Vers l'infini et au delà ! @Lene Adams & Hadès Thompson Le téléphone avait sonné tôt ce matin, sur les coups de 8 heures environ. Fronçant les sourcils, le jeune homme ne s'était pas vraiment attendu à un appel aussi matinal. Du moins, si cela avait été de la caserne, ça ne l'aurait pas vraiment surpris, bien qu'il était en repos. Mais au vu du nom qui s'était affiché sur l'écran, il avait trouvé ça étonnant. Déjà levé à cette heure-là, Hadès avait pris l'appel alors qu'il finissait son petit-déjeuner. Cela devait faire environ une dizaine de minutes maintenant qu'il discutait avec son interlocutrice, mais il ne les avait pas vraiment vu passer. À l'autre du bout du combiné, c'était sa grand-mère. Elle s'était inquiété, elle venait d'entendre à la radio qu'un jeune avait été victime d'agression dans la nuit, pas très loin de chez lui, alors elle avait voulu s'assurer qu'il ne s'agissait pas de son petit-fils. D'un coup, il comprenait mieux la raison de cet appel soudain. Comme il apprenait l'information en même temps qu'elle, il avait fait en sorte de la rassurer.
« Nan mamie, ne t'inquiètes pas, je t'assure que je vais bien. J'étais de service hier, je ne me suis pas attardé dehors à cause de la fatigue. C'est pas grave de t'être inquiété, je comprends, mais sois rassuré, tout va bien pour moi. »
Il avait entendu la femme soupirer de soulagement à l'autre bout de la ligne, avant de dire à son mari que leur petit-fils allait bien. Hadès avait souri d'amusement à cela. L'appel avait duré encore quelques minutes, avant qu'ils finissent par raccrocher. Un sourire attendrit avait fleurit sur les lèvres d'Hadès, alors qu'il reposait son téléphone sur la table. C'est vrai que ça commençait à faire un moment qu'il n'avait pas vu ses grands-parents... La fois précédente devait remonter à deux ou trois semaines environ, il ne s'en souvenait plus. D'ailleurs, ça avait été pour aider son grand-père à repeindre une des pièces de la maison, afin d'en faire un bureau. En y repensant, il était maintenant curieux de voir ce que cela avait donné une fois la pièce réaménagée. Maintenant qu'il avait fixé une date avec eux pour se voir, il n'y manquerait pas. Mais aujourd'hui, bien qu'il était de repos, il avait déjà quelque chose de prévu. En regardant l'heure, il avait constaté qu'il était encore large. Il avait pris le temps la veille au soir de regarder le temps de trajet jusqu'au point de rendez-vous, histoire de voir vers quelle heure il devait partir pour ne pas être en retard. En prenant en compte la circulation parfois capricieuse, ainsi que le fait qu'il ne connaissait pas encore le lieu d'arrivée, il avait rajouté un peu de temps, pour être sûr. C'était plus prudent. Puis, il n'aimant pas être en retard. Alors, quitte à arriver avec 30 minutes d'avance, il préférait voir large.
La journée avait tranquillement continué, jusqu'à ce que l'heure qu'il s'était fixé pour partir arrive. Il avait mis une tenue dans laquelle il se sentait à l'aise. Une tenue décontractée, simple, rien de bien particulier. Pour l'activité qu'il allait faire, ça suffirait. Une fois qu'il s'était assuré d'avoir tout ce qu'il lui fallait, il avait quitté son appartement, refermant bien la porte à clé derrière lui, et était sortit pour rejoindre le parking de l'immeuble. Dans sa voiture, il avait mis en marche le GPS, et avait prit la route en suivant les indications. Il était prévu qu'il retrouve Lene directement là-bas, puisque c'était avec elle qu'il allait faire l'activité.
Le trajet avait été plus calme que ce à quoi il s'était attendu, la circulation n'était pas trop mauvaise. Il mentirait s'il disait que ça ne l'arrangeait pas, c'était souvent plus agréable de rouler dans ces circonstances. Après avoir quitté la ville, il avait continué un moment avant d'arriver à sa destination : la zone de saut à l'élastique. Il ne savait plus comment ça leur était venu cette idée, mais c'était fait. Ce serait une vrai découverte, puisqu'il n'en avait encore jamais fait. Apparemment elle non plus, de ce qu'il en avait compris. Il lui tardait déjà d'essayer, il ne doutait pas que ce serait une bonne expérience. Pour le moment, il était plutôt serein, mais il savait que le stress, l'adrénaline et l'euphorie viendraient bien assez vite.
Le truc, c'est qu'il avait pris tellement de soin à ne pas arriver en retard qu'il était arrivé beaucoup plus en avance que prévue. Bon, 20 minutes ce n'était pas la mort non plus. Puis valait mieux être en avance qu'en retard, non ? Il s'était simplement garé une fois arrivé sur le site, était sorti de sa voiture histoire de pouvoir voir la jeune femme arriver, et l'avait ainsi attendu patiemment en pianotant sur son téléphone de temps à autre.:copyright: Justayne
C’est parti d’une simple conversation entre collègue sur les expériences extrêmes de tout un chacun et, pour une fois que le sujet de discussion se prêtait au intérêts de Lene, elle y avait participé en prenant le temps d’expliquer sa passion pour le surf et la glisse en général, en rappelant sa folle traversée en mer entre Sydney & Hobart au nouvel an et mentionnant ce saut en parachute qu’elle aimerait bien faire suivre d’un saut à l’élastique. L’information n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd puisqu’il avait fallu de quelques heures, une recherches sur internet pour qu’Hadès et elle prévoient de se retrouver sur leur jour de repos pour tenter la douce aventure qu’est de se jeter dans le vide. Si elle avait été très excitée par l’idée de passer à l’acte dans un premier temps, elle mentirait totalement si elle niait ne pas avoir des remords en envisageant la chose. Certes, assez de personne avait tenté la chose avant elle pour qu’elle ait confiance dans le fait que l’élastique tienne et que la manœuvre soit exécutée par des professionnels mais ça n’empêchait pas les « et si » qui venait lui mettre le doute quant au fait d’en revenir vivante. C’est ainsi qu’elle avait passée toute la nuit précèdent l’expérience à ne pas dormir, ou bien, à rêver d’un quelconque accident allant de l’oubli simple de l’élastique au pot de vin d’Eva, sa sœur aînée, pour que le moniteur la tue accidentellement. Et elle avait beau être pompiers et avoir été habituée à un sommeil irréguliers, ce matin, elle peut presque ranger son goûter dans les poches qui ornent ses yeux tant elles sont marquées. C’en est presque un piracle quand elle arrive sur les lieux, là où se trouvent le pont où les gens sautent. Hadès n’est pas très loin et sans trop traîner non plus, elle s’empresse de le rejoindre. Visiblement, il semble avoir mieux dormi qu’elle. Ou alors, il masterise à fond l’utilisation du fond de teint pour masquer ses cernes. Une deuxième option qui, si elle se vérifie, va vite donner lieu à un tuto beauté parce que si Lene pouvait s’en passer dans sa prime jeunesse, elle se rend compte que la trentaine commence à ne plus lui pardonner certain écart. « Heey ! ça fait longtemps que tu es là ? » demande t-elle, en se disant que, elle n’est pas en retard. Il est juste sacrément en avance. Tous les deux commencent à marcher vers le lieux de rendez-vous, là où un moniteur est censé les rejoindre. « Bon, j’espère que tu as écrit tes dernières volontés au cas où. Je voudrais pas donner dans le « très-dramatique » mais si on commence à entrer dans les activités très suicidaire, ça pourrait aider d’écrire quelque part ce qu’il faut faire de notre dépouille. » assure t-elle, très sérieuse, avant de reprendre. « Quoique, dans mon cas, je n’ai qu’écrire des courriers assassins à tous les gens que je déteste pour leur dire que je les déteste, les insulter et me vanter d’être morte et que donc, ils ne pourront plus rien me faire. » Et elle papote, une façon de faire diversion, d’endormir un p’tit peu sa méfiance pour qu’il ne voit pas que là, elle est pas très très bien et que sa façon d’aller, c’est de dire n’importe quoi.
