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ariwen ▲ clap your hands Empty
Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptyMar 4 Juin 2019 - 14:46

Nick avait choisi le dude qui apparemment l’unirait à maman. C’était un pote d’avant qu’il avait dit, un gars qu’il connaissait depuis longtemps, quelqu’un en qui il avait assez confiance pour lui laisser les rennes de la journée la plus importante de sa vie – blablablabla don't care. Un prêtre pour moi, ça se trustait tout simplement pas, mais ça, c’est une autre discussion complètement. Comme maman n’avait pas l’air de prendre leur mariage au sérieux et que Nick était débordé au resto, c’était moi qui avait hérité des derniers détails à boucler avec l’homme de foi. La blague. Parce que choisir le gâteau, j’étais douée. Planifier la déco sur la plage, j’avais pas de difficulté du tout. Faire faire les ajustements à la robe, c’était déjà un done deal avant même qu’on me relance. Mais rencontrer le curé et faire le tour de tout ce qui devait être signé de sa patte et des nouveaux mariés une fois qu’ils se seraient dit I do, ça par contre, c’était un peu moins ma zone de confort. Alors j’avais accueilli avec bonheur précaire le joint une fois ma voiture garée dans le stationnement de l’église, fumé la clope verte en même pas 6 bouffées généreuses. J’ai sûrement les yeux pétés en entrant dans l’immense building que je reconnais sans vraiment le reconnaître, mais l’avantage des vitraux rouges bordeaux reste dans le fait qu’ils doivent masquer l’éclat défoncé de mes iris avec leurs jeux d’ombrages devant un Jésus qui porte savamment sa croix. Yeah, right.

Je tousse, personne répond, je tousse plus fort, donne un léger – pas si léger que ça – coup de pied sur le banc de bois le plus proche de l’orgue béni, attend patiemment qu’une silhouette apparaisse devant moi parce qu’apparemment Nick avait averti son croyant d’ami que je viendrais aujourd’hui lui donner les dernières réponses dont il a besoin. Et si mon visage affiche un air encore plus blasé qu’à l’habitude - c’est possible? - lorsque le prêtre fini par arriver devant moi, il ne me faut qu’une seconde pour sentir mon regard s’illuminer de le reconnaître. « J’étais certaine que j’allais brûler à la seconde où j’entrerais à nouveau ici. » que ma voix chante, parce qu’après notre dernier entretien, c’est assuré que je suis tout sauf la bienvenue en ces lieux sacrés. Love it. Il parle pas, ou alors je lui laisse pas le temps de le faire, j’ai pas envie de me faire chier à calculer. « Alors c’est Owen Baxton ton nom. » qu'on m'avait dit, que Nick l'avait présenté en me disant qui demander quand j'arriverais ici. Mes pas quittent l’allée pour s’approcher des escaliers, à peine trois marches en haut desquelles il se tient, où je le rejoins, l’attention qui dévie entre les différentes reliques éparpillées, les bibles de tous les formats installées autour, le vin de messe que je repère dans l’angle. « J’aimais mieux te qualifier comme « le prêtre chaud af » tu m’excuseras si je l’utilise par ci par là dans la conversation. » à nouveau je tourne la tête vers lui, un grand sourire carnassier qui n’en finit plus de grandir.

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Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptyLun 10 Juin 2019 - 11:35

