| RAELYN&AUDEN ► Rebels and mutineers, running wild and running free [Throwback] |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 20 Juin 2019 - 20:32 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free Raelyn Blackwell & @Auden Williams - Janvier 2016Les temps étaient durs. Depuis les arrestations et surtout l’emprisonnement de Mitchell certains d’entre nous faisions tout ce qui était possible pour maintenant le Club en vie, ou plutôt en survie, en le faisant tourner avec les moyens du bord mais en essayant de nous faire oublier. Ne pas se faire remarquer, ne pas faire de vague. L’issue du procès de Mitch avait foutu un coup à tout le monde, et nous nagions présent en eaux troubles, mais le navire n’avait pas coulé et tant que c’était le cas je n’avais pas de raison de prendre mes cliques et mes claques et de disparaître. Et il y avait Alec, que pour l’instant je n’arrivais pas à me résoudre à laisser. Pas tant que ma propre sécurité ne serait pas menacée en tout cas. Ce jour-là, inutile de préciser que ça serait ciao adios I’m done.
L’activité était faible, pour ne pas dire quasi inexistante, mais il restait important de garder le contact avec nos plus gros fournisseurs, de les rassurer. Oui, la situation était temporaire, non, ils ne risquaient rien à travailler avec nous, non, le Club n’était pas mort et enterré. Ce discours je l’avais tenu tellement de fois que je ne le connaissais pas cœur. Alec m’épaulait comme il le pouvait, mais c’était un domaine qui relevait de mon expertise, pas de la sienne. Depuis cinq ans j’évoluais à la gestion de l’approvisionnement, sous la responsabilité d’un rat qui avait choisi de se faire la malle dès que les choses avaient commencées à sentir le roussi. J’avais récupéré les reines, et je gérais les choses tant bien que mal. Aujourd’hui, j’avais justement donné rendez-vous à un gros bonnet qui nous fournissais en héroïne, une drogue à laquelle je n’avais jamais touché mais dont les ventes étaient régulières et rapportaient gros. Je lui avais donné rendez-vous au bar du Marriott, un hôtel de luxe à deux rues de chez moi, ne pouvant bien entendu plus utiliser le QG du Club. Le risque était bien trop élevé. C’est aussi ce qui nous empêchait de recevoir de trop grandes quantité de marchandises, faute d’endroit sûr où les stocker. Les temps étaient durs, donc j’avais sorti le grand jeu, espérant mettre toutes mes chances de mon côté. Combinaison noire moulante et au décolleté qui avait dépassé le stade du plongeant, escarpins vertigineux, mes cheveux blonds relevés en une queue de cheval haute, rouge à lèvre carmin, j’avais mis le paquet, dans l’espoir que cela puisse faire la moindre différence. Mais en quittant le bar, après avoir réglé l’addition et fait promettre à mon contact de me recontacter, je ne savais pas trop quoi penser de nos échanges. Il se disait fidèle au Cub, et avait clairement louché dans mon décolleté, mais j’avais également senti qu’il était plus là pour courtoisie et respect pour les liens qui unissaient nos deux organisations avant les arrestations. Agacée d’avoir l’impression d’avoir perdu mon temps, c’est l’état d’esprit dans lequel je suis en quittant le bar pour me diriger vers la sortie.
Mais alors que j’atteins la porte, mes yeux qui se baladent sont brusquement attirés par une pièce, dont la porte est légèrement entrouverte. Une salle de réunion, vraisemblablement transformée pour accueillir une exposition temporaire, comme c’est souvent le cas ici. Il faut croire que cela fait chic pour un hôtel étoilé d’accueillir ce type d’événement. En soit ça n’a donc rien de surprenant. Non, c’est une toile en particulier qui a capté mon attention. Parce que cette toile je ne l’ai jamais vue terminée, mais je la connais. Je pense la connaître en tout cas, et la curiosité me pousse à entrer dans la pièce où flânent quelques clients de l’hôtel pour m’approcher de la peinture. Face à la toile, le doute n’est plus permis. Si cette toile je la connais, c’est parce que je connais le jeune modèle qui pose de façon lascive et provocatrice. Parce que c’est moi. Je suis méconnaissable, avec mes côtes et mes os du bassin apparents, mes joues creusées et mon teint malade, mais c’est bien la Raelyn de dix-huit ans que je contemple. Est-ce que j’étais réellement si maigre, ou bien le peintre avait-il forcé le trait ? Je ne suis même plus capable de m’en souvenir. Je me souviens de la séance, de la gêne et de la détresse permanente dans laquelle je me trouvais à cette époque-là. Et c’est déjà bien assez. Mes yeux sont finalement attirés par le titre qui se trouve en bas de la toile et par reflexe je tends la main vers lui, sans pour autant poser mes doigts sur la peinture. Gamine. Un sourire amusé étire mes lèvres. Ce type a tenu sa promesse. Je ne l’ai jamais recroisé, mais je me souviens de lui. Un vrai connard dans son genre, le genre de personnalité qui marque, et qui me plait. Je ne m’étais jamais intéressée à ce qu’il était devenu, mais pour être exposé dans ce genre d’endroit il doit certainement avoir acquis une petite notoriété. Il doit avoir du mal à faire rentrer ses chevilles dans la moindre paire de chaussure à présent, puisque si j’en crois mes souvenirs, il était déjà bien assez imbu de lui-même comme ça.
Un souffle contre mon oreille et un murmure me sortent de ma torpeur et me font frissoner. « Moi aussi ça me rend tout dur. » Je ramène ma main contre moi pour tourner les yeux vers l’homme qui, sans gêne, a pratiquement collé son épaule contre la mienne. Le voilà, l’enfant terrible, un grand sourire sur le visage, tant il a l'air fier de sa blague. Je plonge mes yeux dans les siens et soutiens son regard, lui renvoyant même un sourire amusé. Il n'a pas tellement changé par les années. Il a vieilli, c’est indéniable, mais reste assez fidèle au vague souvenir que j’ai de lui. Est-ce qu’il m’a reconnue ? J’étais une gamine, un modèle de passage. Une junkie vouée à mourir d’une overdose dans son appartement miteux, et il doit surement supposer que c’est ce qui est arrivé à la gamine de la toile, qui tremblait comme une feuille. Toujours petite et frêle, j'ai quand même pris quelques kilos et me suis remplumée, développant des formes de femmes malgré une mince poitrine, et j'ai clairement une meilleure mine que la gamine au teint cireux. Je sonde son visage quelques secondes, sans trouver la réponse à ma question. C’est un joueur, de toute façon. « Pas comme ça que je l'aurais formulé, mais c'est un travail... Intéressant. Et je suis ravie d’en rencontrer l’auteur. » S’il ne se rend pas compte de qui je suis, il va penser que je l’ai reconnu parce qu’il est célèbre, et son égo déjà surdimensionné va exploser. Ça m’amuse déjà. « Et l'objet du désir, qui c’est ? » Il est plutôt pas mal en fait, maintenant que je le vois avec les yeux d’une adulte avec un trop plein de confiance en elle, et plus avec ceux d’une gamine en détresse, se mettant à nu devant un inconnu. Pour le coup, j’en ai fait du chemin en onze ans, mais vu la lueur d’enfant au fond de ses yeux, j’ai du mal à savoir si c’est son cas.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Dim 23 Juin 2019 - 11:00, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Ven 21 Juin 2019 - 21:17 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free @Raelyn Blackwell
Je déteste me rendre dans les différents évènements sous prétexte que mes oeuvres y sont exposées. Vous avez la huitième merveille du monde, pourquoi demander à ce que la neuviè suive ? C’est un exercice auquel je suis obligé de me ployer mais ce n’est pas pour autant que je deviens le garçon préféré de sa maman et bien au contre. Déjà que je suis bien content de bouger mon cul et montrer ma tête, je ne manque pas un seul instant pour m’amuser un minimum. Qui dit Auden dit s’amuse dit tout son entourage qui lève les yeux au ciel et souffle d’exaspération. L'hôtel a demandé mes toiles les plus connues, elles sont passées de la galerie à leur salle de conférence presque naturellement. Je suis rôdé à l’exercice, cela n’a plus rien d’excitant depuis la seconde fois à vrai dire. Maintenant que je sais comment tout se passe, il n’y a plus aucun charme. Les gens passent, froncent les sourcils, je souris, les écoute m’insulter dans plusieurs langues et les voir retourner à leur vie comme si de rien n’était. Comme si je leur avais proposé des amuse-bouche et qu’ils avaient refusé, pas comme s’ils venaient de voir la misère du monde. Ils en ont rien à foutre cette bande d’abrutis, j’suis pas un putain de serveur, j’suis un putain d’artiste qui n’aime pas être montré comme première ligne. J’aime me montrer quand je le veux, parce que ça complait plutôt pas mal à mon ego, mais ce genre d’exercice ça ne lui complait pas du tout et ça l’emmerde même. Toute cette foule ne comprend rien, n’y connait rien, ne réfléchit pas et se contente seulement de suivre la tendance. Ils vont dans les salons et dans les galeries feignant l’intérêt dans le seul but de se faire voir. Ils n’y comprennent rien, à l’art. Ils se pointent seulement parce que ça flatte leur image. Et putain que ça m’énerve. Aujourd’hui encore, je suis obligée de montrer ma gueule alors que j’avais prévu de regarder Tchoupi en mangeant des choco pops ; la vie est injuste. Jusque là, je m’en tenais à observer les gens du coin de l’oeil et à les juger de la tête au pied. Jusque là, j’avais été exceptionnellement sage et n’avais causé aucun incident diplomatique. Mais il y en a une qui a attiré mon attention, une jeune femme à la tenue provocante tout comme le reste de son maquillage. Une tête familière que je ne saurais remettre sur aucun contexte, et pour tout dire ça m’énerve davantage. Ne sachant réellement à quoi m’attendre je fonce quand même dans la mêlée, parce que je suis intrigué. Et un petit con qui s’en fout des conséquences ; certaines choses ne changent jamais. « Moi aussi ça me rend tout dur. » J’ai oublié d’être intelligent. Je parle autant de la toile que de son décolleté ; mais ça elle le sait pas. C’est pas humain un plongeant pareil, faut pas me faire ce genre de choses. Je préfère carrément les petits culs rebondis des hommes, mais je ne saurais résister à celui ci. Je suis un petit con faillible faut croire ; un petit con qui sourit comme un débile en relevant les yeux vers l’oeuvre sur laquelle elle s’est arrêtée. Sur gamine. Je m’en souviens comme si c’était hier, alors que j’ai baisé beaucoup de personnes entre temps. C’est une des seules toiles que je garde quand bien même elle date de mes débuts, que je trouve la main encore trop tremblante. Bien sûr, en public, je persiste à dire qu’elle est parfaite, comme toutes les autres toiles que je produis. Mes yeux se perdent un peu sur sa peau, je souris d’un coin. La soirée ne sera pas si affreuse que ça finalement. « Pas comme ça que je l'aurais formulé, mais c'est un travail... Intéressant. Et je suis ravie d’en rencontrer l’auteur. » Oh qu’elle est sérieuse à ne parler que de la toile. Une gamine nue et squelettique, pose subjective, atmosphère sombre, poudre qui s’échappe de son beau collier totalement inventé. Le tableau n’a plus vraiment d’importance à mes yeux, mon ego prenant toute la place dans la pièce à l’instant. Elle a reconnu qui je suis. Cela met ma première idée de jeu à néant mais je saurai m’en accommoder, ma tête regorge d’idées piquées chez Noah. « Et l'objet du désir, qui c’est ? » Désir, désir … C’est vite dit. Cette peinture engrange beaucoup de sentiments, mais même pour le psychopathe que je suis le mot “désir” n’est pas dans les premiers que j’aurais donné. « Une blonde en combinaison moulante et avec un décolleté qui devrait être interdit. » Changement de sujet de discussion de manière tout sauf subtile, là maintenant j’ai pas vraiment envie de parler de la camé, même si à l’époque elle m’avait fait rire. « Si tu connais mon nom je peux connaître le tien ? Faut qu’on soit à égalité pour bien commencer. » Commencer quoi Auden ? Tu te perds déjà mon grand. Ouais, plonge plutôt tes yeux vers la peinture, c’est plus sûr. Pourquoi t’as posé la question abruti, tu vas te prendre une porte encore … J’suis trop con. « T’as pas la tête de quelqu’un qui aime l’art. »
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 21 Juin 2019 - 22:13 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free Raelyn Blackwell & @Auden Williams - Janvier 2016Il ne m’a pas reconnue. J’en suis presque persuadée, sinon son regard ne brillerait pas de la même façon, sinon il ne me reluquerait pas de la sorte. Ou peut-être que si ? Je ne le connais pas ce type au fond, et de toute façon je n’ai plus rien de la gamine squelettique qui est représentée sur la toile. Je lui avais bien dit, qu’il finirait par me trouver irrésistible, à cet idiot prétentieux. Et en le voyant loucher sur ma poitrine, j’ai clairement envie de m’amuser. Au fond, s’il m’avait reconnue, je pense que j’aurais été un peu déçue. De mon côté, il m’aurait été difficile de ne pas reconnaitre le peintre. Il n’a pas tant changé que ça, si ce n’est qu’il ressemble aujourd’hui plus à un homme qu’à un adolescent attardé (physiquement en tout cas), et surtout pendant que lui fixait sa feuille pendant des heures moi c’est son visage que je regardais, il y a onze ans. Parce qu’il m’avait demandé de le faire, ou ordonné je ne me souviens plus, mais ce dont je me rappelle c’est cette application que mettait la gamine à ne pas bouger, à ne pas baisser les yeux, alors que son corps tremblant luttait clairement contre elle. Quand je me retourne vers lui, ou plutôt quand je tourne ma tête, puisqu’il a de toute façon déjà envahi mon espace vital, je m’arrache presque avec une pointe de déception à ma contemplation de la toile.
