ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8434 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Aujourd’hui, il pleut à torrent à Brisbane. Je devais emmener mes recrues à l’extérieur pour quelques exercices de commando, ils étaient ravis quand ils se sont rendu compte que je ne souhaitais pas changer le programme. Quelques-uns on tenter de me convaincre de faire autre chose, mais je n’allais pas leur donner ce plaisir. Les petits râleurs se sont pris des tours de terrains supplémentaires pile quand la pluie a redoublé d’intensité. Je sais parfaitement ce qu’ils ont penser de moi durant toute la journée, j’ai été à leur place bien avant il y a quelques années et j’étais le premier à insulter celui qui nous faisait faire des exercices sous une météo pourries. C’est assez satisfaisant dans le fond, je comprends mieux nos recruteurs. En réalité, on se venge tous avec des années de différence. Sam a fini par me rejoindre à un moment et on en a légèrement profité pour torturer quelque peu mes petites recrues. Lorsque Thomas s'est joint à notre petit groupe d’observation, j’ai cru que mes recrues allaient se mettre à pleurer. On a fini par les laisser tranquille au bout de trois heures la nuit commençant à tomber. Je les ai libérés pour le reste de la journée voulant aussi passer une soirée tranquille auprès de mes amis. Je reprendrais mon rôle d’Amiral un peu tortionnaire demain.
On a fait un dernier tout de la base tous les trois, parce qu’on est clairement incapable de bosser sans finir ensemble à un moment donné de la journée. Oui, on est comme ça. Voulant prolonger le moment, je finis par proposer à mes meilleurs amis d’aller se boire un verre. C’était sans compter sur le fait que je sois le seul célibataire du groupe. À près de quarante ans, Thomas est marié et père de famille, Sam est dans une relation stable depuis des années. Alors après une longue journée de travail, ils ont juste envie de rentrer chez et retrouver leur moitié. Personnellement, lorsque je rentre chez moi, je me retrouve seul entre mes quatre murs et c’est quelque chose qui m’angoisse. J’insiste un peu, mais pas trop, ne voulant pas passer pour le mec lourd qui force ses amis à abandonner le domicile conjugal. Je promets à Thomas que je passerais chez lui durant le week-end pour voir les enfants et finis par repartir vers le centre-ville seul. Je n’ai clairement pas l’intention de passer la soirée seul chez-moi et met le cap vers le Canva.
Installé au bar, je me commande une bière fraîche et commence à regarder autour de moi. Dehors, la pluie continue à battre son plein et de plus en plus de monde viens prendre refuge dans le bar. Mon regard passe de groupe en groupe, observant les gens. Si je pouvais terminer la soirée en bonne compagnie, ce serait pas si mal non plus. Alors, que je continue à observer ce qui m’entoure, mon regard se pose sur un homme à ma droite. Son visage me dit quelque chose, j’en suis persuadé. Je n’ai jamais été un très bon physionomiste, mais ce soir, j’ai vraiment l’impression de connaître le brun. Mon regard bloque sur lui pendant quelques minutes avant que je ne finisse par retrouver le nom que j’avais sur le bout de la langue. « John ?! » Je me tourne vers lui posant ma bière sur le comptoir. « John Williams, c’est toi ? » Je suis persuadé qu’il s’agit d’un de mes amis du Lycée que j’avais quelque peu perdu de vue après mon engagement auprès de l’armée et mes nombreuses missions à l’étranger.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Journée pluvieuse, journée heureuse. C'est ce que dit le dicton, pas vrai ?! Encore un mensonge.le retour à Brisbane n'est pas des plus joyeux. Une énième dispute a éclatée entre Charlie et depuis, vus vous êtes en froid. En théorie, vous êtes toujours en couple mais plus très longtemps. Vous ne vous touchez plus. Les rares bisous échangés sont froids, humides et sans de réels sentiments. Les jours qui vous séparents de la fin de cette histoire sont désormais comptés. Si la demoiselle reste avec toi, c'est surtout par compassion envers toi. En effet, tu viens de perdre ta mère et même si tu n'étais pas très proche de cette dernière, elle reste ta mère. Perdre ses parents est dans la nature logique des choses. En revanche, il n'est pas plus aisé d'accepter les choses. Il n'est pas certain que t'ai versé ne serait-ce qu'une larme si c'était ton paternel qui avait mis fin à ses jours. Lâche comme il est, jamais il ne fera une telle chose. Aux dernières nouvelles, ton père s'est marié à une femme assez folle pour mettre sa vie entre ses mains. Peut-être as-t-il changé ? Peut-être est-il devenu bon ? Impossible. Un connard reste un connard toute sa vie. Depuis un mois et demi, t'as passé la plupart de ton temps libre dans la maison de la rouquine. Mais depuis ton retour à Brisbane, rares sont les soirées passées à Bayside. Ce n'est pas Maddie qui va se plaindre de te voir plus souvent à l'appartement. Toi, en revanche, tu ne sais pas comment réagir face à tout ça. Déçu de perdre Charlie mais ravi de retrouver cette complicité entre Maddie et toi. Partagé entre deux femmes, il va falloir éclaircir cette relation avec Charlie une bonne fois pour toutes. Quand tes collègues te demandent comment ça va avec la rouquine, tu ne sais pas quoi répondre. Ce soir, Maddie est de sortie avec une amie. T'es déçu de ne pas pouvoir passer la soirée avec elle. Il serait mal venu que tu lui fasses une crise de jalousie vu le nombre de soirée qu'elle a dû passer en solitaire lorsque tu squattais chez Charlie. Pour une fois, tu ne travailles pas. Tant mieux, t'as clairement pas la tête à écoutes les ragots et autres discussions que tu as l'habitude d'entendre derrière ton bar. Après avoir pris ta douche, tu viens enfiler un jean et une chemise à carreaux. Ta vieille paire de baskets aux pieds. Portable dans une poche et portefeuille dans l'autre. Tu ne vas pas bien loin. Tes pas te conduisent à quelques pâtés de maison de ton immeuble. Direction le canvas. L'un des bars les plus connus à Brisbane. La foule se presse à l'intérieur du bar. Toi, tu prends ton temps et finis par te poser au bar. Le barman te connait bien. Il te sers donc la boisson que tu ne cesses de commander chaque fois que tu viens passer un bout de ta soirée ici. Généralement, tu ne rentres jamais seul. Ce soir fera sûrement exception. Ton esprit n'est pas à la fête. Plusieurs minutes passent. Une voix masculine se fait entendre sur ta gauche. Il semble te connaitre, ou du moins ton prénom. Tu tournes la tête et là, surprise. Il s'agit d'un de tes anciens amis du lycée. Encore un que t'as perdus de vue en quittant le secondaire. "Oui, c'est moi. Enfin il parait !" Tu le laisses s'installer à côté tout en sirotant ton verre de whisky. "Alors qu'est-ce que tu deviens Mr Atwood ?" Petit sourire sur ton visage. Retrouver un vieil ami t'amènes un peu de baume au coeur dans ta triste existence en ce moment.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8434 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Cela fait des années que je fais comprendre a qui veux bien l’entendre que ma vie d’éternel célibataire me convient parfaitement. C’était encore la stricte vérité, il y a de cela un an. Puis, j’ai fait la rencontre de Niamh. Au détour d’un bar, par hasard, le soir de mon anniversaire. On m’avait toujours parlé de cette rencontre qui change votre vie et je n’y avais jamais cru. Jusqu’à Niamh. Elle a complètement chamboulé ma vie avant d’en disparaître, il y a de cela quelques mois enceinte d’un bébé que j’ai eu la bêtise de croire mien. J’avais envisagé de complètement changer ma vie pour elle et voilà le résultat. Je reste cet éternel célibataire et désormais, c’est une situation qui commence à me peser… Mes meilleurs amis sont dans des relations stables, ils ont d’autres préoccupations que les miennes et c’est pour cela que je me retrouve seul dans un bar en ce vendredi soir. L’idée de repartir au bras d’une femme ce soir est plutôt alléchante même si je sais parfaitement que ce n’est pas ce qui réglera le problème. Je ne sais pas vraiment si je peux faire confiance aux femmes que je rencontre dans les bars. La dernière, c’est avérer être infidèle et plutôt heureuse d’avoir un marin comme compagnon. . Je suis toujours en déplacement et ça l’arrangeait bien pour voir son amant. Un soupire s’échappe d’entre mes lèvres alors que je pense à tout cela. Ouais… Il vaut mieux ne pas penser à cela. Mais le sujet de la tromperie amène mes pensées à voguer vers ma petite nièce. Il y a de cela quelques jours, Charlie m’a confié les soucis qu’elle a pu rencontrer avec son copain et je n’arrête pas de penser à tout cela… Il a été le dernier des connards avec elle et pourtant, je ne peux pas ordonner à ma nièce de cesser leur relation. Ce n’est pas à moi de prendre ce genre de décision. Je me suis contenté de donner des conseils à Charlie tout en me promettant de garder un œil sur elle. Je crois que je vais lui proposer de venir passer le week-end chez moi. Cela pourrait lui faire du bien, surtout que ce petit con vit chez elle. Il faut que j’arrête de penser à tout cela, sinon je vais finir par casser quelque chose. Alors, je me mets à regarder autour de moi, pour me changer les idées.
