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 Sex education | finnley

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Message(#)Sex education | finnley EmptyVen 5 Juil 2019 - 19:31

Sex education

@Finnley Coverdale

D’usuelle la jeune rousse n’aime pas rester au fond d’un canapé à seulement se goinfrer de popcorn et pleurer toutes les larmes de son corps - qui aime ça ? Cependant ces derniers temps les circonstances sont quelques peu différentes et elle s’est accordé un peu de repos (sous entendez, dépression) qu’elle trouve méritée. Toute série Netflix est bonne à prendre tant qu’elle ne demande pas de concentration, oublions donc Dark et The OA d’office. Il reste par exemple Riverdale, elle trouve ça terriblement de seconde zone mais les voir tourner autour de problèmes existentiels de je t’aime/moi non plus et passer leur temps à sauver leur ville chérie ça l’amuse. Ca l’amuse d’autant plus qu’en face de cette même ville réside Sabrina et que c’est quand même super nul que personne n’ose faire ce fichu crossover quand même. Même quand elle déprime elle ne peut pas s’empêcher de critiquer les séries, cette fille est une véritable plaie. Son choix s’est finalement porté sur Mindhunter, qu’elle regarde sûrement pour la dix septième fois pour les plaisirs de la psychanalyse. Et parce que cette série est quand même incroyablement bien réalisée. Elle en apprécie chaque seconde, chaque détail, chaque musique et boit chaque mot prononcé. Sans doute est elle un peu trop focus dans la série même, puisque cela parle de psychopathes assassins. Mais tant pis, elle déprime et elle a tous les droits, même celui de brûler une énième fournée de cookies. Pourtant elle a bien suivi la recette cette fois ci, remplaçant seulement la farine de pois chiche par celle de maïs et en oubliant d’ajouter une cuillère de sel et quelques petits autres trucs ; rien d’important, vraiment. Une dizaine de minutes de trop, et un four trop chaud aussi. Rien d’important là non plus, elle est persuadée que toute la faute repose sur le vieux four moche de Léo - c’est certain même. Torture, mutilation, that is your world and it has made you paranoid. Charmant comme scène finale, couplé à un Holden en détresse sur le carrelage du couloir d'hôpital. Magnifique choix de série pour te remonter le moral en effet Charlie, personne n’aurait pû rêver de mieux que quelque chose impliquant un psychanalyste devenant fou à son tour. Tu nous mets quoi ensuite ? Shutter Island, Bates Motels, La nuit du chasseur ? L’alarme incendie met fin à ses réflexions existentielles, cette fois ci c’est son steak haché qui a eu raison de la poêle. Heureusement que ce n’est pas la première fois et qu’elle dévisse l’engin de malheur d’un coup de balais pour ensuite venir en enlever les piles. Villanelle est devenue maître dans l’art d’arrêter les détecteurs d’incendies n’aimant pas sa cuisine. L’immeuble doit en avoir marre d’elle, surtout le voisin d’en face dont elle a cassé le nez (une fois, une seule fois, promis) et qu’elle aime détester de tout son coeur. A vrai dire son problème n’est pas l’assourdissant bruit de l’alarme, mais le fait que le calme ne soit pas revenu une fois cette dernière éteinte. Quand ce n’est pas Maximilien qui lui casse les pieds, c’est un autre qui s’y met. L’immeuble n’abrite que des fous et des dérangés, parce que le “Do you like my tits” suivi d’un “Yeah I love your tits” à pleines basses ce n’était pas prévu. Le cher voisin rattrape vite le coup et baisse ses enceintes aussitôt mais le mal est fait, et de toute façon Charlie s’ennuie à mourir vu que Léo n’est pas à traîner dans ses pattes. Ou qu’elle ne traîne pas dans les siennes à vrai dire, vu que c’est elle la squatteuse attitrée. Avec des chaussettes dépareillées, ses vieilles snickers, un legging et un tee shirt beaucoup trop grand pour elle, elle finit par s’attacher les cheveux et venir toquer vigoureusement à la porte du cinéphile. « Voisin tu peux laisser l’immeuble déprimer en paix et mettre des écouteurs comme tout le monde quand tu regardes du porno ? » Elle ne prend pas la peine de fermer la porte de l’appartement de son meilleur ami, de toute façon persuadée qu’elle va râler une minute avant de rentrer dans sa tanière de popcorn. Finalement la porte s’ouvre et les yeux de la jeune femme se portent aussitôt sur l’écran montrant Aimee et Adam lorgnant sur une capote usagée. Finalement ce n’était pas un porno mais Sex Education … qui ressemble beaucoup à un porno. Mais oui mais non. « Ah mais oui mais lui il est totalement gay aussi. » Elle oublie toujours la partie stipulant qu’il vaut mieux éviter de spoiler des inconnus sur la série qu’ils viennent à peine de commencer depuis quelques secondes. Qu’il vaut mieux éviter de spoiler tout le monde, n’importe quand, à vrai dire. « J’aime bien cette série, Gillian Anderson me manque. Ca te dérange si je m’incruste ? Parce que j’ai du popcorn donc du coup ... » Donc du coup de rien du tout, elle n’a pas prévu de fin à son argument. Elle n’avait pas prévu d’argument tout court à vrai dire, seulement de se faufiler dans l'appartement et de profiter du compte netflix de quelqu’un d’autre gratuitement. « Attend, tiens ça. » En guise de bonne foi elle lui confie son précieux paquet de popcorn à peine sorti du micro onde, qu’elle a généreusement assaisonné de toujours plus de sel pour encore plus brûler les lèvres. Pour la première fois depuis qu’elle a toqué à la porte elle prend le temps de poser les yeux sur son voisin (celui de Léo, à vrai dire) et lui sourit aussitôt, amusée qu’il soit roux. Patatra, elle ne peut pas s’en empêcher. « Tu vas pas rouxspeter hein ? » Est ce que ce genre de blague passe mieux si elle est prononcée par une rousse ? Rien n’est moins sûr. Le problème c’est qu’elle en a encore beaucoup d’autres dans le même style et qu’elle n’est pas prête de s’arrêter là avec la bonne bouille qu’il a. Il ne ressemble pas aux psychopathes de Mindhunter donc tout devrait bien se passer. De toute façon Charlie a déjà fait quelques pas sur le côté pour fermer la porte de son appart et entre d’elle même dans celui de son voisin, reprenant son paquet de pop corn et bousculant légèrement son épaule par la même occasion. Il ne l’a pas invité mais qui ne dit mot consent. Elle le trouve déjà cool de toute façon, surtout qu’il ne la vire pas à coup de balais alors qu’elle s’affale sur son canapé. « Il passe son temps à se masturber Otis, c’est fou. » Elle n’a plus vraiment de filtre et dit tout ce qui lui passer par la tête sans gêne tout en continuant à mâcher ses grains éclatés. « Je t'ai pris pour un gros naze mais t'as l'air cool comme voisin. »

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Finnley Coverdale
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le roux de secours
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ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
gif @cloudyfacewithjam
POSTS : 10142 POINTS : 180

TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta.
RPs EN COURS : Sex education | finnley B7043cde6d701029986c26c5515f4cad09463669
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.

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sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.

(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis)cecilia #3ezra #2leslie #1

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Message(#)Sex education | finnley EmptyVen 12 Juil 2019 - 22:53


CHARLIE & FINNLEY ⊹⊹⊹ So let's sink another drink Cause it'll give me time to think, If I had the chance I'd ask the world to dance And I'll be dancin' with myself.

(FORTITUDE VALLEY, LOGEMENTS). La façon dont Finnley s’accroche à cette télécommande pourrait prêter à sourire s’il ne s’agissait pas d’une tentative désespérée d’occuper ses doigts à autre chose que ce dont ils ont l’habitude depuis quelques mois ; autour d'un verre, toujours suivi de nombreux autres, jusqu’à ce que les uns et les autres ne fassent plus qu’un, comme si ces verres n’étaient qu’une extension de son être – et c’est le cas, dans un sens. Déroulant frénétiquement le catalogue Netflix sur son écran, le rouquin a besoin de s’occuper l’esprit en plus des mains – pour tenir jusqu’à cette limite (le début de soirée) celle qui lui permet de justifier qu’il s’agit peut-être d’un mauvais comportement, mais pas d’un problème. Parce qu’il n’y a pas de problème, il en est certain ; il s’en persuade. Pourtant il est bien présent ; il s’est immiscé en lui insidieusement, sans qu’il ne s’en rende compte, sans qu’il ne puisse réagir – ou peut-être est-ce ce dont il essaie de se convaincre pour rendre les choses plus acceptables, pour éviter de poser des mots sur tout ça. Des mots qui l’obligeraient à se confronter à une réalité qu’il refuse de voir, parce que le monde illusoire qu’il s’est construit est plus agréable, plus sécurisant, moins bancal, moins difficile à affronter que ce quotidien dans lequel il s’enlise sans en voir l’issue, parce que la situation n’en présente tout simplement aucune. Et alors qu’il arrive à la fin du catalogue de la plateforme de streaming, Finnley n’est toujours pas parvenu à faire son choix ; son esprit est occupé par autre chose, par cette horloge qui trône au-dessus de la télévision, et le décompte qui s’active dans sa tête. Bientôt. Bientôt, il aura une justification suffisante, qu’il formule pour les autres alors même qu’ils ne lui ont jamais demandé de compte. Bientôt, il pourra se diriger jusqu’au Canevas en laissant ce nuage de culpabilité qui trône au-dessus de sa tête dans cet appartement, pour qu’il soit à nouveau sa seule compagnie dès le lendemain matin. Bientôt, il pourra interrompre ce tremblement pas encore régulier, mais bien présent, et cette sensation de vide qui accompagne une angoisse toujours plus persistante. Bientôt, il trouvera d’autres excuses ; la fin de son service et le besoin de décompresser sera remplacé par une mauvaise journée, par une tournée offerte par un inconnu, par une rencontre inopinée avec une vieille connaissance, par une célébration d’actes pourtant insignifiants, par une envie de s’amuser, par un besoin de se changer les idées, mais jamais par le besoin lui-même. Preuve que cette bulle qu’il a construite autour de lui est nécessaire, parce que Finn vit encore dans un monde d’illusions, s’évite une chute dont il ne se remettrait probablement en l’état actuel des choses. Alors si croire qu’il est simplement de ceux qui ont toujours besoin de s’occuper les mains, justifiant tout ceci par une personnalité réservée et un besoin de se donner une certaine contenance, que ce soit en faisant quelques pas et en restant perpétuellement en mouvement, en croisant les bras sur son torse pour donner l’impression d’une confiance inexistante, en acquiesçant à une conversation à laquelle il n’a rien suivi simplement pour ne pas admettre qu’il ne comprend pas tout, en triturant une télécommande depuis une dizaine de minutes en fixant un écran avec un regard similaire à celui d’un poisson mort, grand bien lui fasse ; de la même manière qu’il justifie cette apathie qui le caractérise la majeure partie de la journée avant d’émettre l’envie de « sortir quand même de chez lui » ; en ce sens on remercie Netflix d’être le meilleur allié des alcooliques.

