| And they lived happily ever after | timlie #5 (ua) |
| | (#)Sam 20 Juil - 22:46 | |
| And they lived happily ever after
Les deux derniers mois passés auprès de Tim ont été incroyables, presque surréalistes. Tout ressemble à un rêve éveillé, un magnifique rêve dont elle souhaiterait ne jamais s’extirper. Elle préférerait vivre une vie de dénie dans ce monde là plutôt que de vivre réellement de le monde qui est le sien. Peu importe dans quel monde ils sont, peu importe si c’est la réalité ou non ; ce n’est pas ce qui est le plus important. Si la toupie de Cobb ne s’arrête pas de tourner elle continuera de vivre sa fausse vie de la manière dont elle l’entend, parce que c’est la vie dont elle a toujours rêvé. Tim est magnifique, Tim est parfait. Il est son parfait français qui la fait se sentir vivre pour la première fois depuis vingt trois ans. Avec lui elle ne craint plus rien, elle ne craint plus les bruits sourds prenant le son de poings s’écrasant sur le corps de Léo, elle ne craint plus la nuit noire et oh combien silencieuse, elle ne craint plus rien si ce n’est de perdre son amant, son amour. Les seules craintes qu’elle garde encore sont liées à lui, à lui seul. Il n’a pas quitté ses pensées depuis le premier jour où elle l’a croisé mais depuis deux mois tout a été si intense. Ils se sont tout avoués, se sont liés l’un à l’autre dans une danse unique. Et elle l’aime, elle l’aime, oh combien elle l’aime. Charlie ne veut plus perdre une seule seconde de sa vie loin de lui et quand bien même elle continue de vivre entre l'appartement de Léo et celui de Tim, elle ne s’en plaint pas. Ils sont les deux hommes de sa vie, les deux en qui elle a une confiance aveugle. S’ils lui disaient de sauter dans le vide, la, maintenant, elle ferait un pas en avant et croiserait les bras sur son torse. Pour la première fois depuis des semaines, la jeune femme est la première à se réveiller dans le lit qu’ils partagent. Elle se sent fatiguée ces derniers temps, si fatiguée. Elle s’attendait à couver un rhume ou une grippe et à ce qu’elle surgisse à tout moment pourtant il n’en est rien. Elle est seulement fatiguée, sans raison valable aucune. Le corps humain recèle tant de mystères qu’elle est bien incapable de comprendre, elle, l’utopiste de la bande. Les indices s’accumulent pourtant et elle ne cherche pas à les ajouter les uns aux autres. Son bas du ventre qui la tire tellement, sa poitrine devenue si sensible, son humeur changeante (bien que cela fasse partie intégrante de son caractère) et par dessus tout l’absence de menstruations depuis deux longs mois. Deux très longs mois qui sont passés à la vitesse de l’éclair parce qu’elle n’a eu le temps de penser à rien d’autre si ce n’est le bonheur de Tim. Tous les conflits armés du monde semblent bien insignifiants lorsqu’elle peut l’observer comme aujourd’hui, encore endormi au petit matin alors que les rayons du soleil commencent à peine à s'immiscer dans sa chambre. Il paraît si apaisé, son grand brun. Il est toujours aussi beau bien que la chaire de poule la traverse de part en part alors qu’il est toujours torse nu au beau milieu de l’hiver australe, et Charlie qui a bien vite fait de remonter la couette au dessus de son épaule pour qu’il ne prenne pas froid. Elle n’est sûrement pas bien mieux, elle, avec sa nuisette de satin ne couvrant pas réellement plus son corps. Son cas l’importe peu lorsque le brun entre dans l’équation, et elle sourit sincèrement lorsque les yeux de ce dernier s’ouvrent timidement. « Désolée, je t’ai réveillé. » La blonde est désolée de lui avoir volé quelques minutes de soleil mais égoïstement le spectacle de ses yeux bleus tentant de s’habituer à la lumière du jour l’amène seulement à sourire davantage. Il est sien, et elle est sienne. Elle laisse une main sortir de la douce chaleur de la couette et replace une mèche de cheveux derrière son oreille tout en laissant glisser le dos de sa main sur sa joue. Si elle pouvait, elle souhaiterait ne plus jamais sortir de ce lit qui est devenu le leur ; ce lit qui les a vu grandir. La main de la jeune femme quitte son visage pour finalement suivre le chemin de sa clavicule, encore et encore alors qu’elle en arrive au bout. Son corps se rapproche encore de quelques centimètres et elle vient déposer un simple baiser sur ses lèvres. Un baiser d’adolescent, timide, mais empli de milliers de sentiments et d’histoires partagées. Les siennes, les leurs. Ils ne font qu’un désormais. Ils savent tout de l’un de l’autre, chacun a donné son âme, son cœur, son corps, ses pensées et ses sentiments à l’autre. Villanelle ne réfléchit plus que pour elle même mais pour le duo qu’ils forment. Seulement deux simple mois qui ressemblent à deux années pour elle. L’homme de sa vie a tellement changé de bien des manières tout en sachant toujours rester le même. Cette même flamme continue de briller au fond des yeux de l’homme de sa vie. Si jamais il devait la perdre un jour alors elle se sentirait mourir, réellement, profondément, fatalement. « Tim … Rappelle moi ce qu’on avait prévu. Le premier enfant puis le chiot, ou alors le chiot puis le premier enfant ? » La blonde cependant a toujours gardé la maladresse qui lui est propre. Ce matin pourtant elle ressent le besoin d’aborder le sujet avec Tim alors qu’une main cachée sous les draps se pose naturellement sur le bas de son ventre. Elle connaît bien sûr la réponse à sa question mais le faible sourire qu’elle tend à son compagnon révèle toute la peur qui la tiraille. Elle a ajouté tous les indices, a regardé les taux de viabilité de son moyen de comparaison. Le tout semble impossible, pourtant la science clame le contraire. Cela ne faisait pas parti des plans et des milliers de questions l’assaillent, pourtant une seule lui vient à l’esprit. « Bien dormi, mon amour ? »
Dernière édition par Charlie Villanelle le Lun 22 Juil - 4:19, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 21 Juil - 2:03 | |
| And they lived happily ever after