Il faut dire qu’elle a de la gueule. Il voulait que je mettre les gens mal à l’aise, j’avais réussi. Haut la main. Même moi cette gamine me foutait le cafard. Peut-être parce que je sais aussi ce qui se cache derrière ce regard provocateur. Tous les doutes, et tout le mal être. Ce besoin d’exister, mais cette douleur au creux du ventre parce que je sais que ce n’était pas le cas, que j’étais invisible aux yeux de tous les monde. J’aurais dû crever d’une overdose, si le destin n’avait pas décidé de me filer un coup de pouce. Pourtant, on ne peut pas dire qu’en terme de karma l’univers avait une dette envers moi. Les couleurs sont sombres, froides et l’ambiance qui se dégage de la peinture est lugubre. La fille qui regarde le spectateur a de grands yeux vers, je jurerais d’ailleurs qu’il les a agrandis, et effectivement, elle a l’air de n’avoir qu’une quinzaine d’année. Le résultat est saisissant, qu’on aime l’art ou pas, on est obligé de reconnaître que déjà à l’époque le peintre était doué. « Une blonde en combinaison moulante et avec un décolleté qui devrait être interdit. » Il sort le grand jeu, je dirais même les rames alors que je n’ai pour l’instant pas opposé la moindre résistance. Mais il en faut plus pour me déstabiliser, me faire rougir et perdre mes moyens. Il aurait pu le faire à l’époque, mais aujourd’hui il n’a plus ce qu’il faut. Pas sure qu’il aime réellement les ingénues rougissantes, cela dit. Attendant de voir comment il va s’en sortir, je ne réponds pas pour l’instant et lui adresse simplement un regard amusé. « Si tu connais mon nom je peux connaître le tien ? Faut qu’on soit à égalité pour bien commencer. » Non, ça serait bien trop facile. Je doute qu’il se souvienne de mon prénom, mais à l’époque j’avais déjà opté pour Raelyn et je doute que nous soyons beaucoup à le porter. Le risque de tuer le jeu dans l’œuf est trop grand pour que je le prenne. « T’as pas la tête de quelqu’un qui aime l’art. » Mon sourire s’agrandit, allumant une lueur dans mes yeux. "Je croyais que l’art ne t’intéressait pas de toute façon ?" Il a toujours besoin d’être rassuré on dirait en tout cas. L’art ne m’intéresse toujours pas plus, et j’aimerais pouvoir lui répéter ce que je lui ai dit à l’époque, mais pour ça il faudrait que je m’en souvienne, et surtout que j’ai envie de révéler aussi rapidement mon identité. Ça viendra, mais pas tout de suite. « C’est d’elle que je parlais. Gamine. » Je tourne mes yeux quelques secondes vers la peinture, pour finalement refocaliser mon attention sur le peintre. Je suis flattée, je ne cherche même pas à le cacher à vrai dire. Je ne suis pas une ingénue qui joue à "fuis moi je te suis" et vice versa. Je sais ce que je veux, et je n’ai plus peur de le montrer depuis bien longtemps. Pour l’instant, je suis ravie de susciter son attention. « Bien vu. Les toiles et autres sculptures inanimées ont du mal à m’émouvoir ou me toucher, si je peux être honnête avec toi. Mais elle, elle a quelque chose qui a retenu mon attention. » Fini les vouvoiement et la voix tremblante. Je ne me formalise pas de ses yeux qui louchent un peu trop sur la mienne, de poitrine. Il l’a déjà vue de toute façon, même s’il ne semble pas s’en être rendu compte. Et j’aime les gamins insolents. J’aime le fait qu’il se permettre de m’observer sans se gêner. C’est plutôt flatteur, et il n’est pas désagréable à regarder. « Tu ne m’as pas donné ton identité, je l’ai devinée. Il serait bien trop facile que je t’offre la mienne si rapidement et sans effort. » Je ne me fais pas désirer, je m’amuse. Et je lui fais confiance pour voir la différence et ne pas me décevoir. C’est à dire rentrer dans mon jeu. Je ne me démords pas de mon sourire, mes sens en éveil devant cette situation et ce jeu qui m’amusent. Ou m’allument ? "Ça va bien trop vite entre nous gamine." M’arrachant à la contemplation de la toile je me décale pour m’appuyer contre le mur et lui faire face, pour l’observer sans avoir à me tordre le cou. Je fais mine d’observer la salle, avant de reprendre. « C’est le genre vernissage ennuyeux où tu ne sers du mousseux à la fraise, ou alors je vais avoir la chance que le peintre lui-même me serve un verre ? » Et si après avoir été la pauvre petite proie effrayée, je jouais au jeu de la prédatrice ? Pas dit qu’il corresponde au rôle de la gazelle cela dit, il nous faudra peut-être un peu revisiter la chaîne alimentaire.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Dim 23 Juin 2019 - 10:59, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Sam 22 Juin 2019 - 12:59 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free @Raelyn Blackwell
C’est tout ce que mon éternelle âme d’enfant demandait : un challenge. Un challenge pour occuper le temps mais aussi et surtout un challenge pour prouver ce dont je suis capable, prouver que la rouille n’a pas encore atteint mon corps et que j’ai encore de beaux jours devant moi pour emmerder la Terre entière. Cette femme au décolleté semble être parfaite pour ce challenge. Elle fait croire au reste du monde qu’elle n’attend que quelqu’un vienne la voir et moi comme le premier des cons je fonce tête baissée. En réalité elle est une joueuse elle aussi, elle ne se fait pas avoir si facilement, elle est rodée à l’exercice et je doute qu’elle perde souvent. Elle ne perd que quand elle le désire, que quand, au fond, elle a déjà gagné. Ca me plait. J’accepte les règles sans les connaître, je deviens un joueur. Jouons. « C’est d’elle que je parlais. Gamine. » Je dégage mes yeux de sa peau quelque peu déçu et les repose sur la peinture. Ma peinture. Un simple « Oh ... » faussement déçu s’échappe de ma bouche. Gamine. Peut être qu’elle a fini par se jeter sous un pont, ou que quelqu’un à qui elle devait trop d’argent à cause de sa came l’en a jeté. Je lui avais dit que j’en avais rien à foutre et dans un sens c’était le cas. D’un autre côté j’aurais aimé la peindre à nouveau. Gamine II. Un des rares tableaux de mon passé pour lequel je reste réellement fier. Si on me pose la question je répondrai que je suis toujours fier de tout ce que j’ai créé mais la réalité c’est que j’ai brûlé pas mal de toiles auxquelles je trouvais des défauts. Pas gamine et sa drogue à jamais posée sur une toile. Elle ne sera plus jamais en manque sur cette toile, ce qui n’empêchera pas son corps entier de frémir pour autant. Un corps, ça peut trembler pour bien des raisons. Des bonnes aux moins bonnes. « Elle. » Cette histoire, ça reste entre gamine et moi. J’ai rien d’autre à raconter à quiconque, même avec un décolleté qui me ferait avouer mes plus lourds péchés. « Bien vu. Les toiles et autres sculptures inanimées ont du mal à m’émouvoir ou me toucher, si je peux être honnête avec toi. Mais elle, elle a quelque chose qui a retenu mon attention. » Gamine aussi, la vraie, avait quelque chose qui avait retenu mon attention. J’y repense sérieusement pour la première fois depuis dix ans et un sourire se lit même sur mon visage, puis je me reprends aussitôt parce que faut arrêter de déconner. C’était qu’une gamine qui voulait se faire voir, elle ne le sait pas mais elle aura réussi à avoir tout ce qu’elle voulait. Son dessin a été terminé en quelques heures et pour la peinture je l’avais commencé aux premières lueurs du jour sous le regard désapprobateur de Ginny, me hurlant que cette fois ci on allait vraiment finir par croire que j’étais un pédophile. Je n’en étais pas un et ne le suis toujours pas, mais gamine avait utilisé le terme de psychopathe. Ca me fait encore rire que d’y repenser, parce que le seul mot dont je me souviens clairement c’est celui ci. Psychopathe. Elle avait osé le prononcer, et moi j’avais souris. Peut être que j’en suis un, c’est vrai. Mais elle, elle était gamine. Cette toile ne pouvait porter un autre nom que le sien, provocateur et arrogant. Un nom dont on se souvient. « Sûrement parce que cette toile est celle d’un des meilleurs peintre d’Australie. » Je calme mon ego en me considérant seulement “comme l’une des” alors qu’au fond je pense être le meilleur. Il est d’ailleurs bien plus facile d’être le meilleur en Australie plutôt qu’en Italie, parce que là bas je dois bien avouer que c’est un peu la guerre, surtout si on compte dans la course tous ceux qui sont morts. « Tu ne m’as pas donné ton identité, je l’ai devinée. Il serait bien trop facile que je t’offre la mienne si rapidement et sans effort. » Oui mais moi je suis connu stupid girl, que je me force de ne pas lui dire. J’aime les jeux seulement quand je les gagne, et seulement quand ils ne dépassent pas cinq minutes, je l’ai déjà dit ? Non ? C’est l’occasion. Si cette proie s’avère être hors d’atteinte je me contenterai du gibier de passage, ce ne sera pas la première fois ni même la fin du monde. Je m’amuserai bien autrement … Mais j’ai quand même sacrément envie de m’amuser avec elle. Parce que maintenant qu’elle commence à me titiller je deviens un peu plus sérieux (qu’un peu, n’abusons pas) et je louche un peu (un peu) moins sur ses seins. Psychopathe, certes, mais pas bête assoiffée de sexe. « C’est le genre vernissage ennuyeux où tu ne sers du mousseux à la fraise, ou alors je vais avoir la chance que le peintre lui-même me serve un verre ? » Et voilà que je deviens Alfred Pennyworth en deux secondes. Mais mon ego ne peut pas en être réduit à si peu, même si elle ça lui ferait plaisir. Je lève la main et fais le signe deux tout en montrant le champagne dans un coin. Assister à des vernissages pompeux dans des hôtels l’étant encore plus a quand même ses avantages. L’homme revient tout habillé de noir, très classe, bien mieux sappé que moi en tout cas. Le plateau orné de deux verres de champagne est rapidement vidé par mes gestes presque délicats. Tenant le verre entre mon index et mon majeur, je le lui tend, sourire à la main. Elle a autre chose qu’un mousseux à la fraise et moi j’ai pas eu à me prostituer ; tout le monde est content hein ? « Gamine. C’était son nom, celle de l’objet du désir. Même si c’est pas le terme que j’aurais utilisé non plus. C’était y’a longtemps de toute façon. » Je me retourne vers elle, parce que y’a assez eu de révélations pour la journée. J’suis trop gentil parfois. « T’as pas besoin de faire semblant de t’y intéresser tu sais, je suis là maintenant. » Meaning, on peut passer dans une des chambres dans la seconde et laisser gamine dans son canapé éternel. Elle ne nous en voudra pas. J’espère ? Non, en fait même si elle nous en veut je m’en fous. « Y’a moyen que je connaisse le nom de l’objet de mon désir un jour ? » On dirait un chiot qui demande à avoir ses croquettes. Manquerait plus que je pisse dans toute la baraque et là je serai réellement sur liste noire de tous les hôtels.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 22 Juin 2019 - 14:10 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free Raelyn Blackwell & @Auden Williams - Janvier 2016Je suis presque un peu déçue qu’il ne se lance pas dans un monologue pompeux et égocentré, pour m’expliquer comment son talent l’avait poussé à repérer l’adolescente de la peinture, qu’il n’exagère pas pour rendre la scène encore plus spectaculaire ou pour se mettre en valeur. Qu’il ne s’intéresse pas plus que ça à Gamine, en fait. Je dis bien presque, parce que je sais encore analyser les réactions basiques d’un mammifère male, et s’il ne s’intéresse pas à Gamine il s’intéresse à moi en revanche, et en fait, ça revient quand même pratiquement au même. Sauf qu’il ne le sait pas, en tout cas pas encore, nous ne sommes pas dans ce genre de film où l’héroïne est une pauvre adolescente au physique ingrat, qui revient plusieurs années plus tard avec un physique de bombe atomique pour se venger dans le plus grand des secrets de l’homme qui l’avait rejetée. Déjà parce que je n’ai jamais eu un physique ingrat, que cela soit clair, ensuite, parce que quand bien même cela ne me dérangerait pas de repartir d’ici en ayant gagné une étreinte avec le peintre je ne suis pas venue pour ça à la base et notre rencontre est tout ce qu’il y a de plus fortuite, et finalement parce que j’ai beaucoup trop envie de voir le visage qu’il tirera quand il apprendre qui je suis. Le jeu m’allume, mais je n’ai jamais été une grande patiente, et j’ai déjà eu du mal à ne pas lui révéler mon identité à plusieurs reprises au bout de seulement quelques secondes de conversation.
