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 léonie&levi ϟ grow as we go

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Message(#)léonie&levi ϟ grow as we go EmptyMar 9 Juil 2019 - 3:23

Grow as we go
Léonie et Levi


Tu arpentais la plage artificielle de Logan City, ton regard voguant sur les vagues qui jadis amusaient ou dévastaient les surfers australiens. Le temps de ce Brisbane était révolu ; ou en tout cas, tu peinais à croire que la ville où tu avais passé une certaine partie de ton existence retrouverait un jour ses éclats d'antan. Bambi-Crystal et sa horde de zombies avaient tout ravagé sur leur passage et continuaient d'intoxiquer les rares humains qui perduraient, survivaient. Toi-même, tu te demandais comment tu avais su conserver ta condition humaine quand vraiment, tu ne te mouvais pas sous le même instinct de survie que la plupart des Hommes. Peut-être étais-tu simplement immunisé ? Une sorte d'hybride qui résistait à l'infortune de se transformer en zombie ? Tu avais bien subi quelques blessures, mais il ne te semblait pas avoir changé de condition. Ou alors, peut-être étais-tu un mort-vivant sans t'en rendre compte ? Quand même, cela te semblerait curieux.

A choisir, tu regrettais qu'il n'y ait pas l'option "mutant" dans cette nouvelle vie que vous deviez mener bon gré mal gré. Tu aurais favorisé être façonné à l'image de Diablo, ton super-héros préféré. Le mutant détenait des pouvoirs que tu jugeais exceptionnels. Il possédait en premier lieu la capacité de se téléporter et emporter avec lui des objets ou individus jusqu'à une certaine masse. Quoi de mieux pour se déplacer rapidement et éventuellement en compagnie ou avec de quoi survivre ? Toi qui ne tenait pas en place, cette aptitude t'irait comme un gant. Aussi, Diablo pouvait s'accrocher au mur, ce qui le place au-dessus de Spiderman à ton sens. De plus, pour rendre son pouvoir de téléportation encore plus impressionnant, le mutant dispose de la capacité intuitive à appréhender l’espace qui l’entoure et ressent les autres téléportations ayant lieu autour de lui. Certes, tu doutais qu'il y ait des masses d'individus pratiquant la téléportation, mais il n'en demeurait que tu considérais ceci formidable. Sans compter que ce super-héro possède des connaissances en magie et compose un acrobate et escrimeur plus que talentueux. Aussi, le charme ravageur de ton personnage préféré fait en sorte que malgré son physique atypique - une queue préhensile d'un mètre de long, une fourrure bleue-noire, des oreilles pointues, des yeux jaunes et des cheveux indigos notamment - il est un véritable bourreau des cœurs. Enfin, le fait qu'il ait un don de flexibilité ainsi qu'une vitesse et vision de nuit améliorées apporte des atouts merveilleux à tes yeux au personnage de Diablo.

Quoi qu'il en soit, ce qui t'intéressait davantage que de découvrir à quelle classe d'être tu pouvais appartenir ou de rêver de te transformer en une version de Diablo, était de dénicher un bateau. Dès le début du régime régit par Bambi-Crystal, la dystopie qui s'était logée dans votre quotidien avait réduit à néant une bonne quantité de moyens de transports, qu'ils soient routiers, aériens ou maritimes. Ton propre bateau, Cadence, avait été démoli. Mais tu gardais espoir de pouvoir mettre les voiles sur d'autres horizons. Tu plissais toutefois les yeux en remarquant une silhouette qui ne t'était pas inconnue assise sur un ponton. Conservant une distance de sécurité, tu l'appréhendais : « Léonie ? » Généralement, les non-transformés en soldats morts-vivants se barricadaient, bien que cette part de la plage artificielle était depuis quelques temps étonnement tranquille.


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Message(#)léonie&levi ϟ grow as we go EmptyDim 14 Juil 2019 - 15:45

Grow as we go
Feat Levi McGrath & Léonie Tremblay


Parfois, dans la vie, il y a des jours qu'on considère être des cauchemars. Ce dont on ne s'attend jamais, c'est que les jours cauchemardesques ne soient pas juste une expression. C'est pourtant ce que je vis depuis que les morts reviennent à la vie.
Je ne sais pas pourquoi ni comment cela a commencé. Mais je sais quand. J'étais en remplacement aux urgences. J'arrive toujours à esquiver les remplacements aux urgences. Ben ce jour-là, j'ai pas pu. Je me suis retrouvée en poste de nuit aux urgences. Le pied pour passer une des pires nuit de garde de sa carrière. C'est le pompom quand cette nuit-là est celle du réveil des morts.