Le rêve était beau, intense. Le rêve était tout ce qu'il désirait, deux mois ainsi à partager la vie de la femme de sa vie, la seule qui ait réussi à capter son regard. En trente trois années de vie, Timothy n'avait jamais obtenu une plus belle satisfaction que celle-ci: vivre ce rêve des plus merveilleux, s'éveiller aux côtés de sa belle sirène pour chaque nuit rêveuse à venir. Non, Timothy n'avait jamais rien vécu de meilleur pour la simple et bonne raison que tout cela n'était pas arrivé dans la réalité. Le fantasme était la seule chose qui comptait: pouvoir enfin dormir à poings fermés sans avoir la peur du lendemain, sans faire de terribles cauchemars qui le forçaient à observer le lever du soleil. Dans ce contexte là, Tim ne vivait aucun malheur, plus aucun parce que Charlie les avait tous subtilisés. Chaque moment de tristesse et de solitude, la belle blonde les lui avait retirés pour ne faire subsister que ce joli sourire et ses yeux pétillants de bonheur. Envolé le vieux Tim qui avait peur de tout et surtout de vivre: aux côtés de Villanelle, il apparaissait comme la sérénité incarnée, ce qui arrivait à point nommé ce matin-là. Il dormait encore d'un sommeil sans souci, rêvant certainement de sa vie parfaite en compagnie de la blonde, perdu entre l'acquisition de la maison, l'adoption du chien et l'arrivée du bébé. Dans ce genre de circonstances, Timothy n'avait aucunement à s'inquiéter. Il savait qu'au moment où il ouvrirait les yeux, il ne serait pas seul dans ce lit, il savait que Charlie serait là, encore immobile à ses côtés. C'était ainsi qu'il s'était éveillé au cours des deux derniers mois en tout cas parce que le jeune Decastel était toujours le premier debout, énergique à préparer le petit déjeuner après l'avoir regardée dormir un petit moment. Son moment préféré, c'était bien celui-là, pouvoir profiter de sa beauté diaphane, de ses traits paisibles, de sa respiration si régulière, de tous les moments qui caractérisaient leur vie à deux. Rien n'aurait dû les amener sur la même route, absolument rien, ils étaient tellement différents mais ils s'étaient rejoints au milieu sur le chemin en entrant dans le cinéma pour découvrir le film de la dernière décennie. Ils s'étaient rencontrés là, dans un moment chevaleresque de la part d'un Tim paniqué et maladroit car il n'était pas spécialement habitué à parler au sexe opposé. Quelques mois plus tard, il s'avérait qu'il avait changé à ce sujet parce qu'il s'était libéré aux côtés de Charlie, qu'il lui avait tout dit et tout donné. Depuis, il n'y avait plus aucun malaise, plus aucun mal être qui persistait. Juste la beauté du moment. Justement, celui-ci se mettait en place au moment où Tim sentit une chaleur se diffuser jusqu'à son épaule, sentant la couverture que Villanelle remettait en place sur son corps. Encore relativement endormi, le jeune homme ouvrit un oeil puis l'autre, constatant que Charlie était déjà réveillée et le regardait. Un fin sourire se diffusa instantanément sur son visage alors que Tim tâchait de collecter ses pensées. Elle s'autorisa à toucher une mèche de ses cheveux puis son visage avant de se balader sur sa clavicule pendant que Timothy s'éveillait face au monde. "Hey, c'est pas grave. J'ai une super vision dès le réveil." Il resta allongé pourtant, au moins pour les premières minutes, bien trop heureux de profiter des premiers instants de sa journée aux côtés de sa belle qui vint déposer un fin baiser sur ses lèvres. Il était tellement heureux à l'heure actuelle qu'il se demandait si son coeur n'allait pas finir par exploser: Tim était tellement amoureux de cette femme, il avait bien du mal à gérer autant de tendresse envers une seule et même personne. Finalement, il la regarda avec le bleu de ses yeux électriques et fronça les sourcils face au questionnement de Charlie. "Tu repenses à ça à peine le jour se lève? Wow. Je crois qu'on avait pas défini d'ordre précis, si? Moi, en tout cas, j'accepte l'enfant avant le chien et le chien avant l'enfant, alors si toi, t'as des préférences..." Il ne savait pas du tout pour quelles raisons elle lançait un tel sujet à une heure aussi peu encline à ce genre de réminiscences mais Timothy avait appris à ne jamais se poser trop de questions avec sa compagne. Il laissait faire leur relation, ce lien si unique qu'ils partageaient depuis les prémisses et qui ne faisait que croître en termes de complicité au fil des semaines. "Parfaitement, et toi, ma sirène? Pourquoi je te retrouve réveillée avant moi alors qu'il fait à peine jour? C'est jamais arrivé ça, je m'en voudrais si tu as passé une mauvaise nuit ici." C'était un fait. Tim aurait tout fait pour qu'elle soit parfaitement à son aise et s'il y avait bien une idée qu'il détestait par dessus tout, c'était bien celle du malheur de Charlie. Quel qu’il fut. Il finit par s'élever doucement, s'asseyant contre le rebord du lit après avoir passé ses mains sur son visage, signe qu'il était maintenant parfaitement réveillé. Il passa ses doigts sur le visage de sa sirène et se remit à sourire parce que l'amour était si présent. Si fort. Si passionnel. Le rêve en valait la peine, assurément.
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| | | | (#)Lun 22 Juil - 4:18 | |
| And they lived happily ever after
Tim sait toujours quoi dire pour faire sourire Charlie et ce dès le réveil. Il ne cherche pas à avoir un quelconque effet sur elle, il se contente de rester lui même. Et elle de tomber sous son charme à chaque seconde qui passe parce qu’il a ce charisme fou qu’elle ne peut nier. Il a tant de qualités qu’elle ne peut nier. A défaut de toujours comprendre les métaphores qu’elle lui lance sans le contexte, il est capable de lire en elle comme dans un livre ouvert. Il sait quand elle est heureuse et quand elle ne l’est pas. Il sait aussi quand elle est préoccupée et parmi tous les sentiments qu’elle peut avoir à l’instant, la préoccupation a une place prédominante. Son amour pour lui est plus important, oui, toujours. Et pourtant. Ses molaires viennent enfermer sa joue entre elles, sa mâchoire se resserre sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle est heureuse, infiniment heureuse. Et pourtant. « Je … J’ai pas de préférence non plus. Mais je crois que c’est un peu tard pour donner mon avis sur la question. » La jeune (trop jeune) femme sait qu’il vient à peine de se réveiller et qu’il a besoin de remettre de l’ordre dans son esprit mais elle aurait été bien incapable d’attendre encore. Elle ne sait rien, ne sait pas de quoi il en retourne, pourtant son instinct lui crie d’en parler à Tim. Il est son âme soeur, il pourra tout entendre, tout comprendre aussi. Il est dans cette histoire tout autant qu’elle l’est. C’est quelque chose qui se passe à deux, toujours. La main qui suivait sa clavicule encore et encore s’arrête alors qu’elle arrive au sommet. Ses doigts restent bloqués dans le vide, elle perçoit leur léger tremblement. Son instinct lui fait refermer sa main doucement et elle la laisse lourdement retomber sur le drap. Elle déglutit, perd peu à peu le sourire enfantin qu’elle tendait à Tim. Elle n’a aucune idée de comment gérer ce genre de choses, personne ne le lui a jamais appris. Personne ne lui en