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 Soft reading. ~ Luklie

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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptyDim 14 Juil 2019 - 13:32


Soft reading.
Lukà & Charlie.


Dire que tu n'étais pas un peu nerveux aurait été un mensonge, ce n'était pourtant pas la première fois que tu prévois de retrouver la douche et belle Charlie afin de discuter de lecture. Samedi après-midi, quinze heures, une envie folle de retrouver la jeune femme te prend soudainement. En espérant qu'il n'y a pas trop de monde au Death Before Decaf pour que vous puissiez débriefer de ce livre qu'elle t'as passé il y a quelques jours de cela. D'ordinaire, c'est toi qui lui fait découvrir des chefs d’œuvres de la littérature anglaise, australienne et, parfois même, quelques ouvrages de la littérature française. Cette fois, c'est elle qui t'as passé un livre et, aussi étrange que cela puisse tu n'as jamais pris le temps de le lire. Pourtant, tu les livres tu les dévores en deux ou trois jours. Parfois, une journée suffit pour te faire commencer un livre le matin et le terminer lorsque tu t'installe dans ton lit. "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" est l'un de ses livres qui trônera fièrement dans la bibliothèque de ton salon. Tu l'as dévoré, ce livre est poignant à souhait. Tu pourrais très bien le lire encore et encore, sans jamais t'en lasser. Livre dans ta sacoche, tu grimpes dans ton véhicule. Tu quittes le quartier de Bayside, traversant les diverses rues de Brisbane. Peu de monde sur la route, tu rejoins Logan City rapidement. Ton véhicule garé à quelques mètres du DBD, mains dans les poches, les yeux rivés sur le bitume afin de ne pas prendre ce vent glacial en pleine figure. Tu pousses la porte du café, la clochette retentit. À l'accueil, tu tapes la main de ton meilleur ami qu semble absorbé par les différents papiers administratifs autour de lui. "Je te dérange pas plus longtemps mec, tu m'as l'air occupé !" Tu lui souris et viens te mettre à cette table qui est la tienne chaque fois que tu te retrouves ici. Le DBD c'est un peu ton quartier général. T'aime venir ici, le matin très tôt pour te prendre ton café que tu siroteras le long du trajet jusqu'à ton bureau. En plein milieu d'après-midi afin d'y prendre ton gouter, les pâtisseries sont excellentes. Et en soirée, lorsque l'envie de rentrer chez toi et te retrouver seul t'effraie au plus haut point. Bien sûr, le DBD a une importance toute particulière pour toi. Ton meilleur ami en ait le propriétaire, tu es si fier de lui. Tu te souviens de cette vieille prof de français qui ne croyait nullement en vous et en votre avenir. Matt et toi étiez un peu les "rois" au lycée, des têtes brûlées qui prenez la vie un peu trop à la légère. En grandissant, t'as connus les vrais problèmes d'adulte. Mais ils t'ont beaucoup apportés, beaucoup appris. "Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort." Ta mère te l'as très souvent répétée depuis ta naissance. Elle n'a jamais eu de chance en amour, elle voulait avoir un enfant alors elle a décidée d'avoir recours à l'insémination pour devenir mère. Ta mère c'est ton modèle dans la vie, elle s'est toujours battue. Pour toi, pour elle. Assis à la table, tu remarques la douche Charlie au loin. Elle s'occupe déjà d'un client qui semble être indécis sur le choix de sa collation du jour. Tu poses son livre sur le rebord de la table et commence à noter deux ou trois trucs sur ton pense bête.

@Charlie Villanelle

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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptyVen 19 Juil 2019 - 17:39

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“Mockingbirds don’t do one thing but make music for us to enjoy. They don’t eat up people’s gardens, don’t nest in corncribs, they don’t do one thing but sing their hearts out for us. That’s why it’s a sin to kill a mockingbird.”


Des années durant la jeune femme s’était questionnée sur l’origine de cette citation mondialement connue : it’s a sin to kill a mockingbird. Elle trouve qu’il s’agit d’un péché que de tuer n’importe quel être vivant, mais pourquoi les geais moqueurs en particulier ? Cette question lui a parcouru l’esprit mille fois, et mille fois elle n’a jamais trouvé d’excuses valables. Alors elle a acheté ce livre, enfin, une bonne fois pour toute. Elle s’est entichée d’Atticus, de Scout et de Jem, du petit Bill aussi. Elle a suivi leurs aventures en en demandant toujours plus, a passé la nuit entière dans le salon à tester toutes les positions possibles sur le canapé pour continuer sa lecture. Elle n’a pas beaucoup dormi cette nuit là, non, mais bon sang qu’elle a appris bien des choses. Cette lecture a réellement changé sa vie d’une manière dont elle ne pensait pas que ce soit possible un jour. Ce ne sont que des lettres d’imprimerie sur des feuilles collées les unes aux autres. Cela ne signifie rien. Cela ne signifie rien mais ces mêmes lettres peuvent être la cause des guerres et des paix, de mort et de vie. L’écriture importe autant que la parole de nos jours et les mots d’Harper Lee le lui ont bien fait comprendre. Elle s’est armée d’un stabilo et a surligné un nombre incalculable de passages clés selon elle. Ils l’étaient tous. Chaque mot était important, chaque émotion. La naïveté de Scout, l’esprit d’aventure de Jem, l’ouverture d’esprit d’Atticus. Ils l’ont tous fait grandir à leur manière, elle, et tous ceux qui ont lu ce livre avant elle.
Alors, quand le meilleur ami de Matt s’est pointé au DBD pour la dix septième fois de la semaine en se plaignant ne pas savoir quoi lire, elle lui a aussitôt proposé ce livre ci. Elle aurait pu en proposer beaucoup, mais celui ci a une place à part dans son coeur et dans sa bibliothèque. Elle n’en garde pas des souvenirs précis parce qu’elle n’a jamais osé le relire. Elle se souvient encore trop avoir été chamboulée par certains passages glaçants et, égoïstement, elle ne cherche pas à revivre ces sensations. Lui qui ne les a pas encore connu, elle lui a prêté son livre maculé de notes diverses avec plaisir. Elle n’a jamais été proche de Lukà, ne lui a jamais vraiment parlé en dehors des small talks, mais elle pense qu’il s’agit d’un bon gars et qu’il mérite de livre ce livre. Il saura s’en montrer digne, assurément. Finalement elle sourit lorsqu’elle le voit revenir dans le café, le livre à la main. Elle n’est pas en travail de jour généralement, mais en ce moment elle a un besoin profond de se changer les idées et les heures supp’ c’est à peu près la meilleure chose à laquelle elle pouvait penser. Charlie se débarrasse assez rapidement du client qui souhait un café décaféiné mais qui lui permette quand même de rester éveillé - un vrai emmerdeur, donc. Retrouvant son sourire caractéristique, elle fait glisser ses mèches blondes dans son dos et prépare un café, un vrai cette fois-ci, pour le nouvel arrivant. Elle parsème le tout d’un peu chantilly et de vermicelles parce qu’elle a envie d’ajouter un peu de couleur dans ce monde marron. Et surtout parce qu’elle n’a aucune idée de comment dessiner des coeurs ou n’importe quoi d’autre comme le fait tout le monde sur instagram. « Tu as trois secondes pour préparer une dissertation m’expliquant en quoi ce livre est le meilleur du monde entier. » L’injonction est donnée sur le ton de la plaisanterie, le sourire sur ses lèvres toujours plus grand à mesure qu’elle s’approche de lui avec le verre en main. « Sinon fais gaffe, j’ai du café chaud bouillant qui peut finir sur ta chemise à n’importe quelle moment. »
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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptyLun 22 Juil 2019 - 0:33


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Lukà & Charlie.


