| Travel the world and the seven seas | johlie #6 |
| | (#)Ven 24 Mai 2019 - 11:45 | |
| Travel the world and the seven seas @John Williams
SWEET DREAMS ARE MADE OF THIS WHO I AM TO DISAGREE ? I TRAVEL THE WORLD AND THE SEVEN SEAS EVERYBODY'S LOOKING FOR SOMETHING
South Africa. Le trajet est long, même pour une fille aimant prendre l’avion et la voiture. Les différents transports s'enchaînent, Charlie a du mal à savoir où elle est ou même quelle heure il est censé être. Ils se sont réveillés à cinq heures, oubliant tous les tourments de la veille, et ont presque aussitôt filé dans un taxi direction l’appartement de John pour récupérer sa valise. Valise qu’il n’avait bien sûr pas préparé, ce qui agaçait déjà la rousse de bon matin. Il a aussi fallu prendre un second taxi pour rejoindre le BNE. L’avantage, c’est qu’à six heures du matin rien n’est encore bondé et les panneaux d’informations restent lisibles. Le vol JQ827 en direction de Sydney était bien à l’heure, prêt à les recevoir. Enregistrement des bagages, vérification des bagages cabines, vérification que personne n’a prévu de tuer personne, … et les voilà partis. Pour le premier vol de la journée, la jeune étudiante a encore assez de patience pour écouter les consignes de secours. Le trajet ne dure qu’une heure et demie, à peine le temps de fermer les yeux et les voilà déjà dans une plus grande ville prêts à tout recommencer. La rousse a renoncé à tout amour propre, s’est attaché les cheveux et a vissé une casquette sur sa tête, comme les stars qui ne souhaitent pas être reconnues. C’est un peu ça, mais juste parce qu’elle ressemble à un zombie. Fort heureusement, elle n’en a pas encore l’odeur. Pour l’heure d’escale qu’ils ont à tuer (ahah, le jeu de mots avec zombie), Charlie et John se retrouvent assis par terre dans un coin, attendant juste que le temps passe. Main dans la sienne, l'australienne sombre peu à peu sur son épaule. Elle se réveille en sursaut lorsqu’il bouge d’un iota, sûrement encore apeurée de manquer le prochain vol. Des Sydney-Johannesbourg en vol direct y’en a pas si souvent qu’il n’y paraît, seul Qantas Airways semble proposer ce service. Enfin bref, les détails techniques ne sont pas vraiment les préoccupations premières de Villanelle, elle est plutôt en quête de la moindre seconde de sommeil, quitte à dormir debout en attendant le passage des douanes. De toute façon, les muscles de sa main se délient et son passeport tombe quand elle s’endort, ce qui la pousse à se réveiller. C’est comme la technique de la cuillère mais avec les moyens du bord. A quatre heures du matin à Brisbane il n’est que vingt heures à Johannesbourg. Charlie fait le même calcul toutes les cinq minutes, comme si cela allait changer quoi que ce soit au fait qu’elle doive à nouveau prendre un avion de deux heures pour rejoindre Cape Town. Elle qui pensait que le projet humanitaire était situé dans la plus grande ville du pays, que nenni, il faut se rendre dans la capitale législative. Loin d’avoir assez de force pour être le bout en train qu’elle est d’habitude, Charlie se contente de suivre le groupe, espérant au fond qu’il s’agit bien du bon groupe. Elle se repère à John et ses nouveaux cheveux longs de temps à autres. Bien arrivés à Cape Town, minuit heure locale, huit heures du matin en Australie ; tout va bien. Il est grand temps de dormir, on leur attribue les différentes maisons, Charlie et John ont droit à deux lits simples dans une petite chambre ce qui est amplement suffisant. La rousse s’affale dessus dans un râle, luttant pour enlever ses baskets. « EN-FIN. » On vient finalement toquer à leur porter pour les notifier des tâches de chacun pour les jours à venir ainsi que du lieu de rendez vous pour le lendemain. Tous les deux s’occuperont donc d’une crèche pour les quinze jours à venir, Charlie est littéralement aux anges. Les jeunes enfants lui redonneront le courage et la force nécessaire pour se réveiller. D’ici là, il est grand temps de dormir. Elle se lève une ultime fois pour embrasse John, lui rappeler à quel point elle l'aime (au cas où il ait oublié en vingt quatre heures), et lui souhaiter bonne nuit. L'aventure débutera réellement le lendemain matin.
Dernière édition par Charlie Villanelle le Mer 5 Juin 2019 - 14:37, édité 1 fois |
| | | | (#)Ven 24 Mai 2019 - 17:55 | |
| Travel the world and the seven seas.. Johlie. Le réveil à cinq heures a vraiment du mal à passer. Néanmoins, c'est pour la bonne cause. Tu te lèves donc après cinq bonnes minutes à grogner et enfiles tes vêtements éparpillés sur le sol de la chambre. Si tu souhaites rester avec Charlie un bon moment, il va falloir apprendre à plier et à ranger tes affaires. Dans la cuisine, ta tasse de café est prête et c'est assis sur le canapé que t'attends ta dulcinée afin de partir. Dix minutes plus tard, le taxi arrive devant chez elle. Sa valise chargée dans le coffre, tout les volets et les portes de la maison sont soigneusement fermés à clés. Direction ton appartement. Charlie t'attends dans la voiture. Tu marches à peu feutrés dans tout l'appartement. Maddie dort et tu ne veux pas la réveiller. Tu te depêches de mettre des affaires au hasard dans ta valise, en prenant soin de laisser de côté les pulls d'hiver qui ne te serviront certainement pas là-bas. Petit passage à la salle de bain pour y prendre ta trousse de toilette. Valise prête, tu t'arrêtes un instant dans la cuisine afin de laisser un mot à ta colocataire pour qu'elle voit que tu ne l'oublies pas. Votre dernière conversation c'est assez mal passé. T'as peur de ne pas la retrouver dans quinze jours, lorsque tu rentreras de ce voyage. Tu rejoins ta dulcinée dans le taxi. Cette fois, c'est réellement le départ. Direction l'aéroport de Brisbane afin de rejoindre le reste de la troupe. Votre périple peut donc commencer.