a jamais parlé non plus. Rien de tout ça n’était prévu et elle est réellement en train de commencer à paniquer. Son compagnon laisse une main caresser son visage, lui faisant momentanément retrouver son sourire, et elle le voit déjà s’éloigner alors qu’il s’assoit au bout du lit. Elle ne veut pas voir son dos, elle ne veut pas prendre le risque qu’il pose ses pieds sur le sol et s’en aille. « Tim, attends, attends. » Le supplie-t-elle presque alors qu’elle se relève à son tour en utilisant son avant bras. Sa main se dégage de son bas ventre et elle la pose sur l’épaule de son compagnon. Juste pour être sûr qu’il ne parte pas, pas déjà. Pas maintenant, surtout pas maintenant. Il continue de s’inquiéter pour elle alors qu’il n’y a aucun raison, elle lui répond avant tout par un petit rire. Il ne comprend pas où il veut en venir et ça fait rire la blonde. Elle a terriblement peur, mais même sans le savoir il arrive toujours à la faire rire malgré tout. « Ne t’en fais pas, j’ai bien dormi, comme toujours, c’est pas ça le problème ... » Elle se racle la gorge, perdue. « Il n’y a même pas de problème en fait. Ou peut être que si. Ou que non. J’en sais rien ... » Il est si tôt Charlie, si tôt et pourtant elle prend déjà la tête à celui qu’elle aime. Comment pourrait-il réellement comprendre quoi que ce soit à tout ce qu’elle raconte ? Il s’agit de ce genre de moments importants dans lesquels personne n’ose prononcer les grands mots, ceux qui seraient pourtant réellement adaptés. Tout le monde parle en métaphores, en périphrases et en tout ce genre de choses. En métonymies souvent aussi. Charlie est une professionnelle de la litote. Mais pas cette fois ci, ce serait assez difficile d’atténuer la situation. « On peut … passer à la pharmacie ? Acheter un test ? » De grossesse. Elle veut un test de grossesse. Là encore elle n’est pas sûre qu’il ait réellement compris. Elle reste bien trop vague dans ses explications et bien sûr qu’elle le sait, mais la situation est aussi réellement difficile à gérer alors qu’elle est seule dans la confidence. Le plus difficile c’est sans doute le fait de ne pas savoir si elle est totalement en train de fabuler ou si elle a peut être appris à connaître son corps au bout de vingt trois ans. « Peut être que j’aurai une raison de pleurer tout le temps maintenant. »
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| | | | (#)Lun 22 Juil - 16:23 | |
| And they lived happily ever after
La joie de ces doux instants en compagnie de sa belle sirène resterait pour toujours gravée dans sa mémoire. Tim ne vivait que pour cela depuis des semaines, pour ses réveils à ses côtés, pour ses sourires lorsqu'elle le regardait, pour ses rires quand elle lui parlait. Il n'y avait plus qu'elle qui comptait mais au fond, il n'y eu qu'elle qui n'ait jamais compté. Aucune autre femme n'avait réussi à percer le carapace de Timothy, aucune autre n'avait osé être si proche de lui. Accepter ses défauts, ses peurs et ses angoisses, ce passé si tortueux qui lui avait valu des problèmes identitaires d'envergure. Personne d'autre n'aurait pu accepter ce garçon bizarre et maladroit, qui gagnait sa vie en désherbant des cimetières à seulement trente trois ans. Personne n'était suffisamment fou pour supporter sa douceur extrême et ses moments de silence parce qu'avec Tim, il y en avait souvent. Il était très intériorisé comme garçon et suffisamment cérébral pour ne pas avoir à laisser échapper le moindre mot qui venait à son esprit. Il n'avait de toute manière pas réellement besoin de parler pour laisser entendre ce qu'il pouvait vivre ou ressentir envers Charlie. Elle le savait déjà. Dès le début, il n'y avait eu qu'elle qui avait su capter son regard, qu'elle pour laisser libre court à ses désirs les plus fous, lui qui n'avait jamais rien vécu de tel jusque là. Tim avait tout simplement donné la totalité de ce qu'il était à sa jolie blonde et il ne le regrettait pas outre mesure quand il obtenait de telles attentions de sa part à peine était-il réveillé. Il tentait de se réveiller, certainement parce que les mots de Charlie justement éveillaient des questionnements chez lui. Il ne savait pas s'il était très sûr de tout comprendre, ses allusions, ses doutes à vouloir lui exposer la réalité telle qu'elle était. Timothy allait s'échapper du lit mais Charlie le retint, elle avait l'air si troublée que son regard se porta vers elle, doux, patient, aimant à souhait. Il ne parlait pas, il attendait simplement la sentence. Qu'essayait-elle de lui dire? "Il est jamais trop tard pour quoique ce soit,Charlie, regarde moi après tout." Il lui fit un clin d'oeil parce qu'il avait fallu qu'il attende trente deux ans pour trouver le bonheur et s'adonner à des plaisirs charnels plus que passionnés avec une femme qu'il aimait tant. "Tant mieux si tu dors toujours bien avec moi... Tu sais pas? Tu... Qu'est-ce qu'il y a?" Il commençait à vraiment s'inquiéter et comme le petit ami aux petits soins qu'il était, il vint tâter son front pour vérifier qu'elle n'avait pas de fièvre. Non, ce n'était pas le moment pour qu'il perde sa sirène d'une mauvaise grippe. Elle pouvait être mortelle cette saleté de virus et Tim n'était pas en mesure de supporter une vie sans elle. Non, elle n'envisageait pas d'aller chercher un test grippal à la pharmacie, ce n'était pas la tête que l'on faisait quand on l'envisageait en tout cas et Tim finit par comprendre. Il souleva le couverture sur Charlie et vit enfin sa main sur son ventre. Ses yeux se relevèrent vers elle, incrédule, surpris aussi mais pas déçu, non, il ne pouvait pas l'être parce que c'était elle et lui. Eux deux personnifiés dans ce si joli ventre. La main du brun se porta sur celle de Charlie alors qu'il se rapprochait à nouveau d'elle, venant déposer un baiser sur sa tempe. "Est-ce qu'il est question d'un petit nous deux, Charlie? C'est ça que tu voulais me dire?" Il se détacha d'elle avec un sourire, caressant la main de sa belle blonde par dessus son ventre alors que ses yeux bleus cherchaient les siens. "Si c'est le cas... Qu'est-ce que tu veux faire? Est-ce que... ça te va, ça te fait peur... Est-ce que tu le veux pas?" Timothy n'y avait pas réfléchi en tout cas, pas jusqu'ici parce qu'ils s'étaient fait des promesses à l'aube de leur relation mais aucune d'entre elles n'auraient dû se réaliser au bout de deux mois. Aucune. Pourtant, Tim porta ses lèvres jusqu'à son ventre pour y déposer un baiser car, peu importait sa décision. Il la suivrait. Il la soutiendrait parce qu'il l'aimait. D'un amour pur, profond, sensuel et passionné. Oui, tout cela à la fois.
