ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
La soirée battait son plein. Inutile de m'apesentir sur la tenue que j'avais choisie de porter, puisqu'elle n'était pas restée sur mon dos bien longtemps, et je m'étais rapidement retrouvée en tenue d’Ève. Auden était le genre de type avec lequel on ne perd pas son temps, on ne se retrouve pas dans un bar pour boire quelques verres afin de vérifier que l'envie de partager une nuit ensemble est toujours présente, afin surtout de se donner l'illusion d'un rendez-vous galant et non d'une rencontre sportive. Et à vrai dire ça m'allait très bien. Pas de psychologie, pas de faux semblants, et surtout plus de temps pour s'amuser. Nos rencontres étaient souvent le résultat d'une même cause : je m'ennuyais, ou bien il s'ennuyait, et l'un d'entre nous avait envie d'un peu de chaleur humaine. Façon de parler, parce qu'on était pas sur des câlins et des caresses, enfin si, mais d'un tout autre genre. Ce soir je l'avais appelé, ou il m'avait appelée, je ne sais même plus, et je lui avais proposé de venir chez moi. J'avais toujours préféré jouer en terrain connu, et j'étais pas certaine qu'il lave ses draps bien souvent, quand chez moi l'appartement ressemblait toujours à un hôtel luxueux, avec peu de couleurs, peu de décoration et des draps de satin crème. J'avais ouvert une bouteille de vin que nous avions à peine entamée avant de faire sauter nos vêtements (nous n'étions ni l'un ni l'autre très patients) et de nous retrouver en sueur, nos corps collés l'un contre l'autre sur le canapé.
Un premier round terminé j'avais profité d'un verre de vin blanc frais, sans prendre la peine d'enfiler vêtements ou sous vêtements, quand le ventre sur pattes à côté de moi s'était manifesté. Nous avions argumenté pendant quelques minutes sur le type de nourriture qu'il est possible de se faire livrer à cette heure là de la nuit, et j'avais fini par convaincre le peintre que non, on ne pouvait pas se faire livrer des coco pops à minuit passé, ou en tout cas, il avait fini par la fermer et accepter de se rabattre sur une pizza. Là encore nous avions vivement débattu quand au choix de la pizza en question, je voulais une bolognaise quand il voulait une Hawaïenne, donc nous avions fait un compromis : on avait pris la Hawaïenne. Parce qu'Auden n'avait pas son pareil lorsqu'il s'agissait d'être un gamin capricieux, et que n'étant pas sa mère, tant que j'avais mon verre de vin je n'étais pas du genre à faire la difficile. De toute façon, nous savions l'un comme l'autre qu'il n'allait me laisser en manger qu'une part, et encore, si j'étais gentille. Après quelques verres de vin et quelques dizaines de minutes d'attente, les choses avaient presque failli déraper à nouveau entre nous - comprenez que je m'étais (complètement sans m'en rendre compte et de façon tout à fait innocente) retrouvée sur ses genoux - quand on avait frappé à la porte. Ça m'avait semblé assez étrange l'espace d'une seconde que le livreur connaisse le code de la porte de l'immeuble, mais je ne m'en était pas plus formalisée que ça, et je m'étais à regret arrachée des bras du peintre pour me redresser et chercher mes sous vêtements autour de moi, sous les moqueries d'Auden qui aurait trouvé bien plus drôle que j'aille ouvrir la porte dans mon plus simple appareil. « J'ai pas envie de me retrouver avec tous les livreurs du quartier à ma porte hein. » avait été ma réponse, et j'avais finalement réussi à mettre la main sur mon boxer en dentelle, avant de me rappeler que je n'avais de toute façon jamais porté de soutien gorge de la soirée. Finissant par arrêter mes recherches, alors qu'un autre coup se fit entendre sur la porte, je mis un bras devant ma poitrine pour la protéger d'un potentiel regard un peu trop appuyé du livreur, avant de me diriger vers la porte en prenant soin de lancer le caleçon d'Auden dans sa direction.