*** Prendre l'avion ne te dérange absolument pas. À chaque vol, c'est le même engouement qui s'empare de toi. T'es aussi excité de partir vers une toute nouvelle destination qu'un enfant devant ses présents à Noël. Voyager à toujours été l'un de tes plus grands rêves. Voir et découvrir le monde. Apprendre comment vive les autres peuples de la planète. Etant de nature curieux, t'as toujorus adoré ça. Et à défaut de pouvoir voyager de ton propre argent, et pour te reposer aussi accessoirement, les voyages humanitaires sont de loin la meilleure option qui s'est imposée à toi. Te voici donc dans le premier avion. Le reste du groupe est éparpillé un peu partout sur les autres sièges de l'avion. Charlie, elle est à côté de toi. T'es tellement heureux de partir avec elle. Surtout après la fin de soirée que vous avez passés hier. Les tourments de la veille semblent être restés à l'aéroport. Premier avion en direction de Sydney. Les heures de vol vont être nombreuses et extrêmement longues. Le premier vol ne dure qu'une heure et demie. Même pas le temps de fermer les yeux que déjà, l'avion se pose sur le sol de Sydney. Une heure d'attente pour prendre le prochain vol. C'est ce qui t'agace le plus dans ces voyages : le nombre d'heure de vol et les heures d'attente interminable. Le reste du groupe est également autour de vous. Charlie pose sa tête sur ton épaule. "Tu peux dormir. Jte réveille quand on bouge !" Ton bras encercle sa taille. Ça fait du bien de n'être que tous les deux, façon de parler, sans personne ne vous connaissant pour vous juger. Pendant que ta belle rouquine s'endort, toi tu ne cesses de bouger. T'as toujours cette peur panique de râter le vol. Pourtant, l'hôtesse d'accueil n'a pas fait d'annonce pour annoncer l'embarquement. Tu caresses la main de la jeune femme. "Pardon !" t'excuses-tu auprès d'elle. Le vol de votre second vol, et le plus long, arrive enfin. Tu te lèves et passes ton bras autour de la taille de ta petite amie. Le passage à la douane fut rapide. Installés dans l'avion, toi près du hublot et Charlie toujours à côté de toi, t'observes le paysage qui se dérobe sous vos pieds. Ça y est, cette fois c'est le grand départ. Une nouvelle aventure est sur le point de débuter. Une joie non mesurée s'empare de toi. T'es si contente de partager cette expérience aux côtés de la rouquine qui fait battre ton coeur depuis ces dernières semaines. Durant quinze jours, Brisbane restera derrière toi. Tu ne penses plus à ta vie et à ce que tu laisses là-bas. Tu te contentes de profiter de ce voyage qui s'annonce extraordinaire. Il est vingt heures lorsque votre avion attérit à Johannesbourg. Tu tiens la main de Charlie qui te suis de loin. Encore un dernier avion et ce voyage sera terminé. Du moins pour le moment, il faudra tout de même faire le voyage retour. Ce dernier te semble interminable. En arrivant sur le sol de Cape Town, vous passez chacun votre tour la douane. Devant le tapis roulant, chaque membre du groupe attend sa valise. C'est toujours un moment d'angoisse. T'imagine toujours que les membres de la compagnie de voyage viennent à perdre ta valise. Afin de rejoindre vos maisons, que l'organisateur vous a attribués précédemment, vous empruntez des taxis locaux. Il est minuit. La fatigue est à son maximum mais bientôt, vous pourrez enfin vous reposer. Une bonne nuit de sommeil vous attends. La déception est grande lorsque tu découvres deux lits d'une place chacun dans l'habitation que vous allez occuper avec Charlie durant quinze jours. Tu l'observes s'affaler sur le lit et ne peux t'empêcher de rire. "comme tu dis !" Tes baskets finissent dans un coin de la pièce. Même pas le temps d'ôter ta veste que l'on toque à votre porte pour vous apportez le programme des prochains jours et surtout de demain. "Jsuis trop content ! J'adore m'occuper des enfants !" On ne dirait pas comme ça mais t'aime beaucoup les enfants. Au plus profond de toi, t'espère pouvoir fonder une famille un de ces jours. Lorsque t'auras rencontré celle qui fera battre ton coeur comme jamais aucune autre n'a su le faire. Mais pour le moment, il est temps de dormir. Quasiment vingt-quatre heures d'avion n'ont pas suffit à ce que tu rattrapes tes heures de sommeil en retard. Tu retires tes fringues que t'as portés jusqu'à présent et les poses sur l'une des chaises que possède la maison. T'enfiles un pantalon de jogging gris en guise de bas de pyjama. Charlie t'embrasse. "Bonne nuit !" Tu lui souris et viens te plonger dans ton lit. Les draps sont froids mais ça ne te dérange pas plus que ça. Il ne te faut pas longtemps pour attérir dans les bras de Morphée.
*** Dix heures. Le soleil pénètre votre petite chambre. Péniblement tu te lèves et il te faut au moins cinq bonnes minutes pour te rappeler que tu n'es plus à Brisbane. T'es à Cape Town. Dans le lit à côté du tien, Charlie dort encore profondément. Tu l'embrasses sur le front. Tu décides d'aller tester la douche. Toi qui a tout de même une assez grande corpulence, tu rentres à peine dans la douche. Ce n'est pas une question de hauteur mais plutôt de largeur. Il va falloir cesser la bière et les pizzas si ça continue. T'enfiles un tee-shirt blanc et un short marron. Pas de café. Tu soupires, elle commence bien cette journée. Tu retournes à la chambre et couvres la rouquine de baisers. "Charlie .. ? Il faut se réveiller la belle aux bois dormants." Cela doit être le seul Disney que tu connais. Tu caresses les cheveux de la demoiselle en l'observant dormir. Puis, t'attrapes le programme de votre séjour ici. S'occuper des enfants t'adores ça. Tu ne pouvais pas rêver mieux. |
| | | | (#)Sam 25 Mai 2019 - 0:54 | |
| Travel the world and the seven seas @John Williams
Charlie est exténuée, toute l’excitation du monde à l’idée de s’occuper des enfants n’arrive pas à la réveiller. C’est une grosse dormeuse qui supporte très mal le décalage horaire. Rien que quand elle était à Tokyo, où il il y a seulement une heure de moins, elle était littéralement perdue. Alors imaginez huit heures de moins, huit fois plus de problèmes. Il lui faudra quinze jours pour s’adapter, pile au moment où ils repartiront. Pourtant, elle entend ce son de bipbip caractérisant le pire réveil du monde. Elle entend John se lever sans tellement de délicatesse. Elle sent son baiser sur son front alors qu’elle a remonté la couette jusqu’au nez. Elle l’entend sortir de la chambre et revenir. Mais son fort intérieur ne lui crie pas assez fort de se bouger et de se lever, alors elle s’accord quelques secondes de plus qui se transforment en dizaine de minutes. Lorsqu’elle sent à nouveau les baisers de John sur son visage, elle a l’impression qu’une seule seconde s’est écoulée depuis le douloureux réveil. Tout en râlant doucement, elle emprisonne le cou de son petit ami entre ses bras et l’embrasse à son tour, le forçant à s’approcher toujours plus près du lit jusqu’à ce qu’il en perde l’équilibre. « T’es sûr qu’on peut pas rester ici cinq ou six jours de plus ? » Elle se colle au mur pour lui laisser un peu de place sur le lit. Il sent bon. Elle l’aime, elle en est certaine désormais. Villanelle caresse doucement son visage, passe ses doigts dans ses cheveux mouillés. Il devrait vraiment les couper, elle l’enverra de force chez le coiffeur lorsqu’ils seront de retour au pays. Les problèmes capillaires devraient être un motif de rupture ! Maintenant bien réveillée, elle pose un dernier regard aimant sur John accompagné d’un baiser et se lève du lit. Elle attrape un pantalon, un tee shirt et un petit blouson. Rien qui ne l’amènerait sur les marches d’aucun festival, et tant mieux. Ce n’est clairement pas le but de leur séjour. Elle jette son pyjama en boule dans sa valise et s’habille en hâte, remarquant qu’ils ont quelques minutes de retard sur l’horaire indiquée. Elle qui déteste être en retard. Finalement c’est Charlie qui ouvre la porte de leur petite chambre, et la première à rejoindre le petit groupe, apparemment déjà agacé. « Ah les hommes je vous jure, toujours les mêmes qu’on attend. » Annonce-t-elle tout en levant les yeux au ciel, faussement agacée.
