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Message(#)bloody gold EmptyJeu 4 Juil 2019 - 3:46

Brisbane se porte mal. Quand les flammes infernales ne dévorent pas goulûment les constructions boisées de la ville, les inondations viennent pourrir sans merci ses fondations. Pour ta part, tu as décidé de quitter la ville. Tu t'es installé en périphérie et en hauteur, à la recherche d'or. La compagnie n'a jamais été quelque chose que tu as recherchée ; plutôt, tu préfères élaborer des mines artisanales et vivre par tes propres moyens en revendant le métal si convoité.

Ce mode de vie n'est cependant aucunement aisé. A plusieurs reprises, tu as désiré baisser les bras, te persuadant progressivement que tu ne t'es pas positionné au bon endroit, que tu ne fais que fracasser un sol pauvre et sans intérêt. Certes, tu te préserves des calvaires naturels comme humains, mais le moral commence à en prendre un coup de n'apprivoiser que de la roche grise sans valeur.

L'éventualité d’œuvrer à drastiquement quitter la région en embarquant sur un bateau de marchandises quelconque te séduit de plus en plus, jusqu'à ce que tes doigts effleurent enfin un éclat doré. Éberlué, inapte à croire en une possible bonne étoile qui se manifesterait enfin, tu te précipites chez un de tes - certes loufoques - amis afin de confirmer que ce que tu détiens est bien de l'or. Son verdict est prompt et catégorique : ton dur labeur s'augure fructueux.

Cependant, l'ire qui saisit ton corps tout entier, fait vibrer ton âme d'une rage innommable, propulse ta somesthésie vers un acerbe apogée, marque indéniablement la fin d'un chapitre de ton histoire lorsqu'en revenant sur ton campement rudimentaire, tu constates la possession des lieux par un habitant de la ville. Cette âme s'est appropriée ton emplacement, comme s'il lui est dû, comme si le fait que tu te sois absenté lui procure ce droit. Ton sang boue périlleusement, ta vision est floue tant la colère t'enivre exponentiellement. Ton cœur martèle sauvagement ta poitrine, ta respiration est saccadée, ton organisme s'éprend de tremblements irrépressibles, ton rythme cardiaque bat une fréquence alarmante qui paraît résonner jusqu'à ta boîte crânienne, en faire peut-être même fumer tes oreilles. Tu ne vas pas autoriser un tel affront. Sans même laisser le loisir à l'intrus de s'expliquer, tu saisis en fulminant une pelle carrée pour l'assommer - le priver de souffle, peut-être même. Tu te retiens de multiplier les impacts de l'outil sur la silhouette du parasite, finissant par souffler en constatant qu'il est désormais hors état de te nuire et qu'il ne te volera rien. De plus, avec le passage à tabac que tu lui as fait grâce, il te craindra beaucoup trop pour te menacer : tu en es convaincu. Ta colère s'envole aussi vite qu'elle t'a happé. Tu jettes nonchalamment ta pelle contre le sol et tu t'installes près de ta tente, sifflotant gaiement au corps qui gît à tes pieds.
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Message(#)bloody gold EmptyLun 8 Juil 2019 - 2:55

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@Levi McGrath

Le bruit sourd de la pelle assommant la boîte crânienne de son ami, voilà ce qui réveille Charlie alors qu’elle était supposée monter la garde pendant qu’Auden s’occupait de voler de l’or. Ah. Il se pourrait bien qu’elle ait vu passer un joli oiseau avec des couleurs inédites et que son attention ait été déviée de manière irrémédiable. Ce n’est pas de sa faute si elle est attirée par la faune des environs, car celle ci est affreusement rare à cause des conditions climatiques extrêmes. C’en serait presque à croire que la ville possède son propre écosystème, sa propre météo, et que ni l’un ni l’autre ne sont enviables par qui que ce soit. Dit comme ça, cela devient soudainement beaucoup moins stupide de s’extasier devant un oiseau autre qu’une corbeau ou qu’un vautour. Ceci dit, ce n’est pas Auden qui vient de se faire assommer qui sera de son avis, surtout qu’il reste d’être encore plus grognon que d’habitude après ça. Tant pis, la rousse n’aura aucun scrupules à le laisser aux bon soins de l’inconnu, il sera sans doute capable de l’endormir avec toutes les conneries qu’il débite à la seconde. Finalement la rousse ne peut se résigner à l’abandonner près de l’inconnu, la bouche ouverte et les lèvres pleines de terres. Elle souffle doucement et époussette ses fesses, faisant légèrement virevolter les volants de sa longue jupe. Elle rajuste le chignon que forment ses cheveux alors qu’elle vient de tout accrocher dans les branches de l’arbre derrière lequel elle s’était caché - tellement bien caché qu’elle même ne voyait rien. La tête haute et plein d’assurance (ce dont elle ne manque assurément pas), elle s’avance sans gêne vers l’inconnu qu’ils prévoyaient de voler elle et son … fidèle acolyte inutile. « D’habitude les gens attendent au moins une minute ou deux avant de l’assommer, tu viens de battre tous les records. » Elle aurait aimé lui promettre un cadeau inexistant mais rien ne lui vient à l’esprit. “tiens, un peu d’eau dans laquelle personne n’a pleuré, vidé sa bière ou sa vessie” ce n’est pas génial comme offrande. Le but de la mission est simplement de ne pas se faire tuer et de ramener Auden sain et sauf, et elle aimerait réellement le tirer lui et ses quatre vingt dix kilos, parce qu’elle sait que s’il recommence à parler cette fois ci c’est son pistolet que le chercheur d’or sortira. Et à bout touchant, cela risque de faire assez mal. « J’attends qu’il se réveille et on s’en va. Je suis désolée il est un peu réduit mentalement, il sait pas tellement ce qu’il fait. Et quand il parlera tu t’en rendras comptes aussi ; c’est même pire. »