Ce n'était pas le livreur. Et sur le coup, je me sentis un peu conne de me retrouver culotte en dentelle devant un Jo totalement habillé (sans pizza en plus), et surtout avec son sac à dos sur les épaules. Il avait besoin d'un logement vraisemblablement, et ce n'était pas la première fois qu'il cherchait à se réfugier chez moi à une heure incongrue. La première fois qu'il tombait mal, par contre. « Jo ? » Bon, de toute façon il avait déjà vu tout ce qu'il y avait à voir, c'est pas comme si je me retrouvais presque nue dans le salon d'un parfait inconnu. Laissant tomber le bras qui cachait jusqu'ici ma mince poitrine, je lui avais lancé un regard surpris. « Je... Désolée, je t'attendais pas de toute évidence. On avait prévu de se voir ? » Si j'avais oublié, j'étais quand même la dernière des idiotes. Faites que je n'ai pas oublié et appelé un autre type. Je ne savais pas quoi dire de plus. Pas avant de connaître la raison de sa venue. Je me sentais un peu vulnérable aussi finalement, alors que j'aimais et avais l'habitude d'être scrutée. Je sentis du mouvement dans mon dos, et finalement, une présence. Pitié, faites qu'il ait enfilé son caleçon.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 25 Juin 2019 - 20:20, édité 2 fois
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Je ne suis jamais aussi heureux de m’ennuyer que lorsque je me retrouve nu chez Raelyn. Ca c’est une bonne raison pour s’ennuyer, il n’y a pas de routine, pas de chichi non plus. Un petit tour et puis s’en va, personne ne commence à raconter ses problèmes existentiels sur l’oreiller. Pas d’embrouilles. Je n’ai rien appris de plus sur elle pendant toutes ces années et c’est sûrement ce qu’il y a de mieux à faire. Parfois j’ai même le droit de rapporter mes choco pops mais c’est seulement dans ses bons jours. Je garde toujours une distance de sécurité entre elle et mes céréales chéries, de peur qu’elle ne les envoie bouler. Elle est pas nette quand même des fois, c’est sans doute pour cette raison qu’on s’entend si bien. Entre gens pas nets, marginaux ; ceux qui ne rentrent dans aucune case. On aurait jamais dû se rencontrer, parce que mise à part le fait qu’on habite dans le même quartier il n’y a pas grand chose d’autre qui nous rapproche ; mais finalement on s’entend plus que bien. Au lit, surtout. Essentiellement. Uniquement, en fait. Dès que ça commence à parler nourriture par exemple, rien ne va plus tout va de travers. Comme toujours, je finis par être le plus con et le plus chiant de l’affaire et ai le dernier mot. J’aime même pas l’ananas, je voulais juste l’emmerder, et dès le moment où elle me cède le choix de la pizza je commence à m’en vouloir. Je ne montre rien bien sûr et lui offre mon plus beau sourire d’abruti heureux ; parce que faut garder la face. Et puis elle se retrouve sur mes genoux et on était à ça de recommencer à s’amuser alors qu’on vient toquer à la porte. Les livreurs arrivent vite à Spring Hill, c’est vraiment dommage qu’ils ne livrent pas de choco pops parce que je mets beaucoup plus de temps rien que pour sortir de mon canapé. La seule chose que je regrette c’est qu’elle n’ose pas aller ouvrir dans les mêmes habits qu’elle a maintenant, parce que ça m’aurait réellement fait tripper de voir la tête du livreur. D’ailleurs j’ai vite fait d’esquiver le boxer qu’elle me tend parce que personnellement ça ne me dérange pas du tout d’ouvrir la porte à poil. Peut être que si le livreur est trop choqué ça pourrait nous faire une pizza gratuite (radin même dans la richesse le Williams). Sourire aux lèvres je la regarde se retourner et admire ses tatouages. Mon âme d’artiste n’est jamais bien loin, même quand il s’agit d’aller faire peur à un pauvre petit livreur boutonneux. Elle a mis un bas pour la forme mais ne s’est pas