"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur." Qui n'a jamais entendu parler de ce livre ? Qu ne l'a jamais lu ? Toi. Toi, tu n'a jamais eu la chane de lire ce chef d'oeuvre. Il y a tellement de livres intéressants à lire. Tous les jours, tu reçois de nouveaux manuscrit. Il t'es impossible de ne pas les lire même si certains ne seront jamais publiés, ne serait-ce que par respect pour l'auteur qui a pris le temps l'écrire et de te l'envoyer, tu te dois de les lire. Tous, sans exception. Ta table de chevet ou le guridon à côté de ton canapé, ils débordent de livres nouvellement achetés et qui attendent patiemment que tu les ouvres pour les lire avec la plus grande attention. Certains sont là, attendant gentiment elurs tours, depuis plusieurs mois. Lors de tes précédentes visites au DBD, tu as fait la connaissance d'une petite serveuse aux cheveux blonds. Charlie, elle s'appelle. Ce prénom lui va à ravir, elle le porte si bien. Elle a le même amour que toi pour les livres mais sa culture est bien moindre que la tienne. D'ordinaire, c'est toi qui lui prête certains ouvrages que tu as beaucoup aimé lire, voire dévorer à plusieurs reprises pour certains. Cette fois, c'est la blondinette qui t'as fait découvrir l'un de ses livres favoris. Au début, tu as eu un peu de mal à accrocher et maintenant, tu ne saurais plus t'en passer. Ce livre t'as bouleversé, tu ne t'y attendais. En deux jours, tu as lu ce bouquin. Tant pis pour la vaisselle qui traine dans l'évier, le lit pas fait et la poussière qui traine sur ton poste de télévision. Ce livre en valait la peine. Tu vas rendre son exemplaire à Charlie et filer t'en acheter un, rectification c'est déjà fait et il trône fièrement dans ta bibliothèque. Toi qui ne savait pas quoi lire alors que ta maison déborde de livres qui n'attendent que ça, Charlie t'as sauvé la vie en te prêtant "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". Un chef d'oeuvre. Il n'y a pas d'autres mots possibles. Il y a des livres qui vous effraient à lire et, lorsque l'on franchis le pas, on se rend compte à quel point on a été con d ene pas franchir le livre avant. Une pépite, une perle, un chef d'oeuvre. Quel idiot t'as été de ne pas le lire plus tôt ! Un magnifique récit raconté à travers les yeux d'une petite fille de huit ans, se passant dans une petite bourgade des Etats-Unis dans les années mille neuf cent trente. Ce livre t'as tant bouleversé, à tous les niveaux. Ton coeur, ton âme en sont encore tout retournés. C'est donc avec un immense plaisir que tu viens t'installer à ta table habituelle du DBD, à croire que Matt te l'as réservé. « Tu as trois secondes pour préparer une dissertation m’expliquant en quoi ce livre est le meilleur du monde entier. » Tu souris, lève et vois la blonde à côté de toi. Elle est belle et son sourire lui va merveilleusement bien. « Sinon fais gaffe, j’ai du café chaud bouillant qui peut finir sur ta chemise à n’importe quelle moment. » Tu fronce les sourcils. "Ah non hein ! Pas, ma chemise, j'ai eu un mal de chien à la repasser sans la faire cramer." True story. T'es nul en repassage, t"habitude ta mère te file un coup de main, mais cette fois, elle n'a pas pu venir t'aider. T'as eu des sueurs froides tout le long. Tu fais signe à la demoiselle de s'assoir cinq minutes, Matt ne dira rien. Il est cool comme patron, tu l'espère. "Nan mais ce livre Charlie ! Je l'ai lu en deux jours quoi. J'ai même pas touché à ma vaisselle, mon ménage. Rien. J'ai tout laissé en plan pour terminer ce chef d'oeuvre. J'étais pas prêt à lire une beauté pareille !" Tu ne maitrise pas tes mots qui sortent de ta bouche, ni ton enthousiasme. Tu ne saurais par où commencer ta dissertation, il y a tellement à dire sur ce bouquin.tu ne t'en remet toujours pas.

@Charlie Villanelle

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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptyLun 22 Juil 2019 - 12:44

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Le regard amusé de la blonde se pose tantôt sur le livre et tantôt sur Lukà, comme si l’un des deux allait s’en aller à n’importe quel instant. Cette idée la fait sourire en sachant que jusque là personne n’a rapporté de cas de livres fuyant avec deux jambes nouvelles (ou quoi que ce soit d’autre), et que Lukà vient à peine d’arriver donc son expérience lui dit qu’il est là pour un certain temps encore. Si jamais Matt a le malheur de se lever de sa chaise et lui adresser un bonjour, ils seront là bien après elle. « Ah non hein ! Pas, ma chemise, j'ai eu un mal de chien à la repasser sans la faire cramer. » Charlie rigole parce qu’elle ressent vraiment tout le désespoir de sa situation. Le repassage, quel misère ! Elle donnait cette tâche ménagère au premier venu : colocataire, petit ami, ami de passage, meilleur ami. Quiconque excepté elle semblait bien mieux qualifier pour cette tâche de patience qu’elle ne comprenait pas. Elle se brûlait avec la vapeur, oublier le fer sur un bout du tissu, le repasser d’un côté pour tout froisser de l’autre … Une véritable épreuve du quotidien bien trop sous estimé. A côté de ça elle n’avait aucun problème à trier le linge pour les machines, mais sachez que si elle avait pu cauchemarder à cause de fers tyranniques elle l’aurait fait sans aucun doute. Peut être l’a-t-elle même déjà fait et elle ne s’en souvient plus. « C’est noté, t’as carrément tout mon soutien dans cette épreuve. On touche pas à la chemise, promis. » Heureusement pour lui que Yoko n’est pas dans le coin, aucune chance qu’elle ne renverse toute une bière sur lui.

Charlie ne se fait pas prier en s’asseyant la seconde même où il lui tend la chaise devant elle. Elle n’aura qu’à retourner derrière le comptoir lorsque la clochette annoncera de l’arrivée d’un nouveau client. Il n’y a rien de compliqué là dedans, elle devrait être capable de s’en sortir et de gérer deux choses à la fois. Elle a de toute façon toujours préféré faire plusieurs choses à la fois, être multitasking. L’accomplissement d’une seule et même tâche à la fois l’ennuie, et ne parlons même pas de son désespoir si elle est simple et répétitive : un enfer. La tasse posée sans une vague et même pas une seule goutte sur la table, la blonde se targue d’un sourire empli de fierté. Certes, il s’agit de son boulot, mais techniquement elle est barmaid alors il ne s’agit pas réellement de son boulot. C’est en tout cas ce qu’elle se répète lorsqu’elle souhaite de se dédouaner de sa maladresse. Ca, et le fait que de toute façon Yoko restera toujours la pire. « Nan mais ce livre Charlie ! Je l'ai lu en deux jours quoi. J'ai même pas touché à ma vaisselle, mon ménage. Rien. J'ai tout laissé en plan pour terminer ce chef d'oeuvre. J'étais pas prêt à lire une beauté pareille ! » Elle hoche vivement la tête, se retrouvant tout à fait dans ses paroles. L’étudiante a mis presque dix jours à le lire (encore une fois, lire est une tâche qui demande toute sa concentration et elle avait l’impression de perdre son temps), mais le résultat est le même. Elle en est sortie changée, dans le meilleur sens du terme. Villanelle est infiniment heureuse de pouvoir enfin partager tous ses avis à propos de ce livre à quelqu’un qui n’est pas l’un de ses doudous. « En disant ça tu viens de te placer dans mon top trois des prétendants au mariage, sache dans quoi tu t’aventures avec ce livre ! » Pente glissante Charlie, tu le sais, rattrape toi là. Y’a plus de places pour les prétendants, c’est comblé au possible. T’as même pas envie d’en parler fille, pourquoi t’abordes le sujet ? « Enfin bref. Je suis contente qu’il te plaise, c’est un classique mais personne n’en parle réellement je trouve. Alors que y’a tellement de morales, tellement de sujets hypersensibles de l’époque et qui le sont toujours aujourd’hui. » Le racisme en premier lieu, oui, bien sûr, par le biais du procès mené par Atticus. Il a tous les arguments, il démonte tous les arguments adverses et prouve l'innocence de son client. Et le jury statue contre lui. Parce qu’il est noir. Il doit être coupable. Un blanc n’aurait jamais pu commettre les faits énoncés. « T’as lu In cold blood ? J’avais les mêmes sentiments en le lisant. De la curiosité, de l’intérêt, mais un fond incroyablement pesant de malaise. » De sang froid, un de ses autres livres préférés.
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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptyLun 22 Juil 2019 - 23:18


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Lukà & Charlie.


