ce n'est pas un business que je tiens en haute estime, préférant le plus noble trafic de drogue, et si je ne suis pas du genre à émettre un jugement, faire payer un homme pour le satisfaire n'a jamais été une activité professionnelle que je respecte. Mais quoi qu'il en soit elle le fait et le fait plutôt bien, mes doutes ne se situent donc pas à ce niveau, mais plutôt au niveau de sa fragilité apparente, et j'ai peur que le mois et ses dettes personnelles avançant, elle choissse une solution de facilité qui impliquerait de se débarrasser de nous. « Deux cents dollars c’est une bonne moyenne, en un mois, je suis sûre que je peux y arriver, et quel que soit le temps que ça devra me prendre, je rembourserais tout jusqu’au dernier centime. » Sa détermination à nous rembourse me satisfait, et il vaut mieux qu'elle soit prête à donner du sien, parce que je n'ai pas l'intention de lui faire de cadeau. En l'observant, faisant abstraction de la présence du dealeur, j'essaye de jauger la sincérité de ses paroles. Elle ne m'a jamais fait de coup fourrés, mais quelqu'un que l'on tiens par la peur plutôt que pas le respect ou la loyauté n'est pas quelqu'un que je considère comme fiable, et je lui en fait part, sans barrière ou faux semblants, parce que je n'ai jamais pratiqué la langue de bois. « Si j’avais voulu m’enfuir, je ne serais pas ici en ce moment, je suis venue réparer ma faute, la fuite n’a jamais fait partie de mes options. » La fuite serait pourtant une solution de facilité, mais peut être a t'elle trop d'attaches pour l'evisager. Sans répondre, je penche légèrement la tête sur le côté pour l'observer et la laisser poursuivre. « Je ne vous ai pourtant jamais déçue, j’ai fait tout ce que vous m’avez demandée, je n’ai jamais échouée, pas une seule fois. » J'acquiese d'un signe de tête. Effectivement, ce qu'elle dit se trouve être averré, mais la situation est différente, et je ne peux m'empêcher, si ce n'est de réellement douter, de tester son honnêteté et ses réaction. « Tutoie-moi Prim. Je ne sais pas exactement quel âge tu as, mais pas celui d'être ma fille. »
Une fois congédié, Joshua me remercie d'un signe de la tête et s'éloigne sans demander son reste, partant traîner sa casquette et sa veste en cuir plus loin. Je le regarde s'éloigner un instant, quand la voix de la demoiselle me rappelle à la situation présente. « Merci. » Retournant le visage vers elle, je l'observe quelques secondes, avant de reprendre. « Suis moi. » Pas désireuse de continuer la conversation au milieu d'une ruelle, qui si elle n'est pas particulière passante reste publique, je l'invite à parcourir avec moi les quelques mètres qui nous séparent de l'entrée du bar, qui sera vide à cette heure là, à l'exception peut être du boss.
Je pousse la porte située à l'arrière du bâtiment, surveillée par l'un des hommes de mains qui s'efface pour nous laisser entrer, et pénètre dans l'établissement. Invitant Prim à s'asseoir, je me dirige rapidement vers la porte du bureau du Mitch pour y frapper doucement, avant de la pousser, pour vérifier que nous sommes bien seules. Personne. Satisfaire, je me dirige à nouveau vers la jeune femme, attrapant au passage deux bière derrière le bar pour lui en tendre une et ouvrir l'autre pour moi. Je ne m'assois pas tout de suite en face d'elle, mais m'appuie contre le mur, les bras croisés, en l'observant. « Tu vois, mon problème avec toi Prim, ce n'est pas ton efficacité, ou le fait que tu m'aies déçue ou n'aies échoué. » Portant la bouteille à mes lèvre, je réfléchis quelques secondes, avant de préciser ma pensée. « Parce que tu as raison, ça n'est pas le cas. Et tu sembles en être consciente. » Ce n'est pas un reproche, être consciente de sa valeur et et de ses forces est plutôt un bon point à mes yeux, tant que l'on ne l'étale pas à outrance. « Non mon problème avec toi, c'est que tu me donnes l'impression d'avoir un pied au Club et un pied prêt à partir en courant. Et ce n'est pas comme ça que les choses fonctionnent ici. » Je ne cherche pas à lui faire peur ou à la menacer, ce sont à mes yeux des simples faits que j'énonce. Elle n'as pas le profil typique. « La plupart des gens ici n'ont rien à perdre, et doivent tout à l'organisation. La plupart des gens ici travaillent pour Mitch parce qu'il les a tiré d'une vie de merde, et lui sont liés par une loyauté sans faille, pas parce qu'on les tient par les couilles. » Et c'est mon cas également, si je reste quelqu'un d'opportuniste et d'assez peu atteint par l'idée que nous formons tous une grande famille, le lien qui m'unit à Mitch et au Club est encore plus important. J'étais une junkie ramassée sur un trottoir. Pas Primrose. « Toi, tu es une opportuniste. Et n'y vois pas là un reproche, c'est mon cas aussi. Seulement, je sais où ma loyauté va. Je ne suis pas encore sûre en ce qui te concerne. » Pour une fois, je m'adresse à elle comme à une égale, pas comme une subalterne ou l'un de mes jouets.
Tutoyer Raelyn Blackwell, voilà une épreuve certainement bien pire que de devoir rembourser quatre mille dollars. J’ai beau essayer de me montrer un peu plus assurée avec ma patronne, je pense qu’avant que je sois parfaitement à l’aise avec elle, il va vraiment se passer du temps. Elle m’impressionne, elle m’a toujours impressionnée et j’admets ne pas réussir à passer au-delà de cette première impression et elle ne fait rien pour m’en donner une différente, d’ailleurs. Je crois qu’elle aime inspirer la crainte, c’est comme ça qu’elle se fait respecter et j’imagine qu’elle a raison d’agir de la sorte. Le poids des responsabilités a toujours été élevé pour elle, elle a dû trouver un moyen de les encaisser en ayant l’air de toujours maitriser la situation, j’imagine, et ça marche, sauf qu’il est difficile de faire marche arrière et d’instaurer une relation un minimum amicale ou en tout cas pas basée sur la peur. Mais bon, peut-être que je me fais des idées, peut-être que je suis une petite nature après tout. « Exact. » J’admets, consciente que Raelyn ne pourrait effectivement pas être ma mère, ou alors il faudrait qu’elle ait trente-huit dans le pire des scénarios et je doute fort que ce soit son cas. Je ne sais pas exactement quel âge elle a mais je crois que je lui donnerais trente-et-un ou trente-deux ans, pas davantage. Je me demande comment elle a fait pour gravir les échelons aussi vite et arriver à une telle place aussi jeune. J’ai du mal à imaginer que dans approximativement cinq ans, je puisse lui succéder. En ai-je réellement envie de toute façon ? J’imagine que ça me demanderait de choisir pour de bon et donc de faire définitivement une croix sur ma famille, mes études, tout ce qui fait ma vie en dehors de ce milieu que je maitrise mal et où je tente malgré tout de faire ma place en me pliant aux différentes contraintes auxquelles je suis soumise.