Vers l'infini et au delà ! @Lene Adams & Hadès Thompson Au final, les minutes étaient passées plus vite qu'il ne l'aurait pensé. Assez rapidement, il avait aperçu Lene arriver, l'accueillant avec un sourire alors qu'elle se dirigeait sur les lieux à son tour.
« Heey ! ça fait longtemps que tu es là ? »
Tout dépendait de ce qu'elle entendait par longtemps.
« Salut ! Environ 15 - 20 minutes. Pour ma défense, ça circulait mieux que ce que j'aurais pensé, du coup, je suis arrivé avec plus d'avance que prévu. Tu vas bien ?»
Elle semblait quelque peu fatigué, mais Hadès ne voulait pas s'attarder à des hypothèses trop hâtives. Cela pouvait tout aussi bien venir du travail que du stress lié à leur plongeon à venir. Tout le monde ne réagissait pas de la même façon à l'approche d'une expérience extrême. Même s'il avait eu la chance de bien dormir cette nuit, Hadès savait que c'était surtout dans les quelques minutes qui précédaient l'action que le stress viendrait le titiller. Il est vrai que l'utilisation du fond de teint pour camoufler les cernes était une idée. Dans certaines situations, il était prêt à reconnaître que ça pouvait être assez pratique. Même s'il regrettait que certaines personnes gâchent leur beauté naturelle en abusant trop de cosmétique. C'était comme tout, ça dépendait de l'utilité qu'on en avait. Malheureusement pour lui, ses connaissances en maquillage étaient limitées aux seules informations qu'il avait retenues après trois ans de vie commune avec son ex. Sois pas grand chose, puisqu'il souhaitait, à tout jamais, faire un trait sur ce moment de sa vie.
Il avait avancé avec Lene jusqu'au lieu de rendez - vous, pour retrouver le moniteur qui allait s'occuper d'eux. À vrai dire, le fait qu'un problème pouvait arriver ne lui avait pas encore traversé l'esprit, mais nul doute que cette hypothèse ne tarderait pas à germer dans son esprit.
« Bon, j’espère que tu as écrit tes dernières volontés au cas où. Je voudrais pas donner dans le « très-dramatique » mais si on commence à entrer dans les activités très suicidaire, ça pourrait aider d’écrire quelque part ce qu’il faut faire de notre dépouille. Quoique, dans mon cas, je n’ai qu’écrire des courriers assassins à tous les gens que je déteste pour leur dire que je les déteste, les insulter et me vanter d’être morte et que donc, ils ne pourront plus rien me faire.»
Haussant d'abord un sourcil de surprise, un sourire était ensuite apparu sur les lèvres d'Hadès. Soit la demoiselle était sérieuse, soit elle essayait de se rassurer comme elle pouvait avant le grand saut. Il pariait plus sur la seconde option. Il la comprenait. Leur boulot leur apportait, certes, un bagage pour faire face aux dangers, ils n'en restaient pas moins des humains avec des peurs et des appréhensions. Bien qu'il essayait de ne rien laisser paraître, Hadès sentait le stress monter doucement à mesure qu'ils se rapprochaient de leur objectif.
« Je me disais bien que j'avais oublié quelque chose avant de partir. En plus, j'ai même pas de papier pour envoyer mon testament par pigeon voyageur. Tant pis.»
Autant rentrer dans le jeu, histoire de se rassurer un peu lui aussi. Il savait très bien qu'une fois lancé ça passerait tout seul, mais que c'était l'attente qui provoquait le stress et tout le reste.
« Ça va bien se passer, c'est une histoire de quelques mètres ! À vu de nez, on est à combien ?»
Il s'était stoppé quelques secondes pour regarder au-dessus de la barrière de sécurité, histoire d'essayer de jauger un peu la hauteur, avant de se remettre à marcher.
« Je dirais 50 mètres environs. Je suis sûr que tu as vu pire ! »
Il se souvenait maintenant de l'anecdote du saut en parachute, et, bien qu'il n'eut jamais testé, il imaginait assez facilement que la distance ne devait certainement pas être la même. Pour se référer à quelque chose de semblable, il essayait de comparer ça aux grands plongeoirs à la piscine qui pouvaient faire peur quand on était jeune. Avec un élastique en plus et parfois l'eau en moins, mais ça, on allait éviter de trop y penser.
