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 Let me tell you what it's like to be a zero || Yoko

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Message(#)Let me tell you what it's like to be a zero || Yoko EmptySam 1 Juin 2019 - 22:49

Un état second, perdant pied dans l'espace et le temps, comme si j'avais quitté mon corps et que celui-ci n'était plus qu'une carcasse immobile, prête à pourrir sur place. Voilà comment je me sens actuellement. Je me sens mal, physiquement et mentalement, j'ai envie de vomir, de crier, de hurler à qui veut bien l'entendre à quel point je suis misérable et minable. Oui, je suis minable d'avoir lâché mon équipe, à une vingtaine de minutes avant mon entrée en scène, minable car je n'ai pas pu me contrôler. Et je me sens misérable d'avoir laissé ma panique prendre le dessus. Je me rappelle encore clairement comment ma vue s'est brusquement brouillée, que mon cœur s'est accéléré et que ma respiration est devenue saccadée. Tous les signes avant coureurs d'une crise de panique qui n'arrive jamais au bon moment. J'ai tout fait pour la retenir, j'ai essayé de la repousser au maximum, mais c'était impossible. Alors j'ai fait ce qu'un comédien débutant, de base et nul aurait fait : je suis parti. Comme ça, tout simplement. Laissant mes camarades seuls sur place, dans l'incompréhension et dans la merde. 

Arrivé dans les coulisses, je me suis enfermé dans le vestiaire et j'ai craqué. La crise m'a submergée comme la première vague du tsunami. Et au final, l'effet était le même dans les cas : impossibilité de respirer, l'impression de se noyer et de suffoquer. Charles est arrivé, puis le, puis Myrddin puis les autres comédiens et leur présence n'a en rien arrangée les choses. C'est finalement Andreï qui les a obligé à quitter la pièce, ayant bien comprit que me laisser seul était la meilleure des solutions. Et dieu qu'il avait raison. Ainsi donc, agenouillé au sol, seul, je parviens, au bout de plusieurs minutes, à reprendre le contrôle sur ma respiration, m'efforçant de prendre de profondes inspirations. Une fois ma respiration revenue à la normale, les battements de cœur ralentissant, c'est un profond sentiment de honte qui me prend aux tripes. A tel point que je suis pris de nausée et c'est en panique que je sors de la pièce pour aller déverser le maigre contenu de mon estomac dans les toilettes. La bile acide me brûle la gorge et accentue le côté misérable de la chose alors que les larmes commencent à noyer mes joues sans que je ne puisse faire quoique ce soit.

Assis sur le carrelage des toilettes, dos reposant contre le mur, je laisse libre cours à mes émotions, ne pouvant retenir tout cela plus longtemps. Je ne remarque que distraitement que la porte des sanitaire s'ouvre à nouveau avant que Yoko n’apparaisse das mon champs de vision.

@Yoko Lee
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Message(#)Let me tell you what it's like to be a zero || Yoko EmptyDim 2 Juin 2019 - 18:25

CLÉMENT & YOKO Panic attacks are a lot like being drunk in some ways, you lose self-control. You cry for seemingly no reason. You deal with the hangover long into the next day.