C'est avec un plaisir non mesuré que tu es venu au DBD en ce débt d'après-midi. Non seulement, ce lieu est dirigé par ton meilleur ami mais, en plus de ça, t'adore réellement venir ici. L'endroit est calme, apaisant. T'aime venir ici à chaque fin de journée, t'installer à cette même table jour après jour et lire quelques pages de ton bouquin du moment. Ou bien terminer de travailler mais c'est rare. Une fois la porte de ton bureau fermée à clé, tu refuse de travailler ou parle simplement de boulot. À moins que tu n'ai un diner d'affaire de programmer, au quel cas tu fais une exception. Tu prends rarement de diner, des déjeuners oui, mais rarement des diners. Passé dix-neuf ou vingt heures, tu ne souhaite pls parler boulot, c'est une règle que tu t'es imposé lorsque tu t'es aperçu que tu travaillais jour et nuit quasiment. T'étais un véritable bourreau de travail, un jour t'as dit stop, ça ne pouvait plus durer ainsi. Vingt heures, grand maximum, tu décroche de tes papiers, de tes manuscritq. Place à la détente. Il est rare de te voir au DBD en plein après-midi, Matt a dû être surpris. Toi le premier d'ailleurs. Ta venue n'est pas laissée au hasard, t'espérais bien croiser Charlie et lui rendre son livre. Débriefer avec elle aussi, comme vous en avez l'habitude de le faire. C'est à elle de te faire une dissertation sur les livres que tu lui conseilles de lire, cette fois c'est à ton tour. Sensation étrange, t'as l'impression de retourner à l'école. L'accueil de la jeune serveuse te fait rire, il n'est pas question qu'elle vienne salir ta chemise avec le café bouillant qu'elle tient dans sa main. Le repassage et toi, ça fait deux. T'aime pas ça et habituellement, c'est ta mère qui te le fait. Or, aujourd'hui, elle n'était pas disponible. Il a donc dû que tu te débrouille seul, c'était loin d'être gagné, t'as eu des sueurs froides mais t'y es finalement arrivé après une bonne demie heure de bataille intense. « C’est noté, t’as carrément tout mon soutien dans cette épreuve. On touche pas à la chemise, promis. » Charlie semble entendre et comprendre ton désarroi face à ta chemise durement repassée. T'as même réfléchi à deux fois avant de l'enfiler ce matin, il n'était pas question pour toi de la froisser, t'aime bien la mettre et puis, elle te va bien. C'est une des rares chemises qui se trouvent dans ton armoire, en revanche pulls et tee-shirts, t'as du choix jusqu'à la fin de ta vie. T'aime pas jeter tes vêtements, certains sont présents dans ton dressing depuis une décennie au moins. "Merci de respecter mon travail, je t'en suis infiniment reconnaissant." Sourire amusé sur le visage, tu lui fais signe de s'assoir. Matt ne lui en voudra pas et si tu dois plaider sa cause auprès de ton meilleure ami, tu n'hésitera pas à le faire. De toute façon, le café est quasiment vide. Avec toi, il doit y avoir trois ou quatre clients tout au plus. Parfois, tu te demandes comment elle fait pour travailler dans un endroit comme celui-ci. Bon, Matt est loin d'être un patron trop embêtant, en revanche, elle doit avoir envie de tuer certains clients non ?! Chaque jour qui passe, t'es impressionné par la bêtise humaine et l"égoïsme des gens. Tu ne pourrais pas travailler en tant que serveur, impossible à concevoir. Vient le moment de donner à Charlie tes premières impressions sur le livre qu'elle t'as passé, autant dire que tu n'as pas mesuré ton enthousiasme. « En disant ça tu viens de te placer dans mon top trois des prétendants au mariage, sache dans quoi tu t’aventures avec ce livre ! » Un rire s'échappe de tes lèvres. "C'est vrai ? J'en suis extrêmement honoré mademoiselle Charlie !" Tu ne connais pas son nom de famille et, très franchement, tu n'en as pas besoin. « Enfin bref. Je suis contente qu’il te plaise, c’est un classique mais personne n’en parle réellement je trouve. Alors que y’a tellement de morales, tellement de sujets hypersensibles de l’époque et qui le sont toujours aujourd’hui. » Tu partage l'opinion de la blonde, personne ne parle assez de ce livre. Honteusement, t'avoue ne t'être pas intéressé à ce livre plus tôt. Un mal pour un bien finalement, c'est elle qui te l'as fait découvrir. Ce n'est pas plus mal. "Je suis assez d'accord avec toi.. Les gens ne prennent plus le temps de lire de nos jours et ceux qui le font encore préfèrent lire les cinquante nuances de Grey ou des livres similaires. Je trouve bien plus d'intérêt à lire "ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" que ce ramassis de bêtises humaines." Voilà, c'est ton point de vue. On apprend bien plus de choses, on tire bien plus de moralité en lisant le livre que la blonde t'as passé qu'en lisant la trilogie de E.L. James. « T’as lu In cold blood ? J’avais les mêmes sentiments en le lisant. De la curiosité, de l’intérêt, mais un fond incroyablement pesant de malaise. » Tu hoche la tête négativement, encore un livre sur lequel t'es passé à côté. Pour un éditeur comme toi, passionné au possible par les livres, c'est impardonnable. Tu reçois tellement de manuscrits quotidiennement que tu ne trouve même plus le temps de lire les ouvrages qui t'intéresses réellement. "Encore un que je ne connais pas.. Je le note sur ma très longue liste de livres à lire. J'espère pouvoir le dévorer rapidement." Tu tentes de rassembler tes esprits afin de formuler une parfaite opinion sur ce livre qui t'as bouleversé au possible. "Les personnages sont si attachants.. C'est merveilleux de découvrir l’histoire à travers les yeux d'une enfant de huit ans. Et puis, l'auteur écrit merveilleusement bien. Les mots sont simples, la lecture est fluide. Je ne peux que mettre un cinq sur cinq à cet ouvrage !" T'exclames-tu, une fois encore, haut et fort.

@Charlie Villanelle

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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptyJeu 25 Juil 2019 - 6:39

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Les mots s’enchaînent sans qu’ils n’aient réellement de sens dans la discussion. Lukà ne lui tient rigueur de rien et elle s’en réjouit. Elle n’est pas réellement capable de garder un seul sujet de discussion et de s’y tenir, la vie est bien trop courte pour être sage et rangé. Elle a besoin de toute vivre en même temps, de tout raconter. Il s’agit bien là de la raison pour laquelle elle peine à avoir des phrases cohérentes la plupart du temps, elle se perd toujours dans ses mots, invente des expressions qu’elle seul connaît. Elle semble vivre dans sa propre monde parfois, une Luna Lovegood du monde des moldus. Les livres lui servent parfois à s’évader et parfois à poser à nouveau les pieds sur Terre (s’écraser, plutôt). Les quelques mots posés sur papier peuvent transmettre tant d’émotions qu’elle est généralement happée par eux, bien incapable de penser à quoi que ce soit d’autre pendant des heures et des heures. Ce fût le cas pour To kill a mockingbird, pour In cold blood aussi. 1984 fait parti du lot, tout comme The man in the high castle. Rien de très joyeux dans ce quatuor, certes, pourtant il s’agit du quotidien des Hommes (ou de ce qui pourrait le devenir). Elle pourrait parler de The Picture of Dorian Gray ou bien The Great Gatsby mais là encore : plus de larmes que de rires. Elle est comme ça, Charlie, à s’émerveiller du pire pour n’en ressortir que le meilleur. Cela fait parti d’elle, assurément. « 5/5, vraiment ? Je m’attendais au moins à un 6. » Et la jeune femme blonde de rire de nouveau, de déranger tous les clients qui tentent d’étudier. Elle devrait étudier elle aussi au lieu de parler bouquins. Impossible pour le moment, elle a encore bien trop de choses à raconter. « Tu devrais lire In cold blood. L’histoire vraie de deux hommes qui assassinent une famille entière, et on finit par se demander si ce sont eux qui ont commis cet acte de sang froid ou la justice qui les a tué sur la chaise électrique. » Et malgré la description macabreument précise des multiples meurtres, Charlie n’a pas pu s’empêcher de ressentir énormément de compassion pour Dick et Perry. L’un trop intelligent, l’autre pas vraiment. Peines de coeur, daddy issues, besoin de liberté. Rien n’excuse les meurtres qu’ils ont commis. Et rien n’excuse leur assassinat non plus. La justice n’est pas synonyme de vengeance. Il y a tant de choses à dire sur ce livre, tout comme le fait que Truman Capote se soit sans doute trop entiché de Dick pour avoir un avis neutre, tout comme le fait qu’il ait usé de ses relations pour avancer leur fin sur la chaise pour que le livre ait une ending crédible. Ils pourraient aussi parler de Breakfast at Tiffany’s, la seule autre oeuvre de Capote qui vaille le détour. Ils pourraient parler de tant de choses, oui. « Ok pardon je m’égare. Voir le monde des yeux de Scout était vraiment rafraichissant, ça contrastait parfaitement avec les paroles extrêmement matures de son père ou souvent trop acerbes de celles de son grand frère. Ils étaient réellement touchants avec le petit Dill. » Elle sourit, songe qu’elle devrait réellement prendre un café à son tour et son après midi en même temps pour pouvoir discuter pleinement. « Le problème c’est le procès. L’histoire se passe il y a presque cent ans et rien n’a changé de nos jours, surtout pas aux Etats Unis. Regarde l’exemple de l’affaire de la joggeuse de Central Park, ça pourrait encore arriver de nos jours. » Elle n’a pas de blague cette fois ci, bien trop sérieuse pour en chercher une. Bien trop attristée aussi, sûrement.
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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptyJeu 25 Juil 2019 - 13:25


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Lukà & Charlie.