Rapidement, mon regard se pose sur un visage connu. Un mec que j’avais connu dès mon arrivée à Brisbane alors que je ne connaissais pratiquement personne. Je ne l’ai pas revu depuis des années. Pour m’engager dans l’armée, je suis parti à Sydney perdant de vu mes amis de l’époque. Après cela, je ne suis pas revenu à Brisbane pendant quelques années et ce n’est qu’en de rares occasions que j’ai pu revoir le brun. Je m’approche donc de lui me demandant s’il va me reconnaître. C’est lorsque je m’assois à ses côtés et qu’il prononce mon nom de famille que je me rends compte qu’il ne m’a pas oublié. Je ris un peu et bois une nouvelle gorgée de ma bière en prenant appui contre le bar. « Toujours dans l’armée, mais je suis stationné à Brisbane maintenant. » dis-je tout en me tournant un peu vers lui. « J’suis en perm pour le moment et je bosse à la base. » Pas besoin d’en dire bien plus. Je ne sais pas vraiment si je vais reprendre les missions, mais ça, il s’en fiche probablement. « Et toi alors, qu’est-ce que tu deviens ? » ajoutais-je avant de remarquer son verre vide. « Je t’offert un verre ? T’as l’air d’en avoir besoin. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Jusqu'à il y a encore un mois et demi, ta vie de célibataire te convenait parfaitement. Tu pouvais faire ce que tu voulais, quand tu voulais et avec qui tu voulais. Pas d'attache, pas de sentiment. Jamais. Ça fait maintenant un mois et demi exactement que tu sors avec une petite étudiante de vingt-deux ans. Une petite rouquine prénommée Charlie. Bons nombres de personne ne voient pas d'un très bon oeil cette relation entre vous. C'est vrai que t'as presque l'âge d'être son père ou son oncle. Si au début le regard des autres t'embêtaient un peu, tu t'en es rapidement accommodé. Les autres n'ont aucunement le droit de te juger. Ils ne te connaissent pas pour la plupart. Certains savent que t'es le fils de cet homme alcoolique, accro aux prostituées et qui frappaient sa compagne, ta mère en l’occurrence. Depuis un peu plus d'un mois, tu dois vivre en pensant à toi et à Charlie. Tu n'as plus le droit d'être égoïste. Pourtant, tu l'as été lorsque tu as couché avec Paola et Primrose. Charlie te déteste, malgré tout elle reste avec toi. Juste pour la forme. Juste pour ne pas t'enfoncer la tête encore plus sous l'eau. Charlie et toi, vous ne vous touchez plus. Quelques baisers timides et froids. Des bisous sans amour. Le décès de ta mère t'as profondément attristé. Jamais tu n'aurais cru possible que tu puisses être autant touché par le décès de celle-ci. Pourtant, si t'es assis au Canvas ce soir c'est en partie pour éponger ta détresse. Perdre ses parents est dans l'ordre naturel des choses, ce n'est pas pour cela que c'est plus facile à accepter lorsqu'un décès survient. À l'intérieur du bar, un brouhaha incessants se fait entendre. Certains sont déjà souls et trouvent hilarants d'embêter les demoiselles qui ne leur demandent rien. D'autres sont ici comme toi, pour effacer leur mauvaise journée et trouver du réconfort. En parlant de ça, t'avais bien l'intention de ne pas rentrer seul ce soir. Ce n'est pas une jeune femme remplis de charmes qui s'installent près de toi, il s'agit de l'un de tes anciens amis du lycée. Cian Atwood. Aux dernières nouvelles, il était en mission militaire tu ne sais trop où. C'est à croire que le destin a un grand sens de l'humour en ce moment. Il te retire ta mère et Charlie pour te rendre deux vieux amis du secondaire, Cian et Elwyn. Décidément, tu ne comprendras jamais le destin. T'as toujours envié l'homme à côté de toi de réaliser son rêve d'entrer dans l'armée. À cause de ton coeur malade, devenir un jour un grand sportif de renommé national voire mondial t'es interdit. Au lieu de ça, t'enchaines les petits boulots qui ne t'aident pas beaucoup à terminer les fins de mois sereinement. Voici l'une des raisons qui t'as poussé à demander à Maddie de vivre avec toi. Ta part du loyer est moins conséquente ainsi. T'as même pu faire réparer ta moto qui semblait refuser de démarrer. "Ah bah c'est cool ça !" Bravo Williams ! Près de vingt ans sans voir ton ami et c'est tout ce que tu trouves à dire ? Tu décroches la palme d'or de l'ami le plus idiot de l'année, félicitations. "Cette bonne vieille ville t'as manqué ?" Lors de tes différents voyages humanitaires, t'es content de partir d'ici. Il est toujours de s'éloigner quelques temps de la ville où nous sommes, probablement nés, et nous vivons. En revanche, à chaque fois, t'es si heureux de retrouver ta ville natale. T'as toutes tes petites habitudes ici. Tout le monde, ou presque, te connait. À tes yeux, Brisbane est la plus belle ville du monde. « Et toi alors, qu’est-ce que tu deviens ? Je t’offre un verre ? T’as l’air d’en avoir besoin. » S'il savait ce que t'es sur le point de traverser. Pour le moment, tu te trouves au milieu d"un pont en train de s'embraser. Vas-tu réussir à attendre l'autre rive avant de finir brûlé vif par les flammes ? "Pas grand chose tu sais. Je ne suis qu'un simple barman. J'aime tout aussi bien boire des verres que les servir." En soit, ça n'a rien de compliqué d'être barman. N'importe quel idiot pourrait le faire. La preuve, tu le fais toi. "J'accepte le verre. Ça ne se refuse pas !" Ca serait très mal poli en tout les cas de refuser un verre et ça ne te ressemble pas. "tu retrouves tes marques ? Si t'as besoin d'un guide, je suis là. En revanche, si tu veux connaitre les derniers potins, je suis loin d'être ton homme." T'as horreur que l'on se mêle de ta vie privée, tu ne vois pas pourquoi t'irais te mêler de celles des autres.