C’était compliqué pour Owen de dire ce qu’il préférait dans ce métier. Enfin, s’il devait choisir, il aurait du mal à trancher entre les rendez vous hebdomadaire avec ce groupe de jeune de 16 à 20 ans qui l’épatera toujours. Ces jeunes qui pour la plupart ont baigné dans la culture catholique depuis toujours et s’accroche toujours à leur foi pour faire de bonnes actions. Dernièrement, ils ont participé aux récoltes de denrées alimentaires dans les magasins. Ils ont bientôt pour projet de se rendre dans des maisons de retraites et y organiser différents évènements qui ont pour but de sortir de leur quotidien morose les vieux qui se laissent crever dans les fauteuils. Histoire de leurs apporter autre chose que les feuilletons du dimanche qu’ils se tapent en replay à la télévision toute la semaine. Il s’agit pas de juste s’asseoir autour d’une table et de jouer au scrabble avec des mots que de toutes façons, les jeunes pourront pas connaitre et se sera perdu d’avances, mais c’est plutôt l’occasion d’amener un peu de jeunesse, de vie dans ce couloir de la mort. Enfin bref, entre ces rencontres là et les préparations de mariage, Owen avait du mal à trancher. C’est vrai qu’accompagner un couple vers l’amour éternel c’est quand même beau. Encore plus quand même pour lui c’est le gros bordel en ce moment. Rencontrer des jeunes couples – ou moins jeunes – encore amoureux et pleins d’espoir, c’est pour lui toujours sympathique. Surtout quand ils se laissent aller dans la confidence et qu’ils balancent des anecdotes gênantes sur les uns et les autres. Owen n’avait aucune difficultés à nouer des liens avec ses couples car souvent, la différence d’âge était minime, chacun appréciait visiblement.
Le prochain mariage qu’Owen allait célébrer était celui d’un vieil ami, Nick. Quand celui-ci avait demandé à Owen de gérer son mariage, il avait bien sûr accepté et avec plaisir. Bien que Baxton ne s’attendait pas à ce qu’il se marie avec une femme bien plus âgée que lui, lui qui avait toujours apprécié les seins bien fermes et rebondis comme il disait. Mais bon, qui sait ce que l’âge peut réserver comme surprise… Nick lui avait demandé de gérer un dernier rendez vous pour voir certains détails de la cérémonie avec la fille de la future épouse. Pas de problème, le rendez vous était pris avec Nick et cette dernière n’aurait qu’à se pointer à l’Eglise le moment venu. Alors qu’Owen se trouve dans la sacristie que petit à petit il transformait en un véritable bureau confortable et fonctionnel, il entendait une présence dans l’Eglise. Quelqu’un était là et se faisait remarquer en toussant de temps en temps… le prêtre sourit se doutant que c’était comme un appel pour lui, pensant parfois à mettre une sonnette quelques part pour que les gens puissent l’avertir de leurs présences lorsqu’ils se pointent pour un rendez vous. C’est déjà arrivé que quelqu’un l’attende plus de vingt minutes alors qu’il n’avait même pas remarqué sa présence. Alors qu’il sort de sa petite pièce il remarqua aussitôt la chevelure rousse flamboyante qu’il ne pouvait pas oublier. Il espérait fortement que ce n’était pas elle, la belle fille en question… « Vous êtes perdu ? » ironisa-t-il. « J’étais certaine que j’allais brûler à la seconde où j’entrerais à nouveau ici. » elle admettait sans doute être le diable en personne. « Alors c’est Owen Baxton ton nom. » Et Bax restait de marbre avec beaucoup moins d’espoir qu’elle se soit en effet perdu… « J’aimais mieux te qualifier comme « le prêtre chaud af » tu m’excuseras si je l’utilise par ci par là dans la conversation. » il était perdu entre rire ou être désolé pour elle, être gêné… il allait devoir s’y faire, s’il devait recroiser plus régulièrement la jeune femme, il fallait qu’il arrête d’être si gêné en sa présence. Il se souvenait encore de sa dernière venue ici où il avait été obligé de la foutre dehors tellement elle avait réussi à le chambouler. « Donc Ariane… le belle fille de Nick, si je me trompe pas ? » recentrer le rendez vous sur son objectif…
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Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptyMar 11 Juin 2019 - 9:43

Un bref coup d’œil autour de nous me donne presque le tournis avec tous les vitraux et autres synonymes qui foutent une pression sociale complètement inutile si vous me demandez. Qui a envie de raconter ses péchés à un dude qui saigne de tout son sang attaché en plus du lot. Le gars, il veut juste relaxer en paix, souffrir son martyr en grand messie, pas nous entendre nous plaindre sur les embouteillages qui n’en finissent plus ou sur notre ex qui lâche pas le morceau. M’enfin. Je me perds dans mon absence de christianisme un temps, me moque la seconde suivante. « Vous êtes perdu ? » you wish, que je pense d’emblée, en entendant sa voix qui d’office prend des intonations bien ironiques. Il s’amuse le gars, il m’a reconnue et ce n’est pas pour me déplaire, mon égo qui prend une taille de plus pour la peine et mon sourire qui n’en finit plus de grandir. Il doit le sentir mon regard qui le dévore des yeux beaucoup plus intensément quand je l’entends qui rigole, incertain, limite gêné. Si seulement j’arrivais à savoir ce qu’il pense, déjà, je pourrais faire pire. Là, faut juste que j’improvise, mais ça devrait être facile, suffit d’aller dans les extrêmes encore et toujours.

Son silence est long, son incertitude est pesante. « Donc Ariane… le belle fille de Nick, si je me trompe pas ? » ding ding ding, c’est qu’il a de l’esprit en plus, faut lui donner. « Belle? » par contre, il n’a pas pensé une simple seconde que j’en avais aussi, du mal placé, bien prêt pour un énième round à lui filer le rouge aux joues pour le simple petit plaisir de mes yeux. « À peine arrivée, et tu me complimentes déjà. T’es cute. » mes paupières battent la mesure, mon sourire n’en finit plus de grandir, et je prends pour acquis qu’il n’est pas con non plus, qu’il sait bien que je suis là pour faire le lourd de la paperasse, pour récolter le moins fun de toute l’histoire. Nick a délégué ce qui le faisait chier, ça me semble clair sur l’instant. « Je viens pour signer des choses ou répondre à des trucs je sais plus. » mais s’il veut jouer à recentrer l’objectif officiel du jour, soit. Je fais exprès, par contre, de rendre le tout de façon désabusée. Bien sûr que je sais clairement quels formulaires je dois finaliser, quelles réponses je dois lui donner. Mais parce que le simple fait de l’embêter me donne l’impression de revivre – autant le faire aussi longtemps que je le pourrai.

