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 ((éclosion de l'âme.)) ft. charlie

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Message(#)((éclosion de l'âme.)) ft. charlie  EmptyJeu 4 Juil 2019 - 17:59


éclosion de l'âme.
Flashback (janvier 2019)
Les coutumes ne sont plus les mêmes. Ravage du noir sur ton subconscient, tu t’accroches aux branches, gardant les lippes serrées dans un éclat de sourire. Princesse qui accroche le regard, beauté divine qui n’émoi plus que par ses lèvres, les opales abandonnés dans les abysses des absents. Incapable de te délivrer la douce couleur chaleureuse qu’offre le monde. Le manteau noir comme seul compagnie. Un ciel noir, un monde couleur ébène. Une seule couleur qui chagrine le paradis. Bienvenue dans les ténèbres. Cheveux aux vents tu glisses ta main hors de l’habitacle de la voiture, sentant celle-là virevolter au bon vouloir du vent et de la vitesse se combinant. j’suis pas prête. Poupée t’as le traque, la peur qui encadre ton organe central, le myocarde qui s’endiable à la vitesse d’un étalon en course effréné. La confiance est rude, un instrument redoutable. La donner, la reprendre, ne pas l’avoir. Tant de difficulté à l’avoir, une grande importance qui pourrait donner l’influence inouïe à une relation. Les paupières couvrant tes opales, toujours plongé dans ce noir qui est tien depuis que tu y as laissé la vue sur la table d’opération. Bonne humeur et peur ça ne fait que très peu bon ménage. Tu ne sais sur quel pied danser cette valse enragée dans laquelle tu es. Glissant vers le bas, tu rattrapes le souvenir des paysages ensoleillé. L’envie d’essayer qui se mélange à tes peurs que rien ne se passe correctement. Dans le fond poupée tu sais que tu ne pourrais pas finir dans une situation pire que la tienne, faux, mais tu te berce de mensonge. T’es pas heureuse de l’état dans lequel tu es, mais tu l’acceptes et tu t’accroches à la vie comme tu le peux. Creusant tes méninges pour retrouver la beauté éblouissante des couleurs d’antan avec lesquels tes opales ont pu flirter. Les souvenirs s’estompent, tu perds un à un toutes ces petites choses, ta mémoire laisse s’envoler les plus petites infos pour y garder les plus grosse et importante. Te laissant démunie, te laissant à mal quand tu sais que ton monde n’est plus que muni d’une couleur. Celle qui s’entrechoque avec le paradis, celle qui se fait refouler du pays des mille et une couleurs. La voiture qui s’arrête alors que tu sais que c’est à ce moment que tu dois affronter la dure réalité de ton univers. Celui où on te tient la main, toi qui a toujours fuis les mains qui s’abattaient sur toi, pour voler de tes propres ailes. Poupée forte devenu marionnette. T’aimerais retrouver la solitude de ta vie, la vie comme tu l’imaginais. Cœur lancé à fond, le myocarde jouant une mélodie différente quand tes pieds frôlent l’asphalte du ranch. T’es là juste pour faire plaisir, car tu n’as pas besoin de ça. si seulement on voyait que j’allais bien, que je souris et que donc tout va bien mensonge à toi-même, aux autres. Tu te blotties dans ta propre réalité qui est juste faussé. Juste pour Jenny. T’aurais bien plus diabolique si c’était une proposition de tes parents. Once de bonté et de surprotection avec eux. Des parents qui tentent de te ramener dans leur chemin, te mener à nouveau en Suède. La belle affaire pour eux cette cécité. Toi ça te tue, tu veux prouver que tu es capable, encore et toujours de vivre sans eux, sans cette richesse qui pourrie ta vie, leurs vies. Odeur différente de celle de la ville, odeur divine et envoutante à la fois. La nature. Ton monde pour la nature. T’aimes tellement ça. Poupée pourrait devenir reine des fleurs que tu serais la plus heureuse. Les sabots qui claquent sur les pavés. Le bon endroit. Des chevaux. Une thérapie pour accepter ta vie, ton pauvre sort du moment. T’acceptes, car dans le fond tu le sais que tu as cette noirceur dans le cœur depuis que tu es prisonnière de tes propres ténèbres. La solitude est tienne et ça commence à peser à ton pauvre myocarde ne sachant plus qu’elle mélodie chanter à ton âme. On te guide, pas à pas, vers les écuries, où la voix d’une personne plus âgée que toi vient à te happer. T’expliquant les choses. Madame villanelle. Taciturne tu souris, sentant la brise caresser ton visage. Et la tristesse emplir ton cœur, tes opales qui ne t’offre plus la beauté du monde. Mauvaise idée cette thérapie. Le cœur en berne, l’estomac qui se noue quand t’imagine les arbres, la beauté de l’endroit. Tu ne peux qu’imaginer quelques choses de terne et c’est si frustrant. Le moment princesse de dire adieu pour de bon à la divinité de ce qui t’entoure, toi coincé dans une masse noir pour une durée indéterminée et sans doute pour toujours. À jamais. Adieu.

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Message(#)((éclosion de l'âme.)) ft. charlie  EmptySam 6 Juil 2019 - 2:36