formalisée de plus, elle voulait donc seulement m’emmerder. Quand elle est déjà lancée je me lève à mon tour, laissant le boxer là où il est, bien loin de mon corps. Raelyn est mignonne à passer une main devant sa poitrine, comme si sa seule autre main allait être assez grande pour pouvoir porter la boite à elle seule. Cela ne la dérange pas de se montrer nue au fond, elle joue seulement avec les apparences. Comme depuis le premier jour ; ça me plaît. De toute façon elle a rapidement fait de poser les bras le long de son corps et de donner un prénom au livreur. Oh, elle a prévu un jeu de rôle alors ? Cool. “Jo” c’est un peu facile, ç’aurait été plus drôle de l’appeler Voldemort mais soit. Je ne serai pas trop grognon alors qu’elle a déjà pris l’initiative d’un nouveau jeu. Je savais que m’habiller n’aurait pas été utile. N’écoutant même pas ce qu’elle raconte à notre vrai/faux livreur, je me pointe dans l’embrasure de la porte, un énorme sourire sur les lèvres. Et à poil. Totalement à poil. « Donc c’est toi la troisième personne qu’on attendait ? » Je le scrute de la tête au pied, comme pour vérifier qu’il n’y a aucun défaut de fabrication. Il a l’air pas mal. J’aurais préféré ma pizza, mais je ne suis pas contre ajouter une troisième roue au carrosse, surtout une roue dans son genre. « T'es pas mal. »
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Ma surprise est sincère en ouvrant la porte et en me retrouvant face à Jo. Parce que je ne l’attendais pas, et parce que même si nos entrevues sont généralement spontanées et ne répondent à aucune règle, aucune organisation, je ne l’ai jamais vu débarquer aussi tard chez moi, ses affaires sur le dos et sans m’avoir prévenue. Je l’ai hébergé auparavant, parce que malgré ma faible inclination à la colocation je ne pouvais pas le laisser dehors alors qu’il était dans une détresse évidente, avec sa veine enflée après s’être piqué à côté. Je ne suis pas un monstre et le jeune homme n’est pas un sale type, c’est même plutôt un type attachant si on enlève le côté drogué sévère en manque. Ce soir un sourire se dessine sur son visage, mais le fait qu’il soit là, chez moi, ses affaires sur le dos et à une autre aussi tardive m’en dit plus que ce faux air serein. S’il est là chez moi, si je suis son dernier recours, c’est qu’il est dans la merde. Mais comme c’est un homme il est certainement trop fier pour l’admettre, parce que les hommes sont tous les mêmes à ce niveau-là. « Yep, c’est Jo… » Il est assez surpris, voir choqué de me voir lui ouvrir dans une tenue si légère, voire inexistante, et il n’arrive pas à le dissimuler. Pas plus qu’il ne dissimule coup d’œil sur ma poitrine quand je laisse tomber mon bras le long de mon corps. De mon côté si j’ai été un peu surprise de le voir apparaitre dans l’encadrement de la porte, la gêne initiale est à présent passée, et de toute façon il a déjà vu tout ce qu’il y avait à voir, rien de nouveau à l’horizon, si ce n’est un tatouage qui est venu s’ajouter à ceux déjà présent sur mon flanc en début de semaine. Mais mon corps il le connaît, et je ne vais pas jouer à la fausse pudique. Je surprends également son regard derrière moi, comme s’il cherchait quelque chose. La raison à ma petite tenue, certainement. « De toute évidence… » Oui bon, ça va, j’étais occupée, maintenant qu’on établit ça on peut passer à autre chose ? Je ne suis pas tranquille, ayant toujours un doute sur un oubli potentiel de ma part. Parce que Jo et moi on ne s’est jamais rien promis, mais n’empêche qui si l’on s’était donné rendez-vous ce soir et que j’ai oublié et invité un autre homme, je suis quand même une belle connasse. « Je t’ai appelée mais t’as pas répondu. J’constate que t’étais probablement occupée. » Bon ça me rassure, on avait visiblement rien prévu. Je pense à mon téléphone, que laissé sur le bar il y a plusieurs heures à présent sans y accorder un regard. « Ouais je… Ecoute je sais pas quoi te dire je vais pas te faire un dessin. » Et je rajoute un sourire amusé. Pas besoin de lui faire un dessin effectivement, puisqu’il est bien placé pour deviner à quel type d’activité je peux me livrer, à cette heure et dans cette tenue (à un détail près). « C’est pas gra… »