L’instant d’après pourtant, j’écoute absolument rien de ce qu’il me dit, si même il me dit quelque chose. Mon regard rivé vers les bouteilles de vin que j’avais presque oubliées derrière l’autel, mais qui sont bien en vue d’où on se trouve actuellement. « Ouh, celui-là c’est une bonne année. » j’ai le droit, d’aller jouer là? J’ai le droit, de prendre la fameuse bouteille, le vin remarqué direct? J’ai le droit, de l’ouvrir en retirant le bouchon de liège d’un geste sec, dévoilant une bouteille à moitié vide prête à consommation? M’en fiche si j’ai le droit ou pas – je l’ai pris, déjà. Oups. Et une gorgée pour moi, avant que je tende la bouteille à son intention, qu’il boive lui aussi. C’est sacré, paraît-il. « Sois pas impoli devant ton Dieu, veux-tu. Et trinque avec moi. »
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Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptyLun 8 Juil 2019 - 10:16

S’il en fallait une, c’était cette Ariane… Celle qu’il avait déjà du foutre à la porte de son Eglise car il l’avait trouvé bien trop aguicheuse pour respecter cet endroit et surtout l’homme de foi qu’il était. Owen s’était montré à plusieurs reprises au bord de ses limites de prêtre. Une première fois avec Ariane, qui clairement tentait de le chauffer alors même qu’il avait encore sa toge sur les épaules. Et cette autre fois où Evie l’avait embrassé dans cette église aussi… à croire que les femmes qui venaient le voir ici se sentaient pousser au vice. On disait souvent que la demeure de Dieu était impénétrable mais quelques petits diablotins avaient visiblement trouvé des failles… Sans doute était-ce la divinité qui voulait tester les limites de son représentant, le prêtre Baxton était-il digne de Notre Seigneur ? Pour l’instant, on pouvait répondre oui. Mais lui-même doutait de plus en plus de ses capacités… ce qui le touchait d’une manière, lui qui pensait être fait pour ce métier, fait pour rependre la bonne parole auprès des fidèles après avoir fait vœux de chasteté, ses valeurs semblaient se bousculer dans son esprit. Mais malgré tout, il continuait d’y croire, il refusait de s’avouer vaincu si peu de temps après avoir rejoint les ordres.
« Belle? À peine arrivée, et tu me complimentes déjà. T’es cute. » Elle perdait pas une occasion de détourner les paroles du prêtre et à ses yeux, c’en était presque ridicule. Il était plus agacé qu’autre chose et malgré ça, il devrait composer avec. Il s’agissait de la bru de son ami et pour ça, il ne pouvait pas l’envoyer à nouveau balader, malheureusement, pensa-t-il. « Je viens pour signer des choses ou répondre à des trucs je sais plus. » au moins, elle recadrait elle-même la conversation sur le but de sa venue. Tant mieux, Owen n’aurait pas à jouer aux gendarmes. « Très bien, on va aller derrière… » et qu’elle croit pas qu’il l’emmène à l’abris des regards pour pouvoir se payer un tête à tête avec elle, c’est mort. « Pour signer les papiers. Faut aussi choisir quelques textes pour des lectures. 3 ou 4. Vous allez avoir un peu de lecture pour vous décider. » il avait fait une présélection d’une dizaines de textes plus ou moins longs. Il fait quelques pas, passant près de l’autel pour aller à la sacristie où se trouve tous les documents. Elle l’arrête en cours de route. « Ouh, celui-là c’est une bonne année. » et en moins de cinq secondes, elle avait traversé le chœur de l’Eglise et agrippé la bouteille en question. Elle va pas faire ça, qu’il se demande… bah si. Et sous le regard ébahie du prêtre. « Je rêve… » même pas. Et pourtant, une fois de plus, il peut rien dire Owen, juste parce que c’est de Nick qu’il s’agit avant tout… ca lui apprendra à accepter que quelqu’un d’autre que les futurs marier ne viennent gérer les documents et toute la paperasse… d’ailleurs, en général il accepte pas, mais là, c’était juste pour rendre service à un ami… « Sois pas impoli devant ton Dieu, veux-tu. Et trinque avec moi. » Il se demande bien qui se montre impoli. Que devait-il bien faire ? Faire la résistance et la voir jubiler et continuer son cinéma ou aller boire un verre et finalement, d’ici peu de temps ce sera bien terminé… « J’ai des verres derrière… » plutôt que de boire vulgairement à la bouteille, y a des limites quand même, surtout que cette bouteille-là, comme elle disait, c’était une bonne année, il fallait en prendre soin… Il fait un pas en arrière, s’infiltre dans la sacristie et attend qu’il la rejoigne, les documents attendaient sur la table. Il sortie deux verres à pied et la laissa servir. « fini la bouteille… et en même temps, jete un œil à tout ça. » ils étaient passés où le vouvoiement et la distance entre temps ?
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Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptyLun 15 Juil 2019 - 21:54