Eclosion de l'âme

@Rehane Lindström

La visite trimestrielle chez maman Villanelle est en plein préparation. Trois dose de courage, dix sept de patience et une de gentillesse ; voilà elle est prête à s’aventurer dans la gueule du loup. Elle n’aime pas rendre visite à sa mère et juge que le voir les dimanche de repas de famille c’est déjà bien assez. Que voulez-vous, sa bonté la perdre et en plus de ça elle prend une journée de temps à autres pour la passer à l’écurie, faisant croire à sa mère que tout va bien et qu’après quatre ans elle n’a plus peur des chevaux. Ce n’était qu’une mauvaise chute, rien de grave, que sa mère a tenté d’argumenter en utilisant les mots du docteur contre son gré “tu vois, un mois pour la consolidation et t’es de retour”. La consolidation maman, pas la guérison. La jeune femme en sent parfois encore les conséquences quelques années plus tard bien que toute douleur physique ait disparu, désormais elle a gagné une peur sombre au fond d’elle. Elle peut s’approcher de chevaux, elle peut les monter, mais il lui est impossible d’envisager le moindre obstacle, de peur qu’un nouveau refus la mette à terre. La peur lui tiraille les entrailles lorsqu'elle s’approche des barres et n’importe quel cheval le sentirait ; il serait normal qu’il refuse au vu de toute l’appréhension que la cavalière dégage. Stupide fille. Elle se contente des visites, trois ou quatre fois par an à s’approcher des chevaux sans faire de saut d’obstacle ne paraît pas impossible.
La rousse a hurlé le nom de sa mère dans toute la propriété avant qu’on ne lui dise qu’elle était en pleine séance d’équithérapie, car il est bien connu que le travail passe avant la famille chez les Villanelle. D’abord exaspérée, Charlie a été plongée sous les remords en arrivant sur place. Il ne s’agissait pas de vieux venus passer leurs derniers instants sur le dos d’un cheval mais d’une seule jeune fille. Belle, ravissante même, avec son teint de poupée et ses cheveux blonds. Elle n’a rien d’un vieux aigri et l’étudiante la prend aussitôt en pitié face au démon qu’est sa mère. Le voile sur ses yeux l’informe d’une cécité, elle n’a pas besoin de soins particuliers et Charlie pourrait facilement s’occuper d’elle. Sa mère sera ravie de faire autre chose, Charlie sera ravie de s’occuper d’elle, et l’inconnue n’en sera pas moins mécontente. « Maman laisse moi m’occuper de la jeune femme, je suis sûre que tu as tout un tas de choses à faire. » Ce n’est qu’un demi mensonge puisque sa génitrice a sans aucun doute beaucoup de choses à gérer qu’elle trouve plus importantes que venir en aide à une aveugle. Au moins le monde sait que l’empathie de Charlie ne lui vient pas de sa mère, c’est déjà ça. Elle bougonne, grogne un peu, et finalement accepte au bout d’une demie seconde. Quel suspens.
La jeune femme attend que le démon quitte son nid et se retourne vers l’inconnue, souriant pour la première fois depuis qu’elle est arrivée ici. Elle a désormais regagné toute sa joie de vivre et a de nouveau espoir que la journée ne sera pas si pourrie qu’il n’y paraît. « Enchantée, je suis Charlie. » Une main se tend aussitôt avant qu’elle ne la range, gênée. Ses yeux parcourent les paddocks un instant, sa mère l’ayant laissée sans aucune information à propos de ce qui était prévu pour elle aujourd’hui. Le cheval brossé et sellé semble être pour elles mais Charlie fait la moue à cette idée là, trouvant le mâle trop puissant et surtout trop incertain pour une novice. Ou peut être qu’elle est tout sauf une novice mais si elle vient aux thérapies ce n’est sûrement pas pour se faire mettre par terre après deux ruades et cinq secondes passées sur son dos. « On va te prendre une jument, ça te va ? Viens avec moi, on va la préparer. » La jeune femme s’avance vers un nouveau paddock tout en racontant l’histoire des lieux dans le seul but que l’inconnue puisse la suivre au son de sa voix sans qu’elle n’ait à la tenir par le bras. Elle a besoin de se sentir autonome, et par dessus tout de l’être. Villanelle emprunte un licol et rentre dans un paddock en faisant claquer doucement sa langue contre sa joue pour prévenir de sa présence et ne pas effrayer le cheval. Une main remonte le long de sa croupe jusqu’à son encolure et elle vient délicatement passer un licol autour de sa tête. Une caresse sur le chanfrein plus tard elle accroche la jument aux barreaux à l’extérieur et pose la malette de brosse non loin de ses pieds. Toujours souriante, la rousse pose délicatement une étrille dans la main de l’inconnue. « Tu dois faire des mouvements circulaires, n’aie surtout pas peur d’appuyer c’est le but. » Elle fait le tour de la monture et commence à brosser son côté avant de s’en vouloir pour être une si piètre pédagogue. « Désolée je ne sais pas quel discours mielleux t’a tendu ma mère mais si tu dois faire cette thérapie il est tout aussi important que tu établisses un contact avec l’animal avec même de monter dessus. Je t’ai prévu une autre monture, elle s’appelle Enya et c’est un coeur entouré de poils. »
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Message(#)((éclosion de l'âme.)) ft. charlie  EmptyLun 8 Juil 2019 - 10:48