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8434 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Lorsque je suis arrivé à Brisbane, il y a de cela vingt-quatre ans, j’en voulais à la terre entière. Je n’avais pas demandé à quitter mon Irlande natale. Je voulais rester à Galway même si vivre dans la maison familiale sans Leah était une souffrance quotidienne. J’avais besoin de rester près de mes amis, de rester dans mon quotidien. Pourtant, mes parents ne m’ont jamais demandé mon avis. Ils ont pris la décision de revenir dans le pays de maman et de rejoindre Erin. Je n’étais pas majeur, je n’ai pas eu le choix, j’ai dû les suivre. Je crois que je me souviendrais toujours de mon premier jour au Lycée de la ville. J’avais passé une bonne partie de ma matinée à répondre a tout ceux qui m’approchait en gaélique. Tellement qu’en quelques heures seulement une rumeur avait commencé à courir sur moi. J’étais le petit nouveau qui ne savait même pas parler anglais. Autant dire que j’en ai choqué plus d’un lorsque j’ai fini par parler la langue commune avec un fort accent irlandais. Parmi tout ces idiots que je ne fréquente plus depuis des années, il y avait John. Plus jeune que moi, il avait tout de même réussi à attirer mon attention et on était devenu ami au fil du temps. Jusqu’à ce qu’on se perde de vu lorsque je suis pari pour Sydney et l’armée. Je suis assez surpris de le revoir ici, mais je n’hésite pas à venir m’asseoir à ses côtés. Après tout, je suis seul alors pourquoi ne pas rattraper le temps perdu.
Il a l’air tout aussi surpris de me voir et cela me fait sourire. Comme quoi le monde est petit parfois. Je lui fais savoir que je suis toujours dans l’armée et je me rends compte que les choses n’ont pas réellement changé pour moi. Je suis toujours célibataire, je n’ai même pas eu d’histoire qui vaut la peine d’être raconté sur le point sentimental. Hors de question que j’en vienne à parler de Niamh, plutôt crever. Et côté professionnel, je n’ai jamais quitté l’armée. Certes, j’ai pris du grade, j’ai fait le tour du monde, mais c’est la seule chose vraiment notable. « Faut croire que oui. » répondis-je à la question de mon ami sur mon retour en ville. En arrivant ici, je laissais entendre a qui voulais m’écouter que je détestais Brisbane et qu’il n’y avait rien de mieux que l’Irlande. Puis je me suis fait à l’Australie et je dois dire que la météo y est pour beaucoup. Pour un Irlandais, j’ai fini par devenir bronzé et encore plus blond qu’avant à cause du soleil. On finit par s’adapter. « J’en avais surtout marre de Sydney et puis mon meilleur pote avait emménager ici aussi. » Je hausse les épaules et avale une gorgée de ma bière.
Je remarque assez rapidement que John n’a pas l’air dans son assiette et c’est pour cela que je lui propose un verre. Il m’apprend qu’il est barman au quotidien, mais le ton sur lequel il me dit tout cela me laisse imaginer qu’il n’aime pas réellement la situation. Je préfère ne pas le mettre à l’aise et me contente de faire signe au barman pour lui commander une nouvelle tournée. « Y a rien de mal à être barman. » finis-je par ajouter plus pour ne pas le laisser dans un silence qui pourrait tourner au malaise. Je ne peux pas réellement comparer ma carrière à la sienne, mais je ne suis clairement pas là pour cela. Chacun ses envies et son chemin de vie.Je ne suis clairement personne pour le juger. « Je suis là depuis un bon moment, c’est marrant qu’on se soit jamais croisé. » dis-je pour répondre à sa proposition de me servir de guide. « Tu bosses où ? Parce que bon… Je squatte régulièrement les bars de la ville. » ajoutais-je en riant un peu. Je paie nos consommations et attrape ma nouvelle bière fraîche, jetant un coup d’œil autour de nous. « J’ai jamais été très le potin, tu le sais ça. » Au Lycée, je faisais tout pour que l’on me remarque, mais je ne parlais à personne et je ne m’occupais jamais des affaires des autres. Par contre, je m’intéresse tout de même à la vie de mes amis. « Et sinon, y a une madame Williams ? »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Il n'y a pas meilleur endroit sur Terre que Brisbane. Pour toi, cette ville est la plus belle à tes yeux. T'aimes partir à l'aventure à l'autre bout du monde lors de tes différents voyages humanitaires. T'es content de partir mais tout aussi heureux de rentrer chez toi, retrouver ton appartement et tes petites habitudes. Tu serais bien incapable de de vivre dans une autre ville que Brisbane. Il s'agit de ta ville, t'es né ici et tu finiras tes vieux jour dans cette ville australienne. Durant ces trente-huit dernière années, t'as eu la chance – ou la malchance – de connaitre des tas de personnes toutes différentes les unes des autres. Parmi ces personnes, il y a Cian. Il t'es compliqué de te lier à qui que ce soit. Toutefois, Cian est devenu l'un de tes plus proches amis. À l'époque, vous n'aviez que quinze ans et vous pensiez être rois du monde, comme la plupart des adolescents à cet âge-là. Cian et toi, vous partagiez beaucoup de choses. Vous étiez proches, néanmoins ton ami n'a jamais eu connaissance de quelques uns de tes plus noirs secrets. Tout le monde finit par partir un jour, au fil du temps, t'as finis par le comprendre. Cian ne fit pas exception puisqu'il y a de cela plusieurs années, le jeune homme a quitté Brisbane. Il n'est pas allé bien loin, à Sydney d'après ce que t'as cru comprendre. Assez surpris de le revoir, tu le laisses prendre place à tes côtés. Au moment où la vie t'as enlevé ta mère, elle te rend Cian. La vie a quand un sens de l'humour assez étrange parfois. La tête ailleurs, ton esprit divague. À côté de toi, Cian vient de prendre place. Un verre de whisky vide à la main, un sentiment de bonheur s'empare de toi. Revoir un de tes anciens amis du lycée te rend heureux et te mets également un peu de baume au coeur. Quelques instants de bonheur, t'en