« Très bien, on va aller derrière… » « Allons derrière. » que je le coupe, net, l’intimité qu’il impose quand on aurait clairement pu s’installer ici à voir comment son église est complètement vide de toute âme qui vive, à quel point les gens en ont rien à battre de Jésus un mardi après-midi quand t’y penses. Il leur convient mieux le dimanche avant le brunch semblerait-il, pour expier leurs pêchés au goût de mimosas et d’œufs à la coque tartinés de caviar trop cher pour ne pas gémir à chaque bouchée. « Pour signer les papiers. Faut aussi choisir quelques textes pour des lectures. 3 ou 4. Vous allez avoir un peu de lecture pour vous décider. » il précise le gars, et je roule des yeux, pas le moins du monde convaincue. Bon, ouais, j’ai des trucs à signer, j’ai des choses à lire. Pas de surprise ici, j’ai moi-même ramené le sujet sur le tapis pour ne pas trop lui donner le jeu aussi facile, sachant que de toute façon, il allait craquer. C’était juste une question de patience. « J’ai tout mon temps. » qui sonne comme tant de double-sens, je fais même pas l’effort de camoufler le sourire en coin qui naît sur mes lèvres, de taire la lueur d’amusement dans mon regard. Il m’amène à l’écart et il me file du boulot de longue haleine ; c’est qu’il est bien trop rusé pour être le con à toge qui donne le bénédicité. Il devrait être dans mon team lui, à sortir dans les bars de la ville, à multiplier les arnaques pour profiter de tout, tout le temps. Gaspillage. Mon regard passe sur la chute de ses reins que j’essaie d’imaginer dans sa soutane, que j’arrive à discerner un brin mais pas assez en le laissant marcher devant, ma tête qui s’arque pour tenter de mieux voir, mon attention le transforme en véritable morceau de viande. Puis, y’a le vin qui m’attire, y’a les bouteilles que j’aperçois le plus naturellement du monde, et mes pas qui quittent son sillage pour aller prendre mes aises. « Je rêve… »  il soupire, j’éclate de rire, débouche la première cuvée qui m’attire presque autant que son air de merde bien trop fermé pour l’être vraiment. S’il refuse de boire à même le goulot, c’est qu’il a encore une fois une idée derrière la tête apparemment. « J’ai des verres derrière… »  oh boy, you have to make me work a bit, would you. « Ah oui, c’est vrai. » je laisse la bouteille rouler entre mes paumes, reviens docilement, ou presque la blague, à ses côtés. « On va derrière. »

Et on y est, derrière. Il s’occupe des verres quand je prends mes aises en m’installant sur son bureau, snobbant les chaises disposées pour nous trop loin l’une de l’autre à mon goût. « fini la bouteille… et en même temps, jette un œil à tout ça. »  mon sourcil qui s’hausse devant la politesse qui saute, et mes mains qui déposent la bouteille à mes côtés pour s’arrimer aux coupes qu’il me tend. Mes doigts frôlent bien sûr volontairement les siens, sans aucune gêne, mon regard planté dans ses iris avant de détourner la tête la seconde d’après en anticipant déjà son énième malaise du jour. Il voulait venir derrière, here we are. « Avec plaisir, mon père. » que je me moque, le ton chaste et pur qui jure tellement dans ma bouche que je me demande pourquoi je suis pas en train de brûler à l’heure où on se parle. « Celui-là est moins chiant que les autres. » ce n’est que de longues minutes plus tard à sentir parfois ses prunelles dériver sur ma silhouette que je lui tends l’un des textes qu’il m’a foutu sous les yeux, en soupirant. J’attends qu’il attrape le papier avant de prendre la coupe pleine qui m’est destinée, d'en boire une longue gorgée pour finir par compléter. « Allez, fais-moi la lecture. Que je puisse avoir une idée de ce à quoi ça ressemble, de vive voix. » et je roucoule, et je me cambre sur le bureau, et j'attends. J'ai tout mon temps.
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Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptyMar 16 Juil 2019 - 11:01

Elle a tout son temps et Owen sent que ces paroles allaient prendre sens rapidement. Qu’elle allait prendre ses aises à nouveau, elle était pas pressée et elle pensait sans doute que le prêtre allait avoir rien à faire d’autre que passer du temps avec elle. Elle prend le temps, le temps de lire les textes qu’il lui glisse sous le nez pendant qu’elle boit son vin en même temps. Et lui, il s’embête pas à attendre pour rien, il en profite aussi. Son verre devant lui, il déguste, il boit, pas pour oublier, juste pour patienter et y a pas à dire, il est bon ce vin. Elle avait repéré la bonne bouteille, celle juste à côté était bouchonnée, bonne à donner aux ivrognes qui passaient par là de temps en temps. Comment ça c’était leur manquer de respect ? Sans doute, mais une fois qu’Owen s’était rendu compte qu’ils y faisaient pas attention et qu’en plus ça leurs faisait quand même plaisir, c’était mieux que de gaspiller et jeter non ? Aller mon brave, celle-ci est pour toi.