Et là, le drame. Joseph reste la bouche grande ouverte et un air réellement plus choqué sur le visage. Bon, j’en déduis qu’il n’a pas mis ce putain de caleçon. Parce que trouver un homme chez moi du coup ce n’est plus réellement une surprise chez moi, et ça m’étonnerait qu’un homme torse nu le mette dans cet état-là. Et de toute façon, venant d’Auden, je ne devrais pas être surprise après tout. Je tourne la tête pour constater qu’effectivement, Auden se tiens derrière moi, sans gêne aucune évidemment et bien entendu dans son plus simple appareil. Et quand je vois le sourire d’enfant sur son visage, je sais qu’il va dire une connerie. « Donc c'est toi la troisième personne qu'on attendait ? » Je lève les yeux au ciel, battant des cils quelques secondes en prenant un air exaspéré, mais le sourire qui flotte sur mes lèvres trahi mon amusement. C’est ça que j’aime chez Auden, il est – pas imprévisible, parce qu’à vrai dire c’était assez évident comme réaction – mais incontrôlable. « Tu fais des trucs à trois, Rae ? » Alors que je laisse échapper un léger rire, Jo réponds, sur un air bien différent. Plus traitant l’information comme s’il était potentiellement intéressé qu’autre chose. « Hein, quoi ? » Mais déjà, Auden en rajoute une couche. « T'es pas mal. » Là j’ai réellement envie d’exploser de rire. Jusqu’à ce que mes yeux croisent ceux de Jo, qui regarde Auden presque d’un œil mauvais. D’un coup je me demande ce qui lui arrive, s’il a perdu son humour ou un réel problème avec sa sexualité. Je penche plutôt sur la première solution, au grand dam d’Auden j’en suis sure. « Premier arrivé, premier servi. T’as gagné la course, mec, ne m’inclue pas dans vos histoires. » Ce genre de phrase me donne envie de rappeler que je suis là , et que je ne suis pas une bête de foire ou un prix, mais je croise le regard de Jo, qui semble finalement assez déboussolé et dans un état qui n’est pas son état normal. Je pose une main sur le torse d’Auden, comme si comme ça j’allais pouvoir le retenir, s’il se décidait à sauter sur le pauvre cocaïnomane. « L’écoute pas… » je tourne mes yeux quelques secondes vers le peintre. « … Auden est un grand blagueur. » Un enfant, le mot c’est pas blagueur. Auden est un vrai gamin. Mais il me fait rire. Entre autres choses. Je jette un œil à son sac à dos, et décolle ma main du torse du peinte pour me tourner à nouveau vers le drogué. « T’es sûr que ça va ? T’as des emmerdes ? » J’aurais préféré que ce soit la pizza, et j’aurais préféré pouvoir retourner à mes occupations précédentes - à savoir assise à califourchon sur les genoux d’Auden – plutôt que de devoir servir de psy à Jo. Mais il y a quelque chose dans son regard, quelque chose dans ses yeux qui me pousse à le retenir. S’il se jette d’un pont je ne pourrais pas m’empêcher de m’en vouloir un peu si je ne cherche pas à lui tirer les vers de nez, un minimum au moins. « Tu… »"Tu veux rentrer ?" que j’allais dire. Mais non, pas tu veux rentrer. La situation est assez étrange, et ma dépravation à ses limites. Je me vois mal proposer le canapé à Jo et partir m’envoyer en l’air dans la pièce d’à côté. Ma phrase change de trajectoire. « T’as besoin de quelques chose ? » Oui c’est bien ça, c’est neutre, et c’est moins bizarre. Reste le fait qu’Auden est nu est que je n’en suis pas loin face à un Jo qui semble avoir pris la foudre. Ok, c’est bizarre en fait.
