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 Even #5

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Message(#)Even #5 EmptyLun 8 Juil 2019 - 15:51

Owen arriva à l’Eglise pour un rendez-vous avec le nouveau chef de chœur de la chorale qui venait chaque dimanche et parfois pour les cérémonies telles que les mariages ou baptême, à la demande des concernés. Owen avait espoir que ce nouveau chef de chœur allait rendre un peu plus vivants les chants de ses messes et donner un peu plus de peps et de dynamisme aux membres de la chorale. Il pouvait pas être trop rabajoie, les chanteurs et chanteuses venaient à cœur joie et donnaient de leur temps libre pour cette chorale mais quand même… c’était mou, c’était ennuyant et parfois, c’était faux… mais ça, le chef de chœur n’y pouvait sans doute pas grand-chose. En tout cas, Owen l’avait déjà vu à l’œuvre pour une chorale laïque et le rendu était génial, il y croyait ! En attendant le rendez-vous, il se trouvait seul dans la sacristie de l’Eglise et il jeta un œil au livret de messe du mariage qu’il allait célébrer le lendemain. Il relu les passages de la bible que le couple avait choisi et qui seraient lu lors de la cérémonie. L’un d’entre eux était particulièrement long et il plaignait presque la personne qui prendrait la parole pour la lecture devant tous les invités, c’était pas toujours évident de garder son calme et sa sérénité. Mais l’ensemble des textes choisis étaient beaux, ce qui n’était pas forcément toujours le cas… et Owen se réjouissait d’avance de ce moment de bonheur.
Il fut interrompu par le bruit sourd de la porte qui s’ouvre et qui résonne jusqu’à la pièce annexe. Pensant qu’il s’agissait de son rendez-vous, il sortie de la et pointa son nez dans l’Eglise. Le chef de chœur était bien là mais là personne qui venait d’arriver ne semblait pas être lui… Evie était au fond de l’Eglise avec des seaux de fleurs dans les mains, prête à décorer l’Eglise semble-t-il. C’était donc elle qui s’occupait du mariage qu’il célébrait le lendemain… Il ne la calcula pas plus que ça, se dirigeant vers Patrick, s’il avait bien retenu son prénom. « Vous êtes le nouveau chef de chœur ? » fit-il en lui serrant la main. « Suivez-moi… » conclu-t-il après s’être raclé la gorge, un poil agacé d’avoir croisé Evie ici même, il faut l’avouer. Il ne l’avait pas revu depuis leur dernière rencontre, leur dernière dispute et il était resté sur une note amère de cette rencontre. Il lui en voulait encore sans doute un peu de se moquer de lui de la sorte, de prendre avec tant de légèreté ses choix de vie et même si elle maintien ne pas lui avoir manqué de respect, il n’en démord pas.
Son entretien se poursuit et alors qu’il est terminé, Owen raccompagne Patrick à la sortie. Evie, elle a disparu des lieux également. Owen ne s’attendait pas à la recroiser de si tôt et surtout pas ici même. Il se demanda comment elle pouvait bien venir dans l’Eglise où il officie sans se poser de question…

****

Deux semaines s’étaient écoulées depuis ce soir où Owen avait revu Evie, deux semaines où elle n’avait pas quitté ses pensées et où la colère avait enfin laissé place à la culpabilité. Loin d’arriver à admettre qu’il était touché en tant qu’homme plus qu’en tant qu’homme de foi, il pouvait au moins admettre qu’il s’y était sans doute mal pris avec elle… Alors décidé à se rendre chez la jeune femme pour cette fois, tenter d’amener une discussion sereine, sans chercher d’excuse bidon pour pouvoir aborder le sujet… Il se pointa chez Evie après avoir demandé son adresse à sa sœur Etelle qui venait encore à la messe chaque dimanche. Elle s’était d’ailleurs amusée à chercher pourquoi le prêtre Baxton voulait voir sa sœur Evie mais Owen n’avait pas senti bon de tout lui expliquer de A à Z.
Il était là, devant la porte et si l’idée de faire demi tour lui avait effleuré l’esprit, il était hors de question qu’il se dégonfle. Le doigt sur la sonnette, c’était maintenant trop tard. Esperant juste que ce ne soit pas son colocataire qui lui ouvre la porte...
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
le bonheur illusoire
  
Even #5 FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
Even #5 9ce8e01d2efeb9f84da406f201bc29d9c925cbaa
POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
Even #5 A002ab6516daf195ce508d492d2cca1e262aa4cc
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
Even #5 C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
Even #5 Tumblr_inline_pdyrgdMvRV1uyanoc_250
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)Even #5 EmptySam 13 Juil 2019 - 18:59


≈ ≈ ≈
{even#5}
crédit/ tumblr ✰ w/ @owen baxton
Evelyn salua une dernière fois les jeunes stagiaires qu'elle venait de congédier, les rassurant sur leur efficacité tout au long de la journée. Après avoir vérifié qu'elles avaient enfin quittées le parking de l'église, elle tourna les talons pour retourner à l'intérieur, un bâillement lui échappant lorsqu'elle s'enfonça en direction de la nef. Fleurie en prévision de la cérémonie du lendemain, la fraîcheur des briques de l'église permettrait aux compositions, qu'elle avait installée avec l'aide des stagiaires du fleuriste avec lequel elle travaillait depuis son retour en ville, de rester aussi jolies qu'au moment où elles avaient été livrées pour permettre à l'installation de se faire. Il était tard maintenant, cependant la jeune femme avait encore quelques petits détails à régler. Rien de bien folichon, juste des plis à chasser des magnifiques drapés blancs et lilas qui accentuaient l'harmonie des couleurs choisies par ses clients pour célébrer leur union, et le maintien des pétales des bouquets divers, aussi champêtres que chics, qu'elle couva d'un regard fatigué en passant tout à côté. La veille d'un mariage était ce qui avait de plus éprouvant en vérité. La pression, déjà bien présente, menaçait de crever le plafond tant il fallait penser à tout pour satisfaire mariés et convives. Mais Evie y tenait, et elle insistait lourdement pour ça : elle était toujours la dernière à aller se coucher lors d'une veille de mariage, officiellement pour s'assurer que tout était en ordre, officieusement parce qu'elle avait l'estomac noué, beaucoup trop soucieuse de remplir sa mission et de faire honneur à la réputation qui la précédait. Pour ce mariage-ci, il n'y avait pas que ses habituels élans d'angoisses qui la taraudait ; il s'agissait du premier mariage qu'elle organisait au sein de la paroisse d'Owen. Comme l'ambiance n'était pas au beau fixe entre eux, elle admettait volontiers qu'elle avait craint d'être confrontée au jeune homme pendant le long processus qui l'obligeait à collaborer avec lui. C'était à lui qu'elle avait dû s'en remettre quand il avait fallu s'assurer que fleurir nef et bancs ne posait aucun problème, et que les vœux échangés par les mariés rentraient bel et bien dans les règles strictes imposées par une union religieuse. Ils avaient vaguement échangé, Evelyn s'en tenant à une attitude et à un discours tout professionnel pour ne pas donner la sensation au prêtre qu'elle se moquait du ressenti dont il lui avait fait part lors de leur récente dispute, à laquelle il lui arrivait de penser, davantage depuis qu'ils s'étaient croisés le matin-même, lui nouant encore un peu plus l'estomac. Elle n'avait pas été froide – même si l'envie de l'asséner d'un VADE RETRO en l'aspergeant d'eau bénite avait été très forte à certains moments, ses travers enfouis de sale gosse lui jouant quelques tours – juste distante, évitant ainsi que ses clients ne se posent des questions sur la tension étrange qui régnait lorsque leur organisatrice de mariage se trouvait dans la même pièce que le prêtre qui les unirait. Ce n'était pas naturel, mais puisqu'Owen semblait plus à l'aise lorsque la jeune femme gardait ses distances, elle s'y était pliée avec mansuétude, mettant accolades et baisers de bonjour de côté, petites manies qu'elle jugeait pourtant normales d'habitude, et se contentant d'un serrage de main en bon et due forme, histoire de rester dans le cadre strict imposé par la nouvelle relation qu'elle entretenait avec Owen – formelle, sans aucune place pour leurs souvenirs communs. Plus qu'elle n'oserait le lui avouer, ça la peinait.  


