Cela fait deux bonnes années que le monde à sombrer. J’entends encore les cris de frayeur des gens tentant de fuir face à l’attaque qui a eu lieu. Le gouvernement c’était bien retenu d’avertir la population des évènements à venir et contre toute attente, la majorité des êtres humains avaient péri dans le sang dans d’horrible circonstances. J’avais d’abord pensé à une guerre, ce qui ne m’aurait pas surpris, mais lorsque j’ai fait face à la raison de la presque extinction humaine je n’en cru pas mes yeux. Des zombies. Des putains de zombies qui avant de devenir cadavre ambulant étaient des femmes ou des hommes avec un métier et une famille. J’avais lâché la cigarette que je tenais sans grande fermeté entre mes lèvres et recula sans attendre pour me mettre à l’abri, mais c’était peine perdue, j’étais désarmé face à cette chose et la détermination dont elle faisait preuve me donnait la chair de poule. Ma vie entière défilait dans mon regard, je pensais à mon frère qui était à l’autre bout du monde, me demandant si lui aussi vivait une situation de la sorte, je pensais à Lubya Abramova qui avait réussi à me rendre fou en seulement quelques jours, à Anwar Zehri qui avait réussi à me convaincre de m’allier à lui pour défendre une même cause, puis Norah Lindley, qui me paraissait bien trop gentille pour mériter ce que je lui réservais, Heïana Brook, qui avait perdu ses parents par ma faute, me faisant prendre conscience que je pouvais être cruel et que je méritais peut-être ce qui était en train de m’arriver. Finnley Coverdale, avec qui j’aimais passer du temps autour d’un verre, le poussant à consommer davantage pour en savoir plus sur Lou Aberline, bien que finalement, j’appréciais discuter avec lui. J’avais même découvert qu’il avait une sœur appelé Cora Coverdale, ce qui était bon à savoir au cas où. Je pensais aussi à Caïn Lensherr avec qui j’aimais faire affaire, Amos Lockwood qui avait encore tout à me prouver, mais qui visiblement était déterminé, je ne savais pas ce que chacun était devenu, mais j'avais avec moi Raelyn Blackwell, qui sans réfléchir avait descendu ce zombie pour me sauver la vie.
J’ouvrai les yeux tout doucement, dans ce hangar qui nous servait de maison depuis plusieurs mois, le soleil venait de se lever et le bruit incessant des créatures cessait de raisonner. Je tournais la tête vers la brune allongée à mes côtés, passant une main dans ses cheveux pour la réveiller. Il n’y avait pas de temps à perdre, les journées passaient vite et notre principal objectif était de trouver de quoi manger et faire en sorte d’assurer notre sécurité. Nous avions abandonné l’idée de partir à la recherche de survivants, à quoi bon ? Nous étions une minorité parmi les zombies et à part survire nous n’avions pas grand chose à espérer. On pouvait déjà être ravi de ne pas avoir été contaminé par ce virus qui s’est propagé à une vitesse folle. La faute à un laboratoire, friand de progrès qui avait laissé la situation leur échapper jusqu’à en arriver là, au néant. « Réveille-toi, on a du boulot. » Dis-je à Raelyn tout en me redressant en prenant le soin de m’étirer en même temps. J’observais la pile d’armes que nous avions réuni, grâce au Club qui était devenu une ruine sans nom. « Faut trouver des munitions, on va être en galère sinon. » Je soufflais un bon coup, fatigué de cette situation, n’osant même pas me regarder dans un miroir. L’eau commençait à se faire rare et avoir une hygiène irréprochable était compliqué. « Tu sais ce que j’aimerais plus que tout ? Une bonne douche !» Bien sûr Raelyn devait aussi avoir cette envie, mais avec le temps nous avions dû faire avec. J’ouvrais les portes de la grange sécurisé par nos soin, attrapant une cigarette sans attendre, sentant le vent souffler sur mon torse nu. J'avais soif, soif de vengeance.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Quand la vengeance a l'odeur du sang Raelyn Blackwell & @Mitchell Strange - Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde
Personne n’avait rien vu venir des événements de juin 2019. Comment aurions-nous pu ? Les morts vivants n’existent que dans les films, séries ou romans pour adolescents. Le genre de chose que l’on regarde en riant, détaché lorsqu’un personnage secondaire se faire mordre à la gorge puis dévoré. Les premières rumeurs étaient venues de Sydney, mais personne n’y avait cru, même les images passées sur toutes les chaînes lors du journal du soir n’avaient convaincues qu’une infime partie de la population. Et tout s’était enchainé très vite. C’est devant le Club que Mitch et moi avions aperçu le premier Autre. Je n’arrivais pas à me résoudre à parler de mort vivant, de zombie et c’est le terme que j’avais adopté pour les désigner. Il y avait nous, et il y avait les Autres. J’avais hésité lorsqu’il s’était approché de nous, mais moins longtemps que Mitch, et c’est grâce à ça qu’il avait eu la vie sauve. Grâce à ça que j’étais encore en vie aujourd’hui également, puisque sans lui je n’aurais jamais survécu aussi longtemps. Quand la barre en fer avec laquelle j’avais transpercé mon premier Autre était ressortie de son corps, le sang qui s’était écoulé n’étais pas vert, ni bleu, mais bel et bien rouge. Son visage par contre, n’avait plus rien d’humain. J’étais restée choquée et Mitch avait pris les choses en main, me tirant à l’intérieur du Club et verrouillant toutes les entrées. J’avais hurlé, je crois lorsque je les avais vu pour la première fois se déplacer en bande, et c’était Mitch encore qui m’avait tiré vers l’arrière, refermant son bras autour de ma taille et appuyant l’autre contre ma bouche pour étouffer mon cri. Après quelques jours calfeutrés, pendant lesquels les sons familiers d’une ville éveillées s’étaient endormi, nous avions pris la décision de quitter Brisbane, devenue un cimetière sans nom. Nous avions chargé autant d’armes, de munition de de réserve de nourriture que nous pouvions en transporter dans sur notre dos et la peur au ventre avions refermé à jamais la porte du QG.
Deux ans. Deux putain d’années se sont écoulées depuis ce jour-là. Tout le monde est mort, je le sais, contrairement à Mitch je ne me fais plus d’illusions et me suis depuis longtemps résignée. J’ai perdu, nous avons perdu Alec, et de tous, c’était lui pour lequel j’éprouve le plus de difficulté à faire mon deuil. J’ai perdu tout le monde excepté Mitch et aujourd’hui c’était simple pour moi : c’était nous contre les Autres. Nous contre quiconque n’étant pas nous en fait, les hommes étaient devenus presque aussi dangereux que les morts, luttant pour survivre, et depuis de longs mois je ne cille plus lorsqu’il s’agissait d’abattre quelqu’un. Qui soit déjà mort ou qu’il ne le soit pas. Les semaines, les mois ont passé et les changements physiques sont observables : faute de pouvoir me rendre chez le coiffeur mes cheveux avaient retrouvés leur couleur naturelle, un châtain foncé bien loin de ma chevelure platine, les cheveux et la barbe de Mitch cachent une partie de son visage, même si je m’astreins à lui offrir une coupe et un rasage approximatif à l’aide d’un couteau tranchant lorsqu’il me laisse le faire, et surtout nos corps se sont radicalement transformés. Ils sont amaigris principalement, et les heures de marches ont dessinés nos mollets. Et ce matin comme depuis quelque mois, c’est dans les bras de Mitch que je me réveille, sa main caressant mes cheveux. Seuls contre tous et parce que nous avions cruellement besoin l’un de l’autre pour survivre nous avions inévitablement fini par rapprocher, notre relation prenant un tournant assez inattendu. « Réveille-toi, on a du boulot. » Je pousse un léger grognement, parce que mon corps a encore besoin de repos. Dormir à même le sol je m’y suis habituée, mais dormir la peur au ventre reste compliqué, et cette nuit encore j’ai eu du mal à renouer avec le sommeil. « Faut trouver des munitions, on va être en galère sinon. » Il avait raison, notre stock diminuait dangereusement et même si je préférais utiliser ma dague, façon plus silencieuse d’exterminer les autres, nous avions besoin d’être préparé à tout éventualité. Je l’observe se relever et s’étendre. Je n’arrive pas à penser aux munitions. J’ai peur et j’ai faim, deux sentiments qui prennent le dessus. Je m’assois à mon tour et passe mes doigts dans mes cheveux pour les démêler, avant de les tresser rapidement et de me relever pour enfiler mon jean. « Tu sais ce que j’aimerais plus que tout ? Une bonne douche ! » Je lui adresse une sourire las, avant de répondre. « M’en parle pas. Si on a de la chance la zone de la rivière sera calme aujourd’hui. » Je m’approche de lui, et passe une main dans sa barbe qui commence réellement à dissimuler ses traits. « Il faudra que tu me laisse m’occuper de ça aussi. » Je dépose un baiser au coin de ses lèvres avant de retourner vers les munitions, mais mon regard dévie vers le faible stock de nourriture qui devient inquiétant. Finalement je me retourne vers lui et ajoute dans un souffle. « Putain je meurs de faim… » Mais je connais la règle parce que nous l’avions instauré tous les deux. Un repas par jour, c’est tout ce que nous pouvons nous permettre.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Lun 29 Juil 2019 - 11:32, édité 1 fois
Vivre dans une grange au milieu de nul part n’avait pas été facile, mais nous n’avions pas le choix. Après que la plupart de la population sombra et que le calme fut revenu, fuir la ville était la meilleure des solutions. Grâce à notre stock au Club, nous avions tenu suffisamment de temps pour prendre la confiance d’aller à l’encontre de ces choses pour se ravitailler lorsque c’est nécessaire. Nous étions loin des délicieuses côtes de bœuf et devions nous contenter de denrée non-périssable, pas spécialement terrible. La cuisine d’Alec me manquait, à chaque fois que j’osais penser à lui, des larmes s’écoulaient sur mon visage. Je ne savais pas ce qu’il était devenu, s’il était devenu une horrible créature ou s’il avait réussi à s’en sortir, ce qui ne m’aurait pas surpris, car je le savais dur à cuir. Raelyn avait perdu tout espoir de revoir quiconque. Elle avait surement raison d’être réaliste contrairement à moi qui gardais toujours une petite once d’espoir de voir un jour débarquer mon frère qui aurait vaincu des armées entières de ces créature que Raelyn appelait les autres. Le temps s'était écoulé à la fois lentement et rapidement durant ces deux ans et nous avions changé, principalement physiquement. Mes abdos autrefois apparents étaient moins visible et ma carrure s’était amaigris. J’essayais de me maintenir en forme, de faire un peu d’exercice, mais le manque de nourriture et de sommeil se faisait ressentir et j’abandonnais très vite l’affaire. Dans ce monde je n’avais plus la place que j'occupais avant, je n’étais plus le boss du Club, puisqu’il n’existait plus. Je n’étais plus ce criminel, j’étais juste moi Mitchell et encore, je me demandais si je devais également me démunir de ce prénom qui était faux. J’y avais songé plus d’une fois à vrai dire, mais j’avais pour le moment encore beaucoup de mal à me défaire du passé qui n’était pas si lointain que ça.