Gamine est vexée. Mais gamine n’est plus, et Raelyn elle a toujours aimé être désirée. « Oh ... » Son air faussement déçu ne me trompe pas, parce que même si je ne le connais pas au final, j’ai l’impression qu’il fait quand même partie de ceux qui apprécie que l’on s’intéresse et encense son travail. Il ne m’avait pas donné l’impression d’être étouffé par la modestie à l’époque, pas plus que je ne l’étais déjà. Et les choses n’ont l’air de s’être arrangées ni pour l’un, ni pour l’autre. « Elle. » Il me semble quand même apercevoir un léger sourire flotter sur son visage. Peut-être qu’il se souvient un peu de cette soirée tout compte fait. Ou en tout cas de l’impression que la petite conne qu’il avait en face de lui lui avait faite. « Sûrement parce que cette toile est celle d’un des meilleurs peintres d’Australie. » Je ne parviens pas à réfréner un léger rire devant l’orgueil de l’artiste. Je suis sure qu’il s’est lui-même attribué le titre, mais je n’ai pas réellement la culture artistique pour lui donner tort. Mais pas besoin de la culture adéquate, lorsqu’on a un peu de culot. Je me contente de lever un sourcil et de lui répondre d’un ton teinté d’une légère touche de moquerie. « L’un des meilleurs peintres d’Australie ? Elle doit être fière Gamine, d’avoir été peinte pas une telle célébrité. » En fait, elle s’en fou. Par contre, je dois bien dire qu’être affichée ainsi ne me déplait clairement pas. Cela aurait pu me contrarier, cela m’aurait surement contrarié à vrai dire même si j’avais été reconnaissable, mais ce n’est pas le cas puisque même le peintre n’a pas fait le rapprochement.
Alors que je m’appuie contre le mur pour lui faire face, il fait un signe au serveur, avant d’attraper les deux coupes de champagnes tendue et de m’en tendre une. Silencieusement, j’observe le petit manège, assez amusée. Il ne se serait pas mis en quatre de la sorte, pour Gamine. De toute façon, elle lui aurait surement mordu la main s’il lui avait tendu une coupe de champagne, la sauvage. J'attrape la coupe qu'il me tend, le regard chargé d’ambiguïté. « Gamine. C’était son nom, celle de l’objet du désir. Même si c’est pas le terme que j’aurais utilisé non plus. C’était y’a longtemps de toute façon. » C’était pas tant un pervers que ça, dans ce cas. Quand j’y repense j’étais inconsciente ou désespérée, ou certainement les deux, pour aller me foutre à poil dans l’appartement d’un homme que je ne connaissais pas, avec la carrure que j’avais et l’état dans lequel j’étais, tout ça pour gagner cinquante dollars. Je n’avais pas froid aux yeux certes, mais la réalité c’est surtout que lorsque le manque et mon bon sens s’affrontaient à l’époque, c’était rarement le bon sens qui gagnait. J’aurais pu tomber sur un pervers, un vrai, un meurtrier ou pire. Finalement, Auden s’était révélé relativement normal. Surprenant, vu l’animal. « Elle ressemble à une enfant. Quel âge elle avait ? » C’est une question qu’on doit surement lui poser souvent avec dégout, jugement, ou de façon profondément choquée. Dans ma voix à moi, la seule chose palpable c’était de l’intérêt. Plus pour ce qu’il allait pouvoir inventer, parce que l’âge de gamine, je m’en souvenais certainement mieux que lui. « T’as pas besoin de faire semblant de t’y intéresser tu sais, je suis là maintenant. » Je me demande si ce genre de manège marche souvent. S’il y a quelque chose qui n’a pas changé chez moi c’est que j’ai toujours aimé les connards prétentieux, mais je ne suis pas sure qu’on puisse en dire autant de l’entièreté de la gente féminine. A quelle fréquence reçoit-il en retour une remarque acide, ou un coup bien placé ? Une fois sur trois, sur deux ? Moi, je me contente de sourire et de l’observer alors qu’il cherche sur quel pied danser. « Y’a moyen que je connaisse le nom de l’objet de mon désir un jour ? » Tiraillée entre l’envie de continuer à m’amuser avec lui et l’envie de lui offrir enfin mon identité, je l’observe quelque secondes, donnant l’impression de chercher à l’évaluer, de réfléchir pour savoir s’il m’intéresse en tant que partenaire de caresses ou pas. Mais ce n’est pas mon genre. Je n’ai jamais besoin de réfléchir pour savoir ce que je veux, c’est l’un des avantages, quand on se fiche des qu’en-dira-t-on.
Finalement je lui fais signe d’approcher, avant de poser ma main sur son épaule et d’approcher ma bouche de son oreille. Comme si j’allais lui dire un secret, lui révéler l’origine du monde, ou la cause de l’extinction des dinosaures. « Raelyn. » Je me recule, l’observe, et décolle ma main de son épaule pour m’appuyer à nouveau contre le mur, et prendre un gorgée de champagne. Il est bon, l’hôtel ne s’est pas foutu de lui. « Mais comme je sais que tu as du mal à le retenir, tu peux m’appeler Gamine. » Et c’est maintenant, que je profite de ce qui s’affiche sur son visage. « Je te l’avais dit. Que tu finirais par me trouver irrésistible. » Il me semble que je lui avais dit quelque chose comme ça, en toute cas. Elle était mignonne, la petite conne prétendant avoir confiance en elle. C'est peut être un peu prétentieux. Mais je sais que je suis face à quelqu'un qui d'une part ne m'en voudra pas, et d'autre part semble effectivement avoir du mal à ne pas reluquer mon décolleté.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Dim 23 Juin 2019 - 10:59, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Dim 23 Juin 2019 - 10:47 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free @Raelyn Blackwell
« L’un des meilleurs peintres d’Australie ? Elle doit être fière Gamine, d’avoir été peinte pas une telle célébrité. » Je serais pas aussi certain qu’elle à propos de la présumée fierté de gamine. Elle en avait rien à faire de l’art, elle m’écoutait seulement parce que ça la faisait penser à autre chose et je sais bien que si j’avais parlé à un chien il aurait été autant intéressé. Lui au moins aurait sans doute remué la queue. Gamine voulait juste sa thune en plus d’être remarquée, d’avoir de l’attention pendant quelques heures pour rattraper des années. Je lui ai offert tout ça, parce que je suis le Saint Père en personne. A force d’aller écouter les putains de discours du pape au Vatican ça a du m’imprégner sans que je ne le veuille ; je savais que j’aurais du rester en plein centre de la place et avoir des insolations comme Savannah. Elle au moins elle avait déjà compris le truc (ou alors c’est parce que c’est une femme et qu’elle est faible, fort probable). Tout ça pour dire que gamine n’en avait rien à foutre, elle l’a dit elle même et dans mes souvenirs elle souhaitait seulement qu’on se retourne sur elle. Elle aurait pu être peinte par le clodo du quartier (y’en a pas tellement que ça, à Spring Hill) que cela ne l’aurait pas dérangée. Tant qu’on se retournait. Elle souhaitait seulement les regards joueurs, les yeux perdus sur son corps, sur son tatouage provocateur. Comme la femme au champagne, qui, elle aussi, arbore plusieurs tatouages. Et veut être vue. Comme ma gamine à moi. L’histoire se répète sans doute. « Jolis tatouages. » Sera ma seule réponse, parce que gamine appartient au passé et que ma nouvelle lubie, c’est elle. Même si je ne connais pas encore son prénom, même si elle n’a pas encore gagné de nouveau surnom provocateur, c’est elle que je veux maintenant. En bon enfant pourri gâté que j’étais, je me suis habitué à toujours avoir ce que je désire. Je l’aurai aussi, peut être pas dans l’instant mais ce sera le cas, incessamment sous peu. Un chasseur ne laisse pas sa proie filer sans rien dire. « Elle ressemble à une enfant. Quel âge elle avait ? » Qu’elle m'énerve à poser autant de questions sur gamines, je suis pas son père j’en sais rien putain de merde. Je ne sais pas pourquoi elle fait une aussi grosse fixette sur le tableau, elle n’est pas critique d’art, elle n’est pas la répression des fraudes ni même la brigade contre la pédophilie (j’espère ?) ; alors rien ne semble expliquer pourquoi elle se montre si curieuse. Elle n’est pas passionnée d’art non plus, elle n’en a rien à faire et l’a dit elle même. Pourquoi alors ? « L’âge d’oser aller frapper à ma porte d’elle même. J’y ai pas demandé ses papiers, j’suis pas l’immigration. » Je n’avais pas besoin de les lui demander pour savoir qu’elle n’avait rien à faire nue dans mon salon, qu’elle n’avait rien à faire dans mon salon tout court. Pourtant elle est quand même venue, squelletique et tremblante, alors j’aurais pas pu la laisser repartir comme ça, hein ? En fait si, c’est totalement ce que j’ai fait … mais je lui ai laissé cinquante dollars au moins, ce qui n’est bien payé pour être restée couchée sur mon canapé moelleux (et dégueulasse). Elle a dû les utiliser aussitôt pour sa came avant de sûrement crever sous un pont, mais je suis pas certaine que madame coupe de champagne souhaite entendre la suite de l’histoire. Elle fait juste celle qui s’y intéresse, elle me fait patienter avant qu’on monte enfin dans une chambre. Je le sens, je le sais.