juin 2019
« Yoko ! Yoko !! YOKO ! » « Quoi putain ? » — personne daigne la laisser répéter sans l'emmerder dans cette compagnie ? De rage, la petite nippone retire brusquement ses écouteurs de ses oreilles, coupant net son mouvement de danse, et se tourne vers la voix qui l’appelle depuis déjà plusieurs minutes ; et merde, c’est Charles. Légèrement confuse et gênée de son attitude beaucoup trop sèche envers le directeur de la Northlight Theater Company, elle se mord la lèvre et détourne son regard chocolat de son interlocuteur, posant ses mains sur ses hanches et priant mentalement pour qu'il ne se vexe pas. « Je sais que t’es en répétition mais j’aurais besoin que tu passes voir Clément ». Surprise de la demande, elle hausse un sourcil mais reste cependant silencieuse — pourquoi Clément aurait-il besoin d’elle en cet instant précis ? L’ayant rapidement croisé quelques heures plus tôt alors qu’il se dirigeait vers les coulisses pour les derniers ajustements avant la représentation théâtrale, Yoko ne comprend pas vraiment en quoi sa présence est primordiale au côté du jeune comédien. « Ok, j’passe le voir après, t’inquiètes » assure-t-elle à Charles tout en remettant ses écouteurs pour reprendre sa chorégraphie. « Yoko, c’est maintenant » — et dans le ton employé par le directeur, il y a cette nuance qui transforme la requête en ordre ; elle n’a pas à discuter. Elle réitère son geste en rangeant cette fois-ci définitivement ses écouteurs et son téléphone dans sa poche et s’approche de Charles, une expression inquiète peinte sur son visage de porcelaine. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » — brusquement, tout devient bien moins important que la situation du jeune homme. Dans sa poitrine, son cœur rate un battement et son souffle s'arrête inconsciemment ; le temps semble suspendu, comme la question sur ses lèvres. « Il a fait une crise de panique. Andrei l’a laissé dans le vesti— » « J’y vais ». Il n’y a aucune hésitation, aucune discussion ; elle y va, forcément. Car dans les relations masculines de la petite coréenne, Clément est le seul (l’unique exception même !) à passer avant tout le reste ; avant les entraînements, avant les sorties avec ses potes, avant même une énième rediffusion de Love Actually à la télévision. Il y a dans leur lien une attache particulière à ses yeux, une confiance mutuelle qu’elle n’accorde qu’à de rares êtres humains. Au-delà d’être celui qui lui a permis d’intégrer la compagnie, Clément est cette substitution de grand frère, ce guide quand tout est noir et qu’elle se demande bien ce qu’elle va pouvoir faire pour retrouver la lumière. Traversant presque en courant les couloirs qu’elle connaît désormais par cœur, les fréquentant depuis maintenant presque trois ans, Yoko rejoint en une fraction de seconde les vestiaires, ouvrant la porte en grand. « Clément ? » — mais personne, vide. La pièce est inanimée et la jeune fille lâche un soupir d’agacement ; merde, il est passé où ? Son esprit réfléchit à mille à l’heure alors que défilent les éventuelles possibilités dans ses pensées. Elle ne peut pas dire être une habituée des crises de panique du jeune homme, bien au contraire — mais elle est au courant. Comment ne pas l’être quand vous fréquentez une personne aussi longtemps, aussi souvent ? Lors de certaines représentations, les deux danseurs pouvaient passer des journées entières ensemble, des heures à discuter, à peaufiner leurs gestes pour rendre l'ensemble divinement parfait. Reprenant ses recherches, elle délaisse les vestiaires pour accéder aux autres pièces, demandant aux comédiens de passage s’ils n’ont pas aperçu Clément ; aucun signe, rien et c’est presque en désespoir de cause qu’elle finit par pénétrer dans les toilettes, priant pour tomber sur lui car n’ayant aucune autre idée envisageable — et il est là ; assis sur le carrelage, son dos appuyé contre le mur et une expression bouleversée dans son regard. Sa respiration semble moins saccadée mais ses mains sont tremblantes et confirment le passage d’une tornade (la crise de panique, terrible et angoissante), Yoko s’empresse de s’agenouiller à ses côtés, pose une main sur son épaule et plonge son regard chocolat dans le sien. « Eh, j’suis là, Clément— respire » ; elle masque son inquiétude, tente de prendre une voix sûre d’elle. Yoko n’a jamais été très douée dans ce genre de situation, incapable de trouver les mots justes, maladroite dans ses propos et ses actions. Elle a conscience que les prochaines minutes ne vont pas être simple, qu’il se noie certainement dans la culpabilité d’avoir tout quitté et qu’un rien peut tout faire éclater. « Tu veux de l’eau ? J’vais te chercher une bouteille si tu veux » — elle n’ose pas lui demander ce qu’il s’est passé, se doute de la réponse et angoisse d’envenimer la situation. En cet instant, la petite japonaise n’est qu’une écoute attentive, un soutien silencieux — après tout, ça a toujours été ainsi entre eux deux.
les silences ont un sens avec eux

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Message(#)Let me tell you what it's like to be a zero || Yoko EmptyDim 2 Juin 2019 - 19:12

Le dos appuyé contre le mur froid des sanitaires, le corps secoué par des sanglots incontrôlables, j'ai juste envie de disparaître, partir en fumé et qu'on ne me revoit plus jamais. Mais le pire dans toute cette situation, c'est qu'il m'est déjà arrivé exactement la même chose quelques semaines avant mon burn out. Que la crise de panique arrive maintenant à nouveau, me fait réellement peur. Est-ce avant coureur pour un retour du burn out ? Est-ce que ça signifie que je vais revivre à nouveau toutes ces semaines horribles ? Est-ce la paralysie va revenir ?

Les  yeux fermés, le visage baigné de larmes, je ne remarque que la porte s'est ouverte seulement lorsque la douce voix de Yoko se fait entendre à mes côtés. Son ton est assuré et tranquille, la pression de sa main sur mon genou m'ancre à nouveau dans la réalité. Prenant une profonde inspiration, je fais comme elle me le demande, essaie de me calmer un peu en me passant les mains sur le visage et hoche doucement la tête lorsqu'elle me demande si je veux de l'eau.   «Je veux bien oui » soufflais-je d'une petite voix.