Raelyn a congédié Joshua pour me convier dans son bureau et je crois que je n’appréhende pas vraiment cette discussion, peut-être même pas autant que je le devrais. Je me dis qu’elle s’est portée garante pour moi, elle n’a donc pas prévu de séance de torture à sa manière, si elle avait voulu que je sois punie, elle n’aurait pas hésité à laisser le dealer finir ce qu’il avait commencé. S’il y a bien une chose que je sais sur la jeune femme, c’est qu’elle ne se salit jamais les mains. Elle me l’a d’ailleurs fait remarquer lorsqu’elle m’a confié mes premiers clients, avouant sans scrupule que je faisais le boulot qu’elle n’était pas prête à faire par respect pour son propre corps. J’aurais dû m’en offusquer, très certainement, mais j’ai arrêté d’avoir du respect pour moi-même et pour ce que je faisais il y a bien longtemps, j’ignore même si j’en ai eu un jour. Je me suis contentée de tolérer voire même d’accepter mes choix de vie, c’est déjà largement suffisant. Le discours de Raelyn commence et je ne dis plus un mot, concentrée sur ses paroles. Elle confirme ce que je pensais déjà, je remplis correctement chacune de mes missions et elle n’a jamais à se plaindre de moi. Je ne me vante pas, j’énonce quelque chose de factuel pour prouver mon investissement. Elle continue et vise juste, en plein dans le mile même, je ne suis pas totalement dévouée au Club, c’est évident, j’ai ma vie en tant que Poppy et celle en tant que Primrose, je n’ai jamais fait intégralement partie de son monde, j’ai toujours eu à cœur de maintenir un semblant d’équilibre dans cet univers bien plus cohérent avec les valeurs qu’on m’a enseignées petites. Elle a donc parfaitement raison, je suis une opportuniste, je ne suis ici que pour l’argent et parce qu’elle m’a fait comprendre qu’elle pouvait ruiner ma vie si je refusais de lui obéir, tout simplement. Je n’ai jamais été ici par envie ou parce qu’elle me sortait de la merde. Certes, financièrement, je n’ai jamais été aussi mal en point et sans les passes hors de prix qu’elle me permet de faire, je n’aurais sans doute pas de quoi payer mon loyer chaque mois, mais au-delà de ça, elle me tient par la peur de ce qu’elle pourrait faire si je décidais de rompre notre contrat tacite. « Si tu veux tenir les gens par le cœur et non pas par la peur, il faudrait peut-être penser à revoir tes méthodes de recrutement. » Je ne sais pas si opter pour la franchise était la meilleure solution, mais Raelyn m’a déjà prouvée qu’il ne valait mieux pas la prendre pour une idiote. Elle décèle le mensonge à des kilomètres et puisqu’elle se montre sincère avec moi, pour une fois, j’ai tout intérêt à adopter la même attitude. Je n’oublie pas qu’elle vient de me sortir d’un sacré faux-pas. « Tu as raison, je ne suis pas comme tous les autres, moi j’ai encore des choses à perdre et c’est parce que c’est le cas que je suis là aujourd’hui. Tu m’as bien fait comprendre ce que tu pouvais faire si jamais je refusais de coopérer et c’est de cette manière que tu as acheté ma loyauté. » Certes, elle aurait sûrement préféré que je sois loyale d’une autre façon, ou plutôt d’une meilleure façon, comme ceux qui se sont dévoués à sa cause parce qu’elle les avait sortis du trou, mais ce n’est pas mon cas et elle ne peut pas s’attendre à ce que je devienne un fidèle petit soldat comme tous les autres. « En revanche, je n’ai aucunement l’intention de partir en courant, tu trouves ton compte dans cet arrangement et moi aussi, le Club n’est peut-être pas toute ma vie mais il en fait partie et je n’ai jamais nié son importance. » J’ai deux vies entre lesquelles je n’arrive pas à choisir, chacune a pris une place essentielle dans mon quotidien et elles ont toutes les deux forgées celle que je suis devenue. Je ne sais pas ce qu’elle attend de moi, mais si c’est mon attachement qu’elle veut, il va falloir qu’elle y mette un peu du sien elle aussi parce que si elle peut acheter mes services aussi facilement qu’une baguette de pain, pour ce qui est de mon affection, c’est un peu plus compliqué que ça.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Je sens son hésitation, cette espèce d’incertitude qui flotte alors que je lui demande simplement de me tutoyer. Pas de m’appeler Rae, de me faire une bise sur la joue et de me prendre dans les bras pour me saluer, et encore moins de devenir ma meilleure amie et confidente, non simplement de me tutoyer. Si cette attitude m’a dans un premier temps faire sourire et amusée, j’aimerais à présent simplement voir à quoi la jeune femme ressemble lorsqu’elle tombe les masques, et n’est pas en permanence sur la retenue. Parce qu’elle forcément différente non ? Elle ne peut pas être ce semblant de petit oisillons effrayé à longueur de temps, ou dans la vie de tous les jours. Ni même avec les clients, puisque j’ai déjà eu le loisir de l’observer rentrer dans son personnage avec brio. Je suis intimidante et je le sais, parce que je me donne des airs, parce que je laisse peu mon interlocuteur prendre l’ascendant sur moi dans une conversation, et parce que j’ai cet air réfléchi qui donne l’impression que je suis en train de préparer un coup de couteau dans le dos. Peut être simplement parce que je suis femme, et que nous ne sommes pas si nombreuses à évoluer dans ce monde-là. Mais face à Primrose je n’ai jamais sorti les crocs, et si la situation – elle venant m’expliquer comment elle a merdé – n’est pas la plus propice à la détente, on pourrait pourtant penser que c’est ce que j’essaye de faire, lui offrant une bière à partager avec moi, autour d’une table du Club, en l’invitant à me tutoyer. Et c’est le cas, au fond, je n’ai pas particulière d’attrait pour la position de tyran ou de dictateur, je n’ai jamais envié la position de leadeur de Mitchell et la lui laisse bien volontiers, je préfèrerais pouvoir échanger avec elle sans qu’elle n’ait l’impression de jouer sa vie à chaque entrevue. A vrai dire, cette impression que je lui faisais et que je faisais aussi à d’autre avait une part de volontaire et maîtrisé et une part de naturel.