avis à la population : je ne vois aucun inconvénient à ce qu'on soit plus dans ce rp perso, y'a charlie et auden mais si vous voulez venir je pense que ça reste libre bloody gold 206649278 (plus on est de fous plus on rit !! ou moins y'a de riz, comme dirait auden)
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Message(#)bloody gold EmptySam 13 Juil 2019 - 21:29

Te voilà finement débarrassé de l'être indésirable qui a osé poser le pied sur ton campement. Il t'était irrémédiablement hors de question qu'un énergumène quelconque prenne possession du lieu que tu avais durement acclimaté durant des semaines à la recherche d'or, en plus que tu savais désormais qu'il y avait de ce précieux métal dans la roche que tu farfouillais.

Le corps du brun bouclé gît à tes pieds, tu observes sa mine se décomposer au fil des minutes. T'as toujours été attiré par le corps humain, cette machine qui réagissait de manière assez phénoménale aux divers coups et maladie. T'aimes aussi avoir la vie entre tes doigts, sentir un cœur qui bat contre ta paume ou les veines d'une gorge que tu contractes quand son propriétaire peine misérablement à respirer alors que tu veux l'étriper. L'humain est costaud, mais pas infaillible. Quand tu mourras, tu veux devenir un cobaye pour faire avancer la médecine.

Tu sursautes à peine quand une rousse s'approche de toi, guenon descendant littéralement d'un arbre, aussi risible cela puisse l'être pour toi. Tu la dévisages sans scrupule. T'es pas du genre à te faire charmer, même si la jeunette dispose d'atouts ravissants. « D’habitude les gens attendent au moins une minute ou deux avant de l’assommer, tu viens de battre tous les records. » « Merci. Fais gaffe à pas le rejoindre. » Tu préviens sur un ton neutre, détaché. Ta pelle n'est pas loin. Tu ne partages pas ton or et tu sais que les femmes sont douées pour rouler dans la farine les hommes qui se laissent envoûter par leurs charmes. Qu'elle ne tente pas de t'amadouer avec de belles paroles, t'y es imperméable. « J’attends qu’il se réveille et on s’en va. Je suis désolée il est un peu réduit mentalement, il sait pas tellement ce qu’il fait. Et quand il parlera tu t’en rendras comptes aussi ; c’est même pire. » Tu croises les jambes, plantes tes pupilles dans celles de la jeune femme, l'intrus sur ton terrain bien que tu n'aies en aucun cas acte de propriété sur cette parcelle. « Ça semble si simple, ton plan. J'propose que je passe son corps à l'as plutôt. » Tu désignes le feu de camp. Le camarade assommé est plutôt bien en chair, de quoi jouir d'un bon souper. « Comme ça, ça m'ôte un risque de moins d'être de nouveau dérangé, en plus de me remplir l'estomac. » En effet, tu soupçonnes le brun de venir se venger, suite aux réminiscences de l'acte que tu avais posé contre sa personne, si tu lui en offres stupidement cette occasion. Tes yeux quittent la rouquine pour se poser sur le visage tuméfié du soit-disant déficient mental. Il a un peu l'air ahuri, tu dois l'avouer, mais après, tout le monde détiendrait cet air s'il venait de recevoir plusieurs coups de pelle sans s'y attendre. Tu te concentres sur une lésion flavescente élisant domicile sur son front qui bombe et pointe, acuminée. « C'est quoi, la nature de votre relation ? » Tu questionnes la représentante de la gent féminin. Participera-t-elle au repas ?
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Message(#)bloody gold EmptyVen 19 Juil 2019 - 0:55