Je profite alors du fait que Yoko me laisse à nouveau seul pour reprendre mes esprits. A coup de grandes et profondes inspirations, je parviens à calmer mes tremblements et mes sanglots. La jeune nippone n'est pas longue avant de revenir et me tend rapidement la bouteille d'eau. Je la dévisse et en prend une longue gorgé avant de déglutir « Je suis vraiment désolé Yoko» dis-je finalement en m'essuyant la bouche du revers de la main « Vraiment je ...ça va pas être possible» je secoue la tête, les lèvres tremblantes, les sanglots étant prêts à revenir « Je peux pas monter sur scène, je ...» ma voix se brise alors que les larmes reviennent à la charge «putain » je pose mes mains sur mes yeux et recule ma tête contre le mur «Je peux pas, c'est trop » trop quoi ? Trop de pression ? Trop de stress ? Trop tôt ? «Je comprend pas,putain. Je … les répètes s'étaient déroulé tellement bien pourtant  » je secoue la tête alors que les sanglots reprennent à nouveau.

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Message(#)Let me tell you what it's like to be a zero || Yoko EmptyMar 4 Juin 2019 - 11:17

CLÉMENT & YOKO Panic attacks are a lot like being drunk in some ways, you lose self-control. You cry for seemingly no reason. You deal with the hangover long into the next day.

juin 2019
Iris aux nuances dramatiques — la crise de panique noie Clément dans un océan d’angoisse et de peur cristallite, qui s’immisce dans son esprit telle une lave volcanique. A peine sa demande formulée dans un souffle presque imperceptible, Yoko est déjà debout et s’empresse de quitter les toilettes tout en lançant un « J’reviens dans trois secondes ! » au jeune homme, priant pour que son état ne s’aggrave pas le temps de son absence. Ses pas la guident en automatique vers les loges où elle est certaine d’y trouver une ou deux bouteilles dans les tiroirs des talents de la compagnie ; elle ouvre la porte, croise les regard un peu interloqués des comédiens face à son entrée des moins discrètes dans la salle (qu’importe !). « Eh, vous avez pas une bouteille d’eau ? » (mouvements dans la pièce, recherche dans un sac et bouteille finalement tendue dans sa direction) « C’est pour Clément ? » (les bruits de couloir vont vite ici) ; elle hoche simplement la tête, ne discute pas plus. Elle lit dans leur expression la douloureuse contradiction — ce n’est pas de sa faute s’il a fait une crise de panique mais c’est vingt minute avant son entrée en scène et c’est emmerdant, très clairement. Un « Il est comment ? » s’échappe des lèvres d’un des comédiens au moment même où Yoko s’apprête à disparaître de la pièce. « Vivant, promis » réplique ironiquement la jolie nippone avant de lever la bouteille et de lâcher un Merci (elle n’a pas vraiment le temps à la discussion). Il ne lui faut pas plus d’une minute pour retrouver Clément et lui tendre sa requête, tout en s’agenouillant de nouveau à ses côtés. Les paroles du jeune homme sont difficiles à entendre car y perce une douleur indescriptible, la culpabilité terrifiante de ne pas réussir, l’angoisse effrayante de ne pas y arriver — à remonter sur scène, à faire ce pourquoi il est né ; jouer la comédie, porter un joli masque et faire semblant, être quelqu’un d’autre. Elle comprend son ressenti, imagine bien ce qui peut lui traverser l’esprit — elle-même a de nombreuses fois paniqué à quelques minutes de ses spectacles. Elle n’a certes jamais quitté les lieux mais s’est plusieurs fois retrouvée au bord du gouffre, à un pas de la chute. « Eh, t’excuse pas » murmure la danseuse dans un chuchotement alors que Clément enchaîne sur le fait qu’il n’y arrivera pas, que ça ne sera pas possible — il va les laisser comme ça. Ses sanglots maladroitement retenus ne tardent pas à refaire surface, exprimant l’amertume et la peine qui le dévorent. Il pose sa main sur ses yeux, cale sa tête contre le mur mais Yoko reste silencieuse, capte bien qu’il ne peut pas tout contenir et qu’il faut parfois simplement se laisser aller ; libérer cet océan intérieur qui étouffe son cœur (elle l’envie presque de s’ouvrir ainsi). Lorsque les sanglots reprennent de nouveau, Yoko pose ses genoux au sol pour s’asseoir plus confortablement, jambes pliées. « Clément » — le ton est doux mais un peu autoritaire (on l’a dit, la petite nippone n’a pas toujours les réactions les plus adaptées et tente vaillamment de le soutenir) « C’est— c’est pas grave. C’est normal en fait » (elle se racle la gorge, pose de nouveau sa main sur l’épaule de son ami pour le forcer à la regarder) « Clément, c’que tu fais, c’est loin d’être facile. Il y a des gens sur cette planète qui arrivent même pas à commander une boisson au Starbucks et toi, tu sais mettre en scène tout un personnage » (elle laisser échapper un léger rire, pour ne pas accentuer la peur de Clément, pour ne pas pointer du doigt la trop grande difficulté de sa performance et entraîner une nouvelle crise de panique) « T’as le droit de pas le sentir, de pas être prêt. Et ça s’contrôle pas tout ça » — la crise de panique, les angoisses ; rien ne se contrôle (ça serait trop simple sinon, non ?). « Et les autres tocards le savent très bien » (l’appellation est amicale et le jeune homme sait que c’est ainsi que Yoko les surnomme affectueusement depuis quelques années, parce qu’elle les apprécie beaucoup au fond). « Je— je peux pas te proposer d’y aller à ta place parce que tu sais très bien que le jour où j’me mets au théâtre, la compagnie coule mais— » (elle détourne le regard, un peu mal à l’aise — elle a du mal à exprimer ses sentiments, à lui dire qu’elle est là, tout simplement) « —voilà quoi » ; c’est très maladroit, très enfantin (il ne faut pas oublier que Yoko reste encore une enfant dans l’art des relations humaines). Elle a l’impression de ne pas avoir donné le meilleur discours, qu’une toute autre personne aurait très certainement réussi à mettre des mots sur le soutien mais pas elle ; ah ! naïve petite nippone. « Tu veux que j’appelle Charles ? » — au cas où sa propre présence n’est qu’une catastrophe.
désolée d'être une sacré tocarde