Les mots s'enchainent et se mélangent. Les mots sortent de sa bouche sans que la demoiselle ne puisses les contrôler. Tu ne lui en tient pas rigueur, au contraire même tu trouve cela assez mignon. Tu lui lance un sourire alors que la petite serveuse s'installe en face de toi. Matt n'y verra certainement aucune objection, il est loin d'être un patron casse-pied mais tu ne le connais pas comme tel. En ami, il est déjà assez cool alors tu doute qu'il soit casse-pied au travail. Ce n'est clairement pas dans son tempérament. Charlie semble être une passionnée de lecture, comme toi. C'est avec un immense plaisir que tu te rends régulièrement au DBD afin de discuter lecture avec elle, en espérant qu'elle travaille ce jour-là. Tu pourrais demander à ton meilleur ami mais, aussi fourbe qu'il est, Matt serait capable de croire que la demoiselle t'intéresse. Pas du tout. Charlie est juste une jeune femme très jolie, certes, mais bien trop jeune pour toi. Ton coeur est encore accroché à cet amour qui te relie à Anna, même si d'après ta cousine, ton ex petite amie n'est pas prête de revenir. Tout ça à cause d'une rumeur, infondée qui plus est. C'est agréable de parler lecture avec quelqu'un de passionné comme toi, tu n'en rencontre que très peu chaque année. De nos jours, les jeunes – ou les moins jeunes d'ailleurs – sont plus passionnés par les réseaux sociaux, netflix et les sites de streaming. Peut-être que Charlie fait partie de ces personnes elle aussi mais son attirance pour le monde des livres et des mots lui donnent une certaine importance à tes yeux. Elle gagne des points la blondinette. Elle monte dans ton estime. To kill a mockingbird, tu attribue d'office n cinq sur cinq à ce livre. Voir même un six ou sept sur cinq. Ce livre fait parti de ceux que tu pourrais relire une bonne dizaine de fois sans jamais te lasser. Si un jour, Anna revient à Brisbane, tu jure de faire connaitre ce livre à ton fils. C'est un très bel exemple de leçon de vie selon toi. Tu te sens un peu con de ne pas l'avoir lu avant que miss Villanelle ne te le fasse connaitre. "Je mettrais même un douze sur cinq à ce livre. Je ne pourrais que le conseiller aux personnes que je connais." Très peu de tes amis sont autant attirés par les livres que tu peux l'être, ça ne t'empêche de bien t'entendre avec eux. Charlie éclate de rire, les quelques personnes présente au café et qui sont le nez plongé dans leurs cours ou leurs bouquins ne cessent de vous dévisager. Le rire de la demoiselle est communicatif vu que tu éclates de rire à ton tour. « Tu devrais lire In cold blood. L’histoire vraie de deux hommes qui assassinent une famille entière, et on finit par se demander si ce sont eux qui ont commis cet acte de sang froid ou la justice qui les a tué sur la chaise électrique. » Sans attendre, t'attendre ton calepin où tu notes tout et n'importe quoi, ainsi que ton stylo à bille et prends note du nouveau livre que la jeune femme te conseille. Le bref résumé de la demoiselle sur ce livre te donne envie de le lire là, tout de suite, maintenant. Il te donne l'eau à bouche, abordant l'une des thématiques qui te touche le plus. "Je prends note. Si tu as d'autres livres à me conseiller sur un thème similaire, je suis preneur. Ça m'intéresse mais je t'avoue qu'avec tous les manuscrits que je reçois, je n'ai pas trop la possibilité de lire d'autres livre. " True story. Si elle voyait la pile qui attend entre ta table de chevet et la table basse du salon, elle prendrais peur. "J'ai quand même fait mes petites recherches sur internet, j'ai pu apprendre que "du silence et des ombres" était l'adaptation cinématographique de "to kill a mockingbird". Dis-moi que tu l'as déjà vu ?" Sinon, il faut absolument qu'elle le voit. En tant que grande fan de ce bouquin, elle doit à tout prix voir le film. En tant que cinéphile qui se respecte, tu possèdes le DVD chez toi, dans le meuble en-dessous de ton poste de télévision. "Au pire si tu l'as déjà vu, c'est pas grave si ?! On peut se faire une soirée film un d'ces soirs chez moi. T'es plutôt pop-corn salé, sucré ou caramel ?" Quant à toi, les trois choix te vont très bien. Tout comme Charlie, tu te laisses emporter et parle sans t'arrêter. C'est tout toi. Tu parles encore et toujours, sans t'arrêter. Le plus souvent, c'est pour cacher le malaise. Même maintenant, tu tente de cacher ton malaise de discuter avec Charlie. Ce n'est pourtant pas la première fois que vous parlez littérature ou film tous les deux. « Ok pardon je m’égare. Voir le monde des yeux de Scout était vraiment rafraichissant, ça contrastait parfaitement avec les paroles extrêmement matures de son père ou souvent trop acerbes de celles de son grand frère. Ils étaient réellement touchants avec le petit Dill. » Tu te contente simplement d'hocher la tête. Tu ne peux qu'être d'accord avec les propos de la blondinette. « Le problème c’est le procès. L’histoire se passe il y a presque cent ans et rien n’a changé de nos jours, surtout pas aux Etats Unis. Regarde l’exemple de l’affaire de la joggeuse de Central Park, ça pourrait encore arriver de nos jours. » Malheureusement, Charlie a raison, de nos jours, il y a encore bien trop de jeunes femmes ou de personnes tout simplement se font agressés. C'est triste de voir -lire- ce genre de choses au vingt et unième siècle. À croire que certaines personnes sont encore coincés au moyen âge. Tous les jours, tu es effrayé d'ouvrir le journal ou de jeter un rapide coup d'oeil sur les informations via ton cellulaire. "Malheureusement oui .. C'est malheureux de voir ça encore de nos jours .. On fait des progrès dans tous les domaines mais dans celui-là, non. J'ai même l'impression des fois qu'on régresse. J'ose même plus ouvrir le journal, tellement tout ça me révolte !" Finis-tu par dire en poussant un profond soupir. Tu finis ton café. "Tu veux un café ? Jte le fais sit tu veux, je connais bien le patron, il me dira rien." Au pire, Matt t'engueulera un peu mais tu t'en remettra. Tant que tu ne piques pas dans la caisse.

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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptySam 27 Juil 2019 - 2:03

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La note du livre remonte et le sourire de la jeune femme s’élargit en même temps qu’il lui concède de redorer son appréciation du livre - il était temps. Ses mains entourent la tasse de café, elle se les réchauffe à sa manière. Heureusement que l’hiver australe ne connaît pas la neige ni même pas vraiment le froid, elle aurait déjà perdu l’usage de l’intégralité de ses doigts sinon. Ses yeux balaient la salle pour s’assurer qu’aucun client ne s’approche du bar et qu’elle peut impunément rester assise à ne rien faire - et être quand même payée. Ils se posent ensuite sur Lukà agrippant son calepin pour y gribouiller quelques mots de plus. Elle sourit à nouveau, pas peu fière de lui ajouter encore un énième livre à lire sur sa liste plutôt étoffée déjà. Avec un peu de chance il sera aussi inspiré qu’Indochine et il saura faire ressortir une musique culte à partir d’un livre. Ils l’ont bien fait avec Bob Morane, il peut le faire avec To kill a mockingbird ? Entre deux dialogues moralisateurs et un déprimants … ? Non ? Non. Il n’y aurait même pas de happy end contrairement à Bob’ qui devient le roi de la terre, et une chanson triste serait fortement déprimante si vous n’êtes pas les Orchestral Manoeuvres In The Dark et que vous pouvez aisément parler du largage de Little Boy à 8h15 sur Hiroshima. Et le monde entier de chanter sur cette chanson sans jamais se demander pourquoi elle porte le nom d’Enola Gay. Les exemples sont si nombreux. Niveau largage de bombe (kinda), Queen a aussi fait son petit bout de chemin avec Under Pressure, et des millions de jeunes chanter dessus sans aucune connaissance de cause. Tout semble si paradoxal, mais Charlie se rend compte qu’elle s’est déjà bien trop perdue dans ses pensées diverses et variées. Elle est là pour Lukà. Enfin, Lukà est la pour elle et elle est là pour préparer des boissons plutôt. « Les autres livres sur lesquels je suis en ce moment sont plutôt à propos de la géopolitique de la Chine et du Japon, alors je doute que ça t‘intéresse autant. » Ses iris bleutés se reposent à nouveau sur lui après cette déclaration tout sauf excitante. Elle ne changerait de mode de vie pour rien au monde cependant, et cela a beaucoup à voir avec le fait que ses études seront terminées d’ici la fin de l’année 2019 et qu’elle pourra voler de ses propres ailes, et enfin parcourir le monde et voyager par delà les sept mers. Parce que tout le monde est à la recherche de quelque chose, et Villanelle rêve de liberté. Lukà n’est pas celui qui l’en empêchera, si jamais l’idée même lui passe par la tête. « Je n’ai pas vu d’adaptation, ma culture cinématographique est … nulle ? » Enlevez lui les films du MCU et vous perdez Villanelle. Bien sûr il y a quelques exceptions à cette règle universelle, mais dans la majorité des cas elle n’a pas la patience de regarder un film pendant deux heures. Elle pourrait tenter de lui promettre d’aller voir ce film dès sa journée de travail terminée mais au fond elle sait déjà qu’elle n’en fera rien.
Son sourire se fige lorsqu’il émet l’idée d’une possible soirée film et ses mains quittent la table pour se poser sur ses genoux, paniquées. Son esprit encore un peu trop gentil, un peu trop doux et un peu trop naïf cherche mille excuses pour ne pas avoir à faire cette fameuse soirée film chez lui puisqu’à l’heure actuelle il s’agit bien de la dernière chose qu’elle aurait envie de faire. Pas sûr que Kane apprécie non plus, et même si bien loin d’elle l’idée de lui obéir, elle serait heureuse de le faire cette fois ci. Sa vie est bien trop compliquée pour qu’elle ne puisse passer une simple soirée ou même un après midi chez lui, surtout maintenant qu’elle a enfin compris être incapable de pouvoir sonder l’esprit humain. « Un jour, peut être, ouais … Je verrai avec mon copain. » Le “un jour” qui signifie “jamais” et le “mon copain” qui signifie “back off”. Elle n’est pas contre l’idée de continuer à lui parler au Death Before Decaf mais bizarrement depuis ces derniers mois elle a beaucoup de mal à faire confiances aux hommes. Inutile de parler de bricoles, mais elle trébuchera, apprenant lentement que la vie est ok, qu’il vaut mieux prévenir que guérir, être sain et sauf plutôt que désolé. « Mais team popcorn salé, à la vie à la mort. » Elle rigole à nouveau sans pour autant oser reposer ses mains sur la table. « Le racisme est dénoncé par beaucoup, que ce soit dans les livres, les films ou les chansons. L’Aziza en parle, des vers ont fait polémique aussi “L'Aziza, ton étoile jaune c'est ta peau” … Tu comprends que cela ne plaît pas à tout le monde. » Et la rousse se mord la lèvre pour ne pas partir dans des sujets aussi sombres, parce que les noms de musique s'enchaînent : Biko pour la mort de Steve Biko, Black Stations/White Stations pour le racisme dans l’industrie de la radio, The Way It Is pour la division du monde tranchée entre pauvres et riches, de la ségrégation raciale, … « Enfin bref, c’est nul comme sujet de discussion. » Surtout qu’il ne s’agit pas de licornes et de paillettes et que de parler de tout ça ne plaît pas à l’utopiste qui contrôle le corps de Charlie. « Non merci pour le café, si j’en bois un tu me retrouves à vouloir faire un marathon d’ici cinq minutes et je ne dors plus pour les trois jours à venir. » Et la voilà repartie pour rigoler à nouveau, fière d’avoir réussi à faire basculer le sujet de discussion et priant sincèrement pour qu’il n’y retourne pas de lui même. « Vous vous êtes connus comment avec Matt ? Vous avez l’air si différents. » Le changement radical de discussion, oui, mais que voulez vous. La curiosité l’a rattrapée.
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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptySam 27 Juil 2019 - 16:11


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Lukà & Charlie.