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| | | | (#)Mar 23 Juil - 15:30 | |
| And they lived happily ever after
Le temps semble filer au ralenti. Les gestes de Tim sont si doux et si lents que le temps semble parfois oublier d’avancer. Peut être que Charlie y est aussi pour quelque chose, peut être qu’elle voudrait se souvenir à jamais de ce dernier sourire qu’il lui tend, de toute la patience dont il fait preuve envers elle. La vérité c’est qu’elle a peur que tout bascule d’un instant à l’autre, alors qu’elle a une confiance aveugle envers son compagnon et qu’elle les sait capable de traverser bien des épreuves. Celle ci en est une qu’ils avaient anticipé, mais pas aussi tôt. Pas déjà. Alors elle rigole quand l’instinct de Tim le pousse avant tout à tenter de savoir si elle est fiévreuse, parce qu’il pense toujours à elle avant le reste du monde. Lorsqu’il soulève la couverture pour observer le geste maternelle de Villanelle sur son bas ventre, elle perd aussitôt son sourire et devient alerte à la moindre de ses réactions, micro expressions, ou quoi que ce soit qui pourrait l’informer de son avis sur la question. Et quelle question. Incapable de bouger, elle se contente de porter ses yeux bleus vers la main de Tim qui vient envelopper la sienne. Le baiser sur sa tempe la rassure à son tour et elle devient particulièrement émotive, se forçant même à pincer ses lèvres pour ne rien gâcher de ce moment. Il n’est pas énervé, il n’est pas déçu, il ne va pas la mettre à la porte ou bien frapper son ventre pour régler le problème. La peur des coups est toujours présente en elle mais elle ne devrait pas avec lui. Au fond elle savait qu’il allait la supporter, qu’il allait sourire comme il le fait désormais qu’il parle d’un petit d’eux deux. Un petit, si petite chose fragile. Le cœur de la jeune femme bat plus rapidement que la normale, son ventre s’abaisse et se soulève à un rythme soutenu alors que leur main reste toujours posée dessus. « Je crois bien que oui, Tim. Un petit de nous deux, c’est bien ça. J’ai pas fait de test ou vu de médecin, mais … je crois que je le sais. Je le sens. » Sentiment indescriptible qu’elle même n’arrive pas réellement à comprendre. L’idée lui a traversé l’esprit il y a plusieurs jours déjà mais elle ne voulait pas y croire, de peur que tout ne devienne trop réel ou au contraire que tout s’effondre. Finalement elle ose plonger ses yeux dans ceux si rassurants de son compagnon. Lui sera toujours là quoi qu’il se passe à partir de maintenant, elle en est convaincue. Ce n’est pas qu’elle veut le croire, c’est qu’elle le sait. Il a toujours été là pour elle depuis les premières secondes de leur rencontre et aujourd’hui encore il est toujours là. Une vie sans lui n’aurait aucun sens ; elle n’en voudrait pas. La tête de son brun s’approche pour venir déposer un baiser sur son ventre et elle vient instinctivement passer son autre main dans ses cheveux, caressant ses mèches alors qu’il revient à sa position initiale. La jeune femme est réellement émue devant tant de patience et d’amour de sa part. Elle sait pourtant que ces deux traits de caractère font partis de son code génétique mais elle ne pourra jamais arrêter d’être émue aux larmes face à lui. « Ça me fait plaisir et peur à la fois. Ce n’était pas prévu que ça arrive si tôt, j’ai même pas fini mes études. Et nous deux c’est tôt encore … Je t’aime, ne doute jamais de ça ; mais je suis celle qui squatte ta chambre, on habite même pas ensemble. Je ne veux pas qu’on précipite tout si on est pas encore prêts, mais je ne veux pas non plus abandonner cet enfant. » Elle a encore des milliers d’interrogations qui défilent dans son esprit mais chacune d’elle a sa réponse, à commencer par les études qu’elle aura terminé dans trois mois. Elle peut gérer ça, elle peut devenir journaliste freelance comme elle le voulait. Elle pourra travailler de chez elle et elle n’aura qu’à attendre que l’enfant grandisse un peu avant de pouvoir commencer à parcourir le monde. Ça peut le faire, ça peut bien se passer. Ils ne sont pas voués à vivre des malheurs, non. Pas cette fois-ci. « Tu en penses quoi toi ? Mon avis ne compte pas plus que le tien, j’ai besoin de savoir ce que tu ressens aussi. J'ai besoin de toi. » Charlie est celle qui porte l’enfant, certes, mais il est le fruit de leur union à tous les deux, il partage la moitié du patrimoine génétique de chacun. Il aura les yeux bleus de ses deux parents, aussi. Oh elle pense déjà à cet être au futur et non plus au conditionnel. Elle n’en reste pas moins effrayée mais au fond elle sait qu’elle veut être le genre de maman effrayée qui posera mille questions, qui ira se perdre sur les forums sur internet, qui paniquera à l’idée d’avoir mangé du fromage, qui sera réellement insupportable au fur et à mesure de la grossesse, … Heureusement que Tim sera un super papa, lui, et qu’ils sont fous amoureux au point d’être assez fous pour rester ensemble toute leur vie.
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| | | | (#)Mar 23 Juil - 19:46 | |
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Le geste était plein de douceur mais avec Timothy, il était difficile d'en faire autrement. Sa main caressait délicatement celle de Charlie, celle qui surplombait ce ventre contenant tous les trésors du monde et Timothy était ému. Tellement ému. Lui qui avait tant souffert, qui n'avait pas été aimé à sa juste valeur, pas même par sa chère mère qui aurait dû le traiter comme un trésor justement. Cela n'avait pas été le cas, elle l'avait méprisé bien plus que les autres avaient pu le faire, à l'école, dans la rue ou bien dans les magasins. Timothy avait été le garçon efféminé de la bande, mais bien malgré lui, alors il aurait dû partir en vrille, ne rester que haine et colère envers ce monde qui lui avait tout pris. Il n'avait jamais réagi ainsi, restant doux comme un agneau, tendre en toutes circonstances même quand sa génitrice s'évertuait à lui faire du mal, même quand son entourage le quittait pour d'autres contrées plus intéressantes que sa petite personne. Tim avait toujours fait avec cette fichue souffrance, il avait composé avec, joué avec même mais aujourd'hui, il était récompensé par le regard que posait sur lui Charlie. Il sentait qu'elle avait peur de prononcer ces mots, de lui dire qu'elle portait un elle un petit eux qui pouvait tant subir de la part de cet univers si cruel. Timothy ne pouvait que lui rendre son regard, cumulant les gestes tendres à son égard après un baiser déposé délicatement sur sa tempe. Elle était la prunelle de ses yeux depuis leur première rencontre, celle qui avait tout changé, qui lui avait permis de s'accepter et de s'envoler vers le bonheur. Il aurait pu avoir peur, partir en courant et ne jamais revenir, en vue de son expérience de la paternité, ce schéma était tout indiqué mais il n'en fit rien. Il resta là, assuré. "Si tu le sens, je te crois... On ira voir un médecin, on fera ce qu'il faut." Tout ce qui comptait en réalité, c'était le bien être de sa jolie sirène, qu'elle ne souffre pas dans le processus. Ils n'avaient pas fait suffisamment attention, c'était ce qu'on risquait quand on vivait dans une bulle et Tim, lui, qui apprenait tout, Charlie étant son premier amour, son tout. Il avait peur pour elle et il vint se caler doucement à côté d'elle, passant son bras autour de ses épaules en lui caressant le bras. L'avenir était flou, c'était un fait depuis leur naissance mais maintenant que cette réalité d'un enfant se créait entre eux, c'était une sensation des plus exacerbées. Charlie était possiblement enceinte et la seule chose à laquelle pensait Tim était une grande question: que faire maintenant? Voulait-elle d'un enfant de lui? Le voulait-elle aussitôt? Après tout, ils avaient déjà parlé des plans d'avenir lors de leurs premiers moments passés ensemble mais ils n'avaient jamais envisagé que tout cela se réalise au bout de deux petits mois. "C'est vrai que tout ça, c'est... Beaucoup." Tim sentit ses yeux s'embuer mais pas de malheur, non pas de malheur. "T'as ta vie à construire Charlie et je veux pas que tout ça vienne contredire ce que tu veux pour l'avenir. C'est ton corps, c'est tes désirs, je peux pas être l'homme qui te retire ton bonheur. Jamais." Il réagissait à ses dires comme l'homme passionné qu'il était, alors qu'elle lui demandait son avis sur la question. Son regard azur se bloqua dans le sien et Tim tâcha de reprendre son souffle, tout en collectant le flot interminable de ses pensées. "Moi? Je serai très heureux d'avoir un enfant avec toi. Je peux pas rêver mieux parce que c'est avec toi Charlie, ce sera nous... Mais je sais aussi que je suis pas un père inné. J'ai jamais eu de modèle et j'ai très peur, et si c'est pas pour moi? Si je suis aussi lâche que mon père? Je pensais jamais avoir d'enfants avant de te rencontrer, tu sais alors..." En effet, il était persuadé de finir sa vie seul, perdu au fin fond de son cimetière et maintenant, il en était là, à caresser la joue de sa douce sirène avec son pouce. "Je veux tout avec toi et je suis prêt à tout découvrir avec toi, la paternité incluse. Je veux juste que tu sois prête pour tout ça et pas que ce soit forcé pour toi parce qu'il est là maintenant. Il y a toujours d'autres possibilités, l'avortement et si c'est ce que tu désires... Je serai là." Il lui lança un sourire animé d'un amour profond, la pressant contre lui parce que sa présence était tout ce qui comptait aux yeux de Timothy. Cet enfant, il l'aimait déjà. Il l'aimerait bien plus encore quand il serait là, s'il était amené à naître parce que c'était eux deux. Le fruit d'un amour profond et éternel.