J’observais l’extérieur lorsque Raelyn se rapprocha et passa une main dans ma barbe. « Il faudra que tu me laisses m’occuper de ça aussi. » Elle n’avait pas tort, elle avait besoin d’un petit rafraîchissement, je n’aimais pas me sentir négligé ainsi et pourtant depuis quelques mois je faisais avec, acceptant que Raelyn s’en charge uniquement lorsque ça devient insupportable pour moi. « Si t’es plus délicate que la dernière fois, d’accord. » Dis-je, me rappelant avoir eu quelques petites coupures la dernière fois qu’elle s’est essayé de s’en prendre à ma barbe. D’ailleurs, que ferais-je sans Raelyn ? Elle m’a sauvé la vie et est restée à mes côtés durant ces deux longues années. Contre toute attente, la solitude nous a rapprochées et notre relation a évolué. Je ne sais pas si je peux parler d’amour, ça fait que quelques mois, mais je n’aurai jamais pensé que nous nous retrouvions dans les bras l’un de l’autre. « Putain je meurs de faim… » Les vivres se faisaient très rares depuis quelque temps et pour en trouver il fallait user de beaucoup de stratégies. Se préparer à affronter les créatures, mais aussi les quelques humains luttant comme nous, prêt à tout pour obtenir ce qu’il reste. « on va tâcher de trouver quelque chose de consistant, je n’aimerais pas que tu me dévores pendant mon sommeil ! » Je plaisantais pour détendre l’atmosphère, mais je ressentais aussi ce besoin fou de manger et je savais que si nous ne faisions pas le nécessaire mon humeur ne resterait pas intacte. Je l’attirai contre moi avant de la serrer quelques secondes. « Prête ? » lui demandais-je tout en attrapant le sac d’arme déposé prêt de l’entrée de la grange. Il n'y avait pas de temps à perdre. Il m’arrivait de me demander lorsque nous allions ainsi à la chasse aux provisions si les autres que nous tuons sont ou du moins étaient des personnes que nous connaissons, une idée qui avait tendance à me donner le cafard et que j’expulsais très vite de mon esprit.
Les températures étaient douces à cette période, ce n’était pas désagréable de se retrouver à l’extérieur et surtout de marcher. Les jours de grosses chaleurs avaient tendance à nous mettre ko dès le matin. Je regardais ma montre brisé que je portais au poignet pour me faire une idée de l’heure avant d’entamer en compagnie de ma partenaire une marche jusqu’à la rivière. La journée les créatures restaient cloîtrer dans l’obscurité et les seuls que nous pouvions craindre étaient bien nos semblables. « Ça fait combien de temps qu’on n'a pas croisé … » Je n’eu le temps de finir ma phrase que j’entendis le craquement d’une branche en provenance de la forêt présente tout autour de nous. J’attrapais l’arme que je gardais toujours sous la main, au cas où et la tendit vers ce bruit qui ne me paraissait pas inoffensif tout en jetant un œil à Raelyn en gardant le silence.
(c) DΛNDELION
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Quand la vengeance a l'odeur du sang Raelyn Blackwell & @Mitchell Strange - Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde
La grange que nous habitons présente le strict minimum. Toutes les fenêtres sont condamnées, Mitch s’en était assuré en clouant des planches en bois pour empêcher les autres de rentrer pendant la nuit en même temps qu’il avait ajouté une sécurité à la porte, une lourde poutre en bois que nous plaçons en travers de la porte, suspendue à des chevets qu’il avait confectionnés. Seule une faible lumière filtrait par le velux au plafond, à plusieurs mètres de hauteur. La journée l’endroit me donne l’impression d’étouffer mais la nuit il devient un refuge. Un refuge contre les bruits, les grognements, et l’agitation générale des Autres qui commencent dès la nuit tombée. En croiser un en pleine journée n’était pas impossible mais cela reste rare et surtout il est généralement seul : pour une raison que nous ignorons les bandes ou meutes, je ne sais pas trop comment les appeler, se forment la nuit. Notre sac d’arme traine dans un coin ainsi que le tas de conserves qui diminue dangereusement. A ce rythme-là, on ne mangera pas un mois supplémentaire. Chaque ravitaillement nous oblige à nous éloigner plus de la grande que le précédent, si bien que parfois nous n’avons pas le temps de revenir pour la nuit tombée, nous obligeant à trouver abris dans un bâtiment abandonné. Je déteste ces nuits-là plus encore que les autres, et même les bras de Mitch qui se referment fermement autour de moi n’arrivent pas à me faire descendre mon rythme cardiaque. Dans un coin de la grange de trouve le tas de couvertures qui nous fait office de lit, adieu le luxe et le confort du loft. Ici deux couvertures servent de matelas alors que nous rabattons la troisième sur nous pour nous protéger de la fraicheur de la nuit : pas question de faire un feu.
Pressée donc de fuir la semi obscurité oppressante de la grange je rejoins Mitch devant la porte avant de faire une remarque sur sa barbe, que je n’ai que rarement vue aussi longue. « Si t’es plus délicate que la dernière fois, d’accord. » Je lui adresse un vague sourire, posant mes yeux sur son visage. Jamais je n’aurais pensé me rapprocher de lui à l’époque du Club. Ni l’un ni l’autre ne l’avions jamais envisagé, lorsque nous avions été présenté j’étais amoureuse de son meilleur ami et après sa mort notre dynamique était déjà trop établie pour que quoi que ce soit ne change. Nous avions toujours été des partenaires, mais pas de ce genre-là, et la solitude et la rudesse de la vie que nous menions depuis deux ans avait fini par nous pousser dans les bras l’un de l’autre, à la recherche de réconfort, de chaleur humaine, par nécessité d’éprouver autre chose que de la peur, par nécessité de faire autre chose que se contenter de survivre. Je ne saurais pas mettre un mot sur la complexité de mes sentiments pour Mitch aujourd’hui parce qu’une chose prédominait : j’avais besoin de lui. « Je te promets de tout faire pour pas te défigurer. » De toute façon, qu’était l’apparence aujourd’hui ? Ce qui me semblait si important avant tout ça ne voulait plus rien dire aujourd’hui. J’étais passé d’un look sophistiqué à un look plus brut et naturel, et c’était la dernière de mes préoccupations. « On va tâcher de trouver quelque chose de consistant, je n’aimerais pas que tu me dévores pendant mon sommeil ! » Mitch tente de me dérider et de me décrocher un sourire, et ça marche, mais j’ai trop faim pour qu’il soit entier et emplit de joie. « Fais attention, un jour de jeûne de trop et tu finiras par ressembler à un appétissant cheeseburger. » J’aurais mangé n’importe quoi ne sortant pas d’une conserve de toute façon. Il m’attire à lui avec une facilité qui prouve de toute façon qu’avec un poids dépassant à présent à peine les quarante kilos je ne pourrais pas être une grande menace pour lui si prise de folie je décidais d’en faire mon quatre heure. Pendant quelques secondes j’enfouis mon visage dans son cou en profitant de la douceur de l’étreinte et lorsqu’il dessert ses bras j’attrape mon sac à dos pour l’ajuster sur mes épaules. « Prête ? » J’enfile ma paire de chaussures de marche avant de relever mon regard vers lui et d’hocher la tête pour acquiescer. A quel moment ce type de journée est-elle devenue banale, du domaine du quotidien ? Je ne sais pas, mais il faut croire que l’homme s’habitue à tout. Lorsqu’il referme la grande et commence à marcher, je lui emboite le pas en faisant de mon mieux pour maintenir le rythme. Les mois m’ont rompues à la marche, mais le manque de nourriture se fait ressentir et quand en une foulée de Mitch j’en ai besoin de deux mon rythme cardiaque a tendance à rapidement s’emballer. Mais je n’ai pas habitué Mitch à des plaintes, et conserve généralement ma façade de dure à cuire. « Ça fait combien de temps qu’on n'a pas croisé … » Un autre, il allait dire un autre. Un qui vagabonde pendant la journée. Je ne sais pas, je ne fais même plus attention à ce que j’abats. Être vivant ou anomalie ? Je m’en fous, lorsqu’il est question de survie je ne fais plus la différence. Un craquement parvient à mes oreilles et Mitch devient silencieux, alors que mon cœur lui manque un battement. Instinctivement, mes doigts se resserrent autour de mon fusil, et j’échange un regard avec Mitch. L’ambiance devient lourde et j’entends les battements de mon propre cœur alors que mon regard fouille la forêt, à la recherche de l’origine du bruit. Je me rapproche inconsciemment de Mitchell qui semble tout autant alerte et sur le qui-vive. Le silence dure quelques secondes, et finalement un le mouvement se précise dans un buisson proche de nous, dont s’échappe un lapin. Je prends une grande inspiration, respirant à nouveau normalement, alors que la main de Mitchell se pose sur mon épaule. « Tout ça pour un putain de lapin. » J’essaye de retrouver une contenance alors que la marche reprends, répondant à la phrase que Mitch n’a pas eu le temps de terminer. « Non c’est vrai, plus d’Autres en journée depuis un moment. Mais le bruit ne cesse pas la nuit, ils doivent pas être loin. » L’idée de les savoir tout prêts me file des frissons. « On fait un détour par la rivière ? J’ai besoin d’une douche, et sans vouloir te vexer je pense que toi aussi. » Une douche, façon de parler. Au moins on a pu récupérer quelques blocs de savons solides lors de notre dernière sortie. « J’ai vu que tu regardais la carte hier soir, t’as repéré un endroit où il pourrait rester des provisions ? » Un hameau, une station essence abandonnée, même une église. N’importe quel endroit vaut la peine d’être fouillé à présent, la peur au ventre que quelqu’un soit arrivé avant nous. Je ne formule pas encore la crainte qui me noue le ventre depuis quelques semaines. Celle de nous retrouver obligés d’abandonner la grange pour une nouvelle zone. C’est comme ça depuis deux ans. Lorsque nous avons tiré tout ce que nous pouvons d’une zone géographique, la quitter pour l’inconnu est littéralement effrayant.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Lun 29 Juil 2019 - 11:32, édité 1 fois
Ce monde ne ressemblait pas à celui que nous avions laissé derrière nous deux ans plus tôt et pourtant tout était toujours là, rien n’avait changé mise à part l’espèce humaine. Je ne savais pas si un jour tout allait devenir comme avant. Peut-être que quelque part dans le monde, des scientifiques travaille dur pour trouver un remède et qu’un jour, si nous sommes toujours en vie, nous retrouverons un quotidien ressemblant à celui que nous avions connu. En attendant nous nous contentions de survivre avec le strict minimum, rassemblant le peu de provisions encore présentes dans les maisons qui ont été laissé tel quel, les épiceries et stations service avaient été piller dès les premiers jours et il n’y avait plus rien à y trouver, mise à part peut-être des réfugier qui voudrons nous faire la peau pour obtenir ce que nous avons. Avant de me retrouver dans cette situation, la pitié ne faisait pas partie de mon caractère et aujourd’hui, ça l’était encore moins. Je n’hésitais pas à faire la peau à tout ce qui bouge, bien décidé à ne pas me faire tuer, mais aussi dans le but de protéger Raelyn qui après un début difficile, n’hésitais plus à user de sa dague pour nous défendre contre les autres ou nos semblables. La vie que nous menions depuis deux ans n’était pas la plus parfaite, nous étions loin du luxe auquel nous étions habitué et les dollars servaient à faire du feu. Nos vêtements n’étaient pas des plus propres et l’hygiène laissait à désirer, mais nous étions en vie et au final c’est ce qui comptait le plus.