Depuis ton plus jeune âge, tu as toujours été très à l'aise avec les mots. Tu savais lire avant même de faire ta rentrée à l'école primaire. T'as toujours été en avance pour ton âge mais ta mère n'a jamais soihaité que tu saute une classe pour être avec des enfants du même niveau que toi. Tu ne lui en as jamais voulu, c'est ta mère et elle sait ce qui est bon pour toi. Tu as toujours été plus à l'aise avec les livres et les mots qu'avec les êtres humains. Pour décrire "To kill a mockingbird", tu ne parviens pas à trouver de mots assez fort pour exprimer au mieux ce que tu as ressenti du début à la fin du livre. Il t'a scotché. En commençant sa lecture, tu ne pensais pas que ce livre allait autant te remuer et pourtant, c'est ce qu'il s'est passé. Tu ne regrette aucunement que Charlie est pu te faire découvrir ce chef d'oeuvre de la littérature. Juste après avoir terminé le livre, t'as fait des recherches sur internet. C'est comme cela que tu as découvert qu'il existait une adaptation cinématographique de ce livre. Tu connais le film, tu l'as déjà vu et, pour la peine, tu as envie de le revoir. Histoire de voir que ça respecte bien les éléments décrits dans le livre. T'as également appris que To kill a mockingbird a reçu deux prix prestigieux. Le premier n'est autre que le Prix Pilitzer de la fiction en 1961 et le second, le Quill Award for Audio book lui a été décerné en 2007. Deux prix pour un livre s'est déjà pas mal mais pour un livre comme celui-ci, ce n'est pas assez selon toi. Charlie est assise de toi, elle te donne le titre d'un livre tout aussi poignant que celui dont vous débriefez ensemble à cet instant précis. Tu prends note sur ton calepin où tu notes toute sorte de choses. Des choses utiles ou, au contraire, elles ne te serviront probablement jamais. Juste au cas où, comme tu aime le dire. Ta pile de livres en attente de lecture est déjà immense, un peu de plus ou un de moins, ça ne te fais pas peur. « Les autres livres sur lesquels je suis en ce moment sont plutôt à propos de la géopolitique de la Chine et du Japon, alors je doute que ça t‘intéresse autant. » Ce ne sont pas tes livres de prédilection, t'en as déjà tellement à lire en plus des manuscrits que tu reçois au quotidien que t'as de quoi t'occuper jusqu'à la fin de tes jours. "Ce n'est pas ce qui me passionne le plus, c'est vrai. Cela dit, j'ai toujours cette envie d'apprendre des choses qui me serviront un jour ou, au contraire, qui ne me serviront pas du tout." C'est paradoxal quand on sait qu'à l'école, tu détestais apprendre tes leçons. Ça ne t'as pas empêché de décrocher ton diplôme haut la main. De quoi bien enrager les personnes qui ne croyaient pas en toi, comme certains de tes professeurs à l'époque. "Et puis t'inquiète pas, j'ai une pile d'une cinquantaine de livres qui m'attend à la maison. Sans compter, les manuscrits en attente sur mon bureau. Si le coeur t'en dit un jour, viens au bureau, j'ai une étagère remplie de livres. Tu pourras en choisir si tu veux !" Tu n'achète jamais de livres neuf, jamais. Ceux que tu possède sont soit prêtés par des amis, soit achetés d'occasions. T'aime aussi ce partage, cet échange autour des livres. Tu les conseille à tes amis, on t'en conseille en retour. « Je n’ai pas vu d’adaptation, ma culture cinématographique est … nulle ? » Tu tombe des nus mais pas mécontent pour autant de pouvoir lui faire découvrir les films cultes, à voir absolument. "Ah non mais ça va pas du tout ça, il faut absolument que tu vois ce film. Et tout ceux qui sont devenus culte au fil des années. Jt'avoue que du silence et des ombres, je l'ai vu il y a un moment. Du coup, on est obligés de se faire une séance un de ces jours pour le revisionner et voir s'ils sont bien respectés le livre." C'est toujours le souci avec les adaptations cinématographiques. Ils ne peuvent pas faire un film de cinq heures alors ils coupent certains passages clés afin de raccourcir le film, quitte à ce que ça ne ressemble plus à la version originale. "Rassures-moi tu connais quand même les films du box office ? Les grosses productions américaines ?" Ils sont loin d'être ta tasse de thé, tu ne les regarde pas tous mais certains semblent tout de même intéressant. C'est juste histoire d'évaluer son degré de nullité en cinématographie. La demoiselle semble peu enthousiaste à l'idée de se faire une soirée film pour visionner ce chef d'oeuvre. Tu ne peux pas la blâmer, t'es loin d'être l'homme le plus à l'aise avec les femmes. "Hey, panique pas comme ça Charlie. Je t'ai jamais proposé de rencard hein !" Histoire de dissiper tout malaise entre vous. Tu lui souris en rangeant ton calepin soigneusement dans ta sacoche. T'es quelqu'un qui prends grand soin de ses affaires. Chez toi, il n'y a pratiquement rien qui traine. Mis à part la vaisselle fraichement lavée qui attend d'être sèche pour que tu puisses la ranger à sa place. « Mais team popcorn salé, à la vie à la mort. » Tu lui souris et lève la main pour lui taper un higfive dans la sienne. "Excellent choix. Je ne comprends pas les gens qui choisissent le sucré, c'est infâme." Enfin non, ce n'est pas si dégueulasse. C'est juste que tu n'aimes pas. « Le racisme est dénoncé par beaucoup, que ce soit dans les livres, les films ou les chansons. L’Aziza en parle, des vers ont fait polémique aussi “L'Aziza, ton étoile jaune c'est ta peau” … Tu comprends que cela ne plaît pas à tout le monde. » Oui, le racisme est encore un sujet tabou de nos jours, tu trouve ça dommage quand même. Surtout à l'époque où on vit. Le racisme a toujours existé, même aujourd'hui, il est encore présent partout autour de nous. "Je t'avoue que ma culture musicale est très limitée. Dans ma voiture, j'écoute plus souvent les stations radios qui passent l'information mais cette chanson est parfaite pour dénoncer l'antisémitisme." Tu pousses un profond soupir quand tu repenses à toutes ces choses qui vont mal dans notre société. « Enfin bref, c’est nul comme sujet de discussion. » Tu arque un sourcil, surpris de sa réplique. Tu n'es pas du tout d'accord avec elle. "Non. Je ne suis pas d'accord, c'est pas nul comme sujet de discussion. C'est juste.. sombre.." Encore une fois, tu as du mal à trouver tes mots. Décidément, toi le littéraire, tu porte bien mal ton rôle en cet après-midi. Tu propose à la demoiselle d'aller te chercher un café ainsi qu'à elle mais sa réponse te fait sourire. « Non merci pour le café, si j’en bois un tu me retrouves à vouloir faire un marathon d’ici cinq minutes et je ne dors plus pour les trois jours à venir. » Un rire s'échappe de tes lèvres, les quelques personnes présentes te dévisagent mais qu'importe. Rire n'a jamais tué personne. "A ce point ? Bon, bah un chocolat chaud ou une tisane ? Je te proposerais bien un thé glacé mais ce n'est aps trop en adéquation avec la météo dehors." Même si c'est l'hiver en Australie, les températures ne sont pas si froides que cela. Heureusement qu'il n'y a pas de neige non plus, tu as horreur de ça. D'autant plus si tu dois rouler dessus. « Vous vous êtes connus comment avec Matt ? Vous avez l’air si différents. » Charlie a raison, Matt et toi êtes radicalement opposés. Pourtant, vous êtes amis depuis si longtemps que tu ne te souviens plus depuis combien de temps exactement. "A l'école. On avait une bande de pote en commun mais j'ai toujours été plus proche de Matt que les autres. Les opposés s'attirent. Ton ou ta meilleur(e) ami(e) te ressemblent comme deux gouttes d'eau ?" Ce n'est nullement un reproche, une simple question de curiosité. Tout comme elle, précédemment. "Il est pas trop chiant comme patron ?" Bien sûr que non, il ne l'est pas. Matt c'est le mec le plus cool que tu connais dans toute cette ville.