Je sais rien du tout bordel de merde.
Je m’approche de son visage comme un puceau, je frétille sur place, est excité comme jamais alors qu’elle pose seulement une main sur mon épaule, et puis vient la révélation. « Raelyn. » Et là, tout redescend aussitôt, j’ai des sueurs froides et mon coeur manque quelques battements. Je retiens jamais le prénom des gens que je croise parce que je m’en fous, mais celui de Gamine je m’en souviens bien même si je lui criais le contraire. Son prénom n’est pas très répandu, j’aurais du m’en douter. Gamine n’est plus une gamine, elle a pris des formes, de la couleur et encore plus d’assurance qu’elle n’en avait avant. Gamine est une putain de femme qui s’appelle Raelyn. Rae machin chose jolies fesses. Je suis le dernier des abrutis. J’ai dessiné son visage pendant des heures sur le papier, l’ai transposé sur une peinture pendant d’autres longues heures et j’ai pas été foutu de la reconnaître. Auden, le roi des cons au pays des emmerdeur (au moins je suis roi). Elle se recule, elle sourit la garce. Quelle garce. Ca m’excite encore plus, je crois. Quel con. Je la regarde boire comme un chiot. Elle a inversé les rôles, la garce. « Mais comme je sais que tu as du mal à le retenir, tu peux m’appeler Gamine. Je te l’avais dit. Que tu finirais par me trouver irrésistible. » Elle avait raison, parce que les femmes finissent toujours par avoir raison même si je ne l’avouerai jamais avec des paroles. Je bois une gorgée, parce que même si je trouve ça absolument dégueulasse faut bien que je boive quelque chose là. Elle m’a eu comme un bleu, comme un putain de bleu. Mon regard se perd sur gamine à nouveau, et puis je reprends rapidement mes esprits et lui offre ce sourire si serein (spoiler : mon sourire ment). « J’ai dit que tu étais l’objet de mon désir, cela ne te rend pas irrésistible pour autant … gamine. » Mais elle l’est. Elle est irrésistible, et moi je suis tombé dans ses filets. Je lui dirai pas, mais c’est le cas. « Tu n’aurais pas pu porter cette tenue à l’époque, t’avais pas assez de matière. » De seins, quoi. A l’époque ça serait tellement tombé sur ses côtes et ses hanches saillantes, ça n’aurait pas du tout eu le même effet. « Tu t’en es plutôt bien sorti finalement. J’espère que tu n’as pas enlevé le seul tatouage que tu avais à l’époque ? Je l’aimais bien, moi. » J’aimais surtout où il était placé, pour être franc (au moins une fois dans ma vie).
Dernière édition par Auden Williams le Dim 23 Juin 2019 - 13:16, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 23 Juin 2019 - 12:10 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free Raelyn Blackwell & @Auden Williams - Janvier 2016En dix ans, je crois que ce qui a le plus changé chez moi ce n’est pas mon apparence physique. Alors oui, j’ai n’ai pourtant plus grand-chose de la jeune fille osseuse aux joues un peu creusées, aux traits tirés pas la fatigue, aux reniflements intempestifs et aux tremblement incessants. Mais finalement, un physique ça évolue, surtout à cette période de la vie d’un individu. La cocaïne me rendait maigre, et malgré la junk food que je m’enfilais je n’arrivais pas à me remplumer, comme si elle aspirait toute l’énergie que j’ingérais. Le temps continuerait encore à transformer mon corps et mon visage, c’était inévitable et c’était ce qui nous attendait tous, donc en dix ans finalement le fait que je sois devenue méconnaissable d’avait rien de surprenant. Surtout en ayant aujourd’hui un mode de vie (et des moyens) aujourd’hui radicalement différents. Non finalement, la plus grosse différence c’est ma confiance en moi. A l’époque je l’étalais au monde, persuadée que peut être que comme ça elle deviendrait réelle, mais je ne trompais pas grand monde. J’avais du caractère et une grande gueule certes, et une envie incontrôlable de le montrer, mais la confiance c’était une autre paire de manche. Parce qu’au fond même si je ne me l’avouais pas, ça me foutait le cafard, cette misère dans laquelle je m’étais enfermée. Et ça ne rendait pas les choses faciles, quand j’en venait à me croiser dans le miroir, où quand mon nez commençait à gouter du sang parce que je me flinguais la cloison nasale à coup de poudre blanche.
Clairement, il n’aurait pas désiré gamine comme il semblait me désirer aujourd’hui. Et cette confiance que j’avais aujourd’hui n’avait plus rien de feinte ou de simulée, qu’on se le dise. Parce que j’avais gagné en charisme aussi, et appris à me faire respecter sans aboyer. « Jolis tatouages. » Je tourne les yeux vers le peintre, dont le regard se balade sur mon épaule gauche et l’intérieur de mes bras, où la combinaison révèle ma peau nue et par endroits noircie par l’encre. « J’en ai d’autres, si ça t’intéresse. » Bien sûr que ça l’intéresse. Même sans avoir un doctorat en psychologie, c’est assez évident. Mais déjà dans mon souvenir, ça n’avait pas l’air de l’ennuyer de dire ou de laisser paraitre ce qui lui passait par la tête. Je ne suis donc pas particulièrement étonnée d’être étudiée de la sorte sans scrupule de sa part, et il semble avoir compris que je ne suis pas du genre à me froisser d’être regardée. Il a décidé d’en profiter, vraisemblablement. « L’âge d’oser assez frapper à ma porte d’elle-même. J’y ai pas demandé ses papiers, j’suis pas l’immigration. » Dommage, j’aurais bien aimé qu’il invente une jolie histoire, je crois que j’aurais aimé l’observer tenter de se raccrocher aux branches.
J’aurais aimé être capable de garder le secret sur mon identité quelques minutes supplémentaires, mais s’il y a bien une chose que je n’ai jamais apprise c’est la patience. Quand je veux quelque chose, il est rare que je tourne longtemps autour du pot et que je réfrène mes ardeurs à l’obtenir. Et là, je veux voir son visage quand il comprendra que pendant qu’il prenait un malin plaisir à transformer la fille en combinaison en proie c’était moi qui jouait. Ça ne doit pas lui arriver souvent, de se faire berner. J’espère qu’il ne m’en voudra pas, parce que depuis quelques minutes je l’observe, et il y a autre chose également que je veux. Mais chaque chose en son temps. D’abord je profite de la surprise et la légère panique qui traverse son regard, ensuite je profiterai peut-être de la chaleur de son corps. Et je ne suis pas déçue, on dirait qu’il a vu un fantôme, le peintre pourtant peu impressionnable. Respire mon grand, ça va aller. Je suis presque satisfaite de voir que mon prénom à suffit, il n’est pas courant et je me souviens bien du sien, mais venant de sa part j’en doutais. Il me regarde comme un con pendant quelques secondes, et je suis bien obligée d’avouer que la situation m’allume. Parce que pendant quelques minutes, j’ai eu l’ascendant sur lui. Et ça, ça n’a pas de prix. Il se reprend et m’adresse un grand sourire, mais on sait tous les deux qu’il vient de passer pour un con, et ça me suffit. « J’ai dit que tu étais l’objet de mon désir, cela ne te rend pas irrésistible pour autant … gamine. » Ce coup-ci c’est à lui de se raccrocher aux branches, et à moi de m’en délecter. Mais il retrouve rapidement son tempérament moqueur et son côté caractériel. Tant mieux, je n’ai jamais été attirée par le manque de caractère et la mièvrerie. Je me contente de sourire, parce qu’on sait très bien lui comme moi qu’il a déjà imaginé une suite peu catholique à la conversation, en posant ses yeux sur ma poitrine et sur mes fesses moulées dans la combinaison. C’était pas à lui qu’elle était destinée, mais finalement ma soirée n’est peut-être pas totalement fichue. « Tu n’aurais pas pu porter cette tenue à l’époque, t’avais pas assez de matière. » Je porte à nouveau ma coupe à mes lèvre, et lui adresse un sourire. « Je vais prendre ça comme un compliment. » Parce que c’est ce que c’est après tout. Il regarde plus du tout mon corps avec les mêmes yeux qu’à l’époque, et surement pas les mêmes idées derrière la tête. « Tu t’en es plutôt bien sortie finalement. J’espère que tu n’as pas enlevé le seul tatouage que tu avais à l’époque ? Je l’aimais bien, moi. » Si mes souvenirs sont bons il en avait critiqué le motif, alors je suppose que c’était ce qu’il y avait en dessous qui lui avait plu. Pervers. « Je suppose qu’il faudra que tu vérifies par toi-même. » Oups, je suis à nouveau provocante. Je n’ai pas pu m’en empêcher à vrai dire. « On dirait que t’as vu un fantôme en tout cas. Je sais que mes chances de survie étaient pas bien élevées, mais je t’avais promis que je t’enverrai ma nécro si mes souvenirs sont bons. Et je ne suis pas une menteuse. » Bon j’avoue tout, pas forcément dit que j’aurais pensé à le prévenir. Mais pour ma défense, même ma mère n’aurait pas forcément eu le mémo. « Faut pas que la révélation de mon identité te fasse perdre ton objectif de vue. Je pourrais être déçue. » Oui je pourrais. Et je l'avouais sans honte, ou crainte de passer pour une femme facile à allonger. Je m'étais affranchie de ce type de considérations depuis bien longtemps. « Tu m’as l’air de t’être bien débrouillé aussi, pour un pervers. Combien tu les vends tes gribouillages ? » Je sais pas si je dois être déçue que Gamine soit encore là. Il n’a jamais réussi à la vendre, où n’en a jamais eu envie ? Il doit avoir passé l'âge de peindre des gamines à poil. Quoi que j'en sais rien, j'ai pas pris la peine de jeter un oeil au reste de ses toiles.