Avachi sur son canapé avec pour seul objectif de faire fuir cette culpabilité jusqu’à vingt-et-une heures, Finnley finit par sélectionner la première série que la plateforme lui propose, et dont le titre ne lui inspire absolument rien, mais qui a toutefois été sujet à des critiques élogieuses – il ne vit pas dans une grotte contrairement à ce que son appartement pourrait laisser penser. Mais à choisir entre ça ou le documentaire « autobiographie d’un escargot solitaire » sur les conditions de vie bien plus difficiles que l’on peut l’imaginer de ces bestioles, le choix est vite fait, bien qu’il aurait pu changer de regard sur les gastéropodes à l’issue du documentaire. Dans le fond, il est nécessaire de le diffuser ; on sous-estime la réalité de la vie des escargots, qui s’apparente à vivre en temps de guerre, rien que ça. En effet, dès lors qu’ils ont le malheur de sortir le nez de chez eux, ils deviennent alors des cibles ; les gens ne prêtent pas attention à eux, ou alors ne présentent aucuns remords lorsqu’ils détruisent leurs habitas, ou mettent tout simplement un terme à leur vie, et de tels actes se justifient par « la loi du plus fort », mais les deux adversaires n’ont pas nécessairement les mêmes ressources ; et le combat est forcément inégal. Les escargots seront toujours les victimes de notre société, et si un documentaire peut permettre de mettre en lumière les difficultés qu’ils subissent au quotidien, il s’agit alors d’une prévention d’utilité publique. La prévention qui aurait également été nécessaire pour Finnley est celle qui consiste à cesser de promouvoir l’adoption des chiens qui ont de bâtard autant la race que le caractère, puisque Wernicke ayant sûrement trouvé le temps long, s’est occupé en mâchouillant la télécommande ou en tentant de justifier l’utilité d’un pouce, car c’est la seule explication logique au fait que le son soit aussi fort alors qu’il vient de lancer le premier épisode de cette série dont il a tant entendu parler. L’avantage, c’est que pendant une fraction de seconde, Finn oublie tout ce qui accapare son esprit pour tenter de baisser le volume – et forcément, c’est toujours suite à un coup de pression comme celui-ci qu’il ne se souvient soudainement plus du fonctionnement de la télécommande ou tout simplement de celui de ses propres doigts. Et comme s’il n’était pas suffisamment gêné seul – sensation accentuée par le regard satisfait d’un Wernicke toujours plus ravi de tourner son propriétaire en bourrique – il faut que quelqu’un s’en mêle pour accentuer toujours plus son malaise en venant frapper à la porte. Un instant, Finn est tenté de prétendre qu’il n’y a personne – avant de se rendre compte de la stupidité d’un tel comportement maintenant que le mal est fait. Il ne lui reste plus qu’à tenter de se justifier, c’est très exactement… ce qu’il ne fait pas lorsqu’il se retrouve face à un Casper version humaine, qui ne passe pas par quatre chemins. « Oui… non je veux dire, non, non, c’était pas ça, c’était, enfin, non. » Note pour lui-même : le documentaire sur les escargots auraient été un choix bien plus judicieux. Le rouquin finit par froncer les sourcils lorsque Casper le spoile, non pas par agacement – parce que de toute manière il n’aurait pas suivi grand-chose à l’épisode tant il a autre chose en tête – mais plus par surprise face à cette aisance, qui tend à légèrement déteindre sur lui maintenant que le quiproquo semble déjà oublié. Une aisance qu’il regrette bien vite. « Non ! » Qu’il lance avec vigueur, réalisant que son injonction peut être la source de diverses interprétations, et reprenant ainsi rapidement la parole. « Non, pas dans le sens où ça me dérange pas, dans le sens où, justement, j’ai pas spécialement envie que vous vous incrustiez. Carrément pas envie, je devrais dire. » Mais trop tard, le voilà déjà avec un paquet de pop-corn dans les mains, attrapé par réflexe plus que par envie, et une tête de six pieds de long, incapable de réagir ; pas parce qu’il ne le peut pas, mais parce qu’il ne comprend pas vraiment tout ce qu’il se passe à cet instant. La tentative de jouer la carte de « on appartient à la même secte » pour forcer l’entrée n’est pas un grand succès, même si Finn esquisse un fin sourire, pour autant son avis sur la question est toujours le même. Pas question. Le paquet de pop-corn toujours entre les mains, Finn ne sait pas quoi en faire, même s’il est fortement tenté de le laisser tomber par terre et de la laisser se débrouiller. Mais ses réactions sont bien trop lentes, et la voilà déjà, à peine un clignement d’yeux plus tard, dans son appartement. Qu’est-ce qu’elle n’a pas compris dans pas question ? Le tout, probablement, vu que pour cela, il aurait fallu l’exprimer à voix haute et pas seulement en boucle dans son esprit. Esprit qui est accaparé par autre chose, enfin, et c’est peut-être la raison pour laquelle il ne la dégage pas à coup de pied aux fesses, parce que tout ceci l’intrigue. « Et toi t’as l’air d’être une psychopathe. Ta maman ne t’a pas appris qu’on entre pas chez les inconnus comme ça ? C’est la leçon de base, pourtant. » Surtout quand on entre chez un inconnu qui a cette gueule, qu’il est tenté d’ajouter pour accentuer l’effet « si ça se trouve je suis un tueur » qui est (malheureusement) parfaitement crédible quand on lui jette un coup d’œil. « Sérieusement, c’est pas votre-ton, il ne sait plus, tout ce qu’il veut savoir c’est QUI EST CETTE PERSONNE, appartement, hein, donc au pire si tu veux regarder Otto se masturber, je te passe mon code Netflix et tu vas ailleurs, chez toi, au hasard, tu sais, là où basiquement c’est pas chez moi. » Un argument tout aussi valable que celui jamais terminé employé par la jeune femme. « Alors euh… salut ? » Qu’il demande, alors qu’il devrait l’imposer, en désignant la porte de ses deux mains, au cas où elle aurait oublié en trente secondes où celle-ci se situe, ou peut-être qu’elle préfère l’oublier parce que le canapé sur lequel elle est déjà affalée lui semble bien plus agréable, et duquel Finn ne l’a pas encore délogée, alors qu’il le devrait probablement.



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Dernière édition par Finnley Coverdale le Mar 1 Aoû 2023 - 15:18, édité 1 fois
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Message(#)Sex education | finnley EmptyVen 19 Juil 2019 - 2:57

Elle le trouve mignon le petit voisin, lui qui balbutie pour un rien et qui semble déjà perdre tous ses moyens alors qu’il ne vient que d’ouvrir la porte. S’il savait qu’il ne s’agit que de l’échauffement pour Charlie, qu’en réalité elle peut être bien pire lorsqu’elle est au meilleur de sa forme … Il regrettera sans doute bien rapidement de ne pas avoir fermé cette maudite porte aussitôt, de ne pas non plus avoir écouté les conseils que tout le monde répète aux enfants : n’ouvre pas ta porte aux inconnus. Elle n’est pas une inconnue, elle, elle est sa voisine à temps partiel qui fait de bruit à pas d’heure dans l’immeuble, il a sûrement déjà entendu le doux son de sa voix crier à un Léo totalement bourré qu’elle trouvait pas les clés alors qu’elles étaient dans sa main. Combien de fois ce scénario s’est répété, combien de fois Léo lui a posé la même question et elle de l’insulter aussitôt ? Charlie n’en a pas conscience, mais cela devait être assez incroyable comme radio réveil aux alentours de quatre ou cinq heures du matin. Ils auraient pu faire un effort, présenter le bulletin météo ou lire à haute voix la rubrique nécrologique - s’ils étaient encore en capacité de lire. Face à la figure décontenancée du roux, elle est prise d’un élan de remords à cause de sa voix bien trop aigue pour les oreilles du commun des mortels. Fort heureusement la pitié est brève, et elle rigole déjà à sa tentative ratée d’explications à propos du film pour adultes qu’il est en train de regarder. C’est son droit après tout, elle n’a pas le droit de le juger, elle souhaitait simplement passer son après midi à pleurer et manger des snacks sans que personne ne vienne troubler son programme de championne. Le monde n’a pas idée de continuer de tourner alors qu’elle se sent mal, ils devraient tous avoir honte de vivre leur vie ! « Oui… non je veux dire, non, non, non, c’était pas ça, c’était, enfin, non. » Si deux non s’annulent entre eux et qu’on en compte cinq, on peut donc supposer que sa phrase de départ était “oui … non” ce qui s’annule à nouveau. Ses quelques mots ne veulent donc absolument rien dire en définitive et la jeune rousse se mord les lèvres avec ardeur pour ne pas rire. Loin d’elle l’idée de se moquer, elle trouve seulement la situation cocasse. Les êtres humains sont toujours gênés pour si peu, et elle, elle n'en a rien à faire de qui peut bien regarder quoi sur son écran 5K. Pour le peu qu’elle a entendu (et que tout l’immeuble a aussi entendu) les dialogues entre acteurs semblaient très élaborés pour un film de la sorte. Disons que dès que cela dépasse le F word, ça semble élaboré. Le voisin semble prêt à disparaître dans un nuage de fumée (ou de honte) à tout moment, et cela ne fait qu’attiser encore un peu plus la curiosité absolument maladive de Villanelle. Finalement elle laisse son esprit mal placé retourner là d’où il vient et sourit devant la première scène de Sex Education. Il aurait dû lui dire plus tôt qu’il avait de bons goûts, plutôt que de la dévisager de la tête aux pieds comme si elle venait de Mars et de Vénus en même temps - oui, les deux. Ce n’est pas parce qu’elle ressemble à une cancéreuse en phase terminale et qu’elle a des répliques dignes d’une enfant de huit ans qu’elle paraît forcément louche comme voisine. Quoi que … « Non ! » Elle relève la tête vers lui comme si on venait de lui refuser d'entamer un troisième paquet de fraises Tagada. Charlie n’a pas vraiment l’habitude qu’on lui refuse quoi que ce soit puisque la plupart du temps elle se contente de reproduire le même schéma. A vrai dire, c’est ce qu’elle fait toujours. A l’instant elle est en train de reproduire un schéma qu’elle connaît déjà puisqu’elle s’est déjà aventurée dans l’appartement d’un autre voisin de l’immeuble - à la seule différence que pour arriver à ses fins elle lui avait pété le nez, ce qui avait plutôt bien marché ceci dit. Pas de pétage de nez de prévu cette fois-ci, elle ne prend de toute façon pas la peine de prendre l’injonction du roux au sérieux. Il a tenu son paquet, ne lui a pas claqué la porte au nez, ce sont assez d’indices pour que la jeune femme se convainque qu’il ne veut pas réellement lui refuser l’accès à son chez lui. Et si c’est réellement ce qu’il voulait eh bien tant pis, il vient de gagner une voisine dépressive et collante. Il s’agit là d’une offre qui ne se présente qu’une seule fois dans une vie et qu’il est impossible de refuser. Villanelle rend de toute façon tout refus impossible. « Non, pas dans le sens où ça me dérange pas, dans le sens où, justement, j’ai pas spécialement envie que vous vous incrustiez. Carrément pas envie, je devrais dire. » Elle l’écoute la vouvoyer alors qu’elle n’a aucune crédibilité en cet instant et qu’elle ressemble à un panda sorti d’une longue hibernation (car, dans son monde de licornes, les pandas ont bien le droit à quelques mois de repos).
Il est poli et bien élevé, accueillir des voisins qui s’invitent eux mêmes ne doit pas faire parti de son quotidien. Sa vie doit être bien triste dans ce cas, dans un appartement si sombre à commencer une série que la planète entière a déjà regardé. Carrément nulle comme vie, heureusement qu’elle est là pour partager son précieux popcorn avec lui désormais. Elle se la joue jeune fille irritante qui n’écoute rien de tout ce qu’on pourra lui dire, mais la réalité c’est que dès l’instant qu’il a ouvert la porte elle a su qu’elle n’allait pas repartir aussitôt. Elle a su qu’elle devait entrer, apporter son grain de sel dans quelque chose qui ne la regarde absolument pas. Il a ce petit quelque chose qui crie à l’aide et elle, la fille la plus bancale de l’univers, est obligée de tenter le tout pour le tout. Oh bien sûr elle n’en dira rien, mais au delà de lui spoiler l’intégralité de Sex Education et de tout le catalogue de Netflix, elle aimerait en apprendre plus sur ce voisin si discret que Léo n’a jamais parlé de lui. « Je ne m’incruste pas, disons seulement que je réalise … une enquête de voisinage. Sur les nuisances sonores. » Qu’elle lui lance alors qu’elle a déjà fait irruption dans son espace personnel, que la porte est bien trop loin derrière elle pour qu’il puisse se contenter de la remettre dehors. Il n’a jamais réellement mis beaucoup de convictions dans ses paroles pour qu’elle puisse croire un seul instant qu’il n’était pas curieux de cette inconnue à l’étrangement accoutrement qui débarque chez lui en plein jour. Elle n’a réellement aucune raison valable, et s’il lui en demande une elle ne rétorquera que par la vérité pure et simple : il a un sacré problème avec ses basses. Les yeux de la jeune femme balayent la pièce du regard et s’arrêtent sur le compagnon à quatre pattes du roux. Enfin, la théorie veut qu’il ait quatre pattes ; dans la pratique elle a beau compter et recompter, le chiffre s’arrête à trois. Et de deux yeux il ne lui en reste en vérité qu’un. Les coupes budgétaires ont dû être radicales cette année apparemment. Charlie, amie des bêtes par nature, s’accroupit cependant près de lui et lui caresse le dos, oubliant presque que son maître est peut être en train de sortir les couteaux de leur étui dans la cuisine adjacente dans le but de la faire sortir de chez lui. « Salut mon vieux. » Qu’elle lui souffle d’une voix bien plus douce que celle qu’elle a utilisé pour s’adresser à celui qui est devenu son porteur officiel de popcorn. « Et toi t’as l’air d’être une psychopathe. Ta maman ne t’a pas appris qu’on entre pas chez les inconnus comme ça ? C’est la leçon de base, pourtant. » Il gagne à nouveau son attention et elle laisse le chien se reposer, un sourire sur les lèvres. La jeune femme récupère le paquet de popcorn et se laisse choir sur le canapé dans un élan dramatico-dramatique. « Elle a dû manquer une partie de mon éducation entre deux tours du monde. » Loin de vouloir se faire plaindre, elle rigole de ses propres malheurs tout en avalant déjà les grains éclatés. « Je connais ton appart, ton chien et même tes goûts sur Netflix, on ressemble bien plus aux meilleurs amis du monde qu’à de vulgaires et ennuyants inconnus. » Certes, son nom ne fait pas parti de l’équation, mais cela ne reste qu’un simple petit détail sur lequel il n’y a pas matière à se laisser distraire. « Il s’appelle comment ? » Bizarrement le prénom du chien semble avoir bien plus d’importance. Charlie a toujours eu un ordre des priorités bien à elle il faut dire, et son pauvre voisin a déjà dû s’en rendre compte. « Sérieusement, c’est pas votre-ton … » Il perd pied, c’est mignon ; elle sourit. Il est drôle comme voisin, elle serait tentée de venir lui rendre visite plus souvent désormais qu’elle sait qu’il suffit d’un claquement de doigts pour qu’il égaye son après midi. « appartement, hein, donc au pire si tu veux regarder Otto se masturber, je te passe mon code Netflix et tu vas ailleurs, chez toi, au hasard, tu sais, là où basiquement c’est pas chez moi. » Otis, il s’appelle Otis. Otto c’est un prénom de mécanicien plutôt, alors qu’Otis c’est juste … un prénom qu’elle a seulement entendu dans cette série là et qu’elle n’entendre sûrement jamais ailleurs parce que tout le monde va vouloir appeler son enfant Daenerys (parce qu’ils l’auront conçu avant le dernière saison) ou Khaleesi. Il n’y a plus vraiment de place pour les Otis qui se masturbent, les Jax et Jaime ont pris toute la place, désolée. Le monde est cruel dès le choix du prénom. Charlie le laisse se débattre avec ses arguments qu’elle pense pourtant très bons. Sur une personne normale et pas aussi têtue qu’elle, ils auraient certainement fonctionné. « Tout va bien trop vite entre nous, voisin, je viens pour une enquête de voisinage et tu me fais déjà une proposition de mariage avec une bague faite de codes Netflix ? L’offre est tentante. Si t’as l’option full HD c’est un oui direct. » La rousse fait partie de cette tranche de la population pour qui la survie de leur compte Netflix repose uniquement sur le porte monnaie d’une autre personne (qui bien souvent est l’ami d’un ami, et donc un parfait inconnu). Un code Netflix en plus ne se refuse pas, tout comme un canapé aussi moelleux que le sien et un appartement parfaitement bien chauffé. En plus, elle gagne les ronflements du chien et les scènes hyper gênantes de Sex Education en cadeau, quoi rêver de mieux ? « Alors euh… salut ? » « Allez viens t’asseoir voisin, tu rates tout le début de la série et après tu vas me dire que tu comprends plus rien. Si déjà tu penses que le petit gars s’appelle Otto tu vois que c’est mal parti pour toi. » Elle tapote la place libre à côté de la sienne comme si elle l’invitait à venir s’assoir sur le canapé qui n’est rien d’autre que le sien. La scène est digne d’Alice au pays des merveilles, le chapelier fou ne devrait plus tarder désormais. « Compte pas sur moi pour tout t'expliquer toutes les dix minutes parce que t'es pas attentif et que tu veux que je parte d'ici. Je l'aime bien, moi, ton appartement. Et tes cheveux aussi, ils sont cools. » Elle ose lâcher l'écran des yeux quelques secondes pour appuyer ses mots, preuve qu'elle lui offre toute sa bonne foi.