La calme à l’extérieur était devenu habituel et c’est le regard rivé dans le vide que je pensais tout en fumant ma cigarette matinale, pensant par la même occasion que nous avions eu de la chance de pouvoir stocker des cigarettes. Le manque de nourriture était déjà à peine vivable, je n’imaginais pas ce qu’aurai fait le manque de nicotine. « Je te promets de tout faire pour pas te défigurer. » Qu’elle me répondait alors que je lui demandais de ne pas me défigurer en tentant de me couper la barbe, bien que l’apparence n’avait pas vraiment lieu d’être. Nous n’avions de toute façon les ressources pour apparaître sur notre trente et un et pourtant ça avait tendance à me manquer et je n’imaginais pas ce que pouvais ressentir Raelyn à ce sujet, elle qui avait pour habitude de faire très attention à elle. J’étais d’ailleurs très surpris qu’elle ne se plaigne pas plus à ce sujet, elle s’était peut-être fait une raison, après tout. Nous étions surtout omni bullés par la nourriture et l’envie de manger se faisait ressentir. « Fais attention, un jour de jeûne de trop et tu finiras par ressembler à un appétissant cheeseburger. » Qu’elle disait suite à ma tentative de la faire sourire un peu, gardant à l’esprit que s’apitoyer sur notre sort n’était pas la meilleure solution. Je riais légèrement, mais à l’intérieur j’étais en pleure. J’étais prêt à tout pour manger un cheeseburger ou tout autre aliment ne sortant pas de l’une de ces boites présentes dans un coin de la grange. « Je ne pense pas être très comestible, mais tu peux toujours essayer, peut-être que j’ai bon goût. » Dis-je sourire aux lèvres tout en l’attirant vers moi afin de la serrer quelques secondes contre moi avant de me vêtir pour aller affronter la forêt et alentour pour la journée. Fin prêt, nous n’avions pas tardé à rejoindre le sentier menant jusqu’à la rivière, marchant toujours avec prudence, un bruit étrange avait attiré notre attention, me coupant dans ce que je voulais dire. Prêt à réagir, arme pointé en direction du bruit, je sentais la pression monter en moi, comme à chaque fois que nous sortions de la grange. Le silence prit le dessus durant plusieurs secondes, avant de finalement voir un lapin, un putain de lapin. Je soufflais de soulagement, bien ravi de ne pas avoir à affronter quoi que ce soi des le matin. « Tout ça pour un putain de lapin. » Je laissai échapper un léger rire nerveux avant de baisser mon arme. « Ça aurait pu être un lapin zombie. » Dis-je juste avant de continuer d’avancer en compagnie de ma partenaire qui reprit ce que j’avais commencé à dire. « Non c’est vrai, plus d’Autres en journée depuis un moment. Mais le bruit ne cesse pas la nuit, ils doivent pas être loin. » Le manque de nourriture visait visiblement tous le monde. Il y a deux ans, les autres traquaient jour et nuit tout être humain, mais à présent, la population était rare et eux aussi devait être faible, du moins c’est ce que j’espérais, bien qu’à chaque fois qu’on les affrontait, ils n’avaient pas l’air faible du tout. « J’espère qu’ils crèveront tous. » Commentais-je avec beaucoup de haine. Une haine qui ne cessait de croitre au fil des jours. « Je me demande des fois si on va finir notre vie comme ça, à les fuir. » Il était clair que je ne me voyais pas survivre ainsi des dizaines d’années. « On fait un détour par la rivière ? J’ai besoin d’une douche, et sans vouloir te vexer je pense que toi aussi. » Je sentais l’odeur que je dégageais, grimaçant sans attendre. « Oui bien sûr, mais on traine pas. » J’aurai aimé pouvoir me prélasser au soleil au bord de l’eau, mais c’était beaucoup trop risqué. La rivière se trouvait plus très loin et j’avais hâte d’y plonger. « J’ai vu que tu regardais la carte hier soir, t’as repéré un endroit où il pourrait rester des provisions ? » Les lieux pouvant nous fournir des provisions ce faisait très rare, mais il y avait toujours la possibilité de tomber sur des maisons abandonnées ou des refuges dévastés par les autres. « J’ai aucune certitude, le seul endroit ou on pourrait trouver quelque chose c’est Brisbane, mais c’est beaucoup trop risqué. » Je pensais des fois à revenir vers le Club qu’on avait abandonné derrière nous, le confort y serait meilleur, mais c’était beaucoup trop dangereux et je n’osais pas imaginé l’état de la ville. « Je pense qu’on peut trouver des maisons, ou des refuges abandonnés, il y aura sûrement de quoi tenir quelques temps encore, mais un jour ou l’autre il faudra retourner vers la ville. » Ajoutais-je alors que nous arrivions à la rivière qui scintillait sous le soleil.
(c) DΛNDELION
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Quand la vengeance a l'odeur du sang Raelyn Blackwell & @Mitchell Strange - Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde
On aurait pu s’attendre à ce que la chose la plus dure à vivre pour moi soit le manque d’hygiène, le fait de ne plus pouvoir passer de longues minutes à m’apprêter, moi qui aimais tant le maquillage et les belles choses. Les beaux vêtements et les tissus qui glissaient contre la peau, les pièces de créateurs. J’avais aimé toutes ces choses-là c’est vrai, inutile de le nier, j’avais beau être une personne entière j’aimais les choses superficielles, mais non, aujourd’hui je ne me formalisais pas d’apparaître sans fard, d’arborer ma couleur naturelle pour la première fois depuis plus de quinze ans, de tourner avec trois jeans, quelques débardeurs et un blouson d’aviateur trop grand pour moi, seuls vêtements que j’avais pu récupérer. Non, je pense que face à la fin du monde nous étions tous égaux : la fin prenait le dessous sur tout le reste. Le manque avait été difficile à gérer les premiers mois, moi qui ne me disait pas addict aux stupéfiants, le sevrage du jour au lendemain avait pourtant été difficile. Aujourd’hui je n’en ressentais plus le besoin, mais le chemin avait été long et semé de phases difficile à passer. Mitch avait été là pour moi, pas de la même façon qu’Aaron lors de la première phase de sevrage que j’avais traversée, parce que je ne suis plus une enfant que l’on a besoin de serrer dans les bras, mais il avait été présent. Et peut-être que dans un sens, c’était aussi ce qui m’avait avait fini par me pousser dans ses bras, je ne sais pas. Il m’était difficile de savoir ce que je ressentais réellement pour lui, parce que je n’étais plus la même personne et j’avais parfois l’impression d’être une coquille vide qui n’avait plus grand-chose à offrir, mais la première nuit où il avait enserré ma taille de ses bras je m’étais laissée faire, et m’étais abandonnée à cette étreinte rassurante. Parce que c’était la seule chose qui me donnait plus l’impression de vivre que de survivre, et que j’en avais désespérément besoin. « Je ne pense pas être très comestible, mais tu peux toujours essayer, peut-être que j’ai bon goût. » Je lui adresse un sourire amusé en enfilant mes chaussures. « T’as très bon goût. » Je lui adresse un clin d’œil avant de me relever et de tenter d’épousseter mes vêtements.