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| | | | (#)Mer 24 Juil - 3:51 | |
| And they lived happily ever after
Charlie déglutis lentement, s’humidifie les lèvres en passant sa langue par dessus. Elle n’a aucune idée de pourquoi cette peur la tiraille de l’intérieur alors qu’elle est en compagnie d’un des hommes en qui elle a le plus confiance de tout l’univers. Pour la douceur et la patience, il est le premier de tout l’univers. Il rafle toutes les récompenses sans même ne jamais les avoir demandé, à tel point que Charlie se demande comment elle a fait pour vivre toutes ces années loin d’un être tel que lui. Elle se demande comment elle a pu passer du pire petit ami violent de l’univers à cet ange tombé du ciel. La seule raison pour laquelle elle continue d’être effrayée c’est parce que tout est nouveau. Eux, leur relation, les nuits passées dans son lit, les attentions toujours nouvelles de Tim à son égard, son amour pour lui qui grandit un peu plus chaque jour mais par dessus tout un enfant. Personne ne lui a dit comment tout était supposé se passer, comment la grossesse allait se passer, comment l’accouchement (oh tous les cris dont elle se souvient dans les séries télévisées) allait se passer … Et le ensuite. Tant de gestes peuvent être trop maladroits, une éducation toute entière peut être si mal amenée. Comment aimer son enfant sans l’étouffer, comment le protéger sans l’enfermer dans une cage ? Personne ne répond jamais à ces questions nulle part et elle, la jolie blonde, elle en a encore des milliers comme ça. Pour le moment elle ne peut se fier qu’à son instinct et sa main qui se pose sur son ventre comme pour éviter que le bébé ne s’échappe pas déjà, pour éviter qu’il tombe lorsqu’elle se lèvera. Alors elle se laisse bercer par les gestes de Tim comme s’il s’agissait de la première fois qu’il était aussi avenant. Elle sourit lorsqu’elle vient le rejoindre au bord du lit et qu’il passe un bras protecteur autour de ses épaules, qu’il caresse son bras à elle pour lui montrer qu’il est toujours présent. Il sera toujours présent quoi qu’ils décident et c’est le principal pour Charlie, c’est ce qu’elle retient avant toutes choses. Une oreille attentives ses paroles rassurantes mais son coeur se serre parce qu’il ne parle que d’elle tout le long, que de son corps à elle, ses désirs à elle, son bonheur à elle. Et elle, tout ce qu’elle souhaite c’est qu’il parle pour lui aussi, parce que si cette petite tête naît elle aura autant de ressemblances avec le corps de Tim que de Charlie, qu’il participera tant au bonheur de l’un que de l’autre aussi. « Tu ne pourras jamais être celui qui me retire mon bonheur. » Il en fait partie intégrante, il est une part de son bonheur, une part de sa vie, une part de ses désirs, une part de son corps. Il est tout ça à la fois, alors comment pourrait-il être celui qui lui retire son bonheur ? La seule manière de le faire serait qu’il la quitte, qu’il s’en aille au loin, qu’elle ne le revoit jamais. Qu’il meurt. Et dans ce monde là, tout s’écroulerait tel un château de carte. La vie perdrait tout son sens. Et elle, elle refuse que ça arrive. « Tu n’es pas ton père, tu n’es pas ta mère, tu es Tim. Juste Tim. Et juste Tim c’est déjà beaucoup. » La main libre de Charlie se pose sur son visage pour qu’il la regarde dans les yeux et ses doigts caressent sa barbe naissante avec un amour certain. Quand il prononce le mot “avortement” les yeux de la jeune femme se ferment aussitôt parce qu’elle n’avait pas osé. Elle préférait les pléonasmes car cela semblait plus simple à évoquer. Ne pas garder le bébé, l’abandonner, le laisser partir. Tout ça, mais pas un avortement. Un avortement cela semble si cruel. « Je découvre tout ça moi aussi et je ne veux pas prendre de décision pour le moment. » Charlie s’est déjà renseignée pour les avortements. Leur état le pratique jusqu’à 22 semaines, un autre va jusqu’à 24. Il y a des entretiens psychologiques, des semaines d’attentes entre chaque. Dans tous les cas elle souffrira si elle veut se faire avorter et qu’on la force à garder cet enfant au fond d’elle. Elle pourrait se faire mal, elle le sait. Elle ne contrôle rien quand il s’agit d’elle et si elle est désespérée elle pourrait faire tant de choses qu’elle regretterait ensuite. Tant de choses qu’elle ferait dans le dos de Tim et qui le feraient souffrir à son tour. « On peut toujours attendre un peu, hein ? On est pas obligés de tout décider maintenant ? Je crois que je veux le garder Tim. Parce que même si j’ai vraiment très peur je sais que tu ferais un bon père et qu’on s’en sortira tous les deux, quoi qu’il arrive. » Parce qu'elle l'aime et que quand on aime les gens rien de mal ne peut se passer, hein ?