La suite de la journée est ce qui est réellement intéressant. Charlie se voit attribuée l’accompagnement d’enfants de six à dix ans, elle est chargée de veiller sur eux et de les occuper de la manière la plus ludique possible. En attendant de réfléchir à des chansons simples ou d’autres jeux, ce qu’elle n’avait pas du tout prévu à vrai dire, elle charge son petit groupe de cinq enfants d’aller faire des couettes au “monsieur là bas dans le fond”, sous entendu John. Si avec ça il ne comprend pas qu’il faut couper. Elle rigole de bon coeur lorsqu’une masse de petites têtes viennent l’assaillir sans qu’il n’ait rien demandé. Cette quinzaine risque d’être passionnante.
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| | | | (#)Dim 26 Mai 2019 - 17:16 | |
| Travel the world and the seven seas.. Johlie. La fatigue du voyage de la veille est encore bien présente. Les cernes situées sous tes yeux peuvent en témoigner. Néanmoins, t'es tellement heureux d'être ici, à Cape Town en compagnie de Charlie. Assis sur le bord du lit que tu occuperas durant ce séjour, tu attrapes le planning remis par l'organisateur lors de votre arrivée la veille. Les lignes se succèdent, écritures impeccables qui décrivent parfaitement les tâches que vous aurez a effectués durant ces quinze jours ici. Tu ne pouvais pas rêver mieux que de t'occuper d'une crèche. Depuis que tu as commencé l'aventure des voyages humanitaire, t'as toujours été extrêmement sensible à la souffrance des enfants. Ils n'ont rien demandés et pourtant, ils se retrouvent à vivre dans la plus grande précarité. Toi, tu n'as pas eu une enfance facile, loin de là. T'aurais apprécié que quelqu'un te vienne en aide et te sorte de cette famille – si on peut appeller ça une famille – pour t'offrir une vie meilleure. Tu n'as rien demandé. Même pas à naitre dans une famille qui s'est déchirée petit à petit. Aujourd'hui, il ne te reste plus rien. Ton père s'est marié à une autre femme, laissant ta mère croupir dans ce centre pour femme battue. Cette dernière est méconnaissable. Le moindre bruit, le moindre cri la fait sursauter immédiatement. Tu ne vas voir ta génitrice qu'une à deux fois par an. À la fête des mères et parfois, à son anniversaire lorsque tu y penses. Toi et les dates, ça a toujours été un véritable souci. Tout ça pour dire que tu es ravi de t'occuper d'une crèche durant quinze jours. Bien évidemment, Charlie et toi auraient des temps libres afin de visiter les environs. De ce que tu peux apercevoir aux alentours, à travers la fenêtre de votre habitation, Cape Town a l'air réellement ravissant. T'as hâte de visiter la ville. Pour l'occasion, t'as pris ton appareil photo. Certes, il est loin d'être récent et performant mais au moins, il fonctionne. Cela fera d'excellents souvenirs. À chacun de tes différents déplacements, tu tiens un album regroupant des photographies ou n'importe quel souvenir relatif à ce voyage. Farfouillant dans ton sac à dos, tu cherches le carnet que tu as pris pour l'occasion. Assis à la petite table au centre de la pièce de vie, tu commences à noter le déroulement de la journée d'hier. Rien de bien intéressant, néanmoins, t'aime te rappeler chacun de tes voyages. Une fois tout écrit, tu retournes dans la chambre et viens réveiller ta belle et douce petite amie. Un rire s'échappe de tes lèvres lorsqu'elle refuse de te laisser partir. La position dans laquelle tu te trouves est très nettement inconfortable. C'est ainsi que tu te retrouves allongé, au-dessus de la rouquine qui a elle aussi les cernes marquées. Quitte à ressembler à un zombie, c'est mieux de l'être à deux. « T’es sûr qu’on peut pas rester ici cinq ou six jours de plus ? » Tu souris et caresses son visage en embrassant délicatement ses lèvres. "J'aimerais beaucoup rester au lit avec toi mais l'organisateur nous attend pour nous conduire à la crèche .." Dur retour à la réalité. Plus le temps passe et plus t'es certain d'être amoureux de la jeune étudiante. Malgré tout, rien ne te pré-destine à vivre le restant de tes jours à ses côtés. Tes cheveux sont encore mouillés, mais ça n'empêche pas ta petite amie de passer ses doigts dedans. Tu ne sais toujours pas quelle mouche t'as piquée lorsque t'as décidée de te laisser pousser les cheveux. Il y a cinq ans, t'as pris l'initiative de te couper les cheveux très courts, limite à ras de ton crâne. Depuis l'année dernière, la mode des cheveux longs sur les hommes est clairement de retour et t'as eu cette fâcheuse envie de tenter à nouveau l'expérience. Lorsqu'elle t'as vue avec cette nouvelle coupe, t'as tout de suite su que Charlie n'aimait pas ce choix. Tu t'entends même à ce qu'elle te coupe les cheveux elle-même étant donné que tu ne comptes pas retourner de si tôt chez le coiffeur. Pas un mot, rien. C'est dans un silence absolument pas gênant que la demoiselle se lève enfin afin de se préparer. Toi, t'es déjà prêt. Inutile d'en faire des caisses. De toute façon, t'aime pas ça. En général, un tee shirt ou un pull assorti – ou non – à un jean et une paire de basket te suffit à te sentir à l'aise. Porter un costume ne te ressemble pas du tout. Lorsque Charlie ouvre la porte de la cabane, l'organisateur vous attends en tapant du pied sur le sol. "Ah bah c'est pas trop tôt ! Le réveil fut difficile !" A en juger par sa mine fraiche et reposée, on ne dirait pas qu'il vient de passer vingt-quatre en transit entre Brisbane et Cape Town. « Ah les hommes je vous jure, toujours les mêmes qu’on attend. » Tu soupires et viens prendre Charlie par les épaules. "Oh tu peux parler marmotte va !" Tu lui tires la langue avant de l'embrasser furtivement sur ses lèvres. T'aime pas qu'on te fasse porter le chapeau. Surtout que cette fois, ce n'était pas toi que l'on attendait. Enfin si mais c'était la faute de Charlie. L'organisateur vous emmène à la crèche que vous aurez en charge. Là-bas, il vous présente la directrice et les différents membres du personnel, ce sont principalement des femmes pour la plupart. Avec toi, tu as pensé à prendre les quelques livres que t'as récolleté à Brisbane auprès de collègues, amis ou bien que t'as simplement acheté toi-même. Certains proviennent de Maddie qui les as illustré elle-même. Tu les tends à la directrice qui te remercie chaleureusement. Le reste de la journée se passe relativement bien. Avec Charlie, on vous donne la responsabilité d'un petit groupe d'une dizaine d'enfants. Tranquillement en train de dessiner en compagnie de trois petites filles, tu vois une masse d'enfants courir vers toi. Derrière eux, la rouquine a un sourire satisfait sur le visage. Tu comprends donc que le coup vient d'elle. Attention, elle ne perd rien pour attendre. Feutre posé, tu viens les laisser te coiffer. C'est certain, le coup vient de la rouquine. La vengeance est un plat qui se mange froid. Gare à toi Charlie ! Cinq minutes passent. Tu te retrouves avec une moitié de couette sur la tête et des pailettes sur le visage. "Et si on allait chatouiller la demoiselle là-bas ?" Les enfants courent vers Charlie en hurlant de joie et se jetant sur elle. Tu les observes, un regard satisfait sur le visage.