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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Dim 23 Juin 2019 - 21:52 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free @Raelyn Blackwell
Je me suis fait avoir comme un bleu, comme un garçon rencontrant son premier amour ou n’importe quelle connerie dans le genre. Je n’aime pas gamine, pas dans ce sens en tout cas, mais entre hier et aujourd’hui les choses ont clairement changé. Les rôles ne sont plus aussi définis qu’ils avaient pu l’être et je dois bien avouer qu’être dans le doute et dans l’expectation ça m’excite totalement. Elle sait désormais ce qu’elle veut et quand elle le veut. A l’époque déjà elle avait un petit caractère mais aujourd’hui elle a su le révéler aux yeux du monde. Je suis fier d’elle, de son évolution, de qui elle a fini par devenir. Je me suis qu’à ma manière j’ai dû y contribuer, dans un sens ou dans l’autre. Ca a bien dû l’aider de se sentir aimée (ou quelque chose dans le genre) pendant plusieurs heures, non ? Genre, pour sa première fois elle était déjà rodée à l’exercice, vous voyez. Le gars a dû beaucoup plus reluquer que moi, surtout son tatouage aux fesses ; mais à l’époque je n’aurais jamais touché à Gamine. Aujourd’hui, aujourd’hui … Tout est différent. Gamine n’est plus qu’un tableau pour l’éternité, alors que ma nouvelle cible est devenue Rae machin chose (jolies fesses). « Je suppose qu’il faudra que tu vérifies par toi-même. » Oh, Auden médecin pour un soir ça me va très bien. Vérifier si tous les tatouages sont bien cicatrisés, s’ils n’ont pas bavé. Le plan est alléchant, j’y adhère pleinement. Le Auden qui n’a jamais changé aime la femme qu’elle est devenue. A vrai dire, il aime surtout ses courbes, mais son caractère y est pour beaucoup. J’aime bien quand ce n’est pas facile, quand tout ne se fait pas en un claquement de doigts et qu’il faut s’armer de patience. Pour le coup, j’attends depuis au moins cinq ou dix minutes alors cela semble déjà beaucoup. Elle veut la même chose que moi, elle sait que je veux la même chose qu’elle, parce qu’on est deux adultes désormais. On connaît les désirs de l’autre. Je n’aurais jamais cru revoir gamine un jour mais désormais cela semble être une putain d’évidence. Ce n’est plus qu’une question de temps. Un peu de temps, pas des heures non plus ; faut pas déconner putain. « On dirait que t’as vu un fantôme en tout cas. Je sais que mes chances de survie étaient pas bien élevées, mais je t’avais promis que je t’enverrai ma nécro si mes souvenirs sont bons. Et je ne suis pas une menteuse. » Elle n’en démord pas, elle continue de se moquer de moi - j’aime ça. Pendant un moment, j’attendais réellement de recevoir la rubrique nécrologique de la gamine, mais pendant des années ensuite elle était totalement sortie de ma tête. Des images me revenaient de temps en temps alors que j’avais le tableau face à moi ; mais jamais rien de plus. Elle était une modèle parmi d’autres, la seule dont je n’ai jamais vendu le tableau (pur hasard). « Faut pas que la révélation de mon identité te fasse perdre ton objectif de vue. Je pourrais être déçue. » Joueuse, certes, mais apparemment aussi impatiente que moi. J’abandonne réellement le reste du monde et pose la coupe de champagne que je n’aurais de toute façon jamais bu. Je n’avais jamais vu ses yeux d’aussi près. J’aurais dû accentuer encore plus son regarde, stupide moi d’il y a dix ans. Merde Auden, c’est pas le moment de penser à la peinture. « Je suis pas du genre à perdre mes objectifs de vue, ne t’en fais pas pour ça. » Je souris à nouveau, recouvrant toute ma confiance en moi. J’ai fini de me rattraper aux branches basses de l’arbre, maintenant il est temps de passer aux choses sérieuses. On va pas parler dix sept ans, j’ai d’autre chose à faire de ma soirée - du genre, dans une chambre, sur un lit ou peut importe où. « Tu m’as l’air de t’être bien débrouillé aussi, pour un pervers. Combien tu les vends tes gribouillages ? » « Ca réussit d’être un pervers de nos jours. » Mais ferme ta gueule un peu, tu t’enfonces dans un terrain glissant, le genre d’où aucun homme ne peut revenir. Le pire c’est que je suis pas tant pervers que ça, … enfin si, un peu. Mais pas au sens sexuel du terme, genre pas pédophile ou violeur ni même harceleur, c’est promis sur la tête de Ginny ; la seule qui puisse à peu près me supporter, comme quoi tout est possible. C’est pas le moment de penser à Ginny, Auden, ferme la. Arrête de penser, agis. « Les gribouillages se vendent pour cinq chiffres, quatre dans les mauvais jours. Ca fait beaucoup de modèles que je pourrais payer, comme dans le bon vieux temps. » L’argent c’est un appât comme un autre de nos jours, surtout pour un Williams qui ne reculerait devant rien. « On peut laisser Gamine là où elle est tu sais et … accomplir mon objectif ? J’ai une idée assez précise en tête, mais faudrait qu’on aille dans une chambre. A cause des espions qui veulent voler mon travail, tout ça. » Non je veux juste baiser, c’est vrai. C’était presque trop métaphorique pour moi là. « Et puis j'ai beaucoup de choses à vérifier, ça risque de nous prendre toute la nuit. »
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 24 Juin 2019 - 11:53 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free Raelyn Blackwell & @Auden Williams - Janvier 2016Les choses vont rapidement. Trop rapidement, diraient surement des individus aux moeurs étriquées. Il n'était pas correct, pas acceptable qu'une demoiselle se donne à un homme qu'elle connaissait à peine et au bout de quelques minutes de conversation. Incorrect, qu'un homme plus âgé sous entendu de façon aussi explicite à une jeune femme les idées qu'il a en tête, et qu'il lui propose aussi rapidement de partager une nuit en sa compagnie. La correction il y a bien longtemps que j'avais cessé de m'en soucier, et cela semblait être le cas pour Auden. C'était le cas pour Auden à vrai dire, pas besoin de se poser la question, la toile que nous avions sous les yeux et les circonstances dans lesquelles elle avait été peinte le prouvait.
Je ne sais pas si c'était l'homme, l'alcool que j'ai dans le sang, ou bien la situation assez peu orthodoxe, mais cela fait naître dans mon esprit des idées peu catholiques. Surement un peu des trois. Notre passé en commun, si on peut appeler quelques heures passées en sa compagnie dans une posture gênante et alors que je n'étais qu'une jeune fille un passé en commun, rend les choses intéressantes, cocasses en tout cas. Il est désirable également, inutile de le nier, et son côté insolent me plait bien plus qu'à l'époque où il me mettait profondément mal à l'aise. L'envie de renverser la situation surtout, puisqu'il y a dix ans, il contrôlait la situation et je n'étais qu'une petite marionnette tremblante, qui malgré quelques aboiements s'était montrée relativement docile. Aujourd'hui, c'était lui qui s'est fait avoir, et lui qui a envie de moi. Alors oui, pour toutes ces raisons, je n'ai pas envie de tourner autour du pot. « Je suis pas du genre à perdre mes objectifs de vue, ne t’en fais pas pour ça. » Je l'observe poser sa coupe de champagne, comme s'il venait de trouver quelque chose de bien plus intéressant.
De mon côté, je compte bien profiter de la mienne, et je le fait lentement tourner entre mes doigts, mes yeux dans les siens et un sourire sur les lèvres, comme pour le narguer. « Parfait. » Parfait parce que je n'ai plus dix huit ans. Je suis une femme de vingt neuf ans, qui a bien envie de ne faire qu'une bouchée du peintre. « Ça réussit d’être un pervers de nos jours. » Il faut croire, vu les bourgeois qui tournent dans la pièce, qui passent de tableau en tableau en poussant des exclamations étouffées, comme profondément choqués par les tableaux qu'ils ont sous les yeux, alors qu'au fond ils ne les comprennent certainement pas. Cette hypocrisie me fait rire, je suis beaucoup de choses, mais pas hypocrite. Mon intérêt pour mon interlocuteur par exemple lui est bien réel, quand bien même je gaspille un peu de temps à m'amuser avec lui avant de lui céder. Pas trop longtemps non plus, je n'ai aucune envie de me prendre à mon propre jeu. « Les gribouillages se vendent pour cinq chiffres, quatre dans les mauvais jours. Ça fait beaucoup de modèles que je pourrais payer, comme dans le bon vieux temps. » Est-ce que je ressemble vraiment à une femme vénale, qui n'en aurait que pour son argent ? Est-ce qu'il essaye de m'allumer grâce à l’appât du gain ? Je n'ai plus besoin de ses billets, si je m'offre sa compagnie cela sera pour le plaisir uniquement. J'observe la peinture quelque secondes. Ça pourrait être drôle, de me trouver à nouveau dans la peau du modèle, dix ans après. Mais pour l'instant, c'est loin d'être ma priorité. C'est lui que je veux, pas son coup de pinceau. « C'est pas ton argent qui m'allume, t'as pas besoin de me filer un billet pour passer du temps en ma compagnie, je te rassure. » J'ai jamais approché un homme pour son argent, le plaisir comme mon corps ne se marchandent pas à mes yeux. J'ai aucune envie qu'il pense que c'est comme ça peut être, que je me suis sortie de la merde. Peut être que le marché de la drogue lui semblerait pas plus louables, mais à mes yeux ça fait quand même une grosse différence. « On peut laisser Gamine là où elle est tu sais et … accomplir mon objectif ? J’ai une idée assez précise en tête, mais faudrait qu’on aille dans une chambre. A cause des espions qui veulent voler mon travail, tout ça. Et puis j'ai beaucoup de choses à vérifier, ça risque de nous prendre toute la nuit. » Il n'y va pas par quatre chemin. Et j'aime ça, c'est rafraîchissant, par rapport à ces hommes persuadées que toute femme a besoin qu'on l'invite au restaurant ou qu'on lui mijote un petit plat.
