J’ai perdu la trace de @Matt McGrath depuis trois jours, je sais pas où il est et je sais surtout pas s’il est toujours en vie… C’était la dernière personne avec qui j’avais gardé contact depuis l’extinction massive de la population. Je rodais toute seule depuis bien trop longtemps et je sentais que j’étais de plus en plus faible. J’avais aucune idée de combien de temps j’allais encore survivre avec le peu de vivre qu’il me restait et j’avais une peur bleue d’aller dehors toute seule. Jusqu’à présent, je n’avais jamais fais un pas à l’extérieur sans l’aide de quelqu’un, sans avoir une deuxième ombre qui me suivait au pas. J’étais restée ici pendant trois jours en priant Dieu, s’il était toujours parmi nous ou s’il avait existé un jour… j’avais prié si fort que Matt revienne… il ne venait pas. Il me manquait c’est vrai, j’avais appris à le connaitre et appris à l’apprécier. Il avait petit à petit pris une grande place dans mon cœur. Même si tous mes êtres les plus chers me manquaient… @Isaac Jensen, @Nicolas Rollins, Loan et Arthur avaient disparus tour à tour, certains devant mes propres yeux… @Andy Rivera ne m’avait pas rejoint où on s’était donné rendez-vous… je l’avais attendu des heures et des heures jusqu’à ce que @Clara Davis me retrouve par hasard et me dise qu’elle l’avait vu une heure auparavant et qu’il était déjà trop tard. J’avais en quelques jours vu passer des personnes qui m’étaient plus ou moins connu sous les yeux… pour certaines, il était déjà trop tard. L’inspecteur @Anwar Zehri avait finir sa course dans un mur et s’était fait arracher les deux bras sous mes propres yeux… j’avais difficilement apprécié la scène, même si j’avais sans doute espéré ce moment pendant longtemps, la réalité était bien plus triste à voir. Dans ces moments précis j’avais pensé à @Mina Farrell et son bébé, elle qui m’avait annoncé peu de temps auparavant qu’elle était enceinte… tout me rendait triste à présent. Je crois que même @Marco Rollins me manquait à l'heure qu'il était... J’entends frapper à la porte, je descends alors les escaliers et me rends derrière celle-ci. « Qui est là ? Matt ? » pas de réponse… je me penche vers la petite fenêtre qui se trouve juste à côté, mais je ne vois personne… Comme toujours, je jette un œil sur cette photo qui est accrochée au mur, je crois qu’il s’agit de @Jamie Keynes et @Joanne Keynes… j’ignore qui ils sont mais leurs noms figure partout dans la maison, sur des papiers, des documents importants… je crains qu’ils n’y soient passé aussi… en tout cas, je les remercierai sans doute jamais assez de m’avoir permis de loger ici… J’entends à nouveau frapper mais à l’arrière de la maison. « Mais qui est là ?! » impossible que ce soit Matt, il serait rentré. Je fonce à nouveau vers la porte et prend le risque de l’ouvrir. Si c’était un marcheur, jamais il n’aurait pris la peine de frapper à deux reprises… et alors que j’avais ma hache à porter de main, une tête blonde passa sa tête. « Putain, Elo ! » je suis heureuse et soulagée de @Elora Dawson voir ici. « T’es toute seule ? »
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Essoufflée, elle venait de s’arrêter dans la cour d’un immeuble abandonnée. Un instant, elle prit appui sur le mur derrière elle.Essoufflée, elle venait de s’arrêter dans la cour d’un immeuble abandonnée. Elle n’en avait jamais vu d’aussi près et elle en était totalement terrifié. L’un d’entre eux était venu lui attraper la cheville, prêt à venir enfoncer ses dents dans sa chair. L’espace d’un instant, elle s’était vue perdue. Obligée de devenir l’une des leurs, une femme dont le cœur, c’était arrêter, mais qui continuais à vivre avec pour obsession de mordre le premier venu. À cette pensée, son cœur s’était accéléré à une vitesse exponentielle et malgré la fatigue, elle, c’était mise à courir comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. A courir pour survivre tout simplement. Elle n’avait pas véritablement réfléchi, elle était partie là ou ces pieds l’avaient guidé, jusqu’à cet immeuble un peu en dehors de la vie. La blondinette s’était senti poussée des ailes, un peu comme the Flash, elle avait fendu l’air à une vitesse incroyable. Elle aurait aimé que comme le super-héros, sa course lui permette de mettre une distance plus que raisonnable entre elle et ses ennemis. Lorsqu’elle y pense, Flash n’aurait jamais eu de problème dans ce monde devenu fou. Il se contenterait de courir sans cesse et en une demie seconde, il serait à l’abri, probablement pendant un moment. Peut-être aurait-il été capable de faire le tour du monde en un éclair, un tour de la terre dans une traînée rouge, pour aller voir ce qui se passait ailleurs. Il aurait pu sauver l’humanité, dans son magnifique costume rouge flamboyant. La blondinette se prend à rêver de ce super-héros qu’elle aurait aimer voir débarquer dans la cour humide de cet immeuble. Rien de tout cela n’allait se produire et malheureusement voilà qu’elle entendis de nouveau les grognements des zombies non loin. Il fallait fuir à nouveau. Elora reprit son souffle avant de jeter son sac à dos sur son épaule prête à courir vers une nouvelle direction.