Dernière édition par Yoko Lee le Ven 7 Juin 2019 - 14:28, édité 1 fois
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Message(#)Let me tell you what it's like to be a zero || Yoko EmptyMer 5 Juin 2019 - 8:09

Me retrouvant à nouveau seul, physiquement et avec mes pensées, j'essaie de faire le point sur la situation dans laquelle je me trouve, mais c'est bien trop difficile alors que mon esprit est encore bien trop tourmenté par ce qui vient de se passer. La crise de panique n'a pas duré longtemps mais était assez violente pour me laisser dans un état second, la fatigue me frappant en plein visage. Les crises sont demandeuses de tellement d'énergie que je n'ai qu'une envie : rentrer et retrouver mon lit et ne plus jamais le quitter.

Sur cette pensée, la porte des sanitaires s'ouvre à nouveau et Yoko me rejoint avec une bouteille d'eau. Je la remercie silencieusement et prend une longue gorgé, profitant un peu des bien faits de ce liquide, avant que la détresse ne revienne à la charge. Mes larmes inondent à nouveau mon visage, les sanglots agitent mon corps et mes paroles n'ont pas de sens. J'exprime mon impuissance face à la situation, combien c'est difficile pour moi de remonter sur scène et que j'en suis totalement incapable à l'heure actuelle.

C'est maladroite et ne sachant visiblement pas trop quoi dire, que la jeune danseuse me dis que ce n'est pas grave, que ça arrive à tout le monde et que ce que je fait est quelque chose de super compliqué, que beaucoup de gens ne savent même pas commander du café au Starbucks. Ça m'aurait sans doute rire en temps normal, mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, j'ai l'impression que tout mon monde et tout mon futur s'écroulent à nouveau, me laissant dans cet état de profond désespoir.  « Mais c'est mon métier Yoko» dis-je entre deux sanglots  « si ...si je n'arrive plus à monter sur scène sans risquer de tout gâcher avec une crise de panique, je ne peux plus rien faire.» reprenais-je  «Putain, Je ….je veux pas. Je veux pas que tout se finisse maintenant » je rouvre les yeux et déglutis, reniflant un peu  «J'ai tout gâché l'année dernière » à savoir : en me surmenant jusqu'au Burn out.

Lorsque Yoko fini par faire un trait d'humour, un léger rire vient se mélanger à mes sanglots et c'est un sentiment de reconnaissance qui vient se greffer à tout le reste. La jeune asiatique aura toujours le mot pour me faire rire. Même si ce n'est qu'un tout petit peu, une fraction de seconde. Elle a beau être maladroite lorsqu'il s'agit de s'exprimer ou rassurer quelqu'un, elle reste quelqu'un de naturel, peu importe les situations. Alors, lorsqu'elle me propose d'aller chercher Charles, je secoue la tête, ayant simplement envie de l'avoir elle à mes côtés pendant quelques temps encore. Sa simple présence est rassurante.  «Je pensais pourtant être prêt » dis-je finalement, après que mes pleurs se soient calmé et que j'ai réussi à reprendre le contrôle sur les glandes lacrymales.  « Je pensais sincèrement que faire ce spectacle serait facile, tant tout se passait bien pendant les répétitions» je soupire doucement  « Mais je....»