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Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Il a carrément fait yoyo avec mes émotions monsieur troisième roue. L’espace d’un instant j’étais carrément chaud bouillant pour qu’on se serre sur le canapé, mais lui il reste avec une tête trop sérieuse pour moi. Même pas il sourit ; il devrait péter un coup ça irait mieux. Et puis fermer la bouche puisqu’il va finir par avaler une mouche (ou autre). Il a pas une tête de sainte nitouche, il a déjà du voir d’autres gens nus ; voir Raelyn ne semblait pas être pour le déranger. « Tu fais des trucs à trois, Rae ? » Je manque de rire mais essaye de rester le gars à poil sérieux. J’aurais quand même réellement aimé tourner ma tête vers Gamine et lui demander dans un sourire “ah ouais, tu fais des trucs à trois, Rae ?” parce que si la réponse est oui ça m’intéresse davantage. Ca ne sera pas avoir notre livreur de pizza apparemment, mais doit bien y avoir quelqu’un pour le remplacer dans cette foutue ville. « Premier arrivé, premier servi. T’as gagné la course, mec, ne m’inclue pas dans vos histoires. » Mon air joueur disparaît aussitôt. Pizzaguy n’est finalement pas drôle du tout, ce n’était pas qu’une impression. Moi j’aurais bien aimé qu’on arrive ex aequo en tête, ça m’aurait pas dérangé de partager. Bon, blondie n’aurait sous doute pas été de cet avis et à vrai dire j’ai plus vraiment grand chose pour faire pression sur elle … Mais on aurait sûrement pu s’entendre, entre deux adultes majeurs (dont un seul consentant apparemment) et un troisième éternel enfant (moi, au cas où c’était pas assez clair). Raelyn me prend soudainement pour un Rottweiler prêt à lui sauter à la gorge alors que tout ce que je vais faire c’est fouiller dans ses placards pour voir si il lui reste des Choco pops. « L’écoute pas… » Pris dans le feu de l’action, une âme de comédien au fond de moi, je garde le visage fermé et suis presque crédible en tant que mec hyper énervé. Tout ce que je voulais c’était qu’on s’amuse tous les trois, mais s’il est plutôt du genre à le faire tout seul alors soit. « … Auden est un grand blagueur. » Elle a balancé mon identité secrète sans aucune vergogne, j’en suis presque déçu. « Auden aurait préféré que ce soit le gars des pizzas, il aurait été plus drôle. » Ouais parler de moi à la troisième personne est un art que je manie à la perfection. Je me retourne dans un élan de drama queen, presque déçu de ne pas avoir de cheveux à lâcher au vent. Ils vont parler entre adultes sérieux, ça se voit, ça sent la discussion ennuyante à laquelle j’ai pas du tout envie de participer. Ils vont faire comme si Raelyn n’était pas nue, comme si elle n’attendait pas qu’ils finissent rapidement pour qu’on retourne à nos affaires. Après seulement quelques pas, je me retourne une dernière fois, assuré que Jo ne peut me manquer. D’un signe de la main je mime un téléphone et le rapproche de mon oreille. Il peut même lire “appelle moi” sur mes lèvres et j’ajoute à tout ce joyeux stratagème un clin d’oeil dont j’ai le secret. Il ne le fera pas, c’est certain, mais ça m’amuse réellement. Comme l’a dit Raelyn, je suis un grand blagueur. Mon orteil se cogne contre la table du salon, contre le canapé et enfin contre le frigo. Je pense avoir fait tous les meubles de la maison et souffre autant que Jesus sur sa croix. Je me rattrape seulement à la fierté de ne pas avoir laissé échapper un seul cri et tâtonne dans les placards de Raelyn à la recherche de mes céréales. Je sais qu’elle en a … ou en tout cas elle en avait à un moment. Puis finalement au bout de deux portes ouvertes je perds patiences et viens poser mes fesses sur le rebord, prenant une grande inspiration pour mieux crier à plein poumons « GAMINE ILS SONT OÙ MES CHOCO POPS ? » tel l’enfant que je suis. Si elle me répond qu’on mange bientôt et que par conséquent c’est pas l’heure de manger des céréales je ne promets pas de ne pas me mettre à pleurer et l’avoir à l’usure.