Après avoir décapsulé les bières j’en pose une en face de la brune sur la table, mais elle ne semble pas pressée de s’en saisir, certainement plus préoccupée par son sort et parce ce qui l’attends potentiellement, après l’erreur qu’elle vient de commettre. « Si tu veux tenir les gens par le cœur et non pas par la peur, il faudrait peut-être penser à revoir tes méthodes de recrutement. » Je laisse un sourire m’échapper. Mes petits esclaves, appelons-les, faute de mieux, je les ai toujours tenus grâce à un mélange de respect et de crainte, mais sans chantage. Avec Primrose, j’ai vu l’occasion de faire d’une pierre deux coups et de réellement mettre à profit notre… partenariat. Mais elle n’a pas tort après tout, je ne peux pas lui demander d’être à l’aise en ma présence en lui rappelant constamment que je peux faire de sa vie un enfer si elle échoue. « Tu as raison, je ne suis pas comme tous les autres, moi j’ai encore des choses à perdre et c’est parce que c’est le cas que je suis là aujourd’hui. Tu m’as bien fait comprendre ce que tu pouvais faire si jamais je refusais de coopérer et c’est de cette manière que tu as acheté ma loyauté. » Est-ce qu’il est nécessaire de ne rien avoir à perdre pour se dévouer corps et âme à l’organisation ? J’ai envie de répondre que oui, mais cela serait réduire le sujet à mon cas personnel et me promets de me pencher sur la question. « En revanche, je n’ai aucunement l’intention de partir en courant, tu trouves ton compte dans cet arrangement et moi aussi, le Club n’est peut-être pas toute ma vie mais il en fait partie et je n’ai jamais nié son importance. »
Je l’observe quelques minutes, tentant de comprendre une fois de plus ce qui se trame dans cette petite tête, avant de tirer la chaise qui lui fait face, pour finalement m’asseoir et prendre place à mon tour autour de la table. Je bois une gorgée de bière, n’en ayant pourtant jamais réellement apprécié le goût, avant de reposer la bouteille sur la table et de m’installer plus confortablement, calant mon corps contre le dossier de la chaise. « Tu as raison. J’ai vu en toi un atout, et j’ai trouvé la façon la plus simple de l’utiliser. » La tournure de phrase manque peut-être un peu d’humanité, mais l’idée n’est pas de faire dans la dentelle mais plutôt dans l’honnêteté. Et pour le coup à ce niveau-là, difficile de faire plus honnête. « Mais la situation dans laquelle tu es, tu t’y es mise toute seule comme une grande. » Soyons sérieuses, elle tapinait et se trémoussait contre de l’argent bien avant que nos route se croisent après tout. « Mais je vais te poser une question. Si aujourd’hui je te laissais le choix, si après le remboursement de ta dette je te laissais libre de tout arrêter de revenir une vie d’étudiante classique, tu tournerais le dos à tout ça ? Tu arriverais à te satisfaire d’une paie minable de serveuse, ou d’employée dans un fast-food tout aussi minable ? » Je levai un sourcil, marquant une pause comme ménageant mon effet. « Je pense qu’on connais toutes les deux la réponse à cette question. » Non, j’en était persuadée. La jeune prostituée n’avait même pas besoin de me répondre. Ses vêtements criaient l’amour du luxe et l’attrait pour la grande vie, des choses que l’on n’obtient pas en étant honnête. Pas aussi vite. « Tu sais on est pas si différente Prim. On n’est pas partie du même point de départ, mais on vise la même ligne d’arrivée. » Faisant tourner ma bouteille entre mes doigts – c’était une manie que j’avais – je repris. « Tout ça pour dire que si tu arrêtes de me voir comme une ennemie, tu pourrais être surprise. » Je n’irai pas jusqu’à dire que je peux me révéler être une alliée, parce que peut peuvent en attendre autant de ma part, mais l’idée est là. Je ne me permettrai pas de faire la remarque qu’elle pourrait apprendre de moi non plus, je n’ai pas non plus ce type de prétention. Mais j’ai toujours eu un faible pour les petits animaux effrayés à éduquer…
La conversation prend une tournure inattendue, pour la première fois depuis que je côtoie Raelyn, je n’ai pas l’impression d’être la petite file faible en face d’un titan qui peut l’écraser d’un simple claquement de doigt. Bien sûr, elle a toujours l’ascendant et évidemment je ne pourrais pas tout me permettre, mais j’ai la sensation de pouvoir donner mon avis, que ma voix compte, que je peux être entendue et ça n’était jamais arrivé auparavant. J’en profite, prenant mon courage à deux mains pour exprimer ce que je pense et montrer la manière dont j’envisage notre partenariat, même si je sais que me mettre à nue de cette façon peut s’avérer dangereux. Après tout, qu’est-ce que j’ai à perdre finalement ? Elle peut déjà faire de moi exactement ce qu’elle veut, je lui ai toujours dit oui, j’ai accédé à toutes ses demandes, je ne l’ai jamais déçue et je continuerais à le faire parce que les soirées qu’elles me proposent me rapportent trois fois plus que mon salaire habituel et que je ne tiens pas à attiser sa colère. Et puis, finalement, ses demandes n’ont jamais dépassé les éventuelles limites que j’aurais pu fixer, elle ne fait rien de plus que me faire travailler de la même manière que j’exécute les tâches qui me sont confiées dans le club de striptease dans lequel je bosse depuis plus de six ans maintenant. Alors certes, elle n’a sûrement pas agi de la meilleure des façons en m’imposant ce duo au lieu de me le proposer, me faisant miroiter tout ce que je pourrais obtenir grâce à lui, mais elle a eu ce qu’elle voulait malgré tout et j’ai du mal à comprendre pourquoi elle a besoin de plus que ça. A-t-elle peur que je lui échappe ? Que je lui tourne le dos ? Que je devienne la traitre qui la mettra dans une position délicate ? Je suis bien trop angoissée à l’idée de ce qu’il pourrait m’arriver si je me dressais contre elle pour agir de la sorte, elle devrait le savoir depuis le temps. Si j’avais voulu agir contre elle, je crois que j’aurais pu le faire bien avant aujourd’hui.