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| | | | (#)Lun 27 Mai 2019 - 19:17 | |
| Travel the world and the seven seas @John Williams
J+5
Face à des couettes gratuites il réplique par une attaque de chatouilles géante. La guerre des enfants est lancée. Charlie compte bien la gagner, elle réfléchira à son féroce plan d’attaque lorsqu’ils auront fini de la faire se tordre de rire. Elle attaquera lorsqu’il ne s’y attendra pas, lorsqu’il pensera être sain et sauf. Ne commencez jamais à surenchérir avec l’australienne car elle n’a aucune limite, vous renoncerez sûrement avant elle … Il vaut mieux pour vous en tout cas. Dans un sourire malicieux, se remettant doucement de son attaque, elle fait quelques recherches sur google. Elle a trouvé la parfaite vengeance. Charlie regarde John droit dans les yeux, pleine de confiance en elle et d’une humeur joueuse. Elle est vraiment le genre de personne qui vous emmènera à l'hôpital si vous lui faîtes une pichenette … Oui, elle a du mal à doser. Il s’agit de tout ou rien avec elle, tant dans la vie de tous les jours, en amour, en amitié ; ou même en haine. Elle peut aimer autant qu’elle peut détester, bien que ceux qu’elle apprécie sont bien plus nombreux que le contraire. Les heures passent et se ressemblent sans se ressembler. Leur tâche reste la même, celle d’occuper les enfants, mais les manières de parvenir à leur fins varient fortement. Pendant une journée entière Charlie en oublie la présence de John, elle en oublie qu’elle est là grâce à lui. La seule chose qu’elle fait est de profiter des sourires blancs des enfants, de leurs sourires sans arrières pensées. Ils sont une véritable bouffée de chaleur et de bonheur bien loin de la vie à Brisbane. A Brisbane, sa vie ne s’arrête vraiment jamais, elle étudie la journée et travaille ou sort le soir, le cercle est sans fin. Les jours de congés deviennent de jours de sorties, les heures creuses sont passées chez des amis. Il ne se passe pas une seule seconde où elle est seule dans sa grande maison. Ici, à douze mille kilomètres de son chez elle, elle se sent mieux. Elle se sent utile, entourée, appréciée. C’est à peu près les seules choses qu’elle demande à la vie.
Ces journées sont réellement enrichissantes, tant pour les enfants qui découvrent avec les étrangers une autre vision du monde, mais pour les adultes qui en découvrent eux aussi une nouvelle. Les enfants ont une perception de ce qui les entoure bien à eux, ils sont formidables à écouter, surtout lorsqu’ils se perdent dans leurs explications. Ils sont adorables. A croquer, littéralement. Ils s’émerveillent à la vue des cheveux de feu de Villanelle, ce n’est pas tellement répandu. Elle n’a pas le coeur de leur raconter que c’est une couleur alors elle les laisse faire de bons gros noeuds dedans, parce qu’ils sont trop mignons pour qu’on leur refuse quoi que ce soit. Ils ont le droit de s’amuser avec sa chevelure entre deux chansons.
Les jours passent finalement, ils s’occupent d’un nouveau groupe d’enfants à chaque fois d’âges différents. Seulement, quatre jours après leur arrivée, on leur accorde une après midi de libre. Charlie laissait planer le doute avec John, lui racontant qu’elle a quelques chose de prévu pour eux deux mais que cela doit rester une surprise. La surprise peut être aussi douce qu’amer, et au fond l’australienne espère qu’elle sera amère pour lui. Elle, cependant, est excitée comme une puce. Elle a teasé John toute la matinée, lui expliquant qu’il allait côtoyer les cieux et manger la poussière. C’est assez nul comme explication, mais le jeu en vaut la chandelle. Ils prennent un bus depuis Cape Town, le trajet est supposé durer deux heures. Charlie a bandé les yeux de son petit ami mais n’a pas osé lui mettre de casque sur les oreilles ; il ne comprendrait pas dix des onze langues officielles du pays (et elle non plus). « Alors Watson, tu sais où on va ? » Elle réserve Sherlock, parce que faut pas déconner non plus.
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| | | | (#)Mer 29 Mai 2019 - 22:35 | |
| Travel the world and the seven seas.. Johlie. La journée ne s'annonce pas si terrible que ça en fin de compte. Lorsque t'as appris que tu allais devoir t'occuper d'enfants, t'étais loin d'être l'homme le plus à l'aise. T'aime bien les enfants mais, en revanche, tu n'as jamais su avoir la fibre paternel. Il faut dire que t'étais loin d'avoir un père modèle lorsque tu étais toi-même un petit garçon. T'adorerais avoir des enfants. Pour ça, il faudrait déjà rencontrer celle qui te donnera au moins un enfant et puis, t'es pas certain de savoir comment t'en occuper. Ton collègue, Tim, vient d'être père d'une petite fille. Tu ne l'as pas encore vu, néanmoins t'es fier de lui. Tim ne cesse de te répéter qu'en ayant l'enfant dans les bras, il sait exactement quoi faire. Peut-être as-t-il raison. Tu ne pourras le savoir que le moment venu. En attendant de devenir un père, te voici responsable d'une dizaine d'enfant de six à dix ans. Ils sont pleins de vies. Il faut toujours trouver quelque chose afin de les occuper. Dessin, coloriage, pâte à modeler. Une partie de cache-cache dans le jardin de la résidence. À l'heure de la sieste, tu viens les coucher un par un avec l'aide de Charlie. Les plus grands réclament une histoire. Un livre choisis au hasard, tu t'embarque dans l'histoire en prenant soin de prendre des voix différentes en fonction des personnages qui parlent. Charlie fait les voix des personnages féminins et toi, celles des personnes masculins. Vous faites un excellent duo. "Je vous félicite ! Ils ne se sont jamais endormis si vite !" La directrice est fière de vous. Tu souris et tiens la main de la rouquine dans la tienne. "Il suffit de les faire courir au maximum, les épuiser !" C'est la clé des siestes réussies. Les enfants dont vous avez la charge dorment tous à poings fermés. Tu viens t'occuper de la prochaine activité lorsqu'ils se réveilleront. "Pâte à sel ? T'en penses quoi ?" Tu regardes ta petite amie en train de ranger le bazar que vous avez mis plus tôt dans la matinée. La pâte à sel t'en faisait quasiment tous les jours jusqu'à tes huit ans. C'est sûrement à cause de ça que ton intérêt pour l'art à débuter. Au réveil des enfants, tu prends en charge six enfants pour ton activité pâte à sel. Charlie s'occupe des autres à sa manière. Tu t'amuse vraiment à les voir fabriquer, créer des maisons ou des bonhommes. La fin de la journée arrive plus vite que tu ne l'aurais souhaité. Les parents viennent récupérer, les uns après les autres, leurs enfants. Petit à petit, la crèche se vide. Avec Charlie, vous nettoyez les locaux. "Merci encore pour cette journée. A demain !" Tu serres la main de la directrice. "Merci à vous !" Bras par-dessus l'épaule de ta petite amie, vous profitez de ce moment de calme pour visiter rapidement la ville. Tu viens prendre quelques clichés avec ton téléphone vu que t'as laissé ton appareil photo à la cabane. Voilà ce que c'est de partir précipitamment.