Les yeux de la jeune femme observent la scène avec autant d’amusement que de peur. Elle n’était pas supposée passer de l’autre coté du miroir, elle était seulement supposée attendre et crier s’il y avait un problème. Auden devait faire le sale boulot parce que c’est dans ce genre de situations qu’il se complait réellement. Pas elle. « Tu vois, j'ai des mains faites pour l'or et elles sont dans la merde par ta faute en ce moment. » La première partie est plus que véridique, la seconde seulement métaphorique - fort heureusement. Tout était son idée, elle a longuement usé le brun pour qu’il la suive dans son plan totalement voué à l’échec. Elle l’a aussi eu à l’usure pour que ce soit lui qui serve de chair à canon et elle a finalement fait le bon choix, ce qui n’est pas étonnant. Elle n’aurait pas aimé ce prends ces fameux coup de pelle, parce que l’inconnu a insisté à plusieurs surprise “juste pour être sûr” (ou parce que ça lui faisait plaisir, peut être). Ceci dit la scène d’un Auden étendu au sol tel un gibier fraîchement abattu est assez cocasse et elle ne risquera pas d’oublier de lui en reparlera au moins deux à trois fois par demie journée. « Merci. Fais gaffe à pas le rejoindre. » Loin d’être impressionnée elle se contente d’un sourire alors qu’elle a encore le temps de changer d’avis et de repartir en courant. Il n’est peut être pas armé si elle a de la chance. Ils auraient vraiment dû se trouver un flingue avec Auden, ça aurait au moins pu faire illusion. D’habitude c’est lui qui fait illusion. « C’est noté l’ami. » Elle sait qu’elle joue à un jeu dangereux, que s’il le voulait il pourrait la mettre à terre avant qu’elle ne puisse prier aucun Dieu. Elle n’a aucune arme avec elle si ce n’est un peu trop de confiance en soi mal placée et une langue trop bien pendue. Et un joli minois, bien sûr un joli minois. Inutile face à la plupart des femmes, meilleur arme du monde face aux hommes. Elle prie seulement pour qu’Auden ne fasse aucune frasque, car elle ne saurait pas les sortir de là. « Ça semble si simple, ton plan. J'propose que je passe son corps à l'as plutôt. » Bizarrement Villanelle est beaucoup moins fan de ce plan là et elle le lui fait rapidement comprendre avec une moue, plissant le bout de son nez par la même occasion. Mourir brûlée vive ne l’a bizarrement jamais attiré non plus et elle s’en passerait bien. Elle a encore de nombreux oiseaux aux belles couleurs à observer. Il y en a tant qu’elle n’a jamais eu l’occasion de croiser, tant dont elle rêve chaque nuit avant de s’endormir. Même si Auden est un con, il reste un con fortement utile et elle s’en voudrait de le laisser tomber dans un moment pareil. « Comme ça, ça m'ôte un risque de moins d'être de nouveau dérangé, en plus de me remplir l'estomac. » « Je ne suis pas certaine qu’il soit comestible. J’ai jamais goûté du Auden mais crois moi tu n’aimerais pas savoir tout ce qu’il fait de son corps. » Tous les péchés de la Bible par ordre alphabétique, il les perpétue les uns à la suite des autres sans jamais s’en lasser. Quand la liste est terminée il recommence au début. Quand il en a marre il recommence de la fin. Il s’agit d’un jeu qui ne le lasse jamais. Le seul jeu du monde dont il ne se lasse pas. Loin de rigole avec l’inconnu elle soutient son regard, bien consciente qu’il s’agit d’une énième bataille entre eux. Qui lâchera le premier ? « C'est quoi, la nature de votre relation ? » Elle. Parce que cette question lui arrache un sourire et laisse ses iris se poser sur le corps inanimé d’Auden. « Compagnons de mésaventures. » Ils se sont trouvés là où ils n’auraient pas dû, quand ils ne l’auraient pas dû mais le destin n’a pas jugé bon de les séparer alors ils continuent à se supporter et à traîner des pieds ensemble. Elle ne supporte pas ses frasques, il ne supporte pas sa langue bien trop pendue. Un parfait duo illogique et irraisonné. Se la jouant rassurée alors qu’elle ne l’est pas le moins du monde, elle ose s’asseoir à son tour et repose ses yeux sur le brun. Pas le con ; l’autre. Le feu crépitant les sépare et elle n’a aucun remord à laisser le corps de son compagnon à sa merci. « Tu as plus de force qu’on ne pourrait le croire. Je ne pensais pas que t’aurais été capable de l’assomer. » Paroles en l’air pour combler la discussion, pour essayer de le faire oublier qu’il veut faire cuire Auden. « Pourquoi t’as demandé qui il était pour moi ? Un élan de remords t’a assailli ? » Elle ne le quitte pas des yeux, préparée à analyser chacune de ses réactions. « Tu le veux comme compagnon d’infortune aussi ? Je te le donne. Il mange beaucoup par contre, fais gaffe. »

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Message(#)bloody gold EmptyVen 19 Juil 2019 - 22:46

Tu indiques sans ménagement à la femme que tu n'aurais aucun scrupule à la faire sombrer dans l'inconscience si elle venait à trop te courir sur le haricot. De plus, il s'avère que tu es extrêmement territorial et vexé par le comportement de l'homme bouclé qui a osé trépasser la parcelle de terrain que tu t'es attribué - certes illégalement. « C’est noté l’ami. » Elle réplique, sûre d'elle. Tu l'observes en toute neutralité, peu impressionné par cette puissante confiance qui émane d'elle. « L'« ami », tu vas vite en besogne, » tu trébuches néanmoins sur la sémantique.