as besoin en ce moment. Tout autour de toi semble être plongé dans l'obscurité depuis ton retour à Brisbane. Tu ne t'attendais pas à le revoir ce soir, ni même un autre soir. Tu le pensais heureux et épanouie à Sydney. Apparemment, d'après ce que tu comprends, ce n'est pas le cas. "T'as eu raison de revenir. Brisbane est cent fois mieux que Sydney !" Tu n'as jamais mis les pieds là-bas, mis à part à l'aéroport de la capitale australienne lors de tes différents déplacements humanitaire. Tu n'as pas encore eu le plaisir de découvrir cette ville. Peut-être qu'un jour ça sera le cas, qui sait. "C'est joli Sydney ? Vas-y fais moi rêver un peu !" A défaut de pouvoir te rendre à Sydney en ce moment, tu comptes sur le récit des aventures de Cian pour te faire voyager un peu. C'est comme lire un livre mais là, l'histoire est raconté par l'un de tes amis. Au moins, ça te sortira de la tête ces noires pensées qui s'y trouvent depuis plusieurs jours, ne te laissant pas une minute de répit. Même pas pour rattraper les nombreuses heures de sommeil qui te manque. "Il n'y a pas de sous métier, t'as raison. Au moins, je fais quelque chose de mes dix doigts et ça paie le loyer de mon appartement." Ce n'est pas faux. Même si être barman n'est pas un métier déshonorant, il est loin d'être le métier de tes rêves. Celui de devenir sportif de haut niveau est tombé à l'eau, il y a de cela plusieurs années en arrière. Ton second rêve commence à se faire une place dans ton esprit déjà bien encombré de mille et une choses : écrire au moins un livre. À force d'observer Maddie en train de travailler sur ses livres pour enfants, t'as cette envie de te lancer dans l'écriture. "Mais je t'avoue que j'aspire à autre chose.." Te confies-tu à ton ami. Personne n'est au courant de cette envie qui grandie en toi. Personne, même pas ta meilleure amie. "Je bosse au MacTavish. C'est un club assez tranquille dans le quartier de Bayside." Assez tranquille, c'est rien de le dire. Peut-être un peu trop tranquille à ton gout d'ailleurs. Chaque soir passé là-bas se ressemble plus ou moins. Rares sont les descentes des flics. Pour la réputation d'un bar, c'est bien mieux mais t'as cette envie d'avoir un peu d'action. Et non pas seulement de mettre les personnes avec un coup de trop dans le nez à la porte du bar. Concernant les potins, Cian et toi, vous vous ressemblez beaucoup. Tu n'accordes que peu d'importance, voire pas du tout, aux ragots, rumeurs, pottins. La plupart des habitants de cette ville te connaissent simplement par le biais de ton paternel, cet homme alcoolique qui battait sa femme et accro aux prostituées. Les gens ne prennent que rarement le temps d'apprendre à connaitre l'homme que tu es. Ça ne t'attriste pas. Tu t'en moques même pas mal. Question fatale. Question qu'il ne fallait surtout pas te poser. Toi-même, tu ne sais pas si t'es toujours avec Charlie ou non. "Euh.. c'est compliqué .. Disons que jsuis avec quelqu'un mais on s'est récemment disputés elle et moi. Jpense pas que ça soit arrangeable.." T'attrapes le verre devant toi et le vide de moitié.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8434 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
C’est toujours marrant de retrouver des anciens amis complètement par hasard. Cela doit bien faire quelques années que je n’ai pas vues John. La vie a fait que nos chemins se sont séparés et je dois avouer que je n’ai jamais véritablement pris la peine de prendre de ses nouvelles. Nous étions proches, mais à l’époque, je passais mon temps à sécher les cours et à faire des conneries. Autant dire que l’armée m’as éloigné de tout cela et des gens avec qui j’avais pour habitude de passer du temps à l’époque. Néanmoins, cela ne m’empêche pas de venir m’asseoir auprès de John et de lancer la conversation. Après tout, un bar est probablement le meilleur des endroits pour discuter et prendre des nouvelles.
Un rire s’échappe d’entre mes lèvres lorsque John vante les mérites de Brisbane comparer à Sydney. « On va dire que c’est un peu plus tranquille. » J’aimais bien ma vie à Sydney, mais j’étais loin de ma nièce et c’est quelque chose qui ne me plaisait pas réellement. De plus, la base sur laquelle nous étions stationné était énorme et j’avais du mal avec cela. Je préfère celle de Brisbane ou tout le monde connaît tout le monde. C’est un peu plus comme une famille et c’est bien plus intéressant de travailler ici. « C’est une grande ville, tu sais. Beaucoup de monde, beaucoup de bruit, c’est pas vraiment ma tasse de thé. » dis-je pour répondre à la question de mon ami. « Mais c’est une jolie ville et on va pas se mentir Bondi Beach, c’est quand même un endroit de rêve. » Voilà que je me transforme en agence de voyage. Je ne suis pas le meilleur pour vanter les mérites d’une ville, mais mon avis sera toujours franc et trancher. Si je n’aime pas quelque chose, je ne m’en cache pas. Jamais.
Au cours de la conversation, John m’apprend qu’il est devenu barman. Il ne semble pas réellement ravi de tout cela, mais je ne suis personne pour le juger. Je préfère ne pas étaler le sujet et j’enchaîne rapidement en lui demandant l’endroit dans lequel il travail. Je suis surpris de l’entendre parler du MacTavish. « Oh sérieux ? » C’est un endroit que je fréquente assez souvent, mais je ne l’ai jamais vu là-bas. « Je vais assez souvent là-bas avec ma nièce. Je t’ai jamais vu ! » Ou je n’ai tout simplement jamais fait attention. La plupart du temps, je vais dans ce bar avec Charlie parce que l’on vient de s’échapper d’un énième repas de famille. Généralement, on est tous les deux dans notre bulle et on ne prête pas vraiment attention à ce qui nous entoure. « Je ferais attention la prochaine fois. » dis-je en souriant un peu.