Mes yeux se posent une dernière fois sur la peinture, avant de s'en désintéresser définitivement pour se focaliser sur Auden. « Effectivement, il faudrait peut être s'y mettre dans ce cas. » Je termine ma flûte de champagne avant de m'en débarasser à mon tour. « Mais j'ai pas envie de t'arracher à ton vernissage. Ils pourront se passer de toi ? » Je lève un sourcil, comme si je me posais réellement la question. Alors qu'au fond j'estime que bien sur, avec moi comme trophée il a intérêt a faire en sorte qu'ils puissent se passer de lui, et tout de suite. « J'habite à deux rue d'ici. Au croisement d'Adélaïde Street et de Clark Lane. Je sais pas s'il te reste encore des affaires à régler ici, mais je pense pas qu'il soit réellement prudent de me laisser rentrer toute seule. » Alors certes il fait nuit. Mais dans le quartier luxueux de Spring Hill, pas sûr que je risque grande chose. Tant pis, il n'a pas réellement été très fin non plus dans ses sous entendus. Je replace mon sac sur mon épaule, prête à partir, et un sourire sur le visage j'attends sa réponse. Sa réponse positive bien sûr, c'est de toute façon la seule que je suis prête à accepter. Et soyons sérieux quelques minutes, c'est aussi la seule qu'il a envie de m'offrir.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Mar 25 Juin 2019 - 11:27 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free @Raelyn Blackwell
Je n’ai aucune idée de comment Gamine a pu s’en sortir aussi bien, même dix ans plus tard. Je ne lui aurait pas donné plus de quelques années à vivre et finalement elle a su devenir une femme. Peut être qu’elle a intégré la mafia, ou un truc dans le genre. Qui sait, hein ? Je ne lui pose pas la question parce que ce n’est plus le moment pour les small talks, et surtout parce que je m’en fous cordialement. Ce qui compte n’est pas la manière dont elle en est arrivée, c’est là où elle est désormais. Elle a comblé le manque de graisse autour de ses os saillants, a calmé ses tremblements Parkinsoniens (et pas Alzheimer, stupide garçon) et s’est même offert de nouveaux tatouages qu’elle m’a expressément invité à découvrir. Je n’attends que ça, ce sera à un but tout sauf professionnel ; promis. En plus j’ai rapproché notre future (dans un futur proche, très proche) partie de jambe en l’air avec tout l’argent que je gagne et elle a cru que je voulais encore la payer. Hell no, je suis pas la Banque de Florence ni même un Medici. Je ne suis pas désespéré au point de payer les gens pour coucher avec moi et désormais je n’ai même plus à payer les modèles. Plus on est riche et plus on est cons, alors déjà que j’étais un con pauvre imaginez moi maintenant. Notons seulement qu’elle m’a lancé un “ce n’est pas ton pognon qui m’allume” alors c’est donc moi qui l’allume. Donc là je recommence à sourire comme un con. Parce que je suis un con. Un con heureux qui va arriver à ses fins, s’amuser pour la soirée et échapper à un énième vernissage bouseux. Si tous les vernissages bouseux pouvaient prendre cette tournure j’en serais cependant très heureux ; même si plus personne m’inviterait si je reste pas. Zut alors, quelle tragédie. « Effectivement, il faudrait peut être s'y mettre dans ce cas. » Ca arrive. C’est en train d’arriver. Pour de vrai. Je suis à ça de lâcher un “YES” triomphant d’un signe de la main à la Freddie Mercury. A ça, oui, vraiment, comme si j’étais en manque. Comme si j’étais tremblant comme elle l’a été à l’époque, mais pour bien d’autres raisons. « Mais j'ai pas envie de t'arracher à ton vernissage. Ils pourront se passer de toi ? » Je soutiens son regard, parce qu’on semble jouer au jeu qui consiste à ne jamais lâcher l’autre des yeux. Le jeu du regard quoi. Et tout le monde sait qu’Auden ne perd pas de jeux, Auden ne perd jamais rien sauf parfois sa dignité de façon momentanée (mais ça je ne m’en vante pas réellement). « Eux ne pourront pas se passer de moi, mais de mon côté ça ne me dérangera pas. » Pas le moins du monde, adieu hypocrites et riches trous du culs. Bonjour nuit de luxure et de gourmandise et de plein d’autres vilains péchés que je me languis de tester. Surtout avec elle, elle est différente de tout ce que j’ai pu expérimenter jusque là et j’aime la nouveauté. La routine est quelque chose qui m’ennuie profondément or je me doute bien qu’avec elle ce ne sera jamais le cas, il n’y aura jamais de routine parce que je ne m’avancerai même pas à dire que je la reverrai une troisième fois. Ca commence à faire beaucoup, trois fois. « J'habite à deux rue d'ici. Au croisement d'Adélaïde Street et de Clark Lane. Je sais pas s'il te reste encore des affaires à régler ici, mais je pense pas qu'il soit réellement prudent de me laisser rentrer toute seule. » Oh heureusement que je sais qu’il y a une récompense à la clé sinon je ne me serais pas aventuré seul dans la nuit sombre et pleine de terreurs. Cependant je me réjouis de savoir qu’elle habite aussi à Spring Hill, ce qui me met une dernière claque me prouvant qu’elle a réellement su monter en grade dans la société. Elle ne s’est pas contenté de survivre, elle a pulvérisé le jeu. Je ressens sûrement une pointe de fierté au fond de moi. Je crois que c’est le nom qu’on donne à ce genre de sentiments ; j’en ai pas trop l’habitude. « Pas besoin de me faire Google maps, je n’ai qu’à te suivre. Il ne faudrait pas qu’un autre psychopathe prenne ma place, ce ne serait pas prudent. » Elle m’avait réellement traité de psychopathe la garce. Beaucoup le pensent mais peu osent me l’avouer en face à face, encore moins des personnes d’un mètre cinquante que je pourrais soulever à bout de bras. C’est peut être encore une des raisons pour lesquelles la môme m’avait tant intrigué, et que des années plus tard j’avais encore un vague souvenir de son prénom (ça a aussi à voir avec le fait qu’elle n’a pas un prénom très répandu, c’est vrai). Je la regarde regrouper ses affaires, lentement, laissant mes yeux se poser là où bon leur semble. Je continue à sourire, ne tente même pas d’aller voir le responsable de l’hôtels pour d’inutiles excuses. Je me relève du mur, décroise les bras et laisse cette fois ci mes yeux se poser sur ses fesses à quelques mètres devant moi. Certains me regardent, outrés, je leur accorde un gracieux doigt d’honneur sans même détourner le regard. Moi je vais baiser et pas eux.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 25 Juin 2019 - 17:51 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free Raelyn Blackwell & @Auden Williams - Janvier 2016Je pose des questions dont je connais déjà les réponses, et au fond, je prends quand même le risque de me retrouver bête s’il choisit de répondre "non merci effectivement ma présence ici est impérative" ou bien "écoute je vais t’appeler un taxi si tu as peur de rentrer", mais pour le coup avec Auden, je ne pense pas prendre trop de risques. J’ai toujours aimé penser que j’étais assez douée pour lire les différents individus, mais avec Auden et ce soir ce n’est même pas tant un challenge que ça. C’est évident ce dont il a envie, il ne cherche pas à s’en cacher, n’emprunte pas des chemins détournés pour me proposer de prendre une chambre, ne me propose pas de me raccompagner chez moi, puis de prendre un dernier verre et "oups" mes mains ont glissé sur tes fesses par inadvertance, et je crois que c’est ce qui me plait le plus chez lui. Déjà à l’époque il était plutôt du genre cash, mais j’ai l’impression que dans le rôle du séducteur il l’est d’autant plus. Non, il ne pourrait pas être plus clair avec moi, sauf peut-être s’il brandissait une pancarte avec des lettres en néons écrivant "on baise ?". Mais du coup je ne suis pas persuadée que ce type d’action passerait réellement auprès des personnalités à la morale étriquée qui fréquentent ce quartier. De toute façon il n’a pas besoin de faire semblant, parce que moi aussi je sais ce dont j’ai envie, sans avoir à hésiter ou me poser la question, sans être du genre à peser le pour et le contre. Je le suis rarement dans ces cas-là, je suis plutôt du genre à foncer même si je sais que c’est une connerie. Ici ce n’est même pas le cas, puisque Auden me parait bien inoffensif. « Eux ne pourront pas se passer de moi, mais de mon côté ça ne me dérangera pas. » J’ai envie de répondre que de toute façon il n’a déjà d’yeux que pour moi, donc qu’il le fasse ici ou un peu plus loin dans des draps en satin cela ne changera finalement pas réellement la donne, mais je me retiens. A l’époque je l’aurais fait, gamine l’aurait fait, parce qu’elle était gonflée d’orgueil, quand j’essaye parfois de le garder un peu plus enfermé. Un peu, j’ai dit un peu. « Pas besoin de me faire Google maps, je n’ai qu’à te suivre. Il ne faudrait pas qu’un autre psychopathe prenne ma place, ce ne serait pas prudent. » Je lui adresse un sourire entendu, avant de prendre la direction de la sortie, comme je m’apprêtais déjà à le faire avant que la peinture n’attire mon attention, mais finalement pas déçue par cet intermède. Je n’avais pas prévu de rentrer accompagnée ce soir, j’avais mis une combinaison terriblement sexy dans le but d’amadouer un fournisseur certes, mais je ne suis pas du genre à vendre mon corps pour signer un accord. Je ne l’ai jamais été, et c’est pas aujourd’hui que je vais le devenir. Auden par contre, il n’y a rien que je cherche à obtenir de lui, si ce n’est un bon moment. Je sais qu’il me reluque, je n’ai même pas besoin de me retourner pour le savoir, parce que c’est un adolescent, et c’est ce qu’un adolescent aurait fait.
L’air frais me fait du bien, après la chaleur étouffante de plein été de la journée. J’en profite avant que la température ne monte à nouveau pour une tout autre raison cette fois ci. Je fais quelques pas en tête, avant d’être rattrapée par le peintre, à qui j’adresse un sourire joueur. « C’est bon tu t’es rincé l’œil ? » Mes pas claquent sur le bitume sur quelques mètres de plus. « La toile, tu n’as jamais réussi à la vendre ? Si c’est le cas tu t’es encore plus fait avoir en me filant cinquante euros à l’époque. » Je lui avais demandé qui pouvait bien acheter ce genre de chose à l’époque, peut-être que la perversité humaine avait ses limites. Peut-être que j’avais réussi à les choquer assez pour rester dans l’atelier du peintre pendant des années. Peut-être que c’est un travail qu’il avait simplement décidé de conserver et d’exposer, je ne connaissais pas son business model à l’époque et je ne le connais pas plus maintenant. Je lui proposerais de l’acheter la toile, si elle ne me rappelait pas une époque de ma vie à laquelle je n’avais pas envie de penser. C’est peut-être pour ça aussi que j’étais attirée vers lui ce soir, parce qu’il était l’une des rares personnes qui m’avaient rencontrée et brièvement côtoyée à l’époque, et donc quelqu’un à qui j’avais réellement besoin de prouver que j’avais changé, que je n’avais plus rien de la gamine tremblotante de la peinture.
En quelques minutes nos pas nous avaient porté jusqu’à mon appartement, dans l’ascenseur et direction le 12ème étage. L'appartement dans lequel je vivais était globalement d'un blanc éclatant, le mur gris et le parquet en chêne venant apporter une touche de couleur discrète. Le mobilier que j'avais choisi mélangeait également bois et nuances de blanc / gris, et la décoration était simple, pour ne pas dire quasiment inexistante. Propre, net, de bon goût, et finalement assez impersonnel, les touches de décorations se faisant rares voire inexistantes. J’aimais les intérieurs épurés, parce qu’ils contrastaient avec le bordel dans lequel j’avais grandi. Et finalement, le loft ressemblait un peu à un hôtel luxueux dans le genre de celui que nous venions de quitter.