Dans le service, nous avons d'abord reçu une personne avec des symptômes bizarres. Du jamais vu. Puis il y en a eu d'autre. Une bonne dizaine. Ils sont tous jeunes et venaient d'une fête sur un yacht amarré au port de plaisance. Ils sont tous morts en même temps aux urgences. Leur corps est déposé à la morgue de l'hôpital. Et, je ne sais plus combien de temps plus tard, les emmerdes ont commencées. Je me souviens que je suis au vestiaire. Ma nuit est terminée et la fin du monde commence.
Je ne sais plus comment j'ai fait. Mais je rejoins la maison, et constate que que ma mère et ma cousine ne sont plus... elles. Et avec le fusil de papa, elles ne sont maintenant plus rien. Le fusil de papa... c'est une des rares choses qu'il nous a laissé quand il a disparu. Je n'aurais jamais pensé que cela m'aurait été utile ! Ce fusil et sa débrouillardise. J'ignore comment je fais, mais j'arrive à m'en tirer toute seule. Je squatte le yacht d'où provenaient les malades.

Je m'y planque. Et quand le soleil est à son zénith, je sors prendre l'air. C'est le seul moment de répit. Le seul moment où les morts-vivants ne s’attardent pas trop sur le ponton. Enfin, c'est ce que je pensais, jusqu'à ce que je vois quelqu'un arriver. J'ai la dalle. Je sais ce que signifie l'expression mourir de faim. Mais il est hors de question que je serve de casse-croûte aux morts. Qu'ils crèvent de faim !
Alors quand la silhouette s'est approché, je me suis levée du ponton et j'ai pointé mon fusil dans sa direction. Je m'attends à tout. Sauf à me retrouver nez à nez avec...
"Levi ?"
Levi. Mon presque frère ! Si mes parents avaient eu un fils, c'est clair qu'il aurait été comme Levi ! Et si le Levi qui approche est toujours humain, alors la solitude s'arrête. Mais s'il est zombie, pas de pitié ! Je lui explose le crâne !
"Stop ! Ne bouge plus ! Prouve-moi d'abord que tu es Levi !" hurlai-je à la silhouette. "Prouve que tu es un vivant !" Je ne sais pas pourquoi, mais je tremble de tout mon corps. Et j'ai une des ces envies de chialer !


Léonie Tremblay




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Message(#)léonie&levi ϟ grow as we go EmptyVen 19 Juil 2019 - 0:36

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Léonie et Levi


Tu ne t'attendais certainement pas à rencontrer Léonie proche du rivage. Tu ignorais prodigieusement si celle-ci faisait partie de la catégorie des humains ou appartenait à la classe des morts-vivants, mais peu t'importait. Tu ne te souciais absolument pas de finir déchiqueté par un zombie. Vu la situation actuelle de Brisbane, il fallait dire que tu avais peu d'espoir pour la continuité d'une existence telle que tu l'avais menée jusqu'au règne tyrannique régit par Bambi-Cristal. Tu ne croyais pas que l'Australie reviendrait à la normale, tu savais que ton seul plan pour rester un homme composait en le fait de mettre les voiles loin d'ici. Et encore fallait-il s'assurer que ce phénomène ne soit pas mondial. Dans tous les cas, tu ne songeais qu'à cela. Le premier bateau ou moyen de transport maritime que tu croisais, tu l'emprunterais, que ce soit une barque, un voilier, un radeau ou une jangada.

Celle que tu considérais comme la sœur que tu n'avais jamais eu la chance d'avoir t'accueillit en pointant sans ménagement son fusil contre ta poitrine. Tu pris un air interrogateur mais nullement effrayé. Tu savais que Léonie te donnerait au moins une chance et qu'elle ne t'abattrait pas de sang-froid. "Stop ! Ne bouge plus ! Prouve-moi d'abord que tu es Levi ! Prouve que tu es un vivant !" Ton air de surprise gagna en intensité. Comment étais-tu censé prouver que tu étais vivant ? Cela ne se voyait-il pas ? Par ailleurs, pour ta part, tu étais incapable de déterminer si Léonie ne s'éprendrait pas pour ta cervelle dans les prochaines minutes... Toutefois, le fait qu'elle milite ainsi pour sa vie et sa condition te confortait dans la conjecture qu'elle n'était pas un zombie.

Tu t'éclaircis la gorge et lui montras déjà tes mains, question qu'elle ne pense pas que tu allais émettre un geste vif pour menacer sa survie.  « Te prouver que j'suis moi... » Tu réfléchis à voix haute. « Tu te rappelles de notre dernière soirée ? » Et tout naturellement, tu fais du air guitare à défaut de posséder le véritable instrument entre tes mains tout en interprétant une chanson rock. Un zombie n'aurait pas ce genre de souvenirs, n'est-ce pas ? « Comment je te prouve davantage que je suis vivant ? Un zombie n'a plus de souvenirs, non ? » T'interroges, prêt à continuer tes actions pour ne plus être dans la ligne de mire de l'arme de ton interlocutrice et pouvoir, éventuellement, la prendre dans tes bras. Elle t'a manqué et cela fait une éternité que tu n'as pas croisé une personne que tu aimes. Trouver Léonie a sans nul doute la même probabilité que dénicher une aérolithe dans cette dystopie.