Elle joue cartes sur table et ça me plait. J’attrape pour la première fois la bière posée sur la table pour en boire une gorgée alors qu’elle m’explique qu’elle est allée au plus simple avec moi. Je hoche la tête, c’est compréhensible, elle a vu qu’elle pouvait se servir de moi et elle l’a fait, parce qu’elle avait besoin de moins d’énergie pour m’avoir de cette manière qu’en essayant de m’amadouer. Ça a été efficace, je suis tombée dans ses filets en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, mais elle n’a réussi à m’inspirer que la crainte et le respect, pour l’affection, on est loin du compte. Il est vrai que j’admire cette femme, ça a été le cas depuis notre toute première rencontre, parce que c’est le genre de femme vers qui tous les regards se tournent lorsqu’elle entre quelque part et ce, peu importe l’endroit en question, elle a une prestance et un charisme que j’aurais aimé posséder moi aussi. Malgré tout, elle me prouve aujourd’hui qu’elle n’est pas infaillible et qu’en choisissant d’agir de la sorte avec moi, elle a sans doute commis une erreur parce qu’elle n’a pas fait de moi une de sbires du Club au même titre que tous les autres exclaves enrôlés de manière bien différente. « J’ai fait mes propres choix. » Je confirme, alors qu’elle décline toute responsabilité dans mon orientation professionnelle. Elle a raison, encore une fois, c’est moi qui ai choisi de remuer mes fesses autour d’une barre de pôle dance, moi qui ai choisi d’en faire plus pour augmenter les pourboires des clients et moi encore qui ait accepté un niveau d’endettement difficile à assumer à l’heure actuelle. La seule chose que je n’ai pas choisi, c’est de devenir son objet, un simple meuble dont elle peut disposer dès qu’elle le souhaite parce que je serais toujours là pour accourir dès qu’elle aura besoin de mes services, à partir du moment où elle est capable de respecter le fait que je puisse avoir des engagements autres. Pour le moment, ça a été le cas, nous trouvons notre compte dans cette manière de fonctionner.
La question qu’elle me pose est certainement la pire qu’elle pourrait aborder, parce que je n’ai jamais eu la réponse, je n’ai jamais été capable de faire ce choix, de renoncer à toutes les belles choses que mon métier peu respectable pouvait me permettre d’obtenir. Je suis partagée entre mes goûts de luxe et l’envie de retrouver cette vie simple, moins dégradante, qui me permettrait de retrouver l’amour de mes proches, de dormir la nuit et d’éviter de tomber sur des dégénérés qui me font perdre chaque jour un peu plus foi en l’humanité. A chaque fois qu’une nuit se passe mal, je me dis que ce sera la dernière, que je vais tout arrêter, que je vais renoncer, et à chaque fois, l’appât du gain est plus fort et je récidive, parvenant à me convaincre que ça ira mieux et que je ne tomberais plus sur des connards la prochaine fois. Quand j’ai rencontré Raelyn, je luttais déjà entre mes deux vies que tout opposait et maintenant qu’elle a pris une place importante dans mon quotidien, j’ai arrêté d’envisager de me sortir de tout ça parce que j’ai parfaitement conscience qu’une fois un pied dans le Club, la sortie ne se fait pas autrement qu’entre quatre planches. Elle ne prendrait jamais le risque de me relâcher dans la nature. « Non, en effet, tu as raison, je ne suis pas prêt à renoncer et c’est bien pour cette raison que quitter le Club et te tourner le dos ne m’a jamais effleuré l’esprit. » Pour la première fois depuis le début de la conversation, je ne suis pas parfaitement honnête, parce que si, évidemment, l’idée a déjà germé dans ma tête, et plus d’une fois, mais si je mens aujourd’hui c’est bien plus à moi-même qu’à Raelyn. « J’aimerais vraiment te croire et penser qu’on se ressemble mais je ne sais rien de toi, ce n’est pas les trois pauvres questions que je t’ai posé qui m’ont permis de rétablir un équilibre, je ne te vois pas comme une ennemie mais comme ma patronne. Tu as fait en sorte de maintenir une distance entre nous, je me suis juste contentée de la respecter. » Elle a instauré une crainte que j’ai toujours ressenti à la voyant et que je continuerais certainement à ressentir avec le temps. Elle a l’air de vouloir changer les choses, d’opérer un rapprochement, mais c’est à elle de tomber le masque, pour ma part, c’est déjà fait.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Me livrer, raconter qui je suis et d’où je viens, ce n’est quelque chose que je n’ai jamais réellement fait, et que je n’ai pas l’intention de faire. Pas parce continuer à garder cette espère d’aura de personne secrète et insaisissable, ça n’a jamais vraiment été mon but premier, mais plus parce qu’à mes yeux la personne qui j’étais avant de mettre les pieds à Brisbane n’a pas grand intérêt, pas plus que la vie que je menais, et je ne ressens pas le besoin de m’appesantir sur la question. Ici, les gens posent peu de question. Que ce soit Alec ou Mitch, ou les personnes de passage qui ont occupé ma vie jusqu’à aujourd’hui, personne n’a jamais ressenti le besoin de me poser des questions sur mon passé ou de me partager le sien autour d’une bière, ce n’est pas notre mode de fonctionnement et cela me va parfaitement. Connaître mon parcours de vie aiderait-il la jeune femme à me faire confiance et à moins me voir comme une potentielle menace que comme une alliée ? Peu probable. Surtout quand ce qu’il dit de moi c’est que lorsqu’il a fallu faire un choix entre moi et les gens avec qui j’avais grandi, c’est moi et ma liberté que j’ai choisie. Quoi qu’il en soit la question n’est pas là, Primrose et moi ne sommes pas en pleins soirée pyjama et si mon but est avant tout de la mettre en confiance, cet après-midi elle n’en apprendra pas plus sur moi que ce que je suis prête à partager.