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Finnley Coverdale
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le roux de secours
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ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août).
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PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
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Message(#)Sex education | finnley EmptyDim 28 Juil 2019 - 20:53

En émergeant de son sommeil ce matin (non, en réalité il était plutôt question du début d’après-midi), Finnley ne pensait pas se retrouver dans pareille situation ; et le regard absent – pour ne pas dire carrément vide – qu’il offre à la jeune femme devant lui traduit de son incapacité à réellement comprendre ce qu’il se passe. D’aussi loin qu’il se souvienne, Finn a toujours été ancré dans une routine que beaucoup exècrent, mais qui lui a toujours convenu de par son aspect sécurisant et cette impression – qui comme le terme l’indique, n’est absolument pas véridique – d’avoir un minimum de contrôle. Or, du contrôle, il n’en a pas une once face à Casper (et il est vraiment ironique qu’il la surnomme ainsi quand on voit sa gueule à lui) et la situation semble totalement hors de sa portée. Non, elle l’est carrément. D’ordinaire, Finn ne se serait pas gêné pour balancer le sac de pop-corn à terre en lançant un regard noir à la jeune femme avant de claquer la porte et de ne plus jamais songer à cette rencontre particulière ; parce qu’aussi curieux soit-il (et Casper lui provoque une multitude d’interrogations), Finn aime que les choses soient limpides et compréhensives ; et ce n’est absolument pas le cas avec cette voisine et il sent que son esprit et sa patience n’arriveront pas au bout de l’énigme qu’elle représente – autant s’éviter l’épuisement cérébral à tenter de cerner les intentions et le caractère de cette fille. Ce qui est certain, par contre, c’est qu’elle a l’air complètement folle, et qu’il est hors de question qui lui permette de poser ne serait-ce qu’un orteil dans son appartement ; parce qu’il ne sait absolument pas comment les choses pourraient évoluer – dégénérer est le terme qui lui semble le plus approprié. Il la pense tout aussi capable de mettre le chaos dans son appartement que le frapper jusqu’à ce que mort s’ensuive parce qu’il a laissé tomber un grain de pop-corn, que de se murer dans le silence et prendre ses aises sur le canapé dès qu’elle sera fatiguée. De nombreux scénarios sont envisageables, en réalité, mais Finn n’a aucune envie d’en faire la liste et de découvrir lequel sera le plus proche de la réalité. Pourtant, son comportement ne traduit pas de tout ce qui lui passe par la tête ; sans quoi il aurait effectivement claqué cette porte – et il se serait assuré qu’elle soit correctement verrouillée par la même occasion. Au lieu de choisir la raison, Finnley est encore et toujours guidé par l’envie comme c’est le cas depuis quelques mois, à l’exception qu’elle n’est pas dirigée vers une bouteille, mais bien par la curiosité de savoir jusqu’où cette fille peut aller – et tant pis s’il envoie valser toutes les bribes de raison qui lui soufflaient de s’en foutre royalement d’elle et de ne pas lui accorder une seule once de sa curiosité habituelle. Alors le voilà, planté à côté de sa porte, un sac de pop-corn dans les mains, la bouche presque entrouverte tant il ne comprend rien au spectacle qui se joue devant lui et incapable d’en déduire quoi que ce soit – y compris ses propres ressentis et réactions. Il se confond en tentatives de la virer de son appartement, parce qu’il ne peut s’empêcher de songer au fait qu’elle retarde des plans bien plus importants que toute l’attention qu’il pourrait lui porter, mais Finn se heurte à un mur, et à part des regards amusés ou des espèces de sourire, il n’obtient aucune réaction concrète de la part de la jeune femme. Et il ne s’en énerve même pas – il en est le premier surpris. Normalement, l’intrusion dans son appartement est un critère suffisant pour l’agacer, et qu’il le traduise par un comportement sec et glacial pour obtenir ce qu’il veut. Mais c’est comme si les rôles s’étaient inversés, et qu’il est désormais celui qui revêt la casquette du fantôme, en émettant plus aucune plainte, ni aucune réaction tandis que ses yeux restent posés sur la jeune femme – et peut-être que maintenant qu’il se questionne quant à la possibilité d’accepter sa présence, celle-ci va enfin déguerpir parce qu’il passe probablement pour un cinglé à la fixer ainsi (à se demander qui est le réel psychopathe entre eux). Vraiment, il ne comprend plus rien. Ni la situation, ni cette voisine, ni ses réactions (ou son absence de réaction). Et cela faisait longtemps que Finn ne s’était pas retrouvé ainsi confus, une sensation qui se veut paradoxale avec son envie de maîtriser un minimum la situation, mais qu’il apprécie aussi bien plus qu’il ne veut l’admettre, parce que cette incertitude traduit d’une situation qui lui est nouvelle, inédite, et c’est aussi ce qu’il recherche sans vouloir l’admettre avec l’entourage duquel il s’entoure, et qui est loin d’être aussi ancré dans les règles qu’il ne peut l’être. Et parce qu’elle semble être une voisine, elle fait d’office partie de son entourage, même éloigné, pas vrai ? Alors il n’y a finalement plus de raisons pour qu’il s’oppose à son intrusion.

Une intrusion qui n’en est pas une, si l’on en croit la jeune femme. Son répondant lui provoque un léger sourire pour la première fois ; et soudain il ne sait même plus pourquoi il s’est autant opposé à elle, et ça lui paraît même naturel qu’elle soit dans son salon, parce qu’elle a un comportement qu’il apprécie (et on passera tous les paradoxes qui font de Finn ce qu’il est dans sa situation actuelle). « Je vois. Tu pourrais faire ton enquête à l’étage du dessus ? Je suis quasiment sûr que l’appart’ 23 dissimule un bordel. » Qu’il s’entend répondre en haussant les épaules tandis qu’il entend une dernière fois, dans sa tête, que « c’est pas comme ça qu’on traite les inconnus QUI S’INCRUSTENT DANS TON APPARTEMENT IMBÉCILE ». Et ce sera la dernière once de raison, qu’il laisse sur le palier de la porte dès lors qu’il ferme celle-ci. Et de toute manière, elle n’aurait pas pu lutter face à l’opinion d’un Wernicke qui est décisive dans la situation ; et il a déjà accepté cette présence en vue de la manière dont il traîne sa carcasse vers la jeune femme (et probablement qu’il a l’air d’un chien à l’article de la mort, mais Finn sait reconnaître son pas enjoué, alors même qu’il est à peu de choses près calqué sur le même rythme de celui de l’animal qui a l’air de s’être fait renversé par une moissonneuse-batteuse). Dans tous les cas, il aurait été étonnant que Wernicke se range du côté de l’avis de son maître et s’époumone sur cette présence non-désirée, ce chien a un sérieux esprit de contrariété qui lui font parfois se demander (lorsqu’il est bourré, donc à peu près tous les deux jours) s’il est vraiment un animal et non pas une réincarnation. Le commentaire sur l’éducation de la jeune femme ne manque pas de la faire réagir, et Finn hausse un sourcil à sa réponse, ignorant quel crédit il doit accorder à ses propos. Est-ce qu’elle se moque de lui, comme elle semble le faire depuis le début ? Est-ce qu’il y a un fond de vérité, qui laisse présager une éducation à distance qui pourrait l’amener à reconsidérer la presque animosité qu’il a pour cette jeune femme – laquelle il devrait sérieusement songer à interroger sur son identité, au risque de finir par ponctuer sa phrase d’un « Casper » pas franchement respectueux. « Ah. Elle aurait quand même pu te prendre avec, comme ça aujourd’hui tu serais… ailleurs. Genre, loin. Très loin. » Il est plus question d’accentuer son rôle de voisin réfractaire que de réellement la foutre dehors – maintenant qu’il semble impossible sans devoir la porter sur son épaule pour l’aider à franchir le seuil de cet appartement, un exercice auquel Finn ne va pas se risquer, car il est probable qu’ils s’écroulent tous les deux après seulement deux pas, la carrure du rouquin n’ayant pas grand-chose à envier à celle de la jeune femme. Celle-ci marque toutefois un point lorsqu’elle souligne le fait qu’ils ressemblent plus à des amis qu’à des inconnus, maintenant qu’elle respire le même air que lui et que – fait particulièrement nécessaire et important – elle a eu l’approbation de Wernicke, ce faux frère à trois pattes. Sa bouche s’est entrouverte pour contester, mais la vérité est qu’elle a tellement bien visé qu’il ne sait que répondre. « Wernicke. » Et là, il est en mesure de répondre, et voilà un autre test à laquelle elle est confrontée pour estimer la durée de son incrust’ ; à savoir, est-ce qu’elle va lui faire l’affront de juger du prénom du chien comme tant d’autres ou non ? Non, parce que malgré tout, Finn n’arrive pas à oublier le plan initial de la soirée, et c’est peut-être pour cette raison qu’il tente une nouvelle fois de la faire déguerpir – et puis parce que, encore une fois, CE N’EST PAS NORMAL DE S’INCRUSTER AINSI CHEZ LES GENS. Même si ça semble le devenir, peu-à-peu. MAIS NON, ÇA NE L’EST PAS. Mais quand même un peu. NON. « Je peux la prendre juste pour toi. » L’option HD, hein. Si ça peut l’aider. Il essaie de faire disparaître ce mini-sourire qui s’est glissé sur ses lèvres, parce que malgré tout, aussi sympathique elle semble être, il ne sait toujours pas comment la rencontre peut se terminer, et que disons qu’il n’est malgré tout pas encore hyper à l’aise avec le fait d’avoir une parfaite inconnue dont il ignore tout qui squatte son appartement comme s’ils étaient des amis d’enfance. Il suffit qu’elle soit en réalité une fugitive recherchée et voilà qu’il sera lui-aussi impliqué dans cette histoire – et en réalité, les rôles sont à inverser, c’est bien en songeant à tout ceci que Finn se convainc réellement de lui laisser une chance, parce qu’il a soudainement besoin de se changer les idées et qu’elle a l’air tout aussi efficace qu’une bouteille (comprenez : elle le saoule tout autant). « C’est pas Otto ? » Qu’il demande aussitôt, un peu surpris. Il aurait juré que c’était Otto, et là il a l’impression d’avoir l’âge de son paternel quand ils regardaient un film ensemble et qu’il y avait bien trop d’éléments pour qu’il arrive à suivre ; et Finn se moquait gentiment de lui en mettant la faute sur son âge avancé – voilà que c’est désormais lui, le fossile. En plus, en s’attardant un peu plus sur elle, cette fille a même pas l’air d’avoir la majorité. NOUVELLE ALERTE. « Ouaaais, mais je suis sûr que ton appartement est mieux que celui-ci, alors, pas vrai ? Plus accueillant, plus propre, plus… mieux, quoi. Franchement, je sais pas ce qui te donne envie de rester ici, je comprends pas. En plus, je pensais changer de programme, y’a un documentaire sur les escargots qui a l’air absolument passionnant. » Dégage avant que je passe définitivement pour un pédophile. Maintenant qu’il a enfin réussi à se dégager de la gamine Epstein, ce n’est pas pour en rajouter une couche. « Et je suis bien, ici. » Qu’il précise, accoudé contre un meuble de la cuisine à quelques mètres d’elle et du canapé. Non, parce que maintenant que les choses lui apparaissent foutrement louches, il voudrait pas ajouter des éléments au dossier contre lui. « Et pour comprendre, de toute façon, il faudrait déjà que tu te taises, ça aiderait. » Il vient vraiment de le dire à voix haute ? Sûrement. « Est-ce que t’as un prénom ? Et un âge ? Que je sache à peu près les conséquences que je vais me prendre en pleine gueule parce que tu as décidé de squatter ici, que j’ai aucune envie de te toucher pour te déloger et que ça finisse par se retourner contre moi. » Parce qu’il a déjà une jolie peine de prison qui lui pend au nez, et qu’une seule est bien suffisante. Une qu’il avait oubliée pendant quelques minutes, et qui se rappelle à lui, autant que cette envie d’ouvrir la bouteille posée sur le comptoir, et celle de voir cette jeune femme quitter l’appartement. Et probablement qu’elle le devrait, cette fois-ci, parce que l’humeur changeante de Finn peut vite être déplaisante, que l’attention qu’il lui prêtait à désormais glissé vers autre chose et qu’il lui faudra ainsi redoubler d’effort pour la gagner à nouveau. Mais malgré tout, une petite voix dans sa tête l’informe qu’il n’est certainement pas au bout de ses surprises la concernant, et il ne sait pas vraiment, à cet instant, si ça lui plaît ou non.  