***


S'accroupissant pour ranger des nœuds qu'elle venait de terminer, elle avait déjà la tête au nouveau contrat qu'elle avait décroché, ayant relégué ses tergiversions concernant Owen à un endroit de sa psyché qu'elle évitait de consulter, concentrée sur son travail, et surtout un tas d'autres choses aussi. Après avoir fermé le carton dans lequel elle avait disposé ses nœuds, Evie poussa un profond soupir, clignant des yeux pour en chasser la fatigue. Elle se releva avec un peu de mal, puis resserrant l'élastique de sa queue de cheval légèrement défaite par ses nombreux mouvements, et remontant ses lunettes sur le haut de son nez en trompette, elle s'autorisa un moment de répit. Après un instant à savourer le silence relatif au fait qu'elle était seule ce soir-là, Chad vacant à ses occupations comme à son habitude, elle alla se rasseoir au bord du sofa, et se laissant tomber en arrière, elle ferma les yeux durant quelques secondes. Jusqu'à ce qu'un coup frappé à la porte la fasse sursauter et tourner la tête en même temps ; elle n'attendait personne, et comme elle avait laissé son téléphone portable de côté, elle ignorait si Marius n'avait pas décidé de passer pour profiter de la fin de soirée avec elle. Cette idée la ravit sur le moment, mais comme elle avait un peu l'impression d'être prise lors d'un moment de faiblesse, elle se renfrogna, grognant légèrement en donnant un rapide coup de frais aux petits cheveux qui sortaient de sa queue de cheval. Néanmoins, elle se hâta de sauter sur ses pieds nus et dans la foulée, elle alla ouvrir.

"Owen." dit-elle en découvrant qui se cachait derrière le lourd panneau de la porte. Spoiler alert ; ce n'était pas Marius. Owen l'avait déjà vu avec des lunettes sur le nez, pourtant elle ne mit pas bien longtemps à les relever sur le haut de son crâne, s'en faisant un serre-tête de fortune dans des gestes rapides et un peu nerveux. Retenant le sourire chaleureux qu'elle lui réservait d'ordinaire, et qu'il lui aurait très certainement reproché étant donné que c'était sa spécialité de lui mettre tous ses maux sur le dos depuis qu'elle avait eu le malheur de l'embrasser – sans la langue en plus, alors il ne fallait pas demander si elle avait osé, le sacrilège –, elle lui demanda avec un intérêt un peu surfait, tant elle était surprise de le trouver sur le pas de sa porte "Tu… tu t'es perdu ?" Après tout, peut-être cherchait-il à s'entretenir avec les témoins de Jéhovah du coin – ce fût cette idée qui fit naître un léger sourire au coin de sa bouche charnue pendant qu'au creux de son estomac, un sentiment qu'elle connaissait bien commençait à doucement se former ; c'était le même chaque fois qu'ils se croisaient. Mais cette fois, elle ne fût pas en mesure de le retenir, n'ayant pas eu le temps d'anticiper sa visite "Tout va bien ?" finit-elle par lui demander tout de même, et ce après avoir vérifié l'heure sur sa montre et constatée que non, ce n'était définitivement pas une bonne heure pour les témoins de Jéhovah. A cette constatation, ses sourcils se froncèrent et ses yeux se posèrent fixement sur Owen.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



    Even #5 104643470:

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Message(#)Even #5 EmptyMar 16 Juil 2019 - 16:23

Le voilà devant l’appartement d’Evie et maintenant il était bien trop tard pour faire demi tour. Allez Owen, assume un peu tes actes, assumes tes pensées, assumes tes envies. Il est maintenant temps d’arrêter de fuir Evie, de fuir les problèmes. Alors que la porte s’ouvre, il est dans un premier temps soulagé de ne pas voir son colocataire ouvrir la porte mais aussi bien flippé quand même de voir Evie. « Owen. » en personne, elle semblait perdue entre surprise bonne ou mauvaise et peut être même à la foi inquiète. Est-ce que si Owen venait jusqu’ici c’est qu’il avait un soucis et qu’il devait le régler avec elle ? En partie. « Tu… tu t'es perdu ? » Logan City n’étant pas son quartier de prédilection, il avait peu de chance de venir se perdre dans le coin sans avoir une idée précise en tête ou sans savoir exactement où il allait. Et venir sonner au hasard à la porte d’Evie, mon œil. « Tout va bien ? » Qu’elle enchaine, trouvant sans doute que le prêtre mettait trop de temps à réagir à ses questions. « Tout va bien… » finit -il par lâcher alors que son cœur battait anormalement vite d’un coup. « Est-ce que je peux ? » entrer sous entendu. Il fit signe à l’interieur. Il ne s’était pas déplacé jusque là pour simplement avoir une discussion rapide sur le pas de sa porte. Il estimer d’une : valoir mieux que ça, de deux : que la cause en valait la peine. Il s’agissait là de pas tout gâcher. De se respecter pour de bon et d’être adulte. D’arrêter de penser comme le gamin qu’il était quinze ans plus tard, de juste assumer ses propres choix et de pas mettre sur le dos d’Evie tout les maux qu’il devait porter.
Il fait un pas à l’intérieur et il est même pas surpris de voir que cet appartement est entretenu avec gout, décoré avec classe. Il y a beau avoir un homme qui habite ici, Owen sait qu’Evie prend en main le moindre petit détail et s’acharne à ne rien laisser dépasser. C’est raffiné et délicat, c’est Evie. « D’abord, j’ai des excuses à te présenter. » Il lui lâche alors qu’il lui tourne encore le dos. C’est pas évident à dire ce genre de chose, pas évident à dire droit dans les yeux. Mais au moins, c’était une bonne chose de faite. Il se retourna pour la regarder, pour poursuivre. « Pour l’autre fois… » elle devait s’en douter. « Je suis sans doute allé trop loin… dans ma réaction, dans mes propos. C’est disproportionné sans doute… » avec du recul oui, mais il pouvait pourtant assurer que sur le moment, il avait réellement ressenti tout ça comme une vraie injustice. « Ça veut pas dire que j’pensais pas tout pour autant… » faut pas se défiler non plus. « Alors oui, j’ai pris ça comme un manque de respect de ta part… un manque de respect vis à vie de qui je suis à présent. Mais pour autant, j’comprends que ça n’avait aucun sous-entendu pour toi… » il se racla la gorge avant de reprendre. « J’peux t’assurer que c’est très compliqué pour moi d’assumer ma nouvelle fonction et toutes les obligations qui vont avec… et même si j’ai été préparé à ca pendant tout le long de ma formation, même si j’étais certain de pouvoir respecter ce vœux de chasteté, d’entière soumission au Seigneur, une fois sur le terrain ,y a rien de pire que d’être confronté à la tentation tous les jours… » tous les jours, c’était peut être un grand mot, mais si Evie n’avait fait que posé ses lèvres sur les siennes, c’était déjà beaucoup pour lui. Et elle n’était pas la seule à vouloir se jouer de la patience du prêtre, à tester ses limites. Et il fallait croire qu’il était sans doute moins fort qu’il n’avait espéré avant de prendre son poste à Brisbane.
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Alma Barton
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Message(#)Even #5 EmptyJeu 18 Juil 2019 - 16:29


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{even#5}
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Dans un tout petit sursaut Evelyn se décala de devant la porte "Bien sûr, entre." fit-elle en laissant entrer Owen dans la maison, le laissant s'enfoncer dans le vestibule pour rejoindre l'entre-deux pièces, juste entre le salon, qu'elle avait occupé une bonne partie de la soirée et dont le désordre relatif donnait une idée précise du travail qu'elle avait abattu en l'espace de quelques heures seulement, et la salle à manger. Lorsqu'elle referma la porte, et qu'elle prit son temps pour le faire, persuadée que lui tourner le dos quelques instants lui permettrait de dissimuler pour de bon l'expression de surprise qui avait assombrit ses traits, elle s'aperçut que son cerveau s'était mis à tourner un peu trop vite. Même pour elle qui avait l'habitude de gérer tant de choses, en venant parfois à se mettre en mode automatique pour ne pas laisser son affect influencer son jugement et le bon maintien de son emploi du temps, c'était déroutant d'être mise au pied du mur de la sorte, encore plus dans sa propre maison. L'illustre présence de Kelly avait beau imprégner chaque recoin du nid qu'elle avait construit avec Chad à l'époque heureuse de leur union, Evie avait fini par ne plus se sentir comme une intruse entre ces murs, appréciant de plus en plus la certitude qu'elle avait d'être chez elle ici, même s'il faudrait qu'elle parte, à un moment ou un autre – mais pas tout de suite, pas encore.
D'ailleurs, tout en repoussant une mèche de cheveux volage de son visage, elle fût confrontée à son besoin prégnant d'avoir son colocataire à ses côtés à ce moment-là. Même s'il n'avait été que dans sa chambre à contempler le plafond en attendant que la jeune femme termine de s'entretenir avec le prêtre – la présence d'un homme de foi sous leur toit l'aurait sans doute beaucoup intrigué, et peut-être qu'elle aurait consenti à lui raconter comment il l'avait dépucelée bien avant qu'il ne décide que le vœux d'abstinence était son nouveau credo –, sentir l'aura protectrice qu'il lui réservait d'ordinaire aurait été plus que souhaité à l'instant où elle se retourna pour affronter Owen, à qui elle dit avec magnanimité "Ne te sens pas obligé." Ce n'était que de la bienséance, parce que foncièrement, elle espérait bien qu'il s'était pointé à cette heure indue dans l'intention de lui présenter des excuses.