Quand je lui fais remarquer qu’elle est la principale responsable de la vie qu’elle mène aujourd’hui, elle a l’honnêteté de ne pas me contredire. J’apprécie ça, les individus qui n’ont pas peur d’assumer la part de mauvaises décisions qui leur reviens plutôt que de chercher à tout prix un bouc émissaire. « J’ai fait mes propres choix. » Je me contente d’hocher la tête dans un signe approbateur. Tout le monde n’est pas capable de le reconnaître, préférant blâmer une tierce personne ou le destin. Alors certes tout le monde ne part pas avec les mêmes chances dans la vie, j’ai côtoyé assez de fils à papa fêtards dans ma jeunesse pour l’avoir compris, mais tout le monde se retrouve un jour où l’autre face à choix difficile, face à une décision qui demande de décider si oui ou non on est capable de jeter ses principes et la morale au feu. Et la décision qu’elle a prise pour pouvoir s’offrir le train de vie qu’elle a aujourd’hui, je n’en suis pas responsable. « Non, en effet, tu as raison, je ne suis pas prêt à renoncer et c’est bien pour cette raison que quitter le Club et te tourner le dos ne m’a jamais effleuré l’esprit. » Je penche la tête sur le côté, cherchant à sonder son visage et ce que j’y vois. Est-elle vraiment sincère ? Est-ce qu’une jeune étudiante d’à peine un quart de siècle peu réellement n’avoir jamais eu de doute à l’idée de faire de son corps une transaction, un moyen de paiement ? J’ai du mal à y croire mais c’est son problème, pas le mien. « Je suis curieuse, qu’est-ce qui pousse une jeune fille de bonne famille, qui a les moyens de l’envoyer faire des études à Brisbane, à se retrouver à pratiquer le plus vieux métier du monde ? » Je sais pourquoi je me suis retrouvée dans les griffes du Club. Parce que j’étais camée jusqu’à la moelle, et qu’à 19 ans je suis tombée désespérément amoureuse d’un homme qui m’impressionnait et à qui j’avais eu et j’avais encore au fond l’impression de tout devoir. Puis les choses se sont faites progressivement, comme c’est toujours le cas, on ne se retrouve jamais d’un jour à l’autre à négocier des chargements de drogues avec des gros bonnets du milieu et à fermer les yeux sur trafic d’armes, exploitation de jeunes femmes et autres travers. On vend de la drogue à la sauvette, parce que ce n’est rien finalement, on ne force personne et les gens sont libres de se tuer à petit feu. Et petit à petit alors qu’on en découvre plus sur ce monde, on découvre qu’il est facile de détourner le regard et fermer les yeux. Ou pas, mais ceux ce sont retrouvés dans ce cas de figure ne sont plus forcément là pour témoigner aujourd’hui.
« J’aimerais vraiment te croire et penser qu’on se ressemble mais je ne sais rien de toi, ce n’est pas les trois pauvres questions que je t’ai posé qui m’ont permis de rétablir un équilibre, je ne te vois pas comme une ennemie mais comme ma patronne. Tu as fait en sorte de maintenir une distance entre nous, je me suis juste contentée de la respecter. » Je ne lui ai jamais demandé de me vouvoyer, de trembler comme une feuille ou de se refermer comme une huître à mon approche mais je ne vais pas jouer avec les mots et voit très bien où elle veut en venir. Elle me renvoie au visage ma part de responsabilité, que je ne nierai pas, dans son comportement aujourd’hui à mon égard. « Pourtant j’ai joué le jeu. » Je porte à nouveau le goulot de ma bouteille à mes lèvres, pour avaler quelques gorgées avant de continuer. « Savoir d’où je viens, où j’ai grandi, connaître mon histoire, c’est pas ça qui va t’aider à savoir qui je suis. Je connais pas la tienne non plus, mais j’ai l’impression de savoir qui tu es. » Quel genre de femme et de personne elle est en tout cas. « Avant le Club, j’étais une junkie de dix-huit ans ramassée sur un trottoir alors qu’elle cherchait sa dose. Tu te prostitues pour porter du Valentino. Est-ce que ça défini qui l'on est, l’une comme l’autre ? Je pense pas. » Je l’observe quelques secondes, avant de me tirer mon paquet de cigarette et un briquet de mon sac, de tirer une cigarette pour moi et de relever les yeux vers la demoiselle. « Tu fumes ? » J’attends sa réponse avant d’allumer ma cigarette, profitant comme à chaque fois de la saveur particulière de la toute première bouffée, avant de continuer. « Si ça peut te rassurer la distance elle est dans ta tête princesse. T’es pas à la fac ici. Tant que tu fais ce que je te demande et que tu le fais bien, je me fiche que tu fasses la révérence ou t’adresse à moi avec tact et formules de politesse. » Ca me fatiguait même à vrai dire, j’avais toujours préféré les gens honnêtes et qui te disaient droits dans les yeux ce qu’ils pensent plutôt que ceux qui s’entourent de faux semblants.