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Message(#)léonie&levi ϟ grow as we go EmptyLun 22 Juil 2019 - 15:10

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Feat @Levi McGrath & Léonie Tremblay


Même dans les moments les plus sombres, il y a des éclaircies. Des instants lumineux qui éclipsent un temps la noirceur envahissantes. Ces petits moments de bonheur sont des piqûres de rappel : il n'y a pas le a tristesse et la mort. Et pour l'instant que je vis, je me dis qu'il n'y aura plus la solitude. Fini les doutes sur la nécessité de continuer de survivre. Terminé les pensées noires. J'ai l'impression d'avoir reçu une dose d'adrénaline. Mon cœur s'est mis à battre. D'abord par la peur de voir Levi en zombie. Maintenant par la joie de le savoir en vie.

Je mets mon fusil en bandoulière et avance doucement vers Levi. Malgré le fait que je me rapproche de lui, il devient trouble. Surement à cause des larmes me montant au yeux. Quand je vois Levi faire du Air Guitare pour me rappeler notre dernière soirée, je ne peux pas m'empêcher de faire pareil avec mon arme pour guitare. Il a raison. Un zombie n'a pas de mémoire. Il n'a pas non plus la parole. Un zombie n'aurait pas dit "Léonie ?" comme Levi venait de le faire.

"Mais quelle conne !" m'exclamai-je en lui sautant au cou. Et c'est là que je fonds en larmes. Mes yeux n'ont pas versé une goutte quand j'ai achevé ma mère et ma cousine. Ils sont restés secs quand j'ai tué des zombies. Moi, l'infirmière. Celle qui est sensée soigner, prendre soin, maintenir en vie... je tue. Certes, les zombies n'ont plus rien de vivant. Mais quand j'ai tué ma famille, je suis certaine que dans leur dernier regard, il y avait la reconnaissance de les avoir délivré de leur condition. J'en suis certaine, la rage et la soif de cerveaux s'étaient volatilisé de leur yeux quand je les ai tuées.

Je serre très fort Levi. Je suis presque suspendue à ses épaules. Le pauvre, ça va être un choc ! Moi qui n'a jamais été trop tactile, malgré le lien fort qui nous unie. Je suis en train de lui montrer toute mon affection pour les années qui sont passées et les années à venir avec une seule accolade. Même avec ma mère et ma cousine. Je n'ai jamais montré autant mon affection pour elle avec un tel câlin. Il me faut donc la fin du monde pour le montrer ?

"Putain, Levi... j'ai cru avoir perdu tout le monde ! Mais t'es là ! Si tu savais, Levi... j'ai été obligée de les tuer... toutes les deux." Je n'arrive même pas à lui préciser que "toutes les deux", c'est maman et ma cousine. Mais il devinera sûrement. Mon téléphone vibre dans la poche avant de ma veste. Levi doit l'avoir senti. Je sais très bien ce que c'est. C'est mon rappel pour me dire que la pause au grand air est terminée. Qu'il est temps de retourner sur le yacht où j'ai trouvé refuge. Je l'appelle d'ailleurs ainsi. Le Refuge.
"Suis-moi, nous ne sommes plus en sécurité sur le ponton. Il faut retrouver au Refuge. Je vais tout t'expliquer, et toi tu vas tout me raconter. " dis-je rapidement, en essuyant du revers de ma manche. Je le tire par le bras et le traîne jusqu'au ponton pour rejoindre le yacht. "J'ai le courant grâce à des panneaux photovoltaïques. "
Le yacht est au large, au bout du ponton. J'utilise un radeau de fortune pour naviguer entre le yacht et le bord du ponton. Il y a bien une petite embarcation motorisée attachée au yacht. Mais je n'arrive pas à le faire démarrer. Je fais monter Levi sur le radeau. Je le pousse, même. Je le kidnappe, ne lui laisse pas le choix. Il doit me suivre. Et je lui donne une rame.
Je lui souris et je me mets à rire. C'est nerveux. Mais cela me fait du bien. "Je suis tellement heureuse !" m'exclamai-je.


Léonie Tremblay
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Message(#)léonie&levi ϟ grow as we go EmptySam 27 Juil 2019 - 23:00

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Léonie et Levi


Léonie est émue que le destin t'ait placé sur sa route et ce sentiment est totalement réciproque. Tu t’exécutes du mieux que tu peux afin de prouver à celle que tu considères comme une petite sœur que tu n'es pas un mort-vivant, espérant sincèrement ne pas réellement en être un. Mais si c'était le cas, tu aurais sans doute des symptômes ? Tu ris avec un bonheur sincère lorsque ton interlocutrice te rejoint dans un concert improvisé de air guitare munie de son arme fatale. Puis, elle te saute au cou en guise de véritable salut. « Te dévalorise pas, Léonie ! Tu fais bien d'être prudente. » Tu enlaces ton amie et fais quelques tours sur toi-même avant de la reposer au sol. « C'est dans ces moments là que je comprends tout le sens de Besoin de rien, envie de toi ! Même si pour nous c'est de l'amitié, voire de la fraternité. Maintenant que je t'ai retrouvée, l'avenir est plus clair et le but de se sauver de cet enfer encore plus intense. »

Sans prévenir, la Tremblay s'effondre. Des perles roulent sur ses joues pâles et ça te fend le cœur sans ménagement. Tu l'observes avec attention, lui demandant doucement : « T'inquiète pas, ça ira mieux maintenant qu'on est plus tout seul... » Tu tentes de la rassurer en caressant la part inférieur de son bras affectueusement. Votre étreinte se soude à nouveau et tu laisses Léonie te serrer aussi fort qu'elle en a besoin. Tu n'es pas habitué à ce qu'elle soit aussi tactile mais vu les circonstances, ce n'est pas très choquant et tu lui autorises tout de toute façon.

