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 May the best man win | léo & john

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Message(#)May the best man win | léo & john EmptyVen 31 Mai 2019 - 4:33

May the best man win

@Léo Ivywreath @John Williams

Le couple revient à peine de son voyage en Afrique du Sud. Arrivés la veille au soir à l’aéroport, Charlie n’a pas pu s’empêcher d’appeler Léo et de lui tenir la tête pendant des heures au téléphone, lui racontant à quel point elle a aimé s’occuper de tous ces enfants et voir leur sourire. Il n’y eut cependant aucun mot sur John, aucune allusion. Elle n’a pas fait mention de leurs lits simples s’étant retrouvés collés l’un avec l’autre au bout de quelques jours de voyage, ni de leurs étreintes face à l’océan. Peut être parce que ce n’était pas le sujet, peut être aussi parce qu’elle avait honte. Ces deux hommes sont très importants pour elle mais chacun à leur manière. Pour Léo cela fait un peu plus de deux ans qu’il partage son quotidien. John ... deux mois. Mais ces deux mois ont été emplis d’émotions. Finalement, les deux hommes sont incomparables, rien ne les rapproche si ce n’est qu’ils tiennent tous deux à Charlie, ou tout du moins le lui font croire. Il serait hypocrite et bien impossible de se lancer dans une comparaison plus détaillée.

Les heures suivant leur retour à Brisbane n’ont pas été très agitées. Ils ont dormi pour se remettre des six heures décalage horaire et Charlie a rangé toutes ses affaires parce qu’elle reste qui elle est. Elle a pris des nouvelles du monde et des cours qu’elle a manqué, il n’y a pas eu de nouveau onze septembre et rien ne sortant de l’ordinaire. Cependant la rousse ne change pas et ne changera jamais, 18h après leur retour elle ne tenait déjà plus en place et voulait sortir à tout prix. Après moultes discussions et des centaines d’arguments plus tard, elle a réussi à convaincre John de passer le soirée au Canvas à Fortitude Valley. D’habitude ils ne sortaient jamais ensemble en bar, mais ils ont fait une exception pour une fois. La jeune australienne voulait sortir avec son petit ami qu’elle aime tant, elle voulait se montrer à son bras aux yeux de tous. Alors Charlie s’est préparée heureuse, une playlist deezer lancée au hasard elle chantait et dansait devant le miroir. À trois fois elle a du s’y reprendre pour appliquer son rouge à lèvre rouge, quatre fois pour les traits d’eye-liner. Elle y a vraiment mis tout son coeur, choisissant même pour l’occasion une robe en pull et de petites bottines. Tout ce qu’elle souhaitait c’était passer une bonne soirée avec l’homme qu’elle aime, s’amuser et profiter de la vie tant qu’elle le peut encore.
Au début tout se passait bien, chacun a commandé un verre différent et buvait raisonnablement. Pour Charlie c’était un Sex on the beach, inévitablement le meilleur cocktail du monde à ses yeux. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’observer les environs et surtout les personnages, faisant désormais davantage attention aux mimiques des couples qu’elle croisait. Aucun n’agissait comme John le fait avec elle, ou elle avec lui. Elle crut que la différence d’âge y était pour quelque chose et qu’il n’y avait aucune autre explication supplémentaire à cela. La soirée se passait bien avec John, ils discutaient de tout et de rien, se racontaient déjà les anecdotes de leur voyage commençant par le fameux « Oh et tu te souviens quand ... » oui bien sûr que chacun se souvenait, il ne sont rentrés que la veille. « J’aurais aimé qu’on reste plus longtemps. Tout était si parfait là bas. » Littéralement. Ils étaient bien loin de Brisbane et de tous ses maux, mais malheureusement loin de tous ceux qu’elle aime aussi.
Le silence se fait finalement entre eux. Loin d’être gênant il est même appréciable au milieu de ce brouhaha constant. Assise sur le comptoir du bar à côté de John, elle vient poser sa main sur son épaule et sa tête par dessus. Ce moment devrait durer pour toujours.

Spoiler:


Dernière édition par Charlie Villanelle le Mer 5 Juin 2019 - 22:36, édité 1 fois
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Message(#)May the best man win | léo & john EmptyVen 31 Mai 2019 - 7:11

May the best man win@Charlie Villanelle & @John Williams

Charlie était partie assez de jours pour me montrer à quel point je tenais à elle. Assez pour me faire tourner en rond et refuser les soirées sous un prétexte fallacieux trouvé pour l'occasion: trop de travail, trop de fatigue, trop de livres à lire. Je n'étais sorti qu'une fois tout au plus, deux heures. Je m'étais fait chier, sans Charlie. Vraiment chier. Toute la durée de son voyage, je me suis fait chier. J'ai retrouvé ma position tête-à-l'envers-les-pieds-en-l'air-sur-le-canapé, pour essayer de calmer mes nerfs. C'était difficile, de la savoir à l'autre bout du monde sans pouvoir l'appeler pour qu'elle rapplique avec du sel, des histoires à raconter, des rires et une trop grande énergie. Je savais que ça me préparait pour la suite, ce moment fatidique qui allait devoir arriver un jour si elle se décidait à emménager avec John. Si elle se posait avec lui, c'était adieu les pop-corn avec Léo. Adieu nos soirées allongés l'un à côté de l'autre, bouteille de Jet entre nous, à contempler le plafond à défaut d'un ciel constellé d'étoiles, à rire comme des imbéciles avant de s'endormir l'un sur l'autre, empilés comme des maximonstres. C'était bonjour John, un Léo relégué aux « ah non désolé pas ce soir, je vais au ciné avec John ». Je boudais de tout mon soûl alors que mes prévisions ne s'étaient pas vraiment réalisées pour le moment.

A mon soulagement, Charlie ne m'avait pas oublié dans ses prières. Je recevais son appel avec beaucoup de soulagement et la pressait de questions. Pas d'allusion au type qui avait partagé son voyage si bien que j'eus vite fait d'oublier qu'ils passaient probablement encore du temps ensemble. Je parcourais mon appartement de longueur en largeur, m'extasiant sur les souvenirs relatés par Charlie. Le voyage avait dû être absolument magnifique. Incroyable. Trop tôt à mon goût, nous raccrochions, retournions chacun à notre vie. Je m'occupais l'esprit au violon, mais m'énervait sur un accord que je ne pouvais pas réaliser correctement malgré ma persévérance. Mon esprit était occupé. J'avais besoin de me défouler. Je décidais de faire le ménage de mon appartement. A 23h. Mes voisins me détestaient sûrement... et ils pouvaient aller se faire voir.

Le lendemain, je me retrouvais dans une bibliothèque à tenter de retranscrire de la musique pour pouvoir la jouer plus tard au violon. L'exercice était compliqué par deux étudiantes trop bruyantes se racontant leurs ébats de la nuit précédente à moins de dix mètres de moi - et je les entendais malgré mon casque. Leurs gloussements m'arrachaient des soupirs exaspérés. Non sans leur avoir lancé une remarque cinglante, je quittais les chaises inconfortables de la bibliothèque pour aller me dégourdir les jambes en ville. Mon casque sur les oreilles, j'observais les environs, sac en bandoulière sur l'épaule et carnet de dessin sous le bras. C'est alors que je cherchais le spot idéal pour dessiner que mon regard trouva une tête rousse que je connaissais bien. Mon visage illuminé d'un grand sourire, j'amorçais un mouvement pour la rejoindre. C'était sans compter sans une présence à ses côtés. Au comptoir du bar, Charlie semblait calée contre l'homme de ses rêves. Ma mine se faisait boudeuse et je choisissais de passer mon chemin, la tête haute. Mon attitude était ridicule, aucun d'eux ne pouvait me voir et je ne pouvais pas leur en vouloir de désirer passer du temps ensemble. Après une seconde ou deux d'hésitations, je passais la porte du bar, l'air de rien. J'accrochais à mon visage le masque de la plus grande des surprises, celle que je réservais à ces moments improvisés de bonheur, et allais poser mon derrière en face du comptoir. Ma chaise faisait l'angle et je lançais un « Mais regardez qui voilà ! » souriant. Ma bandoulière passait par dessus mes cheveux bouclés et je posais mon sac sur ma chaise, bien en face des deux acolytes. Évitant soigneusement le plus âgé, je venais prendre mon amie dans mes bras, d'une manière un peu précipitée, comme si je ne l'avais pas vue depuis des mois. « Putain tu m'as vraiment manqué. T'as voyagé à l'autre bout de la planète et moi j'ai voyagé dans mon ennui, c'était merdique y'avait rien à faire et personne à voir. », déballais-je sans un regard pour son partenaire, calculant mon jeu. Dès qu'elle m'avait parlé de lui, j'avais commencé à bouder le capital sympathie que j'aurai pu lui réserver. Mes yeux se posèrent un instant sur notre aîné, comme surpris de l'y trouver là, aux côtés de ma meilleure amie. « Léo. », disais-je en lui tendant la main - que je voulais qu'il ne broie pas.
:l:
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Message(#)May the best man win | léo & john EmptySam 1 Juin 2019 - 3:26