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| | | | (#)Mer 24 Juil - 14:53 | |
| And they lived happily ever after
Il avait probablement attendu toute sa vie pour arriver à ce genre de moments, à ce bonheur si profond de tout partager avec une autre âme que la sienne. Peu à peu, Tim avait retrouvé l'espoir parce que Charlie avait su l'écouter, l'accompagner dans ses combats et elle ne l'avait pas jugé pour ce passé si désastreux qui l'avait rendu si peu sûr de lui. Avec elle, il avait pu avancer en seulement quelques mois. Il n'était plus ce garçon ultra timide qui se cachait dans les coins pour ne pas avoir à engager la conversation. Si Timothy n'était pas encore le plus exubérant de tous, il arrivait à trouver la parade en société pour paraître le plus normal possible. Maintenant qu'il était au bras de Charlie, sa panique s'était apaisée, c'était comme s'il avait enfin trouvé cette moitié d'âme qui lui avait toujours manqué. Ils auraient pu ne jamais se rencontrer pourtant, les événements auraient pu jouer en leur défaveur puisque Charlie avait vécu des instants difficiles avec John et Tim, lui, avait encore les problèmes avec sa génitrice à gérer. Néanmoins, l'équilibre s'était fait tout naturellement, peut être parce qu'ils s'étaient aimés dès les premières secondes, dès les prémisses de promesses et de joie qu'ils avaient laissé entrevoir. Decastel n'avait jamais désiré retourner en arrière: s'il avait eu peur? Bien évidemment. Il avait encore peur qu'elle s'envole, qu'elle trouve mieux ailleurs parce qu'il savait qu'il n'était pas parfait, que ses failles prenaient parfois trop de place à cause des blessures béantes qu'il portait encore. Charlie les réparait une à une, d'une caresse, d'un baiser, d'un simple sourire. Ce matin-là, elle était encore celle qui éveillait le moindre de ses sens: elle n'avait qu'à être présente et les yeux bleutés de Timothy s'éveillaient face au monde. Il sentait qu'elle n'était pas au meilleur de sa forme, que l'angoisse la happait et les tourments qu'elle avait, Decastel ne pouvait que les partager car c'était ainsi lorsqu'on aimait quelqu'un. Et l'aimait si fort, si intensément qu'il aurait donner son corps, son coeur et son âme pour qu'elle fut heureuse, quitte à en mourir. Non, la mort ne l'avait jamais effrayé et ce cher Tim n'envisageait pour seule issue que l'éternité avec Charlie. Cette fois, il allait devoir prendre son temps, l'écouter et essayer de trouver les mots qu'il fallait pour gérer cette situation inédite. Il n'était pas un père inné, il n'avait d'ailleurs jamais eu de modèle en la matière et la peur de l'échec était si grande, si paralysante. Devait-il pour autant s'ôter ce bonheur sous prétexte qu'il n'avait jamais connu un tel moment? Il ne devrait pas, bien évidemment qu'il ne le devrait pas. Charlie ne le souhaitait d'ailleurs probablement pas puisqu'elle lui indiquait qu'il n'était jamais une source de malheur à ses yeux. Les joues de Timothy rougirent en même temps que son sourire revint à la charge pour marquer les traits de son visage. Il ne pouvait que la regarder avec tendresse puisque le sujet était si sérieux à l'heure actuelle, hors de question de digresser. "Oui, je suis moi mais j'ai pas vraiment eu de modèles, tu vois. Comment est-ce qu'on est certains que je saurai en donner un à un enfant?" Tim avait toujours cette peur de ne pas être assez alors qu'il n'y avait aucune raison quand Charlie lui caressait le visage de la sorte. Non, le doute n'avait pas lieu d'être alors qu'il avait son bras autour d'elle et qu'il la regardait avec tant de passion. Il hocha la tête au moment où la jolie blonde lui précisa qu'elle ne voulait pas décider tout de suite, ils avaient encore du temps, non? Tim finit par se rasseoir dans le lit, son dos contre la tête de lit justement, ses bras invitant Charlie à venir se caler entre ses bras. Il passa bien vite ses bras autour d'elle et posa ses deux mains sur son ventre, sa tête venant se caler dans son cou, d'abord silencieux. "Non, on a pas à décider tout de suite, tôt le matin, à la va-vite." Il déposa un baiser sur son épaule alors que ses mains caressaient son ventre portant le fruit de leur amour. Elle voulait le garder, ses yeux brillèrent à nouveau et l'émotion était palpable dans sa voix alors qu'il parlait à nouveau. "Le garder, oui, le garder. Imagine nous dans quelques mois. On serait là et je caresserais ton ventre arrondi, bien sûr on serait en galère pour le prénom. Tu te moquerais de moi parce que j'arrive pas à monter ce fichu lit. Puis, il naîtrait et on dormirait debout, l'un contre l'autre alors qu'on le regarderait enfin endormi..." Il s'arrêta pour poser son regard ombragé par une larme d'amour sur Charlie. "Je sais que je suis pas très doué pour exprimer mes émotions, que ce soit ma tristesse, ma colère ou bien ma souffrance mais... Je voulais que tu saches à quel point tu me rends heureux. A quel point l'idée de fonder une famille avec toi me rend heureux. Je me sens si chanceux que tu m'aies laissé t'aimer, Charlie." Et c'était une réalité alors que ses bras musclés la serraient encore plus délicatement contre son propre corps. Timothy enfonça sa tête encore plus dans son cou en laissant s'échapper cette larme de bonheur. Peu importe la décision qui serait prise au bout du compte, il resterait heureux à ce point là si elle était à ses côtés. C'était Charlie et Timothy contre le reste du monde, eux deux pour déjouer la cruelle notion de destin.
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| | | | (#)Ven 26 Juil - 3:23 | |
| And they lived happily ever after
Les sujets de préoccupation du jeune couple sont innombrables, aucune ne pense être à la hauteur pourtant aucun ne souhaite reculer non plus. Il n’y a pas de test, ils n’ont vu aucun médecin et pourtant Charlie le sait. Elle sait qu’au fond de son ventre un petit être est en train de croître. Un petit Tim, un petit elle, un petit eux. Juste eux deux, face au reste du monde. Ils arriveront à surpasser toutes les épreuves, à vaincre l’adversité. Parce qu’ils resteront toujours eux deux face au reste du monde. Ils ne forment qu’un depuis que leurs regards se sont croisés et même s’ils ont mis longtemps avant de se l’avouer désormais ils vivent de leur passion commune. Désormais leur passion les a mené à ce moment là, à cette peur qui lui tord l’estomac (ça ou autre chose ?) et qui est communicative. Tim craint de ne pas être à la hauteur et si il y a bien une chose dont la blonde ne doute pas c’est bien ses capacités. Il n’a pas à douter de lui, il a tellement changé depuis qu’elle le connaît, a pris tant d’assurance en seulement quelques semaines. Ils ont des mois entiers pour tout préparer, ils peuvent le faire, ils peuvent apprendre à devenir des parents l’un l’autre même si lui n’a eu aucun modèle. La blonde n’est pas très axée sur sa famille mais elle ne pourrait jamais leur reprocher de l’avoir délaissée. « Moi je suis certaine que ça ne posera aucun problème, que tu seras un super modèle pour notre enfant. » La blonde est émue de ces mots qui sortent instinctivement. Elle ne parle pas d’un enfant mais du leur, à eux deux, juste eux deux. Les yeux de la jeune femme sont toujours plus brillants lorsqu’elle les plonge dans les iris bleutées de Tim. Leur enfant aura les yeux bleus lui aussi. Cette pensée la fait sourire. Il sera comme aux, aux yeux bleus. Qu’il soit un garçon ou une fille peu importe, elle l’aimera. Elle a déjà pris sa décision, depuis la première seconde tout est déjà décidé dans sa tête. Oui, elle veut garder leur enfant. Oui, elle l’aimera, elle le chérira. Tout est sans doute précipité mais qu’importe ; ils s’adapteront, ils aviseront. Alors que Tim se recule elle se sent momentanément abandonnée mais est rassurée aussitôt lorsqu’elle l’observe se poser contre la tête de lit. Elle avance à son tour sur le lit et réitère son étreinte auprès de Tim. Elle ne veut pas abandonner leur enfant mais par dessus tout c’est lui qu’elle ne veut pas perdre. Si elle devait faire un choix il passerait avant toutes choses car il est la prunelle de ses yeux. Il est celui qui l’a sauvé d’infinis tourments sans même s’en rendre compte, celui qui lui fait redécouvrir la vie par ses yeux. Celui dont elle n’aura jamais peur de son poing, celui