Dehors, la pression monte rapidement lorsqu’un bruit se fait entendre. Mes muscles se tendent de Mitch n’a pas besoin de me dire de me taire pour que je le fasse assez naturellement. Et elle arrive, la peur, la familière peur frappe à l’abdomen. Quand le lapin sort de sa cachette, je ne peux m’empêcher de laisser échapper un rire, mais plus un rire nerveux qu’autre chose à vrai dire. « Ça aurait pu être un lapin zombie. » Je secoue la tête, les membres encore contractés sous l’effet du stress, incapable d’aligner deux mots. « J’espère qu’ils crèveront tous. » Je hoche simplement la tête, incapable de rajouter quoi que ce soit – il a tout dit – et surtout tentant encore de retrouver un rythme cardiaque à peu près normal. « Je me demande des fois si on va finir notre vie comme ça, à les fuir. » Je secoue la tête, refusant de penser à l’avenir. Parce que je ne suis pas une optimiste, et je ne me fais aucune illusion. Il sera probablement assez sombre. Si on ne devient pas un autre à notre tour avant. « Ouais, je suis pas sure que ça serve à quelque chose de penser au futur maintenant. » Ou alors un futur proche. Très proche, du genre, notre prochain repas.
Je soulève le sujet de notre hygiène corporelle respective, et suis finalement assez soulagée de ne pas avoir à argumenter plus que ça pour convaincre Mitchell. « Oui bien sûr, mais on traine pas. » Je me contente de hocher la tête, de toute façon on ne peut pas dire que les alentours donnent envie de s’attarder comme dans un spa. Un spa, putain je tuerai pour quelques minutes dans le passé. Je pose la question qui me brule les lèvres, parce que même si je sais qu’un jour nous serons obligés de quitter la grande pour trouver une nouvelle zone, je n’ai pas envie de l’admettre. « J’ai aucune certitude, le seul endroit où on pourrait trouver quelque chose c’est Brisbane, mais c’est beaucoup trop risqué. » Je secoue la tête, presque instinctivement. Lorsque nous avons pris la décision de quitter la ville, nous avons bien failli y rester. Hors de question de retourner là-bas, c’est devenu bien trop dangereux. Les Autres s’y agglutinent, espérant trouver des survivant, et les rares personnes dont le cœur bat encore s’entretuent pour une conserve vieille de deux ans. Non, je ne veux pas retourner à Brisbane. « Je pense qu’on peut trouver des maisons, ou des refuges abandonnés, il y aura sûrement de quoi tenir quelques temps encore, mais un jour ou l’autre il faudra retourner vers la ville. » Je relève les yeux vers lui, alors que nos pas nous rapprochent de la rivière. « Non. » Je parle dans un souffle à peine audible, avant de rajouter, d’une voix un peu plus assurée. « Je veux pas y retourner. » Je n’ai pas besoin d’en dire plus. Il se souvient comme moi de notre fuite, de la course effrénée et des coups de feu que nous avons dû tirer pour échapper à une horde. Je préfère encore notre vieille grange. Ou trouver une maison abandonnée, plus loin.
En quelques minutes seulement le bruit familier de la rivière qui s’écoule se fait entendre et les reflets du soleil sur l’eau apparaissent. J’aime cet endroit. C’est bien le dernier endroit sur la planète qui me semble paisible. Après nos habituelles vérifications, nous assurant qu’il n’y ait pas âme qui vive ou qui erre dans les parages je me débarrasse de mes chaussures, de mon jean et de mon tee-shirt au bord de la rive pour entrer dans l’eau fraîche. Ici, on est bien obligé de faire avec la température, et finalement cela ne donne pas envie de traîner, de toute façon. Je mouille mes cheveux, et entreprends de les frotter avec le bloc de savon que nous avons récupéré lors d’une dernière expédition. Pas de soin ou d’après shampoing, il faut faire avec à présent. Mais bizarrement, mes cheveux bruns ne m’ont jamais semblés autant en forme. Comme quoi, les écolos n’avaient pas tort pendant tout ce temps. Je frotte ensuite rapidement l’ensemble de mon corps, avant de lancer le savon à Mitch, qui rentre à peine un pied dans l’eau. « Promis, elle est bonne. » Non, je mens de façon éhontée. L’eau est glaciale, mais me sentir propre me fait tellement de bien que je suis prête à serrer les dents le temps de me savonner. L’air est toujours aussi chaud au moins, nous sommes en Australie et à ce niveau là rien n’a changé. Les habitudes prennent le dessus et je sens rapidement les mains de Mitch me frotter le dos, avant de me tendre le savon pour que je lui rende la pareille. Je m’attelle à la tâche, observant sans un mot les quelques cicatrices qui barrent son dos. Notre présent apocalyptique nous a transformés en guerriers, un peu malgré nous. Je caresse doucement la plus récente, une cicatrice qu’il a récoltée il y a quelques semaines, un coup de poignard qui heureusement a ripé, donné par un vivant. « Ça cicatrise bien. » L’angoisse m’avait envahie ce jour-là. L’angoisse de le perdre, l’angoisse de me retrouver seule. Et si la blessure n’était pas trop profonde, sans médicament on est jamais à l’abris de l’infection. Bon, dans le cas présent, Mitch semblait y avoir échappé. « Bon allez, je vais sortir avant de mourir de froid, je te laisse terminer. » Je lui tend le savon et ma main glisse dans la sienne, avant de me diriger vers la rive, me laissant sécher quelques minutes au soleil avant d’enfiler mes vêtements, quand je suis prise d’un mauvais pressentiment. Je balaye à nouveau mes affaires des yeux, avant de comprendre ce qui cloche. « Mitch ? » Je chuchote presque. « Mon poignard, il a disparu. » Il était posé à côté de mon jean, j’en suis presque sûre. Encore une fois, les battements de mon cœur s’accélèrent.
La peur faisait partie de notre quotidien et jamais ne je pouvais dormir sur mes deux oreilles. Impossible quand on sait que des créatures assoiffées de sang se ballade pas trop loin. Le pire c’était sûrement les cauchemars incessants lorsque je fermais les yeux. Je voyais du sang, encore du sang et les cris des victimes d’il y a deux ans résonnait encore dans mes oreilles. Des visions d’horreurs que je tenais à éloigner de mon esprit le plus possible, bien qu’oublier était impossible. Nous avions perdu tout nos proche, notre famille et avions laissé derrière nous la vie confortable que nous menions pour combattre l’ennemie afin de survivre, rien de plus. La violence n’était pas un élément nouveau dans ma vie, loin de là. J’avais déjà tué de sang froid avant, avec ou sans remords. Aujourd’hui je n’avais plus le même sentiment et me battre me fatiguait au plus haut point. La paranoïa tentait la folie au plus profond de moi de prendre le dessus. Ma vie n’avait plus le même sens et je me rendais compte de la chance que j’avais d’être accompagné de Raelyn, qui arrivait à me faire encore sourire, ce que j’aurai oublié si je m’étais retrouvé seul face à tout ça. La peur donnait lieu à des situations plus que marrante. Ce lapin, innocent soit-il, avait déclenché une réaction disproportionnée chez nous et n’avait pas manqué de me faire rire, bien que nerveusement. Je me demandais comment ces bêtes pouvaient encore survivre avant de finalement trouver la réponse. Les hommes et leur soif pour la châsse n’était plus et les animaux sauvages devaient se sentir plus en paix qu’auparavant. Je n’avais jamais eu le gout pour la châsse, tuer d’innocentes bêtes ne me faisait pas jouir de plaisir et même si actuellement la faim était notre premier souci, je ne me sentais pas apte d’éventrer un petit lapin. Pourtant je me doutais qu’un jour, cette façon de ce nourrir serait notre dernière option.
J’avais brisé le silence alors que nous arrivions non bien loin de la rivière, faisant référence au futur, me demandant si un jour tout allait s’arrêter. Je le souhaitais, mais je ne me faisais pas d’illusion. Le seul repos que nous pourrions avoir serait la mort et je n’étais pas prêt à rejoindre l’au-delà. « Ouais, je suis pas sure que ça serve à quelque chose de penser au futur maintenant. » Et ce n’était pas vraiment le lieu pour avoir ce genre de conversation, puis il y avait beaucoup plus important à l’heure actuelle que de s’imaginer à quoi ressemblera notre quotidien dans quelques mois. Nous étions parties de la grange afin de trouver des provisions et j’espérais réellement trouver quelque chose qui nous ferait tenir quelques semaines, mais j’étais plutôt pessimiste à ce sujet et je savais qu’un jour ou l’autre nous devrons retourner à Brisbane, là ou tout avait commencer. Cela ne m’enchantais pas et à en voir le visage de Raelyn, elle ne l’était pas non plus. « Je veux pas y retourner. » Pourtant, si nous voulions survivre, fouiller les environs n’allait ne plus nous suffire et la ville la plus proche étant la notre, c’était la solution là moins fatigante, mais pas la plus sur. Je n’étais pas prêt à retourner au QG, oh non ! J’étais déjà hanté par ce souvenir et je ne pouvais pas fouler le sol de ce qui était auparavant ma vie, que je partageais avec ma famille. « Tu crois que ça m’enchante de me dire qu’il faudrait y retourner ? » Répondais-je. « Pourtant ça sera notre dernière solution quand il y aura plus rien. » Que j’ajoutais avant d’arriver au niveau de la rivière.