Elle n'avait rien fait de mal, elle s'était tout de même laissé atteindre par la culpabilité que le jeune homme avait essayé de faire naître en elle en la pointant du doigt comme il l'avait fait la dernière fois qu'ils s'étaient parlés. Elle qui se demandait toujours pourquoi il avait choisi cette voie, elle n'était plus tellement surprise désormais, lui ayant trouvé des talents de persuasion que seul un gourou dans son genre avait besoin pour convaincre autrui de l'existence d'une puissance supérieure – c'est vrai après tout, quel genre de femme était-elle pour se permettre de détruire tous les efforts de l'homme qu'il était devenu ? Quand cette pensée gorgée d'amertume frôla son esprit, Evelyn se rendit compte qu'elle lui en voulait d'avoir surréagit ; pas parce qu'il lui avait donné le sentiment de la traîner dans la boue pour se sentir mieux, encore qu'elle trouvât la manœuvre d'une lâcheté qu'elle avait su lui dépeindre avec ses propres mots, ne se laissant pas impressionner par la colère qu'il avait laissé exploser au beau milieu de la rue, mais simplement parce qu'il lui avait donné matière à réfléchir sur la manière dont son instinct s'était déclenché de lui-même quand elle était venue poser ses lèvres sur les siennes. Ce qu'elle en avait conclu ne la réjouissait pas plus que le discours que le curé lui déclamait avec l'emphase d'un homme de sa trempe. Car oui, c'était disproportionné, ça ne faisait aucun doute. Même si elle partageait son avis, elle ne dit rien toutefois, préférant baisser la tête en retenant l'espèce de sourire en biais qui naquit sur ses lèvres tandis qu'il continuait de parler. Qu'est-ce qu'elle pouvait répondre à ce qu'il lui disait sans tendre vers la dérision qu'il lui avait sévèrement reprochée ?

Elle se rendit compte que le gilet en grosses mailles qu'elle portait avait légèrement glissé de ses épaules dénudées. En écho aux paroles d'Owen, elle trouva ça plus approprié de le remonter, et d'en rabattre la boutonnière sur le devant de sa poitrine, croisant les bras dans la foulée pour ne pas lui laisser croire qu'elle se jouait des difficultés qu'il disait ressentir face aux obligations strictes induites par sa profession. Brièvement, elle eut envie de lui demander pourquoi il n'avait pas préféré le pastorat s'il se sentait autant tenté par ce qui l'entourait, et peut-être qu'en même temps, elle se sentit un peu gênée de tenir le rôle de Jézabel dans son histoire. Encore une fois, qu'était-elle supposée lui répondre ? Rechaussant ses lunettes, une protection de fortune pour ne pas avoir à affronter directement ses yeux, elle prit un temps pour rassembler ses pensées, et commença à reprendre la parole, la mine concentrée au point de creuser un pli soucieux entre ses sourcils "Je comprends ton point de vue et je le respecte, malgré ce que tu penses. Je suis même désolée que ce soit si compliqué pour toi d'exercer ta nouvelle vocation en serrant les dents. Mais n'essaye plus jamais de me faire sentir coupable de quelque chose que je n'ai pas anticipé… j'étais amoureuse de toi." avoua-t-elle en haussant les épaules par réflexe, n'ayant pas le temps de se laisser envelopper par la panique qu'une telle révélation aurait eu sur elle d'ordinaire, elle qui passait son temps à préférer étouffer son sentimentalisme pour donner l'impression d'être maîtresse d'elle-même. En présence d'Owen, c'était rarement le cas, et elle s'aperçut combien il était dangereux en vérité ; sans le vouloir tout à fait, il la poussait dans ses retranchements, et chaque fois, c’était elle qui trinquait, récoltant reproches et regrets au passage, et ne sachant pas trop quoi en faire, si ce n'est les remiser en haut de la pile qui commençait à peser franchement lourd sur ses épaules. Doucement, elle fit un pas en arrière pour mettre un peu d'espace entre eux, secouant la tête de droite à gauche pendant qu'elle resserrait son gilet autour d'elle en laissant filer un sourire nerveux qu'un petit rire tout aussi emprunté vint ponctuer. Evelyn poursuivit, regardant en l'air après s'être arrêtée près de l'angle de la pièce qu'elle convoitait, évitant de se concentrer sur le regard qu'il lui renvoya "Je ne m'en suis pas rendue compte à l'époque. J'étais jeune et j'ai toujours su que notre histoire ne comptait pas pour grand chose à tes yeux. Mais tu sais, j'ai réfléchi depuis la dernière fois, histoire de chercher ce qui m'avait poussé à t'embrasser sans même y penser... et ouais, j'étais amoureuse de toi, Owen. Ça laisse des traces, même plus de 15 ans après." Surtout dans leur cas ; elle voulut lui rappeler qu'il avait été le premier garçon qu'elle avait connu intimement. Elle avait eu beau prétendre le contraire durant les quelques années qui avaient suivies leur relation, il avait eu beaucoup d'importance à ses yeux, beaucoup plus que les quelques hommes qu'elle avait côtoyés, mais jamais très sérieusement.
Evie ne tenait pas à ce qui l'accuse de pousser son avantage pour le troubler encore plus, aussi elle ajouta, consentant enfin à affronter son regard "Le monde ne tourne pas autour de toi. Pour moi aussi c'est plus difficile que tu ne le penses… mais j'ai le courage d'admettre que j'ai tort quand c'est le cas, et pas seulement pour me défaire d'un poids." Elle le soupçonnait d'être là uniquement pour mettre de côté sa propre culpabilité, autant lui faire savoir qu'elle l'avait deviné "A partir de maintenant, je resterai à ma place, puisque c'est ce que tu veux. conclut-elle alors que sa précédente constatation lui fit monter les larmes aux yeux. Evelyn était pourtant déterminée à ce qu'il ne s'en rende pas compte. Après un léger rire, comme un soupir expulsé avec lassitude par le nez, elle se somma de se détourner pour rejoindre le salon, et alla poser ses lunettes sur la table basse, tandis qu'au plus profond d'elle, elle se donnait l'impression de fuir la conversation.


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Message(#)Even #5 EmptySam 20 Juil 2019 - 15:19