May the best man win.
léo, charlie, john.
Ça y est, c'est fini. À peine revenus de Cape Town, tu peines un peu à reprendre tes marques. Tu es pressé de rentrer à ton appartement, afin d'y déposer ta valise pour comencer, mais aussi pour retrouver Maddie et lui raconter à quel point ce voyage a été enrichissants pour toi. Bien entendu, tu lui épargnerais le couplet dégoulinant d'amour de ce que tu as pu vivre avec Charlie. Durant ces vacances, la rouquine t'as fait faire un saut en l'élastique. Sur le moment, tu fut totalement paralysé et incapable de sauter. Loin de toi l'idéede décevoir la demoiselle, tu l'as tout de même fait. Les sensations que t'as pu ressentir étaient impressionnante. Ton coeur s'en souvient encore. En revanche, même si ça a été génial, t'es pas certain de tenter à nouveau l'expérience. Tu l'as fait une fois, maintenant tu préfères passer à un nouveau chapitre. Lorsque tu vas raconter cette expérience a Emmy, elle n'en croira pas ses oreilles. Clairement, ce voyage fut riches à tout niveau te concernant. Charlie et toi êtes plus proches que jamais. Toutefois, ça ne l'a pas empêché t'appeler son meilleur ami une fois les douanes australiennes franchies. Legèrement jaloux, t'essais de ne pas lui montrer. Tu ne veux pas qu'une énième crise vienne exploser entre vous. Inutile de mettre de l'huile sur le feu.
Dès votre retour au bercail, vous vous êtes retrouvés plongés dans un semi coma afin de vous remettre de vos six heures de décalage horaire ainsi que d'environ vingt-quatre heures de voyages. Autant dire que toi, qui est un très gros dormeur en règle général, tu ne t'ai pas privé lorsqu l'occasion de dormir une dizaine d'heures s'est présenté. Dès ton réveil, t'as filé à ton appartement afin de voir ta colocataire qui t'as beaucoup trop manqué. Tes vêtements ont été lavés et rangés. Les commérages entre Maddie et toi ont été faits également. Il ne restera plus qu'à reprendre le chemin du boulot mais ça, t'es pas trop pressé de retourner là-bas. Après quinze jours de dépaysement le plus total, reprendre le train-train quotidien de ta vie ne t'enchante pas vraiment. Maddie ayant beaucoup de travail, tu l'as laissé tranquille et est retourné auprès de la rouquine qui partage ta vie depuis un mois maintenant. Dix heures après votre retour en ville, cette denrière souhaite sortir. T'es complètement crevé et une soirée posé, tranquille à l'appartement n'aurait pas été une si mauvaise idée. Une bonne vingtaine de minutes plus tard et après une négociation serrée, Charlie et toi, vpus êtes mis d'accord pour sortir ensemble. Tel un petit couple. C'est la première fois depuis l'officialisation de votre couple que vous sortez dans un bar. Le regard des autres ne te fait pas peur. Ils peuvent penser ce qu'ils ont envie, à tes yeux ça ne t'importe pas le moins du monde. T'es très heureux avec Charlie. Néanmoins, t'es pas si bête que t'en as l'air. Tu sais que cette relation se terminera aussi vite qu'elle a commencée. Hors de question de se prendre la tête avec ce genre de choses, tu profites de chaque petit moment avec elle. Après l'épisode cinéma, t'as rapidement capitulé afin de faire plaisir à ta petite amie. Tu prends rapidement ta douche et enfile à nouveau on jean ainsi que ta chemise à carreaux. Pas question de faire d'effort particulier. C'est just eun bar, pas une soirée mondaine. Au salon, t'attends que mademoiselle soit prête. Ah les femmes, je vous jure ! Un sifflement s'échappe de tes lèvres lorsque tu la vois arrivé devant toi. "Ok. Donc, je vais devoir repousser tous les hommes qui oseront te regarder avec un peu trop d'insistance !" Le ton de ta voix est très sérieux. Au plus loin que tu t'en souviennes, tu n'as jamais supporté qu'un homme puisse se rincer l'oeil sur la femme que tu convoites. C'est encore pire quand il s'agit de ta compagne.
La négociation portait surtout sur le fait de ne pas passer la soirée au MacTavish. Tu y passes déjà suffisamment de temps comme cela lorsque t'es de service. Pas question d'y passer, en plus, tes jours de repos. Aussi étrange que cela puisse paraitre, t'as jamais les pieds dans ce bar. L'ambiance est sympa mais bien trop commercial à ton gout. Du moment que Charlie est contente d'être là, c'est tout ce qui compte à tes yeux. Assis au bar, tu te commandes un verre de whisky. Décidément, c'est ta boisson favorite. "Tellement bien oui .. Le retour à la réalité fait mal .." Et il fera d'autant plus mal quand tu reprendras la route du travail. Pour le moment, tu passes juste un très bon moment en compagne de ta rouquine et ton whisky. Ton bras autour de sa taille, tu le tiens fermement contre toi. Comme si tu souhaitais montrer aux autres mecs présents ce soir que Charlie était prise. Chasse gardée donc personne ne la touche ou lui lance un regard qui en dirait assez long pour lui coller ton poing en plein milieu de son visage. Alors que la soirée semblait se dérouler dans la plus grande tranquillité, si on fait abstraction du brouhaha qui vous entoure – une voix se fait entendre derrière vous. Coup d'oeil en direction de cette voix, il s'agit d'un homme. Il semble être gère plus âgé que Charlie. À priori, il la connait bien et ta présence aux côtés de Charlie ne semble pas le dissuader de la prendre dans ses bras. S'agirait-il de son meilleur ami ? Tu ne l'as pas encore vu mais lorsqu'il se présente à toi, t'en as la confirmation. Il s'agit bien de son meilleur ami, le fameux Léo. Tu lui serres poliment la main "John, enchanté !" Coup d'oeil qui en dit long vers le jeune homme, tu l'inspectes des pieds à la tête.




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Message(#)May the best man win | léo & john EmptyMar 4 Juin 2019 - 0:57

May the best man win

@Léo Ivywreath @John Williams

Avant même qu’elle ne se retourne, un immense sourire fait irruption sur le visage de Charlie. Cette petit voix guillerette est reconnaissable entre toutes, c’est la plus douce mélodie du monde. C’est celle de son meilleur ami, sa moitié et son tout à la fois. Léo. Sans le vouloir elle en oublie totalement John et les mots qu’elle vient de lui lancer. Quand Léo est là le reste du monde peine à exister puisqu’ils passent leur temps à le refaire à leur manière de toute façon. Un monde d’artiste, un monde bon, un monde drôle et ouvert, un monde fun ; leur monde. Charlie s’éloigne du corps de John et tourne sa tête de l’autre côté pour venir se blottir dans les bras de Léo. Elle le sert fort, bien trop fort, mais il lui a tellement manqué aussi ! Bien sûr elle aime John aussi, mais pas de la même manière. Si les rôles avaient été inversés elle serait venue embrasser John et ils se seraient posés à table. Avec Ivywreath elle a désormais envie de danser, de se défouler, de crier, de lui raconter la moindre seconde qu’elle a oublié de lui conter au téléphone. Elle a aussi envie de prendre des nouvelles de leurs amis respectifs, des derniers potins de Brisbane. Avec John elle aurait sans doute trouvé autre chose à lui dire bien sûr, parce qu’elle l’aime et que c’est pas rien.
Alors que sa tête est encore enfouie dans le cou de Léo, Charlie lui lance quelques mots. « Tu m’as tellement manqué. » Ce à quoi elle ajoute dans un petit rire mais au demie sérieuse « La prochaine fois je te prends dans mes valises, c’est promis. » Ce voyage aurait pu être encore plus incroyable avec lui à ses côtés. Il aurait couru avec elle sur les rails en allant au pont avant de sauter à l’élastique. Ils auraient fait des batailles de pouce dans l’avion et des combats de ninja entre deux escales. Un seul regard les auraient mis d’accord. Ils auraient littéralement passé chaque seconde collés l’un à l’autre.
Charlie relâche finalement son étreinte sur Léo, lui donnant un dernier bisous sur la joue en guise de bonsoir. Le sourire de la rousse est immense. Elle a vécu vingt ans sans son Léo mais désormais quinze jours semblent être le bout du monde. Heureusement qu’elle était occupée à bien trop de choses pour ne pas avoir à se morfondre ni à se demander s’il a pensé à arroser ses plantes ou s’il va encore falloir en racheter de nouvelles. Mais elle revient finalement à la réalité des choses et semble découvrir la présence de John quand bien même c’est avec lui qu’elle est arrivée au bar. Son esprit est parcouru d’un « merde » sonore. Elle avait prévu de présenter les deux hommes de sa vie à leur retour d’Afrique du Sud, mais sans doute pas aussi tôt. Sans doute pas dans ces conditions là non plus. Elle aurait préféré en planifier chaque seconde pour que rien ne dérape, surtout pas les petits secrets de ci de là.
Léo fait le premier pas, soudain trop calme et trop poli, ce qui ne lui ressemble pas du tout. Il semble devenu quelqu’un d’autre, un de ces adultes ennuyant. Il prend John comme un adversaire alors qu’elle voudrait tellement les rapprocher. De son côté son petit ami ne fait pas beaucoup d’efforts non plus, se contentant d’ajouter qu’il est enchanté. Menteur. Elle est naïve mais pas bête pour autant, elle sait bien que chacun déteste l’autre de toute son âme alors qu’ils ne se connaissent même pas. Les hommes et leur ego ... « Oh mais soyez pas si conventionnels, vous connaissez tous les deux la vie de l’autre ! » Elle lance un regard à Léo, voulant au fond d’elle se rattraper et crier que non John ne connaît pas TOUT non plus. Ses mots étaient maladroits de toute façon. Elle prend une chaise non loin et invite Léo près d’eux, maintenant qu’ils se sont retrouvés elle ne compte plus le quitter, tant pis si le contexte n’est pas idéal. « Socrate va bien ? Et Machi ? Et tes plantes ? Et Maximilien s’est pas trop plaint ? Tu a des nouvelles d’Alois aussi ? T’as pas passé ton temps à dessiner et composer quand même, j’espère que t’as travaillé aussi ! London Night ou Sex on the beach ? T’as du retard à rattraper. » Ok, ça fait beaucoup de question pour quelqu’un qui a passé deux heures au téléphone avec lui la veille. Au fond elle essaye surtout de combler le vide pour ne pas qu’aucun des deux ne prenne d’initiative. Tous les trois sont vraiment dans un équilibre instable, et les garçons sont prêts à se pousser l’un l’autre dans le vide à la moindre opportunité. « Je savais pas que t’allais venir ce soir, mais je suis heureuse que vous vous rencontriez enfin car vous êtes aussi importants l’un que l’autre pour moi. » Menteuse.
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Message(#)May the best man win | léo & john EmptyMar 4 Juin 2019 - 8:40