 « IL EST OU ?!» me coupe une vois masculine provenant du couloir. La seconde d'après, la porte s'ouvre sur Joshua qui me fixe avec une expression dans laquelle se mélange rage et triomphe  « Alors, le grand Clément Winchester, se pensait prêt à revenir ? Hein ?» demande-t-il sur un ton mielleux en s'avançant avec un sourire détestable  «Tu pensais sincèrement que tu aurais tes chances ? Que tu es assez fort pour ME remplacer ? » il arque un sourcil, m'interrogeant du regard  «Sérieusement, tu devrais rester dans ton coin et arrêter de te croire invincible. Parce que bon, voilà ce qui arrive » reprend-t-il en me désignant avec un doigt ménaçant et accusateur  « on verra bien ce que dira Charles, mais à mon avis ...» il se redresse et écarte les bras  «C'est la fin pour toi, ici » une moue innocente vient s'afficher sur son visage alors que je le fixe avec incompréhension.

@Yoko lee
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Message(#)Let me tell you what it's like to be a zero || Yoko EmptyVen 7 Juin 2019 - 14:58

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juin 2019
Fissure dans son éternelle assurance — le mal-être intérieur hurlant au désespoir de Clément sonne en résonance dans le cœur innocent et pur de Yoko ; oh ! comme elle déteste le voir ainsi, rester impuissante et muette devant cette peine qu’elle trouve sans fin. Elle ne sait pas ; elle ne sait pas les mots qu’elle doit employer, les phrases qu’elle doit dire pour rassurer. Maladroite dans ses relations (aussi amicales qu’amoureuses), la petite nippone a la fidélité sans faille et au soutien sans défaut n’a pas l’art des mots, comme si sa palette colorée de vocabulaire ne se composait que d’une seule nuance possible. Entre ses sanglots qui déchirent l’âme de Yoko, le jeune danseur arrive à exprimer (vaillamment presque) ce qu’il ressent en cet instant — c’est son métier, il ne devrait pas rencontrer de difficulté. Silencieuse, elle se mord la lèvre tout en l’écoutant avouer ce qui lui pèse le plus ; les conséquences d’une crise de panique, la peur violente de devoir mettre un terme à sa carrière pourtant si prometteuse. J’ai tout gâché l’année dernière ; ah ! l’année dernière, cette fameuse année 2018 où ni Yoko ni Clément n’ont réussi à préserver leur santé. Alors qu’au début, elle se fracture la cheville en s’entraînant trop, lui termine sur un burn out — mais ce n’est pas de leur faute, ils sont passionnés ! Passionnés jusqu’à s’oublier. Comme décalé de la réalité, sans rapport avec la gravité de la situation, sa conscience lui murmure qu’elle aurait du penser aussi aux mouchoirs — eh, vraiment ! « C’est pas fini, Clément » — elle insiste, elle persiste, plongeant son regard sombre dans celui du jeune homme, refusant de couper le contact de leurs iris. Elle en est certaine, persuadée, définitivement sûre ; ce n’est pas la fin pour Clément, bien au contraire. Il lui a promis de lui signer des autographes quand il sera célèbre sur la planète Terre et Yoko y croit dur comme du fer. Le son d’un léger rire qui s’échappe de ses lèvres baume le cœur de la petite nippone ; c’est court, éphémère mais ça résonne bien dans l’air. Elle préfère de loin entendre ce son que celui des sanglots. Yoko est ainsi — nature, sans réelle réflexion. Elle n’a pas la tendance à la manipulation, les phrases aux doubles sens à en faire perdre vos sens. Bien au contraire, elle est si vive de sincérité et de naïveté que c’est elle-même qui se perd face à l’humanité. « T’sais que tant— » mais la voix (oh ! l’horrible voix sifflante) de Joshua coupe leur conversation. Au moment même où il pénètre dans la pièce, Yoko se relève instantanément ; réflexe pour ne pas se sentir plus petite qu’elle ne l’est déjà — elle le déteste, du plus profond de son être. Personnalité aussi talentueuse qu’hideuse, Joshua fait partie de ceux qu’elle ne comprend pas. Trop perfide, trop désireux d’écraser les autres pour se sentir mieux, il est l’opposition totale de ce qu’elle apprécie. Ses phrases susurrées sur un ton mielleux provoque un claquement de langue contre son palais de la part de Yoko, qui lève les yeux au ciel au fur et à mesure du discours — évidemment, il descend Clément (un classique depuis des mois). Sa tirade terminée, il a l’audace d’afficher une moue innocente, ce qui donne littéralement envie à Yoko de lui éclater la tête contre un mur. « T’oublies trop vite que c’est toi le remplaçant ici » dit-elle dans un murmure où perce sa colère sous-jacente. Véritable volcan en éruption,  un rien pourrait faire jaillir sa lave brûlante de haine envers lui. « En parlant de ça, quand arrive le tien ? De remplaçant » réplique-t-il, sûr de lui (elle hausse un sourcil, ouvre sa bouche en forme de o mais ne dit pas un mot, trop choquée). « Parce qu’on va pas t’attendre » (son cœur se brise sous les mots mais elle tente de ne rien montrer, cachant difficilement sa douleur) « Charles n’a jamais évoqué le moindre remplacement depuis— » « Charles a tendance à trop te protéger. A trop vous protéger, en fait ». Joshua laisse glisser son regard sur Yoko puis Clément, encore au sol. « Quand est-ce que vous allez comprendre, tous les deux ? La compagnie a besoin de l’excellence dont vous ne faites pas partie » ; ça fait si mal qu’elle ne peut masquer éternellement les deux vaguelettes au bord de ses cils — car Joshua dit à voix haute ce qu’elle ne peut s’empêcher de penser tout bas, lorsque sa confiance en elle disparaît un soir de répétition ou tard le soir chez elle ; elle n’a plus le niveau, elle risque l’expulsion. C’est sa hantise, son pire cauchemar, qu’il évoque sournoisement devant eux. Combien de fois s’est-elle posée la question ? Des milliers, des centaines de milliers de fois ; devant ce miroir où ses pas se trompent, où sa cheville lâche. « Dégage » — voix tremblante, poings serrés.
désolée d'être une sacré tocarde