Il a dix ans, Owen avait perdu son père, le plus gros repère qu’il avait, un pilier en moins pour le soutenir. Comme un mur porteur dans une maison, une fois qu’il cède, tout risque de s’écrouler. C’est cette sensation qu’avait eu Owen, cette sensation de vide d’un coup, que tout pouvait s’effondrer et qu’il mettrait du temps à tout reconstruire. Il avait d’abord rencontré Marie, dans cette salle d’attente du psychologue. Ils se voyaient souvent, ils ne se parlaient pas, jusqu’à ce qu’elle saute le pas, lui proposant de la rejoindre un soir avec ses amis. Ses amis, son groupe, c’était des chrétiens, tous croyants, tous pratiquants, tous engagés. Ils avaient un but, une raison de vivre et quelqu’un en qui croire en toute circonstance, quelqu’un vers qui se tourner pour les coups durs. Ils étaient aussi tous là les uns pour les autres, très soudés. Owen s’était laissé emballé, il s’était laissé convaincre jusqu’à s’inscrire à un voyage humanitaire au Mali, venir en aide à ces tribus chrétiennes persécutées et là, comme une révélation, prêtre était ce qu’il devait être. Il n’avait pas réussi à se fixer de but précis, pas d’avenir possible pour lui, se projeter était très compliqué. Il n’avait aucune envie de fonder une famille, ne se tournait plus sur les jolies filles, ne s’y intéressait plus. Quand le père Jordan qui les avait accompagné lui avait parlé de son parcours, de ce qui l’animait dans cette vocation, Owen était sûr de lui, c’était ce dont pourquoi il était fait. Et le voilà bientôt huit ans plus tard à Brisbane, revêtant la soutane plusieurs fois par semaine. Il aimait ce qu’il faisait, il aimait sa nouvelle fonction, ses nouvelles missions. Il aimait être au contact des pratiquants qui se rendaient à l’Eglise, il y trouvait réellement son compte mais quelques chose avait changé depuis qu’il s’y était lancé. Maintenant, Owen allait mieux. Owen était capable de faire des choix, Owen était capable de prendre des décisions et Owen voyait le bout du tunnel. Il était capable de faire des plans, de se projeter dans l’avenir et surtout Owen avait retrouvé goût à la vie et ses plaisirs.
Alors qu’il s’excuse à demi mot et qu’il fait son méa culpa – sans doute pour sa propre conscience oui, mais pas que – Evie ne reçoit pas ses excuses comme il l’aurait espéré, balayant ce mauvais épisode et repartant de plus belle. « Je comprends ton point de vue et je le respecte, malgré ce que tu penses. Je suis même désolée que ce soit si compliqué pour toi d'exercer ta nouvelle vocation en serrant les dents. Mais n'essaye plus jamais de me faire sentir coupable de quelque chose que je n'ai pas anticipé… j'étais amoureuse de toi. » Le prêtre avait bien compris ces derniers mots et si il y avait quelques chose dont il ne s’attendait pas, c’était bien ça. Il resta con, incapable de savoir quoi lui dire ne retour. Une chose était sûre, ces mots avaient percés son cœur. « Je ne m'en suis pas rendue compte à l'époque. J'étais jeune et j'ai toujours su que notre histoire ne comptait pas pour grand chose à tes yeux. Mais tu sais, j'ai réfléchi depuis la dernière fois, histoire de chercher ce qui m'avait poussé à t'embrasser sans même y penser... et ouais, j'étais amoureuse de toi, Owen. Ça laisse des traces, même plus de 15 ans après. » On était loin du baiser qui n’avait alors aucun sens et quelques part, c’était rassurant pour Owen, lui qui avait surtout tant mal pris qu’elle lui dise qu’elle n’y voyait derrière aucun double sens. Juste un geste comme on pourrait serrer la main à un inconnu, faire la bise à un ami. Et c’était sans doute ce fait là qui avait fait qu’Owen s’emporte réellement, pas le simple fait d’un baiser qui avait frôlé ses lèvres. « Le monde ne tourne pas autour de toi. Pour moi aussi c'est plus difficile que tu ne le penses… mais j'ai le courage d'admettre que j'ai tort quand c'est le cas, et pas seulement pour me défaire d'un poids. » Elle était rancunière, elle était aussi très dure dans ses mots même si dans un sens, elle avait raison. Owen était venu pour se soulager d’un poids mais pas que. « Il est pas seulement question de ça… » Encore troublé par ce qu’il venait d’entendre. « A partir de maintenant, je resterai à ma place, puisque c'est ce que tu veux. » il n’avait pas de mots qui lui venaient tout de suite. Ses pensées se bousculèrent dans sa tête, par où commencer ? « Tu as raison de dire que je viens pour me soulager… j’en ai besoin oui. J’ai besoin de venir te voir pour te dire que je suis réellement désolé de la tournure que prend tout ça… Depuis qu’on s’est revu. J’avais pas prévu non plus de recroiser Evelyn Pearson à mon retour à Brisbane. J’avais pas prévu d’être aussi troublé à chaque fois que je pouvais te croiser… » son regard était tout aussi fuyant que celle d’Evie. De temps en temps il osait la regarder mais il voyait bien qu’elle faisait pareil. « Et je viens aussi ici parce que j’ai beaucoup de difficultés à me faire à l’idée qu’il pourrait y avoir la moindre once d’animosité entre nous deux. Et que j’ai sans doute besoin de t’être estimé… » ça semblait être important pour le prêtre d’avoir une belle image pour Evelyn. « On était jeune… » fit-il pour revenir à leur histoire, il y a quinze ans… « Je peux pas te dire que j’étais amoureux, j’étais un merdeux qui a l’époque se vantait surtout de sortir avec LA fille Pearson … j’dis pas que j’étais avec toi uniquement parce que ton père c’était une pointure et que forcément en tant que rugbyman y avait une fierté, mais c’était pas que ça… j’étais vraiment bien avec toi, j’ai que du bon de cette relation. Mais t’es partie, t’avais l’air d’avoir envie d’ailleurs. Qu’est ce qui aurait bien pu te faire rester ? J’ai pas eu de soucis avec ça sur le principe, j’étais qui pour vraiment te dire de pas partir ? Notre relation était cool, on était bien ensemble mais j’me suis pas accordé le droit de te retenir. J’étais beaucoup trop jeune pour être capable de me projeter au-delà de 3 mois. Et si j’avais tout fait pour que tu restes et que finalement, ca aurait plus collé ? » il fini enfin par aller poser ses yeux sur Evie, insistant pour qu’enfin, elle aussi vienne croiser son regard. « J’ai jamais dis que j’étais heureux de te voir partir. Tu m’as manqué, j’ai cherché à combler ton absence avec pas mal de nanas après ça. Mais toi, t’aurais pas été plus heureuse en restant ici Evie. »
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Alma Barton
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le bonheur illusoire
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
Even #5 Tumblr_inline_pdyrgdMvRV1uyanoc_250
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)Even #5 EmptySam 27 Juil 2019 - 22:59


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{even#5}
crédit/ tumblr ✰ w/ @owen baxton
C'était étrange, Evelyn pressentait que la manière dont la conversation se terminerait ne tournerait pas en sa faveur. Une intuition forte déplaisante qui lui hérissa les petits cheveux sur sa nuque dégagée, et qui la fit frissonner à l'instant où elle comprit pour de bon qu'elle serait obligatoirement la perdante dans ce renvoi de balle inutile. Encore un peu plus, elle resserra les extrémités de son épais gilet pour former une armure de laine autour d'elle, puis elle se retira de la pièce qu'elle occupait pour s'engouffrer dans le salon. Elle n'avait plus envie d'affronter le regard d'Owen, persuadée qu'il y lirait des choses sur lesquels elle n'avait pas envie de s'épancher, et puisqu'elle estimait en avoir déjà trop dit, elle essaya de limiter les dégâts. Elle lui tourna le dos, abandonna son armure de fortune, et posa les paumes de ses mains sur ses yeux, soucieuse de recouvrer un semblant de self-control, tandis qu'elle sentait ses yeux se remplir de larmes – de tristesse et de frustration, le tout enchevêtré, et incisant nette la cicatrice mal refermée d'une histoire qui n'avait prétendument pas comptée pour elle, mais qui lui avait laissé de si bons souvenirs que, quinze longues années après, elle était incapable de s'adresser au jeune homme qu'elle avait côtoyé alors sans ressentir une vraie nostalgie à l'égard du passé qu'ils avaient partagé, et qui sans doute possible, était entièrement révolu.
Evie n'aimait pas parler de ce qu'elle ressentait, elle n'avait jamais été le genre de personne à trouver du réconfort dans l'exercice de la complainte poussée et des confessions impudiques. Alors que sa mère et ses sœurs excellaient dans cette discipline, usant de leurs émotions les plus intimes pour pousser le citoyen lambda à compatir à la douleur de la perte d'un homme aussi bon que Kai Pearson, elle s'interdisait de tendre vers la lamentation ; tout simplement parce qu'elle trouvait ça minable et de mauvais goût, indigne de la réputation que son père s'était forgée avec le temps, lui qui avait tant refusé qu'on plaigne les difficultés qu'il avait rencontré en tant qu'homme de couleur, et qui estimait mériter mieux que la complaisance des petites gens emplis de culpabilité larmoyante face aux erreurs de leurs ancêtres. Tout comme lui, Evelyn n'avait jamais voulu qu'on la traite comme une pauvre petite chose persécutée, encore moins comme une orpheline, et c'était en ça qu'elle était la digne héritière de son père : à défaut de vanter les mérites de sa mémoire, elle avait su évoluer comme il aurait voulu qu'elle le fasse, sans jamais démontrer une quelconque faiblesse face à l'adversité, et plus que tout, sans jamais quémander la pitié de qui que ce soit. L'on disait ce qu'on voulait de la plus ingrate des filles Pearson, mais c'était elle qui ressemblait le plus au patriarche. Dans le fond, c'était sans doute ce qui avait tant poussé sa propre mère à la considérer comme le vilain petit canard du clan – parce que la façon dont elle avait géré son chagrin avait été la plus admirable de toute, et qu'elle avait su s'en relever sans ressentir le besoin d'attirer l'attention dessus, déterminée à démontrer qu'elle était plus qu'une tragédie.