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Le contraste entre Jo et Auden ne pourrait pas être plus grand. Surtout ce soir, alors que Jo peine à me faire croire que tout va bien avec des sourires forcés, alors que je sais qu’en temps normal il aurait probablement répondu à Auden de façon sarcastique, avec un sourire insolent sur le visage. Ce soir il lui lance des regards noirs comme si sa fierté d’homme était touchée, et semble préoccupé : il n’est pas particulièrement doué pour le cacher, alors qu’à côté de ça Auden semble au maximum de sa forme et me donne l’impression de tout donner pour passer pour idiot et se comporter comme un con. Mais je ne peux pas lui en vouloir, jusqu’ici son comportement m’aurait fait rire, si je n’avais pas capté le mal être de Jo. « Auden aurait préféré que ce soit le gars des pizzas, il aurait été plus drôle. » Il s’éloigne, dans un départ théâtral à vrai dire. Un départ dont lui seul a le secret. Quand je retourne ma tête vers Jo, il pose un regard interrogateur sur moi. Je sais ce qu’il se demande. Il se demande certainement ce que je fais avec un type comme Auden, et difficile de lui en vouloir, quand il semble vouloir se donner en spectacle de la sorte. Mais il n’est pas comme ça tout le temps – en fait si, surement, mais comme je ne le côtoie que pour passer du bon temps à deux je n’ai pas souvent l’occasion de l’observer dans son état naturel – et pour le coup il a une sorte d’insouciance qui me fait rire. Je ne le choisirais pas comme partenaire de vie, et ne pourrais certainement pas supporter de le voir plus régulièrement que la demie douzaine de fois dans l’année où nos chemins se croisent et nos corps s’attirent, mais je n’ai pas honte non plus, pas devant Jo en tout cas. Et puis qu’on se le dise : Auden est aussi un très bon coup, et je n’ai pas à me justifier pour mes fréquentations devant le drogué, dont je m’inquiète de l’état alors qu’il accroche désespérément ses yeux aux miens. « Pas des emmerdes, non. Ma vie n’est pas en danger. C’est… » Je le vois se contracter, déglutir et baisser les yeux, un peu surprise finalement parce que c’est bien la première fois que je le vois troublé à ce point. Il était mal en point quand, après avoir raté sa veine, il était venu se réfugier chez moi, mais dans un mal être physique. Là, j’ai l’impression qu’il est troublé et au bord des larmes, et l’impression est assez étrange finalement. Jo je le connais insouciant, je ne le connais sans limites et avec la tchatche. Ce soir, je le découvre autrement, mais la voix d’Auden qui hurle depuis l’appartement me ramène à moi et nous sort de notre torpeur. « GAMINE ILS SONT OÙ MES CHOCO POPS ? » Ce coup-ci je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel. C’est un peu comme un petit chien le Auden, qui ne sait pas se tenir lorsqu’il y a des invités, il va m’entendre quand je vais rentrer dans l’appartement. Je ne peux pas lui en vouloir, tout ça n’est un jeu pour lui, et notre relation est un jeu pour moi aussi à vrai dire, mais devant la détresse de Jo je me sens un peu peinée pour lui. Jo relève ses yeux vers moi, toujours aussi étonné du duo mal assorti que je forme avec le peintre. « Gamine ? Tu ne devrais pas être moins qu’une reine aux yeux de n’importe quel mec. » Je laisse échapper un sourire amusé. Ce n’est pas le genre de Jo de faire ce genre de compliment, et généralement ce sont plus ses réactions physiques que ses paroles qui communiquent son attirance. Je sors de l’appartement et repousse la porte derrière moi sans la claquer, pour éviter d’être dérangée par le cirque Williams. D’ici quelques minutes je retournerai vers lui, mais ça ne me ressemble pas de laisser Jo sur le pas de ma porte sans tenter de l’aider. Je m’approche de lui pour attraper son menton entre mes doigts et déposer un chaste baiser à la commissure de ses lèvres, avant de me reculer avec un sourire. « T’en fais pas pour moi mon grand. » C’était sa façon de me complimenter, c’était ma façon de le remercier. Adultes dysfonctionnels vous avez dit ? « J’n’ai besoin que d’un ou deux billets verts. J’te rembourserai, j’te l’promets. J’veux