Dernière édition par Yoko Lee le Mar 11 Juin 2019 - 10:31, édité 1 fois
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Message(#)Let me tell you what it's like to be a zero || Yoko EmptyVen 7 Juin 2019 - 23:57

Le théâtre à toujours été mon havre de paix, la scène ma thébaïde. Pendant des années, je ne me suis jamais senti aussi vivant que sur scène, à jouer un rôle qui n'est pas le mien, interpréter un personnage totalement différent de moi. Peu importe si je faisais rire ou faire pleurer les gens, j'ai toujours été en parfaite harmonie avec moi-même. Jamais, pour rien au monde, je n'aurais quitté ce monde, ce septième ciel, cet endroit de plénitude et d’allégresse. Mais il fallut que ce monde merveilleux, ce paradis sur terre, se transforme en enfer, brûlant mon âme et consumant mon esprit, me faisant regretter tous les choix que j'ai pu faire jusqu'ici. Je pensais avoir combattu définitivement le diable, mais mes démons intérieurs n'ont fait que grandir encore pour finalement s'attaquer à mon cerveau, me laissant dans un état second duquel je n'arrive pas à me défaire.

La présence de Yoko m'aide surtout à m'ancrer à nouveau dans la réalité, la triste réalité que ma vie professionnelle est un carnage, mais aussi celle qui me fait comprendre que ce métier n'est pas facile, qu'il demande des sacrifices et une énorme préparation autant physique que mentale. Elle m'assure que ce n'est pas fini, que ma carrière ne s'arrêtera pas aujourd'hui. En ce moment même je ne suis absolument pas de son avis mais, je n'ai pas le temps de répondre quoique ce soit, que la porte ne s'ouvre et que Joshua commence à cracher son venin sur nous, nous couvrons de honte. Sa méchanceté est gratuite, ses paroles terrifiantes et son ton détestable. S'il ne s'en prenais qu'à moi, j'aurais pu l'ignoré. Mais il a fallut qu'il s'attaque ensuite à Yoko.

Et mon sang ne fait qu'un tour. Me relevant derrière la jeune danseuse, c'est une rage sans nom et sans précédente qui m'anime alors qu'il lui crache ces monstruosité à la figure. Les poings serrer, je fixe Joshua, le laisse parler mais fini par m'avancer vers lui. L'empoignant par le col, je le plaque brutalement contre le mur des sanitaires et me penche sur lui, appuyant mon bras contre sa poitrine  « Je t'ai déjà répéter 100 000 fois de ne pas t'en prendre à Yoko !» vociférais-je alors que je vois Joshua pâlir et pas seulement parce que je lui coupe à moitié la respiration  « T'es qu'un sale petit merdeux qui ne mérite absolument pas sa place dans cette compagnie ! T'es un putain de furoncle, un tâon qu'on a envie d'écraser. Tant que tu ne considères pas la Northlight et ses membres comme ta famille, tu ne mérites pas d'en faire parti » crachais-je avant de me reculer pour le relâcher et me détourner de lui.

 « J'ai pas besoin d'une famille dont les membres ne sont pas foutu de travailler correctement» dit-il après avoir repris contenance  « Yoko et tout vous êtes les pires, la Northlight ne vous mérite pas, elle ...» Sans crier gare je me retourne et envoie mon poing dans la gueule de Joshua.