Comme si elle pouvait te faire confiance et disposait de l'honneur de marchander avec ta personne, la rousse te suggère qu'elle déguerpisse avec son compagnon dès qu'il aura ouvert de nouveau les yeux - si jamais ses paupières ne sont pas abattues à jamais. Ton pied s'enfonce entre les côtes de l'adulte, jaugeant les chances de récupération de ta victime. Tes yeux verts passe du corps étudié à la plus bavarde du duo qui te prévient que le dénommé Auden, compte tenu de ses activités, ne relève peut-être pas du plus gouleyant. « Il reste un animal. » Tu objectes, catégorique. Tu ne te risques cependant pas à juger la quantité de gras sur la bête de suite, préférant estimer avec quelle puissance la jeune affectionne son acolyte. Si tu devais provoquer une rage passionnelle en déplaçant la dépouille du bouclé dans le feu, tu préférais t'y préparer un minimum. Ton interrogation la fait rire, rompt la bataille visuelle entre vos deux entités. Manifestement, il est risible de songer qu'il puisse y avoir de la sympathie entre ces deux malpolis.

Ils sont compagnons de mésaventure selon ses dires. Tu plisses les yeux, défiant. Ça te semble horriblement neutre, comme relation. La rouquine complimente l'effet de surprise que tu as occasionné, tu signales : « J'ai pas fini de te surprendre si tu t'éternises ici, alors. » En d'autres mots, il serait plus sage pour sa part de mettre les voiles, à moins qu'elle puisse se montrer utile à faire prospérer ton affaire. « Pourquoi t’as demandé qui il était pour moi ? Un élan de remords t’a assailli ? » Tu ne peux t'empêcher de pouffer de rire instantanément. « J'ai l'air d'être un type à remords ? » Elle le scrute, le dévisage presque, mais ne paraît pas très fine à l'art de cerner les individus. Après, il est vrai que tu changes de l'ordinaire. Elle propose l'Auden en compagnon, comme s'il composait une marchandise de laquelle elle jouissait du droit de propriété. « Pas intéressé. » Tu annonces sur un ton froid. « T'es pas sur le marché ? » Tu t'enquiers. T'es sûre qu'elle pourrait être un judicieux atout, de quoi embobiner tes futurs clients et virer toutes négociations relative à l'or que tu prévois bien d'emmagasiner à ton avantage.
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Message(#)bloody gold EmptyVen 19 Juil 2019 - 23:44