« Celui-là est moins chiant que les autres. »
Elle se décide enfin et glisse sous les yeux du prêtre . Il y jete un œil, c’est vrai que celui là est pas mal. Moins chiant que d’autres comme elle disait, il confirme d’un hochement de tête qu’il capte même pas. « Allez, fais-moi la lecture. Que je puisse avoir une idée de ce à quoi ça ressemble, de vive voix. » Voilà qu’il devait aussi se donner en spectacle. « C’est pas moi qui suis censé le lire… » mais son air veut tout dire, elle insiste, elle dégagera pas tant qu’il aura pas lu ce texte. Il soupire, il la regarde cambré sur sa table, devant lui. Il avale sa salive et il se lance. Il se concentre sur sa feuille, décolle pas les yeux tout le long du texte. « L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais. » Il repli la feuille et la glisse à nouveau devant elle. Elle a pas bougé d’un poil la rousse, à le regarder avec ses yeux qui vacillent. Est-ce que Baxton transpire ? Garde ton sérieux. « C’est mieux si tu le gardes. Faut que Nick en fasse des copies. » pas de tune dans les caisses du prêtre. « Et qui gère les fleurs ? » y a toujours des fleurs pour les mariages ou un peu de déco par ici par là. « l’église sera ouverte la veille au soir pour tout installer. J’serai là, jusqu’à 21h max. Après c’est trop tard. » il fait au plus pratique, au plus vite, on va pas dans les détails.
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Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptyLun 29 Juil 2019 - 15:12


T’as fait pas mal de paperasse aujourd’hui. Tu bosses pas. T’as été productif parce que t’étais pas hangover. Rare. La seule raison à ça c’est que t’as passé la journée de la veille au boulot, chez ABC à envoyer des SMS avec Levi et quand t’es rentré chez toi t’as juste écrit. Parce que damn t’étais inspiré en malade. T’as oublié de boire. Tu t’en es rendu compte ce matin quand tu t’es réveillé comme une fleur. T’as encore des trucs à régler pour ton appart et tes envies de louer la chambre que t’as en plus. T’as lu quelques trucs que Owen t’as filé sur le sujet parce que c’est quand même lui qui t’a inspiré pour le coup. Il est pas con ton frère. He is the smartest and I hate him. You love him, mais tu lui dis jamais parce que t’es con. Parce que dire ce que tu ressens autrement que dans tes textes tu sais pas faire. T’as écrit sur lui aussi. Pas que sur Levi. Mais tu lui as pas dit. Tu as rien dit à personne. Tu gardes tout pour toi.

T’arrives à l’église pour aller lui rendre les papiers qu’il t’avait passé et tu vois qu’il est occupé avec McPark. La pote de Levi. Hmmm... T’aimes pas trop tomber autant sur elle tout le temps. Elle te fou mal à l’aise parce qu’elle sait. Mais tu sais aussi que c’est une amie de Levi... If you wanna be his lover you gotta get along with his friends.

T’entends pas ce qu’ils disent mais ils ont l’air très occupé. Tu t’approches en entendant la fin de leur conversation. Ça parle de fleurs. Who tied the knot? T’esperes juste que c’est pas Levi. Tu vas pas jusqu’à l’autel. Tu t’arrêtes au premier rang et tu poses les papiers sur la banquette. Tu chopes le regard de ton frère et tu lui montre que t’as mis les trucs là.

 « Te déranges pas. Je t’appelle ce soir. »

Parce que t’as deux questions quand même à lui poser. Et tu lui fais un « bye » de la main, et t’es déjà en train de filer, tu leur tournes le dos. Tu comptais pas rester de toute façon.
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Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptyVen 9 Aoû 2019 - 17:17

Il râle, il se plaint, il refuserait presque si je n’insistais pas, mon regard plongé, ancré, imposé dans le sien. « C’est pas moi qui suis censé le lire… »  « Je fais avec ce que j’ai sous la main. » et mes mots sonnent clairement comme si ce n’était pas du tout pour me déplaire, au contraire. Le gamin râleur qu’il personnifie s’envole en poussière à mon plus grand plaisir quand il man up et entame la dite lecture. « L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais. » il pose le texte, la glisse vers moi, j’exagère la cambrure le temps d’aller récupérer la feuille sans qu’il s’en surprenne. Arrivée à sa hauteur avant qu’il ne se détache, et mes mots qui flirtent avec son oreille. « La prochaine fois que tu me feras une déclaration du genre, oublie pas de me regarder dans les yeux. » c’est une goutte de sueur que je vois perler sur sa tempe là, je parierais.

« C’est mieux si tu le gardes. Faut que Nick en fasse des copies. » ouais, ouais. Maman va sûrement se le faire tatouer anyways, romantico-cheesy comme elle est – et écolo sur le papier aussi. Les fleurs que j’ignore, il demande, j’hausse les épaules le plus blasée possible. La vérité, c’est que j’ai tout réglé au quart de tour, que je me charge de l’entièreté de l’organisation, mais je suis pas là pour discuter centres de table et guestbook. Y’a plus sexy comme sujet de conversation. « l’église sera ouverte la veille au soir pour tout installer. J’serai là, jusqu’à 21h max. Après c’est trop tard. » « It’s a date. » il l’a clairement pas dit pour ça, mais c’est trop tard, l’heure est gravée dans ma tête, il peut être assuré que je serai là bien avant 21h tapantes rien que pour son plaisir, et très certainement pour le mien.