« Puis, tu n'aimerais quand même pas faire ce plaisir à tes détracteurs de les priver de ta lumière ? » :copyright: Justayne
Bon, on peut clairement apercevoir que Lene ne transpire pas la confiance. Pas qu’elle serait capable de faire marcher arrière : la demoiselle est bien trop téméraire pour ça, mais il faut admettre qu’à l’idée de sauter d’un pont, elle y ajoute facilement la possibilité d’un élastique qui lâche et d’une crêpe. Peut-être que ce n’était pas l’idée du siècle de regarder cette émission hier soir, celle qui retraçait les morts les plus stupides de trente dernières années. Enfin, il est trop tard et maintenant qu’elle est là, à côté d’Hadès, il faut qu’elle assume. Elle tente de détendre l’atmosphère en blaguant un peu. A voir si cela fonctionne ou si ça traduit tout de son ressenti. L’humour reste le fer de lance de la jeune femme donc, elle arrive à croire qu’elle parvient à masquer ses traces. « Je me disais bien que j'avais oublié quelque chose avant de partir. En plus, j'ai même pas de papier pour envoyer mon testament par pigeon voyageur. Tant pis.» annonce Hadès alors qu’elle parle des testaments qu’ils auraient pu laisser derrière. Maintenant qu’elle avait écouté celui de sa propre mère, elle arrive même à se dire que ça n’a rien de si sorcier et que peut-être même, elle pourrait donner des dernières volontés de bâtard, juste pour le plaisir de forcer les autres à faire quelque chose qui les humilierait. Curieusement, le label « volontés d’une personne mourante » arrive à fonctionner sans problème. « Bon bah, j’imagine que tu auras pas le choix de survivre alors ! » fait-elle observer, toujours pour se détendre alors qu’ils avancent de plus en plus vers l’expérience. Une chance, des personnes ont leur rendez-vous avant eux. « Ça va bien se passer, c'est une histoire de quelques mètres ! À vu de nez, on est à combien ?» lâche Hadès, imaginant probablement qu’il est d’un réconfort incroyable alors que pas du tout, elle n’a absolument aucune envie de savoir la distance qui va la séparer du sol. « Je dirais 50 mètres environs. Je suis sûr que tu as vu pire ! » Elle a vu pire, c’est certain, entre le parachute, les virées en mer et le simple fait d’avoir manqué de mourir sous une tempête maaais au moins dans ces moments là, elle pouvait garder l’espoir de faire un beau cadavre. Là, ça semble compromis. « Je crois que t’es optimiste, je dirais bien un bon cent mètres. » Parce qu’il fallait quand même qu’elle le contredise, là, c’était bien plus fort qu’elle. « Tu sauteras en premier quand même, que je sois sûre que l’élastique est solide. » Parce que dans les faits, c’est pas le saut qui la panique. C’est le facteur humain, la probabilité que ce soit la stagiaire qui se charge de ses attaches et protections et que ça lui soit fatal. « Puis, tu n'aimerais quand même pas faire ce plaisir à tes détracteurs de les priver de ta lumière ? » enchaine Hadès, marquant un point par cette occasion parce que si elle aimerait pouvoir hanter toutes les personnes qu’elle ne peut pas sentir. Leur donner la satisfaction de sa mort lui ferait bien plus mal que tout l’reste. « Bien vu ! Je dirais même que cette remarque est très perspicace. » point t-elle du doigt avant d’ajouter. « De toute façon, je compte sur toi pour dire à chaque personne que je déteste que je les déteste histoire qu’ils soient bien sûr de ce fait. » Puisqu’ils en étaient là, après tout, c’était le moment de se partager des dernières missions et de rire de ce qu’ils feraient hypothétiquement si la sortie virait au drame. « Et toi, tu voudrais que je fasse quoi, si jamais ? »
Vers l'infini et au delà ! @Lene Adams & Hadès Thompson L'humour pouvait faire des miracles. Alors si c'était une façon pour la jeune femme de se détendre avant le grand saut, il acceptait volontiers de rentrer dans le jeu. Puis, il savait que, lui aussi, ça l'aiderait à mieux affronter l'expérience, de l'aborder avec plus de légèreté et de confiance. Tout avait beau être testé et soigneusement encadré par des professionnels, on avait déjà vu des morts pour moins que ça.
« Bon bah, j’imagine que tu auras pas le choix de survivre alors ! » L'avait-il entendue répondre concernant le testament qu'il disait ne pas avoir eu le temps de faire. « J'avoue que cette optique de survie me plaît bien ! »
Il avait continué un bout de chemin avec elle, avant qu'ils s'arrêtent pour attendre sagement leur tour après le groupe précédent. Mourir à seulement 26 ans, ce serait tout de même dommage. Encore plus pendant une activité à laquelle il avait accepté de participer de son plein gré. Il aurait fait ça l'année prochaine qu'on aurait pu ajouter son nom à la liste du club des 27 ! Quel gâchis. Cela dit, si jamais un malheur devait arriver (mais qui n'arrivera pas, on l'espérait très fort), il se disait qu'il avait au moins le mérite d'avoir choisi sa mort. Certes, elle n'était peut-être pas aussi glorieuse et intelligente qu'il avait pu rêver, mais il ne pourrait blâmer personne d'autres que lui. Après tout, personne ne l'avait forcé à accepter de faire du saut à l'élastique. Et, de l'autre côté, s'il en ressortait vivant, il aurait au moins la possibilité de dire avoir survécu à une tentative de suicide raté.
« Je crois que t’es optimiste, je dirais bien un bon cent mètres. Tu sauteras en premier quand même, que je sois sûre que l’élastique est solide. »
Optimiste, il l'était sans doute. Après tout, il n'avait pas non plus fait de recherche pour connaître la hauteur de leur plongeoir du jour. Puis, au fond, avait - il, vraiment, envie de le savoir ? Il n'allait pas se faire peur avant d'avoir sauté non plus, il aurait la surprise après. Lui qui était amateur d'histoires d'horreurs, il n'allait pas reculer en si bon chemin et perdre l'opportunité de se faire une bonne frayeur. L'Australien aurait pu la jouer gentleman en proposant à la demoiselle de commencer. Mais, en y réfléchissant, elle n'avait pas tort sur un point : il était très certainement plus lourd qu'elle. Donc, en théorie, si l'élastique supportait son poids à lui, il supporterait sans soucis son poids à elle.
« Pas de soucis ! Si l'élastique supporte mon poids, je ne doute pas qu'il tienne pour toi. Et sinon, tu seras fixée sur la qualité du matériel. »
Il fallait juste espérer pour qu'il ne soit pas trop lourd pour ledit élastique. L'idée d'un poids maximum que pouvait soutenir un élastique venait à peine de lui traverser l'esprit, même s'il aurait pus faire la recherche avant de partir. Boarf, de toute façon, ce n'était pas comme s'il était obèse. Et, au pire des cas, il sera prévenu avant le saut. Du moins, il espérait bien que le professionnel serait assez intelligent pour ne pas les laisser sauter s'il y avait une couille dans le pâté.
« Bien vu ! Je dirais même que cette remarque est très perspicace. De toute façon, je compte sur toi pour dire à chaque personne que je déteste que je les déteste histoire qu’ils soient bien sûr de ce fait. »
Un sourire amusé avait étiré ses lèvres à l'entente de cette phrase.
« C'est comme si c'était fait. Pour les personnes à prévenir, tu as un ordre spécifique ou des messages de haine personnalisés ? »
On savait jamais, elle pouvait très bien avoir envie que quelqu'un soit prévenu en premier, ou que quelqu'un sache quelque chose en particulier qu'elle n'aurait jamais révélé.