La bataille silencieuse fait rage alors que Charlie ne sait même pas pour quoi elle se bat réellement. La vie d’Auden, certes, mais au delà de ça ? Le goût du défi, de l’aventure, du danger. L’inconnu n’a pas l’apparence d’un homme qui se bat dès qu’il ne peut, il est loin de ressembler à un caïd pourtant il a su garder son territoire. Il ne faisait pas face à l’esprit le plus fin de toute la ville, mais à de gros muscles ça oui. Il se bat avec les armes à sa disposition et utiliser une pelle c’était assez bien trouvé il faut l’avouer - en tout cas ça fait beaucoup rire la jeune femme. Ce qui la fait beaucoup moins rire c’est sa peur lancinante que la pelle ne soit pas la seule arme dont il dispose, et ça, elle ne pourra jamais en être réellement certaine. Il a l’oeil vif et aux aguets, elle se sait bien incapable de le devancer de quelques manières que ce soit. Pour quoi le devancerait-elle d’ailleurs, remettre du bois sur le feu ? « L'« ami », tu vas vite en besogne. » Elle se contente de sourire à ses paroles. Ce n’est pas le genre de sourire que ferait un enfant, seulement ses lèvres qui s’étirent et ses yeux bleus qui ne le quittent pas, à la recherche du moins signe de défaillance. Elle n’en trouve pas. Elle se montre forte et confiante, pourtant la situation n’est pas à son avantage et apparemment elle ne pourra pas compter sur Auden avant un moment. Et Charlie le regarde jouer de son pied sur le corps inerte d’Auden, le faisant tourner encore un peu plus dans la poussière. Rageuse, elle sert les dents et ses ongles sales s’enfoncent dans la paume de sa main. Qu’elle passe ses journées à vouloir tuer le brun, d’accord ; mais que quelqu’un le fasse à sa place ça non. « Il reste un animal. » « Nous le sommes tous. » Une envie lancinante de défendre Auden lui sert l’estomac. Il est le dernier qu’elle pensait vouloir aider un jour et pourtant maintenant qu’il est sans défense elle se sent redevable envers lui, peu importe à quel point elle le déteste. L’inconnu serait sûrement capable de mettre ses menaces à exécution, il n’a pas l’air de jouer un rôle ni même de rigoler. Ce n’est pas une bonne nouvelle ça ; vraiment pas. « J'ai pas fini de te surprendre si tu t'éternises ici, alors. » La rousse reste impassible, ne sachant définitivement pas comment interpréter cette phrase. Son instinct lui crie à nouveau de tout abandonner et de recommencer sa vie ailleurs pourtant aucun membre de son misérable corps ne semble prêt à bouger. Elle veut en savoir plus et elle veut sauver Auden. Ca fait beaucoup de choses à la fois. « J'ai l'air d'être un type à remords ? » « Tu veux vraiment savoir de quoi t'as l'air ? » Les mains de la jeune femme se déserrent, sa nervosité se trahit rapidement avec le jeu qu’elle entreprend à faire frotter ses ongles entre eux. La réponse est malheureusement non, ce qui est loin d’avancer les affaires de Charlie. Ils avaient prévu de le voler et se tirer en douce et le chercheur d’or n’a fait que les mener dans un guet apens ; dans lequel elle s’est aventurée docilement. « Pas intéressé. » Le contraire aurait été étonnant, elle ne faisait que gagner du temps pour qu’il arrête de se demander avec quels ingrédients il pourrait bien faire mariner Auden. La technique primitive avait l’air de marcher jusqu’à ce qu’il demande un autre butin. « T'es pas sur le marché ? » Pas intéressée. Faux. Par les temps qui courent, tout se monnaye. Elle est d’abord surprise qu’il cherche à l’avoir elle puis après une demie seconde de réflexion elle se dit que ce n’est pas si bête. Une femme paraît toujours moins suspicieuse et a bien d’autres atouts qui peuvent toujours être utiles de nos jours. Sa requête n’a finalement rien de surprenant ou d’inconsidéré. Il a tout calculé et elle se laisse à penser qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais choix, il y a seulement des décisions à prendre quand il le faut. « Et si je l’étais, j’aurais quoi à y gagner ? » A peu près tout, elle le sait, mais elle veut savoir les arguments qui lui passeront en premier par la tête. Histoire de savoir s’il n’est pas qu’un fou solitaire affreusement charismatique malgré lui.
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Message(#)bloody gold EmptySam 20 Juil 2019 - 19:10

Tu jauges sans vergogne les intrus présents sur la parcelle que tu t'es attribuée sans scrupule. Ton pied fait mouvoir Auden dans la poussière, le jeune homme est assez hors d'usage pour ne pas y réagir, ni sentir les flammes qui se trouvent à quelques centimètres de lécher son corps inerte. La rousse, quant à elle, ne cesse de l'observer. Tu te méfies d'elle, mais étrangement, elle te fascine également. Ce pourrait être ta perte, il faut que tu sois vigilant. Elle est venue avec le brun, ne fait pas partie de ton équipe. Puis, elle l'apprécie assez pour avoir trahi sans présence sur les lieux plutôt que de prendre les jambes à son cou quand elle en avait l'occasion. Qu'a-t-elle à gagner de s'enquiquiner d'un nigaud et tenter de fraterniser avec celui qui lui a asséné plusieurs coups de pelle sans retenue ?

Tu l'envisages en repas, elle le défend encore. « Nous le sommes tous. » « Nous le sommes tous. » Tu répètes, songeur. « Et certains sont plus sauvages que d'autres. » Tu précises, indiques, sur un ton qui invite à la réflexion, à la prudence. Tu ne cesses de clamer à quel point tu es imprévisible, de quelle mesure elle ne peut te cerner comme elle a peut-être l'avantage d'envoûter des hommes à l'entrejambe qui démange devant un beau spécimen.  « Tu veux vraiment savoir de quoi t'as l'air ? » Elle est mordante, tu aimes. Tu ris, tu railles, mais tu ne lui réponds pas. Tu sais qui t'es et tu te doutes que tes apparences ne sont pas extrêmement trompeuses dans ton cas.