Une jeune fille de bonne famille. Je souris en l’entendant. Comme quoi, avec les années, j’ai réussi à faire semblant et à parfaitement m’intégrer au milieu auquel je souhaite tant appartenir. J’ignore pourquoi elle s’intéresse à moi, à mon passé, aux raisons qui m’ont conduite à en arriver où je suis aujourd’hui mais son intérêt n’est pas déplaisant. Je crois que j’apprécie que l’on s’intéresse à moi pour autre chose que me voir me déhancher à moitié nue sur un scène que je connais désormais trop bien. Est-ce que ma famille m’a réellement envoyée faire des études à Brisbane ? Dans un sens, oui, puisque c’est comme ça que je me suis retrouvée à l’internat qui a été le point de départ de cette vie déséquilibrée à laquelle je suis désormais accro ou trop trouillarde pour tenter d’y échapper. J’ignore ce qu’elle sait exactement de mon passé et à quel point elle s’y est intéressée. J’imagine que, si elle le souhaitait, elle pourrait remonter jusqu’à mon petit village natal, jusqu’à ma famille et retracer mon parcours de vie sans le moindre problème. Le fait qu’elle me pose la question au lieu d’aller chercher l’information à sa source doit signifier qu’elle me fait sans doute assez confiance pour obtenir ma version de l’histoire sans avoir à creuser davantage. Ou alors, il s’agit d’un test, encore un, destiné à lui prouver que je réserve les mensonges aux autres et non pas à elle. Je suis douée pour mélanger le faux et le vrai, avec les années, c’est devenu presque instinctif. Je mens comme je respire, je me protège derrière les faits que j’invente pour dissimuler des vérités que je ne peux pas me permettre de dévoiler. Un jour, je le sais, tout ceci me retombera dessus mais pour le moment, j’ai la sensation de maitriser les choses et c’est grisant. « J’ai obtenu une bourse, au début. » J’admets, sans pour autant expliquer que c’est parce qu’une connasse de pédopsychiatre incompétente a jugé nécessaire de me diagnostiquer surdouée pour faire plaisir à des parents inquiets que j’ai obtenu la bourse en question. Je n’ai jamais été plus intelligente ou plus douée que les autres, elle avait juste envie de me trouver particulière, elle aurait pu dire n’importe quoi d’autre. « Maintenant, je me débrouille seule. » Et mal, cela va sans dire. Mon incapacité à gérer mes finances m’a déjà porté préjudice à de nombreuses reprises. Ce sera encore pire maintenant que je dois rembourser ma dette auprès de Raelyn, mais je m’en sortirais, je m’en sors toujours, je n’ai peut-être pas toujours les bonnes méthodes pour garder la tête hors de l’eau mais j’ai de la volonté à revendre et un mental en acier, il le faut pour évoluer dans ce milieu. Je ne pourrais jamais me retourner vers ma famille, mes parents ne pourraient pas m’aider et je préfère me passer du discours moralisateur de Caleb, alors je me débrouille, comme toujours.
Je suis constamment sur la défensive avec Raelyn, ou en tout cas, je l’ai été jusqu’à aujourd’hui. J’ai l’impression que c’est différent aujourd’hui, elle tombe le masque et j’abaisse quelques barrières à mon tour, exprimant ce que je ressens sans prendre la peine de filtrer, parce que nous savons toutes les deux que quitte à jouer cartes sur table, il vaut mieux éviter d’enrober la vérité sous des paroles mielleuses qui n’auraient pas lieu d’être. Elle prétend avoir joué le jeu et je n’en suis pas si sûre. Moi j’ai répondu à ses questions, je viens de le faire, d’ailleurs, alors qu’elle est restée muette, secrète, incapable d’effacer les zones d’ombre qui planent au-dessus d’elle. J’imagine que la vie n’a pas été tendre avec Raelyn, elle est arrivée au sommet, certes, mais à quel prix ? Je me doute qu’elle n’a pas vécu dans une famille aimante, entourée de ses quatre frères et sœurs, pour ensuite être envoyée dans une université réputée, avoir un diplôme et entrer dans la vie active pour ensuite basculer dans le monde de la nuit. Je pense qu’elle en a bavé, qu’elle a pris des coups mais que c’est parce qu’elle s’est toujours relevée qu’elle est là aujourd’hui. Elle a sans doute raison, je ne connais pas son histoire, mais j’ai l’impression de la connaitre un peu, parce que je n’imagine pas que mes suppositions puissent être fausses. Elle me le confirme, en plus, avouant son passé de junkie sans sourciller, sans la moindre émotion, comme si la fille qu’elle était à cette époque n’existait plus vraiment. C’est le cas, d’ailleurs, j’en suis sûre, elle est devenue une autre personne, elle joue dans la cour des grands à présent et elle a réussi à faire ses preuves. « On ne sait jamais vraiment qui sont les gens. » Je finis tout de même par prononcer. Si on le savait, on pourrait éviter bien des déceptions et des déconvenues. C’est pour cette raison que les relations humaines sont si compliquées, parce qu’on ne peut pas anticiper les réactions des autres, leurs pensées, leurs souhaits. Mais j’imagine que son pouvoir lui donne accès à des informations précieuses, elle doit avoir l’impression que toutes les personnes en-dessous d’elles sont de simples marionnettes avec lesquelles elle peut jouer et pour le moment, ça fonctionne. « Non. » Fumer est certainement le seul vice dans lequel je ne suis pas tombée et je m’y tiens. Elle cherche à me rassurer mais je vois dans ses paroles plus un avertissement qu’une tentative de se rapprocher de moi. C’est son problème, elle ne sait pas supprimer complètement le côté menaçant de ses paroles et alors qu’elle m’incite à me mettre davantage à son niveau, j’ai plutôt l’impression d’y être contrainte. J’avale une nouvelle gorgée de bière avant de répondre. « Pourquoi est-ce si important pour toi ? » Je demande, véritablement étonnée qu’elle puisse avoir envie de plus que ce que je lui offre déjà. « Tu l’as dit, tu as seulement besoin que je fasse ce que tu demandes et c’est ce que je fais, alors pourquoi est-ce qu’on a cette conversation ? » Est-ce qu’elle a peur de ce que je pourrais entreprendre si je venais à lui retirer ma loyauté ? J’ai du mal à le concevoir. Tout ce que je sais, c’est que je ne suis pas plus dangereuse qu’un autre, je sais où je vais et pour l’instant, ma direction est la même que la sienne, heureusement pour nous deux.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Pourquoi est ce que je faisais ça ? Lui offrir une bière, prendre le temps d'échanger avec elle, de lui prodiguer ce qui, à mes yeux, pouvait s'apparenter à des conseils ? J'aurais pu me contenter de régler les termes du remboursement de sa dette, dehors et en présence de Joshua et de la congédier, cela ne l'aurait certainement pas choqué et elle serait partie certainement angoissée à l'idée de devoir réunir une telle somme, mais soulagée de repartir aussi vite qu'elle était arrivée avec un semblant de solution. Je n'avais pas besoin de faire ça, de m'asseoir avec elle et de partager quelques minutes plus... Décontractées ? J'aurais pu retourner à mon après midi qui tranquille, mais je venais de m'engager pour elle, ce qui je ne faisais jamais à la légère, alors qu'au fond, même si mon instinct me poussait à la considérer comme quelqu'un de confiance, je n'en savais rien. Jusqu'ici notre arrangement s'était toujours déroulé sans accroches, et j'avais toujours eu la certitude qu'on découvre le vrai visage des gens le jour où les choses se corsent, le jour où il se retrouvent réellement dans la merde jusqu'au cou. Mitchell l'avait appris à ses dépend, après la descente qui avait eu lieu en 2015, au QG et dans certains appartements connus pour être possédés par l'organisation, le mien inclus. Parmi ceux qui avaient été arrêtés, certains ne s'était pas privés lorsqu'on leur avait proposé de sauver leur peau en en condamnant d'autres, et parmi les autres, beaucoup avaient pris leurs jambes à leur cou et n'avaient pas répondus présents lorsque le boss avait été libéré grâce à un vice de procédure. Mon ancien chef, La personne dont j'avais pris la place en 2016 avait fait partie de ceux là, et si je ne m'étais pas particulièrement intéressée à son sort, je connaissais assez Mitchell pour savoir qu'il n'était certainement pas enviable. Paix à son âme.