@Charlie Villanelle

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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptySam 27 Juil 2019 - 18:35

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Charlie est fascinée par la capacité des êtres humains à faire vriller une conversation d’un opposé à l’autre en un claquement de doigts. Elle se voyait au bord de la gênance prête à sauter dans le vide pour ne plus avoir à souffrir à nouveau alors que lui balaye toutes ses inquiétudes du revers de la main. Oh, d’accord. Soit. Tant mieux. Heureusement que tout le monde n’est pas aussi drama queen qu’elle et bien moins que Léo. La blonde reprend peu à peu ses esprits et arrête ses phases de psychose n’ayant absolument aucun sens. Il ne sous entendait sûrement rien, elle s’imagine tout ça dans sa tête parce qu’elle a perdu toute confiance en la gente masculine en bien trop peu de temps. Une fissure s’est crée et ce n’est le genre de chose qui peut s’arranger d’un claquement de doigts ; même le temps et la patience auront du mal à réparer quoi que ce soit. « J’aimerais bien mais j’ai du mal à rester assise face à un livre sans rien faire d’autre, j’ai trop la bougeotte pour ça. Alors que paradoxalement j’adore lire, vraiment. » Triste vérité qu’est la vie ultra paradoxale de Charlie Villanelle. Rien ne va, rien n’est très logique, rien ne rentre dans les cases de la société ni même les routes préconçues pour elle. “Fais bien attention de ne pas t'éloigner du chemin de ta maison dans la nuit noire et glacée” que lui répètent les voix, et elle à son tour de les balayer du revers de la main. Il est si facile d’ignorer ce que nous ne voulons pas réellement entendre, et si facile ensuite de se plaindre du ciel qui lui tombe sur la tête. « Pour les derniers blockbusters tu peux compter sur moi, je regardais chaque semaine l’ascension d’Endgame au box office. Je parlais plutôt de … tous les autres films du monde en fait. » Les films d’auteur, les films qui parlent réellement de quelque chose. Tout le reste, quoi. Par exemple elle a dû voir trois ou quatre films nommés aux Oscars dans toute sa vie, en prenant en compte celui qu’elle a regardé pour Léonardo DiCaprio (The Revenant) et l’autre pour Timothée Chalamet (Call me by your name). Donc elle regarde exclusivement des films pour le casting, oui, inutile d’expliquer qu’elle attend impatiemment Once upon a time in Hollywood donc. Elle répond à la main tendue de Lukà dans un high five, émettant un rire cristallin en même temps que leur paume de main s’entrechoquent. Elle se fait fureur pour ne pas avoir à reparler de son petit ami alors qu’il aborde le sujet de la musique, parce que cette fois ci il n’aurait pas été évoqué comme simple sujet de défense. C’est vraiment leur truc. Avec Léo aussi, bien sûr, mais avec Kane c’est vraiment à un autre niveau. Un niveau qui dépasse l’entendement. Sauf que Lukà n’a sûrement pas envie d’entendre parler de son pompier en long en large et en travers et elle peut parfaitement le comprendre. « Tu sais que c’est moi la barmaid de l’histoire ? T’as pas à vouloir me préparer à boire, t’en fais pas. » elle rigole à nouveau de bon coeur devant toutes les attentions de l’éditeur envers elle. Si elle devait réellement boire quelque chose ça serait un shot de vodka et ce ne ferait pas réellement bon genre devant la clientèle à cette heure-ci. “Pas vraiment” étant un euphémisme signifiant “pas du tout du tout”. Elle serait tentée de lui répondre qu’il vaudrait mieux boire quelque chose de froid pour pas que l’organisme ait à produire d’effort pour s’adapter au changement de température, mais la petite voix lui disant “non, ta gueule” gagne la manche et ses lèvres restent closes. « J’aurais pas cru, il ne m’en a jamais parlé. » Maintenant qu’ils en parlent, Matt ne parle pas souvent de lui. Il se contente souvent de jouer le wing man pour tout son staff ou le toy boy d’Andy, mais jamais rien de plus. Il offre une bière à tout le monde et toutes les excuses sont valables, aussi. Il est le rigolo de la bande, pas celui qui se confie à tout va - pas à Charlie, en tout cas. « On ne se connait pas depuis aussi longtemps avec mon meilleur ami, mais on a matché directement. Contrairement à vous deux on se ressemble énormément. » Ils sont les mêmes à vrai dire. Sauf sur un sujet, un seul sujet : les relations amoureuses. L’un ne peut vivre sans, l’autre ne peut vivre avec. Heureusement qu’ils connaissent tous les deux les paroles de Radio Ga Ga par coeur et pas seulement le refrain, ça c’est la base solide de toute amitié durable. « Tu rigoles ? Matt est le patron le plus cool du monde, le problème c’est qu’il le sait et qu’il a les chevilles qui commencent à enfler sérieusement. » Nouveau rire. Elle n’aurait jamais dû le lui dire lors du concours de châteaux de sable, en effet, elle regrette chaque jour un peu plus depuis. Mais maintenant que le mal est fait, autant continuer de se faire bien voir ; surtout qu’elle pense chacun de ses mots. « T’arrives vraiment à bosser ici ? Parce que je sais pas si tu t’en rends compte mais je suis capable de te parler de la pluie et du beau temps. Genre. Littéralement. »
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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptySam 27 Juil 2019 - 22:23


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Lukà & Charlie.


Le jour où tu as fait la connaissance de Charlie, tu ne t'attendais pas à te trouver tant de points communs avec la blondinette. Depuis fort longtemps, tu as une certaine fascination à analyser les différentes personnes que tu croises au quotidien, ainsi qu'à imaginer qu'elle pourrait être leurs vies. Avec Charlie, tu la voyais étudiante arrivant à la fin de ses études et qui a trouvé ce job en tant que serveuse pour payer ses études. Tu l'imaginais en colocation avec un ou deux de ses camarades de l'université. Charlie est très belle, tu ne sais pas si elle est en couple ou non mais, si ce n'est pas le cas, elle doit avoir une foule de prétendants attendant derrière la porte de chez elle. Tu n'as pas trop jugé la vie de l'étudiante, t'es même tombé presque dans le mil. D'apparence, Charlie a le profil type de la jeunesse d'aujourd'hui. Lorsque l'on cruse plus profondément, on se rend compte que la demoiselle est bien plus complexe qu'il n'y parait. Si un jour travaillait dans le monde des bouquins ne te convient plus, tu pourras toujours te reconvertir en tant que psychologue. T'as toujours su écouter et conseiller tes proches qui te demandaient conseils. C'est toujours avec un plaisir non mesuré que tu viens passer un agréable moment au DBD. Pour voir ton ami mais aussi pour discuter livres avec ta serveuse préférée. Il n'y a pas cinquante serveuses non plus dans ce café mais Charlie, tu partages la même passion des livres qu'elle. Ou presque. « J’aimerais bien mais j’ai du mal à rester assise face à un livre sans rien faire d’autre, j’ai trop la bougeotte pour ça. Alors que paradoxalement j’adore lire, vraiment. » En effet, c'est paradoxal. T'étais comme elle à l'époque et puis, en grandissant, tu t'es assagis. T'es devenu plus calme, plus posé et les livres ont commencés à prendre une grande dans ta vie. "J'sais pas si ça te rassure mais j'étais pareil que toi avant. J'avais du mal à rester assis pour lire un bouquin, même un magazine et maintenant, je pourrais y passer des heures." Parfois, la nuit, tu commences ton livre à vingt et une heures et à trois heures du matin, t'y es encore. Tes soirées sont quasiment toutes faites de la même manière : plateau télé devant une série ou un film netflix puis, une fois posé dans ton lit, tu lis quelques pages de ton livre du moment. "Sinon, tu peux toujours lire en faisant ton jogging mais je te conseille pas trop, les arbres sont dangereux à ce qu'il parait !" Un clin d'oeil et un sourire à la demoiselle, tu te retiens de rire afin de ne pas perturber les clients présents en même temps que toi. Charlie a l'air beaucoup plus complexe qu'il n'y parait. Les gens ne s'attardent que sur l'aspect extérieur des personnes, très peu de personnes creusent plus profondément pour en apprendre plus sur les personnes qu'ils fréquentent. C'est dommage. « Pour les derniers blockbusters tu peux compter sur moi, je regardais chaque semaine l’ascension d’Endgame au box office. Je parlais plutôt de … tous les autres films du monde en fait. » En revanche, tu t'en serais douté que ce genre de films tout droit sortis des studios d'Hollywood faisaient partis des films que la blonde allaient voir. Tu ne la blâmes pas, il t'arrive d'aller en voir quelques uns, dont le dernier des Avengers aussi. T'es un fan des Marvel. "T'as vu Endgame ? Je les ai tous vus au moins trois ou quatre fois chacun. J'adore cet univers des super-héros. C'est qui ton préféré ?" Tu ne saurais pas en choisir un, ils sont tous autant aussi cool les uns que les autres et aussi utile, chacun à leurs manières. "Jparle des super-héros, pas des acteurs hein ?!" Nouveau clin d'oeil, t'image bien qu'un Tom Holland, Robert Downey Jr ou un Chris Hemsworth affole la gente féminine. "J'adore Iron-Man pour son humour décalé, Hulk pour sa force. Ils sont tous utiles à leurs manières. Ils forment les Avengers !" Si tu pouvais avoir ton fils avec toi, t'es certain de pouvoir lui transmettre la passion des super-héros. Évitons de remuer le couteau dans la plaie. Même si ça de mieux en mieux chaque jour, tu ne peux pas nier que le sujet concernant Anna et votre fils est encore très sensible pour toi. La simple évocation du prénom de ton ex petite amie suffit à rouvrir de nouveau cette blessure qui peine à cicatriser depuis six ans. Tu sais que c’est moi la barmaid de l’histoire ? T’as pas à vouloir me préparer à boire, t’en fais pas. » Tu lui souris, elle a raison. T'es venu ici pour te détendre, boire un café et discuter littérature avec une amie. T'as déjà dépanné ton meilleur pote plusieurs fois lors de l'ouverture du DBD. Les machines ont certes changés mais ça ne doit pas être si sorcier. Même un enfant de quatre ans saurait les faire fonctionner. "Ouais je sais. Par contre, si un jour, tu viens au bureau ou chez moi pour discuter bouquins ou films, là c'est moi qui fait le café !" Si elle vient, bien sûr, tu ne veux pas la forcer. Elle a sûrement à faire que de passer un ou deux heures chez un client du DBD à blablater sur les derniers livres qu'ils ont pu dévorer dernièrement. « J’aurais pas cru, il ne m’en a jamais parlé. » Tu prends un air faussement choqué lorsque tu apprends par la demoiselle que Matt n'a jamais parlé de lui à ses employés. La vie professionnelle et la vie privée sont deux choses bien distinctes. On ne mélange par les torchons et les serviettes. "C'est pas grave. J'aurais eu peur qu'il te dise des bêtises sur moi ! En fait, on était une bande de potes. La plupart sont partis faire leurs études ailleurs. Il n'est resté que Matt, moi et notre ami, Timothy." Mais personne ne l'appelle comme ça, déjà parce que ton ami déteste ça et puis t'as pris l'habitude de l'appeler Tim au fil des années. Ce qui ne t'étonnerais pas de lui. Matt est cool, ça oui, mais il n'est jamais le dernier pour la déconnade. « Tu rigoles ? Matt est le patron le plus cool du monde, le problème c’est qu’il le sait et qu’il a les chevilles qui commencent à enfler sérieusement. » La remarque de la serveuse ne peux que te faire rire. Ce portrait qu'elle dépeins de ton ami lui ressemble parfaitement. Un mec cool, qui ne se prend que très rarement la tête. Tu ne regrette d'avoir chassé tous les autres mecs de la bande pour ne garder que Matt et Tim au final. Et quelques autres, mais eux deux, ce sont des vrais amis. Des potes qui sont restés malgré les années et malgré tes conneries aussi. "N'hésite pas à le remettre à sa place, il ne faudrait pas qu'il prenne la grosse tête en plus de ses chevilles qui enflent !" Tu souris et lance un regard à ton ami plongé dans sa paperasse administrative. Être son patron c'est bien, ça a certains avantages mais ça aussi beaucoup d'inconvénients. Comme la paperasse, tu songe sérieusement à embaucher quelqu'un pour t'aider avec tout ça. "Je suppose que t'es encore étudiante ? C'est pour payer tes études que tu bosses ici ? J'me doute que c'est pas parce que servir des cafés à des clients parfois bien lourds fait partis de ton plan de carrière ?" Tu ne critiques pas les personnes qui choisissent d'être serveuse toute la serveuse, ton meilleur ami le fait bien lui. T'imagine simplement pas Charlie travailler dans ce café éternellement.