Puis elle te propose le grand en offrande. Derechef, tu rejettes l'offre, tes méninges s'activant toutefois. Tu ne croyais pas qu'Auden et elle étaient de simples compagnon de mésaventures. Tient-il autant à elle pour revenir la chercher même si elle l'a abandonné à tes prises ? Tu envisages toujours fermement d'en faire ton repas, que tu pourrais partager avec la rousse si elle se montre plus conciliante. Sinon, tu peux aussi maximiser ta production de viande du jour et en vendre au boucher du coin. Ce serait un gâchis de perdre de la chaire si fraîche. « Et si je l’étais, j’aurais quoi à y gagner ? » Ton pied s'amuse à faire rouler dangereusement l'inconscient. Tu l'attrapes à chaque fois juste à temps pour qu'il ne roule pas dans le foyer. « Ta vie. Je tolère qu'un maximum d'une personne chez moi, m'excluant. Au bout d'un moment, il te faudra choisir. » Tu la toises. « Cam'rade. » Tu joues, sourire insolent aux lippes. « On pourrait faire affaire, tous les deux. J'ai de quoi mettre de l'or dans tes mains plutôt que de la merde. Et t'as de quoi faire prospérer mon business. T'as l'air maline et charmante. » Tu écrases la main d'Auden. Aucune réaction. « Au début j'pensais que t'étais qu'une sans dessein pour être venue essayer de le rescaper. Mais peut-être que t'es juste loyale. J'apprécie la bonne loyauté. »
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Message(#)bloody gold EmptyDim 21 Juil 2019 - 14:18

Peu importe l’époque, Charlie a un don inné pour se mettre dans de terribles situations et ne plus savoir comment s’en extirper ensuite. Elle tente de faire bonne figure avec son sourire en coin et ses yeux d’apparence posé, mais à vrai dire ils scrutent les environs à la recherche de la moindre porte de sortie. Et Auden qui est toujours comateux, incapable de l’aider d’une quelconque manière que ce soit - comme quand il est éveillé, à vrai dire. « Arrête. » Injonction émanant de nulle part alors que ses yeux se reposent sur ceux de l’inconnu. Le visage de la jeune femme est fermée, elle ne supporte que trop mal de voir le corps de son compagnon d’infortune rouler dans la terre, de voir sa main se rapprocher dangereusement du feu crépitant. Elle supporte encore plus mal de voir son pied s’enfoncer entre ses côtes, son pied lui écraser la main nonchalamment et sans aucune pitié. Auden est couvert de poussière, la plaie sur sa tête vient à peine de s’arrêter de saigner et le sang se mêle désormais aux particules volatiles. Son coeur est serré. Il est peut être con, très con, mais il ne mérite pas ça.
Il est sérieux, si sérieux, même quand il commence à répondre de manière métaphorique aux propos de Charlie. Certains animaux sont plus sauvages que d’autres, il est vrai, et la jeune femme n’est pas entourée de ceux faisant partis de la bonne catégorie. L’inconnu s’est calmé depuis son coup de pelle mais il n’y a aucun doute compte à sa stabilité. Il a un côté fascinant, le charme de l’imprévisible, mais le revers de la médaille est son côté dangereux. Il ressemble à un animal en cage prêt à se déchaîner dès que le loquet s’ouvre. En attendant il charme, il parle, il envoûte pour arriver à ses fins ; se donner une simple raison qu’on lui ouvre la cage. Alors son seul espoir est de faire croire qu’elle contrôle la situation, qu’elle sait dans quelle direction elle va alors qu’en réalité elle nage en plein inconnu. Et devinez qui n’a jamais appris à nager ? « Je reste. Il part. » Qu’elle s’empresse d’ajouter dès la première phrase énonçant les idées de l’inconnu. Elle devrait tenter de négocier pour qu’ils puissent repartir tous les deux mais l’aventure semble bien trop risquée. Il ne veut pas du brun - dommage, elle aura essayé. Cela reste sa seule option, et, étrangement, cela ne l’effraye pas réellement. Elle pourrait toujours partir au beau milieu de la nuit ou la prochaine fois qu’il laissera son campement sans surveillance. C’est un coup à jouer. « Je serais bien trop jalouse s’il meurt avant moi. » L’inconnu a énoncé ses idées, elles sont alléchantes. Sans doute lui ment-il sur toute la ligne et qu’importe. Loin de chercher l’or, la rousse souhaite seulement rester en vie pour voir le soleil se lever le lendemain. Cela ne semble pas incompatible avec le plan qu’il énonçait, bien au contraire. « Tu le laisses s’en aller vivant et je reste en tant que partenaire, cam’rade, ami. » Heureusement qu’il aime la loyauté parce que c’est bien ce trait de caractère qui vient de précipiter Charlie dans un piège. La jeune femme se redresse et fait un pas vers le chercheur d’or, lui tentant une main assurée pour lier leur pacte. Il brisera sûrement sa promesse dans les cinq minutes qui suivent mais cela lui permettra de mettre deux claques à Auden pour qu’il se réveille. Lui n’a pas le droit de faire du mal au brun mais elle ne va pas s’en priver. « Je serai loyale envers toi aussi si tu respectes le contrat. »
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Message(#)bloody gold EmptySam 27 Juil 2019 - 18:35