Léonie t'avoue avoir tué. Tu demeures silencieux, respectant en quelque sorte un deuil. Et pourtant, tu imagines son chagrin, car toi aussi, tu veux vivre, ou survivre, sans poème, sans blesser tous ceux que tu aimes. Puis, le téléphone de l'infirmière vibre et elle t'indique qu'il est temps pour vous de vous mettre à l'abri. Docile, tu suis la brune jusqu'à son dit "Refuge" : « Tout me va, que tu vives ici ou là-bas. Si tu crois que ta vie est là, ce n'est pas un problème pour moi. » Elle t'explique disposer de courant grâce à des panneaux photovoltaïques et tu complimentes, impressionné : « Wow, c'est génial ça ! » . Tu saisis la rame qu'elle te tend et suis soigneusement ses indications pour parvenir au yacht. Elle se laisse aller sur les flots, la marine en est fière, Cap'tain Nemo, Bâbord, Tribord, tu penses en analysant les gestes et l'attitude de Léonie sur le radeau. Elle est très raisonnée et démontre une féroce capacité d'adaptation.

Tu sens la nervosité de Léonie et acquiesces quand elle s'exclame être très heureuse que vous soyez de nouveau ensemble. « Moi aussi ! » C'est un vrai soulagement. « Tu sais, dans ce scénario, je ne peux pas m'empêcher de penser à une chanson française. » Tu songeais toujours à la musique, c'était ta passion, toute ta vie. Tu en faisais perpétuellement et l'on te qualifiait régulièrement de jukebox tant ton répertoire était fourni. Tu devenais parfois lourd avec ta manie de chanter constamment, mais c'était plus fort que toi, même dans les situations dramatiques comme l'actuelle. « Voyage, voyage, sur l'eau sacrée d'un fleuve indien. Regarde l'océan, voyage, voyage. Plus loin que nuit et le jour, voyage, voyage. » Tu marquais une pause, avant de reprendre : « Ou sinon on peut un peu se penser comme des Bob Morane dans une vallée infernale version Bambi-Crystal... ATTENTION ! » Tu t'époumones, apercevant quelques masses non identifiées mais visiblement hostiles s'approcher dangereusement du radeau. Armé de ta rame, tu essaies de les repousser tout en espérant que Léonie parvienne à vous mener jusqu'au yacht où vous pourriez vous réfugier - à moins qu'elle n'utilise son arme à feu.

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Message(#)léonie&levi ϟ grow as we go EmptySam 3 Aoû 2019 - 18:41

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Feat @Levi McGrath & Léonie Tremblay

Levi m'observe dans mon maniement du radeau qui me conduit au yacht chaque fois que je le quitte. J'ai mis du temps à maîtriser les vagues. Je n'ai pas le pied marin. A côté de Levi, j'ai plus l'air d'un mousse que d'un capitaine ! C'est lui, l'âme aquatique. Pas moi. Du moins, pas avant les ravages de Bambi-Crystal. Et je pensais échapper une nouvelle fois à ses sbires. Sauf que non. Ils sont arrivés plus tôt que prévu. Mon alerte sur le téléphone n'a pas suffit. Voilà que les zombies ont décidé de prendre d'assaut ma petite embarcation. Ces monstres s'aventurent dans l'eau, près du ponton maintenant ! Eux qui ont toujours fui la mer, voilà qu'ils se découvrent le pied marin ! Alors que je viens à peine de retrouver une des personnes qui compte le plus pour moi ! Peut-être même la dernière. Cela ne va pas le faire ! Ca ne va pas se passer comme ça ! S'ils croient qu'ils vont me priver de mon Levi, ils se mettent le doigt dans l’œil jusqu'au croupion !

"Vise la tête !" dis-je à Levi en ramant comme une folle.

Levi bataille avec la rame. Il donne des coups à droite, à gauche. Des bras de zombies se détachent. Des mains inanimées restent accrochées au radeau. Il n'en reste plus que deux à tuer. Deux coriaces. L'un des deux s'accroche même à une planche avec sa mâchoire sans dent. Il lui manque la moitié du crane, dévoilant une cervelle moisie.
"Couvre-toi !" dis-je à Levi. Le bout de mon fusil à une dizaine de centimètre du haut de son crane. Je tire sans ménagement dans la tête du zombie trépané. Son cerveau mort explose et tapisse les zombies qui l'entoure. Ainsi que les jambes de Levi. Malheureusement, quand un zombie tombe, un autre surgie de sous le premier zombie et prend le relais.
Je sens une rage immense monter en moi. Je suis en rogne contre les zombies, mais aussi contre moi-même. Je n'ai plus qu'une seule munition sur moi. Je me souviens avoir laissé ma boite sur la plateforme à l'arrière du yacht. Là où j'attache mon radeau. A la place, j'ai mon arme ultime. Mais en l'utilisant, je prends le risque de perdre définitivement mon radeau. Tant pis ! Le principal, c'est de sauver Levi !