@Charlie Villanelle

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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptyDim 28 Juil 2019 - 19:21

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La conversation typique de l’ascenseur émotionnel. Un coup tout va bien, un coup c’est la panique, un coup tout va bien à nouveau et la panique revient en courant. On en est au moment où la panique est revenue en courant, parce que Lukà a le don d’aborder les sujets sensibles sans même s’en rendre compte. En même temps, dans quel monde la musique est un sujet sensible ? Dans quel monde parler mcu est aussi un sujet sensible ? Et dans quel monde bon sang de bonsoir les deux sont sensibles pour la même et unique personne ? Sur Terre, pour Charlie. Encore elle et tous les problèmes qui gravitent autour d’elle comme les anneaux de Saturne. Alors elle essaye de garder un sourire de façade, de faire comme si elle était réellement heureuse de parler super héros avec lui. Elle l’aurait été dans d’autres circonstances, oui, elle l’aurait vraiment été. Et elle est heureuse en ce moment aussi, mais pas à cet instant précis. Oh tout est si compliqué. « Oui, je l’ai vu avec un ami. » Ami ? Menteuse. « Je crois que je les aime tous à vrai dire. Peut être que Captain America est mon préféré, mais j’aime aussi Spider-Man et le fait qu’il soit empli de tant de défauts. Ca le rend réellement humain. » Elle rigole à sa remarque sur les acteurs mais au fond tout le monde sait que les héros sont associés à un seul acteur de nos jours. Spidey en a connu plein mais c’est Tom Holland qui est entré dans l’histoire pour son duo avec RDJ. Il en est de même pour tous les autres, et ce sont eux qui font la force de leur personnage. Marvel a su embaucher des acteurs déjà très connus pour leurs rôles récents, à l’image de Benedict Cumberbatch pour Doctor Strange. Le public ne vient plus seulement admirer un super héros et découvrir son acteur ; ils admirent les deux à part égale. Ca et les costumes, les musiques, les effets spéciaux. L’alchimie est intense. Cela n’a finalement rien d’étonnant que le dernier opus majeur de la saga ait battu Avatar au box office mondial, ce n’était qu’une question de temps. I need a hero . I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong. And he's gotta be fast. And he's gotta be fresh from the fight. Bonnie Tyler aurait pu faire son marché dans l’univers marvel, les héros ne manquent pas.
Lukà relance le sujet d’une visite chez lui, n’en démordant aucunement. Charlie lui tend un sourire de façade et un petit rire gêné. Ce n’est pas parce qu’elle ne montre plus de signe de panique qu’elle a pour autant repris toute confiance en lui et pansé les plaies qui la paralysent - loin de là. « Vu comment tu me vends ton café, il a intérêt d’être le meilleur de l’univers ! » Mais elle n’en boira jamais car elle ne se rendra jamais chez lui ni même à son bureau, alors peu importe quel goût il a, hein ? Les yeux de Charlie se posent sur la salle pour vérifier que tout va bien et pour observer Matt l’espace d’un instant, bizarrement très concentré dans toute sa paperasse. C’est un état qui n’arrive absolument jamais pour lui en règle générale, seulement quand Mars et Saturne sont alignées dans leur phase croissante.

Son sang se glace à l’évocation de Timothy et elle est finalement heureuse d’avoir les yeux perdus dans le vide à ce moment là, ainsi Lukà ne peut déceler son expression qui se fige à cause des cheveux qui lui cachent le visage. Timothy. Il n’y a aucun doute possible. Ce n’est pas un prénom courant en Australie et ils semblent tous avoir le même âge. Bon sang. Tim et elle connaissent donc toutes les mêmes personnes ? Sont-ils voués à souffrir à cause de leurs connaissances communes quand bien même il est à l’autre bout du pays maintenant ? Il semblerait, oui. Elle pense souvent à lui même si elle sait que cela fait plus de mal que de bien. Étendue, la tête sur son téléphone (incapable de lui envoyer un sms qu’il ne lira que dans deux mois), elle pense à lui jusqu’à ce que ça fasse mal. Elle sait qu’il a mal lui aussi mais ne peut rien faire d’autres. Ils sont deux âmes tourmentées, déchirées, essayant de garder espoir dans un lendemain plus joyeux. « C’est bien que vous ayez réussi à garder contact après tout ce temps. » Elle finit par lancer une phrase bateau, incapable de parler de Tim précisément. Il vaut mieux pour tout le monde ne pas le faire, cela ne ferait que briser encore plus leur coeur déjà bien amoché.
Finalement, alors qu’elle craignait naïvement qu’un blanc ne s’installer entre eux, Lukà revient à la charge avec une salve de questions diverses et variées. Le sujet de Tim enfin enterré, elle se permet de sourire à nouveau, rassurée. « J’aime plus ce job qu’on ne pourrait le croire. Matt est sympa et j’ai de très bons amis qui travaillent à mes côtés ici. Les clients sont sympas la plupart du temps, on a pas à se plaindre. J’ai fait de belles rencontres. » Kane. « Mais si je suis venue ici c’était pour aider à financer mes études et mon appart’ oui. Pour m’occuper aussi. Je n’aime pas rester chez moi à regarder le plafond, alors cela m’a semblé être un bon compromis que de passer des heures à préparer des boissons et parler à plein d’inconnus de tout et de rien. » Elle se la joue psychologue assez souvent mais ce n’est pas un problème pour autant. Les clients lui enseignent la patience et un sourire à tout épreuve, alors elle n’a pas à se plaindre. Ils repartent le coeur léger et la vessie pleine, c’est le deal du DBD en quelques sortes. Personne n’a le droit d’être triste ici. « Je resterai autant de temps que nécessaire, mais dans un futur proche j’aimerais devenir journaliste. J’étudie les sciences politiques pour quatre mois encore et après je suis jetée dans la vie d’adulte. » Ok, ça c’est effrayant par contre. « Je suis désolée je parle trop. Dis moi si tu veux travailler, j’ai plein de boulot qui m’attend de toute façon. »
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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptyDim 28 Juil 2019 - 23:00


Soft reading.
Lukà & Charlie.