"J'allais bien finir par revenir un jour, Owen." fit-elle avec pointe d'acerbité dans le ton, un rire sans joie s'échappant de ses lèvres tremblantes. Même si les relations avec sa famille n'avaient jamais été au beau fixe, Evie n'avait jamais prétendu que son départ pour Londres serait définitif. Elle avait juste eu besoin de temps pour se construire, et mettre de côté la rancune qu'elle avait toujours nourri à l'égard de tout ce qui l'entourait : ça avait pris quinze ans, et après ? Le fait qu'Owen lui lance un nouveau reproche mal dissimulé la fit se retourner, même si elle ne voulait toujours pas le regarder, ses yeux trop humides pour qu'elle y voit vraiment clair de toute façon – et là, elle la sentit définitivement, cette sensation étrange et parfaitement désagréable qu'elle ne ressortirait pas indemne de ce qu'il s'apprêtait à lui dire, et que tout à coup, elle se sentit obligée d'anticiper en murmurant un timide "Tais-toi." La main qu'elle leva devant elle était pourtant ferme, comme un bouclier paré à repousser l'attaque qu'elle sentait arriver aussi sûrement qu'un gros orage en plein été.
A l'époque, c'était devenu un jeu pour elle de savoir si les gens l'approchaient par opportunisme ou pas. A Brisbane, Les Pearson étaient connus comme le loup blanc. Le rugby faisant partie intégrante de la culture australienne, rares étaient ceux qui ne connaissaient pas l'histoire dramatique qui avait frappé la petite famille. Les filles avaient été jetées en pâture, et parce qu'Evelyn n'était jamais rentrée dans le moule créée spécialement pour elle, elle était celle sur laquelle on aimait le plus se déchaîner. Elle mentirait si elle prétendait n'en avoir jamais joué, car il avait été si facile de se servir de la plateforme offerte par les journaux à scandales pour pousser sa mère dans ses retranchements, et lui faire définitivement comprendre qu'elle ne serait jamais celle qu'elle aimerait tant qu'elle soit. D'un autre côté, tout ça avait considérablement pipé les dès des rapports qu'elle entretenait avec les autres : c'était son petit don à elle de ressentir ces choses-là, l'appât du gain et de la notoriété incombés aux proches du clan du défunt Kai. S'il y avait bien une personne qu'elle n'aurait jamais soupçonné d'être intéressée par le prestige que ça représentait de faire partie du cercle des Pearson, c'était bien Owen… et pourtant, lorsqu'il la désigna par le terme LA fille Pearson, elle sut qu'il y avait accordé une importance toute particulière, davantage quand il parla de fierté à l'idée d'être avec elle ; un trophée, elle avait été un trophée à ses yeux.
Son cœur se décrocha d'un bond. Elle n'en avait jamais rien su, de sa vantardise à propos de leur histoire, et plus encore que les reproches dont il l'allouait chaque fois un peu plus fort, cela la blessa profondément, et elle sentit que le barrage fragile qui retenait ses larmes céda sous le poids de la déception que lui provoqua les paroles qu'il prononça sans même se rendre compte d'à quel point elles lui faisaient du mal "Qu'est-ce que t'en sais ?" lui cracha-t-elle après qu'il ait terminé sa tirade sur une question ouverte, penchant vers des suppositions qu'elle était déjà mentalement en train de démonter, alors qu'elle savait pertinemment que d'une certaine façon, il n'avait pas tout à fait tort : elle aurait détesté rester à Brisbane après le lycée. Seulement, il venait de l'attaquer sur sa faiblesse, et bien qu'elle s'était mise à pleurer pour de bon, tachant de rester digne en ne hoquetant pas ni en sanglotant, elle reprit avec un calme surfait, la main toujours tendue devant elle pour le défendre de faire ne serait-ce qu'un pas dans sa direction – il pouvait bien se garder sa bienveillance de curé à la manque, s'il l'approchait d'un seul pas, elle le lui ferait regretter ; en faisant quoi, elle l'ignorait, mais s'il dépassait cette ligne qu'elle lui imposait, elle n'hésiterait pas à agir, de n'importe quelle manière que ce soit "Si t'avais pas été si occupé à te vanter d'être avec moi, t'aurais peut-être appris à davantage me connaître et à comprendre que j'attendais que ça, que tu me demandes de rester." Même si c'était un projet ancré en elle, de s'en aller, elle aurait pu consentir à faire un effort, et tenter l'inconnu avec Owen s'il avait démontré un peu d'intérêt pour ce qu'il avait vécu – et s'ils avaient fini par se lasser, elle serait partie un peu plus tard, qu'est-ce que ça aurait changé dans le fond ? Ça n'aurait fait que repousser son calvaire, rendu plus doux par sa relation avec le jeune homme – qu'elle finit par regarder fixement, relâchant le sanglot qu'elle avait retenu, et qui gonflait dans sa gorge en même temps que toutes les choses qu'elle avait envie de lui dire, mais qu'elle n'arrivait pas à exprimer, touchée trop profondément, trop fort "Je veux que tu partes." réussit-elle à bredouiller après un long échange de regards. Même si sa demande – humide et plaintive – manquait clairement de conviction, elle continua à marquer la distance entre eux avec sa main qui, à ce moment-là, devint vacillante, pendant que les manches de son gilet glissaient de ses épaules, et qu'elle ne les releva pas, espérant secrètement que cet étalage de peau brune le ferait déguerpir.


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Message(#)Even #5 EmptyLun 29 Juil 2019 - 11:24

Owen avait du mal à bien comprendre ce qui lui arrivait et ce qu'Evie tentait de lui dire tant bien que mal et du peu qu'elle laissait échapper de ses lèvres surtout. Si le prête cherchait à présent son regard, le sien était fuyant et il eu le cœur serré en voyant ses pupilles B voilées d’humidité. Il avait pas bien saisi pourquoi et ce qu'il avait bien pu dire. 15 ans plus tard, c'était l'heure des révélations, Evie avoua à Owen que leur relation avait eu bien plus d'importance pour elle qu'elle ne l'avait jamais osé dire. Quand à Owen,il avait qualifié leur relation sans doute de passagere et sans rien trop de sérieux, bien qu’il avait pu développer de reelles sentiment pour elle. Peut être bien que si elle n'était pas partie si rapidement, tout aurait pris une autre tournure. Mais il n’avait pas a lui rapprocher ce qui ne s'était pas passé. « J'allais bien finir par revenir un jour, Owen. » en d'autres mots, il devait bien s’y à attendre le prêtre que ça allait pas être tache facile pour lui de revenir à Brisbane et de lui aussi croiser ses anciens démons. Non il n'y avait pas songé, et aussi difficile que ça pouvait être, il avait aussi sans doute occulté Evelyn de sa mémoire d'où le choc plus intense encore de la revoir ce jour là au stade de rugby. Et tout de suite, le choc électrique avait opéré. Tout de suite, l'effet envoûtant d’Evelyn sur Owen avait ressurgit. Elle avait occupé son esprit plusieurs jours et c'était le cas à chaque fois qu’il l'a recroisait. Tout chez elle semblait plaire au prêtre et comme le vin, la miss Pearson s'était bonifiée avec les années. C'est qu’il adore sa façon de battre des cils pour détourner l’attention, de glisser une mèche de cheveux derrière ses oreilles lorsqu’elle est gênée. Chaque détail compte et le prêtre avait appris à observer, à analyser et à mieux comprendre un tas de situation mais la Pearson lui échappait totalement. Un mystère qui lui sera long à élucider. Que voulait-elle à la fin ?
« Si t’avais pas été si occupé à te vanter d’être avec moi, t’aurais peut-être appris à davantage me connaître et à comprendre que j’attendais que ça, que tu me demandes de rester. » et il se sentait mal, il se rendait bien compte que leurs non dit avaient fini par les toucher tous les deux et avaient laissé des traces indélébiles. Les larmes d'Evie en étaient les preuves accablantes, laissant Owen très inconfortable et se retrouvant maladroit. Une chose était sûr, il ne voulait pas être à l'origine de sa tristesse, il ne le supportait pas. Elle se tenait à distance, pointant sa main vers lui comme s’il ne devait absolument pas l’approcher. Et elle fini par lui demander de s'en aller. Enfin ce n’était pas une demande c'était un ordre, sa volonté. Owen resta un instant à sa place sans l'envie même de la quitter à cet instant. « je voulais pas te faire de mal Evie. » mais sans partir il respectait cette distance de sécurité qu'elle avait instauré entre eux. « J'ai pas voulu dire que j’etais sortie avec toi parce que tu étais LA fille Pearson. Souvient toi que tu me l’as appris bien après nos premiers rendez vous… et oui, après ça j'etais fier et je m’en suis vanté. Mais c’est pas la première chose qui m'a plu chez toi… » l'ambiance était pesante et Owen avait l'impression que quoi qu’il puisse dire, rien n'y ferait. « j'etais pas venu ici pour que ça tourne mal à nnouveau » idiot qu’il était savait pas bien comment réagir ensuite. « j'ai pas envie de partir quand je te vois comme ça » qu’il avoue finalement. « et ça me fait mal de voir ses larmes. » et il osa franchir la ligne de sécurité en lançant sa main sur sa joue et maintenant le contact établi, il s'approcha d'elle pour la prendre dans ses bras.
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SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
Even #5 C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
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Message(#)Even #5 EmptyVen 2 Aoû 2019 - 14:43