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Message(#)Sex education | finnley EmptyJeu 1 Aoû 2019 - 22:19

De la distraction, c’est tout ce dont elle avait besoin. De la distraction et de la compagnie, pour tout oublier ou au contraire penser à beaucoup trop de choses à la fois. Elle avait besoin de cette personne trop douce pour la repousser, cette personne qui ne connait absolument rien d’elle ni de son histoire. Et vice versa. Cela ne la dérangerait pas d’en apprendre plus sur l’inconnu mais cette fois ci elle ne parlera pas d’elle, parce qu’il n’y a rien de joyeux à raconter en ce moment et qu’elle n’aime pas ça. Lui n’en sait rien et n’en saura jamais rien. Elle sera à toujours la fille bizarre qui a débarqué chez lui un jour sans prévenir, celle qui paraissait un peu folle (qui l’est sûrement) et qui s’est accaparée tant le chien que le canapé. Une vraie plaie, une tâche impossible à faire partir au lavage. Le genre de voisine dont personne ne voudrait puisque maintenant qu’elle sait qu’il lui a ouvert sa porte une fois elle est susceptible de réitérer l’expérience et de lui voler toute la farine, les œufs et le lait de ses placards. Qu’il se rassure, elle a au moins le fouet pour préparer ses crêpes. Elle n’est pas si inutile que ça. Ça lui donnerait aussi une raison de venir le voir, une parmi les milliers d’autres qu’elle pourrait inventer sans problème dans le seul but de voir s’il a ouvert les rideaux aujourd’hui et si son appartement a été aéré. Parce qu’aujourd’hui cela ne semble pas être le cas et peut être qu’il n’est pas en pyjama moche bien que confortable, mais une chose est sûre, c’est qu’il a l’air tout aussi mal en point qu’elle. Sauf que la rousse ne dit rien, elle observe sans émettre de jugements, parle de bien trop de choses futiles pour noyer le poisson dans l’eau. Elle se la joue encore assistance sociale avec les inconnus, n’a toujours pas compris qu’elle est incapable de cerner les gens et qu’elle ne peut soigner le monde entier si elle ne sait pas ce dont elle souffre elle même. Il pourrait tout aussi bien être un Ted Bundy en puissance qu’elle ne le remarquerait pas, qu’elle lui tendrait toujours ce sourire enfantin trahissant son âme d’enfant. Elle ne semble même pas gênée par les deux yeux ronds qui la fixent sans oser dire grand chose si ce ne sont des injonctions de quitter les lieux sans crédibilité aucune. S’il voulait vraiment qu’elle parle il l’aurait fait partir, il n’est pas un gros gabarit mais elle ne l’est pas non plus. Elle n’aurait pas eu la force de résister, de s’opposer à sa volonté. Heureusement que ce n’est pas le cas finalement et qu’elle peut admirer l’intérieur de son appartement sans craindre de représailles. Charlie profite au maximum de l’instant présent, certaine qu’il réfléchira à deux fois avant d’ouvrir sa porte à des inconnus à l’avenir. D’ici là elle ne sera plus une inconnue de toute façon, hein ? « Je vois. Tu pourrais faire ton enquête à l’étage du dessus ? Je suis quasiment sûr que l’appart’ 23 dissimule un bordel. » Et ça ça lui fait penser à l’épisode de Doctor Who dans lequel le fameux appartement du dessus est un piège grotesque et qu’il s’agit en réalité d’un vaisseau alien. Bizarrement, cela ne lui donne pas réellement envie d’aller fouiner au numéro 23, d’autant qu’elle est quasi certaine que là haut elle se ferait expédier rapidement chez elle à cause de ses habits de mendiante et sa fâcheuse manie de s’imposer un peu trop rapidement. « T’as l’air bien renseigné sur le sujet. » Elle se contente de répondre simplement en haussant les épaules, pas le moins du monde intéressée par cette histoire inventée de toute pièce. En son fort intérieure elle rigole cependant au fil rouge de leur discussion qui semble assez particulier, entre le faux film porno lancé à fond dans les basses, les scènes de Sex education qui donnent bien leur nom à la série et maintenant ça. Oh elle ne s’en formalise pas, elle a passé l’âge ; mais elle serait ravie de voir s’il est gêné à l’idée qu’elle réutilise ces données contre lui pour le taquiner.

Le roux continue d’essayer de le rapousser (sans efficacité aucune) alors que Charlie se met le chien de son côté. Elle n’a pas réfléchi au fait que son voisin pourrait se laisser attendrir par un tel spectacle (ce qui ne semble de toute façon pas être le cas), son cerveau à papouilles se met automatiquement en mode ON quand il repère un animal dans les parages. Même un Wernicke qui a l’air plus proche du monde du vivant que de celui des morts, s’il remue la queue et ne la mord pas alors elle saura s’en contenter. « Ah. Elle aurait quand même pu te prendre avec, comme ça aujourd’hui tu serais… ailleurs. Genre, loin. Très loin. » Plus il tente des techniques pour essayer de la déloger et plus elle commence à sincèrement penser qu’il n’en a pas du tout envie. Villanelle elle même aurait été capable de plus de hargne si elle le voulait, ce qui signifie que n’importe qui pourrait faire mieux que ça. Elle se contente de sourire alors qu’elle lui tourne encore le dos, bien trop occupée à donner un peu d’amour au chien qui ne fait qu’en redemander. Et son maître de daigner lui donner un prénom. Le chien est donc le seul dont tout le monde connaît le prénom, bien, tout est normal en effet. Charlie devrait apprendre à rencontrer ses voisins de manière normale, en leur offrant des gâteaux par exemple (c’est ce qu’ils font à la télé) et non pas en leur cassant le nez ou en faisant irruption chez eux pour une pseudo enquête de voisinage. Un jour elle y arrivera, oui, mais ce jour là sa vie sera devenue bien ennuyante. « Si je l’appelle il m’entendra ? » Le chien est devenu le premier sujet de préoccupation de la jeune femme, et bien loin d’elle l’idée d’insinuer qu’il a l’air en mauvais état mais … c’est le cas. Elle souhaite simplement savoir si elle tirera une quelconque bénéfice à hurler “Wernicke” dans tout l'appartement. Elle ne sait pas encore pourquoi une telle chose devrait arriver un jour mais la rousse en pleine déprime se prépare à toutes éventualités. « Je viendrai ici pour la HD. Ton canapé est bien plus confortable que celui de mon ami de toute façon. » Lance-t-elle avec désinvolture alors qu’elle s’affale dessus. Charlie n’a pas encore fait passer les nombreux test qualitatifs au canapé de son voisin mais nul doute qu’il sera bien meilleur que celui sur lequel elle dort depuis quelques semaines déjà. Même un carton sur le sol serait plus confortable que le canapé de Léo, en fait. Même le sol. Sans carton. « Non c’est pas Otto. T’as un problème avec les noms bizarres. » Elle avait su garder sa langue en entendant le nom du chien parce que pendant de longues, très longues dizaines de secondes elle s’était imaginée en train d’essayer de l'épeler. Maintenant qu’elle s’est rendue compte que c’est un échec total la voilà réellement frustrée et prête à se moquer de lui à la moindre occasion, son sourire toujours sur le visage. Un grain de maïs éclaté se retrouve dans sa bouche à intervalle régulier de dix secondes, le temps pour elle de vérifier que son voisin ne part pas à la recherche d’un couteau, que la série suit bien son cours comme prévu et qu’elle puisse se remettre de ses lèvres qui commencent à la piquer affreusement. Les risques du pop corn salé, il faut savoir vivre avec.
« C’est vrai que j’te mettrais pas une bonne note pour l’accueil. Peut mieux faire. » La rousse qui se pense déjà sur Booking alors que dans l’histoire elle est celle qui a forcé l’entrée. Posant son coude sur le dossier elle se retourne pour observer l’appartement d’un angle nouveau. « Propreté … bof bof ... » Bof bof mais y’a pire. Ce n’est pas sal, ça a seulement la douce odeur du gars qui n’a touché à rien depuis un certain temps. Entre nous, ce n’est pas très agréable comme odeur. Cependant elle ne peut pas le juger car si Léo n’était pas là pour la forcer à bouger ses fesses en dehors d’un côté du canapé ou de l’autre, elle aurait fait aussi peu d’efforts que son voisin. « Va pour les escargots. Au moins t’écorcheras pas leur prénom. » Non elle n’est vraiment pas compliquée pour choisir le programme télé, elle oscille entre le dernier blockbuster ou le secret des pyramides révélées entre deux débats politiques. Difficile de faire plus éclectique.
Finalement il rattrape les longues minutes de silence en déblatérant tout d’un seul coup ou presque. Charlie a du mal à en placer une et elle ne cherche pas vraiment à le faire, bien trop curieuse de connaître le prochaine fait qu’il ajoutera dans son futur plaidoyer contre elle. Il pourrait vraiment porter plainte pour cette connerie, oui, mais il ne le fera pas. Elle le voit dans ses yeux (comme elle voyait que John était amoureux d’elle, c’est pour dire à quel point elle est myope). Il lui fait cependant part de sa décision de rester debout et elle ne s’en formalise pas, allant même jusqu’à retirer ses chaussures pour mieux s’étendre sur le canapé qu’il vient de laisser à son entière responsabilité. La tête posée sur l’accoudoir elle continue de l’écouter crachouiller dans son dos avec son intonation de voix qui ferait peut être fuir un enfant de cinq ans et rire un de six. « Si t’es dans la cuisine je peux avoir un verre d’eau du coup ? » Le sel donne soif et elle reste bien trop douce pour exiger quoi que ce soit de sa part (hormis le fait qu’il la laisse entrer dans son cocon, mais c’est une autre histoire). « Si je me tais, contre qui est ce que tu pourrais bien essayer de t’énerver ? » Le chien, bien sûr, la réponse est évidente. Il est fort peu probable que ce dernier lui réponse. Ou si c’est le cas, il a fortement abusé de la picole ou d’autres choses (ou des deux). « Charlie Villanelle, vingt trois ans, étudiante en sciences politique qui n’habite pas réellement l’immeuble mais c’est tout comme. Tu veux mes papiers d’identité pour vérifier ? C’est un contrôle de police ? » Dit comme ça, elle paraît un peu dure avec lui, mais sa voix lente et l’absence de tonalité font oublier toutes les mauvais interprétations possibles que pourraient avoir ses phrases. Cependant elle reste curieuse à propos de ses derniers mots et relève même la tête à l’occasion, voyant en même temps qu’il n’a pas bougé de son meuble. Il est têtu. « Pourquoi ça devrait se retourner contre toi ? C’est pas de ma faute si t’as choisi d’habiter au numéro 13 alors que y’a des milliers de films qui t’expliquent toutes les raisons du monde de ne rien associer à ce chiffre. » Des films, et des livres, et des contes, et plein de trucs comme ça. En tout cas c’est ce que Charlie a entendu puisqu’elle ne croit pas du tout à ce genre de choses, mais elle a vu Vendredi 13. Ça ne se finit pas tellement bien, ça non. Soufflant légèrement, elle laisse la série continue à défiler dans son dos et pose le popcorn sur la table. Ses deux coudes se retrouvent cette fois ci sur le dossier du canapé et elle pose sa tête entre ses mains  osseuses. « Tu tiens à ce que je te trouve un surnom ou tu vas me donner ton prénom toi aussi ? » Elle a des tas d’idées, ça oui, mais pas sûr que son voisin les apprécie à leur juste valeur.
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Finnley Coverdale
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le roux de secours
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ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
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POSTS : 10142 POINTS : 180

TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
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Message(#)Sex education | finnley EmptyLun 9 Sep 2019 - 2:33

Il pourrait, s’il y mettait plus de volonté, la faire déguerpir de son appartement. Finn est souvent avare en mots ; mais il sait utiliser les bons pour se montrer blessant, n’en déplaise à certains membres de son entourage. Il n’a jamais eu de difficulté à faire rebrousser chemin à Cora ou même à Bryn, alors la situation qui se présente à lui aujourd’hui ne relève pas du challenge puisque cette fille est une illustre inconnue et que, dans le fond, il se fiche bien de l’attaquer et de la blesser. Il pourrait opter pour une méthode plus radicale en se saisissant de son bras pour lui montrer lui-même la sortie ; mais malgré tout l’agacement qu’elle lui provoque (peut-on réellement parler d’agacement quand on ne réagit pas ?) ce n’est pas un comportement qui lui ressemble. Finn a toujours été doté d’un grand calme, et même s’il tend à penser qu’elle épuise sa patience, elle a encore de la marge avant qu’il ne finisse pas réellement se mettre en colère. Il pourrait aussi choisir la solution la plus efficace ; celle d’appeler la police pour leur signaler une intrusion. Mais parce qu’il est doté d’une conscience, il n’a aucune envie de mettre la jeune femme dans une position délicate compte tenu du fait qu’elle ne représente aucun danger et ne semble pas être motivée par l’appât du gain en pénétrant dans son appartement (de toute façon, même s’il s’agissait d’une technique bien rodée pour subtiliser les valeurs de sa victime avec son accord, il n’y a pas grand-chose dont elle peut se saisir). Alors même si Finnley continue d’être (très) perplexe quant à ce qui se déroule et qu’il persiste à espérer qu’il s’agisse d’un rêve un peu trop réel (parce que dans la réalité, c’est impossible que ce genre de situation se présente d’après lui), il finit par accepter la présence de cette inconnue. C’est justement c’est deuxième perspective qui le convainc d’accepter la situation ; parce qu’il s’agit d’un cas de figure auquel il n’a jamais été confronté et Finn se veut curieux. Lui qui suit toujours les règles, qui ne s’éloigne jamais de sa routine et dont la vie est la moins palpitante qu’il puisse exister, est curieux quant au comportement de la jeune femme et cette aura je m’en foutiste qui entoure sa personne. D’autres auraient effectivement appelés la police parce qu’aussi douce et gentille puisse-t-elle paraître il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une effraction, mais le quotidien de Finn est si conventionnel qu’il est, pour une fois, tenté de bousculer celui-ci. Et il finit par entrer dans son jeu, lui quémandant de poursuivre son enquête de voisinage à l’étage du dessus, mais il devrait le savoir, Finn, qu’il est beaucoup moins doué lorsqu’il s’agit d’avoir de la répartie que de mener une attaque. Alors forcément, même du haut de ses trente ans passé, ses yeux s’écarquillent légèrement, dans une tentative de faire transparaître ce qu’il n’est pas en mesure de verbaliser tant il est gêné, à savoir une multitude de « non » visant à l’aider à conserver une certaine contenance (c’est peine perdue). « Je-j’ai des oreilles, c’est tout. » Qu’il balbutie alors que le rose lui monte certainement aux joues. Pourtant, c’est la vérité, c’est son seul repère parce que pour ce qu’il en sait, l’appartement 23 pourrait effectivement abriter un bordel qu’il ne serait pas au courant (ça nécessiterait de s’intéresser à ses voisins et ce n’est pas un domaine dans lequel il excelle), mais Finn fait le calcul des éléments à sa charge ; le « porno », la série, et maintenant le bordel, et il ne sait pas comment se sortir de ces quiproquos sans enfoncer son cas, alors dans le doute, il s’abstient d’essayer.

Contre toute attente, il se retrouve à en apprendre un peu plus sur elle – même s’il n’est pas certain qu’il doit accorder de la crédibilité à ses propos. Il se doute bien que dans l’esprit frappadingue de la rouquine, le fait qu’elle lui parle de sa mère fait inévitablement d’eux des connaissances et non plus des inconnus, mais il ne sait pas si ce qu’elle lui dévoile sur sa génitrice relève de la vérité ou de la fabulation. Qu’importe, il se saisit de l’information pour tenter une répartie, qui s’échoue lamentablement alors que Wernicke entre en scène – toujours partant pour ridiculiser son maître, celui-là. Sans surprise, la bestiole attire toujours plus l’attention que lui ; et il passe au second plan parce que sa gueule de psychopathe qui n’a pas dormi depuis six mois est vachement moins attendrissante que l’œil en moins du golden. « Si tu y mets assez de voix, oui. » Qu’il finit par répondre alors qu’il ne sait pas pourquoi elle serait amenée à l’appeler. Mais Wernicke, en plus d’être à moitié aveugle, est à moitié sourd, autant dire que la rouquine devra faire usage de ses cordes vocales pour attirer l’attention de l’animal à trois pattes, mais il ne doute pas de ses capacités à y parvenir si elle le souhaite. « Quel dommage, j’ai prévu de virer le canapé sous peu. » Qu’il précise, commençant à se satisfaire de ce rôle de rabat-joie qu’est le sien. Car c’est la seule raison pour laquelle il imagine cette situation ; il s’endort bien trop souvent sur son canapé pour le remplacer ou s’en séparer. « C’est quoi, alors ? » Il demande, comme si le prénom du protagoniste était un élément essentiel à leur conversation. « Et Wernicke adore son nom, pour ta gouverne. » Ou plutôt, il s’en fout royalement, mais il se doute bien qu’elle fait référence au chien, comme à peu près les nonante pourcents de la population lorsqu’ils entendent le nom de l’animal pour la première fois. Finnley finit par relancer la conversation sur l’appartement de la jeune femme – si elle en a un – supposant que celui-ci doit être plus accueillant que le sien (mais ce n’est pas bien difficile, en réalité), ce qu’elle confirme avec une délicatesse toute relative pour le maître des lieux. « Désolé, je peux pas fournir netflix ET un bon accueil. » Qu’il soupire en haussant brièvement les épaules. Sans surprise, c’est ensuite la propreté des lieux qu’elle commente. « Tu peux toujours donner un coup de main, vois ça comme ta part de participation aux frais. » Le squattage de Netflix, de canapé, à ce rythme, probablement du frigo d’ici quelques dizaines de minute, ce serait un juste retour des choses. Non ? Bon. « Vraiment ? » Qu’il demande en haussant les sourcils. « Tu penses vraiment que les escargots sont plus intéressants que les aventures de… » Machin-là, à la télé qu’il illustre d’un geste de la main. Car de son côté, il n’en est pas convaincu, et il préfère continuer à suivre les aventures d’Otto que de regarder pendant deux heures des gastéropodes en gros plan.

Prostré de son côté de la pièce, Finn roule des yeux alors qu’elle le prend pour son serveur attitré et… ça marche, puisqu’il fouille les placards à la recherche d’un verre, songeant au fait qu’elle aurait quand même pu ajouter le « mot magique ». « Le chien. Otis. Le voisin qui héberge des gens bizarres. La liste est longue. » Qu’il répond en finissant par lui apporter son verre et en piochant au passage dans les pop-corns sans pour autant prendre place sur le canapé (il ne le pourrait de toute manière pas vu qu’elle ne s’est pas privée pour prendre ses aises). Finnley finit par prêter un peu plus attention à la demoiselle sur son canapé et à ses traits juvéniles, reléguant bientôt au second plan sa tendance à l’intrusion pour songer à l’image que sa présence ici pourrait renvoyer si elle n’est pas majeure. Comprenez, il vient de passer plus d’un an avec la gamine Epstein qui lui colle au basket et qu’il a fait de son mieux pour repousser sans avoir l’air d’un enfoiré de la première espèce, il aimerait éviter que cette problématique se pose à nouveau au risque de finir avec la réputation de pédophile du quartier (parce que même quand on voit Lou, sa petite taille et ses joues rondes peuvent donner l’impression qu’elle n’a pas dépassé la puberté). Il apprend par la même occasion que la squatteuse a un prénom : Charlie. « Tu comprends, il faut que je m’assure que la nana bizarre qui déboule chez moi n’est pas une sociopathe. » Parce qu’elle en a un peu l’air, quand même. « Et heureusement que tu précises que tu fais des études, parce que j’aurais pu croire que t’étais plutôt dans le domaine de la mendicité. » Qu’il soupire, référence au fait qu’elle habite dans l’immeuble sans que ce soit vraiment le cas et à sa dégaine (bien qu’il soit mal placé pour la juger). « J’ai pas vraiment choisi, et je crois pas à ce genre de conneries, merci de t’en soucier. » Si l’on peut dire cela ainsi. « Finn. » Qu’il finit par dire lorsqu’elle se retourne pour l’interroger autant verbalement que du regard. Il laisse échapper un soupir vaincu tandis qu’il abandonne enfin son meuble pour venir s’asseoir sur le fauteuil à sa gauche. « Mais je suis sûr que t’as déjà pensé à un surnom, alors, fais-toi plaisir. » Curieux ? À peine. Décidant que son pop-corn est désormais aussi le sien, Finn finit par s’emparer du sceau qu’il pose sur ses genoux alors qu’il fouille dedans. « Et du coup, lui, il est totalement gay ? » Qu’il questionne quand Adam apparaît à nouveau à l’écran, se disant qu’au point où il en est, être spoilé ne le dérange plus compte tenu du fait qu’il n’a pas du tout suivi le début de l’épisode et qu’il est déjà largué.



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Message(#)Sex education | finnley EmptyLun 16 Sep 2019 - 17:01

Promis juré que s’il avait vraiment tenté de la virer de son appartemment alors elle ne serait même pas rentrée. Elle n’est pas folle à lier, quand même (ou alors seulement dans la limite du raisonnable) et elle ne se fait pas elle même une place chez des inconnus tous les quatre matins. Il ne s’agit que d’un concours de circonstances et une anticipation de la fête des voisins - dont elle n’a d’ailleurs aucune idée de la date. De plus le roux ne semble pas méchant et elle est sûre qu’il a même un petit coeur qui bat au fond de lui, la preuve en est qu’il traîne son vieux Wernicke dans son appartement et c’est une preuve d’amour comme une autre. Il perd bien trop rapidement ses moyens quand elle évoque un possible bordel pour qu’il ne soit un tueur en série (elle lie les deux sans problème dans son esprit) ou un psychopathe de n’importe quel genre ; alors rien à craindre. Tout roule, le chien fait un peu peur mais il n’en reste pas moins quémandeur de caresses et elle ne peut le lui refuser. Ca la laisse oublier ses propres problèmes et elle sourit bêtement comme le font toutes ces personnes alors qu’un chiot entre dans leur champ de vision. Il n’en est pas un, mais c’est tout comme. Il est bien mieux que tous les chats de Léo qui ne cessent de tenter de l’étouffer dans son sommeil et qui viennent dormir sur sa tête. Sales bestioles. Même le chien aveugle à trois pattes (et sourd comme un pot, si on en croit les dires de son maître) qu’elle vient à peine de rencontrer est bien plus haut placé dans son coeur que tous les matous de l’appartement d’en face.