*** Les jours se suivent et se ressemblent à quelques détails près. Tous les matins, Charlie et toi, vous vous rendez à la crèche. Tous les jours, des enfants différents à charges. Au fil des jours, vous avez créés de véritables liens avec ces enfants. Le jour du départ, les adieux vont être difficile. T'es pas certain d'être capable de retenir ne serait-ce qu'une petite larme. Au fil des jours, les enfants vous apprennent leurs coutumes et toi, tu leur fait part des tiennes. Les plus âgés s'amusent avec ton téléphone. Ils aiment beaucoup Candy Crush. Les journées sont tellement enrichissantes. Vous n'avez pratiquement pas le temps de jouer les touristes. En même temps, vous n'êtes pas là pour ça même si t'adorerais pourvoir visiter la jolie ville de Cape Town. Pendant que Charlie s'occupait d'endormir les enfants, t'as beaucoup parlés avec l'une des femmes qui travaillent ici. Elle parle aussi bien de sa ville que toi de Brisbane. À défaut de visiter la ville par toi-même pour le moment, tu la découvres à travers les yeux des habitants que tu rencontres.
*** Quatre jours ont passés. Votre premier après-midi libre est enfin arrivé. T'imaginais improviser totalement votre temps libre mais Charlie a déjà prévue quelque chose pour vous. Intrigué, tu la suis mais reste néanmoins sur tes gardes. Toute la matinée, la rouquine t'as donné des indices mais étant une quiche en devinette, tu n'as aucune idée. Enfin si, une petite quand même mais t'espère sincèrement que ce n'est pas un saut en parachute. Toi qui a la phobie du vide, tu vas faire une crise de panique. C'est certain. Dommage qu'Emmy soit loin, elle aurait à même de te calmer en cas de crise. Les yeux bandés, tu n'as aucune idée d'où elle t'emmène. "Tu sais que tu m'fais peur ? Pourquoi tu m'caches les yeux ?" T'es clairement pas rassuré. Tu serres la main de ta petite amie fort et tant pis si tu lui broies, elle l'aurait bien cherché. "Dois-je te rappeler que mon coeur peut me lâcher à tout moment ?" T'espère sincèrement l'amadouer en lui disant cela. Même si, au fond de toi, tu l'aimes, t'éprouve une légère envie de l'enguirlander en ce moment. Tu détestes les surprises, qu'elles soient bonne ou mauvaise. "dis moi qu'on arrive bientôt ! Pitié !" T'étouffe sous ce masque. |
| | | | (#)Jeu 30 Mai 2019 - 1:09 | |
| Travel the world and the seven seas @John Williams
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Heureusement qu’elle aime John pour qui il est et non pour ce qu’il dégage, parce qu’il est loin d’être une flèche. Elle lui a pourtant demandé de nombreuses fois s’il était prêt à sauter le pas … ça semblait être plus que clair. Sa perception de la clarté a sans doute quelque chose à voir avec son obsession pour Sherlock Holmes et cette envie qu’elle a de deviner la fin des films avant qu’elle ne se passe sur l’écran, elle en demande sans doute trop. A la place de John, pas sûr qu’elle ait deviné non plus de quoi il s’agissait, il est possible de faire tellement de choses … Elle rigole cependant de bon coeur à toutes ses questions, comme s’il était un enfant qu’on essaye d’amadouer pour l’emmener chez le dentiste. Mais le plan de Charlie est bien plus cool qu’une sortie chez le dentiste ! De toute façon, au contraire de ce qu’il avance, l’australienne serait bien incapable de faire peur à une mouche et de ce fait encore moins à un grand adulte comme John. « Dois-je te rappeler que mon coeur peut me lâcher à tout moment ? » Oui … bon … c’est pas comme s’ils allaient faire un saut en chute libre quand même … Enfin si, y’a une chute, une sacré chute. Mais techniquement ils seront toujours accrochés à quelque chose donc ça compte pas trop, si ? A vrai dire, elle a un peu de mal à se rendre compte des risques médicaux, que ce soit pour elle même ou pour les autres. De toute façon y’a sûrement des cachets pour les petits coeurs fragile, ça doit exister au XXIe siècle ça ! Finalement elle ne lui répond rien et se contente de serrer doucement son bras pendant tout le trajet de bus. Enfin arrivés sur place, on ne leur donne pas plus de consignes si ce n’est l'itinéraire à emprunter : une voie ferrée. Charlie s’amuse à ne marcher que sur les plateformes en bois, en oubliant un peu John et le laissant patauger dans la semoule avec les cailloux. « Fais attention où tu mets les pieds. » Merci Charlie, on s’en serait pas douté. Pendant les dix minutes de marche, elle ne le tient que du bout des doigts pour s’assurer qu’il ne parte pas dans le sens opposé. Mais John s’en sort miraculeusement sans aucune chute, ce qui relève vraiment de l’exploit. Le petit groupe hétérogène s’arrête finalement sur le Bloukrans Bridge, comme convenu. Heureuse et excitée comme une puce, Charlie relève enfin le bandeau des yeux de John. Il les cligne de nombreuses fois pour s’habituer à la luminosité extérieure. Face à lui, une jeune australienne reboosté au possible, un large sourire sur le visage. « SURPRISE ! » Elle s’écarte de son champ de vision et le laisse admirer la vallée verdoyante sur laquelle ils se trouvent. Elle lui assène finalement le coup de grâce, sautillant littéralement sur place. « On va faire du saut à l’élastique ! »
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| | | | (#)Jeu 30 Mai 2019 - 21:18 | |
| Travel the world and the seven seas.. Johlie. Honnêtement, tu n'as aucune idée de l'endroit où Charlie veut t'emmener. Tant qu'elle ne te demande pas de sauter en parachute ou à l'élastique, tout ira bien. Même pour les beaux yeux de la rouquine, t'es pas certain de le faire. Le vide, c'est ta plus grosse phobie. Il fut une époque où même le simple fait de monter sur un escabeau te tétanisait complètement. Maintenant, tu peux grimper sur un escabeau ou sur une chaise mais il ne faut pas que ça dure plus de cinq minutes. Toi, tu veux marcher. Tu veux avoir les pieds sur terre, t'es pas un oiseau. Tu te sens mieux les pieds sur un sol quelconque que le fait d'être dans les airs. Pourtant, malgré ta phobie inconditionnelle du vide, t'as fait une partie d'accrobranche en compagnie d'Emmy. Ça s'est très bien passé et on pourrait croire que ta phobie fut vécue. Ce n'est pas absolument pas le cas. Charlie et toi êtes en route pour la destination mystère. Bandeau sur les yeux, tu ne vois rien. Tu ne sais pas où t'es, ni même où tu te rends. Tu ne cesses d'assommer ta petite amie de question afin de connaitre votre destination. Tu viens juste lui rappeler, qu'à tout moment, ton coeur peut te lâcher. En réalité, c'est plus pour l'amadouer et la dissuader que pour te rassurer. D'après tes derniers examens, ton coeur va très bien. Il bat certes moins vite que celui d'un être humain avec un coeur non malade mais rien a déclaré. Charlie ne réponds pas. Ça y est, c'est fait. Tu commences à stresser au plus haut point. "Allez Charlie ! Donne moi un indice s'te plait !" Le ton de ta voix est sur le ton de l'agacement cette fois. T'as passé l'âge de recevoir des surprises de ce genre. "Et un indice qui sert à quelque chose cette fois !" Pas comme ceux que la rouquine a pu te donner depuis le début de la journée. Ça ne t'as clairement pas aidé. La jeune étudiante ne semble pas d'humeur à te donner plus d'indices. "T'es chiante tu sais ça ?!" Tu capitules face à elle, malgré tout tu l'aimes la petite rouquine qu'elle soit chiante ou non. La voiture s'arrête enfin. "On est arrivés ?" Toujours rien. Charlie ne parle pas. Ça commence sérieusement à t'angoisser. Tenant la main de Charlie dans la tienne, tu tentes de ne pas tomber. "ahah ! Laisses moi rire ! Jvois même pas où jmets les pieds !" Toujours agacé, tu tentes de relativiser, tant bien que mal. Pas question de lâcher les mains de Charlie. Vous êtes à l'extérieur, c'est certain. Tu sens la chaleur du soleil te taper sur le crâne, ainsi qu'une petite brise légère. Arrivé à destination, Charlie te retire le bandeau. Deux heures, les yeux dans le noir, t'as bien du mal à t'habituer à la lumière. La surprise de Charlie n'a pas l'effet escompté sur toi. Tu la dévisages, les yeux grands ouvert. "T'es folle ou quoi ?" L'agacement s'en est allé pour laisser place à la panique. Ton coeur commence à battre de plus en plus rapidement. De tout ce qu'il peut exister de pire sur cette planète, il a fallut qu'elle choisisse l'activité que tu redoutes le plus au monde. "Tu sais que j'ai horreur du vide ? Jamais jpourrais réussir à sauter à l'élastique." Il ne faut jamais dire jamais, c'est vrai mais là, c'est comme une évidence pour toi. Tu ne vas jamais arriver à sauter à l'élastique. T'as tellement pas envie de décevoir Charlie. Un bras par-dessus son épaule, tu tentes de jeter un coup d'oeil tout en bas, par-dessus le pont. Tes mains se mettent à trembler, ton coeur ne cesse de battre de plus en plus vite. "Merci pour cette surprise en tout cas !" Même si la panique s'empare de toi, t'es contente de partager ce petit moment avec elle. Et encore plus à l'autre bout du monde. Au moins, ça te fera un souvenir à raconter à tes enfants plus tard. T'embrasses la demoiselle en cpaturant ses lèvres à l'aide des tiennes.