"Écarte-toi !" hurlai-je à Levi tout en lui jetant mon fusil dans les bras avec la dernière cartouche.
Je me dresse sur le radeau et sors des poches de ma veste un déodorant Axe, des gants de pompier et un chalumeau de cuisine. C'était le chalumeau que maman utilisait pour nous faire des crèmes brûlées ou la meringue de ses tartes au citron. Le déodorant, je l'ai trouvé chez mon voisin Kari. J'ai farfouillé sa maison et celle de Noa avant de quitter mon quartier. J'ai pu y trouver des choses intéressantes pour ma survie. Les gants de pompier, je les ai récupéré à l'hôpital. Avec une hache, qui nous sert en cas d'incendie. Je ne m'en étais jamais servie à l'hôpital. Jamais de départ de feu ! Par contre, elle m'est bien utile aujourd'hui !
Je mets les gants, j'allume le chalumeau et pulvérise la flamme de déodorant alcoolisé. Une flamme immense jaillie et met le feu aux zombies.
Mon lance-flamme maison fait mouche ! Par contre, le radeau commence à cramer au bout. Nous nous rapprochons du Refuge. La plateforme n'est plus qu'à quelques mètres. Je range mes outils et, les gants encore sur les mains, je me remets à ramer. Une flamme de rage et de soif de vie me brûle les yeux. Je rame à vitesse grand V. La survie est tellement primordial que je n'ai même pas pris la peine de vérifier que Levi va bien. La priorité est de nous mettre en sécurité. Vérifier l'état de chacun, cela vient après.

Quand nous arrivons enfin au yacht, je ne me sens même plus la force de quitter le radeau pour me mettre en sécurité. Je suis vidée...



Léonie Tremblay
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Message(#)léonie&levi ϟ grow as we go EmptyJeu 5 Sep 2019 - 3:30

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Léonie et Levi


Armé d'une rame, tu t'évertues à repousser les morts-vivants hostiles qui menacent de vous faire quitter le radeau investi pour vous mener en lieu sûr. Tu entends Léonie te sommer de viser la tête et tu orientes ton arme sur tous les crânes qui entrent dans ton champs de vision. La rame a l'avantage d'avoir une longue portée et tu peux ainsi repousser les assaillants sans risquer d'être atteint. Par ailleurs, il t'est inacceptable que vous n'accédiez pas au yacht, pas maintenant que tu es en compagnie de la Tremblay, pas après tout ce que vous avez traversé en solo pour qu'enfin vous vous retrouviez en duo.

Coups de rame dans la mer pour faire avancer le radeau, d'autres contre les zombies, vous avancez péniblement vers le yacht. Il reste deux créatures infâmes, Léonie te prévient de te couvrir, elle dégaine son arme à feu et fait sauter la tête du scélérat. Des morceaux de corps et de sang dégoulinent et se répandent sur toutes les surfaces aux alentours. Tu effaces l'hémoglobine ayant atterrit sur ton visage et reprends avec dynamisme la rame. Encore quelques mètres et vous pourriez entrer au sein du navire.

Les masses inhumaines se font de plus en plus voraces, voire peut-être même nombreuses ? Tu as perdu le fil de leur venue, tu peines à dénicher une voie vous autorisant à rejoindre le yacht sans devoir affronter de nouveaux zombies. Léonie semble avoir un plan, elle prépare quelque chose, munie d'une paire de gants de pompier, d'un déodorant et d'un chalumeau de cuisine. Tu ne peux qu'augurer la suite, impressionné par les méthodes de survie de ta proche amie. Tu attrapes le fusil qu'elle te tend, utilise toi-même ta machette pour trancher des zombies. Bien vite, le lance-flammes artisanal de la vingtenaire rétame tout sur son passage, il brûle même une partie du radeau. Tu essaies d'éteindre les flammes en les tapant de ta rame et apportant de l'eau dessus, rejetant par la même occasion les débris de revenants. Quelques mètres plus loin, vous parvenez au bateau et tu y attaches soigneusement le radeau avant de tendre ta main vers la brune. « Un dernier effort, Léonie, » tu l'invites à saisir ta main, la hisse à bord avec force. Un rire file entre tes lèvres et tu la prends dans tes bras. « T'es vraiment exceptionnelle. » Tu lui as déjà dit dans le passé, mais tu ne te prives pas de le répéter. Vraiment, l'infirmière est pleine de ressources. Sans elle, vous ne vous en seriez pas sortis si bien. « Tu fais quoi, d'ordinaire, sur ton yacht après ? » Tu marques une pause. Tu as encore le fusil que t'a confié Léonie plus tôt autour de l'épaule. « Je connais un endroit où on pourra peut-être se ravitailler en armes et munitions. » Tu annonces, suggères pour la suite. Puis, soucieux, tu interroges : « Ça va, t'as pas été salement blessée ? » Tu jettes un coup d’œil à ta personne au cas où. Tu n'as mal nulle part, si on oublie les courbatures, c'est bon signe.