May the best man win@Charlie Villanelle & @John Williams
Charlie n'avait certainement pas idée de combien elle m'avait manqué. Et surtout, combien je ressentais d'autant plus l'éloignement qu'elle partageait son voyage avec ce type. Je la serrais contre moi. Quel réconfort que de la sentir me serrer contre elle en retour ! « Tu m’as tellement manqué. » J'avais un petit sourire, le nez posé dans ses cheveux roux. « Tu m'as manqué aussi. », répétais-je doucement. « La prochaine fois je te prends dans mes valises, c’est promis. » J'avais un éclat de rire. Je nous y voyais déjà, à courir partout, à tout vouloir visiter et à ne pas nous accorder sur quel bar explorer. « J'y compte bien. On ira où tu voudras, tant qu'on y meure pas de chaud ! », lançais-je en souriant, alors que nous étions encore absorbés par notre étreinte. Si bien que nous ne nous préoccupions plus tellement de notre environnement, ni même de celui qui, à l'origine, venait certainement passer du temps avec ma meilleure amie. Je l'imaginais soudain se rajouter au tableau de nos vacances, avec une pointe d'amertume.

Charlie s'écarta doucement et je lisais dans son regard un peu de panique. Certainement n'avait-elle pas prévu que nous nous rencontrions de cette manière. Je lui rendais son regard, m'imaginant aisément qu'elle n'avait certainement pas parlé à John de ce qu'il s'était passé alors qu'ils venaient juste de se mettre ensemble. Je me demandais soudain si elle lui avait parlé du genre de relation que nous entretenions, avant qu'ils ne se posent ensemble. En couple. Je me présentais à l'homme - définitivement plus âgé que nous; devant moi, lui serrais même la main en affichant mon meilleur sourire aimable. Il donnait son nom. John. Comme si je ne l'avait pas déjà tourné et retourné dans ma tête assez de fois comme cela. « Oh mais soyez pas si conventionnels, vous connaissez tous les deux la vie de l’autre ! » J'avais un petit rire poli, allait m'installer après avoir attiré mes affaires non loin de moi. « Socrate va bien ? Et Machi ? Et tes plantes ? Et Maximilien s’est pas trop plaint ? Tu a des nouvelles d’Alois aussi ? T’as pas passé ton temps à dessiner et composer quand même, j’espère que t’as travaillé aussi ! London Night ou Sex on the beach ? T’as du retard à rattraper. » Je faisais les gros yeux, me craquais les doigts comme si je me préparais à un match de bataille de pouces. « Socrate et Mach' vont super bien, même si tu as manqué à Socrate. Il était en manque de câlins, je crois. Mes plantes vont bien, arrête de croire que je n'ai pas la main verte ! », ricanais-je. J'avais la main verte ! Les plantes aimaient bien mon appartement. Je commandais un Sex on the beach, non sans avoir lancé un clin d’œil à ma meilleure amie. « Maximilien ne se plaint pas voyons, j'suis persuadé qu'il se touche de l'autre côté du mur dans son appartement quand je ramène des mecs chez moi. Les murs sont fins, j'te fais pas de dessin... », fis-je, le regard provocateur dirigé sur mon amie. Je portais mon verre, tout juste posé sur le comptoir, à mes lèvres. Bien sûr, John récoltait aussi un de mes regards. Je n'espérais rien de ce type, mais s'il était un connard d'homophobe j'étais déjà prêt à lui foutre une mandale. Je savais cependant Charlie assez éclairée pour ne pas se coller un connard en guise de copain.

Je buvais une autre gorgée de mon cocktail. « Et je ne vois pas de quel retard tu parles ! J'ai pas de nouvelles d'Alois, 'faudrait qu'on l'invite à passer à l'appart' bientôt. Ensuite... Ouais, si, j'ai un peu travaillé ! Mais j'ai surtout heu... Retranscrit de la musique. Et j'ai terminé un portrait, aussi. C'est le portrait de toi que j'avais commencé y'a un moment. » Je lui offrais un nouveau sourire. « Et sinon... Rien de neuf. » Je haussais les épaules. « Je savais pas que t’allais venir ce soir, mais je suis heureuse que vous vous rencontriez enfin car vous êtes aussi importants l’un que l’autre pour moi. » Ce que j'avais envie de la reprendre dans mes bras. Je me contentais de tapoter sa main en riant doucement. J'étais content pour ma meilleure amie, sincèrement, même si elle mettais nos 'importances' à ses yeux sur un pied d'égalité. « Je suis content d'être ici aussi. C'est cool de te rencontrer... John, c'est ça ? » Ouais, je faisais comme si je découvrais son prénom, l'air un peu désinvolte. « Tu fais quoi dans la vie, John ? Je te donnerai... Videur de boîte. Prof de sport. Batteur dans un groupe. » Charlie savait que l'un de mes jeux préféré était celui que j'appelais 'devine ma vie'. Même si je ne portais pas John dans mon cœur, ce dernier ne faisait pas exception au jeu. « Si t'emmène Charlie en vacances, c'est que t'as de la thunes. Tu t'occupes bien d'elle, hein ? Tu vas bien la chercher à l'Université ? » Ah, ça c'était peut-être un peu déplacé. Je buvais une nouvelle gorgée de mon cocktail, pour atténuer l'amertume qui s'étalait sur ma langue. Et je ne comptais pas m'excuser. « C'est une fille sympa, elle ne mérite que l'élite de l'élite. Pas moins. », ajoutais-je, le ton tranchant et le regard sérieux.
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Message(#)May the best man win | léo & john EmptyMer 5 Juin 2019 - 1:39

May the best man win.
léo, charlie, john.
Honnêtement, tu ne t'attendais pas le moins du monde de tomber nez à nez avec le meilleur ami de Charlie. Une partie de toi ne peut s'empêcher de penser que la demoiselle avait déjà tout planifié lorsqu'elle t'as proposé de venir au Canvas ce soir. Ça ne t'étonnerais pas. C'est une petite maline la rouquine. La demoiselle semble très heureuse de revoir le jeune garçon. L'observant de haut en bas, tu te dis qu'il n'a rien d'exceptionnel. C'est juste un garçon lambda, un peu comme toi. Plutôt grand, les cheveux bruns et légèrement frisés. Vous ne vous ressemblez aucunement. Toutefois, vous avez un point commun et pas n'importe lequel : tous les deux, vous tenez très fort à Charlie. Et c'est pour elle que tu vas faire un effort envers le jeune garçon. Tu te lies assez difficilement aux autres, surtout avec les garçons. Durant le temps où Charlie salue et enlace son meilleur ami, tu te sens mis sur le côté. Une légère pointe de jalousie s'empare de toi mais tu ne peux rien dire. Tu ne souhaites pas passer pour le petit copain jaloux et casse-pieds qui plus est. Et puis, tu crois en l'amitié entre un homme et une femme puisque t'as, toi aussi, une meilleure amie. Il va d'ailleurs falloir que tu lui envoies un message afin de planifier une soirée rien que tous les deux. Ça fait bien trop longtemps que tu ne l'as pas vu et elle commence à te manquer quand même.
Tu ne te sens pas très à l'aise de rencontrer, enfin, le meilleure ami de ta petite amie. T'es bien conscient qu'il ne doit sûrement pas apprécier que sa meilleure amie puisse s'être amouracher d'un homme qui a pratiquement la moitié de son âge, à quelques années près. Charlie dit vraie. Elle t'as souvent parlée de lui et t'as bien compris que toutles deux avaient un lien très fort. Même toi et Lisbeth n'avaient pas un lien si fort. Tu l'aimes beaucoup ta meilleure amie amie t'es pas le plus douée pour montrer tes sentiments. Ni à elle, ni à Charlie. Ni même à n'importe qui d'autre. Apparemment, il était important que Léo et toi vous vous entendiez bien. Néanmoins, les deux jeunes meilleurs amis se mettent à parler de choses et de personnes que tu ne connais pas. C'est ainsi que tu te rends compte que tu ne connais pas grand chose de la rouquine finalement. Mis à part son nom, ce qu'elle fait comme étude et quelques uns de ses secrets qu'elle t'as dévoilé au tout début de votre relation. Lorsque tout allait encore très bien entre vous. Ce soir, tut te sens sérieusement mis à l'écart. Cependant, tu ne perds pas une miette de ce qu'ils peuvent bien se raconter. T'en déduis donc que Léo est gay ou bien bisexuelle. Et alors ? Ça ne te regarde pas le moins du monde. C'est sa vie, pas la tienne. Tu sirotes tranquillement ton whisky dans ton coin en attendant qu'ils aient terminés de se raconter les derniers potins. « Je savais pas que t’allais venir ce soir, mais je suis heureuse que vous vous rencontriez enfin car vous êtes aussi importants l’un que l’autre pour moi. » Aussi important que Léo ? C'est bien vrai ce mensonge ? Tu arques un sourcil en posant ton regard sur l'un puis sur l'autre. Je suis content d'être ici aussi. C'est cool de te rencontrer... John, c'est ça ? " Tu poses ton verre que tu viens tout juste de terminer. Quelque chose te dit qu'il va te falloir plus d'un verre pour suporter cette soirée. "Oui c'est bien ça. Et toi c'est Leo ? Jme trompe pas ?" Bien sûr que tu ne te trompes pas. « Tu fais quoi dans la vie, John ? Je te donnerai... Videur de boîte. Prof de sport. Batteur dans un groupe. » Voilà, ça y est. C'est partis. Le questionnaire commence. « Si t'emmène Charlie en vacances, c'est que t'as de la thunes. Tu t'occupes bien d'elle, hein ? Tu vas bien la chercher à l'Université ? » Tu n'as même pas le temps de répondre qu'il enchaine les questions sans même prendre le temps de respirer. Sa dernière remarque ne te fit qu confirmer que le jeune homme supportais mal, comme la moitié des habitants de cette fichue ville, le fait qu'elle est choisie un homme bien plus âgé qu'elle. "T'es pas loin. Jsuis barman mais pas ici !" Tu te dépêches de rétablir la vérité avant qu'il ne se fasse des films et ne te demande de lui offrir gracieusement des bières ou des cocktails. "Jsuis pas plein de thunes comme tu dis. C'était juste un voyage humanitaire pour venir en aide à des enfants qui n'ont pas la moitié de ce que les enfants de Brisbane ont." Tu fais signe au serveur de te servir un nouveau verre. Il te faudra au moins ça pour répondre à ces nombreuses questions. "Oui, je m'occupe très bien d'elle. Enfin elle ne s'en ai jamais plein." Faux. Elle se plaint assez de ton manque d'ordre lorsque tu laisses tes fringues trainer partout chez elle. "Je sais où tu veux en venir. Tu penses sûrement que je ne suis pas un type pour elle, qu'elle devrait trouver un garçon de son âge. Et depuis quand l'âge compte dans une relation amoureuse ?" Tu passes ton bras autour des épaules de la demoiselle comme pour marquer ton territoire. Le ton de ta voix est sec et froid. Ton regard est on ne peut plus sérieux. Tu ne vas pas lâcher cet homme avoir le dessus sur toi. Il ne doit même pas avoir la trentaine et quand bien même, t'es toujours plus âgé que lui. Donc, il est censé te devoir le respect.