≈ ≈ ≈
{even#5}
crédit/ tumblr ✰ w/ @owen baxton
"Fier de quoi, de sortir avec la fille d'un type mort ? Qu'est-ce qui tourne pas rond chez toi !" rétorqua Evie dans un rire sans joie. Momentanément, abandonnant un instant la barrière invisible qu'elle avait créée pour l'empêcher d'avancer trop près de l'endroit où elle se trouvait désormais, elle leva les bras au ciel en secouant la tête. Se la tenant un instant entre les mains, les paumes plaquées sur ses tempes battant sous le rythme de son sang qui affluait de part et d'autre de son corps tendu par l'énervement, elle fit un gros effort pour ne pas se mettre à sangloter. Sa vision avait beau être imprécise, floutée par les larmes qui bordaient ses yeux, elle refusait de se montrer aussi faible au point de se pâmer de chagrin. Ce serait difficile, puisqu'elle le sentait dans sa chair, ses mains se mettant à trembler légèrement et son cœur cognant beaucoup trop fort dans sa poitrine, elle ne s'était jamais sentie aussi blessée de sa vie. Ce n'était même pas une question d'ego. Finalement, qu'Owen considère leur histoire comme une amourette sans importance ne la touchait pas plus que ça, même si elle avouerait volontiers qu'elle se sentait pire qu'une idiote d'avoir ressenti davantage pour lui que lui n'avait ressenti pour elle ; elle en avait connu d'autres, et elle s'en était remise à chaque fois. C'était le grand loto des sentiments – elle n'y pouvait pas grand-chose, si ce n'est admettre qu'elle avait été trop naïve à l'époque pour penser que ce garçon-là valait la peine de passer la tête par-delà l'armure solide qu'elle s'était forgée avec les années. Comme une bleue, elle s'était laissé charmer par le romantisme bancal qu'une histoire comme la leur reflétait ; c'est qu'elle en avait rendue jalouses des copines du pensionnat catholique en s'attirant l'attention d'un jeune homme comme lui, plus vieux qu'elle de quelques années, et avec un avenir déjà tout tracé. Au-delà de l'impression qu'il lui avait toujours donné de ne pas prendre leur histoire au sérieux, c'était la confiance qu'elle lui avait accordée à l'époque qui la mettait dans tous ses états cette soirée-là. Evelyn s'était laissé berner, lui cédant ce qu'elle avait de plus précieux pour que, quinze ans plus tard, il n'éprouve aucune espèce d'hésitation à le piétiner pour défendre sa virilité atrophiée par ses choix de nouvelle vie.
C'était bien ça qui lui faisait le plus mal, qu'il se soit joué de sa confiance en prétendant s'être vanté d'avoir été avec elle, un peu comme s'il avait attrapé le pompon tant désiré en montrant dans l'attraction la plus cotée de la fête foraine. Et en effet, quoi qu'il dirait à partir de maintenant, elle ne lui accorderait plus le moindre crédit, ne retenant que ce qui lui faisait tant de peine pour le retourner contre lui, avec dans la voix, autant de tristesse que de colère "N'essaye même pas de m'attendrir en me disant à quel point j'étais différente des autres, ou qu'importent les conneries que tu sors à tes paroissiennes, Owen." Elle renifla pour retenir davantage ses larmes, mais c'était peine perdue. Sa voix chevrotait, son accent ressortait plus que d'habitude au point d'altérer sa façon si classieuse de s'exprimer, et la main qu'elle avait de nouveau abattue au milieu de l'espace qui les séparait vacillait dangereusement, l'empêchant de faire autre chose que de l'interdire d'avancer "Tu croyais quoi, que j'allais accepter de porter le blâme de ta libido malmenée sous le prétexte que je t'ai rendu fier, il y a quinze ans de ça ? Arrête de te cacher derrière ton col, et assume l'idée que t'es vraiment pas mieux que les autres." cracha-t-elle dans une profonde inspiration qui hachura le reste de sa phrase lorsqu'elle lui ordonna de partir, puis qu'elle reprit, après qu'il lui fit savoir que ses larmes lui faisaient du mal. Le sarcasme perça soudain, et un rire caustique la fit grimacer "Qu'est-ce que je dois faire, m'arrêter de pleurer pour que ça soulage ta culpabilité ? Va te faire voir. C'est de ta faute si je suis dans cet état, débrouille-toi avec ça." Il était passé où son précieux self-control ? Elle n'en avait aucune idée, et au lieu d'y trouver un quelconque aspect positif, consciente que laisser de côté son image si lisse et parfaite pouvait avoir des vertus libératrices et thérapeutiques, soumises à ses propres et strictes principes depuis de trop nombreuses années, ce fut tout le contraire : qu'elle se soit autant laissé atteindre par tout ça, qu'elle se soit autant laissé atteindre par lui, la fit pleurer de plus belle.
Dans une tentative d'échapper à la main qu'il tendait dans sa direction, frôlant sa joue à l'instant où elle détourna la tête pour rageusement l'en empêcher, elle lui murmura "Je t'ai demandé de partir." Mais soit il ne l'avait pas entendue, son murmure étant trop faible pour qu'il perce au travers de ses larmes, soit il avait décidé qu'il ne voulait pas l'entendre. Il franchit la zone interdite qu'elle avait délimité avec sa main. Le pas qu'elle fit en arrière fût plus qu'inutile ; avant qu'elle ne puisse arranger sa queue de cheval qui s'était avachie contre sa nuque pour se donner un peu de courage, avant qu'elle ne puisse remonter les manches de son gilet sur ses épaules dénudées, avant qu'elle ne puisse le repousser pour de bon, avant même de pouvoir reprendre une vraie respiration, se sentant soudain à bout souffle, le bout de son nez se retrouva niché dans le creux de son épaule – sa bouche fermée s'écrasa contre sa clavicule recouverte par le t-shirt qu'il portait, et qu'elle mouilla de larmes au passage, et ses mains aux doigts crispés, recroquevillés sur eux-mêmes, se posèrent sur sa poitrine pour empêcher son corps de se souder trop brusquement à celui du jeune homme. Et là, ses hanches encerclées par les bras d'Owen, elle comprit pourquoi il avait été si facile pour elle de se laisser porter par leurs anciennes habitudes, et de considérer que ce n'était pas si dramatique de l'embrasser sur les lèvres malgré ses nouvelles fonctions : parce qu'elle avait beau lui en vouloir à mourir à ce moment-là, elle savait que, malgré tout, si l'occasion lui était offerte de retourner en arrière, elle ferait exactement la même chose, sans éprouver le moindre regret.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



    Even #5 104643470:

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Message(#)Even #5 EmptySam 3 Aoû 2019 - 12:33