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Message(#)léonie&levi ϟ grow as we go EmptySam 21 Sep 2019 - 18:10

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Feat @Levi McGrath & Léonie Tremblay

Levi n'aurait pas été là, j'aurais été incapable de rejoindre le yacht. A cette heure, je serais morte sans lui. Morte dévorée, morte noyée ou mort-vivante. Je vois sa main tendue vers moi pour m'aider à monter à bord. Je ne sais pas comment j'ai trouver la force de lever le bras. Je crois qu'il a saisi ma main mais qu'elle est restée molle dans la sienne. Je crois qu'il m'a hissé à bord. En tout cas, il me tient dans ses bras et je m'y sens soulagée, en sécurité.

Levi me trouve exceptionnelle. Personnellement, je me trouve en veine. Malheureusement, la chance ne dure jamais. A trop l'épuiser, elle tourne. La survie a été couronnée de succès jusqu'à maintenant. Mais cette horde de zombie est plus féroce que les précédentes. Plus grosse, aussi. Ils sont plus résistants. Quelque chose change.

Dès que Levi me libère de son étreinte, je me laisse tomber au sol et m'affale sur le dos. J'attrape le déodorant et le secoue pour en juger le contenu. Il est presque vide. A part servir à Levi un jour ou deux pour sentir bon, il ne nous sera plus utile.
Levi me demande ce que je fais d'habitude. A vrai dire, rien qui porte ses fruits. Je poursuis mes recherches, étudie les plans de la ville, raye les zones que j'ai pu explorer dans la journée. Je montre à Levi la table de camping sur laquelle se trouve un carnet. "Habituellement, une fois ici, je liste tout ce que je constate jour après jour. Les zones que les zombies occupent ou qu'ils désertent. J'essaye de dénicher un schéma dans leur déplacement. Mais honnêtement, à force de remplir chaque soir ce carnet d'y relire tout depuis le début, je finis par le connaitre par cœur et par ne rien y déceler de nouveau."

"Pas blessée, en vie grâce à toi. Et toi ?" Je me redresse et me hisse sur une banquette. C'est bien plus confortable. Je retire mon manteau. Je laisse tomber tout ce qui gène, jusqu'à mon soutien-gorge que je fais sortir par une des manches de mon haut. "Désolée Levi ! Être présentable et la gêne ne gagnent pas face au confort. Et puis t'es comme mon frère, tu devrais supporter facilement le pire de moi-même," ajoutai-je en retirant mes chaussures, libérant mes pieds et mes chaussettes plus très fraîches.
Je me mets à rire en agitant mes pieds vers Levi. Je n'ai pas rigolé une seule fois depuis l'invasion des morts-vivants.
"J'ai marqué tous les lieux que j'ai fouillé. Tu veux bien y noter ton point de ravitaillement ? De nouvelles armes et des munitions ne seront pas de trop. Et du déo, aussi ! Le mien arrive au bout. Tu veux manger un truc ? J'ai des conserves que j'ai récupérée il y a quelques jours. Tu en profiteras pour me raconter comment tu as survécu jusqu'à maintenant. Et je te raconterai mes aventures."

Léonie Tremblay
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Message(#)léonie&levi ϟ grow as we go EmptySam 19 Oct 2019 - 18:14

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Léonie et Levi


Nous sommes enfin parvenus jusqu'au yacht. Non sans peine, non sans avoir brûlé une bonne partie de notre énergie déjà diminuée, mais nous sommes en vie - et ensemble. Je hisse Léonie à bord et lorsque je desserre notre étreinte, celle-ci s'allonge à même le pont, exténuée. Depuis l'invasion des morts-vivants régis par la tyrannique Bambi-Crystal, je n'ai jamais eu l'opportunité de vivre sur un moyen de locomotion ni même d'avoir un véritable quartier général dans la durée. J'avais erré, parfois retrouvé quelques groupes, mais en général, je survivais seul, les mésaventures générée par la destinée voulant que je ne demeure jamais très longtemps avec les mêmes humains. Le climat était hargneux, périlleux, assassin. Il était fréquent que des compères se fassent blesser par des zombies et deviennent aussi promptement des ennemis. J'avais été témoin de proches se faisant tuer avant qu'ils ne se transforment totalement et cette optique m'avait incité à ne pas prospérer très longtemps au sein des groupuscules de vivants. Bien vite, de petites sociétés où la loi du plus fort régnait se formaient et j'était rarement en accord avec les règles imposées par les grandes gueules du moment.