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| | | | (#)Mar 4 Juin 2019 - 16:15 | |
| Travel the world and the seven seas @John Williams
John arrête finalement de l’assommer de questions et finit par capituler, ce qui était la meilleure décision à prendre. Elle ne répondait à aucune de ses sollicitations et a même hésité à plusieurs reprises à mettre des écouteurs sur ses oreilles pour ne plus l’entendre geindre comme un enfant. C’en était à se demander qui était l’aîné dans le couple. Elle n’a pas osé mettre en place la technique des écouteurs de peur qu’ils loupent leur arrêt de bus. C’aurait été dommage (et bête) d’avoir fait tout ça pour rien, ils en auraient perdu leur journée et la surprise aurait été gâchée ! Mais finalement tout se passe bien et ils arrivent tous les deux à destination, sans même un seul bobo à signaler parce que Charlie est la meilleure guide pour aveugles d’Australie (ou pas). La rousse est aux anges, elle sent le vent s’engouffrer dans ses cheveux et entre ses habits, l’air semble tellement pur. John cependant ne semble pas en avoir grand chose à faire du vent. « T’es folle ou quoi ? » Se remémorant une des scènes de son film préféré, L’Apprenti sorcier, elle répond par la même mimique qu’avait offerte Balthazar à David après la même question. Dans un rire, elle rapproche son pouce et son index comme pour signifier “un petit peu”. Oui, elle est un peu folle, mais c’est pour ça qu’il l’aime non ? Il l’aime pour ses idées folles, ses envies soudaines de refaire le monde, son manque de discernement. Il l’aime pour sa folie, pour la fougue de la jeunesse qu’il a perdu il y a bien longtemps. La jeune femme est dans un tel état d’euphorie qu’elle ne se laisse pas démonter lorsque John commence à paniquer face à elle, encore moins quand il lui avoue sa peur des hauteurs. Bon, c’était pas prévu mais ça vient pas chambouler ses plans pour autant. Il l’a cherché, il l’a trouvé ! « A vrai dire, je savais pas. Mais ça sera une raison de plus pour sauter le pas. Genre, littéralement ! » Elle a entendu dire que pour vaincre ses peurs il faut les affronter. C’est quelque chose de très facile à répéter aux autres quand on est pas concernés, car elle ne se verrait pas tellement foncer tête baissée dans un champ d’araignées par exemple. S’ensuivent les pires remerciements du monde, sa voix est tremblante tout comme le reste de son corps et il a sûrement envie de jeter Charlie du haut du pont là, maintenant. La rousse rigole intérieurement car même s’il a envie de la tuer il penser à la remercier, alors qu’elle va littéralement faire arrêter son corps dans cinq minutes. C’est … mignon ? Au lieu de remuer le couteau dans la plaie elle décide finalement de prendre les devants et de traîner une nouvelle fois John face aux instructeurs, ignorant ses plaintes avec insolence. Des harnais défilent dans le petit groupe, Charlie attrape le noir parce que c’est le plus beau. Comme pour les baudriers d’accrobranche, elle passe ses deux jambes dedans et vient serrer le tout au niveau de la taille et des cuisses. Pour le moment, c’est quelque chose qu’elle connaît et elle ne craint donc rien. A John, elle lui en tend un orange fluo, comme ça elle est sûre de pouvoir le reconnaître entre cent. « Passe en premier, comme ça ça sera fait ! T’auras pas le temps d’avoir encore plus peur que maintenant. » Ajoute la jeune australienne en rigolant, quelque peu moqueuse.