à qui elle sourit lorsque ses mains ses posent délicatement sur son ventre. Elle l’aime tant qu’elle ne saurait plus comment vivre sans lui désormais, sans ses attentions quotidiennes et ses yeux brillants d’une flamme nouvelle lorsqu’elle évoque la possibilité de garder cet enfant. Il a peur lui aussi mais c’est ce qu’il veut. Ils veulent la même chose mais personne ne veut imposer ses désirs à l’autre. Charlie l’écoute avec un grand sourire sur les lèvres. Ils vont vraiment le faire. Et elle, elle se fait fureur pour ne pas pleurer. Elle essaye vraiment de tout son coeur, elle se mord les lèvres et l’intérieur des joues, elle se pince l’intérieur de ses paumes. Mais elle est trop émue, trop heureuse, trop secouée pour ne pas pleurer. Tim est déjà là, à l’entourer, à la protéger, à l’embrasser tendrement sur l’épaule. Elle s’en voudrait presque de bouger la tête et de forcer la sienne à se déloger de son cou, mais elle a besoin de le voir encore une fois, de se souvenir des traits si fins de son visage. La blonde ne voit pas grand chose à vrai dire, les larmes embrument sa vue et son corps est parcouru de sanglots qu’elle continue de tenter de réfréner. C’est peine perdue. Il a évoqué leur futur et cette fois ci il a bien loin l’air d’être un plan sur la comète ; il arrive vraiment. Leur futur est en marche - enfin pas vraiment, dans deux ans à peu près. Les mains de la jeune femme viennent à nouveau entourer le visage de Tim et cette fois ci elle dépose un baiser sur ses lèvres. Un baiser délicat, un baiser amoureux. « Je sais tout ça, je le sais ... Mais tu peux me le dire encore une fois, juste pour être sûre ? » Elle sourit, lâche un rire entre deux sanglots. Il n’a pas besoin d’être l’homme le plus démonstratif du monde pour qu’elle l’aime de cette manière. A ses yeux il est déjà parfait et il lui a bien assez démontré à quel point il l’aime, de bien des manières. « Je t’aime aussi. Et je te laisserai m’aimer autant qu’on le pourra. » Elle a besoin qu’il l’aime en retour, assurément, et elle serait bien incapable de le repousser aujourd’hui ou demain. Elle a trop besoin de lui pour le laisser s’éloigner. Maintenant qu’elle sait ce que c’est que de vivre à ses côtés elle ne pourrait jamais revenir en arrière. « Tu te rends compte qu’on dirait une scène de comédie romantique là ? On est beaucoup trop niais. Et je pose beaucoup trop de questions rhétoriques aussi. Et je parle trop, mais ça c’est pas nouveau. Par contre maintenant j’ai le droit de dire que je pleure à cause des hormones. » Elle sourit franchement alors que son front est désormais posé sur celui de Tim et qu’elle est bien trop heureuse pour penser aux conséquences que pourrait avoir cette décision. Peu importe ce qui pourrait advenir. « On dormira debout autant de temps qu’il le faudra, on lui fera manger n’importe quoi en utilisant la technique de l’avion ou du petit train et on mettra tous les objets qui cassent à plus d’un mètre du sol. Il nous redécorera les murs dès qu’il trouvera quelque chose qui fait des traces, ou alors il testera des recettes de cuisine avec seulement de la farine partout par terre. » Ses mains quittent son visage pour venir se placer derrière sa nuque une dernière fois. Elle ressent le besoin de l’enlacer pour l’éternité avant que son énorme ventre ne l’en empêche, avant qu’elle ne puisse même plus voir ses pieds. Oh quel enfer, heureusement qu’il en résultera le plus beau bébé de la Terre entière. « On va découvrir ça ensemble Tim, et ça me comble de bonheur. »
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| | | | (#)Dim 28 Juil - 21:13 | |
| And they lived happily ever after
Ils ne feraient certainement jamais comme tous les autres couples parce qu'ils n'avaient rien de commun. Leur rencontre, déjà, n'avait rien eu de banal avec un Timothy en chevalier servant du dimanche qui avait sauvé tant bien que mal Charlie d'une honte annoncée face à un ex petit ami peu intéressant. Ils auraient pu en rester là, c'était ce que la plupart des gens auraient fait à leur place: Charlie l'aurait remercié et chacun serait reparti à sa bien morne vie mais ils s'étaient revus. Ils avaient commencé à rêver ensemble, à fonder un duo qui en jalousait plus d'un. Cette alchimie entre eux avait toujours été forte, peut être trop intense pour qu'ils arrivent à la gérer parfois. Cela dit, ils avaient pris leur temps, avaient appris à se connaître le mieux possible avant de se laisser cette véritable chance de s'aimer passionnément. Depuis, Tim n'avait pas regretté un seul jour passé à ses côtés. La jolie blonde était entrée dans sa vie et il était hors de question qu'elle en sorte parce qu'elle avait tout changé chez lui, absolument tout. Lorsqu'il avait peur, lorsqu'il avait mal, Tim se tournait vers elle et Charlie était toujours là pour l'attraper. Quand il était retourné voir sa mère, elle lui avait tenu la main jusqu'à la porte de la chambre et elle l'avait rattrapé dans ses bras quand il en était ressorti. Ce n'était pas facile tous les jours d'avoir leur vie, d'être dans leur peau mais ils s'étaient trouvés et rien que pour cela, l'existence était parfaitement bien faite et surtout exceptionnelle en bien des points. Ce matin là ne faisait pas exception, bien au contraire. Timothy s'était éveillé face à Charlie, l'amour l'envahissant de tout son être et la situation n'avait fait qu'empirer depuis lors. Elle lui avait dit qu'elle attendait un enfant et voilà que les plans sur la comète étaient de mise alors qu'aucun d'eux n'avait pris de décisions actées. Pourtant, cet enfant, Tim le désirait. Il avait toujours voulu être père, peut être parce qu'il n'en avait pas eu lui même et il voulait réparer cette erreur ou bien, simplement parce qu'il avait trop d'amour à donner. C'était le cas, oui, alors qu'il serrait Charlie contre lui et se sentait heureux comme il ne l'avait jamais été jusqu'ici. "Quelle partie tu veux que je répète exactement? Celle où je dis que tu me rends heureux ou celle où je dis que fonder une famille avec toi, ce serait le bonheur le plus parfait?" Il lui souriait parce qu'il se doutait que Charlie voulait le tout. Comme lui. Comme là. Alors qu'il caressait encore son ventre et qu'elle lui disait qu'elle l'aimait. Il ne pouvait que déposer un baiser sur sa tempe, sans avoir besoin de lui dire qu'il l'aimait en retour. Elle le savait, c'était une évidence depuis des semaines maintenant. Ils allaient vraiment le faire, cette folie, ils allaient la vivre ensemble et Timothy avait le coeur qui battait à cent à l'heure au moment où Charlie répondait à son discours de papa gâteau. "Non, je me rends pas vraiment compte, j'ai jamais trop regardé ces films là, mais je crois que j'aime bien l'idée de ressembler à quelque chose d'aussi niais, je suis bien trop habitué aux drames... Et tout ça, c'en est pas un. Enfin, si tu te mets à pleurer comme ça, si, peut être, je sens que tes hormones vont nous jouer des tours. Je me trompe?" Il se doutait que tout ne serait pas facile parce que attendre un enfant avait des conséquences sur le corps de Charlie, ses humeurs, leur mode de vie dans sa globalité. Pourtant, Decastel ne voulait pas que tout cela s'arrête, il était prêt à faire tous les changements nécessaires pour que sa compagne et son futur bébé puissent être les plus heureux du monde en sa compagnie. "On est vraiment en train de décrire les meilleurs moments là. On sourit là mais je suis pas sûr que s'il nous fait tout ça, on réagisse de la même façon, si?" Ils hurleraient de bêtises, c'était évident et ils étaient en train de vivre leurs derniers mois de tranquillité, là, à s'enlacer tendrement, Timothy caressant le dos de sa jolie sirène en toute délicatesse autant pour l'apaiser que pour lui signifier qu'il ne la lâcherait pas. A aucun moment durant ces mois étranges qui les attendaient. "Moi aussi, mon amour. Moi aussi. Je peux te garder contre moi pour l'heure à venir? J'aime bien notre bulle de futurs parents..." Timothy vint déposer un doux baiser sur ses lèvres, ses bras entourant fermement le corps de Charlie. Loin de lui l'idée de l'enfermer mais plutôt de la chérir, comme toujours avec lui. Elle était sa priorité, celle qui rendait toutes les couleurs à son ciel, celle qui éveillait son coeur de mille rayons de soleil.