« Et toi, tu voudrais que je fasse quoi, si jamais ? »
À cette question, il avait réfléchi quelques secondes avant de donner sa réponse.
« Si jamais, je te lègue mes jeux vidéo. Je suis sûr que tu en feras bon usage. Le faux casque de pompier que tu as vu chez moi la dernière fois, il faudra le donner à mon filleul. Sinon, dire à mes proches que je les aime. C'est peut - être un peu cucul, je te l'accorde, mais il faut croire que j'ai personne à détester pour le moment. » :copyright: Justayne
Elle ignore quelle loi de l’univers décide de ça mais en terme de probabilité, Hadès a bien moins de chance de décéder lors du saut s’il n’a pas pris la peine d’écrire un testament et donc de s’entrer dans le crâne la possibilité d’un futur décès qu’en faisant l’inverse parce que plus on anticipait les choses, plus elles avaient de chance de se produire nan ? Conclusion à faire, Lene s’est possiblement attiré le mauvais œil. Elle ne peut actuellement que se faire à l’idée qu’un des deux survivra. « J'avoue que cette optique de survie me plaît bien ! » Tu m’étonnes, le gars a littéralement zéro soucis à se faire et avancer, Lene essaie tranquillement de se répéter que tout ira bien. Après tout, sur le nombre de saut réalisés partout dans le monde, il y’avait au final que très peu d’article mentionnant une crêpe à l’arrivée et là, elle devait partir du principe que beaucoup de peur, peu de mal. « Pas de soucis ! Si l'élastique supporte mon poids, je ne doute pas qu'il tienne pour toi. Et sinon, tu seras fixée sur la qualité du matériel. » Elle hausse les épaules en répondant « CQFD ! » Signe qu’il a raison sur toute la ligne, néanmoins, maintenant qu’elle est lancée, elle s’amuse un peu aussi à évoquer le testament qu’elle pourrait rédiger et le nombre de personnage à qui elle ferait part de sa haine à leur égard. « C'est comme si c'était fait. Pour les personnes à prévenir, tu as un ordre spécifique ou des messages de haine personnalisés ? » Hum, elle fait mine de réfléchir, tout en appréciant qu’Hadès soit prêt à accomplir sa dernière volonté mais si toute cette conversation reste hypothétique. « Je te dirais de commencer par ma sœur, puis mon ex, puis mon frère. » Elle cite les trois personnes qui arrivent à se manger le plus gros concentré de haine au passage. « Ensuite, tu pourras passer à Cole et Billy mon bonjour de l’enfer en leur annonçant que je penche sur leur cas quand ils m’y rejoindront. » Cole & Billy, deux collègues à eux, deux cons que Lene ne pouvaient pas sentir. Ils étaient de ces gars qui lui avaient mené la vie dure parce qu’elle était une femme dans un métier d’homme et lentement mais sûrement, elle allait trouver le moyen de leur en faire voir de toutes les couleurs. « Si jamais, je te lègue mes jeux vidéo. Je suis sûr que tu en feras bon usage. Le faux casque de pompier que tu as vu chez moi la dernière fois, il faudra le donner à mon filleul. Sinon, dire à mes proches que je les aime. C'est peut - être un peu cucul, je te l'accorde, mais il faut croire que j'ai personne à détester pour le moment. » enchaine Hadès, bien moins agressif dans ses dernières volontés. Lene n’avait pas s’empêcher de porter une main à son cœur comme si elle avait été émue au moment où lui avait annoncé lui léguer ses jeux vidéos. C’est que ça représentait un beau packetage. « Pas de problème, je peux accepter que tu sois un être doué de sensibilité. » dit-elle à la mention des volontés cucul. « Puis, j’oublierais pas ton filleule. Pourquoi tu ne l’emmènes pas quand on fait des portes ouvertes ? Les enfants adorent en général. » Elle avait emmené Moïra une fois, Tommy en avait fait des cheveux blancs que cela donne à sa fille l’envie d’une carrière dans les flammes. Elles avaient passé un bon après-midi. « Enfin, pour ce qui est du saut, je ne t’explique pas la loi de Murphy hein ! »
Vers l'infini et au delà ! @Lene Adams & Hadès Thompson S'il existait effectivement une forme d'être quelconque, surnaturel ou non, qui décidait de qui survivrait ou non à un événement, Hadès était curieux de connaître ses critères de sélection. Parce qu'on pouvait très bien en mettre plusieurs comme eux à faire du saut à l’élastique au même moment, il y avait au moins trois possibilités différentes concernant leurs chances de survie : soit tout le monde restait en vie, soit une partie seulement survivait, soit tout le monde finissait en purée. Comment, pourquoi ? Ça, personne ne le savait. Est ce que ça dépendait de ce qu'ils avaient mangé au petit déjeuné ? Des bonnes actions qu'ils avaient pu accomplir durant l'année ? Bref, c'était intriguant. Surtout quand on voyait que certaines personnes pouvaient parfois mourir pour moins que ça. Encore, un saut à l’élastique, à la limite le problème ne viens pas de toi (à moins d'être très con et de sauter avant que l’élastique soit accroché au reste de l'équipement). Mais le gars qui veut faire le ménage dans son grenier, et qui veux se débarrasser des toiles d’araignée en les faisant brûlé (au lieu de faire comme tout le monde en se servant d'un balai), au bout d'un moment, il ne faut pas s'étonner de le voir brûler avec la baraque. Et dans ce genre de circonstance, qui est ce qu'on finissait par appeler, on se le demande. Autant, dans leur métier, les pompiers pouvaient intervenir sur des problèmes tout à fait imprévus et qui n'étaient pas de la faute des victimes, autant, ils pouvaient aussi leur arriver d'intervenir pour réparer des conneries facilement évitables. Mais bon, on ne pouvait rien faire contre la bêtise humaine, c'était des choses qui arrivait. Puis qui n'a jamais fait de connerie dans sa vie ? Hadès le premier savait qu'il n'était pas tout clean non plus, même si, jusqu'à maintenant, les conneries qu'il avait pu faire ne lui avaient pas porter plus de préjudices que nécessaire. Du moins, pas au point de le tuer, preuve étant qu'il était toujours vivant. En espérant que l'expérience qu'ils allaient vivre ne le fasse pas se contredire. Avec un peu de chance, les trois Parques seraient peut-être sympa avec lui ce coup-ci.
« CQFD ! » Avait - il entendu Lene répondre concernant sa remarque sur la qualité du matériel.