« Quel dommage, j’ai prévu de virer le canapé sous peu. » Son aîné annonce, alors qu’elle vient de s’enfoncer dans le dit canapé. Son regard se relève vers lui et elle a ce sourire en coin qui peut être tant adorable qu’horripilant. “Si par là t’essayes de déjà me préparer pour ensuite venir me demander de déménager ton canapé alors ne compte pas sur moi. Et n’essaye pas la technique du “un service pour un service”.” Elle connaît la galère des déménagements et elle ne compte zéro personnes sur les doigts de sa main pour lesquelles elle serait prête à perdre un dos. Il est très bien là où il est son canapé, de toute façon. Ce n’est pas la lumière du soleil qui risque de l’âbimer ; seulement un trou béant à la même place qu’il doit prendre chaque soir peut être. “Si tu veux que je te rende la pareille alors t’auras le code du wifi si t’en as besoin un jour.” Elle ne sait même pas réellement quel service il aurait pu lui rendre en la laissant simplement rentrer chez lui mais une partie d’elle sait qu’elle lui doit quelque chose. Un petit quelque chose. Au moins parce qu’il la supporte sans lui crier dessus et qu’il vient déjà de dépasser sa mère dans le rôle de bonne figure d’autorité (sans autorité, mais soit). De toute façon elle pourra bien lui passer le code du wifi s’il le veut réellement, ce sera Léo qui s’énervera parce qu’il ne pourra pas regarder son énième concerto pour jenesaispasquoi sans que ça bug. Ce n’est même pas son propre wifi de toute façon, un squatteur de plus ou de moins ça ne se verra pas.
« C’est quoi, alors ? » Ah oui, c’est vrai qu’au delà de prendre un plaisir fou à tourmenter ce voisin qu’elle adore déjà, elle était supposée venir voir la série. Enfin presque. Enfin c’est la raison qu’elle a donné pour franchir le seuil de la porte. Et puis ensuite elle a oublié, elle a parlé de trop de choses. Mais, oui, c’est vrai que Sex Education tourne sur la télévision et que personne n’écoute les aventures du gars au yeux bleus. Ouais, elle aussi elle a oublié son nom. Mais ce n’est pas Otto, c’est au moins une chose dont elle est certaine. Et sa mère c’est Dana Scully. Et la fille qu’il veut embrasser ressemble beaucoup trop à Margot Robbie. Le reste ; c’est flou. Elle se contente d’hausser les épaules et de faire la moue parce que ça la tuerait d’avouer à voix haute qu’elle vient de lui reprocher quelque chose et qu’elle n’en sait pas plus de son côté. Le roux en profite pour défendre avec vigueur (ou quelque chose comme ça) le choix du prénom de son chien et Charlie lui lance un regard peiné, une sorte de “sois fort petit chien, c’est pas de ta faute.”. ”Si tu le dis. Ca me fait penser à Shipwreck, c’est tout.” Le naufrage, le chien à l’article de la mort … Tout concorde, tout était prédit. Même si Finnley doit s’en moquer royalement de savoir à quoi elle pense, elle ne peut pas s’empêcher de lui faire part du fon de sa pensée. La rousse n’a aucune idée de ce que “filtre” signifie.
Après le chien, il finit par défendre à sa manière son don inné(-xistant) de meilleur hôte des environs et Charlie hoche la tête avec une ironie certaine. Après la possible demande de déménagement à venir, voilà qu’il exigerait presque qu’elle commence à faire le ménage dans la seconde. Elle manque de s’étouffer avec un grain de popcorn, amusée. ”Ca ne serait pas une bonne idée que tu me laisses ranger ton appartement. Je peux t’envoyer ton vrai voisin d’en face par contre, mais il parle encore plus que moi.” Elle lui tend un clin d’oeil enfant, bien consciente que cet argument ne le ferra décidement pas choisir Léo en tant que femme de ménage - ce qui arrange sûrement Léo. ”Mais dans tous les cas je suis sûre que t’as pleins de trucs pas très clean qui traînent un peu partout, si j’étais toi je rangerais tout ça.” Et elle sous entend n’importe quoi ayant rapport à de la pornographie parce que c’est un sujet qui a l’air de le mettre mal à l’aise et que la rousse est une enfant que ça ne cesse d’amuser. Elle ne pense même pas aux millions d’autres choses “pas très clean” que quelqu’un pourrait cacher chez lui, et elle la première. Tout part d’une très bonne intention mais une fois sorti de sa bouche les mots sont toujours bien plus patauds que prévus. ”Au moins j’aurais pas pu te spoiler la fin tragique de Gary l’escargot.” Qu’elle conclue, presque déçue de ne pas regarder ce fameux documentaire finalement. Ce n’est sûrement que partie remise puisque le roux semble agacé de ne pas connaître le nom du personnage principal, en témoignent ses gestes de la main vers l’écran de la télé. Sait-on jamais, sur un malentendu son nom aurait pu apparaître en paillettes sur l’écran.
Charlie met son plus beau sourire au service de sa requête pour obtenir un verre d’eau et ça marche (sûrement plus parce qu’il a l’espoir qu’après ce verre elle sera plus à même de s’en aller que pour ses yeux bleus à peines visibles dans l’obscurité). Le roux lui sort une liste longue comme le bras de choses sur lesquelles il pourrait s’énerver si elle n’était pas là et presque que ça vexe Charlie. Non pour dire vrai, ça la vexe vraiment. Pas beaucoup, mais un chouilla, un petit pique dans son petit coeur. Son rôle de Cruella d’Enfer ne sera pas pour demain la veille apparemment. ”Tu vois, tu connais son prénom finalement. A Otis.” Ouf, pas besoin de chercher pendant cent sept ans ou de checker sur internet le temps qu’il ait le dos tourné. C’est vrai qu’Otto ou Otis, c’était vraiment kiffe kiffe bourricot. ”Le voisin héberge des gens bizarres qui viennent illuminer ta journée, tu n’as pas le droit de lui en vouloir pour ça, je rejette ton argument.” Comme s’il lui avait réellement demandé son avis. Comme s’il en avait réellement quelque chose à faire, même. Elle parle sûrement à un mur et ça lui plaît ; parce qu’elle parle et que ça comble le silence et l’espace en même temps. La rousse attrape son verre en laissant échapper un merci, parce qu’assi agaçante puisse-t-elle reste, elle n’en est pas moins une enfant polie. D’autant qu’il se pourrait qu’il commence à baisser ses barrières alors qu’il ose enfin venir piocher dans son panier de popcorn. Charlie ne dit rien, se contente de sourire alors qu’elle se concentre davantage sur le roux que sur la série en elle même (qu’elle a déjà vu un millier de fois, de toute façon).
« Tu comprends, il faut que je m’assure que la nana bizarre qui déboule chez moi n’est pas une sociopathe. » Et un poind pour Red. Charlie le lui donne avec joie parce qu’elle a vraiment toutes les caractéristiques des fous. Genre, la folle aux chats dans les Simpsons. Elle dans soixante ans. ”Je déguste le foie de personne avec des fèves au beurre et un excellent chianti, promis. Croix de bois croix de fer si je mens je vais en enfer.” La référence cinématographique était impossible à laisser passer et la suite la faire rire toute seule, parce qu’il est évident qu’en était une rousse pansexuelle elle a gagné son ticket vip accès direct pour l’enfer. Elle esquisse un “zut” du bout des lèvres lorsqu’il rigole (sans rigoler parce que hey faut pas déconner non plus, un seul trait tiré et il pourrait rester figé dans un quasi-sourire à cause d’un courant d’air, quelle horreur) de la possibilité qu’elle soit une mendiante. Elle devrait essayer, elle gagnerait sûrement plus d’argent qu’au DBD en tout cas. Même si c’est faux parce qu’elle gagne bien sa vie pour le travail qu’elle fait ; elle aime seulement beaucoup trop se plaindre. C’est peut être le pyjama qui lui fait dire ça et si tel est le cas alors il aurait totalement raison de douter de sa condition d’étudiante. Ca ne semble pas si évident que ça aux premiers abords.
Le voisin bizarre mais qu’elle aime bien porte alors le prénom de Finn et ça lui plaît. Elle va s’amuser à lui trouver des millions de suite possibles pour ce prénom qui est sans aucun doute un diminutif. Finnbule, Finnissons en, Finition (bof bof), Findus (bof), Fin du monde, … « Mais je suis sûr que t’as déjà pensé à un surnom, alors, fais-toi plaisir. » Et bien sûr qu’elle était prévisible, qu’il l’avait vu venir à dix kilomètres avec cette question qui n’en avait que le nom. Bien sûr qu’elle creuse dans on esprit pour lui trouver un surnom digne de ce nom et ce sans même avoir aucune idée du véritable prénom qu’on lui a attribué à la naissance. ”Je t’appelais Happy dans ma tête. Comme le septième nain. Je sais pas s’il est le septième, mais on va dire ça. Parce que Grumpy ç’aurait été trop simple, trop évident.” Et si elle l’appelle Happy alors ça mettra aussitôt un peu de paillettes dans leur vie et cette idée lui plaît. Ce surnom n’a rien d’original ni même d’incroyable mais elle l’aime bien, pourtant. C’était soit ça, soit Gary. Parce qu’il a vraiment un air de ressemblance avec l’escargot de Bob l’éponge, c’est indéniable (ou alors Carlo Tentacule ? Argh, choix cornélien). ”Tu ferrais un chouette Happy.” Elle conclue alors que le canapé s’affaisse légèrement maintenant qu’il vient la rejoindre. Il en aura mis du temps, dis donc. Charlie ne dit rien lorsqu’il lui pique son sceau (quelle audace ! ; comme si elle elle allait venir chez lui et … ah.) mais ne se laisse pas faire pour autant, décidant qu’à défaut de le tenir dans ses mains alors elle se rapprochera près de lui pour toujours avoir accès à ce coffre aux merveilles. Elle se tait même pendant deux secondes alors qu’elle rassemble toute sa bonne volonté pour décaller ses fesses de dix centimètres. ”Il l’est. Comme un phoque. Il joue le grand méchant mais il couche avec Eric en soumsoum. Tu vois qui c’est ? Naan tu vois pas. C’est le meilleur ami d’Ottis là ! Non pas lui. Attend. Lui. Enfin bref, le noir. Et du coup les deux ils … voilà quoi. Mais Adam assume pas du tout et il est méchant avec tout le monde, c’est un bully. Tu vois le genre ? Essayez de faire plus confus comme explication. Essayez. Au moins y a-t-elle mis tout son coeur et a-t-elle pointé l’écran du doigt à chaque fois qu’un nouveau visage apparaissait, avec l’espoir fou que ce soit Eric. Parce qu’elle sait que Finn n’a absolument rien du tout suivi à l’épisode à moitié entamné et qu’il ne risque pas de suivre grand chose de toute façon.
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(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis)cecilia #3ezra #2leslie #1

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RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloweensujet commun (df)clément (df)lucia (ds)

ABANDONNÉS : saulbryn #1jimmyevejill + theomercure (dz)elliejeanbrynrubyfreyaconstanceheïanaaaronbrynarrowsiannatrevorluanasiennasiennalou #9poppy #1hollysiennajules #2 (ua)jules #2cristina #1lara #4madison #3lily #1sienna
AVATAR : domhnall gleeson.
CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz.
DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones).
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2017
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Message(#)Sex education | finnley EmptyDim 29 Sep 2019 - 21:23