« fier de quoi, de sortir avec la fille d'un type mort ? Qu'est-ce qui tourne pas rond chez toi ! » Et cette remarque laissa Owen tout à fait con, parce que en effet il avait surtout pensé à la légende qu’était le père d'Evie pour le monde du rugby, avant de penser au fait qu'elle ne puisse plus profiter de lui et du manque qu'elle pouvait ressentir. Une question qu’il ne s'était jamais vraiment posé. Il n’avait jamais saisi la douleur que l'on pouvait ressentir à la perte d’un proche avant le décès de son père, qui on sait aujourd’hui l'impact important qu’il a eu sur Owen. Qui aurait pu y croire ? La dépression qui l’avait conduit jusqu’à prendre cette décision radical de rentrer dans les ordres, n’ayant plus gout à rien, la seule chose qui lui donnait de l’espoir était la religion et avec la forte sensation d'etre au plus proche de son père ainsi. Il n’y avait pas un jour où Owen ne s’adressait pas a son père disparu, pas un.
« N'essaye même pas de m'attendrir en me disant à quel point j'étais différente des autres, ou qu'importent les conneries que tu sors à tes paroissiennes, Owen. » Evie semblait être entetee à ne comprendre que ce qu’elle voulait et son interprétation de ce qu’il pouvait dire devait être influencée par sa peine, elle n’était pas prête à l'entendre et l l’écouter maintenant. Owen s'était demandé s’il ne devait pas quitter la pièce, la laisser et lui donner le temps qu’il fallait pour se calmer et mieux comprendre. Le fait est qu’il était incapable de bouger, avec la forte envie de rester à ses côtés même si elle lui jetait des regard plus noir que ses cheveux. « Tu croyais quoi, que j'allais accepter de porter le blâme de ta libido malmenée sous le prétexte que je t'ai rendu fier, il y a quinze ans de ça ? Arrête de te cacher derrière ton col, et assume l'idée que t'es vraiment pas mieux que les autres. » et Owen n'avait pas cette prétention de dire qu’il était mieux qu’un autre sous prétexte qu’il portait le col blanc comme elle pouvait le dire. Il secoua la tête et prenait sur lui pour encaisser simplement les reproches. Acceptant qu’elle soit blessée par sa faute, par sa maladresse, et qu’il ne pouvait pas répliquer pour se défendre. Se défendre de quoi ? Owen avait un passé, une histoire avant de d’etre converti. Il avait été con avec bon nombre de nanas, leur manquant de respect sans doute aussi mais s’il pouvait jurer devant Dieu il le ferait, il avait toujours respecté Evie et avait tenté de prendre soin d’elle. Il n'avait pas de plans sur la comète, pas de projet pour leurs future mais la certitude qu’il était bien avec elle et plus sans doute qu'avec n’importe quelle autre, contrairement à ce que Evie pouvait dire. Et si elle était tombée amoureuse de lui avant que ce ne soit totalement réciproque, il mettrait sa main à couper que si elle n’était pas partie, son tour serait venu. "Qu'est-ce que je dois faire, m'arrêter de pleurer pour que ça soulage ta culpabilité ? Va te faire voir. C'est de ta faute si je suis dans cet état, débrouille-toi avec ça." Elle avait raison, il se sentait coupable de la voir ainsi, coupable de voir ses larmes couler et au-delà de ça, ça lui faisait aussi beaucoup de peine.
Il avait tenté de briser la vitre entre eux deux, prenant Evie dans ses bras. Il avait bien entendu qu’elle avait répété qu’il parte mais il en était incapable, il n'en avait pas envie. Elle était dans ses bras et elle ne s'était pas éloignée, pas débattue contre lui. Il posa une main sur la chevelure d'Evie et caressa son crâne en venant y poser son menton un instant puis ses lèvres un court un instant. « je suis désolé Evie.. » qu’il chuchota avec la sincérité la plus entière. Qu'est ce qu’il pouvait bien faire pour que tout rentre dans l'ordre ? Il se bascula légèrement en arrière pour pouvoir mieux l'observer et tenter de lire le moindre sentiment sur son visage. Elle pleurait toujours et le t-shirt d'Owen était légèrement humide mais c'était pas un problème. « qu'est ce que je peux faire ? » dit-il d’un air perdu et il l'était vraiment. Il était perdu entre écouter ce que son cerveau lui disait et ce que son coeur lui criait. Il approcha à nouveau son visage d'Evie et comme pour se mesurer il n'embrassa que son front et profitait de ce moment, il avait l’impression qu'elle se calmer, qu'elle était apaisée mais ignorer si ce n'était qu'un pré sentiment. « J'ai pas envie de partir… » Qu'il fini enfin par avouer.
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Alma Barton
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le bonheur illusoire
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Even #5 FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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Message(#)Even #5 EmptySam 3 Aoû 2019 - 18:25


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{even#5}
crédit/ tumblr ✰ w/ @owen baxton
Le plus accablant dans cette histoire, ce n'était pas la mauvaise foi qu'Evelyn mettait à défendre le sentiment de trahison qu'elle ressentait vis-à-vis des diverses confessions d'Owen ; c'était l'idée que si elle n'était pas partie, quelque chose aurait été possible entre eux. Plus encore, l'effet miroir projeté par leurs pertes respectives la forçait à envisager le tout sous un angle rétrospectif, dangereusement bâtit sur des si.
Si Evie n'était pas partie, elle aurait pu partager avec lui toutes les astuces, tous les secrets qui, à l'époque, lui avaient permis de surmonter la disparition de son propre père. Elle avait beau être plus jeune que lui, elle avait beau être moins expérimentée aussi, elle aurait tout de même su trouver les bons mots pour le réconforter à l'instant même où il aurait été confronté à ce drame, lui aussi. Et ce tout simplement parce qu'elle avait une idée précise du vide qui s'installait après une telle perte, des montagnes de difficultés qu'il fallait gravir pour de nouveau avoir l'impression de vivre et de respirer – ce qu'elle n'avait jamais eu trop l'impression de pouvoir faire sans avoir mal depuis de nombreuses années. Si Evie n'était pas partie, elle n'aurait pas tenté d'édulcorer la réalité du chagrin qui l'assaillirait certaines fois. En revanche, elle aurait pu lui assurer que, même si ce n'était pas vraiment passager comme s'obstinait à le faire croire le commun des mortels en se reposant sur des étapes du deuil à la mords-moi-le-nœud, on finissait par accepter qu'on n'aurait rien pu faire de toute façon, et finalement se résoudre à laisser de côté tous les scénarios de sauvetages imminents pour contrer le Destin – le contraindre à abandonner ses plans machiavéliques pour faire valoir sa toute-puissance, et férocement lui arracher la possibilité de prendre la vie de quelqu'un si important aux yeux de certains. Si Evie n'était pas partie, elle aurait été là pour lui tenir la main durant sa période de dépression, encaissant les coups durs avec impartialité, beaucoup trop consciente que s'en prendre aux autres était parfois plus tolérable que de réaliser qu'on n'est impuissant face à la fatalité – et parce qu'elle l'aurait compris, elle ne lui en aurait même pas voulu s'il lui avait hurlé dessus pour faire sortir toute la rage qu'il aurait ressenti face à ce coup du sort. Si Evie n'était pas partie, elle aurait pu le guider à sa manière à travers ce nouveau monde qui s'était ouvert à lui, un monde moins évident à appréhender, plus sombre et abstrait, qu'elle-même avait mis si longtemps à comprendre et à dompter, et qui ne nécessitait pas de céder à l'abandon total de l'homme qu'il avait été quand son père était encore là, et qu'elle avait toujours trouvé parfaitement imparfait. Si Evie n'était pas partie, ça l'aurait peut-être fait se sentir mieux de son côté, de se servir de son expérience personnelle pour sauver quelqu'un à qui elle avait tant tenu, et à qui elle tenait sans doute encore un peu, à en juger par l'état dans lequel elle s'était mise en comprenant trop de choses à la fois. Si Evie n'était pas partie, il lui aurait appris que ce n'était pas honteux d'assumer sa sensibilité et son attachement aux autres et que tout prévoir dans les moindres détails, c'était se créer des problèmes pour mieux supporter l'idée qu'on n'est jamais vraiment le maître du jeu.
Il était trop tard pour se lancer dans un jeu des sept erreurs, et pointer du doigt les différences notables que son départ avait apportés au tableau mental qui s'était soudain dessiné dans son esprit. C'était brasser des suppositions pour pas grand-chose, et faire grandir l'impression de plus en plus évidente qu'elle avait commis une erreur en s'attendant à ce qu'il la retienne quand elle lui avait dit avoir envie de quitter l'Australie ; si Evie n'était pas partie, ils n'auraient plus été ensemble aujourd'hui.