Y’a du bruit dans l’église, y’a un dude qui entre que je remarque même pas, rien à faire, pas d’intérêt ailleurs qu’à regarder avidement le blond qui continue de se consumer sur place en finalisant les dernières infos à sa to-do list. Lui, il est le seul item sur la mienne, on en fait vite le tour. « Te déranges pas. Je t’appelle ce soir. » rien à faire, jusqu’à ce que je reconnaisse entre mille la voix du boy toy de Levi. Et j’hausse le sourcil, capte pas tout de suite ce qu’il fait là, additionnant le 1 + 1 par contre, l’imagine à tenter d’avoir un bout de prêtre lui aussi, pas du tout prête à céder du terrain non plus. Il dégage aussi vite qu’il est arrivé, et pendant tout ce temps, mes iris ont pas quitté Owen une seconde. « Oh, c’est qu’il a un numéro de téléphone en plus, le prêtre chaud as fuck? » et je pouffe de rire, haussant les mains en signe d’innocence forcée, pure et dure. « Je t’avais dit, que je réutiliserais le surnom. Fais pas ton outré. »
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Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptyVen 9 Aoû 2019 - 20:39


« La prochaine fois que tu me feras une déclaration du genre, oublie pas de me regarder dans les yeux. » et elle se Cambre encore. Elle allume et Owen est tellement sensible à tous ces signaux qu'elle lui envoie. Et il le sait d'avance. C’est pour ça qu’il la fuit comme la peste, il la sent venir de loin, il a ses poils qui s'erissent alors qu’elle a pas encore franchit la porte à chaque fois. Il se rappelle encore son souffle chaud à travers la grille voilée du confessionnal, il se souvient encore des mots qu'elles manie avec agilité, tout dire sans rien dire. Elle est maline, elle sait y faire, tellement bien. Il se sait faible surtout face à elle. Ses formes, ses gestes, ses manies, il a déjà tout remarqué. Et il lutte, il tien bon, elle l'aura pas, elle y arrivera pas. Pourtant il tente de fuir son regard mais il y échappe pas, souvent ses yeux se posent à nouveau sur elle et il a des pensees folles, des pensées qu'il devrait pas avoir. Reprend toi Owen.
Il lui redit quand elle peut venir arranger l’Eglisea sa Guise. « It’s a date. » nan c’est pas un date. Il se fera remplacé s'il faut. Il demandera à Heiana si elle peut venir pour être la en besoin, elle gère si bien la floraison de l’Eglise, elle sera plus utile que lui et surtout il sera loin, loin d'elle.
Y a un bruit, Owen en profite pour se sortir de toutes ses mauvaises pensées et voit son frère apparaître comme par miracle au fond de la bâtisse. « Asher ! » il le voit déposer le dossier sur un banc au premier rang et le remercie pour ça avant qu’il ne quitte la demeure du seigneur aussi vite qu'il n’était arrivé. Ils s’appelleront… pas de soucis. « Oh, c’est qu’il a un numéro de téléphone en plus, le prêtre chaud as fuck? » et sans réfléchir il répond direct. « y a mon numéro sur les dossiers pour Nick. » et il réalise qu’il venait sans doute de lui donner un ticket d’entree a toutes les possibilités.. Il la croyait capable du pire. « Je t’avais dit, que je réutiliserais le surnom. Fais pas ton outré. » et le pire c’est qu’il était même pas dérangé de ce surnom la… « on a fini je crois. » aller casse toi Ariane, c'est terminé.
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Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptySam 10 Aoû 2019 - 9:18

« y a mon numéro sur les dossiers pour Nick. » « That was easy. » il regrette tout de suite d’avoir parlé trop vite, surtout lorsqu’il verra à mon regard brillant que j’ai tout enregistré et mémorisé, qu’à la seconde où il détourne la tête je prendrai une photo mentale du fameux numéro à des fins d’utilisation ultérieure. Pauvre petit chat désespéré qui ensuite se laisse faire, qui n’oppose aucune résistance, qui halète ouais, qui tente de rester à la surface.

Tout dans sa gestuelle me hurle de dégager. Mais j’ai l’habitude avec lui, ça semble faire partie de notre routine, des traditions qui s’établissent depuis la toute première fois où on a été dans la même pièce, où on a respiré le même oxygène. Il me demande de partir en silence, il le répète à voix haute. « on a fini je crois. » ce sont que les premiers essais, à mon souvenir il doit tout de même se répéter encore à plusieurs reprises pour que je daigne le prendre au sérieux. Je suis dure d’oreille sûrement. Qu’il me le dise plus proche rien que pour voir. « T’es sûr? Je voudrais pas précipiter les choses. » mon visage se traduit en une moue aussi dépitée qu'ardente, faussement déçue qu’il abrège la discussion sensée aboutir sur une organisation parfaite pour la journée la plus importante de maman, et de Nick. Foutaise. J’en ai rien à faire d’eux là, j’ai tout à faire de lui par contre.