Après des heures à semer les morts-vivants, Elora se retrouva à la bordure de la ville. Loin de tout, un peu trop à découvert. Cela fait des jours qu’elle était seule et cela devenait trop dur. La jeune secrétaire ne faisait que penser à sa vie d’avant, lorsque tout allait bien, que Brisbane vivait innocemment. Elle pensait à ses proches aussi, ceux qu’elle n’avait pas vu depuis bien trop longtemps. Elle avait eu pour idée de retrouver Noam, mais il n’était plus chez lui. Isaac non plus. Elle n’avait trouvé personne et cela commençait sérieusement à la faire paniquer. Elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer le pire, ses proches transformer en zombies, errant dans les rues à la recherche de chair fraîche. Cette vision la fit frissonner de la tête aux pieds. Et un bruit fini par la faire sursauter, Elora est terroriser, de tout ce qui l’entoure Au loin, elle finit par apercevoir du mouvement dans une maison. Un mouvement qui semblait humain, une démarche droite et rapide, pas comme les puants qui ne cessait de se traîner sur eux-mêmes. La blondinette n’avait pas le temps de réfléchir plus longtemps, elle devait se mettre à l’abri, elle ne pouvait plus rester seuls dehors. Ce n’était plus possible. Elle allait mourir, elle devait manger et se reposer.
Après quelques minutes, à se déplacer dans le silence, Elora arrive devant la porte de la maison. C’est avec la peur au ventre qu’elle avait fini par abaisser son poing contre le panneau en bois. De suite, elle entendit des pas et surtout une voix. Une personne humaine, enfin, elle allait pouvoir être en sécurité. Pour assurer à cette personne qu’elle n’était pas un marcheur, Elora fit le tour de la maison pour frapper à la porte arrière. La voix se fit de nouveau entendre et soudainement la porte finit par s’ouvrir. Un cri de soulagement s’échappa des lèvres d’Elora lorsqu’elle vit le visage de Noa. « Noa ! » Enfin un visage connu, enfin quelqu’un qu’elle connaissait. « Oui. » Finit-elle par s’exclamer tout en entrant dans la maison. Un sentiment de sécurité immédiat finit par l’envahir pleinement. « Oui, je suis seule, depuis bien trop longtemps. » Ce sentiment de soulagement fit monter les larmes aux yeux de la jeune blonde. Elle avait besoin de ça, de retrouver quelqu’un en qui elle a confiance et qu’elle aime. « Et toi ? Tu vas bien ? » Noa avait l’air en forme, une hache à la main, mais en forme. « Tu peux baisser ta hache ? Tu me fais un peu peur là. » Finis par dire Elora en ricanant légèrement.