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Message(#)May the best man win | léo & john EmptyJeu 6 Juin 2019 - 4:47

May the best man win

@Léo Ivywreath @John Williams

Quand Léo est là, Charlie a la fâcheuse tendance d’oublier le reste du monde. Elle écoute le résumé de ses quinze jours d’absence comme si on lui racontait comment atteindre le Saint Graal. Ses chats aussi lui ont manqué, même s’ils montent sur ses genoux alors qu’elle ne leur a jamais rien demandé et qu’elle repart avec des poils collés sur tous ses pantalons. Elle aime ces petites bêtes quand même. Un fou rir survient lorsqu’il aborde le sujet Maximilien. Tous les deux s’amusent à ne parler que de lui alors qu’ils ne le croisent pas si souvent qu’on pourrait le croire. La dernière fois que Charlie l’a croisé elle l’a frappé au visage par exemple, mais ce n’était qu’un signe de leur amitié bancale. Il lui parle ensuite de ce très cher Alois et elle éprouve un pincement au coeur en se souvenant qu’elle ne l’a pas vu depuis trop longtemps et qu’elle espère sincèrement qu’il va bien. Jusque là, elle rigole, elle sourit, elle répond avec délicatesse aux clins d’oeil et aux allusions de son amie. Jusque là, elle est vraiment heureuse, elle se sent aimée et entourée. Elle pense que rien ne pourrait mal tourner.

Et là, c’est le drame.

Son meilleur ami vient titiller John comme elle le craignait. Il aura tenu très exactement une minute. Elle sait aussi que John sera incapable de rester de marbre, qu’il sera incapable de faire bonne figure plus longtemps. S’ils jouaient au jeu “qui de nous deux sera le plus con”, il y aurait eu une belle égalité. Chacun oublie soudainement le prénom de l’autre, Léo raille sur la différence d’âge, John a autant de répartie qu’une courgette. Et Charlie est au milieu, aussi utile qu’un panneau de limitation de vitesse sur un circuit de formule 1.
La jeune femme ne sait pas quoi répondre ni comment enrayer l'engrenage de j’ai un plus gros zizi que toi. Pour le moment, c’est tout ce dont il est question. Chacun tente de prouver à l’autre qu’il est plus légitime dans la vie de la jeune australienne et elle ne supporte que très mal toute cette pression. Elle préfère quand c’est elle qui se chamaille avec Emmy, parce que quand on est pas au milieu des problèmes tout est soudainement beaucoup plus facile à vivre. Au contraire, à l’instant Charlie se sent étouffée. Cette soirée devait être calme, drôle, amusante. L’arrivée de Léo devait être encore plus excitante. Mais tout … tout ce ça ne devait pas arriver, c’était pas prévu. Et quand quelque chose qui n’est pas prévu arrive, ça ne plait pas du tout à Villanelle. Le bras de John autour de ses épaules semble peser une tonne, il semble compresser sa cage thoracique. Elle se sent rougir, pour la première fois depuis des années. Finalement la seule chose sur laquelle elle peut se rabattre c’est son Sex on the beach, qu’elle boit comme s’il s’agissait d’un verre d’eau. « Et sinon vous avez vu le résultat des législatives ? C’est Morrison et les conservateurs qui sortent en tête, ça craint quand même, hein ? Vous trouvez pas ? On pensait tous que la gauche allait gagner. » Elle se réfugie dans la politique, c’est au moins une chose dont elle peut parler sans risquer de tomber dans les pommes pour le moment.
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Message(#)May the best man win | léo & john EmptySam 8 Juin 2019 - 6:52

May the best man win@Charlie Villanelle & @John Williams
Nous jouions le même jeu, lui et moi. Je sirotais mon cocktail, sans vraiment le lâcher des yeux. Je n'aimais pas trop son air. L'air de rien, je gardais ma poker face, l'écoutais me redonner son prénom. John. Bien sûr, que j'avais retenu son prénom. Depuis la seconde où Charlie me l'avait donné, je ne cessais de le retourner dans ma tête. Il me retournait la question. Je hochais la tête, laissais glisser sur mon visage un petit sourire. Léo. John. Facile. « T'es pas loin. Jsuis barman mais pas ici ! » Je hochais à nouveau la tête, l'air intéressé. En vérité, son métier avait l'air chouette, mais stressant. Je connaissais tous les cocktails et tous les bars sur le bout des doigts, après deux ans à arpenter les bars aux côtés de Charlie. Étrangement, je n'avais jamais croisé John. Ou alors, je ne m'en souvenais pas. Et la seconde option était d'ailleurs la plus probable. « Jsuis pas plein de thunes comme tu dis. C'était juste un voyage humanitaire pour venir en aide à des enfants qui n'ont pas la moitié de ce que les enfants de Brisbane ont. » Le John se faisait servir un autre verre. Irrité comme je l'étais, je ne pouvais pas prendre sa remarque pour autre chose que de l'auto-flatterie mal placée. Je m'enfilais une autre gorgée de ma boisson. « C'est cool. Ça devait être un beau voyage. », accordais-je. Et je le pensais vraiment. « Oui, je m'occupe très bien d'elle. Enfin elle ne s'en est jamais plaint. » J'avais un ricanement, lançais un regard à ma meilleure amie, l'air de dire 'c'est vrai ce mensonge ?'.

Entre mes doigts roulait doucement le pied du verre. Je ne lâchais plus notre aîné des yeux. « Je sais où tu veux en venir. Tu penses sûrement que je ne suis pas un type pour elle, qu'elle devrait trouver un garçon de son âge. Et depuis quand l'âge compte dans une relation amoureuse ? » Et le voilà qui se lançait dans une démonstration de force, passant son bras autour des épaules de Charlie. Comme si elle était un territoire à conquérir. Je me retenais de grogner un coup. Je voyais bien ma meilleure amie rougir, certainement très embarrassée par la situation. « Relax, dude. Je m'en cogne de votre différence d'âge. Elle est la première à savoir que je m'en tape. Et elle fait ce qu'elle veut, c'est sa vie à elle. Personne n'a à lui dire quoi faire. » J'avais le vague souvenir qu'à notre première rencontre, Charlie et moi avions discuté de tout ça, sur le ton d'une blague, d'un défi. D'un simple jeu d'alcool. Je détestais la manière dont il la tenait, vraiment comme un objet en sa possession. « Et sinon vous avez vu le résultat des législatives ? C’est Morrison et les conservateurs qui sortent en tête, ça craint quand même, hein ? Vous trouvez pas ? On pensait tous que la gauche allait gagner. » Je posais mes yeux verts sur les épaules de la jeunes femme, tendait une main pour tapoter sa cuisse en souriant. « Hey, honey, j'y connais rien en politique. Il faut que tu me refasses des cours. Tu passeras à l'appart' et tu me réexpliqueras. » Je lui adressais un grand sourire rassurant, reportais ensuite mes yeux sur les épaules de notre aîné, le regard plus froid. « Elle va pas s'envoler hein.. Et c'est pas un territoire ou un... objet. », lâchais-je, en désignant la poigne de John. Ce type puait l'insécurité, à plein nez.