Rationnel, Finnley l’a toujours été à l’extrême ; c’est l’un de ses principaux traits de caractère, et celui qui l’a toujours rendu aussi insipide aux yeux des autres. Pas une once de folie, aucune créativité à signaler, un manque d'originalité flagrant, il fait partie de ces individus qui se situent dans un « entre-deux » perpétuel. Pas assez intéressant, pas assez ennuyant non plus. Bien trop réservé, mais pas assez pour être attachant. Gentil, mais pas suffisamment pour être considéré comme un ami. Bienveillant, mais pas suffisamment pour compter sur lui. La liste pourrait être énumérée pendant des heures ; le résultat est le même : Finn a ce statut d’éternel second rôle dans la vie des autres. Il est dans le décor, prêt à réagir quand on lui demande, et lorsque ce n’est pas le cas, il se fait oublier. Il y arrive très bien, si bien que la totalité de sa vie se résume à vivre par procuration dans celle des autres ; comme c’est le cas aujourd’hui. Il n’est pas suffisamment confiant pour se permettre une telle intrusion, pour autant ce procédé l’intrigue fortement et c’est la raison pour laquelle sa réaction face à tout ceci n’est, elle, aucunement rationnelle comme on aurait pu l’attendre. Aucun coup de téléphone pour quémander de l’aide afin de faire sortir cette jeune femme de chez lui, aucun mot plus haut que l’autre pour la convaincre de s’y résoudre. En réalité, il y a un flagrant manque d’action dans ce qui se rapproche de sa réaction. Peut-être est-ce la raison pour laquelle cette inconnue ne daigne pas tourner les talons – parce qu’il n’est aucunement convaincant, ne parvenant déjà pas à l’être auprès de lui-même. Et il en est là ; à accueillir cette fille au milieu de son salon comme si la situation était normale alors que cette petite voix dans sa tête ne cesse de lui répéter que rien de tout cela l'est. Ni sa présence, ni la tournure que prend la conversation et encore moins l’affection que Wernicke lui offre quasiment instantanément – et c’est triste de réaliser que le chien est bien plus ouvert que le maître. Un maître qui ne parvient pas totalement à lutter contre sa façon d’être ; et ce besoin de voir les choses revenir à la normale. Sortir de sa zone de confort lui fait certes moins peur qu’à une époque, ce n’est pas pour autant qu’il est parfaitement à l’aise avec tout ceci. « J’y pensais pas, qu’il affirme par la suite lorsqu’elle évoque un potentiel rendu pour un rendu. Une preuve de plus quant à ce flagrant manque d’aisance et d’imagination. Lui, il n’aurait pas été aussi loin, mais rien ne l’empêche de – tenter – de prendre un avantage qu’il n’aura jamais, compte tenu de la répartie de la jeune femme, mais maintenant que tu le dis, c’est une proposition que je garde en tête. » Est-ce qu’il le peut vraiment, malgré son avertissement ? « Oui, car je suis pas sûr d’avoir entendu la seconde partie de ta phrase, alors j’ai décidé que ça me laissait du temps pour préparer le terrain. » Et donc, d’attester de la technique du « un service pour un service ». Car il est évident que l’un des traits de personnalité de Finn, comme elle a déjà pu le deviner, est la persévérance. C’est bien pour cela qu’elle est toujours dans son appartement malgré son attitude réfractaire, qui a duré une demi-seconde. Et lorsqu’elle propose effectivement un service sur un ton plus sérieux, Finn se pince la lèvre. « T’es mal tombée, je dois faire partie de cette catégorie d’individus qui survivraient très bien en cas de régression de la technologie, alors ton wifi, tu sais… » Il hausse vaguement les épaules pour appuyer ses propos. Cela peut paraître surprenant compte tenu de l’application qui a pris possession du téléviseur, mais Finnley n’aurait aucun mal à vivre sans wifi. Pour le peu qu’il touche aux écrans, il n’en subirait pas les conséquences. Comme quoi, cela a un avantage d’être un papy réfractaire à la technologie, hm.

Preuve en est, l’épisode qui tourne sur la télévision ne capte plus son attention, et c’est bien la jeune femme qui lui oblige à se souvenir du programme qui était prévu avant son intrusion. À l’inverse, elle ne daigne toujours pas l’éclairer sur l’identité du héros, et malgré une nouvelle demande de la part du rouquin, l’intruse se prostre dans un silence qu’il accueille par un bref soupir comme pour exprimer une certaine frustration. Merci du coup de main, surtout. Un instant, elle lui fait penser à Bryn, et à la manière dont elle chantonnait des horreurs seulement pour le plaisir de les lui mettre dans la tête et de le prendre sur le fait au moment où il étonnait le refrain de « The Rythm of the Night ». C’est la même idée, mais avec un prénom qu’il va s’énerver à chercher tout seul seulement parce qu’elle n’est pas foutue d’être une intruse qui se veut un minimum utile. Non, en lieu et place, elle préfère mettre des miettes partout, et de traîner avec elle une odeur de renfermé probablement dû au même pyjama qu’elle porte depuis des jours (ou est-ce dû au manque de ménage dans cet appartement ? Jamais, voyons). Dans la continuité des choses, elle émet une réflexion sur le nom du chien, une réflexion qui là-aussi n’est pas suivie d’une explication et pour un Finn qui est curieux et aime obtenir des réponses (pour tout et comme ici, rien), c’en devient légèrement agaçant. « Shipwreck ? » Il questionne, les sourcils froncés et le désir d’en savoir plus, sans réaliser qu’il n’apprend rien de ses erreurs et qu’elle pourrait tout autant se contenter d’un « oui, Shipwreck » sans autres explications. Mais il compte sur sa gentillesse (pour l’instant, encore à l’état d’être supposée) et sur ses yeux de cocker perdu. Une gentillesse qui est définitivement supposée et non existante lorsqu’il se heurte à ses critiques sur son appartement, et son imperméabilité quant à faire partie de la solution. « Pourquoi ça ? Je pense pas que ça puisse être pire, de toute façon. » Si on se réfère à ses réflexions précédentes, du moins. Ainsi, elle ne peut pas vraiment justifier son manque d’initiative. « Si tu le briefes pour qu’il se taise, je vous propose une garde alternée de Netflix. » Qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ? Ce qui est certain, c’est que sa proposition risque de faire un plat maintenant qu’il songe au fait que le vrai voisin en question doit environ avoir l’âge de la jeune femme et que très clairement, ils font partie de cette génération née avec un abonnement netflix dans la bouche. « Je pense pas que ça puisse être pire non plus, de ce côté-là. » Qu’il ajoute par la suite, parce qu’en terme de gêne, il a probablement eu sa dose et qu’en y songeant, il n’est pas sûr qu’à part un ou deux cds traduisant de ses guilty pleasure musicaux il puisse vraiment cacher quelque chose (à l’exception d’une dizaine de bouteilles, mais allez comprendre, les gens sont moins gênés face à l’alcool que face à des goûts de merde, parce que c’est plus acceptable en société). « Je suis déjà sorti de chez moi un jour de pluie, je connais la fin tragique de Gary l’escargot. » Il précise, en lui adressant un bref regard qui confirme la terrible vérité : elle, lui, le monde entier sait qu’il ne fait pas bon d’être un escargot. « Mais on peut très bien chercher quelque chose d’à peu près aussi chiant sur le catalogue, que tu sauras rendre intéressant, j’en suis persuadé. » Un peu de pression sur ses frêles épaules pour la faire déguerpir – ou rester ?

Docilement, par réflexe, il se plie à ses exigences et lui offre le verre d’eau voulu, avant d’énumérer la liste d’individus qui pourraient sans autre reprendre son rôle. Les gens qui l’agacent ne manquent pas, et il pourrait sans autre lui trouver un remplaçant. À commencer par Wernicke, ce sale traître, et évidemment le voisin pour lui demander de bien penser à fermer la serrure du réduit duquel s’est échappée cette folle lorsqu’il s’absente plus de cinq minutes. Il retient un sourire de satisfaction lorsqu’il comprend avoir trouvé le prénom qui l’intriguait tant il y a encore quelques minutes, avant d’écarquiller les yeux un bref instant. « Tu voudrais pas non plus que je le remercie ? » Il demande, avant de réaliser que… « oublie, tu vas dire oui, et j’ai pas l’intention de le faire. » D’autant plus qu’en y songeant, il connaît « la fille bizarre que le voisin héberge » plus que le voisin lui-même, même s’il est encore dans l’ignorance de son prénom. Charlie. Bien, il la connait désormais mieux que le voisin. Et petit à petit, il commence à dresser le portrait de cette Charlie Villanelle. Vingt-trois ans, étudiante, et sociopathe sur le papier, un peu moins dans les faits. La référence utilisée lui tire un sourire. « Quels goûts, me voilà pleinement rassuré. » Il confirme, des fois qu’elle en douterait encore – comme si cela la préoccupait. Moins que le fait de ne pas connaître son prénom, même si là-aussi, il semblerait qu’elle s’en fiche bien de sa véritable identité puisqu’elle est déjà parvenue à lui coller des surnoms sans lui demander son opinion – car oui, bien-sûr que son refus à cette idée l’aurait contrainte à abandonner celle-ci. Et parce qu’elle sait s’y prendre, il est forcément curieux de connaître les surnoms dont elle l’a affublé, même si son petit doigt lui dit qu’il serait préférable qu’il reste dans l’ignorance. Happy. Évidemment. Et pas Grumpy, pour une question d’évidence. « Bien-sûr. » Il confirme, avant de hausser les épaules. « J’y songerai si un jour je dois me reconvertir. » Est-ce un signe d’approbation quant au fameux surnom ? Peut-être bien. Ce qui est certain, c’est qu’elle a désormais sa pleine approbation quant au squattage en règle qu’est le sien depuis plusieurs minutes, maintenant qu’il la rejoint sur le canapé et qu’il pioche dans ses pop-corn afin d’être dans les meilleures conditions pour reprendre le cours de l’épisode. « Soumsoum ? » Il la coupe involontairement, l’air sceptique. Ces jeunes et leurs expressions, hm. Il n’a pas le temps de préciser qu’effectivement, il n’a aucune idée de qui est Eric qu’elle lit la détresse dans ses yeux et entreprend de l’aider – cette fois-ci. « Je vois. » Il confirme. Vraiment ? « Enfin, pas trop. Mais j’aime bien tes explications. » Serait-ce le premier compliment qui sort de sa bouche envers Charlie ? Oui. Et probablement le dernier, aussi. « Comme tu m’as déjà bien spoilé, je me dis que tu peux continuer sur ta lancée et me faire un topo sur les autres personnages. » Qui sera certainement tout aussi confus que celui qu’elle vient de lui faire, mais pas moins intéressant. Piochant à nouveau dans le sceau, c’est finalement plus sérieux qu’il demande, l’air de rien, mais curieux : « Heureusement que tu as précisé sciences politiques, je t’aurais plutôt classé dans le cinéma ou les médias. » Rapport à ses études précédemment dévoilées, et pendant un instant il se dit que c’est bien dommage et surprenant qu’elle soit plutôt en sciences politiques. Mais qu’est-ce qu’il s’en soucie, en réalité, puisqu’elle n’est qu’une inconnue qui s’incruste, n’est-ce pas ?



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Message(#)Sex education | finnley EmptyVen 4 Oct 2019 - 16:10

Peut être qu’elle finit par se calmer finalement, par choisir les mots qui sortent de sa bouche plutôt que de tous les laisser faire pour qu’au final personne - pas même elle - ne comprenne rien à ses paroles. Avec elle il s’agit toujours de tout au rien, il n’y a jamais de juste mesure ou de quoi que ce soit qui revienne à canaliser et contrôler son corps et ses envies, ce que la rousse trouve très curieux comme processus. Elle déprimait chez Léo, est devenue une petite tempête chez son voisin et voilà maintenant qu’elle a décidé avoir assez parlé et ne plus vouloir répondre à ses attaques. Quoi qu’il en soit elle hoche quand même vivement la tête, parce qu’il est hors de question qu’elle soit utile à son déménagement si ce n’est pour bouger les cuillères du tiroir (ni les fourchettes, ni les couteaux, parce qu’elle serait vraiment capable de se les planter sur le front ou n’importe où ailleurs). Peut être que si elle est dans un bon jour elle pourrait aussi bouger les autres ustensiles de bois, mais pas plus. Cette idée ne l’attire que très peu, d’ailleurs, bizarrement, au contraire de Finnley qui esquisse ce qui semble être un sourire. Ou quelque chose comme ça. Il est loin, il est dans le noir, elle a les yeux fatigués et aucune concentration ; dans ces conditions là beaucoup de choses semblent soudainement ressembler à un sourire. ”Moi j’ai décidé de pas avoir entendu ta réponse, et je suis prise ce jour là de toute façon.” Arf, elle a pas pu s’empêcher de parler. La peur panique d’avoir la responsabilité d’objets cassants alors qu’ils doivent descendre des escaliers, c’est hors de question. Elle devait s’assurer qu’il n’allait vraiment pas lui proposer ce genre de conneries alors qu’elle est celle qui en avait innocemment émise l’idée. En plus il est le voisin le plus cool qu’elle connaisse (ça a beaucoup à voir avec le fait qu’elle ne connaisse que lui et celui à qui elle a cassé le nez), ce qui fait qu’elle serait triste de le voir partir. Il est un peu bizarre, c’est vrai, mais elle l’aime bien malgré tout.