Que c’était agréable d’observer le reflet du soleil sur l’eau et d’entendre rien d’autre que le bruit du vent. Un instant paisible qui nous tendais les bras après avoir pris les précautions nécessaires. J’observais la blonde se rendre dans l’eau, faisant mon frileux et mettant plus de temps pour la rejoindre. Je ne manquais pas de partager mon avis sur la température de l’eau. « Oh putain elle est froide ! » Dis-je, alors que Raelyn m’affirmait que l’eau était bonne. J’avais peut-être l’air d’un gros dur, mais j’étais pas assez fort pour affronter l’eau glaciale d’une rivière. Je rejoignais au plus vite ma partenaire, prenant le soin de lui frotter le dos délicatement avant qu’elle fasse de même. Je fermais les yeux lorsqu’elle passa au niveau de ma cicatrice la plus récente, une cicatrice dû à un coup de poignard par l’un de nos semblable, le comble quand on sait que des créatures rôdes dans les parages. Heureusement, il en fallait beaucoup plus pour se débarrasser de moi et si je devais mourir ça ne sera pas sous les mains d’un homme. « Il va en falloir beaucoup plus pour me mettre à terre, puis je ne t’abandonnerai pas. » Je comptais bien me battre jusqu’au bout tout en la protégeant. Terminant ma toilette sans trop trainé, j’entendais Raelyn chuchoter tout en cherchant quelque chose. Je la regardais avec un regard interrogateur sans attendre. « Mon poignard, il a disparu. » Qu’elle disait. Je ne disais aucun mot et m’empressais de sortir de l’eau, prenant le soin de me vêtir en vitesse sans prendre le temps de sécher, tant pis. S’il fallait se battre je ne voulais pas le faire à poil. « T’es sur qu’il était là ? » Demandais-je en chuchotant à mon tour avant de vérifier si mon sac d’arme était toujours là. Malheureusement ce ne fut pas le cas. « Les armes ont aussi disparu … » Je regardais tout autour de nous, à la recherche d’un indice sur ce qui aurait pu se passer. « Surtout ne bouge pas et prépare toi à courir. » fouillant la poche de mon pantalon pour en sortir un petit couteau que je gardais toujours à l’abri au cas où. Ce couteau n’allait pas servir à tuer une armée, mais il pourrait nous défendre, un minimum et nous permettre de fuir.
(c) DΛNDELION
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Quand la vengeance a l'odeur du sang Raelyn Blackwell & @Mitchell Strange - Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde
Depuis quelques semaines, nous en parlons avec Mitch, de ce qu’il se passera lorsqu’il deviendra toujours plus nécessaire de s’éloigner pour trouver de quoi nous ravitailler, lorsque notre grande prendra pas la même occasion plus la forme d’un cimetière que du foyer qu’elle est aujourd’hui. Trouver une voiture ou un véhicule, n’importe lequel serait providentiel, cela serait la solution à nos problèmes, nous permettant de nous déplacer facilement, d’élargir les recherches, nous offrant un abri pour la nuit pendant nos expéditions. Avec une voiture on pourrait rester dans la grande, où on pourrait même trouver un endroit plus sécurisé que celui-ci. Nous en avions une lorsque nous avons quitté Brisbane. Un pick-up noir appartenant au Club qui nous avait permis de transporter un maximum de provisions et d’armes, et de quitter la ville sans nous faire étriper. Il nous avait suivi sur les routes pendant un moment, mais nous l’avions perdu il y a déjà plusieurs mois. Lorsqu’encerclé par une horde nous avions l’abandonné pour couper à travers champ, emportant avec nous tout ce que nous pouvions porter. Lorsque nous étions retournés le chercher, une fois certains que la horde était passée, il avait disparu. Volé par quelqu’un dont nous avions fait de ce jour son jour de chance. Mitch commençait à parler de retourner à Brisbane, il ne l’avait pas encore formulé de façon aussi claire qu’aujourd’hui, mais je pense qu’il espérait y trouver un nouveau véhicule là-bas, des provisions peut être. De mon côté, j’étais sure que c’était la mort qui nous attendait, et que dans les villes les rares survivants devaient s’éventrer pour un sachet de nouilles instantanée rassie. « Tu crois que ça m’enchante de me dire qu’il faudrait y retourner ? » Je secoue la tête, un peu surprise par le ton qu’il vient d’employer. Froid, comme s’il avait déjà pris la décision sans me consulter. Comme s’il redevenait par instants le boss du Club, et plus mon partenaire. Dans ces moment-là la réalité sur le duo que nous formions revenait me frapper. Nous n’étions pas destinés à finir ensemble. Et si Mitch avait eu un choix différent de compagne, une voix incontrôlable me soufflait qu’il aurait choisi quelqu’un d’autre. Parce que notre relation n’avait jamais été de tout repos avant tout ça, aujourd’hui je ne pouvais pas m’empêcher de douter par moment, moi qui avait me foutait de tout et de tout le monde. « Pourtant ça sera notre dernière solution quand il y aura plus rien. » Je le regarde quelques secondes, avant pousser un soupir résigné. « Je préfère mourir que de foutre les pieds là-bas. On ne survivrait pas une semaine. » Nous avions eu un bref aperçu de comment les choses étaient en train de tourner avant de déguerpir, les agressions d’Homme à Homme, les incendies, la fumée. A côté de ce que les gens des villes vivaient, notre quotidien était idyllique, j’en étais persuadée.
Je reste silencieuse une bonne partie du trajet jusqu’à la rivière, chassant les pensées noires qui empoisonnent mon esprit, remettant mes doutes concernant l’attachement de Mitch envers moi dans la boite de laquelle il n’aurait jamais dû sortir, parce que même moi je ne comprenais pas ce que je ressentais pour lui, je n’étais sûre que d’une seule chose : je ne pouvais pas le perdre. L’eau fraîche gela aussi bien mes pensées que mes jambes, me permettant de passer à autre chose et de retrouver une humeur plus légère. « Oh putain elle est froide ! » Je souris en le regardant entrer à l’eau, un peu malgré moi, et parce que ces rares moments où la seule chose qui comptait était la température de la rivière, et non pas la faim ou la peur de mourir, ces moment-là étaient précieux. Je lui adresse un sourire franc. « Fais pas l'enfant ! » Lorsqu’il pose ses mains dans mon dos je frissonne, puis me rince rapidement, avant d’attraper le savon pour en faire de même. Lorsque je fais un commentaire sur sa cicatrice, il me répond sans avoir à réfléchir. « Il va en falloir beaucoup plus pour me mettre à terre, puis je ne t’abandonnerai pas. » Je ne sais pas quoi répondre, je ne manie pas mieux les mots qui comptent qu’avant, alors je me contente de passer mes bras sous les siens pour enrouler mes mains autour de ses épaules et de coller mon torse dans son dos. Quelques secondes, justes quelques secondes avant de le libérer de cette étreinte pour le laisser terminer sa rapide toilette. C’est ma façon de dire merci d’être là pour moi, la seule que je connaisse. Finalement, au dernier moment, je me retourne et m'adresse à lui dans un souffle. « Moi non plus. » Moi non plus, je ne t'abandonnerai pas. Je ne suis plus certaine de grand chose dans ce monde, mais ça si.
Quand j’essore mes cheveux bruns et que j’enfile mon t-shirt par-dessous mes sous-vêtements mouillé, je ne remarque rien, mais c’est une fois que je boutonne mon jean que cela me frappe. Le poids familier, celui du poignard qui pend habituellement à ma ceinture. Il a disparu. Je regarde autour de moi avant de souffler mes craintes à Mitchell. « T’es sur qu’il était là ? » Oui, j’en suis persuadée. Il est toujours accroché à ma ceinture. Je hoche la tête sans un bruit, l’observant quitter l’eau rapidement, enfiler son jean et son t-shirt et regarder autour de nous. « Les armes ont aussi disparu … » Cette fois ci, ce n’est pas un animal sauvage, nous ne sommes pas en train de nous inquiéter pour rien. Les quelques minutes que nous avons passées dans l’eau ont suffi à ce que quelqu’un s’approche et vole nos armes. Je pose les yeux sur mon sac, constatant la bosse habituelle de mon flingue à l’intérieur. Bon, celui-là n’a pas disparu au moins. « Surtout ne bouge pas et prépare toi à courir. » Les deux dernières semaines avaient été tranquilles. Aucun incident à l’horizon. C’était presque trop beau pour être vrai. C’est ce à quoi je suis en train de penser quand je sens un bras s’enrouler autour de mes épaules pour m’attirer en arrière, et que j’entends le bruit familier de la sécurité d’un flingue que l’on retire. Puis le canon en métal froid contre ma tempe. Sans m’en rendre compte je me retrouve donc face à Mitch, le dos collé contre le torse de quelqu’un que je ne connais pas et qui appuie le canon de son arme contre ma tête. Mon cœur rate un battement, et ma respiration s’accélère rapidement, alors que j’expérimente une poussée d’adrénaline clairement inattendue. « On ne bouge pas. » Une voix masculine, qui s’adresse autant à Mitch qu’à moi. Puis uniquement à Mitch. « Et tu lâche ce couteau, sauf si tu tiens à ce que j’explose la cervelle de ta copine. » Est-il seul ? Pour l’instant il en a l’air, je n’entends ni ne voit personne d’autre. Je sens juste l’odeur désagréable de son haleine contre ma joue. « Vous êtes que tous les deux où y’en a un troisième ? » Je reste tétanisée, incapable du moindre mouvement alors que mes yeux accrochent ceux de Mitchell.
Je n’étais pas un grand sentimental à crier haut et fort ce que je ressens, loin de là et ce depuis toujours. Mavis me le reprochait souvent à l’époque de ne pas lui dire je t’aime ou de lui dire oh à quel point je tenais à elle. Mon truc c’était plutôt les actes. Je prenais soin d’elle comme je prenais soin de Raelyn aujourd’hui, parler d’amour c’était beaucoup trop surfait, surtout avec la vie qu’on menait. Si tout devait entrer dans l’ordre je ne pouvais pas parier sur la durée de notre relation, nos deux caractères entrant souvent en conflit. Seul la survie et le réconfort de se retrouver l’un avec l’autre nous avait rapproché. Pourtant je tenais à elle et était prêt à tout pour qu’elle ait la vie sauve, quitte à devoir retourner là ou tout avait commencé. Je ne la forcerais pas à me suivre, j’avais conscience que c’était risqué et qu’une mort certaine nous y attendrait, mais j’avais également conscience que c’était notre seule chance de survivre. A ce jour nous n’avions aucun moyen de se déplacer rapidement, la nuit arrivant vite, c’était beaucoup trop risqué de gambader à la recherche de vivre dans l’obscurité. Au club, il y avait de quoi tenir et de quoi fuir. La première fois nous n’avions pas eu la chance de garder notre véhicule et je le regrettais fortement. La plupart des voitures avaient été brûlé, saccagé ou volé. Bien sûr je n’avais aucune certitude de trouver ce que j’espérai à Brisbane, peut-être que notre ancien QG avait brûlé ou avait été pillé de fond en comble, mais je devais m’en assurer et comptais bien y retourner un jour ou l’autre. « Je ne te forcerais pas à y aller. » Dis-je en gardant ce ton froid qui était dû à l’avalanche de souvenir liés au club qui commençait à remonter dans mon esprit. Ce n’était pas vraiment contre elle, mais puisqu’elle était la seule avec qui je pouvais communiquer, elle devait subir mes sauts d’humeur. « J’irai. Avec ou sans toi. » Je n’étais pas prêt à la laisser face à son propre sort, mais si les temps devaient devenir beaucoup plus difficile qu’à présent, je n’aurai pas le choix.