Je faisais pianoter mes doigts sur le comptoir, accoudé de l'autre bras, le menton écrasé dans la paume de ma main droite. Mon sourire venait de retrouver sa place à mesure que mes yeux restaient accrochés à ceux de Charlie. Je tentais de la faire sourire. Je savais que j'étais là pour elle, pas pour faire un concours avec ce type. « Et vous vous êtes rencontré comment, alors, si c'est pas devant l'Université dans un camion blanc ? » Je m'enfilais mon verre sans leur laisser le temps d'en placer une. « Je plaisante, hein, le second degrés tout ça. » Ma réplique était essentiellement pour John. Ma meilleure amie, je le connaissais son humour. Mais l'autre territorial, là, il avait l'air un peu trop brute épaisse pour comprendre le second degrés.
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Message(#)May the best man win | léo & john EmptySam 8 Juin 2019 - 16:43

May the best man win.
léo, charlie, john.
Ton regard se porte sur la rouquine et son petit ami. Depuis que ce dernier vient d'arriver, Charlie t'as complètement laisser de côté. À l'écart, tu sirotes ton verre de whisky écoutant par la même occasion ce qu'ils se racontent. Des banalités que tu ne peux pas comprendre. Tu ne dis rien et te contentes d'observer le jeune homme du coin de l'oeil. Léo n'a rien d'extraordinaire. Il est un garçon banal, lambda. Néanmoins, s'il a réussis à se lier d'amitié avec la rouquine c'est qu'il doit avoir quelque chose de spécial. On ne peut pas dire que le garçon t'ai fait une très grande impression. Il te cherche, te titille. Si Charlie n'était pas là, certainement que t'aurais rapidement répondu à Léo. Mais tu te retiens, t'essais de contrôler les mots qui sortent de ta bouche. Tu sais que lorsque tu ne te retiens pas un minimum, les mots dépassent souvent ta pensée. Tu n'as pas envie de voir une nouvelle dispute exploser entre Charlie et toi. Le jeune garçon vient de te questionner afin d'en apprendre plus sur toi. Il veut certainement savoir si je suis assez bien pour Charlie. Qu'est-ce que ça veut dire être un garçon bien ? Bien éduqué ? Bien élevé ? Un homme avec un avenir convenable ? Non, ton venir est loin d'être convenable. Tu ne sais même pas si tu resteras barman toute ta vie, ça t'étonnerais beaucoup. Tu ne cherches pas à être parfait. La perfection ça a tendance à t'ennuyer plus qu'autre chose. Tu ne cherches pas non plus à rendre Charlie heureuse en tout point. Lorsque tu l'observes attentivement, elle n'a pas si l'air malheureuse. Mais tu n'es pas dans sa tête et, comme toi, la demoiselle n'est pas la personne la plus douée pour exposer ses sentiments ainsi que ce qu'elle ressent. "T'es dans la vie active ou encore étudiant ?" Sur le sujet Léo, la rouquine a été très discrète. Tu sais simplement qu'ils sont les meilleurs amis du monde et qu'il lui ait impossible de vivre sans lui. Une pointe de jalousie s'empare de toi lorsque tu constates qu'elle ne t'as jamais dit cela. Charlie t'as déjà dit qu'elle t'aimais mais jamais qu'elle ne pouvait vivre sans toi. Tu ne lui as pas dit non plus. "Oh oui ! C'est un magnifique voyage !" Tu repenses à tout ce que vous avez vécus là-bas. Les enfants qui vous ont adorés, les personnes formidables que vous avez eus l'occasion dde rencontrer. Et aussi ce saut à l'élastique qu'elle t'as presque obligé à faire. Sur le moment, t'as eu enve de la tuer mais finalement, tu t'es juste contenté de lui dire merci. Tu arques un sourcil lorsque le garçon se met à rire. "Tu m'crois pas ?" Définitivement, il te sera compliqué d'apprécier le meilleur ami de la rouquine. Vous semblez tellement différents l'un de l'autre. Jamais tu n'auras une complicité semblable à la leur avec Charlie.
Charlie ne dit plus rien. Elle se contente de vous observer Léo et toi. Honnêtement, vous êtes en pleine compétition, le prix reste bien évidement la rouquine. Qui la remportera ? Pas question de laisser son meilleur gagner la partie, tu détestes perdre en plus. « Relax, dude. Je m'en cogne de votre différence d'âge. Elle est la première à savoir que je m'en tape. Et elle fait ce qu'elle veut, c'est sa vie à elle. Personne n'a à lui dire quoi faire. » Ces paroles te rassurent. Il a l'air de n'en avoir rien à faire de ces quinze années qui vous séparent. Toutefois, tu restes sur tes gardes. Toujours se méfier, toujours. "D'accord !" Un haussement d'épaule, tu termines ton verre de whisky. Il va t'en falloir plusieurs encore si cette conversation doit durer encore longtemps. « Et sinon vous avez vu le résultat des législatives ? C’est Morrison et les conservateurs qui sortent en tête, ça craint quand même, hein ? Vous trouvez pas ? On pensait tous que la gauche allait gagner. » Un regard intrigué vers la jeune femme, tu te demandes à quoi elle joue. Elle essaie certainement de détourner la conversation, de la rendre moins ostile que ce qu'elle est. « Hey, honey, j'y connais rien en politique. Il faut que tu me refasses des cours. Tu passeras à l'appart' et tu me réexpliqueras. » Le fait de savoir qu'ils passent du temps tous les deux ne te rassurent pas vraiment. T'as confiance en Charlie et t'es bien placé pour savoir que l'amitié entre un homme et une femme existe bel et bien. Ton amitié avec Lisbeth en est la preuve. "Je savais pas que tu t'intéressais à la politique, chérie !" Tu n'as encore jamais utilisé ce petit nom avec elle, ni même avec qui que ce soit. Un bras par-dessus son épaule, tu tentes de marquer ton territoir et de faire comprendre à Léo que désormais, il faudrait faire avec toi. Tu fais partis de la vie de Charlie que ça lui plaise ou non. « Elle va pas s'envoler hein.. Et c'est pas un territoire ou un... objet. » Sourire de vainqueur sur le visage, tu constates avec bonheur que ton geste a eu l'effet souhaité. "En effet, elle ne l'es pas. Elle est juste ma petite amie." Si au début, tu avais peur du regard des autres, aujourd'hui, tu ne t'en caches plus. Tu l'assumes même très bien.

« Et vous vous êtes rencontré comment, alors, si c'est pas devant l'Université dans un camion blanc ? » Les yeux levés vers le ciel, tu lances un profond soupir. Il est sans cesse en train de faire des blagues un peu lourde. Toi, tu sais que t'as un humour un peu spécial selon les dires de certaines personnes que tu côtoie mais lui, il n'est pas mieux. Rien que pour ça, l'entente entre vous devrait être facile. Mais pas du tout, au contraire. La pauvre Charlie. "une rencontre banale. Elle venait à mon bar. On a commencé à s'parler, à s'draguer. Au départ, elle n'était qu'une fille parmi toutes les autres et puis finalement, elle est devenue plus que ça." Votre histoire pourrait être un roman de contes de fées des temps modernes. Une Blanche-Neige ou une Cendrillon nouvelle génération. Plutôt une Merida avec la couleur de ses cheveux. Tu te penches vers la demoiselle et vient lui offrir un baiser, devant Léo. Aucune gêne, tu portes à nouveau ton regard sur le jeune homme. "Bon depuis le temps que Charlie me parle du grand Léo qu'est son meilleur ami, je suis honoré de te faire connaissance. Il me reste juste à voir si t'es aussi génial et cool qu'elle me le raconte." Tu n'attends rien de lui en particulier. Tant qu'il accepte cette relation et qu'il te laise roucouler en paix avec la rouquine, tout ira bien pour lui. Par contre, s'il essais de vous séparer, là il aura à faire à toi et ça risque de ne pas être beau à voir. Le serveur t'apporte deux verres de whisky et lui en tends. "En guise de calumé de la paix !"




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Message(#)May the best man win | léo & john EmptySam 8 Juin 2019 - 22:18

May the best man win

@Léo Ivywreath @John Williams

Rien de tel qu’un bon électrochoc pour se remettre les idées en place. John et Léo sont à ses côtés, chacun utilise tous ses arguments pour essayer de convaincre Charlie qu’il est le meilleur. Chacun à sa façon. Son Léo, son cher Léo, c’est la force tranquille, la rose épineuse, le joueur d’escrime. John c’est … le boxeur, la force brute, le tremblement de terre qui provoque un tsunami sans le vouloir, l’épicentre de beaucoup de malheurs. Les deux hommes n’ont rien à voir et la rousse se demande comment elle s’est retrouvée à fréquenter les deux. Il y a un intrus, tout le monde le sait, mais elle préfère ignorer cette idée là. Elle se dit qu’ils sont seulement différents aux premiers abords, qu’il ne suffit de creuser un peu pour qu’ils deviennent réellement amis … des conneries comme ça. Assise à côté de John et face à son meilleur ami, ce dernier a au moins le mérite de la faire rire avec ses mimiques et ses micro expressions. Tous les deux n’ont pas besoin de parler pour se comprendre, il est le remède à tous les maux, même l’extrême gênance en place publique. A la question “est ce que tu t’occupes bien d’elle” John répond “elle ne s’en est jamais plaint”, dude, c’était pas la question. Le regard tendu par Léo demande si oui ou non elle confirme les paroles, alors Charlie lève légèrement les épaules pour lui chuchoter que oui, elle ne s’en est jamais plaint comme il dit. Elle n’est pas malheureuse pour autant, elle aime John ... mais face à Léo cela semble désormais peu objectif.