Mais avec Léonie, je ne redoutais rien. Je savais que l'on pourrait fonder un duo de choc et peut-être même passer au travers de cette apocalypse. La jeune femme me désigne un carnet sur lequel elle inscrit religieusement toutes les informations relatives aux déplacements de nos ennemis. Je m'installe sur la petite table de camping et commence à feuilleter, attentif, les pages noircies d'informations. Elle conclut sur le fait que les monstres qui nous traquent ne suivent pas vraiment de logique, ce qui ne m'étonne qu'à moitié. "C'est génial quand même. Ça nous permet de savoir où ils n'ont pas été depuis un petit moment..." Et par conséquent, où ils risquent de retourner ou où se sont installés de potentiels alliés. Je referme le carnet soigneusement et m'inquiète de l'état de mon interlocutrice.

"Pas blessée, en vie grâce à toi. Et toi ?" "Idem." J'annonce avec un sourire, qui se transforme en rire tandis que Léonie se met à l'aise. "Fais comme chez toi, lil sis," je plaisante, avant qu'elle ne me suggère de noter mes propres points de ravitaillement et fait le listing des vivres qui pourraient nous être les plus bénéfiques. Elle propose de manger, ce à quoi j'acquiesce. Mon estomac était vide depuis plusieurs dizaines d'heures maintenant. "Avec plaisir pour les conserves." Et docile, je complète les écrits de la Tremblay muni d'un morceau de carbone. "J'me ravitaille surtout par la mer. J'suis pas un marin pour rien. Mais j'ai perdu mon dernier filet dans une offensive... Tu as du cordage ?" Je pourrais en réaliser un autre et avec un peu de chance, nous pourrions manger du poisson frais. "Je me suis retrouvé dans un groupe d'humains il y a quelques semaines et ils étaient complètement dingues. J'ai quasiment perdu tout ce que j'avais et après ça, je me la jouais solo. J'ai fait plusieurs filets mais je finissais par les utiliser comme arme pour neutraliser les zombies et m'enfuir en les laissant entremêlés... Je dois avoir un peu de sang de cowboy aussi, à jouer au rodéo avec eux..." Je relate avec humour malgré l'horreur des circonstances. Je pointe une zone vierge sur les inscriptions de la vingtenaire et soumets : "Je suis déjà allé à l'est ici. Il n'y a rien d'intéressant. Par contre, le sud-est, j'ai jamais tenté." Peut-être dénicheraient-ils de quoi de judicieux là-bas ? Ou au contraire, ils pourraient tomber sur des hordes de morts-vivants... Le moindre déplacement constituait toujours un pari à prendre. "J'avais pensé à quitter l'Australie, aussi, question de voir si les autres pays sont contaminés..." Le navigateur parlait. Prendre le large me paraissait malin : la mer pourrait nous fournir de quoi nous sustenter, les zombies n'iraient pas nous chercher au milieu de l'océan, et peut-être tomberions-nous sur un territoire sain. J'orientais mon regard vers mon interlocutrice, en quête de son avis sur ces points.

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Message(#)léonie&levi ϟ grow as we go EmptyLun 25 Nov 2019 - 22:21

Grow as we go
Feat @Levi McGrath & Léonie Tremblay


Je ferme les yeux un bref instant et savoure le fait d'être encore en vie. Grâce à Levi. Je rouvre les yeux et voit Levi lire mon carnet. Je pensais y découvrir une stratégie de l'ennemi. Ou au moins un schéma, une routine. Un modus operandi, comme les tueurs en série. Mais non. Rien. Du moins pas à mes yeux. Par contre, Levi en tire une remarque intéressante. "C'est génial quand même. Ça nous permet de savoir où ils n'ont pas été depuis un petit moment...". Je ne dis rien et me contente d'acquiescer. C'est vrai. Levi a raison. Cela permet de voir quelle zone n'a pas été occupée et depuis quand elle est plus sûre. Peut-être est-ce parce que des survivants comme nous font en sorte de garder ces zones sécurisées. Ou peut-être que quelque chose d'autre les tiens éloignés.

Levi est partant pour une conserve. Je me lève et soulève le siège de la banquette sur laquelle je me suis affalée. J'en sors une conserve de boulettes de viande. J'en ai un paquet, de ces boites. Boulettes de viande, raviolis au bœuf et beaucoup... mais vraiment beaucoup de bœuf en gelée. Mieux vaut pas être vegan sur mon bateau !
"Avec mon marin à bord, je vais pouvoir varier un peu mes repas !" m'exclamai-je en adressant un clin d’œil à Levi. "Je ne sais pas s'il y a du cordage comme tu aurais besoin à bord. Le mieux est que tu fouilles. Par contre, j'ai une canne à pêche ! Elle est..." Je regarde rapidement autour de moi. "... quelque part..."