Mes iris quittent les siens pour glisser sur ses lèvres, finir sur sa main, ses doigts encore entourant sa coupe complètement vide. « En plus, j’ai même pas fini mon verre. Moi. » j’insiste, je pique, souligne une autre de ses faiblesses, lui montre bien que chaque aspect qu’il me révèle, et encore plus ceux minimes, est absolument et sans équivoque remarqué.
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Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptySam 10 Aoû 2019 - 11:09

les choses qui se répètent, un cercle vicieux pour l’un, vertueux pour l’autre sans doute. Elle vient, elle fait son tour de charme, elle souffle sa poudre magique, envoûtante, ça marche, elle s'accroche, ça marche. Le pire c'est qu'au premier regard, elle lui plairalt pas, c’est pas son genre, elle est belle mais il préfère les brunes, presque métisse celles qui ont le sang chaud mais Ariane elle a tout de chaud. Pas que le sang. Elle a chaud et elle donne chaud. Sa chevelure aux couleurs des flammes de l’enfer aurait pu le mettre sur le voie. Changer de place ce jour de la saint Patrick. « T’es sûr? Je voudrais pas précipiter les choses. » il est sur de rien le prêtre. Il est juste sur qu'elle lui a jeté un sort et qu’ii prie fort le seigneur pour qu’il lui vienne en aide, qu’il l'aide à surmonter cette rude épreuve. C'est peut être lui qui lui avait envoyé Ashton en renfort mais il n'était pas resté suffisamment longtemps pour qu'Owen puisse reprendre le contrôle de quoi que ce soit.
Et il repensa à Evie, à ce baiser qu'elle lui avait donné dans cette même église et pour lequel il avait mis toute la culpabilité du monde sur les épaules de son ex. Mais entre Evie et Ariane, c'était bien différent. Owen avait été touché et blessé parce-que ce juste baiser n’avait pour Evie aucune signification, le simple plaisir de goûter à ses lèvres quelques secondes alors que peut être oui, le. Prêtre aurait voulu une tout autre significations à ça… mais pour Ariane, c'était purement et simplement un challenge et lui n'attendait rien d'elle, si ce n’est peut être qu'elle prenne une décision. Soit elle part, soit elle reste mais qu'elle arrête la torture. « En plus, j’ai même pas fini mon verre, moi. » « termine… » Il passe dangereusement derrière elle pour aller remettre la bouteille à sa place.
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Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptyLun 12 Aoû 2019 - 21:18

Ma coupe encore bien pleine que j'agite sous ses yeux, tout ce que je voudrais et pourrais lui faire avec, mais ça, ça se passe en silence, ça sert à rien de l'exposer. Il le sait probablement déjà rien qu'à regarder comment je m'allonge sur son bureau, envahi le moindre centimètre d'espace qu'il est assez con pour tenter de mettre entre nous deux. C'est comme ça depuis la première rencontre, ça sera probablement la même jusqu'à ce qu'il fasse un homme de lui et qu'il arrête de faire chier le monde entier à retenir sa belle gueule à la plastique parfaite derrière une soutane qui pue l'humidité et l'abstinence de merde.  

« termine… » et mon sourcil qui n'en finit plus de se hausser à ses paroles, maintenant qu'Owen passe derrière moi, et qu'évidemment, ma main libre attrape un coin, minime, mais un coin tout de même de ses fringues. La tension qui l'empêche d'aller plus loin, mon pouce et mon index qui se resserrent avec insolence sur le tissu. Mon regard qui se plante dans le sien, et qui jauge, longtemps. Il laisse sa phrase en suspens. Parce qu'il fait exprès, qu'il demande que ça. Il me mentionne l'heure où il sera là, il me dit où chercher son numéro de téléphone, il m'installe à l'arrière de l'église. Le gars, il est pas à plaindre du tout. Il aurait pu me chasser quinze fois, me pointer la sortie et m'ignore quinze autres. Mais il est encore là.

Et je la vois, la lueur dans ses yeux. Elle est pas encore aussi pétillante que je le voudrais, mais elle s'en approche de plus en plus. Je sais qu'il y a moyen, je sais que c'est peut-être pas pour tout de suite, probablement pas, mais qu'à un moment il va céder. Il est déjà en train.

Termine qu'il disait, qu'il menaçait. « Sinon quoi? »
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ariwen ▲ clap your hands Empty
Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptyMar 13 Aoû 2019 - 6:25