Quoi qu'il en soit pour la première fois Primrose s'était mise dans le pétrin, et il me semblait plus prudent d'avoir une petite discussion avec elle. Et puis, chose que je n'avouerais pas forcément si l'on me posait la question, j'éprouvais une sorte de curiosité envers la jeune femme, quelque chose qui me poussait à penser qu'elle vallait la peine qu'on s'intéresse à elle. « J’ai obtenu une bourse, au début. » Je laissai échapper un sourire. « Maintenant, je me débrouille seule. » En terme de laconisme, elle n'avait finalement pas grand chose à m'envier tout compte fait. Sa réponse ne me disait pas comment une petite boursière fraîchement débarquée à Brisbane s'était retrouvée dans un monde si loin du sien. « Une première de classe donc. » Je supposai, les bourses sur résultats étant les plus courantes. Et elle ne me donnait pas l'impression d'une sportive de haut niveau non plus, pour être tout à fait honnête. Pas le genre de gamine et d'adolescente que moi en tout cas, si je n'étais pas plus bête qu'une autre je ne m'étais jamais donné les moyens de réussir au lycée, et ma mère n'aurait jamais eu les moyens de m'envoyer dans une quelconque université. « Pas le genre qui se fait des amis. Je suppose que tout ça.... » je la désignai d'un geste de la main. Sa tenue, son maquillage, jusqu'à sa coiffure de gamine friquée. « ... c'était pour te faire accepter par tes pairs ? Les impressionner ? » Je levai un sourcil, à la fois un peu interloquée et... déçue ? Pas du genre à porter attention à ce que les gens pouvaient dire lorsque je quittais la pièce, je n'accordais pas beaucoup de crédit aux gens qui faisaient tout pour entrer dans le moule. « On ne sait jamais vraiment qui sont les gens. » J'hochai la tête, un léger sourire au coin des lèvres. Là dessus, je ne pouvais pas la contredire. « Non, c'est vrai. »
La demoiselle refusa la cigarette que je lui offris, et alors que je rangeais le paquet dans mon sac à main et allumais la mienne, elle reprit la parole, me posant à son tour LA question. « Pourquoi est-ce si important pour toi ? » A quoi tout ça rimait ? Même moi je n'étais pas capable d'en être sure. J'agissais souvent sur des coups de tête, dans mes relations sociales en tout cas, et aujourd'hui j'avais décidé de prendre le temps d'arriver à comprendre qui se cachait vraiment derrière Primrose Anderson. « Tu l’as dit, tu as seulement besoin que je fasse ce que tu demandes et c’est ce que je fais, alors pourquoi est-ce qu’on a cette conversation ? » Toujours le sourire aux lèvres, je pris quelques bouffées de cigarettes, sans la quitter du regard et réfléchissant. « Pourquoi, ça te dérange ? » Ma compagnie était si désagréable ? Il allait falloir que je me pose sérieusement la question, ce n'était pas la première fois que la demoiselle exprimait un certain malaise en ma présence, une envie que cela se termine au plus vite, pour retourner à ses activités. « J'ai pas l'intention de te demander de devenir ma meilleure amie si c'est ça qui t'inquiète. Ni de t'inviter à une soirée pyjama où nous nous tresserions mutuellement les cheveux. » Oui, inutile de préciser que de mon côté, je n'avais jamais été l'adolescente invitée à ce type d'événement, et je ne pouvais que supposer les activités qui pouvaient s'y dérouler. « On a cette conversation parce que je veux savoir à qui j'ai affaire. » Tapotant ma cigarette sur le rebords du cendrier entre nous, je la portai à nouveau à mes lèvres, inspirant une bouffée et la relâchant. Un ballet que je maîtrisais. « On a cette conversation parce que je vois quelque chose en toi, mais que j'ai pas envie de me tromper, j'ai pas envie de perdre mon temps avec quelqu'un qui filera entre mes doigts à la première occasion. » C'était un peu ça au fond, j'avais observé la jeune femme, et malgré ses maigres compétences apparentes pour vendre de la drogue à ses petits camarades de classe, ou plutôt pour conserver la marchandise assez longtemps pour pouvoir la vendre, elle me rappelait quelqu'un. Quelqu'un que je tenais plutôt en haute estime, puisqu'il s'agissait de moi. Elle donnait une illusion de fragilité, quand elle semblait prête à aller loin pour servir ses intérêts. Je commençais à me dire que je pourrais en fait quelque chose de cette gamine, si elle était capable de faire preuve d'un minimum de loyauté.