Tu joues avec le corps amorphe, l'impose un périlleux flirt avec le feu. La rousse ne paraît pas quitter la scène du regard. Tu te demandes si elle sautera dans le foyer pour sauver son compagnon si jamais il venait malencontreusement à nourrir ces flammes. « Arrête. » Elle t'ordonne. Ton pied botté écrase davantage les phalange du comateux. Des rictus animent tes traits, des frissons parcourent ton corps. Auden est si loin dans l'inconscience que tu soupçonnes fortement qu'il a rejoint le rang des sbires de la Grande Faucheuse, ça t'envoûte. « The smell of death is all around. » Tu signales, alertes, d'une voix possédée. « Don't you smell it ? The night when the cold wind blows; no one cares, nobody knows. » Ton ton est menaçant, le sourire que tu affiches meurtrier, dérangé.

Vous discutez sur la condition humaine, tu te fiches bien de découvrir quelle apparence tu rejettes aux prunelles de la ravissante femme qui se tient en face de toi. Puis, mitigé entre l'intérêt et la méfiance, tu soumets un marché. Le spécimen Auden disparaît de ton lopin de terre, son dénommé acolyte de mésaventures et si elle se montre loyale, elle pourra jouir d'une place de choix dans ton business. Honnêtement, tu te sens généreux. Mais surtout, tu n'as rien encore acté. Tu es un loup solitaire de base, si Charlie peut être fidèle envers le bouclé, pour ta part, te faire confiance rimerait avec de la folie. « Je reste. Il part. » Elle tient trop à lui. Tu hoches la tête en signe de dénégation, tes émeraudes vrillant du visage pâle au celui recouvert de suie et de sang. « Je serais bien trop jalouse s’il meurt avant moi. » Tu craches de rire, des postillons virevoltent entre vous. « Tu le laisses s’en aller vivant et je reste en tant que partenaire, cam’rade, ami. » Et qu'est-ce qui peut te permettre de songer qu'elle ne retournera pas avec le bel apollon cramoisi ? Qu'est-ce qui te certifie qu'elle n'attend juste pas sagement que l'homme se relève pour qu'elle forme un duo contre toi en vue de ravager ton bien obtenu à la sueur de ton front sans cérémonie ni merci ? Ils ne peuvent pas être de simples compagnons de mésaventures. Il y a de dégoûtants sentiments entre eux, tu en es convaincu désormais. Charlie ne changera pas de lieu de pacage si naturellement, elle est habituée à demeurer au crochet d'Auden, elle ne s'autorisera pas à se métamorphoser en ton égal. « Je serai loyale envers toi aussi si tu respectes le contrat. » « I used to be such a sweet, sweet thing, you know. » Tu commences, ôtant ton pied de la main de l'inconscient de la bande. « I opened doors for little old ladies. I helped the blind to see... » Le sourire en coin qui fend ta joue n'est aucunement bienveillant, cependant. « Until they got a hold of me ! » Tu t'exclames, vocifères et d'un violent coup de pied, propulse la dépouille d'Auden dans le feu. Tu t'époumones de rire, démoniaque.
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Message(#)bloody gold EmptyDim 28 Juil 2019 - 16:44