hj:
Désolée si ça paraît laborieux, j'ai jamais RP à la troisième personne
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Je sais pas bien ce que ça me fait de revoir une tête que j’connais, une tête que j’aime particulièrement. Elora, c’est pas n’importe qui, c’est un peu ma sœur, cette gamine que j’connais depuis toujours et que j’ai toujours voulu protéger d’une manière ou d’une autre et merde elle est là. Elle s’est pas fait bouffer par ces rodeurs dehors, elle s’est pas fait éclater le crâne non plus. J’suis heureuse ! J’la prends dans mes bras, un instant mais j’ai toujours la hache c’est vrai, je la quitte plus vraiment celle là, même quand je dors, elle est avec moi. « Oui, je suis seule, depuis bien trop longtemps. » Oh mon bébé, seule dehors, seule sans personne, depuis trop longtemps, ca veut dire quoi ? J’ai envie de chialer maintenant, pour plusieurs choses. Parce que Matt est plus là depuis trop longtemps lui aussi, parce que j’retrouve enfin quelqu’un, j’ai cru que j’allais devenir complètement folle, j’ai cru que j’allais devoir me tirer une balle dans l’crâne pour ne plus subir tout ça. Mais qu’est ce que ça fait du bien d’avoir Elo près de moi maintenant. Je me recule, l’observe de haut en bas, un éclair de lucidité, j’ai juste besoin de m’assurer qu’elle va vraiment bien. « Et toi ? Tu vas bien ? Je hoche la tête brièvement, juste j’suis concentrée, à l’affut de la moindre trace de dent quelques part… ca m’a l’air ok. « Tu peux baisser ta hache ? Tu me fais un peu peur là. » Ouais, j’veux bien la croire, je baisse ma garde… « désolée, l’habitude… j’avais besoin de m’assurer que t’allais pas te transformer en pleine nuit pour venir me bouffer la cervelle ensuite… » et ma hache se pose sur la table à côté de nous. « Putain Elo… t’étais où ? Avec qui ? Ca fait combien de jour que tu traine seule dehors ? » elle peut rester ici, ici on est bien, on est en sécurité, enfin j’crois. « ca fait deux ou trois semaines que je suis ici… j’étais avec Matt… » j’suis toujours avec Matt, j’espère fort qu’il reviendra, ce con me manque ! « Il est partie depuis trois jours… » pas la peine de finir ma phrase je crois. « Personne n’est encore arrivé jusque-là… t’es la première que j’vois dans le coin… » qu’est ce qu’elle a maigrit … enfin, j’dis ça mais j’ai plus que la peau sur les os non plus. « t’as soif ? ou faim ? » pas d’eau courant par là, encore moins d’électricité, on se nourrissait à coup de conserves froides et on allait chercher de la flotte dans un puit plus loin, heureusement qu’il était là celui là. « J’ai beau faire en sorte de tenir le coup… c’est pas évident. Sous mes allures de nana hard core avec sa hache… c’est vraiment pas ça. - Il ne suffit pas de se mettre une plume dans le cul pour ressembler à un coq…. » loin de là d’ailleurs. J’étais à deux doigts de craquer pour de bon mais là, c’était plus le moment, j’étais plus toute seule.
Shiloh Atkins
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ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
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leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Cette maison m’avait semblé comme un havre de paix sur mon chemin. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai senti que je pourrais être à l’abri là-bas, comme une sorte d’instinct. Je ne m’étais pas trompé. Même si elle est armée d’une hache, c’est Noa qui finit par venir m’ouvrir la porte. Je connais la brunette depuis des années, presque depuis toujours même et je suis tellement heureuse de la voir. « T’es vivante ! » finis-je par m’exclamer avant de me glisser derrière la porte qu’elle avait entrouverte un peu plus. Enfin à l’abri ! Je ne croyais plus cela possible. J’avais l’impression que désormais ma vie allait se réduire à courir pour fuir, constamment. L’espace d’un instant, le bonheur d’avoir retrouvé Noa me fait oublier l’horreur qui nous attends dehors. Inconsciente, je ne prends même pas le temps de vérifier qu’il ne s’agit pas d’un piège. Alors que mon amie porte encore sa hache à la main. Heureusement, elle finit par l’abaisser. « Promis ces pourritures ne m’ont pas touché. » dis-je tout en levant les mains au ciel en signe d’innocence. « J’ai réussi à les semé, mais tu es ici depuis longtemps ? » J’ai trop peur que les puants me retrouve et que l’on doive encore se mettre en fuite. J’ai réellement besoin de me reposer ne serait-ce que le temps d’une soirée.