éclosion de l'âme.
Flashback (janvier 2019)
Le coton qui entoure ton être disparaît à chacun des  pas que tu fais dans les écuries. T’as déjà fait tout ça, monté à cheval, appréciant la compagnie des animaux, de la nature. Tu le sais rien n’est plus comme avant, demande de faire confiance à autre que toi. Complexe. T’as beau avoir le sourire accroché avec douceur à ton joli minois, tu sens le traque, la peur venir terrasser tes entrailles. Pas sereine la poupée, mal à l’aise dans un monde qui n’est pas le sien, elle ne connait pas l’endroit, la hantise de s’écrouler sur le sol, après avoir manqué un petit passage. Trop d’angoisse qui torture ton myocarde, les mains qui deviennent moites. Te voilà seule dans le noir, avec aucune notion du monde qui t’entoure, les bruits sont pas nouveau, mais tu as du mal à savoir où tu es. La femme qui se présente, Madame Villanelle est professionnelle, pas d’empathie dans sa voix. Elle te traite comme n’importe qui et t’aime ça. T’aime savoir que tes propres parents ne sont pas dans les parages à tenter de te protéger par tous les moyens. un jour ils comprendront que je ne veux pas qu’ils me protègent, mais qu’ils me laissent vivre. T’écoute les informations qu’elle te lance. Perdu ne sachant pas si tu seras capable de quoi que ce soit dans le fond. Tu te sens de trop, inutile. Pourquoi tu as accepté cette thérapie ? Tu l’as dit tu te sens bien, juste perdue, certes, dépossédé de ta vie, mais tu le sais que tu parviendras à retrouver l’équilibre d’antan. la confiance, tout n’est qu’une question de confiance. confiance que tu ne donnes pas comme tout le monde le voudrait. Ton père, ta mère, t’ont déjà piégé, faire qu’un homme te séduise, te ramener à la maison, te laisser vivre une vie qu’ils veulent pour toi. Du social ? Ce fût le drame, aider les autres ? Oui, en donnant de l’argent, pas en allant traîner dans les rues pour tendre la main. Tu ne voyais pas les choses autrement poupée. T’as fuis pour vivre comme tu le voulais, puis la vie t’as rattrapé, tu aurais pu baisser directement les bras, te disant que cela était impossible que d’abandonner, leurs donner raison.
Une voix jeune se fait entendre, tu écoutes tout en laissant tes opales rouler dans le vide. Plus d’image, que du son. Ton sourire toujours attaché à ta mâchoire, tu essayes d’être  forte, alors que cette voix entendu peu de temps avant, jeune venait à toi, se présenter. Tu souris un peu plus à cette voix douce et chaleureuse, bien plus différente de la voix que tu avais eue à écouter peu avant. Plus douce sans doute et des mots qui expliquaient ce que tu allais faire. Tu pourrais presqu’être à l’aise au son de cette mélodie proposé par la jeune femme répondant au prénom de Charlie. «  Enchantée, je suis Rehane. » Tu lèves la main, même pas sûr de proposer cette dernière au bon endroit. Tu tends juste ta main silencieusement attendant qu’elle soit prise, sans te douter que pour les autres c’est parfois compliqué quand ils te tendent la main. Tu attends silencieusement les règles, ce que tu dois faire. Tu ne sais pas vraiment comment se déroule les choses dans ce genre de thérapie, alors t’appréhende, t’imagine tout et n’importe quoi. Monter à cheval ? Pas une première, mais dans le fond si. Car tout est une question de première fois à présent. Les opales incapable de t’éclairer, te guider. Alors, comment peux-tu réussir à faire ce que tu faisais avant ? Tu ne le peux pas pour toi, mais ça te va, tu te contenteras de ce dont tu as droit d’avoir.  « Oui d’accord. » L’angoisse emplie ton être, alors que tu avances, la canne but sur quelques trucs, alors tu les évites essayant de suivre au mieux la voix de la jeune femme. Parfois tu doutes, mais quand tu butes sur son pied, tu sais que tu t’es démerdée comme une cheffe. Les oreilles à l’écoute tu l’entends claquer à merveille sa langue contre sa joue. Et tu attends juste les informations qu’elle te donnera.  La main envahit par un objet, tu comprends au toucher que c’est une brosse en caoutchouc, qui était donc une étrille, qui venait rejoindre les mots de Charlie.  «  Votre mère ? » La seule info que tu retiens de tout ça. Comme toujours ta curiosité venait de s’étaler au  grand jour. « Je préfère ne pas monter dessus à vrai dire, je me contenterais de le toiletter même ça me va bien ! » Que tu lâches. La main qui sens le pelage rugueux et donc sale de l’animal. Une jument d’après les dires de celle qui t’accompagne. Tu  laisses tes mains se guider de la crinière à sa ganache, puis jusqu’au bout de son nez, pour glisser un peu plus vers son  chanfrein. «  Salut toi ! » tu souris en caressant Enya, elle a l’air calme, tout le contraire de toi, dans cette seconde ton cœur s’est emballé vingt fois. «  Je vais essayer de pas te faire de mal … » tu le sais qu’il faut y aller avec force, mais sans trop pour toiletter un cheval, ils aiment ça, plus que ton chat qui t’a toujours bouffé quand tu osais sortir une brosse. Alors, tu commences, sentant déjà la poussière prendre place sur tes paumes.  Tu retrouves des sensations d’antan et c’est assez étrange tout en étant sympathique.  «  Vous bossez ici Charlie ? » Les questions t’aident à savoir les choses, tout en essayant d’apaiser la boule que tu te traînes depuis ton arrivée.


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Message(#)((éclosion de l'âme.)) ft. charlie  EmptyLun 8 Juil 2019 - 12:42

Eclosion de l'âme

@Rehane Lindström

La jeune femme sourit bêtement en entendant le nom de l’inconnue car il sonne comme une douce mélodie à ses oreilles. Original, inattendu, et follement joli. Charlie est presque déçu de l’avoir entendu maintenant, car elle aurait donné ce prénom avec joie à son enfant. Un jour, peut être, elle piquera l’idée. L’inconnue garde le sourire et tente de transparaître une certaine assurance. La rousse l’observe de la tête au pied comme elle l’aurait fait pour tout un chacun mais se sent mal à l’idée que cette fois ci la jolie blonde ne peut pas se savoir épiée. Si, bien sûr qu’elle le sait. On le sait tous quand quelqu’un nous regarde, on a tous un troisième oeil se baladant sur notre corps et prêt à moufter le moindre regard en sa direction. Désolée jolie Rehane, ce n’était pas intentionnel. C’est sa façon à elle d’apprendre à connaître les gens, parce que le corps ne ment jamais contrairement aux mots qui mentent toujours. Finalement Charlie arrête de se prendre pour Sherlock Holmes et vient vigoureusement serrer la main de l’âme qu’elle vient de sauver des griffes du faucon.
La blonde est aussi douce qu’elle est polie et Villanelle se sent un peu comme une sauvage tout à coup, elle aimerait tout pouvoir lui expliquer de manière précise et concise mais elle n’a jamais eu d’esprit de synthèse. Si elle tente quoi que ce soit elle ne fera qu’embrouiller son interlocutrice encore un peu plus alors elle la laisse garder son espace personnel et l’informe de la suite des évènements au fur et à mesure. Pour le moment elles doivent enlever toute la bourre du cheval, les poils morts et les plus grosses saletés. Ce travail demande plus de force qu’il n’y paraît et les âmes non aguerries ont tendance à se retrouver avec des courbatures dans le biceps. La rousse contourne le cheval et s’occupe de son flanc gauche, s’arrêtant de temps à autres pour vérifier que tout se passe bien pour Rehane. « On peut se tutoyer ? J’ai l’impression qu’on a le même âge alors ça semble un peu trop … conventionnel. Mais sinon oui, tu parlais à ma mère juste avant. » Les deux Villanelle n’ont rien à voir et le son même de leur voix le fait comprendre. Erin est une femme forte et autoritaire alors que sa fille est la douceur incarnée, elle s’émeut devant chaque feuille et chaque animal. La blonde est pleine de doutes et quoi de plus normal ? Charlie n’a pas vraiment appris à gérer ce genre de sentiments, elle ne sait même pas en quoi devait constituer sa séance aujourd’hui. Elle se base uniquement sur les dix neuf années d’équitation qu’elle a derrière elle (oubliant rapidement qu’elle n’est pas montée depuis trois ans) et tout l’amour qu’elle peut porter tant à un animal qu’à une inconnue. Ils avanceront tous les trois à leur rythme, si Rehane souhaite s’en tenir aux soins et aux caresses sur le chanfrein elle sera dans son droit le plus strict. « On en reparlera quand elle sera toute propre, ne t’en fais pas pour ça. » Elle lui donne du temps pour apprendre à connaître le cheval, à lui faire confiance, à se faire confiance à elle même aussi. Peut être qu’elle changera d’avis, peut être pas, mais au moins elle aura eu la douceur de cette jument aujourd’hui et cela ne lui aura été que bénéfique. « Non je suis étudiante dans cette ville, je devais simplement passer voir ma mère. Je me suis dit que ce serait mieux que tu sois avec quelqu’un de ton âge, surtout qu’elle n’est pas réputée pour sa délicatesse. Je n’ai pas de diplôme en rapport avec les chevaux mais si tu me fais confiance je te promets que tout se passera bien et que tu garderas un bon souvenir de cette journée. » Elle marque une pause après s'être énervée sur un noeud incrusté. « Tu es déjà montée à cheval Rehane ? »
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Message(#)((éclosion de l'âme.)) ft. charlie  EmptyVen 19 Juil 2019 - 12:53