Son meilleur ami enraye un à un les pièges qu'il a tendu au barman, Charlie le remercie du regard. Il sait jusqu’où il peut aller, il sait davantage où il doit s’arrêter, il est son super héros à elle. Bizarrement cependant il ne semble pas aussi emballé qu’elle à l’idée de parler du résultat des législatives, ce qui est bien peu étonnant. Ce n’est pas quelque chose qui passionne Charlie non plus même si elle trouve que c’est important de s’y intéresser. Léo, ça doit lui passer au dessus de la tête, mais elle retournera définitivement chez lui pour faire des cours de politique condensés qu’il n’écoutera pas. Elle a essayé à de nombreuses reprises, au moins de lui expliquer comment marche le système australien, mais si Socrate avait le malheur de passer devant lui elle venait de perdre son attention pour le reste de la journée. Sacré Léo. A défaut de pouvoir lui répondre qu’elle viendra, elle se contente d’un clin d’oeil, cri du coeur hurlant son assentiment. La réponse de John lui fait cependant perdre tous ses moyens, parfois le silence est la clé pour ne pas passer pour un abruti fini. « Je savais pas que tu t'intéressais à la politique, chérie. » Charlie quitte son ami du regard pour lentement tourner des yeux égosillés en direction de John. Il est sérieux, le con. La rousse sait qu’il ne connaît pas toute sa vie, mais ce qu’elle apprend six heures par jour depuis deux ans semblait être un minimum, surtout qu’elle se souvient encore lui parler de ses études des étoiles dans les yeux. Gênée au possible, elle se racle la gorge. « John … C’est un peu ce que j’étudie, en fait. Je t’en parle tout le temps, je veux être journaliste ... » Le journalisme est sa nouvelle lubie, elle en parle à qui veut bien l’entendre. Tony Adams serait peut être fier qu’elle ait enfin trouvé sa voie, ou peut être n’en a-t-il rien à faire. Le numéro de téléphone soigneusement enregistré dans le mobile de Charlie lui crie qu’il n’en a pas rien à faire.

Elle utilise ses deux mains pour venir retirer le bras de John de ses épaules, comme s’il s’agissait du bras de marbre d’une statue grecque. « Il fait chaud, vous trouvez pas ? » Non Charlie, tout le monde hésite à remettre son manteau tellement le bar est gelé. Serait-ce dû à ton état critique de tension et de panique … au hasard, bien sûr ? « Au départ, elle n'était qu'une fille parmi toutes les autres. » Si on lui avait laissé le temp d’en placer une, Charlie aurait plutôt parlé de coup de foudre mais d’accord, elle apprend décidément bien des choses ce soir. Les deux font leur concours et elle a pour seul but d’essayer de garder un semblant de dignité ce qui devient de plus en plus compliqué à chaque fois que John ouvre à nouveau la bouche. Elle ne répond rien, le laisse raconter leur rencontre apparemment si différente des souvenirs qu’elle en a, se sentant suffoquer toujours un peu plus à chaque nouvelle seconde.

« Je vais aller fumer le calumet de la paix dehors alors, j’ai besoin d’air. » Pour qu’elle abandonne son cocktail préféré non loin des griffes acérées de Léo, elle est vraiment désespérée. Pour qu’elle en vienne à fumer une cigarette alors qu’elle déteste cette idée, elle l’est encore plus. John lui assène un coup de grâce avec un baiser qu’elle n’a ni la force ni le temps d’esquiver. Elle se dit mentalement que pour le prochain elle s’arrangera pour qu’il ne soit au moins qu’à la commissure des lèvres.
Elle se relève doucement, chancelante. Elle remet cette fatigue soudaine sur le compte du décalage horaire et … tout ce qui pourra l’arranger. N’importe quoi fera l’affaire, vraiment, même une allergie soudaine à la vodka par exemple. La rousse sait que laisser ces deux hommes en face à face est sûrement la pire idée du monde, mais elle réagit très mal à la pression et autour de cette table il y en avait définitivement bien trop pour elle.
Elle s’est frayée un chemin à travers la foule condensée et a fait la manche pour obtenir une cigarette et un briquet. Villanelle tire frénétiquement sur l’objet empoisonné, laissant la fumée s’évaporer dans les airs avec le semblant de fierté qu’il lui reste. Ses mains sont tremblantes, elle n’arrive pas à se concentrer sur quoi que ce soit, se disant qu’elle en fait trop. C’est une simple rencontre, un simple small talk, y’a pas de quoi paniquer. Charlie se laisse descendre le long du mur froid et resserre ses genoux le long de son corps. Elle devra forcément y retourner quand elle aura terminé sa cigarette, alors elle repousse la mise à mort autant que possible.
Ils auraient dû parler de Scott Morrison.
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Message(#)May the best man win | léo & john EmptyDim 9 Juin 2019 - 1:24

May the best man win@Charlie Villanelle & @John Williams
Leur voyage devait avoir été magique, pour sûr. Et puis ça avait dû changer les idées de Charlie. Lui faire voir du pays. Faire de l'humanitaire. Mais là, tout de suite, ma meilleure amie n'avait pas l'air d'être tout à fait dans le mood de la joie et de la bonne humeur. « T'es dans la vie active ou encore étudiant ? » Je hochais doucement la tête. « Etudiant. Je fais de la psychopathologie. C'est... L'étude des maladies mentales, pour faire bref. » Il ne fallait pas me lancer sur ce sujet. Mais de doute manière, je me doutais bien que ça n'était pas le moment. Et alors que je montrais clairement mon scepticisme quant au fait qu'il s'occupait correctement d'elle, le voilà qui me lançait un « Tu m'crois pas ? » et je haussais les épaules, avant de jeter un regard à ma meilleure amie, dont le geste se calquait sur le mien. Nous parlions politique - un sujet auquel je ne comprenais pas grand chose; l'espace d'un instant. Charlie avait déjà tenté de m'expliquer les ficelles de la science qui avait l'air de la passionner au plus haut point. Et moi, je n'y comprenais jamais grand chose. Ce n'était pas faute d'essayer, pourtant. Malheureusement, mon cerveau ne restait jamais concentré assez longtemps pour y comprendre quelque chose. « Je savais pas que tu t'intéressais à la politique, chérie ! » Je manquais de m'étouffer avec ma boisson mais parvenais à faire comme si mon toussotement était dû à tout autre chose. Comme à la qualité de l'air, par exemple. « John … C’est un peu ce que j’étudie, en fait. Je t’en parle tout le temps, je veux être journaliste ... » Charlie avait réellement l'air blessée et je comprenais pourquoi. Quand même, c'était la première chose à savoir. Ses études étaient importantes, pour elle.

Je lançais ensuite ma remarque sur la poigne de John, le ton un peu amer. Je faisais des efforts. Enfin, j'étais persuadé d'en faire. Et Charlie semblait de moins en moins à l'aise. « En effet, elle ne l'est pas. Elle est juste ma petite amie. » Haha. Connard. Je ne relevais pas la pique, me contentais de faire dériver la conversation sur leur rencontre. Ce sujet m'intéressait plus que les batailles de territoire. « Une rencontre banale. Elle venait à mon bar. On a commencé à s'parler, à s'draguer. Au départ, elle n'était qu'une fille parmi toutes les autres et puis finalement, elle est devenue plus que ça. » Je lâchais un hmhm. Une fille plutôt banale. Je voyais bien l'air dépité de ma meilleure amie, bien qu'elle s'efforçait de faire bonne figure. Le baiser qui suivit me fit détourner les yeux sur mon verre vide, l'air de rien. Et Charlie qui se plaignait de la chaleur entre deux répliques de John. Je sentais que notre petite interlude 'tous installés au bar comme des amis' n'allait plus durer très longtemps. « Bon depuis le temps que Charlie me parle du grand Léo qu'est son meilleur ami, je suis honoré de te faire connaissance. Il me reste juste à voir si t'es aussi génial et cool qu'elle me le raconte. » J'avais un petit rire. Alors, il faisait comme s'il ne se souvenait pas de mon prénom mais Charlie lui parlait beaucoup de moi ? Le plaisir n'était pas partagé, mais par respect pour Charlie, je tenais ma langue. « Grand, grand, je ne fais qu'un mètre soixante-dix... », fis-je, léger sourire aux lèvres.