En 1868, Charlie était déjà bien trop naïve pour ce monde. Posez la sur Krypton qu’elle sera toujours trop naïve. Elle aurait dû savoir pourtant, la petite blonde, que ses pratiques piaculaires seraient bien vaines face à tous ses efforts pour prendre les pires décisions. Inutile d’essayer la colère de Dieu, il en a à revendre et elle est en première ligne. Non seulement Dieu mais aussi les armes les patries et les nations feront toujours d’elle de la chair à canon. Cette fois ci elle n’est pas celle qui souffrira le plus, mais Auden saura lui rendre sa haine au quintuple. Elle aurait dû voir ses yeux, les voir virer au noir alors qu’ils n’étaient déjà pas biens rassurants. Elle aurait dû fuir, avec ou sans Auden, fuir pour tenter de sauver sa peau. Elle n’en a rien fait, elle a tenté de jouer comme le font les grandes personnes. Elle l’a supplié avec un seul mot, le seul mot qui a suffit à lui déclencher un sourire narquois et à pousser Auden dans les flammes. « This ain't a dream, I can't escape. » Qu’elle s’était quand même risquée à répondre à ses paroles ressemblant à des menaces, au grognement d’un loup dans la nuit, prêt à attaquer sa proie. Elle le savait cette fois ci, elle est naïve mais pas stupide. Charlie tentait de garder la façade, voilà tout. Elle pensait que s’il ne la prenait pas pour un doux agneau il n’oserait peut être pas aller au bout de ses pensées. Elle n’aurait pas pu avoir plus tort.
Un coup de pied, un seul, les ongles de la jeune femme se plantant une dernière fois dans la paume de sa main pour cacher sa colère. Cette fois ci elle aurait dû intervenir avant qu’il ne soit trop tard, avant que le corps d’Auden ne glisse dans le feu ardant et qu’il se réveille en criant. En hurlant. Ce qui sort de ses cordes vocales déchire le silence. Il souffre, par sa faute. Il se relève et se met à frotter ses habits pour faire fuir les flammes. Through the fire, to the limit, to the wall. For a chance to be with you. I'd gladly risk it all. Et elle risque les brûlures la jeune femme, elle s’approche des lambeaux en feu pour y jeter de la terre, pour y apposer ses mains, pour faire à peu près n’importe quoi de sensé. Auden enrage, se calme, scrute les alentours. Il comprend peu à peu la situation et se transforme en chien enragé. Il est déjà un chien enragé en temps normal, mais cette fois ci il devient réellement dangereux maintenant qu’il a été blessé. Les brûlures semblent superficielles, je ne me risquerais pas à le comparer au Limier (en plus de l’anachronisme flagrant). Ses mains sont les plus touchées mais il s’en remettra, il s’est rapidement réveillé de son sommeil. Et l’homme souffle, fronce les sourcils, jette des éclairs de ses yeux ambrés. « Don’t. » Il n’est pas en état de se battre, et elle se doute que s’il se rapproche à nouveau de l’espace vital du chasseur d’or il se prendra un nouveau coup de pelle sur la tête. Alors Charlie se met entre les deux bruns, à ses risques et périls alors que le second garde ce sourire cynique. Ses mains se posent sur le torse d’Auden et elles le repoussent à chacune de ses tentatives de se rapprocher. « He’s just a man and his will to survive. » Elle déteste cet homme mais ne peut pas lui en vouloir, car rien ne lui prédit qu’à sa place elle n’aurait pas agit de la même manière. Ils ne cherchent tous qu’à survivre et tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Tuer pour survivre, ça fait parti de l’infinité de voies pour y parvenir.
Elle finit par faire tourner talons à Auden, non sans mal. Maintenant qu’il est réveillé et remonté à bloc elle sait que toute discussion serait inconsidérée. L’un comme l’autre sont totalement fous, et elle ne peut se résoudre à leur en vouloir. Le monde les a rendu ainsi.
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Message(#)bloody gold EmptyDim 28 Juil 2019 - 17:54

La jeune femme reconnaît qu'elle ne peut s'échapper aisément du cauchemar que tu façonnes de tes agissements, depuis qu'elle et son compagnon de mésaventures ont été épris de l'idiotie cupide de venir empiéter sur ton territoire générateur d'or. Tu malmènes Auden, sa rousse acolyte rage. Il n'est plus question de marchander, qu'elle troque de partenaire quand manifestement, tu n'es plus capable de lui faire confiance. Elle l'aime beaucoup trop, pour préférer te rejoindre. Elle l'aime même au-delà de sa propre survie. Répugnant.

« I can't hold back. I won't back down. Girl, it's too late to turn back now. » Ton pied fait rouler sans ménagement le corps de l'intrus dans le foyer. Auden crépite, les traits révèlent sur ton minois à quel point tu es possédé par le démon, la folie. Puis la délicieuse créature s'élance dans les flammes pour secourir le bouclé à ses dépens. Tu ris aussi fort qu'il hurle, une symphonie macabre dans ses oxymores fait vibrer la scène d'abominable.  

Auden se relève, la jeune se dévoue entièrement pour le secourir, minimiser ses peines. Elle utilise son énergie comme les matériaux autour pour éteindre le feu, à l'image des lépidodendron qui participent à la formation de gisements de charbon. Les poignées de terre volètent. Puis, le regard ambrés de l'homme se rivent sur ta silhouette. Il menace, il appelle à une nouvelle bagarre. Tu es prêt à user de nouveau de ta pelle carrée comme du pistolet qui pend sous ta chemise défroquée. La rouquine s'impose entre vous deux. Two worlds collide. Rival nations. De ses charmes comme de sa raison, la voix féminine raisonne le souffrant, tu es bien trop occupé à rire sombrement pour initier une nouvelle joute entre vous. Elle force l'homme à te tourner le dos, la tentation est rude de ne pas attaquer de nouveau et tirer avantage de cette vulnérabilité. Mais tu la respectes, malgré tout, cette jeunette. Puis, il y a cette pointe qui heurte ton cœur de savoir qu'elle le favorise à toi. « Summer and smoke, diamonds and dust. Go where you will, do what you must. We had dreams, visions and plans... » Tu formules tes adieux teintés de regrets. Le duo est déjà loin, maintenant.
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