Mais comment en être sûre ? Si elle se reposait sur l'effet que lui procurait l'étreinte donnée par Owen, elle aurait été tentée de dire que, même quinze ans après leur vrai dernier baiser, leur alchimie avait conservée toute son intensité. Elle n'avait jamais été très tactile, mais à certaines occasions, elle savait se repaitre du contact d'une main sur sa joue ou de lèvres sur les siennes. Et dans ce cas-là, elle savait répondre en conséquence, plutôt à l'aise avec le concept d'un donné pour un rendu, et assez libre pour considérer ses besoins humains comme quelque chose à soulager lorsqu'ils se rappelaient à son bon plaisir – c'était toujours plus facile de passer par cette étape que par les autres, ça impliquait de se laisser guider par son instinct et par rien d'autre. Le nez enfoui dans le creux de l'épaule du jeune homme, elle sentit ses larmes se tarir doucement. En même temps, elle sentit une douce pression peser sur son crâne, et elle sut qu'il avait posé ses lèvres sur ses cheveux défaits par l'énervement. Ça lui fit fermer les yeux, et recroqueviller davantage ses doigts qui s'étaient agrippés à son t-shirt ; ça aurait été si facile à ce moment-là de les glisser dessous pour sentir si son cœur battait aussi fort que le sien.
Elle se l'interdit, toutefois, se contentant de reprendre son souffle et d'entrouvrir ses lèvres pour mieux respirer contre sa clavicule. Elle se détestait de se laisser submerger par la vague sensation d'être en sécurité dans ses bras, alors qu'elle savait dans le fond qu'elle lui en voulait toujours d'être venue la lapider de reproches, la rendant l'unique responsable de ce qui l'avait menée à craquer comme elle venait de le faire. Mais en même temps, elle appréciait le soin particulier qu'il mettait à vouloir la réconforter. A défaut de se sentir moins coupable, elle commençait à se sentir plus apaisée, et elle sut combien sa délicatesse comptait pour elle, mais aussi combien ce serait difficile de botter en touche pour respecter les choix qu'il avait fait pendant son absence.

Evelyn était catholique, elle savait ce que ça impliquait de rompre son vœu d'abstinence. Puisqu'elle avait suffisamment d'affection pour Owen pour ne pas lui gâcher la vie, même si la vengeance serait douce et le sentiment de satisfaction, fruit d'une étreinte gorgée de frustration et de colère refoulée, le serait tout autant, elle lui répondit "T'en aller. Tu devrais t'en aller." Le sentant basculer légèrement pour la regarder, elle suivit son mouvement. Un reniflement discret plus tard, puis elle affronta son regard en se redressant à peine, hochant la tête en cherchant ses mots. Ses yeux, toujours humides, vrillant d'un angle à un autre du visage du jeune homme, elle reprit après un instant à rassembler tout son bon sens, délaissant son agressivité de tout à l'heure pour s'exprimer plus posément, malgré les chevrotements dans sa voix "Parce que je sais comment ça va se terminer si tu restes." Et rentrer dans les détails ne leur rendrait pas service. Déjà l'anticipation faisait naître des petits fourmillements dans tous ses membres encore en contacts avec le corps du jeune homme ; dans le bout de ses doigts qui, sans qu'elle n'y pense vraiment, se mirent à triturer le col humide de son t-shirt, tout autour de son nombril gravitant à hauteur de la boucle de sa ceinture, et dans ses hanches qui frôlaient à peine les siennes, mais qui se sentaient irrémédiablement attirées par la chaleur qu'elles dégageaient "J'ai pas envie que tu m'en tiennes pour responsable." Elle reprit précipitamment, les sourcils se fronçant résolument "J'ai pas envie que ça t'attire des ennuis, et… j'ai…" Elle prit une grande inspiration, hachurée par tout ce qui se bousculait dans sa tête à cet instant "J'ai pas envie que tu partes non plus, mais…" D'un petit bond brusque, elle se détacha de lui. Dans la foulée, elle vint resserrer l'élastique de sa queue de cheval défaite, agacée par tout ça – agacée par elle-même, surtout. Elle laissa ses mains sur sa nuque, aux prises d'un dilemme qui la fit momentanément carrer les mâchoires et regarder le plafond, avant de conclure sur un ton où la complainte réussie à percer malgré l'expression digne qu'elle tacha de donner à son visage qu'elle inclina doucement "Owen, va-t'en. S'il te plaît." Evie lui adressa un regard qui, progressivement, dériva de sa trajectoire pour se poser sur le bas de son visage, sur sa bouche. Elle les remonta une toute dernière fois, priant intérieurement pour que sa voix fût assez ferme pour le convaincre que c'était ce qu'elle voulait vraiment : qu'il s'en aille, maintenant.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



    Even #5 104643470:

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Message(#)Even #5 EmptySam 3 Aoû 2019 - 20:14

Owen aurait sans doute eu besoin que quelqu’un lui témoigne de son expérience, lui dise que la perte d'un proche, d'un père était dure et qu’on ne s'en remettrait sans doute jamais mais que par ailleurs, la vie continuait et qu'elle réservait encore beaucoup de belles choses. Qu'il était possible de vivre avec ce manque et que la douleur finirait par s’estomper, qu’on pouvait apprendre à vivre avec surtout et qu'il était si important de profiter de ceux qui nous entourait. Ce qu'Owen avait totalement mis de côté. Sa famille, ses amis, sa petite amie a l'epoque. Il n'avait pas su tirer profit de leurs présences, de leurs soutien. Il avait préféré, sans vraiment que ce soit un choix d’ailleurs. Il s'était mis en retrait, coupant les ponts avec beaucoup, se fachant avec d’autres. Jusqu’à ce qu’il se décidé à ecouter sa sœur Jane et qu’il aille enfin voir un psy. Ce n'était pas lui qui l'avait vraiment aidé, c'était cette jeune qu’il voyait chaque fois dans la salle d’attente. Maria, elle était à l’origine de sa conversion, de sa découverte de la religion, elle l’avait emmené dans ce voyage humanitaire au Mali, elle l’avait encouragé à devenir prêtre ensuite et aujourd’hui il n’avait plus aucune nouvelle d'elle, elle répondait absente.
Evie insiste, Owen devrait partir et il était d'accord avec elle, seulement tout ça manquait de conviction et de sincérité. Le devait-il ? Au nom de quoi et au nom de qui ? De Dieu, le seigneur tout puissant, si puissant qu’il imposait son vœux pour n’être fidele qu’a lui-même. Pour n'etre diverti par absolument rien pour rependre sa bonne parole. Owen représentant de Dieu sur terre, censé vivre la vie tel que Jésus l'avait vécu. Jésus était mort à 33 ans, fallait-il qu'Owen rende les années qu’il avait de trop à son compteur ? C’est dans des moments précis que tout était remis en cause et que le prêtre était incapable de prendre une décision. "J'ai pas envie que tu m'en tiennes pour responsable. J'ai pas envie que ça t'attire des ennuis, et… j'ai…J'ai pas envie que tu partes non plus, mais…" C’était visiblement compliqué pour elle, compliqué de savoir ce qui était bon et mal et ce qu’il fallait ou non. Tout ça pour la morale. Il suffirait d'un mot ou d’un geste Evie. Owen n’attendait qu’un signe et il était prêt à tout envoyer en l'air. Mais elle avait raison, et le prêtre la comprenait. Il avait sur réagi pour un baiser alors à quoi pouvait elle s’attendre si c’était plus que ça a présent et si c'était cette fois réfléchis et anticipé ? Il l’a senti lui échapper entre les mains, elle recula, semblant avoir eu un éclair de lucidité. "Owen, va-t'en. S'il te plaît." Et c’était plus clair, plus impératif. Elle avait sans doute raison. Et ce ton si dur ramena Owen à son état d’enfant qui devait obéir, qui savait qu’il n'avait pas droit à l’erreur et que le moindre dérapage pouvait lui être fatal. Ce gamin qui n'osait pas affronter l’autorité. Ce gamin qui allait écouter et s'executer…il hocha la tête et se passa les mains sur le visage comme pour se sortir de ce cauchemar éveillé. « très bien… » c'était ainsi bien plus raisonnable. Il lui passa devant pour aller jusqu’à la porte. « à bientôt Evie… » et il ne savait ni quand ni où il allait bien pouvoir la recroiser mais il mourait déjà d'envie de la revoir.
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Even #5