éclosion de l'âme.
Flashback (janvier 2019)
Toujours cette pesante sensation de regard sur ta personne. Comme une coutume de chaque autrui que tu croises poupée. Ils déposent leurs opales sur ton être comme pour te déshabiller, te percer au grand jour. Et comme toujours tu sens cette boule  se formant dans tes intestins ainsi que l’envie de savoir à quoi il ou elle pense.  L’envie d’être une souris dans leur esprit, savoir si on te plaint, si on se dit que tu es quelque chose en particulier. Tu ne sais pas et tu ne sauras jamais comment les gens que tu croises te voient. Tes opales auraient pu faire le job avant, mais pas cette fois. Alors, tu te laisses passer en revue le temps qu’il faudra à Charlie de le faire. Tu pourrais rager, mais tu ferais sans doute la même chose en réalité, donc tu ne te vois pas râler. Disciplinée tu écoutes les dire de la jeune femme. Silencieuse, tu laisses cette voix douce que dispose Charlie te guider et te rassurer moyennement pour le moment. Le stress et  la peur que quelque chose se passe mal est toujours là, mais tu essayes de tromper l’interlocutrice avec ton sourire crispé qui essaye de noyer le poisson de cette peur sous cutanée qui se planque, jusqu’à ce qu’elle décide de se dévoiler. « Je suis d’accord  … » Que tu lances amusée et timide à la fois, t’as jamais été timide, mais la cécité à fait naître se trait de caractère, surtout dans ce style de rencontre. Car toi, comparé à elle tu ne pas juger de son âge, tu ne lui donnerais pas un âge élevé à la douceur de sa voix, mais qui sait si sa voix est toujours ainsi ? Tu n’as aucun repaire, de base on t’avait décrite la femme qui s’occupait de toi avant de te laisser y aller, mais tu n’avais pas prévu que ce serait sa fille qui se chargerait de toi. Mais ça te va tout autant que ce soit l’une ou l’autre cela ne change pour toi que très peu de chose. Tu n’avais pas relevé le fait que Charlie était la fille de la femme qui se chargeait de toi, car tu n’en ressentais aucune utilité dans le fond à le faire.  Tu continues de dédier des caresses douces à l’animal qui est une jument, surtout après avoir émis l’idée de ne jamais monter en selle. Tu te laisses charmer par la douceur de l’animal, tu pourrais sans doute rester là durant des heures. Laissant cet échange t’emmener loin de tes songes, les songes qui ne sont plus en couleur. Alors, tu pourrais donc oublier auprès d’un animal ? Un minimum, quelques secondes, peut-être, mais tu le sais que le noir de ta vie finira par venir te serrer à nouveau dans ses bras. Parfois tu te dis que c’est le karma , que cette situation tu l’as mérité, pour le mauvais coup que tu as fait à Suzie. le besoin d’être important, le besoin d’être libre était en toi quand tu avais quinze ans, l’envie de plaire à celui qui t’avais charmé, mais il ne cessait de s’intéressait à Suzie, une autre fille qui vivait dans ton quartier. Tu n’aurais jamais imaginé pouvoir être aussi méchante, aussi jalouse, surtout. L’amour fait d’être des facettes de toi qui ne sont que peu rassurante. Un jour où vous aviez sport, tu avais décidé de lui faire payer d’être trop proche de celui qui était le mec parfait. Des vers de terre et de la boue, tu avais décidé de mettre la mixture dans ses chaussures pendant qu’elle était à la douche, mais tu ne t’étais pas arrêté à cela. Tu n’aurais sans doute pas du écouter Solveig, elle a toujours réussi à laisser transparaître le pire chez toi. Tu n’aurais jamais songé à lui faire passer un message à Suzie, non, tu aurais laissé faire, t’aurais même laissé le mec, mais on t’a poussé avec des mots et puis l’idée à murie seule, et tu as été juste horrible. Filmant la scène de Suzie mettant ses chaussures pleine de boue et de vers tu avais ris avec les autres filles, toutes sans aucune exception, puis le saut qui était à côté de toi avait fini par se déverser des mains de Solveig sur elle. Pleine de boue, de vers, elle était en pleur, elle avait mis du temps à pleurer et d’un côté ça t’avait rassuré. Jusqu’à les voir ses larmes, tu t’étais sentie fautive, mais le fait d’entendre les autres rires, tu avais fait la même, la vidéo partagé sur le réseau du lycée, puis très vite sur les réseaux où tous pouvaient la voir, le monde entier si il le voulait pouvait voir la vidéo. quand tu repenses à cela, autant dire que tu es mal à l’aise, surtout qu’au final, tu ne savais pas, mais suzie était la cousine de Janis. Alors, il t’a hais, sans plus jamais te regarder comme avant, te disant qu’il ne te pensait pas ainsi. Rien qu’à cette pensée, tu te dis que tu la mérites au final cette cécité. Nettoyant la jument avec la douceur mais avec force aussi, tu écoutes la jeune femme répondant à ta question. Besoin de poser des questions, pour ne pas laisser le silence s’installer. « Tu sais je te demandais pas de me prouver que tu étais capable de faire cette séance, en vrai je voulais juste combler un supposé blanc … je n’aime pas le silence depuis que je suis … » et oui tu as toujours du mal à le prononcer ce mot et tu ne le feras pas. «  Faut sans doute que je te fasse confiance, mais je peux faire confiance comme ça, alors j’apprends à te connaître, dis-moi si mes questions t’embête … » Que tu lui lances avec douceur, car tu ne veux pas la mettre mal, tu n’es pas sûre de percevoir à merveille le fait que de la blesser ou la gonfler rien qu’en entendant sa voix, il faut dire. Tu n’as pas encore assez de pratique pour cela.  « Oui, je suis déjà monté, j’ai pris quelques cours, mais je montais surtout en ballade en vacance quand j’allais dans le sud de la France. »  De très bon souvenir les vacances.