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| | | | (#)Dim 28 Juil - 22:54 | |
| And they lived happily ever after
With you eternally mine, in love there is no measure of time. We planned it all at the start hat you and I live in each other's hearts. Ils avaient réellement tout prévu depuis le début, tels deux bambins énamourés l’un de l’autre dans le bac à sable de la cour de récération. Ils s’étaient faites des promesses que tout adulte aurait trouvé mignonne pour des enfants, bizarre pour des adultes. Ils s’étaient promis une vie l’un à côté de l’autre, ce qui semblait totalement puéril et irréalisable. Pourtant le destin s’en est mêlé, leur a fait vivre des malheurs à chacun d’eux dans le seul but de les faire se rencontrer à nouveau. Une fois, deux fois. Puis une dernière. Une dernière et troisième fois depuis laquelle ils ne se sont plus jamais quittés. D’enfants rêveurs ils sont devenus des adultes. De deux coeurs battant la chamade ils ne forment plus qu’un. Vivre c’est comme aimer, c’est comme partager. Vivre, c’est ne jamais abandonner. Désormais Charlie sait enfin ce que signifie l’amour, ce que ça fait que d’être entouré par quelqu’un qui ne vous laissera pas tomber dès que le temps tournera à l’orage. Tim est une présence infiniment rassurante dont elle a besoin ce soir plus que jamais. Il la serre fort pour qu’ils tiennent ainsi pour l’éternité. Ils le font de la bonne manière, c’est certain, puisqu’ensemble ils ne pourront jamais se tromper. Ils peuvent tenir jusqu’au bout, l’ombre de Tim planant en permanence sur elle, protectrice. « Désolée un avion passait au dessus de ton appart pile quand tu me répétais ce que je n’avais pas compris, tu peux essayer encore une fois ? » Charlie joue la recurring joke mais cette fois ci elle ne laisse pas le temps à son petit ami de répondre, déposant déjà un baiser affectueux sur ses lèvres, laissant ses doigts glisser le long de sa mâchoire dans le même laps de temps. Ses lippes s’étirent ensuite dans un sourire. Tim continue de s’en faire à propos de leur avenir et elle ne peut pas lui en vouloir, étant elle même largement effrayée pour tout ce qui va se passer dans les mois à venir. Ils viennent de prendre une décision si importante en si peu de temps … Ils ont tous deux joué le doute pendant quelques minutes mais au fond leur décision était déjà prise. Ils ne sont ensemble que depuis peu (très, très peu de temps) pourtant Charlie sait qu’elle aimera cet enfant quoi qu’il arrive, et Tim aussi. Même si le destin décide de les séparer l’un de l’autre, son coeur continuera à battre pour lui. Ce qui est fait ne saurait être défait. Elle ne peut pas oublier celui qui a tant compté pour elle à un moment et qui continue de compter énormément. Cela semble impossible. Au delà de le sembler, cela l’est réellement. Il est son tout, son roc, sa moitié qu’elle vient enfin de retrouver. « On fera un remake de tous les films à l’eau de rose du monde, ne t’en fais pas. On oublie les drames. Si je pleure c’est que je serai heureuse de toute façon. Ou alors énervée, ou fatiguée, … ou parce que j’aurai vu une araignée trop proche de ma tête. Mais pas parce que je regrette notre décision. » Elle continue de vouloir rire de tout, incapable d’être totalement sérieuse même dans un moment pareil. Il s’agit d’une étape importante de leur vie, oui, bien sûr, mais ils restent toujours eux même. Tim reste son homme doux et fort, celui qui s’en fait pour elle à chaque seconde de son existence et qui s’oublie un peu trop souvent. Elle reste la gamine au coeur tendre qui aimerait sauver le monde entier alors qu’elle arrive à peine à se sauver elle même. Ils sont imparfaits tous les deux, pourtant ils se complètent si bien. Leur amour comble les imperfections, sûrement. « On sourira moins quand on sera incapables de dormir plus de deux heures d’affilées, mais ce sera pour une bonne cause. » Bien sûr que la vie de parent comprend des hauts et des bas, mais la finalité sera d’avoir un enfant. Un enfant à eux, un enfant d’eux, une petite âme qui grandira à leur contact et découvrira le monde avec leurs yeux. Ils lui apprendront à lire, à écrire, à dire s’il te plait et merci, à différencier les couleurs et les animaux. Ils lui apprendront à vivre et vieilliront alors que leur petit être grandira. Un jour ils se sentiront vieux lorsque leur enfant leur annoncera qu’il sera père à leur tour et le cycle de la vie continuera. Un jour, tout ceci arrivera ; Charlie en est certaine. Tim lui demande une dernière étreinte et lui vole un dernier baiser auquel elle ne peut pas résister. Elle se laisse glisser dans ses bras, se love contre son torse pour profiter pendant une dernière heure de l’insouciance du moment avant qu’ils ne vivent leur nouvelle vie à un rythme effréné. Elle était seule il y a quelques mois encore, ils sont passés à deux avec Tim et voilà que dans moins de neuf mois ils seront trois. La vie est pleine de mystère, mais la seule chose dont Charlie est certaine c’est qu’elle l’aime d’un amour inconditionnel. La jeune femme finit par lui murmurer quelques mots à peine audible, rêveuse. « Let's reach the top together. »
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| | | | | | | | And they lived happily ever after | timlie #5 (ua) |
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