juste mettre un toit au-dessus d’ma tête pour la nuit. J’respecterai notre accord : t’es déjà avec lui, je m’en vais tout de suite. » J’aimerais pouvoir lui filer un coup de main, mais je ne suis pas une auberge de jeunesse non plus, et je n’ai aucune envie d’annuler mes plans. Notre accord est tacite mais il le sait : ma porte lui est ouverte lorsque je suis disponible. Je l’observe quelques secondes en silence quand ses yeux descendent un peu plus bas et se baladent sur mon corps. « J’t’assure que j’aurais bandé en temps normal, te vexe pas. » Amusée, je laisse échapper un léger rire, avant de secouer la tête. Je ne suis pas vexée que la situation ne soit pas excitante pour lui, après avoir croisé la route d’Auden, donc il n’a pas besoin de se justifier. Je me contente de lui renvoyer un sourire amusé. « Je sais. » En fait, je pense que si la vue de mon partenaire du soir nu comme un verre l’avait fait bander, je crois même que ça m’aurait inquiétée. Parce que bon Auden est spécial, et toute cette situation l’était également. « T’en fais pas pour ça tu te rattraperas. » Je marque une pause, avant d’ouvrir la porte de l’appartement. C’est assez évident que je n’ai pas mon portefeuille sur moi, j’aurais eu bien du mal à le cacher. « Bouge pas, je vais chercher ça. » Je rentre dans l’appartement pour me diriger vers le meuble d’entrée sur lequel trône mon sac à main, prenant le temps de lancer un faux regard agacé à Auden, un sourire sur les lèvres. Il ne perd rien pour attendre celui-là. Je mets la main sur deux billets de 20 dollars, avant de sortir à nouveau de l’appartement et de repousser encore une fois la porte derrière moi. « Tiens, tu me rembourseras quand tu pourras. » Parce que je ne fais pas la charité, mais je ne suis pas une connasse non plus. J’ai compris depuis un moment qu’il était complètement fauché. Je passe une bonne soirée à laquelle je ne veux pas couper court, mais je ne peux m’empêcher de me sentir mal à l’aise pour lui. « Je suis libre demain, ou dans la semaine, t’as qu’à passer, si t'as besoin d'un toit ou juste envie de compagnie. » Je fais une pause et reprends dans un sourire. « Envoie moi juste un message pour me prévenir. Désolée, pour ce soir. » C’est étrange finalement, comme échange. Enfin la plupart des gens trouveraient ça étrange. Parce que la plupart des gens n'arrivent pas à concevoir les relations humaines de la même façon que nous.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Il n’y a rien que je puisse faire pour Jo. Je ne sais pas quelle est l’origine de sa détresse ce soir, et je ne sais pas s’il aurait besoin d’une oreille attentive pour s’épancher sur le sujet, mais je sais une chose : je ne suis pas cette personne. J’apprécie Jo, c’est un type qui me fait rire entre autres chose et je suis désolée de le voir comme ça, mais je ne suis pas sa psychologue, et nos conversations sur l’oreiller sont beaucoup plus légères et insouciantes que ça, c’est quelque chose que je n’ai pas envie de briser avec des confidences et des plaintes. J’aime quand les choses sont simples, si je voulais plus, je trouverais quelqu’un avec qui entamer une vraie histoire, mais ce n’est pas le cas. J’aime profiter de la chaleur de ses bras, de nos étreintes, de son sourire insolent et de sa réparti d’adolescent impertinent, parce que j’aime les bons côté d’une relation entre adultes. Les mauvais côtés, la discorde, la peine, le manque, j’ai donné, je n’en veux plus. « Merci, vraiment. Je dormirai dans un motel sale en pensant à toi. » Je lui adresse un sourire en secouant la tête. Il n’y a que Jo pour sortir ce genre de phrase, qui choquerait au plus profond d’elles les jeunes femmes bien éduquée, mais qui moi me fait rire. En lui adressant un clin d’œil je réponds, tentant de détendre l’atmosphère. « Pense pas à moi trop fort, garde un peu de forces pour plus tard. » S’il se permet une certaine dose d’impertinence, je ne me prive jamais d’en faire de même, d’adaptant avec plaisir à mon interlocuteur sans filtre et qui habituellement n’a pas froid aux yeux.