En entrant dans l’appartement, mes pas me portent assez naturellement jusqu’au bar, duquel je sors deux verres pour venir les déposer sur la table basse, servir le mien de whisky, la bouteille a élu domicile sur la petite table en chêne depuis bien longtemps, et prendre une gorgée, bien plus agréable encore que le champagne que je viens de boire. Chacun son poison. « Sers toi ce que tu veux. » M’approchant de la baie vitrée je l’ouvre en grand, pour laisser rentrer un peu de fraîcheur dans l’appartement. Sans que je ne m’y attende, je sens des mains, les siennes, se poser dans mon dos pour venir attraper la tirette de ma fermeture éclair, à la naissance de mon cou, et la faire glisser lentement et profitant du frisson provoqué par ce contact, je le laisse faire, m’abandonnant quelques secondes. Après tout, je lui ai dit de se servir ce qu’il voulait. Lorsqu’il termine son chemin juste au-dessus de mes fesses, je pose mon verre et libère un bras puis l’autre de la combinaison la laissant retomber sur mes hanches, et je me retourne vers lui. Inutile de préciser que sous une tenue comme celle là, je ne me suis pas encombrée d'un soutien gorge. Mes yeux renvoient un regard bien différent de celui de gamine à présent. « Le spectacle est à ton goût ? Tu peux en profiter sans passer pour un psychopathe à présent. » Embrasse moi. Fais moi taire.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Mer 3 Juil 2019 - 14:31 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free @Raelyn Blackwell
Je crois que même pour ma première fois j’avais pas aussi hâte (peut être que ça a un rapport avec le fait que j’avais pas tout compris comment ça marchait encore). Je l’entends qu’elle me parle mais même l’art ne semble plus assez important à l’instant, les mots ne rentrent même pas dans mon esprit. Je fais souvent semblant de ne pas avoir entendu ce qu’on me dit juste parce que j’ai pas envie de parler mais là c’est clairement différent. J’ai pas envie de parler parce que j’ai envie qu’on passe direct au plat principal, j’en ai ras le cul des apéritifs et des entremets. Je veux le putain de plat principal. Je l’entends qui parle de sa toile (de ma toile en fait, profiteuse) et qui ne sait pas que j’ai jamais cherché à la vendre. J’aurais pu en avoir pour quelques milliers assez facilement, encore plus aujourd’hui grâce à ma notoriété mais j’ai jamais essayé. Si elle n’est pas exposée elle traîne à l’atelier non loin des mains sales de Noah (je vis dans le risque) et c’est très bien comme ça, j’ai assez d’autres toiles à vendre chaque mois pour ne pas avoir à me débarrasser de celle-ci. C’est pas que j’y tiens, pour sûr que non, c’est juste qu’elle a pas à être vendue et que j’ai pas à argumenter sur le sujet avec le modèle même. Je la précède de quelques pas et passe toute la route à sourire comme un con ce qui ne change pas vraiment de mes habitudes. Cette fois ci j’ai vraiment une raison de sourire ceci dit, et elle et moi on sait que je vais pas lui apprendre à colorier dans l’espace imparti ce soir. Je ne vais sûrement rien lui apprendre même parce qu’elle n’est plus la gamine qu’elle a été et que les côtes saillantes ne sont plus. Elle est devenue une femme et une des rares capables de me faire relever la tête, de faire mes yeux divaguer ci et là. Je ne suis pas friand des femmes en règle générales mais les quelques exceptions à mon tableau de chasse en valent la peine. Genre, vraiment. L’antre du démon n’est pas décoré de têtes de morts et de poupées vaudous ce qui m’étonne presque. Je l’aurais bien vu en sorcière de santa ou quelque chose dans le genre la Raelyn, elle a la tête pour ça. Si frêle et si douce de l’extérieur mais un vrai démon à l’intérieur. Un démon impossible à dompter, et ça ne fait que me plaire davantage. J’aime bien foncer dans le mur tête baissée, c’est vraiment mon domaine de prédilection. Je la laisse me guider dans la pénombre pour quelques minutes encore, bien trop content que son chez elle soit bien plus rangé que le mien. Mes yeux se perdent une nouvelle fois là où une mamie m’aurait donné un coup de parapluie et là où Raelyn aime se sentir observée. Son verre se remplit de whisky et je vais pas jouer au con en demandant de l’eau du robinet, je préfère rester Auden. « C’est toi que je veux. » Toujours dans la délicatesse, bien sûr (spoiler : nop). Finalement j’estime qu’elle prend beaucoup trop son temps et qu’on est pas venus chez elle pour parler pois chiche et lentilles et la brise d’air frais venant de l’extérieur me ramène sur terre. Mes mains se posent sur ses hanches, courbes féminines dont je n’ai plus vraiment l’habitude. C’est comme le vélo, ça s’oublie pas et c’est bien plus cool. Doucement, trop doucement à mon goût, je remonte une main sur le tissu le long de sa colonne vertébrale et ne perd pas davantage de temps avant de faire redescendre la fermeture de sa robe, avant de voir le tissu se détacher de la peau et avant de voir un tatouage de rose apparaître. C’est cliché mais Auden ferme ta gueule, c’est pas le moment de dire ce que tu penses. Je me contente d’approcher mes lèvres à la base de sa nuque et de fermer les yeux, profitant simplement (et sagement) de son odeur quelques secondes, laissant mon souffle parcourir son corps. Elle se tait et finalement on a pas besoin de mots pour savoir ce qu’il faut faire, parce qu’on est devenus deux adultes tout sauf raisonnables et qu’on a fini de prendre notre temps. Grâce à ma vingtaine de centimètres de plus qu’elle j’observe le contraste donné par les rayons de lune à sa peau, l’ombre créée au dessus de sa clavicule et surtout le sourire que je devine derrière les traits de sa joue qui se tirent. Je redeviens un enfant sage, un artiste attentif en quête d’inspiration et de plaisir charnel et c’est tout ce que m’offre Raelyn sur un putain de plateau d’argent. La combinaison tombe sans un bruit, mes mains s’écartent de quelques centimètres de ses hanches pour la laisser se retourner. Elle parle, encore, et j’ai presque envie de plaquer ma main contre sa bouche. Finalement ce sont mes lèvres qui viennent à sa rencontre, et je me dis que c’est sûrement le mieux à faire pour ne pas passer pour un gros connard à nouveau. Je me dis aussi que j’attendais ça depuis bien trop longtemps pour y résister une seule seconde de plus. Mon corps semble agir sans que je ne contrôle plus rien et si une main a décidé de rester sur sa hanche l’autre caresse la base de sa joue, sa mâchoire, alors que mes yeux sont fermés et que mes dents viennent mordiller sa lippe inférieure. Les lèvres d’une femme sont si douces, surtout les siennes ; peut être que je devrais réitérer l’expérience pour m’assurer qu’il ne s’agit pas d’un rêve. Un doigt écarte le reste de sa robe de ses hanches et la voilà qui tombe au sol. C’est en train d’arriver, pour de vrai. Je lâche ses lèvres quelques secondes et cette fois ci c’est un nouveau sourire que je lui tend, beaucoup plus joueur et beaucoup plus mâture - le genre de sourire dont moi même je n’ai pas l’habitude. A mon tour j’enlève mon tee shirt et profite de chaque instant pour admirer ses tatouages, laissant mes doigts courir sur toute l’encre à jamais incrustée dans sa peau. Mes lèvres suivent à leur tour le même chemin, et la suite c’est clairement pas autorisé aux enfants.
L’action se termine dans le salon même, parce que j’aurais pas été assez patient pour la laisser m’entraîner dans une autre pièce et que son canapé avait l’air vraiment très confortable. Entre nous, sachez qu’il l’est, c’était pas qu’une impression. On se retrouve totalement nus, pervertis par le péché de luxure et je ne pourrais pas être plus fier. Je retrouve mon beau sourire d’abruti et un air de défi sur le visage signifiant que j’ai gagné. Que j’ai eu ce que je voulais. Au fond on sait que c’est tous les deux ce qu’on voulait mais personne le dira, parce qu’avec l’âge adulte vient l’ego qui empire. « Crie pas trop sur tous les toits que je suis le meilleur coup de ta vie, j’ai pas envie de voir une armée de filles en chaleur débarquer à l’atelier. » Je me relève et part à la recherche de mes vêtements, parce que j’ai pas envie qu’il y ait cette partie post-sexe qui consiste à ce que chacun se raconte ses secrets.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 3 Juil 2019 - 18:26 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free Raelyn Blackwell & @Auden Williams - Janvier 2016Alors qu’il ne me répond pas je tourne le regard vers lui, le dévisageant quelques secondes. Il a le sourire fier d’un athlète olympique qui vient de décrocher la médaille d’or – parce que je suis l’or, c’est clair – mais je sens aussi son regard brûlant se poser sur moi, aussi bien sur mon visage que sur mes courbes. A mon tour et pour la première fois je m’autorise à mon tour un regard un peu plus appuyé sur sa silhouette. Sur sa musculature que je distingue sous son t-shirt, sur ces cheveux qu’il a à moitié fait l’effort de discipliner et qui me donnent envie de m’y accrocher, et globalement je n’en perds pas une miette, même s’il y a clairement une ou deux couches de trop à mon goût. Il est bien bâti le peintre, en tout cas il a l’air et je suis étonnée de ne pas l’avoir remarquée plus tôt, trop jeune ou trop gênée par la situation. La hâte et le désir s’invitent chez moi, et j’ai envie de m'enfuir en courant simplement parce que je sais qu’il me rattraperait, et je n’ai qu’une envie : qu’il le fasse et me coince contre un mur pour me faire regretter de lui avoir faussé compagnie, juste pour ressentir le frisson monter au fond de mon bas ventre et me cueillir. Je n’en fais rien cependant, parce que je sais que si je patiente quelques secondes, quelques minutes supplémentaires je m’expose à bien mieux encore. Je réfrène aussi avec difficulté cette envie presque incontrôlable que je ressens de lui sauter dessus une fois dans l’ascenseur, me concentrant sur ma respiration pour rester le plus stoïque possible alors que mes yeux le dévorent littéralement.
Je ne sais pas où je trouve la force de jouer un peu plus avec lui, en ajoutant quelques secondes de délai à ce que nous désirons pourtant tous les deux, en me servant un verre et en y trempant les lèvres. Je sens presque les battements de mon cœur sous ma peau, et ça, c’est bien quelque chose que seule la compagnie masculine est capable de me faire ressentir. « C’est toi que je veux. » La voix qui se rapproche de moi, les mains qui se posent sur mes hanches, une, puis deux, puis une à nouveau tandis que l’autre s’attelle à me débarrasser de mes vêtements. Je n’aurais bu qu’une seule gorgée de whisky finalement, et sans le savoir il me ravit, en acceptant sans trop se faire prier d’être le perdant, celui qui succombera le plus vite. Je sens sa respiration sèche, bruyante dans mon cou et tente de retenir un frisson, qui s’installe définitivement quand ses lèvres se posent dans mon cou. Les cheveux relevés ça a toujours eu cet effet sur les hommes, les stimulant, et leur donnant l’envie de s’emparer de cette zone logiquement inaccessible. Il y a d’autres zones dont il souhaite vouloir s’emparer d’ailleurs. Mes lèvres quand je me retourne, dans un premier temps, et je ne me fais pas prier pour approfondir le baiser, et pour laisser enfin mes mains se balader effleurant la ceinture de son jean pour le stimuler, l’étudier, et mieux pouvoir la retirer après. Mes lèvres à moi dérapent à la base de son cou lorsqu’il me tire à lui et accompagne ma combinaison dans sa chute, et quand je me retrouve presque nue face à lui, encore complètement vêtue, je me sens à la fois vulnérable et animé par un désir qui se fait d’un coup trop fort pour que je m’arrête en si bon chemin. Je tente l’aider à enlever son t-shirt mais il se révèle plus rapide que moi, et mes mains se rabattent avec plaisir sur la ceinture de son pantalon à laquelle je ne laisse aucune chance ce coup-ci. Ses doigts effleurent ma peau avec une délicatesse presque surprenante, traçant le contour des tatouages sur mon flan et lorsque ses lèvres entrent dans la danse, j’attrape la bordure de son jean pour le tirer à moi et jusqu’au canapé, laissant son corps faire basculer le mien et l’écraser de son poids. Et lorsque ses lèvres continuent à suivre les lignes noires et à s’aventurer le long de mes côtes et à descendre toujours plus dangereusement, j’accroche enfin mes doigts dans ses cheveux pour l’inviter à continuer.