Pour sûr que si l'élastique ou le reste ne supportait pas son poids, il y avait de quoi se poser des questions. Soit le matériel avait été saboté dans la nuit, soit il y avait une défaillance quelque part. Quoique, en observant le groupe précédent du coin de l’œil, aucun de ceux qui avaient sauté ne semblaient s'être écrasé au sol, signe que l'équipement semblait bien se porter. Puis, normalement, les moniteurs étaient censés le vérifier avant de le prendre. Ils allaient quand même pas prendre de risque juste pour une négligence, ils étaient pas fous, c'était un coup à se prendre un procès aux fesses.
L'Australien avait ensuite entendu les recommandations de la jeune femme, par rapport à sa question concernant un ordre spécifique des personnes à prévenir et des messages personnalisés en cas de possible décès.
« Je te dirais de commencer par ma sœur, puis mon ex, puis mon frère. Ensuite, tu pourras passer à Cole et Billy mon bonjour de l’enfer en leur annonçant que je penche sur leur cas quand ils m’y rejoindront. »
Il avait eu un sourire amusé quand elle avait évoqué leurs deux collègues. Il ne doutait pas qu'elle sache les accueillir comme il se doit, et qu'elle les traiterait en conséquence.
« Je n'en doute pas, je m'arrangerais pour que le Cerbère ne te les abîme pas trop à leur arrivée. »
Une petite référence mythologique au passage en rapport avec son prénom, elle comprendrait sûrement. Hadès n'avait jamais eu de problème avec le fait de voir une femme faire un métier qu'on qualifiait de « masculin ». Tant qu'elles faisaient le métier qui leur plaisait, il n'y avait pas de raison de les en empêcher. Selon lui, Billy et Cole étaient simplement vexés dans leur ego de mâle dominant en constatant qu'une femme était autant capable, voir même plus douée, qu'eux.
« Pas de problème, je peux accepter que tu sois un être doué de sensibilité. Puis, j'oublierais pas ton filleule. Pourquoi tu ne l’emmènes pas quand on fait des portes ouvertes ? Les enfants adorent en général. »
Maintenant qu'elle mentionnait les portes ouvertes de la caserne, c'est vrai qu'il pourrait y emmener Edward une fois. Surtout qu'il savait que ça lui ferait plaisir. Le petit avait déjà évoqué vouloir faire pompier quand il serait plus grand. Jusqu'à maintenant, il ne l'avait pas fait parce qu'Edward était encore jeune, donc il n'y avait pas pensé. Mais l'idée était intéressante.
« C'est une bonne idée, je suis sûr que ça lui plairait ! Tu penses qu'il faut un âge minimum pour les enfants ? Ed vient d'avoir 3 ans au mois de mars. Moi ça me gêne pas de l’amener, faudrait juste que j'arrive à convaincre les parents. »
Il ne doutait pas que Magali et Harold pourrait accepter, rien que pour faire plaisir à leur fils, mais Hadès savait aussi qu'il faudrait les rassurer avant ça. Ils lui faisaient confiance pour s'occuper de l'enfant, là n'était pas le souci, mais le jeune homme pouvait aussi comprendre qu'ils s'inquiétaient pour leur enfant. C'était naturel.
« Enfin, pour ce qui est du saut, je ne t’explique pas la loi de Murphy hein ! »
Cette fameuse loi qui disait que s'il y avait une infime chance qu'un événement se déroule mal, il y aurait toujours quelque chose ou quelqu'un pour aller dans ce sens.
« Je crois que ce ne sera pas nécessaire, effectivement. Mais je suis sûr que ça va bien se passer, tu verras ! Puis si tu restes en vie, tu pourras te vanter à Billy et Cole d'avoir raté ton suicide parce que t'avais peur de leur manquer. » :copyright: Justayne
Elle se demande combien de personnes ont eu cette exacte conversation au moment de passer à l’acte. Elle imagine que c’est systématique, du genre où au lieu d’indiquer une aire de repos ou un coin pour attendre, on devrait suggérer aux gens de mettre un peu d’ordre dans leurs vies. Des fois que … Et en imaginant ce stratagème, elle réalise aussi que ce serait comme valider le fait que ce saut puisse être dangereux et mortel et ça, ça ne serait pas bon du tout pour les affaires. En tous les cas, elle n’avait pas traîné pour lui réciter la liste des personnes à insulter à sa place dès qu’elle serait décédée. Lene a tellement d’ennemi qu’insulter une personne random dans la rue serait quand même une possibilité de tomber sur quelqu’un de sa liste. « Je n'en doute pas, je m'arrangerais pour que le Cerbère ne te les abîme pas trop à leur arrivée. » Au sujet de leurs deux collègues, ceux qu’elle déteste particulièrement pour leurs vannes vaseuses et leurs gestes grossiers à son égard. Elle n’est pas la seule nana de la caserne mais elle est la seule qu’on emmerde en raison de ses opinions libérées assumées. « T’es trop aimable. J’espère que t’en profiteras pour me donner un poste à haute responsabilité. » suggère t-elle, parce quitte à parler d’enfer, autant négocier une belle place auprès du tôlier non ? Puis elle a fait assez de mal dans sa vie pour que ça ait du sens qu’elle fasse partie de ces petits démons vengeurs qui passent l’éternité à vous enfoncer des aiguilles dans le pied parce que vous n’avez pas été assez sage. Elle change rapidement de sujet lorsque c’est à son tour de dresser sa liste. « C'est une bonne idée, je suis sûr que ça lui plairait ! Tu penses qu'il faut un âge minimum pour les enfants ? Ed vient d'avoir 3 ans au mois de mars. Moi ça me gêne pas de l’amener, faudrait juste que j'arrive à convaincre les parents. » Elle hausse les épaules. Elle ne connait pas le gosse en question et ce qu’elle serait prête à lui répondre, c’est qu’à cet âge-là, ils peuvent très con comme très intelligent et que c’est à lui de savoir de quel côté se situe son filleule. « Je dirais que c’est bon dès que les mômes commencent à capter quelque chose et là, d’ici la prochaine de toute façon, il aura encore grandi de toute façon. » Les prochaines portes ouvertes n’auraient pas lieu dans l’immédiat de toute façon et ça laisse le temps à Hadès de savoir ce qu’il veut faire. Ils commencent à arriver sur les lieux quand elle termine cette conversation avec un sujet ô combien défaitiste. « Je crois que ce ne sera pas nécessaire, effectivement. Mais je suis sûr que ça va bien se passer, tu verras ! Puis si tu restes en vie, tu pourras te vanter à Billy et Cole d'avoir raté ton suicide parce que t'avais peur de leur manquer. » Elle éclate de rire en imaginant leurs deux trognes avant d’ajouter. « Si je reste en vie, je les traite de p’tites bites autant de fois que je veux jusqu’à ce qu’il leur prenne l’envie de faire pareil et qu’ils en meurent parce que cette fois-là, j’aurais saboté le matériel. » signale t-elle, à moitié sérieuse, parce qu’elle n’a pas envie d’être une meurtrière mais que ça lui plait quand même d’imaginer un monde hypothétique débarrassé de ces deux ploucs. Alors qu’ils arrivent, une des monitrices commencent à aller à leur rencontre. « Bonjour, vous venez pour le saut, je peux avoir vos noms ? Il faudra vous inscrire là, on doit vous faire passer une vidéo vous expliquant les risques et les gestes de sécurité à avoir avant de vous faire sauter. » explique t-elle, Lene est très curieuse sur ses gestes à adopter quand on tombe dans le vide comme si battre des bras avait sauvé Icare mais elle ne dit rien et inscrit son nom gentiment.