D’un seul coup, Noa semble réaliser que c’est bel et bien moi qui suis en face d’elle. Une déferlante de questions s’échappe d’entre ses lèvres. Tellement rapidement que je pourrais presque en rire, mais lorsqu’elle me demande avec qui j’étais, mon regard s’assombris légèrement. « J’étais avec Thomas et sa famille. » Prononcer le nom de cet homme qui pendant si longtemps a été un père de substitution pour moi me met les larmes aux yeux. Il était militaire, il savait se défendre du danger et pourtant… C’est en voulant nous protéger tous qu’il a perdu la vie. « Thomas a… Il s’est fait attraper par des marcheurs. » J’en frissonne et ferme les yeux un instant, tentant de faire taire les hurlements de Thomas dans ma tête. Un long soupire et voilà que je tente de faire face à nouveau. « Myrddin a pété un câble après ça. Il est parti avec les enfants et je me suis retrouvée seule. » Et depuis, je suis seule. Cela fait plusieurs jours peut-être même semaine. J’ai la sensation d’avoir perdu la notion du temps. Je me sens perdue dans ce monde devenu fou. Noa m’apprend qu’elle était avec un ami, mais qu’il est parti et qu’elle ne l’a pas vu depuis trois jours. « Il t’a laissé seule ? » Je n’aime pas spécialement l’idée, mais peut-être qu’ils avaient une idée en tête. « Tu es pas blessée hein ? » ajoutais-je malgré tout comme pour me rassurer. Pour être sûre que ce fameux Matt ne l’avait pas abandonné parce qu’elle avait été mordue. Mais Noa a l’air bien. Elle semble simplement à bout et je ne peux m’empêcher de ricaner face à sa dernière parole. « Ça va aller Noa. Enfin… On est deux maintenant. » Je lui souris un peu et sans la prévenir, je viens la prendre dans mes bras. Je crois que j’avais sincèrement besoin de cela. « Désolée, besoin de contact humain. » Un vrai contact humain, de la chaire chaude et un sourire qui réchauffe le cœur. « Si tu as, je veux bien manger un peu. Je cours depuis deux jours et j’ai pas eu le temps de trouver des victuailles. »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
j’suis pas commode, un peu trop sur la défensive mais c’est mon mode automatique dès que j’vois quelqu’un s’approcher. C’est juste que ce foutu monde m’a foutu à mal et m’a totalement transformé. Obligée de se méfier de tout le monde, d’être paranoïaque et même concernant les personnes qu’on a connu dans le passé. Je sais bien que j’aurai aucun problème avec Elora et que j’ai pas besoin de me méfier d’elle, mais c’est devenu une routine. « Promis ces pourritures ne m’ont pas touché. » je baisse ma garde et pose ma hache sur le meuble à côté de nous. C’est bon et j’me calme. J’suis encore plus à fleur de peau depuis que Matt est plus là, parce que je flippe juste de pas m’en sortir toute seule. Maintenant, Elora est là, a deux, on devrait pouvoir s’entre aider, si elle veut bien qu’on reste ensemble. Moi, j’ai besoin d’avoir un binôme, d’être avec quelqu’un sur qui j’peux compter, c’est essentiel à la survie. Matt me manque, Matt est peut être mort, j’en sais rien, j’espère pas, j’espère toujours qu’il va revenir comme un fleur, comme si de rien n’était, il en est capable. Je sais pas ce qu’il a fait, pourquoi il est partie, ce qu’il s’est passé, mais Matt revient s’il te plait… Elle me raconte d’où elle vient et avec qui elle était. Une famille… des gosses j’imagine, c’est dur. J’veux pas savoir comment je m’en serai sortie si j’avais des enfants dans ce monde. Faut pas se leurrer, ils ont bien moins de chance de s’en sortir que nous, pour moi, ce serait un fardeau, trop difficile à gérer mais putain ce que ça doit être dur. J’suis fataliste, mais j’aurai tout fait pour sauver mes gosses, mais forcément, c’est pas viable, c’est pas possible de s’en sortir longtemps, heureusement, j’ai pas de gosse, des soucis en moins. J’ai suffisament à devoir gérer ma vie et celle de Matt, quand il était là… putain Matt ! « Myrddin a pété un câble après ça. Il est parti avec les enfants et je me suis retrouvée seule. » je la regarde ébahie. « Il t’a laissé