Alors que nous passions un instant de détente, la situation devenue très vite stressante, à croire qu’on ne pouvait pas souffler quelques temps. La situation était devenue tendu alors que l’individu menaçait par la force de son arme la vie de Raelyn. J’avais souvent du mal à y croire, à croire que l’être humain peut être con à ce point. Alors que des créatures avaient envahis notre quotidien, la principale motivation de chacun n’était pas de s’en débarrasser, mais de s’entretuer pour survivre. Quand une alliance aurait pu faire la différence, nous étions juste bon à nous battre pour un bout de pain ou pour une arme et c’était pitoyable. Je le regardais sans lui montrer la moindre crainte, il ne me faisait pas peur, j’avais déjà eu à faire à beaucoup plus effrayant que lui et ce bien avant que les autres envahissent et détruisent notre vie. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser aux conséquences si cet homme s’en était pris à nous avant tout ça, il n’aurait sûrement pas rigolé longtemps. « C’est bon du calme, on n’est pas obligé d’en arriver là. » Dis-je en lui montrant le couteau que je tenais en main, prenant le soin de le lâcher dans la seconde pour lui montrer ma bonne foie. J’aurai aimé lui dire que oui, qu’une foule de mec armé était prêt à lui sauter à la gorge, mais ce n’était pas le cas, nous étions que nous deux et pour s’en sortir nous pouvions que compter sur nous même. « Il y a ces types, tu sais ceux qui font des bruits bizarres et ont une sale gueule, ils n’hésiteront pas à te sauter à la gorge si tu appuie sur la détente. » Ces deux années n’avaient pas servi à me rendre plus aimable, au contraire. Je ne comptais pas me rabaisser et lui montrer mon arrogance ne m’effrayait pas. Il avait plus de risque d’appeler une horde de zombie en appuyant sur la détente que d’avoir gain de cause. « Que veux tu ? » Lui demandais-je sans le quitter des yeux, avançant d’un pas en sa direction. « Des armes ? Tu les as déjà. De la nourriture ? » Je levais les yeux au ciel. « Si ça peut te rassurer nous sommes aussi en quête d’un bon repas … mais comme tu dois le savoir, les temps son dur pour tous le monde, donc si tu as une info pour avoir une bonne côte de bœuf je dis pas non. » Je parlais pour parler, mais je ne manquais pas d’observer les alentours pour m’assurer que personne l’accompagnait. A ce moment-là j’aurai aimé être deux ans auparavant, ou mon seul nom en aurait fait frissonné plus d’un, mais à l’heure d’aujourd’hui, je n’étais plus personne, qu’un homme voulant survivre et ce à n’importe quel prix. Je tournais mon regard vers Raelyn, tentant de la rassurer par mon simple regard. « Tu devrais baisser ton arme je suis sûr qu’on peut discuter sans avoir à utiliser la force. » Je m’imaginais déjà lui coller une balle entre les deux yeux, mais j’allais devoir prendre mon mal en patience et espérer que cet homme soit ouvert à la négociation et n’appuie pas sur la détente.
(c) DΛNDELION
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Quand la vengeance a l'odeur du sang Raelyn Blackwell & @Mitchell Strange - Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde
Le ton a changé, je sens Mitch plus froid plus distant, et si je ne hausse pas la voix je ne peux m’empêcher de laisser échapper un soupir las et résigné. Nos caractères forts nous poussaient souvent à entrer en collision avant tout ça, et crois que tout allait changer parce que le monde moderne s’était écroulé ou parce que nous nous étions rapprochés était idiot, utopique. On ne change pas la nature profonde d’une personne, et par moment encore Mitch me blessait autant qu’il me rassurait et me faisait me sentir bien le reste du temps. « Je ne te forcerais pas à y aller. » Je relève les yeux vers lui, attendant la suite de la phrase. Parce que son ton ne colle pas avec ces quelques mots rassurants, parce que je suis sûre que je ne vais pas aimer ce qui va suivre, la fin de sa phrase qu’il a laissée en suspens. « J’irai. Avec ou sans toi. » Ma mâchoire se contracte un bref instant, et j’ai envie de lui répondre, de lui jeter mon venin au visage mais je me contente de soupirer en secouant la tête. Qu’est-ce que je croyais ? Que parce que nous avions survécu ensemble pendant deux ans c’était à la vie à la mort ? Que la proximité que nous avions développé ces derniers temps nous pousserait à rester ensemble ? Je n’étais même pas capable de dire ce que je ressentais pour lui, mais l’entendre prononcer ces mots, l’entendre dire qu’il me laisserait en arrière, qu’il me laisserait seule et livrée à moi-même sans la moindre hésitation dans sa voix, ça me foutait le cafard. Et ça me mettait hors de moi autant que cela me faisait mal au cœur, en tant qu’amante mais aussi en tant que partenaire depuis que tout ça avait commencé. Parce qu’au fond je le savais, je savais que de mon côté je serais bien incapable de l’abandonner. Par peur d’affronter ce monde seule, par peur de perdre le sentiment de sécurité qu’il me prodiguait mais aussi, et je ne l’avouerai jamais à haute voix, parce que je n’imaginais plus me réveiller ailleurs qu’à côté de lui.
Je reste enfermée dans mon mutisme tout le long du trajet jusqu’à la rivière, cogitant sur ce que Mitch vient de me dire. Il ne cherche pas à me brusquer ni à revenir vers moi, comprenant certainement qu’il m’a blessée ou au moins vexée, et me connaissant assez bien pour savoir que dans ces moments là il vaut mieux me laisser tranquille que d’essayer de me forcer au dialogue. Il n’y a rien de plus à ajouter non de toute façon ? Le moment venu, le jour où il prendra sans me concerter la décision de retourner en ville à la poursuite d’une quelconque chimère, il n’hésitera pas à me laisser en arrière si je n’accepte pas de le suivre. Alors comment interpréter la phrase qu’il me lance finalement une fois un dialogue simple réinstauré et alors que j’inspecte sa cicatrice ? "Il va en falloir beaucoup plus pour me mettre à terre, puis je ne t’abandonnerai pas." Est-ce un pas vers moi, ou simplement une façon de parler, le genre de phrase que l’on lance en l’air sans trop réfléchir à ce que cela implique ? Je ne préfère pas y penser et profiter un instant du contact de sa peau contre la mienne avant de sortir de l’eau, et que s’accélère. Avant que les choses de dérapent complètement et que, sans avoir le temps de comprendre ce qui m’arrive je me retrouve, le bras d’un inconnu enserrant mes épaules et un flingue chargé contre ma tempe. Je ne l’ai pas entendu arriver ce type, pas de coup de cornemuse ou de crieur public, pas d’oiseaux qui s’envolent comment dans les mauvais films : je reste sous le choc dans un premier temps. « C’est bon du calme, on n’est pas obligé d’en arriver là. » Je vois Mitch poser son couteau à terre, calmement, me doutant de ce que cela lui coute de ne pas sauter à la gorge du type. « Il y a ces types, tu sais ceux qui font des bruits bizarres et ont une sale gueule, ils n’hésiteront pas à te sauter à la gorge si tu appuies sur la détente. » Les battements de mon cœur s’accélèrent alors que je tente pourtant de garder mon calme, de rester immobile, et la tentative de provocation de Mitch de me rassure pas, pas quand je sens la main tremblante du type appuyer le canon contre ma tête, pas quand j’entends le bruit de la sécurité du flingue qui se ôte, et que je réalise quand cas du moindre faux mouvement l’intérieur de ma boite crânienne ira se rependre sur le sol de la forêt. « Que veux-tu ? Des armes ? Tu les as déjà. De la nourriture ? Si ça peut te rassurer nous sommes aussi en quête d’un bon repas … mais comme tu dois le savoir, les temps sont durs pour tout le monde, donc si tu as une info pour avoir une bonne côte de bœuf je dis pas non. » Je sens le bras du type se resserrer encore autour de mes épaules, entravant ma respiration, et tente de rester calme, de ne pas paniquer et surtout de ne pas faire de geste brusque. Je serai bien incapable de me dégager de là, je n’ai pas la force physique pour, et je ne suis pas suicidaire. A la moindre lubie du type qui me tient, j’irai rejoindre les 99.9% de la population éteinte. Et Mitchell suivrait certainement derrière, désarme face à un déséquilibré. Je crois le regard de Mitchell, qui se veut rassurer alors qu’il peut lire toute ma détresse dans le mien. « Tu devrais baisser ton arme je suis sûr qu’on peut discuter sans avoir à utiliser la force. » Le canon s’appuie encore un peu plus. « La ferme ! » Je levai mes mains devant moi pour le calmer. « Dis-nous juste ce que tu veux… » Le type desserre enfin un peu la pression qu’il exerce sur ma cage thoracique. « Fais pas la maligne poufiasse. Une bagnole, vous en avez une ? » Je secoue la tête négativement. « Non on en a pas. » Finalement je sens à nouveau la pression augmenter, mais le canon du flingue se décoller de ma tête alors qu’il le pointe vers Mitch. « Vous créchez où ? Vous allez m’y emmener et me filer tout ce que vous avez. » Je laisse mon regard rencontrer celui de Mitch. Être dépossédée de tout ce que nous avons reviendrait à une mort lente mais certaine. Je crois que je préfère encore une balle dans le crâne. Propre et rapide.