Vers l'infini et au delà ! @Lene Adams & Hadès Thompson En soi, personne n'avait jamais dit que faire du saut à l’élastique était sans risque non plus. On parlait quand même de sauter du haut de plusieurs mètres, avec un élastique aux pieds comme seul moyen d'éviter l'accident mortel. Les gens se rassuraient parce qu'ils se disaient que le matériel était solide, et que des professionnels étaient présent pour s'assurer du bon fonctionnement de tout le bordel. Mais qui savait réellement combien de crash test il avait fallu pour en arriver à limité autant la casse ? Évidemment, ils n'avaient pas dû faire ça avec de vrai personne (ou tout du moins, on l'espérait), mais la personne à l'origine du saut à l’élastique avait visiblement un petit côté suicidaire pour imaginer un truc pareil. Enfin, après, quand on voyait le nombre de personne qui tentait cette activité depuis, ça en revenait presque à dire que toutes ces personnes avaient un penchant suicidaire. Ce qui revenait quand même à beaucoup de personne dans le monde. Du coup, on parlait plutôt de sensation forte. Ça sonnait mieux.
« T’es trop aimable. J’espère que t’en profiteras pour me donner un poste à haute responsabilité. »
Comme quoi, même le dieu des enfers pouvait avoir quelques qualités. Bon, après, le jeune homme ici présent n'était absolument pas représentatif de son prénom pour un sou, ou du moins de ce que son prénom pouvait évoquer chez les autres. Donc ça se jouait beaucoup sur la plaisanterie qu'il y avait autour. Mais si ça avait été vraiment le cas, ça aurait pu être très drôle. En ce qui concernait le poste à haute responsabilité dont parlait la jeune femme, pour sûr qu'il n'y manquerait pas ! Quitte à avoir le nom d'un dieu et régner sur un royaume, autant en faire profiter ceux qui en valait la peine.
« C'est le drame de ma vie, rien que pour ça, je corresponds pas à mon prénom. D'un autre côté, qui a dit que le dieu des enfers ne pouvait pas avoir quelques qualités cachées ? »
Certains autres dieux qu'on pouvait penser plus positifs avaient bien de monstrueux défauts, alors pourquoi l'inverse ne serait pas valable ? Il n'y avait pas de raison. Bon, concernant les dieux grecs et leurs innombrables défauts, le jeune homme le savait surtout grâce à Wren qui avait l'air de bien connaître la mythologie, merci à lui. Et encore, il était certains que sont collègue avait encore pleins de choses à lui apprendre à ce sujet.
« Il parait que ça manque d'imagination en bas pour les tortures, t'en penses quoi ? Comme ça, tu pourras les tester avant tout le monde. »
Quitte à être en bas et connaître la personne qui régnait sur les lieux, autant avoir quelques avantages. Et quitte à s'ennuyer à mourir, autant faire quelque chose d'à peu près productif. On s'amusait comme on pouvait avec les moyens du bord après tout. Puis comme ça, ça faisait une vraie bonne raison de détester quelqu'un.
« Je dirais que c’est bon dès que les mômes commencent à capter quelque chose et là, d’ici la prochaine de toute façon, il aura encore grandi de toute façon. »
En soit, elle avait raison. Il aviserait certainement le moment venu, si son filleul avait toujours dans l'idée de « devenir pompier comme tonton » comme il disait. À cette age là, les mômes avaient souvent plein d'idées de ce qu'ils voulaient faire plus tard, et pouvaient changer à tout moment. Il verrait bien de quel côté penchent les envies d'Edward à ce moment-là.
« Ouais, vu comment ça pousse à cet âge, y a le temps de voir venir. Ça grandit trop vite les mioches. »
Ça grandissait beaucoup trop vite même. Un jour, tu leur donnais le biberon, et le lendemain, les voilà sur un tricycle. Hadès aimerait bien parfois, que son filleul puisse rester petit et innocent. Mais bon, c'était comme ça. Il avait souri en entendant l'éclat de rire de Lene, avant d'entendre sa réponse concernant sa remarque sur le suicide manqué.
« Si je reste en vie, je les traite de p’tites bites autant de fois que je veux jusqu’à ce qu’il leur prenne l’envie de faire pareil et qu’ils en meurent parce que cette fois-là, j’aurais saboté le matériel. »
C'était moche, mais sa réplique l'avait fait marrer. Sans doute parce qu'il avait bien compris qu'elle n'était pas complètement sérieuse, même si l'idée pouvait lui paraître tentante. Mais pas le temps de répondre pour le moment qu'une monitrice était venue vers eux, alors qu'ils arrivaient à destination.
« Bonjour, vous venez pour le saut, je peux avoir vos noms ? Il faudra vous inscrire là, on doit vous faire passer une vidéo vous expliquant les risques et les gestes de sécurité à avoir avant de vous faire sauter. »
Pour peu que la dernière phrase soit sortie de son contexte, elle pouvait paraître très étrange. Mais le jeune homme n'allait pas relever, ce n'était qu'une réflexion personnelle. Hadès avait signé à la suite de Lene, avant de lui répondre.