Charlie répond d’un haussement d’épaule quand il dit ne rien en avoir à faire d’internet (c’est la version condensée de tous les mots qu’il utilise pour ne pas dire grand chose) et d’un autre, encore plus grand, quand il demande de plus amples informations compte au cheminement de ses pensées à propos du Shipwreck. Il cherche à obtenir des réponses que Charlie elle même ne connait pas, alors vous pensez bien qu’elle se garde soigneusement de répondre et qu’elle prend un malin plaisir à ajouter un sourire à toute cette cérémonie, juste pour le rendre un peu plus fou encore. Il est sûrement en train de chercher des raisons valables et raisonnées, à utiliser des constantes qu’elle n’a jamais vraiment apprises (Avogadro ? Levy ? Murata ?) alors qu’elle a seulement pensé à tout ceci sans jamais y réfléchir. Ca sonnait bien. Ca sonnait à peu près pareil, pour elle en tout cas. En plus, faut se dire que le prénom semblerait assez approprié vu l’état du chien (qu’elle a quand même décidé d’aimer de tout son coeur). Par dessus tout c’est la garde alternée de Netflix qui fait que le regard de Charlie se pose instinctivement sur le chien. Il sait comment lui parler et susciter son intérêt, surtout en ce moment où elle ne sort plus vraiment de chez elle (qui n’est de toute façon pas son chez elle). ”On a fait un briefing par la pensée, c’est bon. Je peux toujours te l’échanger contre un chat de mon ami si tu veux. T’as plus une tête à aimer les chats de toute façon.” Les félins en auraient aussi peu rien à faire du reste de l’univers que Finnley, et ça semble être un point commun assez énorme pour déjà amener Charlie à ce genre de conclusions plus qu’hâtives. Qu’importe. Avec un peu de chance, Léo n’y verrait que du feu lui aussi. Si elle trouve une excuse à base de “j’ai trouvé un livre de sorcellerie et …”, ça pourrait le faire. La seule vérité dans tout ça c’est qu’elle voudrait venir mettre n’importe quel genre de recommandations dans le profil de son voisin, seulement pour pouvoir jubiler à l’idée de l’imaginer en train de s’énerver devant l’écran dans l’appartement d’à côté. C’est la chose la plus horrible qu’elle puisse faire, de toute façon. Elle se permet même de parler sur un ton plus haut que celui de l’apparente lassitude et de prendre cette voix trop aiguë caractéristique de son faux étonnement. ”Attends attends attends !! Donc t’es en train de me dire que t’es déjà sorti de cet appartement une fois dans ta vie ? Wooow. Genre t’es pas un des enfants hyper bizarre dans l’épisode d’X Files ? La famille qui vit seule dans la maison et qui sont tous …” Beaucoup fous, un peu déformés, mais surtout sacrément atteints du ciboulot. Elle préfère largement Finnley, maintenant qu’elle commence à réellement repenser à cet épisode qui l’a traumatisé pour les dix années à venir encore. Le but n’était que de faire de l’humour et au lieu de repenser à tout ça elle se contente seulement de rigoler comme l’aurait fait un enfant. Mieux vaut ça que de penser à la fin tragique de Gary l’Escargot. Le roux lui lance même un défi et cela montre bien qu’il n’a aucune idée d’à quel point elle peut prendre au sérieux ce genre de choses, ce qui signifie réellement qu’il vient de se la mettre dans les pattes pour plusieurs heures encore. Et en plus maintenant elle sourit pour encore moins de raison - comme si elle avait besoin de ce genre de futilités.

Le roux ne lance finalement pas de déclaration de guerre à l’encontre de Léo et semble même accepter son nouveau surnom (puisque qui ne dit non, consent) alors elle sourit, encore plus fière que jamais de toutes ses déclarations sans queue ni tête. Il répond à chacune d’elle et ça lui fait plaisir, puisqu'elle elle même oublie ce qu’elle dit au fur et à mesure qu’une nouvelle remarque lui vient en tête, balayant aussitôt la dernière. Il n’en a pas l’air mais cela prouve au moins qu’il écoute ce que Charlie dit. Un minimum. Il n’est peut être pas souvent d’accord (et il n’y comprend souvent pas grand chose), mais au moins il écoute. Et il ne la renvoie pas chez elle en quatrième vitesse. Cette rencontre se passe bien mieux que dans n’importe lequel de ses scénarios, surtout si on prend en compte ses cheveux en bataille et son pyjama tue l’amour qui ferraient passer n’importe qui pour une folle.

Vous inquiétez pas qu’elle l’entend bien, le premier compliment qu’elle lui fait. Il se peut même qu’elle s’arrête momentanément de parler et que son visage se fige, la bouche ouverte, avant qu’elle ne recommence à parler de tout et de rien comme si de rien n’était. ”Sous-marin. Caché … en secret, quoi. C’est ça, soumsoum.” Ce compliment a raison d’elle et de sa capacité à ne pas répondre aux innombrables questions qu’il lui pose. Il a au moins droit à quelques mots à propos de celle ci, parce qu’il est gentil et qu’il ne lui vole pas encore trop de popcorns pour qu’elle commence à lui en vouloir. ”Mais y’a trop de personnages pour que je te fasse un topo sur tout le monde … Retiens juste que Maeve c’est celle qui ressemble à Margot Robbie et Otis c’est le fils de Dana Scully. Et ils sont en crush l’un sur l’autre mais bon ça c’est pas trop étonnant, parce que c’est les personnages principaux et que c’est o - bli - gé.” Elle a totalement pitié de lui et ne veut pas lui infliger d’énièmes explications sans queue ni tête alors elle se contente de regarder l’écran sans pour autant en analyser les informations. Les images défilent mais elle ne les comprend plus, a l’impression de regarder une série qu’elle n’a pas déjà vu mille fois et tout sonne faux. Tant qu’il lui reste des popcorns, ce n’est pas très grave. Quand elle n’aura plus ses popcorns … ça sera une autre paire de manches. ”Tu dis ça à cause de mes analyses très fines et précises ? Ouais, parce qu’on me le dit souvent.” Elle ironise, sourit, rigole (oui tout ça en une demie seconde). A vrai dire on lui dit surtout qu’on le verrait n’importe où mais pas en sciences politiques et lui, contre toutes attentes, a simplement donné une version plus édulcorée de son avis sur les études de la rousse. Ce sujet passionne beaucoup de gens, apparemment. ”Tu vis tout seul ici ? Et le chien compte pas comme une personne pour cette question là. T’es là depuis longtemps ? Tu fais quoi dans la vie quand t’es pas le voisin bizarre du palier ? Et … t’as quel âge, au fait ?” Ah ça y est, maintenant elle se rend compte que cette situation est quelque peu étrange. Il était temps que son sourcils étonné se lève alors qu’elle mâche avec beaucoup de soin un nouveau grain éclaté.
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Finnley Coverdale
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le roux de secours
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ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
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TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
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Message(#)Sex education | finnley EmptySam 9 Nov 2019 - 1:46

« Moi j’ai décidé de pas avoir entendu ta réponse, et je suis prise ce jour là de toute façon. » Un instant, il est tenté de s’y opposer en précisant ne pas avoir mentionné un quelconque jour, et peut-être même que sa bouche s’entrouvre avant qu’il ne comprenne ; elle a définitivement bien plus de répondant que lui. Ce qui en soit, n’est pas difficile, mais la jeune rousse semble maîtriser à la perfection les joutes verbales puisqu’il en fait les frais depuis son arrivée et qu’il est déjà passé par toutes les nuances de rouge : de la colère lorsqu’elle a décidé d’imposer sa présence, à la gêne lorsqu’elle a mentionné certaines de ses connaissances. C’est désormais une presque lassitude qui se lit sur ses traits, comme s’il était désormais habitué à ses piques alors qu’il ne la connaît que depuis une dizaine de minutes. « Mais tu vas te libérer, puisque tu squattes mon salon, tu fais partie de mes connaissances et c’est le rôle des connaissances d’aider lors d’un déménagement. » CQFD. Certes, les blagues les plus courtes sont les meilleures, et il radote, surtout après quelques secondes (minutes ?) de réflexion pour en trouver une lui permettant de conserver un minimum de contenance, confirmant ainsi le ridicule de la situation et de son manque de répartie flagrant. Au pire, il peut voir les choses comme un bon entraînement : il est peu probable que leurs chemins se croisent à nouveau. Certes, elle squatte dans l’appartement d’en face de ce qu’il a pu comprendre, mais pour le peu qu’il sort, il est peu probable qu’il tombe sur elle dans la cage d’escaliers et il sera désormais plus vigilent avant d’ouvrir sa porte, des fois qu’il tomberait sur le locataire de l’appartement d’en face qui, à ne pas douter, doit être autant atteint du bulbe qu’elle (pas que ça le dérange, ceci dit, mais il tient à sa petite tranquillité et s’il peut faire un effort aujourd’hui, il n’est pas garanti qu’il en fasse d’autres avant le mois prochain).

Quant au partage du code wifi qu’elle propose, l’évidence est de refuser compte tenu de son amour pour la technologie (à peu près inexistant). C’est dommage, s’il était capable d’aligner ses neurones il aurait réfléchi plus loin, et compris que vu les déboires financiers qui commencent à être les siens, une économie sur cet aspect-là parce qu’il peut compter sur le voisin d’en face ne serait pas négligeable. Il oublie très vite cette pensée alors qu’elle compare (peut-on vraiment parler de comparaison ?) Wernicke à … Shipwreck ? Voyez, quand il pense ne pas pouvoir être plus dépassé, on lui prouve le contraire. Et il a beau réfléchir (ou tenter, parce qu’on ne peut pas dire que sa consommation exagérée d’alcool l’aide à garder intact ses neurones et sa mémoire), il ne voit pas à quoi cela peut se rapporter ou s’il doit y voir une référence. Alors il l’interroge, et face au mutisme dont elle fait preuve qui s’accompagne toutefois d’un regard presque provocateur, une moue agacée s’affiche sur le visage d’un Finnley qui, même s’il l’avait prédit, parvient quand même à être déçu. Son regard la fusille sur place, parce que même s’il s’agit probablement de pas grand-chose, ça l’énerve, surtout qu’il a légèrement l’impression qu’elle se moque de lui (il est long à la détente quand il est encore alcoolisé de la veille). Quoi qu’il en soit, si elle n’est pas disposée à lui filer un coup de main pour le ménage, il pourrait presque compter sur le fameux voisin d’en face, qui monopolise pas mal la conversation alors qu’au final, Finn ne sait même pas à quoi il ressemble. « D’accord… c’est gentil pour le chien, ce que tu dis là. » Il constate en haussant les épaules. En réalité, il n’a aucune préférence, c’est par hasard qu’il s’est retrouvé avec Wernicke et s’il a développé un grand attachement à l’animal, on peut pas dire que de base, il soit vraiment l’ami des bêtes. La rousse poursuit les moqueries après qu’il ait proposé de mettre un documentaire sur les escargots (dans l’idée de se débarrasser d’elle et non pas par passion pour les fameux escargots), et il lève les yeux au ciel alors que sa voix se veut plus agaçante. « Consanguins ? » Il termine sa phrase parce qu’il voit très bien de quel épisode elle parle et que les scénaristes ont vraiment déconné sur ce coup-là. Mais à défaut de visionner les aventures de Gary l’escargot, ils peuvent chercher autre chose de tout aussi passionnant sur le catalogue, qu’elle saura commenter comme elle le fait si bien avec… à peu près tout depuis qu’elle est entrée ici.

Il finit par baisser sa garder et concède à lui offrir ce verre d’eau, signe qu’il a – enfin – accepté sa présence. Est-ce qu’il a vraiment d’autres choix, vu que le canapé semble être devenu sien ? Alors tant qu’à faire, autant piquer dans ses pop-corns vu qu’elle lui doit bien ça. Il finit par la rejoindre, non sans lui demander deux choses : 1) qu’elle explique ce que soumsoum veut dire (papy Finn est de retour) 2) qu’elle poursuive dans la description des personnages. « D’accord, je vois. » Bon, pas vraiment, il comprend pas l’intérêt d’un tel terme, mais au moins il comprend désormais à quoi cela se rapporte. Il pousse un soupir quand elle explique qu’il y a trop de personnages pour qu’elle lui fasse un topo : elle lui vend du rêve pour mieux briser ceux-ci après. « Dis comme ça, on pourrait presque croire qu’Otis est le crush de Dana Scully. » Ce serait glauque, mais dans l’univers de X-Files, ça se tient. Il reste toutefois sur sa fin, parce que pour le peu d’intérêt que Finn accorde à la télévision (outre le fait que c’est un bruit de fond qui tourne en boucle chez lui), elle pourrait presque finir par le convaincre de s’intéresser aux nouvelles productions plus souvent, mais elle s’interrompt après qu’il lui ait glissé un presque compliment. Oui, il ne l’aurait pas vraiment vue dans les sciences politiques si elle ne l’avait pas mentionné, lui attribuant plus facilement des études de cinéma. « Modeste, en plus de ça. » Il souligne avec un sourire pincé alors qu’il pique quelques pop-corns. « Ou dans la police, t’as l’air douée pour mener un interrogatoire. » Il reprend aussitôt après qu’elle ait posé une multitude de questions. Elle est un peu trop curieuse, mais est-ce qu’il peut vraiment la blâmer ? Pas vraiment, vu qu’il en a fait de même. Par contre, il a su être plus diplomate, parce qu’il se sent légèrement attaqué lorsqu’elle le présente comme le voisin bizarre du palier. C’est pas faux, mais quand même, ce n’est pas super agréable de l’entendre. « Oui, il est très vexé, oui, coursier, trente-deux. » Qu’il répond dans l’ordre, parce que de toute façon, il n’y a pas grand-chose à dire sur lui alors il préfère écourter le sujet le plus vite possible. « Alors, ils finissent ensemble ? Et t’as pas fini la présentation des personnages, va pas croire que j’ai oublié. » Il reprend lorsqu’il reporte son attention sur l’écran, mais finalement il le regarde sans le voir, parce qu’il préfère les histoires récitées par cette rouquine dont la présence n’est finalement plus aussi pénible à supporter. Pas agréable, mais pas pénible pour autant.



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