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Message(#)((éclosion de l'âme.)) ft. charlie  EmptyVen 19 Juil 2019 - 13:23

Eclosion de l'âme


La douce Charlie se sent si impuissante face à toute la douleur de son interlocutrice. Elle ne comprendra jamais sûrement ce que c’est que de perdre la vue - ou de ne jamais l’avoir connu, ce que c’est que de devoir oublier un de ses sens pourtant primordial. Elle préférerait sans doute perdre le toucher plutôt que la vue, mais ça a un rapport avec le fait qu’elle ne sache pas ce que c’est que de perdre l’un ou l’autre. Elle préférerait surtout ne jamais rien perdre d’aucun de ses sens, de vivre heureuses et en pleine santé pendant longtemps. Pourtant cela semble bien compromis. Le Destin ne lui a encore jamais joué de tour sur son état de santé, pourtant un jour cela arrivera. Son rythme de vie est à peu près tout sauf sain (oui, vraiment, tout) et elle devra un jour recevoir le revers de la médaille. Le problème avec la santé, c’est que tout peut changer en un claquement de doigts et que personne ne prend de consulter l’agenda de personne pour être certain qu’il soit libre à ce moment là. Tout arrive dans les pires moments. Toujours. Tout le temps. Il s’agit d’une vérité générale. « Désolée, je n’avais pas compris. Tu aurais pu en fait, vu que j’arrive de nulle part et que je prends tout en main sans même t’avoir consulté ... » Elle ne peut pas voir sa tête si innocente avec ses longs cheveux roux, mais sa voix la trahira toujours. Sa voix est celle d’une enfant, elle est toujours trop aiguë pour son âge, et elle ne semble pas prête de vouloir mûrir. Finalement les pensées de la rousse s’arrêtent en même temps que ses gestes lorsqu’elle laisse sa phrase en suspens. Depuis qu’elle est. Alors ce doit être encore tout récent, pas besoin d’être psychologue pour voir le traumatisme au fond de son être. Mille questions mal placées traversent l’esprit de la jeune femme mais elle se retient, elle n’en laisse sortir aucune. Ce n’est pas le moment, cela ne le sera peut être même jamais et tant pis. Elle n’a pas à assouvir sa curiosité ni maintenant ni jamais, c’est malsain. Rehane n’a pas à revivre ce moment à cause d’une bourde de Charlie. « Hey si c’est que ça c’est pas un soucis, je peux te raconter plein de choses pas du tout intéressantes et j'essaierai même de ne pas perdre mes mots et de faire des phrases cohérentes - et ça c’est vraiment un exploit venant de moi. » Elle regrette aussitôt cette phrase, se demandant bien ce qu’elle pourrait lui raconter qui ne soit pas hyper déprimant (comme l’est sa vie ces derniers temps). Le but est seulement de la faire sourire, pas qu’elle prenne sa monitrice d’équitation d’un jour en pitié. « Je comprends. Tu peux me poser toutes les questions qui te viennent par la tête, cela ne me pose aucun problème. » Cette fois ci il s’agit bien de la réalité et Villanelle reprend avec vigueur ses gestes assurés sur la peau de l’équidé. Ils ont le don de se salir jusqu’à la racine en moins de deux minutes. « Tu as vécu en France ? Ou tu étais là bas en vacances ? Je parle français alors tout m’intéresse. Tu peux m’en parler aussi longtemps que tu veux le temps qu’on la brosse, si ça t’aide alors ça m’aide aussi. »
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Message(#)((éclosion de l'âme.)) ft. charlie  EmptyVen 19 Juil 2019 - 15:07