Ou du moins, envoyais-je mon poing en direction de la gueule de Joshua. Je suis retenu autant par le cri de Yoko que par elle s'agrippant de toutes ses forces à mon bras. Je vois le jeune comédien se rétracter et se protéger la tête dans un gémissement de peur, alors que je me tourne vers la jeune asiatique, l'interrogeant silencieusement du regard, me demandant sincèrement pourquoi elle m'a retenue de foutre un pain à cet adolescent qui ne mérite aucunement sa place ici.

@Yoko Lee
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Message(#)Let me tell you what it's like to be a zero || Yoko EmptyMar 11 Juin 2019 - 11:11

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juin 2019
Effroyable cauchemar au goût amer et perfide — qu’on lui demande de quitter la compagnie pour disparaître dans le noir ; inconcevable éventualité pour la petite nippone qui a tout donné (jusqu’à son dernier souffle !) pour intégrer la Northlight Theater Company. Pourtant, malgré son optimiste sans faille et sa capacité à laisser les problèmes de côté en espérant qu’ils se règlent tout seul n’ont pas réussi à lui retirer ce doute dans son esprit — peut-être que Charles ne voudra plus d’elle ; elle, l’oiseau à l’aile cassée, au niveau abaissé mais à la motivation toujours aussi intacte. Les paroles de Joshua, terribles mais criantes (peut-être) d’une certaine vérité la laissent muette d’horreur — elle ne souhaite en tant normal jamais le malheur des gens mais pour Joshua, c’est différent. Il ne comprend pas, ne saisit pas ; que sans la danse, Yoko n’est rien qu’un tableau sans couleur, une toile où les éclats vifs des coups de pinceau se sont altérés, comme effacés et n’ayant jamais existé. C’est ironique, en soit — de voir que Clément et Yoko, ces deux êtres qui donneraient leur vie pour leur passion, se retrouvent au même moment confrontés à un potentiel avenir qu’ils redoutent ; difficile de rassurer l’autre quand vous doutez vous-même. Alors que la petite coréenne serre les poids et ordonne dans un sifflement dangereux à Joshua de dégager de ces toilettes (elle ne sait pas si les perles aux bords de ses yeux sont dues à la colère ou à la peine), Clément, relevé quelques instants plus tôt, coupe la distance qui le sépare de Joshua et l’empoigne par le col pour le plaquer contre le mur. Surprise, Yoko sursaute et écarquille les yeux devant la scène mais ne fait rien — absolument rien ; car les mouvements du jeune danseur imitent ceux auxquels elle songe intérieurement. Elle déteste Joshua, elle le hait même — pourtant, il est excellent, elle ne peut le nier. Son niveau est haut, son professionnalisme presque indécent mais c’est son arrogance qui gâche le portrait du nouvel arrivant. A trop se pavaner, à trop rabaisser, il en a fini par être détesté — Yoko admire les êtres humbles, qui ont conscience de leur capacité mais qui ne l’étalent pas à longueur de journée. Les paroles de Clément traduisent ce qu’elle ressent ; Joshua n’est vraiment qu’un sale petit merdeux et sa présence est un calvaire pour tous les membres de la compagnie. Spectatrice de la scène, la jolie danseuse se sent toute petite ; regard brillant, lèvres pincées, elle ne sait que faire, excepté regarder Clément prendre sa défense. C’est un sentiment étrange qui l’enveloppe, comme une nostalgie où s’évaporent dans son esprit des images de son enfance — son frère la protégeait comme ça mais depuis son (décès), plus personne n’a pris ce rôle. Plus personne — jusqu’à Clément. Elle reste silencieuse, s’apprête à poser sa main sur le bras du jeune homme pour lui indiquer qu’il vaut mieux quitter les lieux (pas la compagnie ! juste les vestiaires) lorsque Joshua balance la phrase de trop. Et puis, tout va très vite ; trop vite, même. Clément se retourne brusquement et en une fraction de seconde, Yoko comprend (anticipe) le geste qu’il va faire — mais il ne peut pas. Il ne peut pas risquer sa place pour violence envers un autre artiste de la troupe. « Clément, non ! » — sans vraiment réfléchir, elle l’agrippe de toutes ses forces, ses deux mains posées sur ses bras alors que Joshua se protège la tête dans un gémissement. Le souffle de la japonaise est court, sa respiration saccadée et elle pose ses iris sur Clément, secouant la tête discrètement (elle lui expliquera après). « Tu feras jamais partie de cette famille » dit-elle à l'autre d’une voix tremblante où perce sa douleur ; elle n’arrive pas à faire comme si rien ne s’était passé. Tout comme sa voix, ses mains tremblent également et elle se doute que le jeune comédien le ressent. Reprenant contenance et comprenant que Clément ne le frappera pas, Joshua esquisse un sourire provocateur (mais quel enfoiré) avant de s’éloigner du mur pour prendre ses distances. « Pensez à vous moucher » précise-t-il en pointant de l’index leur visage. « Toi, si t’es pas capable de monter sur cette scène, dis-le à Charles maintenant. La représentation, c’est dans un quart d’heure, pas trois mois » ; et il disparaît après avoir lancé cette phrase aux accents criant de vérité. Resserrant son emprise sur Clément pour qu’il ne suive pas Joshua (elle se doute qu’il ne le fera pas mais préfère s’en assurer), Yoko reste un instant dans un silence des plus tristes. La pétillante petite nippone au sourire inébranlable et à la joie contaminante n’est à présent qu’une étoile éteinte dans un ciel tout noir. Elle se racle la gorge, murmure d’une toute petite voix. « Si tu l’avais frappé, il se serait empressé d'aller tout balancer aux autres et Charles aurait pu te virer » (elle stoppe le contact, lâche un soupir) « Lui donne pas ce plaisir à cette face de rat » ; ses joues sont rosées et ses yeux trahissent sa douleur des mots prononcés par Joshua. « Merci » — c’est dit dans un souffle, comme une légère vague sur le sable après un tsunami ; merci d’avoir pris ma défense quand j’étais incapable de lui dire d’aller se faire foutre. Elle esquisse un sourire maladroit, tente de détendre l’atmosphère. « Je viens t’aider et finalement, c’est toi qui m’sauve » — léger rire.
duo dansant inséparable
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Message(#)Let me tell you what it's like to be a zero || Yoko EmptyMar 11 Juin 2019 - 12:12