Depuis six ans, ta vie n'est que survie. Tu tentes de continuer à vivre normalement en l'absence d'Anna à tes côtés. Discuter avec une femme n'est plus un exercice aussi facile qu'autrefois pour toi. Pourtant, il n'y aucune ambiguïté entre Charlie et toi. Déjà, pour commencer, t'es bien trop vieux pour elle et te taper une étudiante ne fait pas partie de tes projets d'avenir. Charlie est simplement une amie avec qui tu partage cette passion des livres et, peut-être des films. Les sujets abordés aujourd'hui sont bien loin d'être joyeux à vous donner le sourire jusqu'aux lèvres. Toutefois, ce sont des sujets importants et dont il faut discuter. Mais certainement pas dans un café où la plupart des clients sont ici pour décompresser et oublier leurs soucis. Il te semble déceler une pointe de tristesse dans le regard de la demoiselle mais tu ne veux pas t’imiter dans sa vie. Tu ne la connais pas sa vie, tu ne sais pas ce qu'il peut s'y passer ni tout ce qu'elle a pu traverser ces dernières années. Tout comme elle, elle ignore ce que tu as vécu et vis encore aujourd'hui. La douleur de l'absence d'Anna se fait ressentir encore fortement dans ton coeur. On oublie jamais son premier amour, on s'habitue simplement à son absence. Souvent, tu as envie de pleurer en pensant à elle. Ce fut le cas les deux premières années. Aujourd'hui, ça va un peu mieux. T'arrive à contrôler les larmes et à les retenir. « Je crois que je les aime tous à vrai dire. Peut être que Captain America est mon préféré, mais j’aime aussi Spider-Man et le fait qu’il soit empli de tant de défauts. Ca le rend réellement humain. » Tu l'écoute attentivement. La conversation a déviée sur un sujet plus léger. Les grosses productions américaines ne sont pas tes films préférés. Cela dit, histoire de ne pas paraitre plus idiot que tu ne l'es déjà, tu accepte d'aller les vois. Pas tous, tu les sélectionne avec soin en tenant compte des critiques. "De toute façon, tous les êtres humains sont pourvus de défauts et de qualités. C'est comme ça. J'en ai, t'en as et même Matt en a !" T'as vraiment l'impression d'être un professeur parlant avec une de ses étudiantes. T'aurais adoré donner des cours à l'université, en contre partie tu fais des interventions afin de valoriser ton métier auprès des futurs travailleurs. Charlie refuse que tu ailles te servir toi-même. Bien, tu n'insiste pas. On t'as souvent dit de ne jamais contrarier une femme. C'est une règle d'or chez toi. Tu lui propose de venir chez toi un jour. Rien de pervers, une simple visite amicale afin de discuter littérature ou de visionner un de ces films cultes qu'elle ne semble pas connaitre visiblement. « Vu comment tu me vends ton café, il a intérêt d’être le meilleur de l’univers ! » Tu ne peux t'empêcher de rire. Elle semble ignorer ta connaissance en la matière. T'es un vrai fan de café du temps où elle s'amusait au jardin d'enfant encore. Un fin connaisseur. "Bien sûr que c'est le meilleur. T'auras le choix entre ma cafetière italienne, un achat couteux certes mais nécessaire quand on aime autant le café que moi. Ou bien à une tasse provenant des dosettes qui vont avec ces machines modernes." Tu varies selon tes goûts mais la cafetière italienne reste l'un de tes meilleurs achats. Tu n'es pas certain qu'elle se risque à venir un jour chez toi. Pourquoi ferait-elle ça ? Vous avez pour habitude de vous retrouvez ici et c'est très bien comme ça. C'est une petite parenthèse de bonheur dans vos difficiles journées à tous les deux. "Je ne te force pas à venir. Mais si un jour le coeur t'en dit !" Maladroitement, tu souris à la demoiselle. Charlie est étonnée d'apprendre que tu sois ami avec Matt. En quoi est-ce étonnant ? Vous êtes des opposés Matt et toi mais les opposés s'attirent non ? « C’est bien que vous ayez réussi à garder contact après tout ce temps. » En effet, oui. Tu hoche simplement la tête de bas en haut. Tu lui lance un sourire en guise de politesse. Un silence gênant a voulu s'interposer entre vous deux, tu prends les devants en abordant le sujet de son avenir et de son choix de travailler au DBD. Ce n'était sûrement pour les beaux yeux de ton meilleur ami. "C'est pas pour les charmants yeux de Matt ? Il va être déçu !" Lukà, l'homme aux blagues pas drôles. Sur ce point, vous vous ressembler avec le propriétaire du café. La blonde se lance dans un monologue expliquant son choix d'être serveuse. « J’aime plus ce job qu’on ne pourrait le croire. Matt est sympa et j’ai de très bons amis qui travaillent à mes côtés ici. Les clients sont sympas la plupart du temps, on a pas à se plaindre. J’ai fait de belles rencontres. Mais si je suis venue ici c’était pour aider à financer mes études et mon appart’ oui. Pour m’occuper aussi. Je n’aime pas rester chez moi à regarder le plafond, alors cela m’a semblé être un bon compromis que de passer des heures à préparer des boissons et parler à plein d’inconnus de tout et de rien. » Le plus important dans un travail quel qu'il soit c'est de bien s'entendre avec ces collègues et son patron. Toi ça va, c'est toi ton patron et tes collègues en même temps. "J'avoue que je suis content que tu aie postulé ici et, encore plus que Matt t'ai embauché. J'aime beaucoup nos échanges littéraires et j'espère qu'on continuera quelques années encore. Le temps que tu bosses ici du moins." Tout n'est qu'éphémère, rien ne dure. T'es bien placé pour le savoir. « Je resterai autant de temps que nécessaire, mais dans un futur proche j’aimerais devenir journaliste. J’étudie les sciences politiques pour quatre mois encore et après je suis jetée dans la vie d’adulte. » "Je te souhaite de réussir. Qui sait, peut-être qu'un jour t'auras l'honneur de m'interviewer parce que j'aurais publié le futur grand auteur de cette décennie." C'est beau de rêver, n'est-ce pas ? "Quoi ? Ah non mais tu me gêne pas hein. Enfin, t'as ptêtre des verres à laver, des clients à servir. En parlant de client, je reprendrais bien un café du coup." Tu souris en poussant la tasse vers elle, non loin de toi l'idée de lui donner des ordres mais comme elle refuse que tu aille te servir toi-même.  

@Charlie Villanelle

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Message(#)Soft reading. ~ Luklie  EmptyDim 28 Juil 2019 - 23:45

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Lukà est une présence plutôt rassurante dans la vie de la jeune femme. Elle se fait d’incroyables histoires à partir de rien mais en règle général il n’a jamais un mot plus haut que l’autre, jamais un geste déplacé ni des yeux qui se perdent n’importe où. Il est droit dans sa vie et droit dans ses baskets. Elle ne cache pas qu’elle a toujours beaucoup de mal à le croire ami avec Matt, mais bien loin d’elle l’idée de remettre en doute ses paroles. Le duo Lukà/Matt est simplement … l’opposé … de celui que Matt forme avec Andy. C’est pour le meilleur et pour le pire, sûrement. Les êtres humains s’attirent entre opposés, et entre ceux qui se ressemblent aussi. Si son patron est aussi bon ami avec les deux hommes c’est qu’il doit avoir ses raisons et elle n’a pas à les lui demander. On ne choisit jamais réellement ses amis, ils deviennent simplement des connaissances, des confidents, des personnes avec qui on rigole du jour au lendemain. Le plus souvent on y comprend pas grand chose, on prenait l’autre pour le pire connard de l’univers et au final on se retrouve à faire des plans sur la comète avec. Ca c’est la véritable amitié, celle qui n’a pas de prix et pas de frontière. « Quoi ? Même Matt a des défauts ? Alors toute ma vie n’est que mensonge !? » Crie-t-elle presque, faussement étonnée et surtout amusée de la fixette que fait l’éditeur sur son ami. Elle n’a abordé son prénom qu’une seule fois et lui semble tellement entiché de son ami qu’il ne veut plus le laisser quitter leur conversation. Soit - il y a bien pire que lui comme sujet de discussion, même s’il est la gueule d’ange qui lui remplit ses chèques à la fin du mois. Elle trouve ça assez mignon qu’il s’intéresse autant à son ami et à la manière dont il est perçu par tout le monde et même de ses employés. Il est devenu bien plus qu’un patron le jour où il est arrivé chez elle au même moment où elle arborait son oeil au beurre noir, ce même soir où il est devenu un grand frère en plus du patron. Il est le grand frère d’un peu tout le monde au bar, que ce soit les employés, les clients réguliers ou ceux de passage. Il tente de rafistoler tous ceux qui ont le malheur de croiser son regard. Il comble le vide dans leur coeur comme il le peut, et Villanelle trouve sa patience et sa bonne humeur à toute épreuve réellement admirable. « Je ne suis pas franchement certaine de bosser ici dans quelques années encore, mais rien ne m’empêchera de commander des cocktails improbables à la personne qui aura eu le malheur de me remplacer. » Elle serait capable d’être une garce, de lancer un quizz improvisé à propos des doses de cocktail (doses qu’elle même ne respecte absolument jamais) à son remplaçant juste pour être certaine qu’elle a été remplacé par quelqu’un qui s’y connait un minimum. Charlie a appris au contact des bars, elle a l’oeil et aime observer tout ce qui l’entoure. Ca et quelques recherches sur google ainsi qu’une fiche récapitulant tous les dosages ne la quittant jamais (son arme secrète) ; mais les gens normaux font réellement des études pour être de bons barmans. Elle, c’est juste une passion, un hobby qui lui ramène de l’argent … et c’est plutôt cool.

Un groupe de touristes étrangers finit par franchir le bas de la porter et la clochette ne cesse de tinter toutes les deux secondes. La jeune femme est rapidement agacée par ce bruit mais elle sait aussi que son travail l’appelle à nouveau et que sa pause express vient de se terminer. « Le devoir m’appelle. Réserve moi une après midi dans ton futur emploi du temps surbooké de Grand Auteur de la Décennie, hein ? Oublie pas ce café que je t’ai servi avec tant d’amour. » Son rire se perd dans le café devenu bondé en l’espace d’un instant et elle retourne derrière le comptoir, jouant entre les différentes langues pour arriver à satisfaire les désirs de tout le monde, sourire aux lèvres.
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