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| | | | (#)Mar 4 Juin 2019 - 21:00 | |
| Travel the world and the seven seas.. Johlie. C'est plus fort que toi, tu détestes les surprises. Il faut dire que rares sont les personnes qui te font des surprises. Charlie est certainement la première depuis un long moment. Même tes géniteurs ne t'ont jamais fait de cadeaux. Tes noëls et tes anniversaires sont loin d'avoir été joyeux. À force, t'as appris à t'en accommoder et à ne jamais rien attendre de personne. Lorsque tu convoites quelque chose, tu te l'offres toi-même. Bien évidement, si ton budget te le permet. T'es loin de rouler sur l'or. Comme le commun des mortels, tes fins de mois sont plus ou moins difficiles. Ça dépend des mois. Alors non, tu déteste les surprises. Tu ne cesses d’assommer ta dulcinée de questions afin de découvrir où est-ce qu'elle t'emmène. Mais la rouquine ne dit rien, elle garde le silence. Tant pis. Tu capitules et prends ton mal en patience. C'est compliqué, la patience n'est clairement pas l'une de tes principales qualités. Ni une de tes qualités tout court d'ailleurs. Connaissant bien la rouquine, il est certain qu'elle ne va pas t'emmener faire une randonnée. De l'escalade peut-être ? Un saut à l'élastique ? Ta curiosité sera bientôt assouvie puisque vous venez d'arriver à destination. Ta main cherche celle de la rouquine et, une fois qu'elle la tient, tu ne la lâches plus. Avançant pas à pas, tu prends bien soin de ne pas tomber. Même si elle trouverait cela hyper drôle et que le ridicule ne tue pas, tu vas éviter de te retrouver les fesses par terre. Le bandeau qui te recouvre les yeux est retiré et tu découvres donc la surprise. Elle porte bien son nom. Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, tu demandes à Charlie si elle est pas un peu folle. Ça a l'air de l'amuser en plus. T'es complètement tétanisé et refuse de regarder par dessus bord. Toutefois, tu le fais malgré tout. Pris de panique, tu fais trois pas en arrière. Tu te sens vraiment pas bien. Si Emmy était là, elle t'encouragerait à le faire. Comme elle a pu le faire lors de votre séance d'escalade ou d'accrobranche. Ton regard se pose sur la rouquine. Un regard rempli d'amour. Elle semble euphorique à l'idée de sauter à l'élastique. À cet instant, tu préférerais être mille fois derrière ton bar qu'ici, sur ce pont en plein milieu de l'Afrique du sud. En avouant ta peur monstrueuse du vide à Charlie, la jeune femme ne semble pas vouloir faire marche arrière. "Très bien. Jvais le faire !" Tu n'arrive pas à croire que tu viens de dire cela. Tu t'approches de la demoiselle et viens lui voler un baiser sur ses lèvres que tu aimes tant. "Je te préviens que je me vengerais !" Il ne te reste plus qu'à trouver tu vas bien pouvoir te venger. Doucement, tu t'approche de l'homme qui vient t'attacher convenablement. Il dû vérifier au moins cinq fois que tu ne craignais rien. On est jamais trop prudent ! Tu lances un regard à ta petite amie. Elle semble s'amuser de la situation. Il faut vraiment que tu trouves comment tu vas te venger de cet affront. Charlie est équipée. Toi aussi. L'instructeur te donne ses recommandations. Ton coeur se met à battre très fort. L'impression qui va sortir de ta poitrine dans trente secondes. "T'as fait exprès de me laisser le orange fluo je suis sûr !" En compagnie de la jeune femme, t'as l'impression de redevenir un enfant. Quoi que t'es persuadé que même à soixante-dix ans, on garde son âme d'enfant. La tienne n'est jamais partie mais en présence de la rouquine, elle ressort d'avantage. Levant les yeux au ciel et lâchant un profond soupir, tu t'avances sur la planche. Plus tu t'avances vers le vide et plus la panique s'empare de toi. Cinq minutes seulement passent mais t'as l'impression que ça a duré trois secondes. "Ne vous pressez pas monsieur ! Prenez votre temps !" Te dis l'instructeur. L'envie de prendre tes jambes à ton coup et de fuir d'ici est immense. Pas question de fuir. Un défi est un défi et tu refuses de laisser Charlie le gagner. Prenant une bonne respiration. Tu te sens tomber dans le vide. Un cri s'échappe de tes lèvres. Ça y est, tu l'as fait. T'as sauté en parachute. Doucement, tu reprends tes esprits tête en bas. T'arrive pas à croire que tu l'as fait et, en plus de ça, tu l'as fait en Afrique du sud. Ça sera un très beau souvenir à raconter à tes enfants plus tard. L'instructeur te remonte et te détache avant de s'occuper de la rouquine. Un sourire victorieux sur le visage, tu admires ta petite amie sur le point d'effectuer, sans doute, son premier saut. "à ton tour mademoiselle Villanelle. Voyons voir si tu te débrouilles mieux que moi !"
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| | | | (#)Mer 5 Juin 2019 - 22:15 | |
| Travel the world and the seven seas @John Williams
La rouquine est hilare, elle devrait s’inquiéter pour la santé de John ou sa peur panique des hauteurs, mais elle n’en a pas la force. La situation est beaucoup trop drôle pour qu’elle ne puisse se soucier de quoi que ce soit. En partant de Brisbane elle n’aurait jamais imaginé faire du saut à l’élastique, elle a dû faire des pieds et des mains pour réserver cet après midi et finalement tout s’est joué sur le désistement d’un couple. Les meilleurs choses sont toujours celles qu’on attend pas, c’est une des vérités générales que personne n’utilise mais que Charlie garde dans un coin de son cerveau. Elle a ce petit don de ressortir des phrases, des dictons, des proverbes ou des anecdotes seulement quand ça l’intéresse ou que cela va dans son sens. La jeune femme est trop impatiente, elle tourne dans le vide, fait voler ses mains dans les airs. On lui propose une chaise qu’elle refuse aussitôt, alors que tous les autres se sont empressés d’y poser leurs fesses et de rester droit comme un i, les jambes flageolantes. Villanelle est réellement la seule à ne pas stresser, sûrement la seule aussi à ne pas vraiment comprendre la situation. Elle s’apprête à sauter d’un pont à plus de deux cent mètres du sol et semble seulement être dans la file d’attente pour aller voir Endgame. C’mon girl. Elle matte John et son baudrier orange fluo s’avancer dans le vide non sans crainte et tente de se calmer un peu, juste le temps qu’on leur énonce les consigne, histoire de pas finir écrasée dans la vallée parce que sinon personne sera là pour arroser les plantes de Léo. On lui rajoute un harnais entourant ses épaules et ses pieds, le tout relié à une énorme poulie verte, parce qu’apparemment ils aiment bien la couleur dans le coin. Les encadrants sont sérieux, ils tentent de rassurer le grand garçon qu’est son petit ami. La rousse n’est réellement d’aucune utilité dans cette situation, elle observe la scène de loin, curieuse. A vrai dire, elle attend surtout que John saute pour qu’elle puisse ensuite pousser tout le monde et que ce soit à son tour. Personne ne tentera de l’en empêcher ceci dit, parce qu’ils étaient tous contents de booker leur saut à l’élastique mais sans doute n’avaient ils pas prévus qu’il allait vraiment falloir sauter dans le vide ensuite.
« Watch me. »
Ses pas la guident naturellement vers la planche dans un élan drama queen. A nouveau, on lui répète les consignes, on lui répète qu’elle doit garder les bras près du torse et qu’une fois que la corde arrêtera de se balancer la poulie la remontera parmi le monde des vivants. Oui, oui, elle sait tout ça. Lâchez là dans le vide, c’est tout ce qu’elle attend ! En plus, elle a un baudrier hyper sexy, ça ferait une super photo instagram. Dommage qu’elle ne puisse pas compter sur John pour la prendre, tout le monde sait que les garçons ne savent pas prendre de bonnes photos. Finalement dès qu’on lui dit qu’elle peut sauter dès qu’elle se sent prête, que surtout elle peut prendre son te … la voilà déjà dans les airs, faisant le saut de l’ange en écartant bien les bras et ignorant royalement les consignes. Le vent s’engouffre dans ses habits, beaucoup, son coeur s’arrête aussi, un peu (anecdotique). Alors qu’elle est littéralement en chute libre elle a le sourire aux lèvres. Elle sent ses cheveux à la verticale, un cri s’échapper de sa bouche. Putain, c’est génial. La chute est rude, elle a l’impression de se déboiter le cou et tous les autres os du corps humain. Elle se balance ensuite nonchalamment d’avant en arrière, tentant au mieux de réprimer son envie de vomir parce que ça serait pas vraiment le meilleur moment pour. Rapidement elle sent la poulie faire son oeuvre et la corde se rembobiner petit à petit. C’est déjà fini. Ses sentiments sont partagés entre euphorie et mélancolie, en manque d’adrénaline elle a déjà envie d’y retourner. Une éternelle enfant.
Elle se résout finalement à s’asseoir sur les chaises proposées en attendant que tout le monde vainque sa peur du vide. John à ses côtés, sa tête tombe peu à peu sur la sienne. Elle est une hyperactive depuis toujours, l’attente n’est pas son fort. Elle se réveille en sursaut à chaque fois qu’une nouvelle personne se décide enfin à sauter et ne puisse retenir un long cri de terreur. C’est finalement à demie somnolente qu’elle suit le groupe sur la route du retour, tenant John par la main dans le but de ne pas se perdre cette fois-ci. Il a promis de se venger mais elle ne craint rien, il a perdu la fougue de la jeunesse depuis longtemps. Elle l’aime, mais elle le sait bien. Une fois de retour dans le bus elle reprend sa position sur son épaule et lui murmure à demi endormie qu’elle l’aime.