seule ? » mais quel connard ce Myrddin ! On avait travaillé ensemble à l’association, on avait bien accroché mais là, oui, c’est un connard ! « On va se serrer les coudes. Tu peux rester ici, y a pas de problème, au contraire, on va avoir besoin d’une de l’autre… comment t’as fais pour rester si longtemps toute seule ? » j’suis impressionnée, admirative, quelle force ! « Ça va aller Noa. Enfin… On est deux maintenant. » je hoche la tête, merci Dieu de me l’avoir envoyer. « tu tombe à pic… j’crois que j’me serai facilement laissée crever si j’avais à rester seule deux jours de plus… » on devient vite dingue dans ce monde là. Et Elo se jette contre moi, me prend dans ses bras, je serres alors mes mains autour d’elle et la prend contre moi aussi. Ca fait du bien, ca fait du bien de sentir quelqu’un et la chaleur humaine. « Désolée, besoin de contact humain. » je dis rien, je profite tout autant qu’elle. « il me faut des câlins plus souvent ! » que je dis en souriant. Je peux enfin relâcher la pression. « Si tu as, je veux bien manger un peu. Je cours depuis deux jours et j’ai pas eu le temps de trouver des victuailles. » Je me recule et hoche la tête. « oui bien sûre… » j’ouvre un placard où elle peut y voir deux boites de conserves pas encore ouverte. « Haricots verts ou gratin dauphinois ? » au choix. « faut que j’aille rechercher de la bouffe bientôt… tu pourras rester ici, t’as besoin de te reposer. Te fais pas de soucis, t’es en sécurité ici. » du moins, j’aime à le croire depuis qu’on est là. « J’vais devoir m’absenter deux heures… »
Shiloh Atkins
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ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
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leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Je vois bien que sur l’instant Noa est véritablement sur la défensive avec moi. Elle ne s’approche pas trop, elle tente de me questionner un peu et surtout elle m’observe sous tout les angles, probablement pour être sûre que je n’ai pas été mordu par les puants qui traîne dehors. Je fais de mon mieux pour la rassurer, bien trop effrayer à l’idée qu’elle me jette dehors. Je ne sais pas si je pourrais survivre une nuit supplémentaire à courir pour échapper à la mort. J’ai besoin de me reposer et surtout de me sentir en sécurité même si cela ne doit durer que quelques heures. Ce serait déjà un bon début.
Heureusement, Noa finis par baisser la hache qu’elle avait entre les mains et semble être un peu mieux rassurer à l’idée que je sois auprès d’elle. Je finis par lui raconter ce qui m’est arriver depuis que le monde est devenu complètement fou. Parler de la mort de Thomas me serre le cœur, mais je n’en avais parlé à personne et cela fait du bien d’extérioriser un peu les choses. Il fallait que je parle de ce qu’il y a pu se passer ces derniers jours. [color=#cc6699]« Ouais, il m’a laissé seul, il est parti sans rien dire. » J’apprends que Noa n’était pas seul non plus, mais que son compagnon n’était pas revenu depuis quelques jours. Je n’ose pas lui dire, mais cela ne veut rien dire de bon. J’espère malgré tout que son ami va bien et qu’il a juste eu besoin de se cacher pendant quelques jours. « C’était vraiment dur d’être seule… J’en pouvais plus de courir, je me suis pas reposée depuis si longtemps. » dis-je en soupirant un peu, sentant soudainement la fatigue me tomber dessus. « J’avais tellement peur la nuit, tu n’as pas idée. » C’était sans doute le pire, la nuit. Entendre les grognements des puants, mais ne pas être capable de les voir venir de loin. Je suis tellement heureuse de pouvoir dormir dans une maison ce soir. Comme pour m’assurer que je suis en réalité bel et bien en sécurité, je ne peux m’empêcher de prendre Noa dans mes bras. « On va dormir dans le même lit, je crois. » finis-je par dire après ses paroles. Je vais avoir besoin d’être rassurée, je le sais parfaitement. « Juste pour être rassurée, tu sais. » ajoutais-je tout de même pour ne pas la mettre mal à l’aise.