éclosion de l'âme.
Flashback (janvier 2019)
Le karma existe d’après toi et ce que tu vivras tout au long de ta vie sera à cause de tes actes ou grâce à ces derniers. Mais, t’as pas envie de plonger dans le vide lugubre qui te tend les bras, tu veux te raccrocher à la lumière que la vie peut amener malgré que tu sois coincée dans une pièce vêtue de noir. T’as jamais pensé à te retrouver ainsi, pourquoi tu l’aurais fait ? Qui s’imagine vivre des situations comme la tienne ? Pas toi. T’as jamais songé à ta personne que ce soit de bonne chose ou de mauvaise. Tu rêves beaucoup, mais pas quand tu sais que c’est des rêves irréalisable, alors tu rêves moins, tu ne songes plus à ce que tu pourrais faire. Pourquoi tu le ferais, tu n’es pas capable de tout faire, tu vis dans le noir depuis deux mois et t’imaginais pouvoir faire ce que tu faisais avant n’est clairement pas dans ta tête. La lumière de ta vie sont les rencontres et les personnes que tu aimes, même tes parents avec qui tes rapports sont clairement pas au beau fixe, sans doute par ta faute, toi qui les fuis encore et encore, jurant que tu ne veux qu’une chose une liberté, liberté que ta cécité t’a presque coupé sous le pied. Alors, tu réapprends à être libre tout en les combattants, les repoussant. Hors de question de retourner vivre avec eux, d’être leur poupée, leur princesse souriante. Libre loin d’eux et tu ne veux que ça. Empêcher ces derniers de gérer ta vie comme ils l’entendent. Loin de toi aidant les plus démunies, vivant de la même façon qui galère, ils veulent le meilleur et ils ne comprennent toujours pas que le meilleur est sans doute celui que tu choisiras. Tu souris à la jeune femme qui te donnerait presque le droit de douter de ses compétences. « Non, ce n’est pas ce que je veux, je le sens, enfin je crois, que je peux te faire confiance. Je pense avoir détecté un peu de trac dans ta voix, alors t’es pas sûre de toi pour la séance et ça me va … » T’as toujours aimé les personnes peu confiante quand ils agissent, car tu le sais qu’ils donneront leur meilleur. « Oui , mais tu as consulté ta mère et je sais encore moins que toi ce que je suis censée faire avec ce genre de séance … en vrai. » Que tu déclares le sourire toujours accroché au minois, alors que tu passes encore l’étrille sur le pelage du cheval, tu demandes finalement de quelle couleur et la robe de la jument. Mais tu ne peux pas en juger par toi-même, bien sûr. « J’aime les choses pas intéressante, ça rend toujours la vie des autres plus intéressante en réalité ! » Tu ris alors que tu finis par reprendre. « Dis-moi sa robe est de quelle couleur Enya ? » Parfois la race du cheval aide à savoir la couleur de la robe, mais tu veux qu’on te décrive cette dernière, autant dire que même toi, tu n’es pas sûre de savoir expliquer n’importe quelle couleur même si elles sont plutôt terne dans ton esprit à présent, tes souvenirs rompant avec toi, diaboliquement. T’auras des questions, t’en as même une kyrielle rien que pour elle si elle veut, mais tu ne vas pas non plus la noyer dedans. « Non, toujours des vacances, mes parents ont deux pays favoris pour les vacances, la France et la Australie. » Puis tu finis par reprendre en français avec un accent vraiment horrible, mais qui donnerait envie de voyager. « Je montais souvent Boisy c’était un cheval plutôt fougueux on dévalait les plaines avec une vitesse incroyable, puis j’ai arrêté d’y aller … »

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Message(#)((éclosion de l'âme.)) ft. charlie  EmptyVen 19 Juil 2019 - 15:49

Eclosion de l'âme


La blonde est douce, si douce. Charlie ne peut pas s’empêcher de poser ses yeux sur elle alors que sa main est occupée à nettoyer le cheval. Elle ne peut pas s’empêcher de se perdre dans ses yeux gris semblant chercher la lumière qu’ils ne trouveront jamais. Elle n’a pas pitié d’elle, elle est seulement curieuse. Elle cherche à comprendre comment cela se passe pour elle, ce que la vie est devenue, comment tout a pu changer en un claquement de doigts. Ce ne sont des choses que l’on ne voit qu’à la télé en règle général, que dans les films Hollywoodiens avec une musique dramatique en fond. Pourtant elle est bien là, face à elle, aveugle et perdue avec sa voix qui résonne dans l’étable. Charlie rigole, pour une fois dans sa vie qu’avoir du trac dans sa voix devient une bonne chose. Oui elle peut avoir confiance en elle, oui bien sûr que oui. L’étudiante ne montera pas sur le cheval à sa place, elle en serait tétanisée, mais elle sait comment lui redonner confiance et laisser Rehane reprendre confiance en elle à quelques dizaines de centimètres du sol. « Elle est isabelle. » L’informe Charlie en venant caresser le chanfrein de l’animal. Elle qui a appelé cette robe “dorée” pendant des années, au plus grand désespoir de sa mère qui levait toujours les yeux au ciel dans un souffle. « Elle a une large liste en tête blanche et des balzanes haut chaussées sur trois pattes, alors que la dernière est herminée. » La rousse s’applique à tenter de donner les plus de détails possibles pour aider au mieux la jeune adulte à se repérer dans ce monde nouveau qui est le sien. « Sa crinière et sa queue sont noires, ça tranche beaucoup. »
La jeune femme pose (jette) l’étrille dans la malette et sort deux brosses dures, dont une qu’elle pose dans la main de Rehane en même temps qu’elle lui reprend l’autre brosse. « Tu as déjà monté alors, je suis nulle à tout t’expliquer si tu sais déjà tout. » Elle n’est pas vexée, elle rigole simplement à l’idée d’avoir paru si pédagogue pour rien. « Je t’ai donné un bouchon. » Elle précise, au cas où, parce que chaque brosse a sa particularité. Elle se doute bien que leur forme est aisément reconnaissable, mais c’est facile à dire quand on a les deux yeux qui fonctionnent parfaitement. « C’est un joli nom pour un cheval. Pourquoi est ce que tu as arrêté d’y aller ? » Charlie est curieuse, elle se contente des détails qu’on lui donne et les approfondit doucement, cherchant seulement à mieux comprendre son amie pour mieux l’aider.
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Message(#)((éclosion de l'âme.)) ft. charlie  EmptyVen 19 Juil 2019 - 17:08