On s’accorde sur le fait que les potins ne sont pas vraiment notre tasse de thé. Pour autant, je ne peux m’empêcher de questionner John sur sa vie privée. J’aime bien faire mon curieux de temps en temps. La réponse de John, me fait néanmoins comprendre que j’aurais mieux fait de fermer ma gueule. Ou peut-être pas. On a longtemps été amis et à l’époque, on se parlait de tout. « Tu veux en parler un peu ? » Je ne le forcerais pas à me dire quoique ce soit, mais quelquefois ça ne fait jamais de mal de vider son sac. Et c’est bien souvent plus simple de le faire avec une personne qui n’es pas du tout impliqué dans l’histoire. « Enfin, je veux dire… Des fois ça fait du bien de vider son sac, tu vois. » Je lui souris un peu. « Et tu sais bien que c’est pas moi qui vais te juger. » J’espère qu’il s’en souvient en tout cas. « J’ai bientôt 40 ans et je suis toujours célibataire, alors… »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Dernière édition par Cían Atwood le Sam 15 Juin 2019 - 10:46, édité 1 fois
À l'époque du lycée, Cian et toi étaient de bons amis. Vous passiez votre temps à sécher les cours, faire toutes les conneries imaginables ou non. Tu n'en avais que faire des cours et de ce que ts parents pouvaient penser. De toute façon, ils n'ont jamais eu le rôle de parents avec toi. Tu n'as jamais eu de meilleur ami, te liant difficilement avec les personnes du même sexe que toi. On ne peut pas dire non plus que t'es l'homme qui prendre régulièrement des nouvelles de ses proches. Ton cellulaire, rares sont les fois où tu l'as sur toi. À moins que tu ne sois de sortie à l'extérieur mais sinon, à ton appartement, il traine toujours tu ne sais trop où, loin de toi. Sur ta table de chevet, sur la table basse du salon. Parfois même, ton smartphone traine dans la salle de bain ou bien à côté des plaques de cuisson. Tu ne fais clairement pas partis de cette génération qui ne peut pas vivre sans son téléphone. Il t's tout à fait capable de te passer du tien. Rares sont les fois où tu vas sur internet avec ton téléphone. Les appels et les messages sont à peu près les seules choses pour lesquelles ton cellulaire te sert. Ça fait des années que tu n'as pas vu Cian. Autant dire que le croiser dans l'un des bars de Brisbane ne faisait pas partis de tes projets ce soir. Tu n'étais même pas au courant qu'il était de retour en ville. Aux dernières nouvelles, l'homme de trente-neuf ans se trouvait à Sydney, capitale de l'Australie. Cette ville t'as toujours fasciné mais jamais tu y as mis les pieds pour jouer les touristes. Seul l'aéroport de la ville a eu le plaisir de te voir le visiter. En grandissant, la vie vous a éloignés avec Cian. Lui a intégré l'armée et toi, tu n'es qu'un simple barman. Comme l'a dit précédemment ton ami, barman n'est pas un si mauvais métier en soi. Chaque soir tu rencontres tout un tas de gens, plus ou moins intéressant. Chaque soir t'as la surprise de connaitre les secrets inavouables de certains habitants de Brisbane. Certains sont surprenants alors que d'autres sont totalement banals. « C’est une capitale, tu sais. Beaucoup de monde, beaucoup de bruit, c’est pas vraiment ma tasse de thé. Mais c’est une jolie ville et on va pas se mentir Bondi Beach, c’est quand même un endroit de rêve. » Attentivement, t'écoute le bref récit de ton ami qui te parle de sa vision de Sydney. Les grandes villes, t'as du mal toi aussi à t'y sentir bien. Avec ces un peu plus de deux millions d'habitants, Brisbane n'est déjà une petite ville. Toutefois, tu t'y sens bien et tu ne te vois pas déménager dans une autre ville un jour. "Je vois. En tout cas, je t'admire. J'aurais bien du mal à vivre ailleurs qu'ici." Brisbane ne possède que la moitié du nombre d'habitants de Sydney. Tu trouves déjà que deux millions c'est énorme, tu n'imagines même pas vivre dans une ville avec le double de population. "Ça doit être magnifique à visiter au moins une fois dans sa vie !" Un jour, il faudra vraiment que tu prennes le temps d'aller dans la capitale de ton pays de naissance et que tu visites toutes ces choses que tu rêves de voir, contempler, admirer. À ton appartement, dans ta chambre bien planqué dans ta table de chevet, on peut trouver un carnet. Non, ce n'est pas un journal intime. Juste un carnet qui permet de rêver en écrivant à l'intérieur ou en le relisant parfois. Dans ce carnet, tu notes tous les pays, toutes les villes que tu aimerais visiter ainsi que chaque monument que tu voudrais prendre le visiter. Il est déjà bien remplis. Il va falloir te dépêcher si tu veux voir tout ce dont tu as envie avant d'être trop vieux pour le faire. Problème ? L'argent qui manque cruellement et avec l'achat de la maison, les voyages vont encore une passer au second plan. « Je vais assez souvent là-bas avec ma nièce. Je t’ai jamais vu ! » Tu n'es pas si surpris que ça de la réponse de ton ami. Tu n'y passes non plus toutes tes nuits sur ton lieu de travail. Toutefois, la situation est assez amusante de voir que le destin ne vous as jamais permis de vous retrouvez là-bas. "Soit j'étais en réserve en train de ranger la livraison reçu dans l'après-midi, soit c'était mon jour de congé !" Bravo. Quelle perspicacité Williams ! "Promis si un jour, je suis au bar quand t'es là, je t'offrirais un verre. Ça se fait entre potes !" Parce que même si vous ne vous êtes pas vus des lustres, au fond de toi, Cian reste toujours ton ami d'enfance. Ce type avec qui tu trainais assez souvent. La question de tes amours est abordé. Décidément, ils se sont passés le mot ou quoi ? À croire que tes proches aiment te savoir malheureux et retourner le couteau dans la plaie. "Il n'y a pas grand chose à dire .. J'ai merdé sur toute la ligne avec elle .." T'es clairement pas fier de ce que tu lui as fait. Elle ne méritait pas une telle chose. Elle a raison lorsqu'elle dit que finalement t'es comme ton père. À force de vouloir être son opposé, t'as finis par lui ressembler. Ironique n'est-ce pas ?« Enfin, je veux dire… Des fois ça fait du bien de vider son sac, tu vois. Et tu sais bien que c’est pas moi qui vais te juger. » Vrai. Cian est ton ami de longue date, il ne te jugera certainement pas. D'une traite, tu finis ton verre de whisky. "Jl'ai rencontré au bar où je travaille. On a beau avoir quinze ans d'écart, jsais pas mais j'ai eu le coup de foudre pour elle. Une étudiante de vingt-deux ans ne devrait pas s'amouracher d'un type comme moi, un mec de quarante ans incapable de conserver une relation sérieuse plus de vingts minutes.." Ce n'est que la vérité. Quelques heures après s'être mis d'accord sur le fait de sortir ensemble, t'es allé voir Paola pour t'envoyer en l'air avec la sicilienne. Quoi que Charlie n'a pas fait mieux vu qu'elle s'est tapée son meilleur ami en parallèle. Comme couple le moins plausible, Charlie et toi décrochez la palme d'or. "Tu dois sûrement pas la connaitre. Étudiante en politique, vingt-deux ans. Reconnaissable par sa crinière de feu." C'est l'un des points qui t'as fait t'intéresser à elle. Cette dernière sortait du lot, elle était différente des autres. "Bienvenue au club des éternels célibataires !" Tu lèves ton verre ne direction du barman en lui faisant signe de te resservir la même chose.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8434 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Moi qui pensais passer la soirée seul, je suis assez content d’avoir retrouvé un vieil ami du Lycée. Nos chemins ne, c’était pas croisé depuis un bon moment et c’est tout naturellement que l’on s’enquière de la vie de l’autre. Nos chemins ne, c’était pas croisé depuis un bon moment et c’est tout naturellement que l’on s’enquière de la vie de l’autre. Je lui parle un peu de mon expérience à Sydney même si je ne suis jamais réellement tombé sous le charme de la grande ville. Je n’ai jamais aimé les villes énormes où il y a toujours trop de monde, trop de circulation, trop de bruit et de pollution. D’une manière assez générale, j’ai tout de même du mal avec l’Australie. Mon Irlande natale me manque de plus en plus. Je n’avais pas choisi de venir faire ma vie ici, et même si, au fil des années, j’ai appris à apprécier Brisbane, je n’en suis toujours pas tombé sous le charme. C’est une ville où il fait bon vivre, mais ce n’est pas chez moi. Je crois que si je n’avais pas trouvé ma place dans la Navy, je serais sûrement retourné en Irlande depuis des années. Mais la Navy est devenue ma famille et je ne peux pas laisser ma nièce, je ne la vois déjà pas autant que je le voudrai alors si je pars à l’autre bout du monde… Je crois qu’elle m’en voudrait énormément. Je secoue la tête, abandonnant mes pensées et me concentrant de nouveau sur ma conversation avec John. « Ouais, voilà, c’est une ville à voir quand même. » concluais-je en souriant un peu.