Et il continue, et va même au-delà de mes espérances. En quittant mon appartement ce soir je me faisais peu d’illusions quant à la soirée que j’allais passer, imaginant que j’allais simplement rencontrer un fournisseur qui reluquerait mon décolleté mais ne m’aiderait pas sortir le Club de la situation critique dans laquelle il s’enlisait depuis l’arrestation de Mitch. Mais cette soirée remplit clairement toutes les attentes que je n’avais pas, et quand après un dernier délicieux coup de rein sous lequel mon corps se cambre une énième fois Auden tombe à mes côtés et un sourire sur les lèvres, je reste quelques secondes, silencieuse, le dos contre le canapé et tentant de retrouver ma respiration et un rythme cardiaque proche de la normale, observant et laissant se balader l’une de mes mains sur le dessin de ses abdominaux. Il a eu ce qu’il voulait, mais je sais que j’ai gagné, bien sûr, et on le sait tous les deux. « Crie pas trop sur tous les toits que je suis le meilleur coup de ta vie, j’ai pas envie de voir une armée de filles en chaleur débarquer à l’atelier. » J’éclate de rire, il est doué certes, mais surtout prétentieux. Plus doué ou prétentieux ? J’ai du mal à le dire. Mais bon, on sait tous les deux que si je lui avais demandé de sauter de mon balcon au douzième étage pour avoir le droit de poser ses lèvres sur ma peau, il l’aurait fait. Je l’observe se lever et chercher ses vêtements, ne me gênant pas pour profiter de la vue au passage. « J’en sais rien, t’as une sacré concurrence. Et je me fie jamais à la première impression, donc je suppose qu’il faudra approfondir la question si c’est un titre que t’es déterminé à décrocher. » Qu’on soit bien clair, je lui propose rien de plus qu’un peu d’amusement, je suis pas en train de demander à rencontrer ses parents pour qu’on puisse ensuite élever nos quatre enfants et notre berger australien ensemble. Et il le sait, j’en suis sure, parce que mon regard ne laisse place à aucune équivoque, et parce que je n’ai rien de la femme qui brandit le mot couple dès qu’un homme prend ses droits sur mon corps. « Je peux te contacter comment, si j’ai encore envie de contempler tes toiles ? » Non parce que soyons clairs : je n’imagine pas une seule seconde qu’il n’ait pas envie de remettre ça, et je ne suis pas le genre de fille qui attend qu’on la rappelle en contemplant les étoiles. Si j’ai envie de m’amuser avec quelqu’un, je lui envoie un message, que ce soit demain, dans un mois ou même dans un an. Et il vient, cela va sans dire. Les hommes qui fuient ma compagnie après y avoir gouté une première fois se font rares. « Si on compte encore sur le hasard j’ai peur que tu sois devenu impuissant la prochaine fois. » Je penche la tête, pas prête à quitter mon canapé. Oui j'insinue sans honte qu'il n'est plus tout jeune alors qu'il doit être finalement à peine plus vieux que moi, mais je n'ai pas envie d'attendre encore dix ans. « Et ça, ce serait dommage. » Je lui adresse un sourire amusé, en repliant mes jambes un peu plus proches de moi, avant de m’asseoir et d’appuyer mon dos contre le canapé.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Jeu 4 Juil 2019 - 11:09 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free @Raelyn Blackwell
J’aurais sans doute dû arrêter de faire l’enfant sur ce coup là, prendre le temps de lui tourner autour quelques heures de plus, profiter de ses courbes et de son parfum avant que tout ne s’envole dans la nuit. Si j’avais été moins con j’aurais plus en profiter davantage, si j’avais été moins con beaucoup de choses se seraient mieux passées dans ma vie sûrement. Ouah Auden part pas en dépression abruti. Je l’ai eu pour quelques heures et c’est déjà un miracle car ça semblait assez mal parti cette histoire. Pourtant je suis là, chez elle et on s’est amusés, beaucoup. Mais maintenant c’est fini. Fermeture des rideaux, circulez y’a plus rien à voir. Je compte toujours pas faire dans le social et maintenant qu’on s’est amusés c’est l’heure de remballer, parce que je remballe toujours ensuite et que c’est la raison pour laquelle ma vie se porte aussi bien. Enfin non, c’est assez catastrophique, mais si je reste plus longtemps ça le deviendra davantage. Ce n’est pas non plus ce dont elle a envie, je ne suis pas le premier qu’elle emmène dans sa tanière pour une partie de jeux entre adultes. Ma Gamine de l’époque est devenue une femme pourtant je discerne toujours ses traits enfantins. Ma main s’est longuement attardée sur le seul tatouage qu’elle avait à l’époque, comme pour m’assurer qu’ils s’agissait bien d’elle, de celle qui claquait des dents dans mon atelier et à qui j’ai proposé d’aller sous jeter sous un train. Elle ne l’a pas fait et cela me soulage, encore plus que le fait que ses côtes n’étaient plus aussi saillantes lorsques j’ai approché mon pouce. Ca aussi, je voulais m’en assurer, juste quelques secondes. Juste pour m’assurer que ce n’est pas un mirage qui risque de me claquer entre les doigts si un coup de rein se révèle plus fort que tous les autres. Ce n’en était pas un. Une seule blague suffit pour retrouver l’ambiance dont j’ai tellement habitude, la seule qui existe lorsque je suis dans les parages : second degré et pas de prise de tête. Je me lève du canapé, laisse ma main effleurer son bras quelques dernières secondes et finalement vogue en quête de mes habits. Tourne la page Auden, c’est ce que tu fais toujours. J’étire mes biceps et mes deltoïdes une dernière fois et me courbe à nouveau pour distinguer tout bout de tissu susceptible de m’appartenir, ne m’arrêtant même pas à l’évocation d’une seconde partie avec Raelyn. Bien sûr qu’il y allait en avoir une autre, c’était évident, j’attendais seulement de l’entendre de vive voix tel un enfant sage. Alors un sourire se dessine sur mes lèvres alors que j’ai le dos tourné et que je ramasse ce qui ressemble à mon tee shirt. Joueur, je lui lance à mon tour la robe qui était à côté et vu la taille c’est définitivement la sienne. « On verra bien si je ne suis pas trop demandé, j’ai beaucoup de titres en cours tu vois. » Ce n’est pas faux, mais est ce que j’ai dessiné tous les autres il y a des années, est ce que j’ai passé de longues minutes à observer chaque parcelle de leur peau ? Rien n’est moins sûr. Je ne lui dirai jamais bien sûr, mais elle risque désormais de passer avant un certain nombre de mes conquêtes, même masculines. Je retrouve finalement enfin un boxer et peut arrêter de me balader à poil, ce qui ne me dérangeait pas vraiment. Elle me demande comment elle pourrait me contacter alors que j’attrape mon pantalon et l’enfile en revenant sur le canapé. M’appuyant sur le dossier derrière elle je profite une dernière fois d’une vue plongeante sur son corps avant de me poser sur ses yeux. « Ca va trop vite entre nous Gamine. » Devient ma seule réponse, la phrase que j’avais eu à son encontre il y a des années. Je suis un abruti mais pas sénile, je me souviens assez bien de quelques portions de notre conversation dont celle ci. A l’époque je ne pensais jamais la revoir, encore moins coucher avec elle, mais parfois il se passe réellement de bonnes choses dans ma vie. Je finis par mettre mes chaussures et, bon gré mal gré, mon tee shirt aussi. Mes pas contournent le canapé pour la dernière fois ce soir et toujours avec ce sourire caractéristique une main s’approche de son cou alors que mon pouce suit la ligne de sa mâchoire. Je la sers, sans doute trop fort parce que je ne sais que manier mes pinceaux, et pose un dernier baiser sur ses lèvres. Un baiser chaste, un baiser d’adolescent, mais une dernière marque de mon passage. Sans un mot sans un regard je regagne la sortie, la saluant d’un signe de main sans me retourner. « Auden Williams, mon numéro est partout. » Poignée qui s’enclenche et porte qui s’ouvre et se referme. Fin de la partie.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 5 Juil 2019 - 8:53 | |
| Rebels and mutineers, running wild and running free Raelyn Blackwell & @Auden Williams - Janvier 2016Je crois que je l'aime bien. Ou que je ne le déteste pas en tout cas, et en ce qui me concerne ça le place directement dans les cinq ou dix pour cent de mes connaissances. Je ne déteste pas son côté insolent et d'adolescent irrévérencieux, je l'avais apprécie il y a dix ans déjà et les choses n'ont pas changées à ce niveau là, ce type de personnalité m'amuse toujours autant, je ne déteste pas son côté direct et cash, parce que c'est comme ça que je fonctionne également, sans faux semblants et sous entendus, je ne déteste vraiment pas la façon dont mon corps vient de réagir sous ses mains, sous ses caresses et ses baisers, et pour être tout à fait honnête, je ne déteste pas non plus la vue sur ses fesse qu'il m'offre alors qu'il lève du canapé pour aller chercher ses vêtements. La peau brûlante, électrisée par son contact et ses gestes presque trop doux alors qu'il caressait l'encre sur ma peau et mes côtes sous ma poitrine, je ne suis de mon côté pas pressée de bouger et de mettre fin à cette entrevue charnelle, alors je me contente un instant de demeurer ainsi, le temps de retrouver mon souffle. Sa main effleure l'intérieur de mon bras quelques secondes, frôlant encore une fois l'un de mes tatouages, et me provoquant un dernier frisson, avant de s'éloigner du canapé pour réunir ses possessions.
Et il redevient Auden rapidement, le gamin qui m'appelait gamine. Il lance ma combinaison dans ma direction en mettant la main dessus, et je la laisse retomber à côté du canapé, pas gêné par ma nudité la plus complète. Il me tourne le dos, mais j'entends son sourire dans sa voix. Bien sur qu'il cherchera à nouveau ma compagnie, je suis incapable de concevoir qu'il en soit autrement. Certaines personnes sont plus difficiles à lire que d'autres, mais ce n'est pas le cas d'Auden, et j'aime ça. Il ne joue pas et ne trompe pas sur ses envies et ses pensées. Même les chemins détournés, il ne connait pas. « On verra bien si je ne suis pas trop demandé, j’ai beaucoup de titres en cours tu vois. » Je passe mes mains derrière ma tête et l'observe avec un sourire sur le visage. Il ne dupe personne, il le sait, et je le sais. « Je suis sure que tu trouveras le temps. » Il met la main sur son boxer, puis sur son pantalon qu'il enfile, mettant fin au spectacle. Bientôt il quittera l'appartement, et si je ne suis pas du genre à raconter ma vie à mes conquêtes ou à partager un petit déjeuner, je suis déçue de devoir déjà dire au revoir à ses étreintes. Alors que je me redresse pour m'asseoir, il passe derrière le canapé, pose ses mains à côté de mes épaules et je n'ai pas besoin de lever la tête pour savoir qu'il est en en train de se rincer l’œil. Et il n'aurait pas besoin de voir mon visage pour savoir que je souris, mais je relève mes yeux clairs vers lui, pour les plonger dans les siens. « Ça va trop vite entre nous Gamine. » J'ai déjà entendu ça quelque part, et comme à l'époque, j'accueille la remarque avec un simple sourire, et un regard brûlant. J'ai plutôt l'impression qu'on a trouvé un rythme, ces dernières heures, et alors qu'il contourne le canapé pour s'approcher à nouveau de mon, je ne le quitte pas des yeux, le suivant du regard. Je ne bouge pas lorsqu'il pose sa main se rapproche de mon visage, caresse la ligne de ma mâchoire et lorsqu'il sert mon visage entre ses doigts. Il dépose un dernier baiser sur mes lèvres et je résiste avec difficulté à l'envie de passer ma main dans ses cheveux, d'y nouer mes doigts pour l'attirer à moi, lui retirer tout ce qu'il vient de s'appliquer à retrouver, et l’entraîner pour un second round. Je résiste parce que je sais qu'il me reviendra, qu'il me restera pas mal de choses à lui offrir, et je ne bouge ni ne tressaillis, me contentant de laisser un sourire flotter sur mes lèvres alors qu'il sépare son visage du mien. Nos yeux se croisent une dernière fois mais je lis dans son regard que malgré son air détaché, je le reverrai si j'en ai envie. Et ça tombe bien, parce que j'en ai envie. Je préfère le contact d'un corps que je connais par cœur à de simples coups d'un soir, même si je n'éprouve pas le besoin d'apprendre à connaître leurs cœurs. Je l'ai déjà dit : j'ai gagné, et je le sais. Je ne perds jamais de toute façon. Il s'éloigne, et ne se retourne pas pour finalement me céder et répondre à ma question, parce qu'on sait tous les deux qu'il a envie de repartager ce type de moment avec moi. « Auden Williams, mon numéro est partout. » La porte s'ouvre et se ferme, et je regarde sa silhouette disparaître dans le couloir. Je reste sur le canapé quelques secondes, m'accrochant quelques secondes aux souvenirs encore frais de cette soirée, sentant presque encore ses mains se poser sur mes courbes et son corps prendre possession du mien, avant de me me diriger vers ma salle de bain pour une douche rapide avant de me glisser nue entre mes draps.
fin du sujet - Spoiler:
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| | | | | | | | RAELYN&AUDEN ► Rebels and mutineers, running wild and running free [Throwback] |
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