Me retrouver seul au monde en compagnie de Raelyn ne m’avait pas aidé à avoir meilleur caractère et pourtant, j’essayais de faire de nombreux efforts au quotidien pour ne pas détériorer la relation que j’entretenais avec elle, une relation qui à l’heure actuelle était sans nom. Je ne savais pas si nous pouvions nous qualifier de couple, mais nous étions très proche et je pouvais dire que je tenais suffisamment à elle pour risquer ma vie. Jusque-là, je n’avais jamais hésité à lui servir de bouclier et je ne comptais pas m’arrêter en si bon chemin. Je faisais référence à un retour à Brisbane, là ou notre vie se déroulait il y a encore deux ans, déterminé à y récupérer la maximum d’affaires, si toute fois il y en avaient encore depuis le temps, ma partenaire ne partageait pas le même objectif que moi et comme la plupart des fois ou nous étions en désaccord, je faisais mon enfant, restant sur mes positions et ce peu importe ce qu’elle en pense. Notre conversation n’avait pas été d’avantage étoffée jusqu’à arriver à la rivière et ce n’était pas plus mal. Ça pouvait très vite dégénérer avec nos deux caractères.
Après l’effort avait eu lieu le réconfort et la trêve. Jouissant d’un bon bain dans de l’eau froide, nous avions vite déchanté en sortant de la rivière. Cet homme, se croyant malin nous avait surpris et tenait Raelyn pour otage sous mes yeux. Elle lui répondait, non sans crainte et j’examinais les possibilités que nous avions pour nous sortir de ce merdier. J’étais démuni de toutes armes et j’allais devoir user de stratégie pour pouvoir lui tomber dessus. Finalement, il pointa son arme vers moi lorsque j’eu l’audace de tenter de discuter. Je ne le quittais pas du regard cet abruti qui nous avait pris par surprise. Il en voulait plus et c’est ce qui allait l’empêcher de tirer pour le moment, par chance, mais je n’avais pas envie de le mener dans le seul endroit ou nous étions en sécurité à son profit, hors de question. « D’accord, d’accord ! C’est pas très loin d’ici. » Dis-je d’un ton assez calme, ne lui montrant à aucun moment la peur que je pouvais avoir. « Toi ! Avance, tu vas me montrer le chemin ! » Qu’il disait à Raelyn en pointant son arme assez nerveusement vers elle pour au final la poser à nouveau sur ma tempe. « Si tu me l’as fait à l’envers, je lui tire dessus, t’entends ! » il jouait au nerveux, mais sa façon, de tenir l’arme ne m’effrayait pas. Il devait sûrement venir d’un milieu où la violence n’existait pas et il avait sûrement dû se démener pour s’en sortir. J’avais presque envie de lui offrir ma pitié, mais ce nouveau monde avait transformé les plus sages en monstre et plus personne pouvait le sauver sauf la mort elle-même. J’avançais lentement avec une pointe de résistance pour gagner du temps. Il n’avait pas la force pour nous traîner tous les deux et je pouvais facilement me défaire de son emprise. J’attendais simplement le bon moment, pour ne pas prendre de risque inutilement. Avec Raelyn, nous avions l’avantage de connaître les lieux par cœur à force de s’y aventurer et c’était un grand avantage. « Tu vas faire quoi après hein, nous coller une balle dans la tête et partir à nouveau en chasse ? Je crois que tu te trompes de cible, l’ennemi, ce sont ces choses ! » Tentais-je de le raisonner en vain.
(c) DΛNDELION
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Quand la vengeance a l'odeur du sang Raelyn Blackwell & @Mitchell Strange - Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde
Ce n’est pas comme ça que je pensais mourir, c’est la pensée qui traverse mon esprit alors que je sens le canon du flingue s’enfoncer un peu plus contre ma tempe, y laissant même une marque sous la pression qu’il y met. Pas démunie, sans arme pour me défendre, sortant du lac complètement trempée, et des mains d’un pauvre type pas capable de me menacer sans trembler. Parce qu’il tremble, je le sens, dans son bras qui tient l’arme, dans celui qu’il serre si fort autour de mes épaules pour me couper la respiration, et dans tout son corps, collé contre le mien et qui me tient en étau. Non, je ne pensais pas qu’un pauvre type m’enlèverait la vie alors que j’ai à peine eu le temps d’enfiler mes vêtements à la hâte, et après ce stupide échange avec Mitchell qui m’a laissé un goût amer dans la bouche, et qui avait creusé un fossé entre nous, un temps. Je ne pensais pas mourir sous ses yeux non plus, parce qu’il m’a toujours semblé être un rempart entre moi et la violence dans laquelle a sombré le monde, alors qu’aujourd’hui l’inconnu pourrait très bien m’achever d’une balle dans le crâne sans que Mitchell ne puisse faire quoi que ce soit. Sans qu’il n’ait le temps de réagir, ni la moindre chance de me sauver. Quand le flingue passe de Mitchell à moi, je sens la pression du bras autour de mes épaules et de mon cou se resserrer, et avec la panique qui monte en moi je me fais violence pour ne pas me débattre. Parce que je n’ai pas la moindre chance, je le sais, pas sans arme, ce type a beau être aussi sous-alimenté que moi, il est maître de la situation, et ça me donne envie de pleurer de rage. « D’accord, d’accord ! C’est pas très loin d’ici. » J’enrage et j’ai envie de lui hurler à la gueule, à ce type. Parce que je ne veux pas l’emmener là-bas, parce que se retrouver sans rien revient au même et que malgré tout il me reste toujours cette fichue fierté, cet égo qui me prend aux tripes, me disant que ma vie vaut bien sa défaite. Mais l’instinct de survie en moi se réveille, et quand il pointe à nouveau le flingue sur moi pour me faire avancer je m’exécute. « Toi ! Avance, tu vas me montrer le chemin ! » Il pointe à nouveau son glock sur Mitch. « Si tu me l’as fait à l’envers, je lui tire dessus, t’entends ! » J’ai beau être d’un égoïsme rare, l’idée de sauver ma peau au détriment de Mitch me broierait le cœur. Et je n’ai de toute façon pas l’ombre d’une chance de m’en sortir après ça. Il m’abattrait d’une balle dans le dos si je tentais de fuir. « C’est bon, je t’y emmène. » Le type attrape mon sac à dos et par la même occasion l’arme qu’il contient, me faisant enrager, avant de me faire un signe de la tête.
Sans réfléchir je me mets en marche, mécaniquement, et dans la direction opposée à celle de la grange. Parce qu’une part de moi ne peux pas s’y résoudre, une part de moi espère encore que nous pourrons nous en sortir. Je jette un œil sur Mitch, qui reste impassible, entendant déjà la voix insupportable dans mon dos. « Te retourne pas, et t’arrête pas pour lui parler. » Les ordres, sifflés comme si j’étais un animal me donne des envie de violence, et je crois que c’est ça qui me donne la force de continuer à marcher : l’imaginer en train de se faire arracher les yeux. Parce que je ne suis pas le genre de femme qui réagit bien sous la contrainte, je ne suis pas de celle qui ne dit rien lorsqu’on lui impose ses choix. Mitch le sait, et doit pertinemment savoir qu’en cet instant je suis une vraie cocotte-minute, puisqu’il tente de raisonner l’inconnu encore une fois. « Tu vas faire quoi après hein, nous coller une balle dans la tête et partir à nouveau en chasse ? Je crois que tu te trompes de cible, l’ennemi, ce sont ces choses ! » J’entends l’autre grommeler. « Si vous vous tenez tranquilles, je vous buterai pas. » Mais on sait tous les trois que c’est faux. Que ce n’est pas un risque qu’il peut prendre que de nous laisser en vie. Ce n’est pas un risque que je prendrais en tout cas si j’étais à sa place. Non, une fois qu’il aura ce qu’il veut il nous abattra chacune d’une balle dans le front. Surement Mitchell en premier, qui doit à ses yeux représenter la menace la plus importante, et puis moi. Ou peut-être qu’il me laissera en vie, par dégout à l’idée de tirer sur une femme. Dans les deux cas il signerait de toute façon mon arrêt de mort. Je ne peux pas survivre seule. « T’es pas obligé de faire ça. » Je m’arrête net avant de me retourner, et il s’approche pour coller le canon contre mon front, je faisant face. « Je t’ai dit de pas t’arrêter, t’es sourde ou t’es conne ? » Je suis surtout lasse d’obéir sous la pression. S’il veut m’abattre il peut le faire ici et maintenant, je ne compte pas lui simplifier la tâche en lui offrant notre stock d’armes et de vivres. « Sinon quoi, tu vas tirer ? Je pense pas que t’ai les couilles pour le faire. » Je n’en sais rien en fait, et alors qu’il ôte la sécurité du flingue, je serre les dents, et sens ma volonté fondre. « Tu veux vraiment qu’on vérifie ? » Non, je n’en ai pas envie. Parce que j’ai jamais autant bluffé de ma putain de vie.