Je finis par apprendre que John travaille au MacTavish et je suis assez surpris de ne l’avoir jamais croisé là-bas. Je n’y suis pas tous les quatre matins, mais il m’arrive de m’y rendre notamment en compagnie de Charlie lorsque l’on a fini par échapper à un énième repas de famille ennuyant. Williams propose de m’offrir un verre si je me pointe un jour où il travaille. Je lève ma bière en souriant. « On refuse jamais un verre, donc je note ça ! » S’il promet de m’offrir quelques verres gratuits, je vais être bien plus présent au comptoir du MacTavish.
Doucement, notre conversation se dirige vers nos vies privées et notamment celle de John. Visiblement, ce n’est pas la forme pour lui en ce moment. Je ne suis jamais véritablement doué pour remonter le moral de mes amis, mais j’essaye toujours un peu. C’est important de proposer une oreille attentive. Je sais que je suis toujours le premier à dire que tout va bien, que je n’ai pas besoin de parler, mais parfois juste le fait qu’une personne me propose de parler, me donne envie de me confier. Je crois que je m’attendais à tout sauf à ce qui allait suivre… John m’explique brièvement qu’il a rencontré une fille au travail, elle est bien plus jeune que lui et ça ne se passe pas très bien. C’est seulement lorsqu’il fait une description physique de la jeune demoiselle que mon sang ne fait qu’un tour. Le connard de Charlie s’appelle John. Ma Charlie qui a une belle crinière rousse, vingt-deux ans et qui est étudiante en politique. Je manque de recracher ma bière tandis que mon regard se pose sur John. Il est celui qui a fait tant de mal à Charlie, qui la tromper avec la terre entière. Je vais le tuer. Ma main se resserre autour de ma bouteille alors que John continue à se plaindre de son histoire. Je vais me le faire. Je vais vraiment le tuer. Je sens mon sang battre à mes tempes. « Je la connais très bien. » dis-je froidement. « Plus que tu ne le crois. » Et avant qu’il n’ait le temps de dire quoique ce soit de plus, j’attrape l’arrière de son crâne et viens lui exploser la tête contre le comptoir du bar. Juste assez fort pour qu’il voit flou. Le barman me lance un regard surpris et je lui souris grandement. « On gère la situation vous en faites pas ! » J’attrape un John un peu sonné par le bras et l’entraîne dehors. J’en ai pas terminé avec lui. Je le pousse sur le trottoir et l’entraîne dans la ruelle derrière le bar. Je vais le tuer. Il faut que je me calme, sinon je vais réellement le tuer. Il se relève devant moi et son air perdu me donne encore plus envie de le frapper. Je l’attrape par le cou et le plaque contre le mur. « Ton étudiante là… C’est ma nièce, CONNARD ! » Cette fois, je ne peux plus me retenir et viens lui coller mon poing dans la figure. J’y vais tellement fort que je me fais mal à la main, mais cela ne m’empêche pas de lui mettre un deuxième coup avant qu’il n’ait le temps de riposter. « Donc on va rapidement mettre les choses aux clairs ! » Ma voix est froide et menaçante, il a beau avoir été un ami, je ne lui ferais pas de cadeaux. On ne touche pas à ma nièce, jamais. « Je te laisse 24h pour débarrasser le plancher. Je veux plus te savoir chez elle, je veux plus te voir près d’elle. C’est compris ?! » Je me rapproche de lui et l’attrape par le tee-shirt. « Sinon la prochaine fois c’est pas un coup de poing que tu vas te prendre. » Je le pousse violemment contre le mur, le souffle court. Je suis tellement en colère que j’en tremble de la tête aux pieds, ma main me fait atrocement mal, mais j’ai juste besoin de lui hurler dessus. De lui faire comprendre qu’il a fait une grosse erreur. « Tu l’oublies, tu disparais de sa vie, sinon je te tue ! Et je plaisante pas, je pourrais te tuer pour ce que tu lui as fait subir ! » Je me retiens de le frapper une nouvelle fois ou même de lui cracher à la gueule.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Retrouver Cian après toutes ces années te rendait heureux. Les années avaient passées. De l'eau avait coulés sous les ponts. L'un comme l'autre, vous aviez avancés, évolués, grandis. Deuis des années, vous ne vous êtes pas vus et c'est donc tout naturellement que tu t'empresses de connaitre les derniers potins de la vie de ton ami. Ces dernières années, Cian les a passés à Sydney. Visiter la capitale de l'Australie a toujours partis de l'un de tes rêves d'enfant. En écoutant son bref récit, tu imagines déjà la vie là-bas. Parfois, tu trouves la vie à Brisbane assez speed mais cela ne doit être rien comparé à la vie à Sydney. Double d'habitants, ne pas se perdre doit relever du miracle. Et tu sais bien que le sens de l'orientation et toi, vous n'êtes pas de bons amis. Jamais tu ne pourras vivre autre part qu'à Brisbane. C'est ici chez toi, même si tu n'as pas de très bons souvenirs dans cette ville où les rumeurs circulent plus rapidement les transports en communs. Au fil des années, t'as toujours connus comme étant le fils de ton paternel. Cet homme accro à la boisson, aux prostituées et qui battait sa femme. Ça t'énerve de n'avoir que cet image pour te faire connaitre mais avec le temps t'as appris à t'en accommoder. « Ouais, voilà, c’est une ville à voir quand même. » T'es tout à fait de l'avis de ton ami. Sydney mérite que l'on se déplace pour la visiter. Avant la fin de l'année deux mille dix-neuf ans, ça sera chose faite. Elle fait partie de ta liste de choses à réaliser durant cette année, et surtout, avant tes quarante ans. Cian a terminé de raconter les péripéties de sa vie. C'est donc à ton tour. Il y a bien moins de choses à raconter sur toi que sur ton ami. Cian a dû vivre des tas de choses passionnantes avec son métier dans l'armée. Toi, en tant que barman, mis à part écouter les problèmes des habitants de Brisbane, leur servir leurs consommations et essuyer les verres, il n'y a pas grand chose à dire. Quarante ans, pas de femme, pas d'enfant. Tu n'es qu'un simple barman mais il faut bien payer le loyer de l'appartement. Enfant, t'avais des rêves pleins la tête. En grandissant, ces rêves se sont envolés. Ou du moins, ils sont