John commandait à boire - encore; et me tendait un verre. En guise de paix, selon lui. Je prenais le verre par politesse, hochais doucement la tête. « Je vais aller fumer le calumet de la paix dehors alors, j’ai besoin d’air. » Avant que je n'eus le temps de dire quoi que ce soit, Charlie était partie. Je n'avais pas encore touché à mon verre, plantais mes yeux dans ceux de John un fois que mon amie avait passé les portes du bar. « Si j'étais toi je ferai très attention, avec elle. C'est une fille incroyable. Tu pourrais avoir la décence de retenir certains de ses goûts, au moins pour faire comme si tu n'étais pas juste là pour t'amuser avec elle. » Un peu trop salée, celle là. Je dévisageais mon aîné. S'il voulait me mettre une mandale, je savais que je n'avais pas de quoi répliquer. Juste une grande gueule. « C'est ma meilleure amie. Si tu lui fait du mal, je trouverai ton adresse. Et j'irai foutre le feu à tout ce à quoi tu tiens. » Je sautais de ma chaise, gardant mon air sérieux, mes affaires entre les mains. Assénant des 'pardon' sur un ton insupportable aux gens qui encombraient la sortie, je me dépêchais de rejoindre ma meilleure amie, cigarette au bord des lèvres. « Hé, ça va ? Désolé, j'aurai pas dû venir. Je me suis comporté comme un idiot, désolé si je t'ai mis mal à l'aise. Tu veux que je lui dise que tu veux rentrer ? Ou alors tu veux que je me tire ? », disais-je doucement, le ton un peu timide.
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Message(#)May the best man win | léo & john EmptyDim 9 Juin 2019 - 8:43

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léo, charlie, john.
Toi qui pensait passer ne soirée tranquille en compagnie de ta petite amie, c'est loin d'être le cas. Il a fallut que Léo vienne se rajouter pour la soirée. Tu penses d'ailleurs qu'ils ont dû magouiller derrière ton dos. Tu ne comprends pas leur relation. Ils ont l'air si soudés l'un envers l'autre. Toi, tu n'as clairement pas ce genre de relation avec Lisbeth. Il faut dire que tu n'es pas l'homme le plus ouvert sentimentalement. Depuis toujours, t'as pris grand soin de sélectionner minutieusement chaque personne que tu jugeais digne de faire partie de ta vie. Charlie en faisait partie mais il est clair que Léo n'en ferait pas jamais partie. T'ignores la raison mais ça ne passe pas du tout avec le jeune garçon. Peut-être est-ce dû au fait qu'il connaisse Charlie sur le bout des doigts à l'inverse de toi. « Etudiant. Je fais de la psychopathologie. C'est... L'étude des maladies mentales, pour faire bref. » Tu hoches simplement la tête en signe d'approbation. Encore un étudiant. Encore quelqu'un qui fera quelque chose d'intéressant de sa vie, pas comme toi. Face à Charlie et Léo, tu te sens un moins que rien. Aucun diplôme en poche, un travail qui t'offre un salaire à peine suffisamment pour vivre. À cet instant, t'en veux tellement à tes parents de ne pas avoir été capable de te pousser à poursuivre tes études. Des études dans le droit t'aurais plu. Aussi étrange que cela puisse paraitre, les chiffres t'ont toujours attirés. Ou bien des études dans les lettres. Deux mondes totalement opposés. Exactement comme Charlie et toi. Alors qu'au contraire, la rouquine et le brun semblent être bien plus en osmose que vous ne le serez jamais. Léo n'est plus aussi bavard que précédemment. « John … C’est un peu ce que j’étudie, en fait. Je t’en parle tout le temps, je veux être journaliste ... » T'as envie de mourir, de t'enterrer six pieds sous terre. "Oui pardon .. Je sais pas où j'avais la tête ..." Ne cherches pas d'excuses, tu n'en as pas. Charlie et toi n'êtes ensemble que depuis deux mois, oui t'es au courant qu'elle fait ses études dans la politique mais vous n'en parlez que rarement. Déjà, la politique ça te gonfle et que tu n'y connais rien. Léo ne semble pas avoir relevé. Tant mieux. Qu'il continue dont à se taire.
Charlie ne semble pas à l'aise. C'est elle qui a tant voulu à ce que tu rencontres ce garçon si génial, extraordinaire et tu ne sais quelle autre connerie encore. Ça pour l'avoir rencontrer, tu l'as fait. Il est loin de faire partis de ton cercle d'amis. Tandis que tu continues de répondre aux questions de Léo, bordel mais il fait partis de la police ou quoi ? - ton regard se pose sur ta petite amie. Son regard semble de plus en plus désespéré. Peut-être que les réponses que tu donnes à son meilleur ami ne lui convienne pas. Ce n'est que la vérité. Le premier regard posé sur elle, tu ne t'attends pas à tomber sous son charme. Tu pensais qu'elle serait une simple fille de passage dans ton lit pour une nuit seulement. Par respect envers l'étudiante, tu tentes de te montrer courtois et aimable envers Léo. Toutefois, tu n'en penses pas un mot. "C'est pas petit non plus. Tu ferais un mètre cinquante-quatre, je comprendrais mais là..." C'est clair que comparé à ton mère quatre-vingt-un, l'étudiant aux cheveux bouclés ne fait pas le poids. Et même au niveau de la musculature, tu pourrais l'écraser en soufflant légèrement dessus. Il tomberait comme une mouche.
Charlie s'en va à l'extérieure. Tu voudrais bien la suite. T'es son petit ami, ton rôle c'est de la soutenir, l'épauler quoi qu'il peut se passer. « Si j'étais toi je ferai très attention, avec elle. C'est une fille incroyable. Tu pourrais avoir la décence de retenir certains de ses goûts, au moins pour faire comme si tu n'étais pas juste là pour t'amuser avec elle. » Eh ben ! Il a mis le temps le garçon à te faire la leçon. "Jsuis pas avec elle juste pour m'amuser. Je sais qu'elle fait des études dans la politique. Ça t'arrive jamais d'oublier quelque chose ?" Le ton de ta voix n'est clairement pas amical. En même temps, il est loin de faire partis de tes amis. « C'est ma meilleure amie. Si tu lui fait du mal, je trouverai ton adresse. Et j'irai foutre le feu à tout ce à quoi tu tiens. » Des menaces maintenant ? Du haut de son mètre soixante-dix et de ces cinquante kilos tout mouillé, il ose te menacer. Tu n'as absolument pas peur. Léo semble prendre peur puisqu'il fuit vers l'extérieur du bar. Cette soirée est loin d'être à la hauteur de tes attentes, c'est certain. Debout contre la porte, tu les observes du coin de l'oeil. Ils sont tellement complices tous les deux que tu restes persuadés qu'ils aient pu se passer quelque chose entre eux. Un moment de plaisir charnel. L'envie de rentrer chez toi et de dégommer des zombies est très forte. Peut-être que Maddie sera là. Tant mieux, t'as bien besoin de lui parler ce soir. Tu t'avances vers eux, mains dans les poches, cigarette à la bouche. "Sache, Léo, que tes menaces à deux dollars ne me font clairement pas peur. Je ne suis pas pour blesser Charlie que ça soit mentalement ou physiquement." Tu viens prendre doucement la main de la rouquine et caresser sa joue tendrement. "Je t'aime !" Dis-tu à voix basse mais tout de même assez fort dans l'espoir que son meilleur ami entende. Tu ne t'effaceras pas du décor de si tôt. Ca ne sera plus Léo et Charlie mais Léo, Charlie et John pour l'instant.




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Message(#)May the best man win | léo & john EmptyLun 10 Juin 2019 - 8:42

May the best man win

@Léo Ivywreath @John Williams

Elle voulait qu’ils se rencontrent, qu’ils apprennent à se connaître, qu’ils s’entendent. Elle le voulait réellement, du plus profond de son coeur, parce qu’elle tient aux deux hommes. Or, elle voulait aussi préparer minutieusement cette rencontre, prévoir des flash card au cas où un blanc s’installerait, briefer chacun sur ce qu’il peut dire ou non, prévoir le lieu idéal … Tout ce genre de choses qu’elle n’a pas prévu ce soir. Elle était émue de revoir son cher Léo qui lui a manqué pendant tant de temps, mais elle n’était pas heureuse qu’ils se rencontrent. Car ça ne devait pas se passer comme ça et que Villanelle n’aime pas les imprévus. Elle aime quand sa vie est claire, nette et rangée … à sa façon. Etudes, boulot, soirées, dodo et la boucle recommence, voilà à quoi ressemble une vie nette et rangée selon elle. “Faire se rencontrer les deux hommes de sa vie tout ça pour qu’ils se détestent et que cela ne fasse que révéler que John est un con”, ça, ça ne fait pas parti d’une vie nette et rangée.
La rousse n’a pas inhalé de fumée toxique depuis des mois et ces quelques secondes en face à face avec elle lui procure un immense plaisir. Fumer est la seule manière pour Charlie de se faire du mal tout en le sachant éperdument, le reste du temps elle ne s’en rend pas compte que ça arrive. Ou elle s’en rend compte bien trop tard. Dans la précipitation, elle a abandonné toutes ses affaires à l’intérieur du bar, y compris sa veste, mais dans l’état où elle est l’hiver australe ne l’atteint pas. Il l’atteindra quand elle sera malade dans son lit, bien loin de tout ce chaos qu’elle n’a pas demandé. Elle n’en veut pas à Léo, il n’aurait pas pu prévoir que cela tourne en combat de coq (même s’il n’a pas vraiment cherché à apaiser la situation) et par dessus tout, quoi qu’il fasse, elle sera incapable de lui en vouloir. Parce qu’il restera son Léo, et s’il commet un meurtre elle l’aidera à enterrer le corps. Parce que Léo, tout simplement. Si la faute ne vient pas de lui Charlie se voit obligée de tout rejeter sur John, après tout, des deux, c’est lui qui ne connaît même pas le sujet de ses études. C’est lui qui l’embrasse sans qu’elle ne le veuille et c’est encore lui dont le bras pèse des tonnes. Mais encore une fois, elle l’aime, alors elle ne peut rien lui reprocher à lui non plus. La seule personne restant c’est elle même. Assise sur le sol froid, dans la nuit noire, entourée de vapeurs toxiques, elle fixe le vide.