C'était dangereux ce passage, très prêt du diable, le diable s'agripe à lui des qu’il en a l’occasion. Il sent qu'elle le retient, entre ses doigts ce bout de linge qui bloque. Il lui suffirait de s'extirper avec un peu de force mais il bouge pas. Comme s’il était prisonnier de ses doigts. « Sinon quoi… » bonne question la rousse. Si non il la poussera à sortir ? si non il sortira lui-même la laissant seule ici ? Si non il s'assoit et il attend juste ? Ou si non il la bloque sur ce Bureau. C’est ce qu’elle veut, c'est ce qu’il veut. Il attrape sa main qui le prend en otage et glisse ses doigts dans les siens pour venir bloquer cette main sur le Bureau. C'est elle son otage ensuite. Et maintenant ? Elle ira jusqu'au bout ? Il s'approche d'elle, bien trop dangereusement, son visage près du sien. « si non j'pourrais plus te laisser partir. » mais il se retient le prêtre, il lutte fort mais il est déjà possédé. Il a plus d'ame ou plus d’Etat d'ame, difficile de le ramener à la raison. Ici qui est plus. « tu viens ici… » il maintient sa main sur la sienne. Prise au piège Ariane. « tu me charme… » elle avait sa flûte et en jouait sans cesse pour que le serpent soit hypnotisé, qu’il se mordre la queue. « tu viens ici… » il sent son parfum qui enivré ses narines, alcoolisé, il titube devant elle. « tu me provoque… » Et il glisse son autre main sur son flanc, un doigt qui suit ses courbes. « t'en as envie… » De te faire le prêtre. Qu’il cède enfin, challenge réussi mais après tout ça ? « Moi aussi… » elle le savait déjà, les mots ne font que confirmer son attitude envers elle. « mais après ça, quoi ? » et si ça s'arretait ? Et s'il avait pas envie que ça se termine si facilement ? « rien… alors termine. » et il se retire. Il la laisse, lâche prise et va ranger sa bouteille pour de bon. Peut être que finalement, il aime ça. Il en redemande. Jouer avec le feu, se dire qu’il peut lutter, qu’il y arrivera et que finalement il trouve ça bien trop excitant, bien plus excitant et lui, il a sa conscience malgré tout. Il cède pas.
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ariwen ▲ clap your hands Empty
Message(#)ariwen ▲ clap your hands EmptyJeu 15 Aoû 2019 - 23:14

Sinon quoi, hm? Et je le vois qui lutte contre lui-même, qui se perd dans sa tête, qui se perd tout court. Trop évident, presqu'ennuyeux. Parce qu’il va céder. Parce que c’est qu’une question de temps, qu’il cède déjà, qu’il y est presque. « si non j'pourrais plus te laisser partir. » « Et c’est mal, parce que? » la touche aussi naïve qu'arrogante qui me caractérise. Il répond pas avec des mots, pas tout de suite. Mais y’a sa main qui se pose sur le revers de ma paume, qui la compresse, ses prunelles qui se plongent dans les miennes et son souffle qui se casse brusquement sur ma peau tellement il s’est rapproché vite, tellement il est proche tout court. « tu viens ici… » il soupire, il est brûlant, bouillant. « tu me charme… » mes paupières battent le rythme, ma poitrine se soulève au fil des inspirations qui passent, des centimètres qu’il réduit entre nous deux. « tu viens ici… » sa main qui se resserre, mon sourcil qui se hausse d’attendre la suite. « tu me provoque… » et ma lèvre que je mords par pure et simple provocation. Mon majeur pris en otage qui se faufile entre ses doigts bourreaux rien que pour s’enlacer avec l’un des siens au hasard. « t'en as envie… » j’ai l’impression qu’il peine à affirmer chaque mot, qu’il enrage en vrai, mais qu’il assume tout ce qui sort de sa bouche, tout ce qui remonte à mes oreilles. « Moi aussi… » qu'il assume donc, enfin. Et le soupir passe sans que j’en réalise l’ampleur, mon pied qui a dérivé vers sa jambe, qui erre en faisant des allers et des retours entre sa cuisse et son mollet. « mais après ça, quoi ? » oh please. Et je roule des yeux là, laisse aller une expiration plus forte que les autres, plus blasée aussi. « rien… alors termine. » « C’est ma mère qui a prévu se marier dans deux semaines, pas moi. » que je rappelle, la voix chantante, la contenance que je retrouve alors que sa paume a quitté ma hanche, qu’il a pris ses distances et qu’il flotte dans les indécis. Lui qui imagine une suite alors qu’il y a même rien de concret qui puisse s’y agglomérer à mon sens. « J’te savais pas si romantique. » et désespéré. Tu peux pas juste choper pour choper, te faut une raison aussi? Apparemment, c’est ce qui lui donnera bonne conscience, c’est ce qui justifiera le fait qu’il se brûle les ailes. D’avoir la présence d’esprit de s’assurer plus que des baisers volés, plus que des cambrures multipliées et autres coups de reins désespérés. Il fait exprès, il sait qu’il me pique là, il sait qu’il mène jusqu’à ce qu’il recède à nouveau. Ça viendra. J’ai fini par sauter du bureau, terminer mon verre en ne lâchant pas ses iris une seule seconde des miens, posant bruyamment et avec défiance ma coupe vide sur son bureau. Ce n’est que lorsque je serai à sa hauteur que je me hisse sur la pointe des pieds pour chuchoter une dernière fois à son oreille, comme à l’habitude. « T’es beaucoup plus intéressant quand tu donnes les ordres que quand tu y obéis. » parce que là, il est plus juste un pantin facilement manipulable. Il a pris aisément le rôle de l’adversaire. Et jouer avec mes nemesis, ce sont mes jeux préférés.  Game’s on Owen, game’s on.
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