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Flashback (janvier 2019)
Tu pourrais perdre ton sourire, tu aurais pu tout lâcher, mais tu n’as jamais voulu abandonner ce dernier. Il est ton compagnon depuis bien trop longtemps pour songer à le laisser. T’aimes sourire, la sensation que ça te donne, petite tu avais entendu dire que le sourire donnait le bonheur à ceux qui le regardait, alors tu as souris, jusqu’à t’en faire mal, à ne plus sentir tes joues. Mais, tu n’as jamais été aussi heureuse, comblée de combler les autres. Poupée, tu voulais que le bonheur des autres, le tien passait en dernier. Peu importe toi. Et c’est encore comme ça. Faire plaisir aux autres, même si c’est rudement plus compliqué à présent. Tu prends plaisir à toucher l’animal, tu te souviens de ton passé auprès de Boisy, tu avais toujours apprécié ce moment de liberté avec lui, tes parents aimant eux aussi monter, tu ne voulais pas qu’ils viennent avec toi, alors tu faisais en sorte de partir avant eux du domaine avec le fils de l’hôte. Tu t’interroges sur la couleur de l’animal, la robe de cette dernière, tu étais curieuse désireuse de connaître la beauté de cette jument. Alors, que Charlie t’annonce la robe, tu souris, et ton esprit encore enfantin vient te happer quelques secondes. « Oh la même couleur de Spirit alors ? » Une couleur crème que tu penses nude un peu, mais tu n’es même pas sûr de parvenir à visualiser le cheval de Spirit l’étalon. Tu ne sais pas, tu ne parviens pas à trouver avec facilité cette couleur exacte, mais tu ne veux pas te torturer l’esprit. Non poupée, tu veux profiter, car sans t’en rendre compte, tu as fini de songer, de répondre à la kyrielle de questions qui pourrit ton esprit. T’as toujours été un esprit libre, sauf que tu ne l’es plus à présent. Tu parais bien rêveuse à la suite des mots de la jeune femme t’accompagnant. « Elle a l’air parfaite ! » Le sourire qui est un peu plus grand sur ton visage, tu as l’air ravie, t’imagines la jument enya, tu l’imagines tellement que tes yeux se sont clos, tes paupières protégeant les opales un peu voilé. « Non tu n’es pas nulle ! » Que tu t’offusques aussi tôt les mots de Charlie lâchée. Tu aimerais pouvoir fixer cette dernière de ton regard réprobateur, mais tu ne le peux plus. « Tu fais ce qui faut faire, je ne suis pas montée depuis longtemps, alors je ne sais pas si c’est comme le vélo, mais même le vélo ce ne sera pas une partie de plaisir pour moi de remonter dessus, alors si j’ai besoin de tout avoir au plus près dans ma mémoire ! » Tu as besoin de tout ça pour peut-être céder à la douceur de la jument, mais aussi de Charlie, qui s’efforce de te mettre à l’aise et de te rassurer. Échange de brosse dans ta main, tu laisses faire et elle te dit quelle brosse tu as à présent dans ta main, un bouchon. Tu laisses les poils de la brosse glisser sur ta paume de main, pour sentir un peu la pression que tu devrais mettre pour faire du bien à enya. Tu reprends vie sans même le savoir, sans savoir qu’un bout de toi est mort, Charlie le fait renaître, te donnant confiance en des capacités que tu ne pensais plus avoir à présent. « Oui, il avait une belle robe café au lait… et on va dire que l’envie de ne plus avoir mes parents sur le dos et ne plus voir le garçon de la famille avec qui on était toujours ont été les raisons … » Souffles-tu sans en dire plus.

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Message(#)((éclosion de l'âme.)) ft. charlie  EmptyVen 19 Juil 2019 - 23:24

Eclosion de l'âme


Charlie ne frotte pas aussi vigoureusement le pelage d’Enya comme elle le devrait, sûrement trop occupée à laisser divaguer un oeil distrait vers Rehane. L’inconnue l’intrigue et l’inspire énormément alors qu’elle se contente d’être elle même. Elle est une jeune femme belle comme le jour au visage radieux et aux remarques dignes de celles d’un enfant - Charlie le sait bien, elle a les mêmes références. Elle rit de bon coeur lorsqu’elle compare sa future monture à Spirit, parce que franchement les deux se ressemblent beaucoup pour ne pas que ce soit évoqué. Dans sa mémoire l’étalon des plaines a le bout des naseaux noires alors que ceux d’Enya sont encore rosés, mais c’est un détail dont personne ne tiendra rigueur à personne. Ce sera leur petit secret oui. « Exactement comme Spirit, oui ! » Charlie sourit, sa voix reprend mille couleurs au fur et à mesure qu’elle grandit au contact de Rehane. Rien de tout ceci n’était prévu mais elle ne regrette rien non plus, l’inconnue est sa bouffée de chaleur personnelle. Inattendue, inespérée, et pourtant bien présente. « Elle l’est, oui. » Et son sourit s’agrandit encore une fois, en souvenir du bon vieux temps et de toutes ces années passées à voyager dans le monde entier pour les concours de sauts d’obstacle. Toutes ces réussites, tous ces échecs, et tout ce qu’elle a appris de la vie. Combien d’anecdote a-t-elle à raconter ? Celle qu’elle raconte toujours est à propos de la Roumanie alors qu’ils séjournaient sur un énorme hippodrome par une chaleur insupportable et que le seul point d’eau était marqué d’un panneau “apa potable”. Mère et fille ont donc survécu en faisant un nombre incalculable d’allers-retours à la superette la plus proche (qui était loin, bien trop loin) avant de comprendre le jour du départ que “apa” ne signifiait pas “pas” mais plutôt “eau”. Ils avaient eu un fichu point d’eau sous les yeux pendant des jours entiers et ont cru à un mirage. C’est cette fameuse histoire qui arrache toujours un sourire à Charlie, lui rappelant à quel point elle est naïve. « Si tu n’as pas envie de remonter aujourd’hui, on attendra Rehane. On attendra le temps qu’il te faut, ne t’inquiète pas pour ça. L’important c’est que tu sois en confiance et si ce n’est pas le cas à l’instant cela le sera plus tard. » Elle est mal placée pour savoir si le cheval c’est comme le vélo, elle qui n’est pas montée depuis une chute douloureuse (et dramatique) il y a quatre ans déjà. Elle ne sait pas si elle serait capable de remonter aujourd’hui, ni même demain ou le jour d’après. La plaie est encore bien trop béante. « De toute façon les garçons c’est nul et ça sert à rien. » Elle ne savait pas quoi dire d’autre, la seule défense de Charlie a été de prendre une voix d’enfant et d'espérer qu’elle allait lire avec elle, parce qu’elle n’est pas assez émotionnellement forte pour entendre une histoire d’amour brisée. Les siennes lui suffisent amplement.
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Message(#)((éclosion de l'âme.)) ft. charlie  EmptyDim 28 Juil 2019 - 10:05