enfouis au plus profond de toi. « On refuse jamais un verre, donc je note ça ! » Tu ne peux t'empêcher de sourire. Tu serais bien évidémment de servir ton ami lors de tes nuits derrière le comptoir. Sans même le savoir, la conversation est en train de tourner sur un terrain extrêmement glissant. La question de vos vies privées est abordée. Cian semble avoir deviné que quelque chose n'allait pas. En même temps, tu les accumules en ce moment. Le décès de ta mère, Charlie ... Rares sont les moments de grande détresse que t'as connus dans ta vie. Tu ne t'attends pas à ce que ton ami tente de te consoler. Tu sais qu'il n'est pas là et t'en as pas forcément besoin. Avec le temps, t'as appris à te débrouiller seul. Lorsque tu décris brièvement à quoi ressemble Charlie, le visage de ton ami change du tout au tout. Tu ne comprends pas. La connait-il ? Est-ce la différence d'âge qui le fait réagir ? Tu ne comprends mais t'es loin de te douter de ce qu'il va se passer par la suite. « Je la connais très bien. » Tu arques un sourcil, ne comprenant absolument pas. Pas le temps de dire quoi que ce soit. Pas le temps de reculer. Cian t'attrape par derrière la tête. Une seconde vient de s'écouler. Une seule et unique seconde vient de passer lorsque tu as sentis ta tête venir s'exploser contre le comptoir. Sonné, bien étourdi, tu tentes de reprendre les esprits. Tu n'entends rien de ce qu'il peut bien se raconter entre ton ami – s'il l'est encore – et le barman. Cian te traine à l'extérieur. Jamais tu n'as vu Cian de cette manière. Tu sais qu'il s'emporte assez facilement mais jamais encore tu n'as eu l'occasion de le voir en action. Et là, c'est sur toi qu'il est en train de passer ses nerfs. Pas le temps de poser la question qui te brûle les lèvres. « Ton étudiante là… C’est ma nièce, CONNARD ! » Ah ben voyons !! Il fallait vraiment qu'elle soit la nièce de ton ami. Il y avait combien de chances sur cent pour que ça soit le cas ?! Le monde est ridiculement petit à cet instant. Abasourdi, tu restes planté devant lui comme un idiot. Tu ne sais même pas quoi répondre. Certainement que la rouquine a dû tout lui raconter déjà. Un coup dans la figure puis un second. Tu n'as pas le temps de riposté que tu reçois les coups presque simultanément. Tu ne reconnais plus ton ami. Sa voix est froide, presque menaçante. Mais il t'en fat plus pour te faire peur. « Je te laisse 24h pour débarrasser le plancher. Je veux plus te savoir chez elle, je veux plus te voir près d’elle. C’est compris ?! » Péniblement, tu te relèves et fais face à Cian. Tu n'as pas envie de taper ton ami mais il ne t'en laisses pas le choix malheureusement. S'il souhaite se battre et bien soit, il ne faut pas oublier que tu sais très bien distribuer les coups. Tu viens donc lui coller ton poing en plein dans la mâchoire uis un second dans ses côtes. "ça c'est pour le comptoir !!" Lances-tu sèchement. "Il faut te réveiller. Ça fait déjà une semaine que je ne vis plus chez elle ! Et elle non plus d'ailleurs !" Très mauvaise idée de dire du mal de Charlie devant son oncle. C'est le meilleur moyen pour recevoir des coups. S'il a envie de te tabasser qu'il le fasse, la suite n'en sera que plus désagréable pour lui. « Sinon la prochaine fois c’est pas un coup de poing que tu vas te prendre. » Des menaces encore et toujours. Il faut bien qu'il comprenne qu'il ne te fait pas peur. Pour toi, Charlie et toi c'est terminé même s'il n'y a pas eu d’officialisation entre vous. Tu ne compte plus la toucher, ni même l'approcher. Tu sais qu'elle a peur de toi désormais. La manière dont tu t'es comporté avec elle t'as fait prendre conscience de beaucoup de choses qui n'allait pas dans ta vie. On fait tous des erreurs dans la vie. L'important est d'apprendre de ses erreurs et de ne pas les refaire, jamais. « Tu l’oublies, tu disparais de sa vie, sinon je te tue ! Et je plaisante pas, je pourrais te tuer pour ce que tu lui as fait subir ! » Mais qu'il le fasse, qu'il te fasse du mal. Ça fera des preuves accablantes contre lui et il peut dire adieu à son job dans l'armée. T'es bien décidé à le pousser à bout. De toute façon, t'as déjà un témoin : le barman. Il a bien vu quand Cian t'as défoncé le visage sur le comptoir. Il est en train de se mettre dans un beau merdier. Violemment, tu le pousses en arrière jusqu'à ce qu'il trébuche sur une poubelle en métal. "Tu veux me tabasser ? Bah viens ! Qu'est-ce que t'attends ?!!" Tes pieds lui asèment des coups dans ses tibias. Tu le lèves en l'attrapant par le col et lui met un violent coup de boule qui l'étourdira certainement. "Bah alors ?! C'est tout ce que tu sais faire ?!" Tu le cherches réellement. Tu veux qu'il te démolisse carrément pour pouvoir ensuite détruire sa carrière. D'un cop, votre amitié vient de s'enterrer six pieds sous terre.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8434 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je n’aurais jamais imaginé que ma soirée se termine de cette manière. Je voulais juste prendre un verre après une longue journée de boulot. Jamais je n’aurais envisagé retrouver un ancien ami du Lycée, mais surtout me rendre compte que ce fameux ami était en réalité l’homme qui fait autant de mal à ma nièce. Charlie m’avait parlé de sa situation amoureuse une semaine auparavant, je n’avais pas cherché à en savoir plus parce que je lui avais promis de ne pas me mêler de tout cela. J’ai dû me retenir pour ne pas fouiller et faire mes recherches, tout simplement parce que ma relation avec ma nièce est bien plus importante que de lui faire vengeance. À croire que le destin en avait décider autrement. Lorsque j’ai fini par comprendre que John était le responsable des malheurs de Charlie, je n’ai tout simplement pas pu me retenir. Je ne pouvais pas. Il méritait d’avoir mal. L’instinct a pris le dessus sans que je n’aie le temps de réfléchir à mes actions. C’est toujours comme cela avec moi. Je me laisse complètement aveugler par la colère et c’est l’envie de frapper qui prends le dessus. Alors sa tête rencontre le comptoir dans un bruit sourd.