La voix de Léo la sort à nouveau de ses idées noires, comme elle le fait toujours. Elle a demandé tellement d’attention de sa part qu’elle s’en veut soudainement de n’être qu’un poids pour lui, d’être la meilleure amie qui a toujours des problèmes et dont il doit s’occuper à longueur de temps, jusqu’à parfois même aller la chercher dans l’océan. Elle est nulle comme meilleure amie Charlie, et c’est avec des yeux de chiens battus qu’elle observe son Léo, si grand depuis le sol.
La jeune femme éteint son mégot à même le sol et se relève difficilement. C’est haut, 1m75 quand même. Mais ce chiffre est aussi la taille parfaite pour faire un câlin à Léo, dont la tête se loge parfaitement dans le creux de sa clavicule. Là, maintenant, tout de suite, la seule chose dont elle a réellement besoin c’est d’un câlin de sa part, de sentir son étreinte contre la sienne. Son parfum lui avait manqué. Elle ne lui répond rien car elle voit John les observer, elle voit son air renfermé, sa haine à peine voilée. Il en veut déjà beaucoup trop à Léo. Il n’a pas à se mettre entre elle et son petit ami, elle le gérera seule, elle souhaite seulement qu’il continue à s’amuser sans elle et tous ses malheurs. Elle l’a enlacé sans un mot, elle se retire sans un mot aussi, redoublant d’efforts pour esquisser un demi sourire alors qu’elle croise ses beaux yeux verts. « Passe une bonne soirée Léo. » Elle recule d’un pas, l’embrasse une dernière fois sur la joue et débute son chemin en direction de Bayside.
La vérité est qu’elle aurait aimé ne jamais le quitter, mais la réalité est tout autre.
John et sa force brute arrivent, il tente de décrédibiliser Ivywreath une nouvelle fois. Cela n’a sans doute pas l’effet escompté, cela ne fait que retarder le retard de la rousse. Au lieu de continuer sa route comme elle l’avait si bien commencé, elle jette un dernier regard en direction de son meilleur ami, cette fois ci complètement franc et rieur. Ainsi donc il a osé menacer John, il ne cessera de l’étonner.
Les mots d’amour de John parviennent jusqu’à ses oreilles mais elle ne les entend plus, sa raison de vivre déjà trop loin d’elle.
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Message(#)May the best man win | léo & john EmptyLun 10 Juin 2019 - 21:22

May the best man win@Charlie Villanelle & @John Williams
Personne n'aimait voir sa meilleure amie dans cet état. J'étais bien le dernier des idiots, à m'être comporté comme cela. Le premier des égoïstes, aussi. J'avais envie de me taper la tête contre un mur, fort, et au fond de ma tête une douce litanie de 'imbécile' me rendait nerveux. Même si John s'était excusé de sa bourde, je ne pouvais pas m'empêcher de m'imaginer en train de lui rouler sur la tête. Avec un tank aux chenilles cloutées. Il se rattrapait un peu avec un petit mot sur ma taille. Un grand complexe, mon mètre soixante-dix. John, qui était approximativement à un score de -666/20 sur l'échelle de ma sympathie, venait de grimper d'un petit point. Il était à ça de m'arracher un petit sourire presque flatté. Il m'en fallait peu. Malheureusement, mon capital sympathie pour notre aîné baissait aussitôt Charlie sortie du bar. Je me détestais de la mettre dans un tel embarras et voulais remonter le temps, juste pour pousser le moi du passé à continuer sa route au lieu de rentrer dans ce bar de malheur. « Jsuis pas avec elle juste pour m'amuser. Je sais qu'elle fait des études dans la politique. Ça t'arrive jamais d'oublier quelque chose ? » Je grognais un 'gros con' entre mes dents avant de sauter de ma chaise pour aller rejoindre Charlie, dehors. Ça devait m'arriver, d'oublier des trucs. Mais pas des choses si importantes... si ?

Ma meilleure amie était assise dans le froid et je m'empressais de la rejoindre. Elle fumait, ce qu'elle n'avait plus fait depuis un long moment. Je n'aimais pas qu'elle se tue la santé comme ça - la blague, nous qui ne fumions pas que du tabac en soirée; et surtout pas à cause de la situation actuelle. Je me sentais responsable de cette situation détestable. Après avoir écrasé son mégot sur l'asphalte, ma meilleure amie se releva pour me prendre dans ses bras. J'enroulais mes bras autour de sa taille, menton calé au creux de son cou. « Je suis désolé. », m'excusais-je en chuchotant. Je ne m'excusais pas beaucoup, c'était probablement l'un de mes grands tords. Du coin de l’œil, je voyais John s'avancer, cigarette à la bouche. « Passe une bonne soirée Léo. » Je lui adressais un petit sourire, appréciais grandement le baiser déposé sur ma joue, juste avant que John n'arrive pour mettre son grain de sel dans une démonstration d'amour que Charlie avait vraisemblablement décidé de ne pas vraiment accepter. « Sache, Léo, que tes menaces à deux dollars ne me font clairement pas peur. Je ne suis pas pour blesser Charlie que ça soit mentalement ou physiquement. » Je le dévisageais un instant, imprimais ses traits dans mon esprit pour être certain de ne pas les oublier.

Un dernier regard de Charlie à moi, un ultime sourire que je lui rendais. Elle partait déjà dans l'ombre et je tournais à nouveau la tête vers John, mon carnet à dessins sous le bras. « Je vous souhaite tout le bonheur du monde. Tu manques de jugeote, si t'as pas peur d'un meilleur ami en colère. Fais attention à elle. » A mon tour, je me détournais pour le laisser en plan, la tête haute. J'avais envie d'aller me défouler, soudain. John m'avait filé la bougeotte.
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Message(#)May the best man win | léo & john EmptyLun 10 Juin 2019 - 23:48

May the best man win.
léo, charlie, john.
Charlie avait tellement voulu que tu rencontres son meilleur ami. T'as eu beau imaginer un milliard de scénario dans ta tête, celui qui est en train de se produire à cet instant précis ne faisait pas partis des propositions imaginées dans ta tête. Clairement, le meilleur ami de Charlie tu ne l'aimes pas beaucoup. Il a l'air d'être le mec avec une grande bouche. C'est exactement le genre d'hommes que tu ne supportes pas. Il n'est ni grand, ni petit. Ni gros, ni maigre. En revanche, s'il pouvait se taire plus de cinq minutes d'affilés, ça serait parfait. T'es certain qu'il doit être le genre de mec à te parler continuellement même lorsqu'il n'a rien à dire. S'il n'y avait pas eu Charlie, t'aurais certainement remis cet étudiant à sa place et pas plus tard que tout de suite. Charlie s'en va prendre l'air à l'extérieur. Elle ose te laisser seul avec son meilleur ami. Un seul mot de travers de la part du jeune homme et il l'aura l'occasion de recevoir ton poing sur le nez. Ou pas. Tu vas éviter de t'attirer les foudres de la rouquine. Elle ne supporterait pas que tu touches à son meilleur ami tout comme tu détestes l'idée que l'on puisse faire le moindre mal à la tienne. Ne jamais toucher aux meilleurs amis. C'est une règle d'or qui s'applique d'avantage lorsqu'il s'agit du meilleur ami de celle qui partage ta vie actuellement. Plus longtemps. Tu ne saurais dire pourquoi mais tu sens que votre relation compte ces derniers jours. Voire ces dernières heures peut-être bien.
Après avoir gromeler une vaste insulte entre ses dents, Léo se lève et s'en va rejoindre Charlie dehors. Tu soupires et termines ton verre de whisky. Veste à la main, tu les rejoinds à ton tour. D'abord dans un coin, tu les surveilles du coin de l'oeil. Tous les deux semblent avoir une vraie complicité digne des meilleurs amis du monde. Tu leur décernerais volontiers la palme d'or de la meilleure amitié de la planète. T'es jaloux de lui. Jaloux de connaitre si bien Charlie alors que c'est toi qui est censé être son petit ami. Décidément, tu as tout faux avec elle. Si Léo décroche la palme d'or, toi tu obtiens la palme en carton. À la moindre averse, elle se rompt sous le poids de l'eau. Un peu comme ta relation avec Charlie : à la moindre dispute, elle se fissure. Jusqu'à ce que ça ne soit plus réparable. Bras par-dessus l'épaule de la jeune femme, tu tentes de lui prouver sur tu tiens à elle. Que tu ne veux pas la perdre, pour rien au monde. Ou peut-être qu'au fond c'est ce que tu souhaites mais pour le moment, tu n'as pas envie de la perdre. Surtout pas à cause de Léo. La rouquine ne relève pas ta démonstration d'amour. Elle semble même n'en avoir rien à faire. Encore une fois, tu passes après son meilleur ami. Ce n'est ni le lieu, ni le moment pour un règlement de compte. « Je vous souhaite tout le bonheur du monde. Tu manques de jugeote, si t'as pas peur d'un meilleur ami en colère. Fais attention à elle. » Tu lèves les yeux au ciel. "Merci beaucoup. Passes une bonne fin de soirée. Ne t'en fais pas, je ne te crains pas et je ferais attention à notre Charlie." Oui tu as bien dit "notre". La vôtre. T'es prêt à la partager avec cet énergumène. De toute façon, tu n'as pas le choix. Elle ne cessera sûrement pas de le voir même si tu la supplies. Et tu n'as pas envie de passer pour le méchant. T'es même certain que si elle devait choisir entre Léo et toi, elle le choisira lui. Lorsque tu vois leur complicité, tu te doutes bien qu'un amour – aussi fragile soit-il – comme le vôtre ne fait clairement pas le poids.




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