La jeune femme finis par me proposer de manger quelque chose et me laisse même le choix. J’ai l’impression d’être dans un rêve tellement, je ne réalise pas. Soudainement, mon ventre se met à grogner tellement fort que cela s’entends dans toute la pièce. « Mon dieu. » Je ris un peu et me dirige vers Noa. « Franchement, je prends tout ce que tu pourras me donner, j’ai tellement faim. Je crois que tu l’as entendu. » dis-je doucement. Je pensais partager un dîner avec mon amie et rester en sécurité ici avec elle, mais voilà qu’elle me parle de devoir partir et me laisser seule. « NON ! » m’exclamais-je bruyamment. « Non s’il te plaît, pars pas… » Je crois que je vais réellement, mal le vivre si elle part. « Ou alors je viens avec toi. » ajoutais-je rapidement. « Mais me laisse pas seule, s’il te plaît… »
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« C’était vraiment dur d’être seule… J’en pouvais plus de courir, je me suis pas reposée depuis si longtemps. J’avais tellement peur la nuit, tu n’as pas idée. » 3 jours seulement, c’est le temps que j'etais restée seule depuis le début de tout ça. On avait commencé Matt, Andy et moi, tous les trois sans jamais en laisser un seul. Il a fallu de dix minutes… juste dix minutes pour que Andy se fasse happé par une horde de zombie et le voir mourir sous mes yeux. C'était il y a si longtemps, le temps passait si lentement que j'avais l'impression que ça faisait des mois et des mois que tout cela durait voir même des années. J'etais incapable de dire depuis quand ça avait commencé, depuis quand on avait perdu Andy… et maintenant j'avais perdu Matt. Pourquoi il était parti comme ça, sans rien me dire, en pleine nuit… est ce qu’il était vraiment parti ou quelques chose de dramatique s'était passé ? Matt me manque et c'est une partie de moi qui est parti avec lui… C'est pourquoi l'arrivee inattendu d'Elora fait office de miracle à mes yeux. Je reviens à moi en baissant ma garde, en réalisant que c'est elle et que c'est pas juste une inconnue qui vient ici pour me dépouiller. « On va dormir dans le même lit, je crois. Juste pour être rassurée, tu sais. » et la tête acquiesce. « pas de problèmes ! » et je la prends à nouveau dans mes bras parce que ça fait du bien et parce qu’il y a toujours ce besoin de vrai, d'y croire et rien de plus vrai qu’un corps chaud près de soi. « on se quitte pas alors ! » je souris, je la sens si fragile que ça me fait peur dans un sens, peut qu’on se mette en danger, qu’on prenne trop de risque, qu’on mette trop longtemps à réagir à une situation d'urgence, trop réfléchir. Bon on verra ça plus tard… Faut que j’aille chercher à manger, y a plus grand-chose dans les placards alors je propose à Elo de rester dormir ici quand moi j’irai chercher des vivres. « NON ! » wow ça vient du cœur. « Non s’il te plaît, pars pas… Ou alors je viens avec toi. Mais me laisse pas seule, s’il te plaît… » Ok je comprends, elle a raison c'était bête de la laisser seule et de partir de mon côté. Moi qui arrête pas de me répéter que Matt à fait une grosse connerie de rien me dire et partir seul… « Ok ok… bon on va rester la, on va se reposer, moi aussi j'suis épuisée. Et on ira tout à l’heure, toutes les deux… » c'est beaucoup plus raisonnable
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leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Je suis tellement rassurée de me retrouver avec Noa. Enfin une personne que je connais. Enfin une personne en qui je peux avoir confiance et surtout enfin une personne réellement vivante. La prendre dans mes bras me fait prendre conscience que je n’avais pas eu ce genre de contact depuis bien trop longtemps. J’en avais la sensation de devenir folle. Il était temps que je retrouve trace de vie humaine. Auprès de Noa, je me sens reprendre des forces déjà. Je la serre avec force contre moi. Je sens que je vais rester coller à elle un bon moment, le temps de bien prendre conscience que tout cela n’est pas un rêve. Nous