En quelques minutes, on se retrouve dehors, dans la ruelle derrière le bar. Cette fois, je ne retiens plus rien. Je lui crache ma haine à la figure. Il peut faire ce qu’il veut de son cul, je n’en ai rien à foutre, mais lorsque ma nièce est impliquée cela devient mon problème. Alors, je me mets à hurler sur celui qui avait été mon ami. Je ne peux plus me retenir et lui demande de ne plus jamais approcher Charlie. Je le menace même pour être sûr que le message passe bien. Je ne le laisserai plus jamais approcher la rouquine, il ferait mieux de disparaître complètement des radars et surtout à ne pas jouer au plus malin. Pourtant, John se croit en état de supériorité, il se pense plus malin que moi tout d’abord en me frappant et puis en m’apprenant qu’il a déjà quitté l’appartement de Charlie. Son ton condescendant me donne envie de lui redonner des coups. Pourtant, je n’ai le temps de rien faire que le brun se jette sur moi déterminé à me faire payer les coups que je lui ai déjà asséné. Il cherche à me pousser à bout, à me pousser à la faute. Cela se voit dans son regard, mais s’entend surtout dans ses paroles. Il se pense réellement plus malin que moi alors je le laisse faire l’espace de quelques secondes. Des coups, j’en ai déjà pris dans ma vie et j’en prendrais sûrement encore quelques-uns avec mon métier. Ce n’est pas cela qui me fait peur ou qui va m’arrêter. Il me demande si c’est tout ce que je sais faire et cette fois, je comprends qu’il a carrément oublié a qui il était en train de s’adresser. Je ne suis pas un barman qui passe ses journées à boire, contrairement à lui, j’ai été entraîné au combat et à gérer ce genre de situation par la force. Je le laisse me donner un dernier coup avant de reprendre le dessus sur la situation. Alors qu’il lance son poing dans ma direction, je lui attrape le bras et la nuque. D’un simple geste, je lui passe le bras dans le dos, plaquant son visage sur le bitume et reprenant le dessus sur la situation. « Te crois pas plus malin que moi, John. » Un genou dans le creux de ses reins, je tire un peu plus sur son bras. Encore quelques centimètres et l’os finira par craquer, je le sais. « Je te le pète, pour que tu te rappelles tout le mal que t’as fait ? » Si je tire correctement, je suis capable de lui casser le bras et de lui endommager l’épaule en même temps. Je sais le faire et ce serait véritablement tentant. Juste un coup sec et il se mettra à hurler comme une fillette. Je préfère accentuer la pression de mon genou sur son dos. « Tu t’es tiré, c’est bien. » Je me penche un peu pour que mes paroles s’impriment bien dans le creux de son oreille. « Ne t’approche plus jamais d’elle de près ou de loin. Jamais ! » Il doit prendre cela pour des paroles en l’air, j’en suis certain, mais je ne plaisante pas. « Je finirais par le savoir et cette fois-là, je te louperai pas. » Je donne un léger coup sur son bras, pas assez pour le casser, mais suffisant pour que la douleur soit intense. « Tu ne t’approches plus de ma famille, connard ! » Et je lâche, me relevant rapidement afin de lui asséner un coup de pied dans les côtes tandis que les sirènes de flics résonnent derrière moi.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Toi qui était venus simplement boire un verre afin de passer une agréable soirée. Toi qui venais de retrouver un de tes amis du lycée. Tout venait de voler en éclat. Et tout ça à cause de quoi ? Ou de qui en l'occurrence ? A cause de Charlie. À cause de ce que tu lui as fait. Apparemment, la rouquine n'a pas pu tenir sa langue et est allé se plaindre de toi à l'entièreté de son entourage. À cet instant précis, tu la détestes. Jamais tu n'aurais dû sortir avec elle, jamais. Charlie a très certainement été la plus belle erreur de toute ta vie. Si c'était à refaire, tu ne sais pas si tu ressortirais avec elle. Ferais-tu les choses autrement si t'avais l'opportunité de changer le passé ? Lui serais-tu fidèle ? Même si tu lui aurais été fidèle, elle ne l'aurait pas été étant donné qu'elle n'a pas su résister à son foutu meilleur ami. Celui-là, moins tu le vois et mieux tu te portes. Combien de chances y avait-il pour que la rouquine soit la nièce de Cian ? Le visage qui claque contre le comptoir, t'as la tête qui tourne. Étourdie, tu te retrouves dehors alors que Cian est rempli de rage. Jamais encore tu ne l'avais ainsi. D'un côté, tu le comprends. Charlie est de sa famille, il est donc normal que tu viennes la défendre mais de là en venir au main, il avait pas un problème à contrôler ses nerfs ce mec ? Cian ne te connait pas. Certes, il a tout à fait le droit de défendre sa nièce mais de là à s'emporter si violemment, il ne fallait pas abuser quand même. Tu sais encaisser les coups mais tu sais également les distribuer avec brio. Quelques minutes plus tard, Cian et toi, vous vous retrouvez à l'extérieur du bar dans une ruelle faiblement éclairée. L'homme qui fut ton ami autrefois est rempli de rage, de colère. Des menaces te sont balancées au visage. S'il croit te faire peur, il se trompe lourdement. Tu n'as peur de rien, ni personne. Il peut te frapper, t'insulter, te menacer s'il veut. Même te battre à mort si ça lui fait plaisir. Tu n'en as que faire de ce qu'il peut t'infliger. Que l'on te touche, te fasse du mal, ce n'est pas grave. En revanche, celui qui ose faire du mal à quiconque qui est proche de toi, là ça ne passera pas et tu ne répondras plus de rien. T'as déjà tape un homme pour moins que ça et c'était pour sauver une parfaite inconnue qui avait un peu trop bus. La colère te prend à ton tour. Violemment, tu pousses ton ancien ami en arrière. Dommage qu'il ne soit pas tapé la tête contre le bitume tiens ! Cian ne perd pour rien attendre. Tu le pousses à bout, tu veux qu'il te frappe. Tu veux que les marques de ses coups soient visibles. Tant pis si t'effraie encore une fois ta petite voisine, la suite n'en sera que plus jouissive pour ton ancien ami. Car oui, cette amitié est morte. Rancunier, tu ne pardonnes pas si facilement. Les coups fusent de tous les côtés. Tes poings te font mal mais tant pis, tu continues jusqu'à ce que l'homme se relève et te bloque le bras. La douleur est certes intense mais supportable. Il te menace de te péter le bras. "Vas-y ! si ça t'amuse !" Ce type a réellement un problème avec ses nerfs. Qu'il aille faire du yoga ou de la boxe. T'es parfaitement conscient du mal que tu as engendré à Charlie et tu sais qu'elle mettra un moment avant de retomber amoureuse. Si tant est qu'elle y parvienne un jour mais tu lui souhaite. Tout le monde à le droit au bonheur : toi, elle. Même Cian. Les paroles qu'il prononce rentre par une oreille mais ressorte aussitôt par l'autre. Il ne te fait pas peur. "Ne t'en fais pa, jla toucherais plus." Cette fois, c'est vrai. Tu ne toucheras plus Charlie. Même si la rupture n'est pas officielle, pour toi cette relation est a reléguée aux oubliettes. Au loin, t'entends les sirènes des flics. Ça doit être le barman qui les appelés. Quel brave homme ! Tu parviens à te dégager et essuis le sang qui coule de ton visage. Coup de pieds dans tes côtes, tu te retrouves à genoux. Mais la douleur n'est rien comparée à la rage qui vient de grandir en toi. D'un bond, tu te relèves et mets un violent coup de genoux dans ses bijoux de famille. Au moins, il ne pourra pas se produire. Tu rends un grand service à l'humanité ainsi. Tu viens cracher du sang juste à côté de ses pieds. Ton coeur bat de plus en plus vite. À genoux, tu tentes de te calmer avec les exercices de respiration que le médecin t'as conseillé de faire. Tu vas crever et tout ça, c'est à cause de lui, de ton ami de l'époque. Les flics arrivent et constatent la scène de bagarre. "Ok très bien ! On les embarque tous les deux !" S'exclame l'un d'eux. Menottes aux poignets, tu les suis sans rechigner en lançant un regard remplis de haine à ton ami qui n'en désormais plus un.