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| | | | (#)Jeu 6 Juin 2019 - 11:05 | |
| Travel the world and the seven seas.. Johlie. Petite parenthèse de bonheur en compagnie de la rouquine que t'as laissé entrer dans ta vie et dans ton coeur. Seuls, à l'autre bout du monde, t'es heureux de partager ce moment avec elle. Tout le monde n'est pas en mesure de faire de l'humanitaire. Il faut avoir une sacrée force mentale pour pouvoir arriver à faire la part des choses et ne pas trop s'attacher. Bien sûr que tu t'attache aux différentes personnes que tu rencontres durant les différents séjours que tu fais. Le retour au bercail est souvent compliqué, tu penses très souvent à ces personnes durant les quelques jours qui suivent ton retour. Petit à petit, le manque et leurs visages s'estompent. Chaque expérience est bonne à prendre. Chacune d'elles t'as fait grandir. Partager ce voyage en Afrique du sud avec Charlie renforcera certainement votre relation. À moins qu'il ne fasse que le tuer à petit feu, ce que tu n'espères pas. Il serait dommage d'en arriver à se déchirer alors que vous êtes là pour passer un agréable séjour entourés de personnes vrais et sincères. Connaissant Charlie, tu t'attendais à tout venant de sa part. Néanmoins, lorsque t'arrive sur le lieu de ta surprise, tu restes sans voix. Complètement tétanisé et abasourdie parce que l'activité qu'elle vous a réservés. Du saut à l'élastique. Elle est complètement cinglée cette fille. Elle sait qu'avec ton cœur malade ce n'est pas prudent, pas plus que de pratiquer la boxe illégalement. Tu sais qu'il est exclu de tenter une négociation avec la rouquine. Tu capitules et te dirige vers l'équipe d'encadrement qui vous équipent Charlie et toi. Pas de négociations, néanmoins, elle ne s'en sortira pas comme ça. Elle te le paiera. Tu ne sais pas encore comment mais elle te le paiera. Jamais de ta vie tu n'aurais pensé faire du saut à l'élastique. Quoi que, t'es pas certain qu'Emmy ne t'aurait pas forcé la main à passer au-delà de ta phobie du vide. Dans un sens, t'es content que ça soit Charlie qui l'ai fait. Elle a raison, il faut passer par-dessus ses peurs. Les jambes qui flageolent, tu t'avances vers le pont. Plus la distance entre le vide et toi se raccourcit et plus ton coeur s'emballe. Un dernier regard par-dessus ton épaule en direction de Charlie. Elle a un grand sourire. On dirait presque qu'elle est fière de son petit tour à ton égard. L'encadrant t'attache encore plus que tu ne l'étais. Simple prévention pour te rassurer ? Ou est-ce vraiment utile ? Charlie est loin derrière toi. On te donne quelques dernières consignes. T'aurais pu rester planté comme ça quelques minutes encore mais non, sans plus attendre tu viens sauter dans le vide en hurlant tout ce que t'es capable de donner à travers la vallée. Heureusement qu'il n'y a aucune habitation dans le coin. Ils te prendraient certainement pour un fou. Finalement, ce n'était pa si terrible que ça. Si, ça l'était mais honnêtement, tu t'attendais à pire. Tu t'es fais tout une montagne de ce saut alors que c'est passé comme une lettre à la poste. Tu regardes la demoiselle à la crinière de feu qui s'élance et saute à son tour. Elle a l'air si à l'aise, tu la jalouse un peu. Faire le saut de l'ange avec elle était vraiment une expérience hors du commun que tu ne regrettes pas. Sur le moment, t'as eu envie de la pousser dans le vide sans qu'elle soit attaché mais finalement, elle a eu raison de te pousser à sauter. Pas certain que tu tenteras à nouveau l'expérience cela dit. Charlie remonte. Elle se place à tes côtés, sa tête sur ton épaule. "Merci Charlie.." Murmures-tu en caressant le dessus de sa main. Vous attendez patiemment que tout le monde ait fait son saut. Puis, vous repartez en direction de l'autobus. Ce fut court mais intense, ça c'est clair. Tu tiens Charlie par la main en ne cessant de te répéter que t'as de la chance de l'avoir dans ta vie. Assis à votre place de départ dans le bus, t'as le plaisir, cette fois, d'admirer le paysage qui défile devant tes yeux. La rouquine te murmure qu'elle t'aime. Un sourire se fait voir sur ton visage. "Je t'aime aussi Charlie.." Tu déposes un timide baiser sur ses lèvres. "Même si sur le coup, j'ai eu envie de te tuer !" Ce n'est pas vrai bien évidement, quoi que ... L'autobus s'arrête en plein centre de Cape Town. Après toutes ces émotions fortes, t'as très envie de rejoindre votre cabane et te poser pour te remettre de tout ça. "Qu'est-ce qu'on fait ? On rentre se pose un peu ou on se la joue touriste ?" les deux options sont toutes les deux très alléchantes. Tu choisis la facilité en laissant ta petite amie décider de la suite du programme.
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| | | | (#)Jeu 6 Juin 2019 - 17:28 | |
| Travel the world and the seven seas @John Williams
L’adrénaline est montée aussi vite qu’elle est redescendue chez Charlie. La jeune femme vit dans un monde de quitte ou double où il n’y a jamais d’entre deux, jamais de compromis. Tout va bien ou tout va de travers. Pour le moment, tout va bien et même bien mieux que cela ne l’a jamais été. Elle est à l’autre bout du monde, elle aide son prochain, elle est entourée de l’homme qu’elle aime et en plus de ça elle vient de réaliser un de ses rêves de gosse. Elle est heureuse et amoureuse et ne demande rien de plus, la vie semble lui sourire. La seule ombre au tableau reste l’absence de Léo mais elle sait qu’elle l’a quitté pour mieux le retrouver à son retour, elle aura tant de belles choses à lui raconter et lui tant de potins à lui faire rattraper. Comme promis, elle lui envoie une carte postale par jour depuis leur départ de Brisbane, avec à chaque fois une nouvelle anecdote “aujourd’hui je pensais faire de l’argile avec les enfants mais ce n’était pas vraiment de l’argile au final …”. La vie loin de Brisbane a aussi ses avantages, évoluer dans un pays dont on ne connait rien a aussi ses avantages. Bien sûr elle sera heureuse de retrouver sa ville mère, ses amis avec qui elle a grandit, les coins et recoins où elle aime se perdre, le bruit de l’océan en ouvrant ses fenêtres. Mais au moins ici, à Cape Town, elle a John. Son John, rien que pour elle, pour toujours et à jamais tous les deux. Personne ne dit rien sur eux, personne ne les connaît réellement non plus. Ici, ils pourraient tout recommencer à zéro et l’idée traverse réellement l’esprit de Charlie l’espace d’un instant. La rousse esquisse un sourire quand John lui demande ce qu’ils devraient faire. La réponse lui semble évidente, elle l’agrémente donc d’un baises sur ses lèvres et d’une main baladeuse le long de son torse, l’autre derrière son cou. « Rentrons. » L’alchimie entre eux deux est trop belle à l’instant pour la laisser passer, ils auront d’autres jours de repos pour visiter les plus beaux recoins d’Afrique du Sud.
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| | | | | | | | Travel the world and the seven seas | johlie #6 |
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