sommes dans une maison où il fait bon, les puants sont loin dehors. Ici, je me sens en sécurité et je sens soudainement la fatigue me tomber dessus. Noa approuve mon envie de partager un lit et je réalise que je vais peut-être réellement pouvoir dormir pour la première fois depuis bien trop longtemps. Je n’ai plus réellement conscience du temps qui passe. Tout semble aller bien trop vite depuis que cette folie à commencer. La brunette me propose de manger et tout de suite mon ventre se met à faire un bruit hallucinant. Oui, j’ai faim, réellement faim. Peut-être tellement que je ne vais pas manger beaucoup, mais je sais que j’ai besoin de reprendre des forces. Alors, je suis Noa dans la cuisine alors que cette dernière me dit qu’il va falloir qu’elle sorte pour aller chercher d’autres victuailles. L’idée de me retrouver seule à nouveau me terrorise. Je m’en suis sortie seule, mais maintenant que j’ai retrouvé Noa, je ne veux plus rester seule. Je vais finir dingue sinon. « Toutes les deux, c’est mieux. » dis-je doucement pour approuver ses propos. Une cherche la nourriture pendant que l’autre surveille les environs, je préfère cela. « J’ai une machette dans mon sac et j’ai trouvé un pistolet en chemin aussi, il ne me reste pas beaucoup de balles. » Je n’avais jamais touché à une arme de ma vie et voilà que désormais, je serais incapable de m’en séparer. « On fera ça à deux. Pour se protéger Noa. Je préfère. » ajoutais avec un peu plus de force dans mes propos. « Je veux plus être seule, je vais finir dingue sinon. » Un bâillement s’échappe d’entre mes lèvres brisant un peu cette image de combattante, mais je m’en fiche, je suis bien trop fatiguée. « Je t’aide pour faire le repas et puis tu m’expliqueras ce qu’il y a dans les environs ? Faut pas qu’on parte tête baissée, vaut mieux être préparé. »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
« J’ai une machette dans mon sac et j’ai trouvé un pistolet en chemin aussi, il ne me reste pas beaucoup de balles. » ca c’est interessant, ca c’est bien parce que moi, je maniait bien la hache mais les balles, c’était Matt qui les envoyait en plein crane, bien plus safe à distance. « On les utilisera qu’en cas de nécessité. Si on a besoin de dégager un chemin impérativement ou si l’une de nous est vraiment en danger. » enfin, c’était son flingue, elle pourrait m’aider si j’étais en grande difficultés, mais l’inverse sera plus compliqué. Va falloir revoir ma stratégie. J’me suis tellement habituée à ça avec Matt… à le savoir assurer mes arrières. « Va falloir qu’on apprenne à se faire confiance. » je la regarde, j’ai confiance en elle, y a pas à dire mais on a jamais survécu ensemble dans ces conditions là. . « Je veux plus être seule, je vais finir dingue sinon. » et j’acquiesse. « promis, tu seras plus jamais seule Elo ! On va être là l’une pour l’autre ! » j’suis déjà là pour elle, on fait déjà plus qu’un elle et moi. « Je t’aide pour faire le repas et puis tu m’expliqueras ce qu’il y a dans les environs ? Faut pas qu’on parte tête baissée, vaut mieux être préparé. » j’aime bien son état d’esprit, c’est pas une tête brulée et tant mieux, j’ai pas besoin de gérer une folle à lier en plus de mes angoisses. « Parfait, préparer le repas ce se résume à ouvrir deux boites de converse et à mes manger à la fourchette. » je dis en riant, c’était pas trop compliqué. « On s’habitude vite à ca… » manger de la merde, manger froid, manger directement dans la conserve. « Bon ap ! » et je lui lance son repas du soir. « Dans le coin y a une pharmacie, mais elle est bientôt à sec. Va falloir commencer à aller plus loin… on a ratissé toutes les maisons à 500 mètres à la ronde, on y a récupéré ce qu’on pouvait. Après ça, y va falloir qu’on parte à l’aventure ensemble… »