« C'est ce que j’appellerais le karma. N'empêches, par fierté masculine, je suis pratiquement sûr qu'ils seraient capables de vouloir tenter. Après, quant à savoir s'ils le feront vraiment, c'est une autre histoire. Tu les penses assez courageux pour s'y tenter ? »
Combien de fois pouvait - on voir certains se vanter d'être des gros durs, pour finalement constater qu'ils se dégonflaient à la première difficulté ? Et ce, peu importait le métier. En attendant, ça donnerait une opportunité supplémentaire à Lene de pouvoir se foutre de leur tronche, sûrement pour son plus grand bonheur. :copyright: Justayne
Puisqu’ils en sont à mentionner leur testament à venir, pourquoi ne pas en profiter aussi pour parler de leurs occupations respectives après leurs morts respectives. Bon, Hadès, ça semble tout tracé qu’il sera le tôlier de la boite et quitte à blaguer sur le sujet, autant que Lene commence d’emblée à prospecter une place du côté des manches et non pas du côté des fouets. « C'est le drame de ma vie, rien que pour ça, je ne corresponds pas à mon prénom. D'un autre côté, qui a dit que le dieu des enfers ne pouvait pas avoir quelques qualités cachées ? » Lene serait presque capable de dire qu’un prénom, ça détermine pas non plus forcément la personnalité de son porteur mais avant d’émettre le moindre mot, elle se rappelle que les Bryan ont toujours tendance à être demeuré et qu’il est rare de croiser une Chloé qui n’est pas une complète garce donc sur ce sujet, elle retient son commentaire parce qu’elle n’a clairement pas d’argument utile à proposer. « Il parait que ça manque d'imagination en bas pour les tortures, t'en penses quoi ? Comme ça, tu pourras les tester avant tout le monde. » Ce qu’elle en pense, c’est que « Je dirais que ça dépend de ce que tu entends par tester les tortures et du rôle que tu comptes me confier parce que si je fais subir, d’accord, si je subis, je suis pas venue pour souffrir eukay ? » dit-elle en éclatant de rire et en concluant « Je suis sûre qu’on me trouvera un poste très bien. Le moment venu. Pas aujourd’hui donc. » esquisse t-elle avec un grand sourire parce qu’à en causer, elle réalise qu’elle a encore du beau mon à emmerder, ici, sur Terre. C’est quand il aborde la question de son filleule que Lene finit par changer le sujet pour lui demander pourquoi il n’amène pas le petit à la caserne quand les portes ouvertes ont lieu. C’est toujours un moment que les collègues apprécient parce qu’ils ont l’occasion de ramener leurs mômes. Il y’a juste Lene qui doit passer la journée à supporter des cries. Heureusement pour elle, Moïra, la fille de Tommy n’est pas de ces enfants bruyants et insupportables. « Ouais, vu comment ça pousse à cet âge, y a le temps de voir venir. Ça grandit trop vite les mioches. » Elle hausse les épaules. Les enfants, c’est clairement pas quelque chose qui fait parti de son quotidien. Elle a un neveu qu’elle garde une fois le trimestre et c’est parfaitement suffisant. Arrivant presque à destination, ils sont interrompus par une monitrice qui les adresse vers l’étape vidéo-sécurité du stage. Lene se demande sur le moment c’est quoi qu’on appelle geste de sécurité quand on tombe dans le vide mais au lieu de demander, elle se dit qu’ils vont bientôt savoir de toute façon. Aussitôt parti, Hadès reprend la conversation. « C'est ce que j’appellerais le karma. N'empêches, par fierté masculine, je suis pratiquement sûr qu'ils seraient capables de vouloir tenter. Après, quant à savoir s'ils le feront vraiment, c'est une autre histoire. Tu les penses assez courageux pour s'y tenter ? » On peut voir sur son visage qu’elle réflechit réellement à la question. D’un côté, elle sait qu’ils ont l’égo pour répondre à la provocation qu’elle pourrait leur adresser mais de l’autre, ils sont pas là, ils ont pas répondu à l’invitation, signe que ça manque d’audace tout ça. « Je pense que si je les cherchais bien, ils tenteraient le coup, ou alors, ils me feraient une crasse. C’est dur d’anticiper le comportement des gens lâches. » signale t-elle alors qu’ils prennent place en salle devant l’écran qui tourne en boucle pour leur montrer ce qui les attends. « Tu crois qu’ils vont nous suggérer de battre des bras au cas où en cour de route, on se rend compte qu’on est pas attaché ? Je sais pas trop ce qu’on pourrait nous dire mais ça me parait au moins aussi efficace que les masques à oxygène quand l’avion s’apprête à sombrer dans la mer. » Morbide, toujours.
Vers l'infini et au delà ! @Lene Adams & Hadès Thompson Il ne savait pas si son prénom suffirait à le prédestiner au trône une fois en bas après sa mort. Mais comme le disait l'expression, sur un malentendu ça pouvait marcher. Quitte à en plaisanter, autant que ça serve à quelque chose et que ça lui porte chance. Puis, si ça lui offrait la possibilité de donner des bonnes places aux gens qu'il appréciait pour composer son équipe gagnante, autant commencer à réfléchir à son choix tout de suite.
« Je dirais que ça dépend de ce que tu entends par tester les tortures et du rôle que tu comptes me confier parce que si je fais subir, d’accord, si je subis, je suis pas venue pour souffrir eukay ? Je suis sûre qu’on me trouvera un poste très bien. Le moment venu. Pas aujourd’hui donc. »
Il avait souri à ses dernières paroles.
« Évidemment que c'est toi qui feras subir, je suis pas cruel à ce point ! » Enfin, du moins, il ne pensait pas. « En tout cas, je suis content de te l'entendre dire. Ça m'aurait manqué de ne plus te voir mettre l'ambiance à la caserne. »
Puis même sans ça, Hadès aimait bien Lene, et ça le ferait chier de ne plus la voir tout court. Avec qui pourrait - il faire des trucs complètement fous avant de se poser devant un jeu vidéo si elle n'était plus là ? Clairement, ce ne serait pas pareil. Alors oui, il était content de sa volonté à rester en vie.
La conversation avait ensuite tourné sur le sujet des enfants, mais avait bien vite été interrompue à l'arrivée d'une monitrice. Hadès aimait bien les mioches, du moins ils ne le dérangeaient pas. Même si, pour l'instant, il n'avait pas encore pour projet d'en avoir. Peut-être changerait-il d'avis plus tard, mais pour le moment, il préférait s'occuper de ceux des autres. Si ça se trouve, c'était pour ça qu'il avait l'impression qu'ils grandissaient vite ? Il le constatait notamment avec Edward, qu'il gardait de temps en temps. Ce petit, il l'avait vu naître. Et aujourd'hui, le petit garçon avait déjà 3 ans. Mais même si l'enfant était un être adorable, ce n'était pas ce qui l'avait fait changer d'avis pour le moment. Il se disait qu'il avait encore le temps de toute façon, il pouvait changer d'avis à tout moment.
Sur le chemin vers la salle, l'Australien avait alors reprit la conversation sur leurs collègues à l’ego démesurés, et la réponse de Lene à sa question, après un instant de réflexion, ne s'était pas faite attendre.