Je lui propose de venir le lendemain, parce que j’en ai véritablement envie cette fois et pas parce qu’il me fait de la peine avec son sac à dos et ses yeux tristes. Les yeux, c’est souvent ce qui permet de lire une personne. J’ai remarqué que l’on pouvait feindre un sourire, mais allumer une lueur dans ses yeux lorsque le cœur n’y est pas est impossible. « C’ma faute, j’arrive trop tard. Et puis… Je t’avais appelée, je pense que ton téléphone est mort. » Encore une fois je repense à mon téléphone, posé sur le bar depuis plusieurs heures, et je lui adresse une grimace désolée. J’avais la tête ailleurs à ma décharge. Mais oui, il arrive trop tard, bien trop tard en fait puisque de mon côté la folle soirée est déjà bien entamée, comme en témoignent mes cheveux légèrement emmêlés, malgré une vaine tentative de passer mes doigts dedans avant d’ouvrir la porte. « Tu peux m’attendre pour demain. Salut, Rae. » Je lui adresse un sourire avant qu’il ne fasse demi-tour en laissant glisser ses yeux sur mon corps une dernière fois. « Bonne soirée Jo. Fais attention à toi. »
Alors que j’allais me diriger à nouveau vers l’appartement j’entends des pas dans l’escalier, et je me retourne, repositionnant ma mains contre ma poitrine juste à temps pour voir arriver le livreur, qui affiche un air plus décontenancé encore que Jo. Il balbutie une phrase inintelligible, quand obligée d’utiliser mes deux mains pour attraper la boite en carton je révèle mon décolleté, il fait demi-tour en rougissant et sans demander son reste. Bon, dommage qu’Auden soit dans l’appartement, il aurait adoré voir ça. En rentrant je pose la pizza sur la table basse, avant de retourner vers Auden, qui est tranquillement à nouveau installé sur le canapé. Devant son air d’éternel enfant je ne peux m’empêcher de sourire, et de m’installer à nouveau confortablement sur ses genoux, passant mes mains derrière sa tête. « T’avais presque l’air plus heureux à l’idée que le faux livreur nous rejoigne qu’à celle de devoir t’occuper de moi. T’avais l’air déçu aussi, c’est vexant. » Mais mon sourire exprime bien le contraire de mes paroles. Si le mal être de Jo n’avait pas été si communicatif, je serais certainement rentrée dans le jeu d’Auden, pour tester les limites du drogué, parce que c’est drôle et sans conséquence. Mais j’ai envie de faire la boudeuse, parce que comme tout le reste, cette soirée est un jeu, alors je prends un air pensif. « J’espère que t’as des arguments pour me faire oublier cette déconvenue en tout cas. » Je rajoute, en m’avançant pour coller un peu plus son corps au mien. On mangera la pizza, ou peut-être pas, ou peut-être pas tout de suite. Quoi qu’il en soit une chose est sûre : on passera une meilleure soirée que Jo, le faux livreur de pizza.