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Je fais une liste des armes que je possède à Noa. Comme pour la rassurer, comme pour lui prouver que je suis tout de même capable de me défendre seule. Surtout que j’ai trouvé un pistolet. Cela peut réellement être utile même s’il ne me reste pas beaucoup de munitions. On ne sait jamais, pour une ultime urgence. La jeune femme me fait savoir qu’il va falloir que l’on se fasse confiance. Je dois dire que je suis assez surprise de l’entendre dire cela, on se connaît depuis longtemps toutes les deux tout de même. Je pensais qu’elle me fait confiance, mais je finis par comprendre ce qu’elle veut me dire. On se connaissait dans un monde ou tout n'allait bien, pas dans un monde devenu fou ou tout le monde cherche à tuer tout le monde. « Oui… Mais je suis sûre qu’on va y arriver. » dis-je doucement. C’est avec un peu, beaucoup, d’empressement que je lui fais savoir que je ne veux plus me retrouver seule. Je sais qu’elle ne pensait pas à mal, mais l’idée même de me retrouver seule m’angoisse énormément. Et la promesse de Noa me rassure, je suis persuadée qu’à deux, on sera plus forte. Il faut que l’on se serre les coudes, c’est uniquement comme cela qu’on arrivera à s’en sortir, à ne pas sombrer dans la folie. « On va s’en sortir ensemble. » dis-je en souriant tandis que Noa se dirige vers la petite cuisine pour prendre deux boîtes de conserves. C’est comme une affamée que j’ouvre celle qu’elle me tend. C’est dégeulasse à manger froid, mais je serais capable de manger tout et n’importe quoi. « Honnêtement, je pourrais avaler n’importe quoi. J’ai tellement faim. » dis-je en souriant un peu alors que j’ai la bouche pleine. Pendant quelques secondes, je me concentre uniquement sur mon repas. Ce moment que j’ai attendu depuis si longtemps. Mon ventre gargouille même tandis que j’enchaîne les coups de fourchette. Noa m’explique qu’ils ont déjà ratissé le coin avec son ami et que l’on va avoir besoin d’aller plus loin. « Je suis venu par le Nord, y a vraiment rien par là-bas. Enfin… Tout était déjà vide. » dis-je entre deux bouchées. « On pourrait aller voir au Sud, histoire de faire un peu de ravitaillement. » Je fais une pause dans mon repas pour ne pas tout vomir sous la précipitation. « Tu sais dans quelle direction est parti ton ami ? On pourrait le chercher aussi. » Je sais pas s’il est vivant, mais elle semble vraiment tenir à lui et je le comprends.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
« Je suis venu par le Nord, y a vraiment rien par là-bas. Enfin… Tout était déjà vide. » On pouvait alors rayer de la carte le nord et ce qu’elle me dit ne m’étonne pas, on est presque déjà à proximité de la ville et ensuite, à part des champs, il y a plus grand-chose. « On pourrait aller voir au Sud, histoire de faire un peu de ravitaillement. » je hoche la tête. Sud et ouest, on va commencer par là et on verra à l’est plus tard aussi. On devait pas se précipiter sur tout ce qu’on pouvait trouver, fallait qu’on se rationne et pour ça, suffit de pas trop en avoir sous la main. C’était aussi le risque que d’autres passent avant nous et que d’autres rafflent ce qu’ils trouvent, mais jusqu’à présent, cette méthode s’était montrée efficace avec Matt. « Tu sais dans quelle direction est parti ton ami ? On pourrait le chercher aussi. » mon cœur se serre lorsqu’elle évoque Matt et je reste silencieuse un instant. « Aucune idée… il est partie dans la nuit… enfin, je sais pas s’il est partie ou s’il lui est arrivé quelques chose… j’ai vite fait de penser au pire. De me dire qu’il est peut être juste sortie pour prendre un peu l’air et qu’il est tombé sur de mauvaises personnes… » ou quelqu’un qui l’aurait pris pour une mauvaise personne. Tout le monde se méfie tellement des uns et des autres, on est tous l’ennemie de quelqu’un… c’est ça le plus flippant, y a plus aucune confiance, en personne, si ce n’est ceux qu’on connait déjà et même là, c’est pas forcément gagné… « J’vais m’poser, j’suis exténuée, termine de manger, on se repose et on sort après. » que je conclus pour pas à avoir besoin de parler de Matt, c’était suffisamment difficile d’accepter sa disparition…