Je pose un campingaz sur la table et vide la conserve dans une casserole. Tout en réchauffant notre dîner, j'écoute Levi me raconter ses aventures. Sa rencontre avec un groupe d'humains, il y a peu de temps. Je rigole quand Levi me parle de faire le cowboy avec les zombies. Si lui doit avoir du sang de cowboy, je me demande ce que je peux avoir dans mon sang. Du sang de pirate ? J'ai plutôt l'air d'un marin d'eau douce sur mon bateau que je ne sais pas piloter, ni même démarrer.

Levi a complété mon carnet. Je lui tends une fourchette et lui fais signe de manger directement dans la casserole. Oui. Je mange directement dedans. Cela fait moins de vaisselle à faire. C'est que je me suis habituée au lave-vaisselle. Et là, y en a pas !
"Il serait intéressant de fouiner au sud-est, dans ce cas", dis-je entre deux boulettes chaudes. "Quitter l'Australie ? Pourquoi pas ! Si tu arrives à faire démarrer ce beau bateau d'écolo. Au moins, il servirait à autre chose qu'à nous planquer."
Je tapote du doigt le sud-est dont parlait Levi tout en regardant au large le soleil descendre doucement. La nuit va bientôt tomber. Et elle portera conseil. Mais j'ai déjà une petite réponse en tête pour Levi. "Tu arriverais à faire marcher ce bateau ? Tu arriverais à nous emmener loin de ce cauchemar ?" demandai-je à Levi, en le regardant finalement avec les yeux brillants, plein d'espoir de pouvoir (re)vivre plutôt que survivre.


Léonie Tremblay
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Message(#)léonie&levi ϟ grow as we go EmptySam 14 Mar 2020 - 0:25

Grow as we go
Léonie et Levi


En un seul morceau chacun sur le yacht aménagé par Léonie, je prends connaissance de son installation ainsi que des moyens malins qu'elle a mis en oeuvre afin de survivre. Depuis quelques temps, elle tient un carnet de bord sur lequel sont indiquées les zones où nos ennemis ont été aperçus. Bien qu'il soit difficile à première vue de décrypter un quelconque mode de fonctionnement, des analyses demeurent possibles : par exemple, lesquelles d'entre elles n'ont pas attiré de zombies depuis un certain temps. Je continue mon étude des pages noircies par l'infirmière tout en lui relatant mes propres astuces pour me sustenter et être témoin de nouveaux soleils malgré l'apocalypse qui secoue Brisbane.

"Avec mon marin à bord, je vais pouvoir varier un peu mes repas !" J'offre un sourire sincère à mon interlocutrice. En effet, c'était un de mes objectifs. Maintenant que j'avais retrouvé mon amie de longue date, j'espérais que l'on puisse survivre à deux plus aisément, chacun possédant des domaines d'expertise différents. Je l'interroge sur le matériel qu'elle possède, notamment du cordage qui pourrait m'aider à tisser quelques filets de pêche. "Je ne sais pas s'il y a du cordage comme tu aurais besoin à bord. Le mieux est que tu fouilles. Par contre, j'ai une canne à pêche ! Elle est... Quelque part..." Je ris de bon cœur. C'était bon signe, le fait que Léonie ne sache pas exactement où cette canne à pêche se trouve. Peut-être dénicherais-je en fouinant sur le yacht des éléments que je pourrais transformer en outils. "Tu me permets de fouiller, Lil Sis ?" Je questionne pendant qu'elle prépare le repas.

Pendant que le contenu de la boîte de conserve réchauffe, je relate à la vingtenaire mes dernières péripéties. Elle me tend une fourchette et je prends une bouchée de ce qu'elle a préparé. "C'est trop bon de manger chaud !" Je complimente, ravi, en complétant le carnet des propres zones que j'avais explorées. Il est constaté que le sud-est est inconnu de nous deux et Léonie suggère d'aller investiguer ces lieux. "Oui, c'est intriguant." J'espérais simplement que ce ne soit pas mortel. Comme je nourrissais l'espoir que ce phénomène d'invasion de morts-vivants ne soit pas mondial. "Quitter l'Australie ? Pourquoi pas ! Si tu arrives à faire démarrer ce beau bateau d'écolo. Au moins, il servirait à autre chose qu'à nous planquer. Tu arriverais à faire marcher ce bateau ? Tu arriverais à nous emmener loin de ce cauchemar ?" Impossible ne faisait pas partie de mon vocabulaire. "J'ai bien envie d'essayer..." Je confie, déterminé. La nuit commençait à tomber, la pénombre serait bientôt très présente sur le moyen de transport inerte. "Je vais m'y mettre dès l'aube." Je m'engage. "On pourra partir sud-est, question de voir ce qui se passe sur terre, tout en éventuellement pouvant s'éloigner de l'Australie." Je soumets. Être avec Léonie m'emplissait d'espoir pour la suite. "T'as rien qui te retient ici ?" Je questionne, une telle épopée nécessitant de rompre les liens avec tout et tous? Personnellement, Léonie et ce bateau me comblaient pour la suite, mais peut-être que celle que je considérais comme une sœur avait des choses à mettre en ordre avant de pouvoir vraiment mettre les voiles vers l'étranger, si je parvenais à mettre le yacht en état de marche.

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