Je vois déjà la tête de Joshua partir en arrière, j'ai déjà la sensation de mes phalanges qui s'écrasent dans son nez, j'entends le bruit du l'os et du cartilage qui craquent et se brisent sous la violence, puis la mâchoire qui se déboîte et finalement les pleurs et les gémissement de douleur. J'ai cette scène devant mes yeux et je veux que ça finisse comme ça. Cette rage qui m'anime ne m'est pas étrangère, bien au contraire. Combien de fois, à mon arrivé ici, n'ais-je pas fait parler mes poings avant ma voix ? Combien de fois mes poings ne se sont-ils pas écraser dans les figures des personnes qui ont osé s'en prendre à mes amis ? Je n'ai, toutefois, plus ressenti une telle rage depuis plusieurs mois, si bien que, lorsque Yoko retient mon bras, je suis un instant troublé en laissant mon esprit revenir sur terre.

Elle ne veut pas que je frappe Joshua et je vois dans son regard qu'elle a ses raisons. Le gamin, lui, profitant du fait qu'il se rende compte que je ne lui referais pas le portrait façon cubisme, laisse échapper un rire et c'est, avec dédain, qu'il m'indique que si je ne peux pas remonter sur scène je devrais le dire à Charles car mon tour est dans 15 minutes. Lorsqu'il s'en va, je fais un pas dans sa direction mais Yoko réaffirme sa poigne sur mon bras, me retenant de faire l'erreur de ma vie.

Je pousse un lourd soupire et me tourne vers la jeune asiatique alors que la porte se referme derrière Joshua et l'interroge silencieusement du regard. Yoko m'explique que si je l'avais frappé, il aurait sans aucun doute été aller se plaindre chez Charles et celui-ci m'aurait sûrement viré pour violence. Hochant doucement la tête, je me passe une main sur le visage  « T'as raison» soufflais-je en m'appuyant contre le mur alors que Yoko me remercie. Je pose mon regard sur elle, arquant un sourcil, me demandant pourquoi elle prononce ces remerciements d'un coup avant qu'elle ne m'offre d'autres explications : elle est venu m'aider moi mais au final c'est moi qui la sauve.

 «Yoko ... » soufflais-je en m'approchant d'elle, parcourant le petit mètre qui nous sépare pour aller la prendre dans mes bras  «Tu sais que je ferais toujours tout pour toi et que, peu importe les circonstances, je serais là quand t'as besoin de moi » dis-je avec toute la sincérité du monde. Je la sers contre moi, réaffirme un peu mon étreinte en lui caressant le dos avant de me détacher et l'attraper par les épaules  « Bon, on va monter sur scène tout les deux et on va montrer à Joshua que ses paroles c'est de la merde et qu'on vaut bien mieux que lui, ok ?» reprenais-je, ma motivation augmentant tout à coup.

Et un quart d'heure plus tard en montant sur scène et en déclamant mon texte à la perfection, j'ai l'impression que ma crise d'angoisse est bien loin derrière moi.

THE END

@Yoko Lee
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