J’étais impuissant face à cet homme qui se prenait pour un caïd du dimanche, je ne pouvais pas me jeter sur lui sous peine de faire tuer Raelyn ou de perdre moi-même la vie, mais je restai concentré sur chacun de ses faits et geste attendant une opportunité pour me démunir de son arme pour retourner la situation contre lui. Contrairement à lui, je n’attendrai pas pour appuyer sur la gâchette, je n’étais pas un bleu et quiconque se mettait à travers notre chemin en payait les conséquences. En attendant j’avançais sous la contrainte, espérant que Raelyn pensait à ce que je pense et ne comptait pas le mener jusqu’à la grange qui nous servait de refuge et principalement de maison depuis la fin de notre quotidien. J’avançais, non sans mal, la fatigue et la faim prenait souvent le dessus lorsqu’il s’agissait d’effort physique et c’était sans compter le stress qui avait prit place en moi depuis que cet abruti nous était tombé dessus. Je tentais de le raisonner, parce que j’avais que ça a faire et avait un infime espoir qu’il se rende compte qu’il faisait de la merde. Je me retenais de sourire lorsque le chemin pris fut un tout autre que celui menant à la grange. Tout se passait comme je l’imaginais et ça me rassurait fortement pour la suite des évènements. « Si vous vous tenez tranquilles, je vous buterai pas. » j’avais envie de rire en entendant cela. Je n’étais pas assez con pour le croire et je connaissais ce genre de phrase par cœur puisque j’avais tendance à m’en servir, autrefois en espérant obtenir le maximum d’informations avant de finalement mettre le coup de grâce. C’était surement ce qu’il avait en tête et je ne comptais pas attendre d’en avoir la confirmation. J’observais Raelyn qui s’arrêtait d’un seul coup, décidant de lui faire face. Sur le moment je me demandais si elle avait perdu la tête, mais gardais le silence afin de réfléchir à ce que je pouvais faire pour nous sauver de cette situation qui nous faisait perdre du temps sur la journée que nous avions prévu pour trouver de quoi tenir encore quelques temps. « Je t’ai dit de pas t’arrêter, t’es sourde ou t’es conne ? » Il n’appréciait pas l’affrontement de la jeune femme et ça me faisait sourire, parce qu’au fond je savais qu’il n’avait pas l’audace d’appuyer sur la gâchette, non, ça ne pouvais pas être ce genre de mec, il était beaucoup trop prévisible. « Sinon quoi, tu vas tirer ? Je pense pas que t’ai les couilles pour le faire. » Qu’elle lui répondait, ne perdant pas la face. J’admirai ce genre de comportement chez elle et ne regrettais pas de vivre au quotidien à ses côtés. « Tu veux vraiment qu’on vérifie ? » Finalement j’au un doute lorsque la sécurité du flingue fut déverrouillé, avais-je vu faux au sujet de ce type ? Je ne comptais pas attendre d’avantage et décidait d’agir sans attendre. J’avançais à petit petit vers la silhouette peu imposante de l’homme, ne manquant de regarder Raelyn pour qu’elle ne perde pas le fil. Je soufflais un petit coup avant de passer mon bras autour du cou du mec, le désarmant en priorité pour éviter qu’une balle parte sur le joli visage de la jeune femme. Je n’étais plus aussi fort qu’il y a deux ans, mais j’étais toujours imposant et cela me permettais de le contrôler. Je le maintenait contre moi, ne lui laissant aucune marge de mouvement. « Règle numéro une : Ne jamais tourné le dos à un ennemi, surtout lorsqu’il est plus fort que soi. » Je ne me retenais pas d’user de ma force pour lui faire comprendre qu’il avait perdu et que la fin n’allait pas tarder à sonner pour lui.
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Quand la vengeance a l'odeur du sang Raelyn Blackwell & @Mitchell Strange - Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde
Je sais qu’il nous ment, qu’il ne compte pas nous épargner, qu’une fois qu’il aura ce qu’il veut, des armes, de la nourriture et notre planque, une fois qu’il nous aura dépouillé de tout ce que nous possédons il nous abattra d’une balle dans la tête. Parce qu’il est trop dangereux de nous laisser en vie. Il commencera certainement par Mitchell, parce qu’il semble en apparence être le plus dangereux – et il l’est d’ailleurs – et il passera à moi. Il aurait peut-être plus de mal à m’achever, parce que je suis une femme et que pour une raison que j’ignore certains mâles se résoudre à abattre une demoiselle quand ils n’ont pourtant aucune pitié pour un homme, mais il le fera. Il jouera peut être avec moi, parce que je doute qu’il ait croisé grand monde depuis des semaines voire des mois et encore moins eu l’occasion d’assouvir ses pulsions les plus bestiales, les plus animales. Je n’ai pas peur de ça, mon intégrité a cessé d’être ma priorité le jour où ma survie l’est devenue. Même s’il doute, même s’il baisse sa garde je n’ai pas grand espoir, pas réellement la moindre chance de retourner la situation a mon avantage et de prendre le dessus sur lui, parce qu’il a beau ne pas manger à sa faim je ne dépasse plus les quarante-cinq kilos depuis des mois. Je lutterais parce que je suis bien incapable de tirer ma révérence sans me battre, mais sans espoir, et sans y avoir le cœur s’il ôte la vie de Mitchell devant mes yeux.
Alors je n’ai pas l’intention de lui faciliter la tâche. Je ne cherche même pas à détourner son attention lorsque je me retourne face à lui, simplement à devenir maîtresse de ma propre mort. S’il n’a pas le courage d’appuyer sur la détente il se brisera, maintenant, et s’il compte me tuer je n’ai pas l’intention d’attendre sagement qu’il ait décidé qu’il en avait fini avec nous. Non, s’il compte m’abattre il le fera à bout portant, en me regardant dans les yeux, en contemplant ce qu’il s’apprête à faire, comme un putain d’homme, pas comme une fillette en me collant une balle dans le dos, ou en m’étranglant alors que je suis inconsciente. Il soutiendra mon regard, il aura le loisir de contempler la haine au fond de mes yeux. Le métal du canon sur mon front s’enfonce et je sens la pression augmenter, alors que les battements de mon cœur s’affolent. Je crois le voir le doute dans ses yeux, mais est-ce que cela sera suffisant pour que j’ai la vie sauve ? Son regard accroche le mien, quelques secondes qui me paraissent une éternité, mais Mitchell est plus rapide, et il passe un bras autour du cou de l’homme et le désarme, brusquement, violemment, et je réfrène un cri de surprise, de terreur. Le flingue tombe au sol, et je ne laisse l’hésitation s’emparer de moi qu’une minute avant de refermer la main dessus, et de le mettre en joue à mon tour. « Règle numéro une : Ne jamais tourner le dos à un ennemi, surtout lorsqu’il est plus fort que soi. » Les battements de mon cœur peinent à retrouver un rythme normal alors que je croise le regard de Mitch. J’ai eu peur, je n’aime pas la faiblesse mais je ne suis pas capable de mentir à ce sujet. J’ai vu la fin arriver plus vite que prévu, et aujourd’hui je ne ressens pas la moindre pitié alors qu’il semble à son tour sur le point de se faire dessus. « T’es tout seul ? » J’ai besoin de savoir que le coin n’est pas compromis à cause de cet idiot. « Je t’ai posé une question, t’es sourd ou t’es con ? » Ces mots ce sont les siens, ceux qu’il m’a adressé tout à l’heure, et je prends un violent plaisir à les employer à mon tour, à l’identique. Je ne suis pas une demoiselle en détresse. « Je suis seul. Je me tire, c’est bon je me tire vous me reverrez pas. » Il n’a pas l’air d’être assez malin pour mentir.
Mes yeux croisent ceux de Mitch. Je n’ai pas besoin de préciser le fond de ma pensée, parce que nous nous ressemblons assez pour nous comprendre, et que ces deux dernières années ont développé une certaine synergie entre nous. Mais je veux que l’inconnu entende mes mots, je veux que lui aussi sente la mort arriver. « Bute le. » Je me fiche qu’il le fasse sous mes yeux, je tirerais moi-même si ce n’était pas la meilleure façon de signaler notre position à de potentiels complices ou simplement à tous les morts vivants de coin. Leur briser la nuque est la façon la plus efficace d’en finir avec les nuisibles de nos jours. Je ne détourne pas les yeux, je ne baisse pas le regard, parce que dans le cas présent, je pense même que je prendrai un plaisir malsain à le voir rendre son dernier souffle.
La confiance ne faisait pas partie de mon jargon et lorsque celui qui pensait nous tenir en otage pour nous piller fut pris à son propre jeu, je reconnu non sans mal la peur à travers son regard. Il pouvait se mettre à terre et répéter des milliers de fois qu’il était seul où qu’il disparaitrait sans jamais revenir nous importuner, je ne le croyais pas. J’arquais même en sourcil en observant sa réaction qui faisait presque peine à voir quant on savait que quelques secondes plus tôt il jouait au caïd. J’observais Raelyn faire, savourant comment elle retournait la situation sur cet homme, me rendant compte que l’intimidation me manquait des fois. Il y a quelques années, les menaces et la torture pour obtenir des informations étaient choses courantes et rendait mes soirées plutôt mouvementées, de quoi assouvir ma soif de vengeance envers les traitres et les ennemies. A présent nous étions tous égaux, pour le peu de survivants qui devaient encore fouler le sol de Brisbane et des alentours. À cet instant le cadre n’était pas le même qu’autrefois, je n’étais pas entouré des molosses qui me servaient de garde du corps et d’hommes à faire le sale boulot, je ne portais pas mon costume trois pièces parfaitement taillé pour ma silhouette et mon regard de répandait plus autant la peur. « Bute le. » Disait la blonde, réveillant en moi l’animal que j’étais. Je m’en frottais déjà les mains de l’étriper ce bon à rien. Je n’avais pas peur de me salir les mains et l’arme à feu que tenait Raelyn n’allait pas être utile, sauf si nous voulions attirer tout une hordes d’indésirable. Je laissai mon sourire s’élargir naturellement tout en baissant mon regard vers l’homme qui suait de peur. « Non, je vous en supplie ! Je ferai ce que vous voulez, mais ne me tuez pas ! » C’était toujours le même discours, rien de bien original et ce même après le semblant de fin du monde que nous avons vécu. « Oui c’est ça, et tu as des tonnes de vivres à nous donner en échange de ta vie ? » Répondais-je ironiquement tout en prenant le soin d’observer le temps de deux secondes les alentours pour m’assurer qu’aucun complice ou bête s’approche. « Tu sais quoi ? » Dis-je en m’adressant à Raelyn. « J’ai pas envie de le tuer là comme ça … » Je ne manquais la lueur d’espoir dans le regard du type lorsque je prononçai ces mots. « Il ne mérite pas ça. » Il hochait la tête de haut en bas pour confirmer mes dires, pensant sûrement défendre sa cause ainsi. « Il nous a fait perdre pas mal de temps sur notre programme.» Et sur l’éventuelle possibilité de trouver de quoi manger pour les jours à venir. Le temps nous était déjà compté et plus les minutes passaient plus nous nous exposions au risque d’être attaquer. « Du coup vu que nous ne sommes plus à une minute près, je propose qu’on l’accroche à cet arbre et qu’on le saigne pour qu’il comprenne que ce qu’il vient de faire ne se fait pas ! »