« Je pense que si je les cherchais bien, ils tenteraient le coup, ou alors, ils me feraient une crasse. C’est dur d’anticiper le comportement des gens lâches. »
Sur ce coup, il ne pouvait pas lui donner tort. Mais dans un cas comme dans l'autre, Hadès n'était pas sûr que l'une ou l'autre option serait à l'avantage de Cole et Billy.
« S'ils prennent la seconde option, non seulement se serait très bas de leur part, mais ce serait surtout très con. À vouloir te donner tort, ils te donneraient raison. Remarque, pour le coup, ce serait à ton avantage, et là, qui fut prit qui croyait prendre. »
Ne jamais sous-estimé une femme. C'est une chose qui se répétait souvent parmi les hommes de sa famille, la plupart du temps après avoir réalisé s'être fait avoir par l'une d'elles. C'était souvent drôle à voir d'ailleurs, et il avait entendu beaucoup de fois cette phrase prononcée en rigolant, mais Hadès savait aussi qu'elle était à prendre au sérieux.
Avec Lene, ils avaient finalement pris place dans la salle pour la séance vidéo sur les risques et gestes de sécurités à avoir avant le saut.
« Tu crois qu’ils vont nous suggérer de battre des bras au cas où en cour de route, on se rend compte qu’on est pas attaché ? Je sais pas trop ce qu’on pourrait nous dire mais ça me parait au moins aussi efficace que les masques à oxygène quand l’avion s’apprête à sombrer dans la mer. »
Le jeune homme n'avait jamais pris l'avion, mais il comprenait tout de même l'exemple. À vrai dire, il n'avait encore jamais eu le besoin de le prendre jusqu'à maintenant. Ou alors il ne s'en souvenait pas.
« Qui sait, sur un malentendu ça peut marcher. Ils ont peut - être déjà eu un cas sur qui ça à fonctionner. » À ne pas prendre au sérieux, bien entendu. « Concrètement, je ne comprends déjà pas comment on peut qualifier un avion comme moyen de transport le plus sûr au monde. »
Le plus rapide à la limite, d'accord, mais le plus sûr, ça restait tout de même à l'appréciation de chacun. Une boite de conserve avec des ailes qui fait le poids de plusieurs éléphants ça ne devrait pas pouvoir voler. Mais bon, la rumeur voulait qu'on recensât beaucoup moins d'accidents d'avion que d'accidents de voiture ou de train. N'empêche que, si Hadès devait mourir à bord d'un véhicule, il préférât largement que ce ne soit pas dans un avion. Pas assez rapide à son goût. Sans compter que, même si l'avion était réellement beaucoup moins sujet aux accidents, ils transportait tout de même beaucoup de passagers, ce qui faisait quand même beaucoup de victime lors d'un crash. Alors, au final, est ce qu'on ne s'y retrouvait pas avec le reste ?:copyright: Justayne
« Évidemment que c'est toi qui feras subir, je suis pas cruel à ce point ! » Elle adresse automatiquement un geste de soulagement sur son front avant de lâcher un pfiouh, signe qu’elle a eu chaud aux fesses parce qu’Hadès ne le sait pas mais vu le nombre de personne qu’elle se sera mise à dos dans la vie, si elle était de l’autre côté du fouet elle passerait vraiment un sale quart d’heure alors que là, ça va. Lene s’accorderait même à dire qu’un poste de bourreau en enfer, elle est née pour ça. « En tout cas, je suis content de te l'entendre dire. Ça m'aurait manqué de ne plus te voir mettre l'ambiance à la caserne. » Et quelle ambiance dis donc ! La moitié du temps, on dirait qu’elle reproduit une scène de téléréalité tant elle est toujours en train de s’engueuler avec tout le monde. Après, il est vrai que ça anime même si Lene se passerait d’être tout le temps celle qui doit se battre à faire valoir ses opinions et répondre aux attaques basses d’une minorité de collègue qui braille plus fort que le reste. La conversation avait défilée, jusqu’à revenir sur les deux fameux collègues qui faisaient justement de sa à la caserne un enfer depuis deux ans maintenant. « S'ils prennent la seconde option, non seulement se serait très bas de leur part, mais ce serait surtout très con. À vouloir te donner tort, ils te donneraient raison. Remarque, pour le coup, ce serait à ton avantage, et là, qui fut prit qui croyait prendre. » annonce Hadès, la faisant sourire avec sa petite citation. Malheureusement, elle n’est pas certaine qu’en ne faisant rien, elle arrange réellement sa situation mais vu qu’elle sait qu’à répondre, elle attise le feu et creuse sa tombe, elle se retrouve sans avoir le choix quant à sa réaction. Une situation qui est bien difficile à vivre pour elle qui n’hésite pas à mordre en général dès que quelqu’un se décide à lui pourrir l’existence. « Je crois qu’on a pas encore idée de jusqu’où ils sont capables de descendre. » dit-elle en soupirant pour répondre au fait qu’une crasse serait basse. « Après, je sais que leur comportement ne les entache qu’eux parce qu’à un moment, faut grandir et je pense que je n’ai plus à faire mes preuves. » Deux ans qu’elle était là malgré tout, à faire les corvées, à accepter les petits ordres et les petites interventions. Etrangement, au travail, Lene avait rangé son côté tête brulé et là, elle en vient à espérer que ça paye. Le stage allait pouvoir commencer vu qu’ils viennent d’être dirigés vers une salle où ils peuvent avoir tout un briefing sur la sécurité. Lene ne peut s’empêcher d’ironiser quant au fait que c’est compliqué de connaitre des gestes de sécurité quand on se jette dans le vide, mais soit. « Qui sait, sur un malentendu ça peut marcher. Ils ont peut - être déjà eu un cas sur qui ça à fonctionner. » « Je ne connais qu’Icare et ça a été un échec. » répond t-elle automatiquement en se retenant de lui demander si le gugusse fait partie de son enfer« Concrètement, je ne comprends déjà pas comment on peut qualifier un avion comme moyen de transport le plus sûr au monde. » « Oh les statistiques ! » Elle le dit automatiquement parce qu’elle avait justement lu un article à ce sujet, sur le fait que les gens le considéraient comme le plus sûrs parce que les stats d’accident sont bons. « Y’a moins d’accident avec les avions qu’avec tout autre moyen de locomotion, et comme c’est celui avec lequel tu as le moins de chance d’avoir un accident, c’est le plus sûr à prendre. Attention, je ne dis pas que c’est logique. » Elle le précise au cas où, mais elle est plutôt ravie de pouvoir étaler sa science. « Allez, on est prêt à la voir cette vidéo. C’est que je suis certaine que ça va me passionner assez pour vraiment me donner envie de sauter. » Elle se marre avant d’entrer dans la pièce. C’est maintenant que ça commence.