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Flashback (janvier 2019)
Une belle enfant, tu es une gosse coincée dans une vie d’enfant, les dessins animés et tout ce qui est ton innocence. Tu le sais poupée que ta vie, que la vie n’est en rien simple. T’as toujours eu des mélodies en tête, des paroles qui riment et font écho à ta vie. comme à cet instant où tu songes à spirit, dessin animé sorti durant ton adolescence, la chanson de bonnie tyler, total eclipse of the heart. And I'm like a child in your arms,Turn around,Every now and then I get a little bit angry,And I know I've got to get out and cry. Tu te rappelles parfaitement t’être mise à chanter cette chanson à haute voix dans la voiture où tu étais seule quand tu allais en vacances. Ce refrain que tu hurlais, comme si ta propre vie en dépendait : Turn around, bright eyes,Every now and then I fall apart,Turn around, bright eyes,Every now and then I fall apart. De bon souvenir et tu le sais que la musique a une place précieuse dans ta vie, encore plus que ce voile noir c’est imposé dans ta vie, la mélodie de la nature frémis dans tes oreilles. Tu imagines cette merveille qui se tient devant toi, tes opales ne pouvant découvrir sa beauté, mais tu parviens à imaginer à peu près, comme ci tu pouvais t’envoler en étant sur son dos. Le sourire qui gagne encore plus tes jolies lèvres. « Je viens de m’imaginer galopant dans une plaine avec elle avec en son de fond la chanson Oh girls, they wanna have fun » Tu avais chanté quand tu prononças la première phrase de refrain de la chanson Girls Just Want To Have Fun de cyndi lauper, une bonne chanson pour toi qui s’amuse à revivre, réapprendre à avoir confiance. T’es loin de comprendre encore que Charlie, innocente et parfaite inconnue pourrait être une main parfaite pour te guider vers la lumière que tu laisses cacher dans l’atmosphère lugubre qui est le tien. « Pas envie n’est pas le mot, j’aime cette sensation que j’ai eu à chaque fois que je montais sur Boisy … mais comment vais-je la guider ? Si moi-même je suis incapable de le faire, je suis inutile ! » Les larmes aux yeux qui s’imposent à toi, tu pinces tes lèvres. T’aimerais pouvoir croire en ce doux rêves que de pouvoir monter, de ne pas risquer grand-chose ou autre. Mais tu le sais poupée, ce n’est pas si simple. « On est d’accord sur les garçons … » Que tu ris en laissant ta main encore brosser la jument. Tu laisses tes songes s’ambiancer sur la chanson Sweet Dreams, douce chanson sur laquelle tu t’ambiancer souvent, les paroles les plus simples à retenir pour le coup, rien que d’y penser tu es déjà en train de chanter dans ta tête les dernières paroles. Some of them want to abuse you, Some of them want to be abused. Étranges paroles qui pourtant font encore écho à la situation que tu vis. Mais elle donnerait la confiance que tu as une seconde, faut que charlie saute dessus vite. « Je veux monter, de suite… j’ai un élan de courage … » Que tu murmures.

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Message(#)((éclosion de l'âme.)) ft. charlie  EmptyDim 28 Juil 2019 - 11:22

Eclosion de l'âme


Rehane se pose les questions sur comment elle pourrait bien monter un cheval sans savoir réellement comment se guider elle-même. Si elle se pose déjà ce genre de questions cela signifie qu’elle a longtemps réfléchi à la question et surtout que, au fond, elle est prête à sauter le pas. Alors Charlie sourit tout en continuant à préparer le cheval, puisque désormais elle sait que Rehane montera. Elle a assez de force pour surmonter cette crainte ci, et Enya se laissera faire par la douce jeune femme. Elle est loin d’être un cheval sauvage qui pourrait l’éloigner de Charlie, peu importe si le soleil se couche sur les plaines d’Arizona et si le vent siffle comme le ferait un train. Peu importe toutes les références qu’elle pourrait faire aux musiques, tout se passera bien pour la jolie aveugle. « If you want to ride, don’t ride the white horse. » Qu’elle chantonne, manquant une nouvelle occasion de se taire. Elle n’est pas supposée lui dire ce qu’elle ne doit pas faire alors qu’il s’agit essentiellement de lui redonner confiance en elle aujourd’hui. Vraiment, Charlie a beaucoup de mal à cerner la psychologie des êtres humains. « Mais là ça va, vu qu’elle est pas blanche tu peux la monter ... » Tu vois, qu’elle manque de rajouter machinalement avant de se raviser. Une bêtise à la fois, telle est la règle que sa mère lui a inculqué. C’aurait fait beaucoup trop de faux écarts en l’espace d’une minute. La blonde choisit finalement l’option la moins risquée et se tait, détache les liens du licol de la jument après lui avoir mis sa selle et son tapis.
Toutes trois de se retrouvent à avancer silencieusement vers la carrière et l’étudiante de psychologie lance plusieurs coups d’oeil en arrière pour s’assurer que Rehane ne s’est pas enfuie par une porte dérobée. Au contraire elle reste près de la croupe d’Enya, se repèrant sûrement au bruit des sabots et à leur écho dans l’écurie. Villanelle finit par arrêter la jument au centre de la carrière et à lui positionner sa bride. Par mesure de précaution elle garde le licol par dessus pour toujours être capable de contrôler l’équidé en cas de besoin. Finalement elle laisse sa rencontre blonde se débrouiller alors qu’elle se sent déjà de trop lorsqu’elle tâtonne sur les parties de la selle et sait déjà où s’accroche pour basculer son poids du corps. Elle sait déjà tout ce qu’il faut faire, et elle le fait. Ses gestes sont parfois un peu tremblants mais quoi de plus normal pour une jeune femme qui réapprend à vivre ?
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