Je n’aime pas la facilité avec laquelle elle analyse mes paroles et vise juste lorsqu’elle commente mon parcours de vie. Je ne sais pas si ce sont ses renseignements qui lui permettent de toucher aussi facilement la vérité, ou si elle est simplement perspicace – atout qui lui serait plus qu’utile compte tenu du milieu dans lequel elle évolue – mais qui me dessert très certainement à l’heure actuelle. Malgré tout, je ne cherche pas à me défiler ou à mentir, je ne sais pas quoi mon passé pet lui être utile et à dire vrai, je m’en fiche un peu, elle en sait déjà suffisamment sur moi pour ruiner ma vie, alors un peu plus ou un peu moins, quelle importance ? Je ne sais pas de quoi j’ai peur, finalement, le pire est déjà fait. « C’est l’idée. » J’admets, pas forcément très heureuse de prendre le statut de l’intello face à cette femme qui me visualise déjà comme une petite gamine trouillarde, si en plus elle m’ajoute mentalement des couettes, des lunettes et le fait que je passe mes journées assise au premier rang devant le professeur, je ne suis pas sûre que l’image qu’elle a de moi devienne un pue plus positive. J’aurais aimé qu’on s’arrête-là, mais elle continue, appuyant exactement là où ça fait mal, cherchant à en savoir davantage sur cette vie sociale inexistante qui a rythmé plus de la première année de ma scolarité. « J’avais douze ans, je croyais que la popularité était essentielle à ma vie. » Je hausse les épaules devant la bêtise de cette affirmation, et pourtant, la vérité est que je n’ai jamais changé après ça, j’ai toujours adoré pouvoir jouer avec les apparences, passer pour celle que je ne suis pas. Les vêtements hors de prix composant les tenues qui me font ressembler à une poupée ne sont là que pour me permettre de renvoyer l’image que j’ai envie de renvoyer. Mais je crois que cette fois, ce n’est pas avec l’objectif de me faire des amis, je suis même sûre du contraire, cette fois, il s’agit surtout de réussir à renvoyer exactement l’image que je veux donner. J’aime avoir le contrôle, me sentir capable de me transformer à loisir et de tromper mes interlocuteurs. Plus que tout, je ne veux jamais redevenir cette petite fille de campagne qu’on ne prend pas au sérieux parce que je pense que je mérite d’être entendue et que je ne l’ai jamais été assez, auparavant. « C’était une erreur, mais ça a été le déclencheur, si je n’avais pas voulu être celle que je ne suis pas, je ne serais pas ici aujourd’hui. » Honnêtement, alors que je prononce ces mots, j’ignore si je devrais regretter ou non de m’être embarquée là-dedans, d’être allée aussi loin dans mon envie de gagner encore plus, une part de moi aimerait revenir en arrière pour réparer mes erreurs mais l’autre estime simplement que ça n’en était pas une et que je suis à ma place, maintenant.
Les rôles s’inversent, c’est à elle de réfléchir maintenant, à elle de se confier, de livrer ce qu’elle a en elle, et de chercher à m’expliquer ce qu’elle cherche à accomplir en se retrouvant ici, en face de moi, à jouer aux meilleures copines alors qu’elle m’a toujours inspirée la crainte et uniquement la crainte. Si j’ai toujours éprouvé une réelle admiration pour la jeune femme parce qu’elle est charismatique, fière, déterminée, et qu’elle impose un respect naturel que je n’avais jamais vu chez quelqu’un auparavant. En revanche, elle n’a rien fait pour gagner ma sympathie qu’elle semble pourtant regretter aujourd’hui pour une raison qui m’échappe totalement. « Ça ne me dérange pas, ça m’intrigue. » J’avoue, transparente une fois de plus, sans savoir si cette transparence est la bienvenue ou si au contraire, je ferais mieux de me taire au lieu de me livrer sans même qu’elle ait besoin de m’y inciter. J’ai l’impression qu’elle est différente aujourd’hui, elle ne se comporte pas en femme supérieure, elle n’essaie pas de me montrer qu’elle a l’ascendant sur moi, elle est juste humaine et parler librement est donc plus facile. « Dommage, je suis sûre que les tresses m’iraient bien. » Je souris, amusée par l’image que me renvoie son hypothèse totalement irréalisable. Je n’imaginais pas une seule seconde qu’elle veuille se lier d’amitié avec moi, d’ailleurs, je n’imaginais rien du tout, c’est la raison pour laquelle je lui ai posé cette question. J’ignore ce qu’elle peut obtenir de moi en plus des services que je lui rends sans jamais contredire le moindre de ses ordres, je crois que je l’intrigue plus que je n’aurais pu l’imaginer, en fin de compte et j’admets que j’en suis étonnée. Elle m’a montré à maintes reprises qu’elle était capable de lire en moi comme dans un libre ouvert, et pourtant, elle ne semble pas du tout sûre d’elle en ce qui me concerne. « Je vois, c’est sûrement à ce moment-là que je dois prêter allégeance, j’imagine ? » Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’elle ne veut finalement pas faire de moi un docile petit soldat ? Qu’elle s’imagine que je vais pouvoir être plus que ça ? Cette idée me plait mais je veux être sûre de ne pas me tromper. J’ai toujours adoré qu’on me trouve spécial, je cours après la reconnaissance depuis l’adolescence sans jamais en obtenir assez. Avoir tapé dans l’œil d’une femme aussi impressionnante que Raelyn a forcément de quoi me faire tourner la tête. « Je pourrais faire des milliers de promesses, mais elles ne suffiraient pas à te convaincre, après tout, ce ne sont que des mots et les paroles peuvent être brisées facilement. » Je continue, sans trop savoir où je vais mais en essayant d’exprimer mon point de vue du mieux que je peux. « Je crois que j’ai passé tous les tests auxquels tu m’as soumise, si ça ne suffit pas pour que tu me fasses confiance, je ne suis pas sûre de pouvoir faire plus. » Finalement, je crois que je viens de nous trouver un point de commun, elle aussi aime contrôler, elle ne veut se fier à personne à part elle-même parce qu’elle a peur de se tromper et d’accorder sa confiance à de mauvaises personnes. Elle avait peut-être raison finalement, nous ne sommes pas si différentes.