Un mois qu'Ambroise est parti et mon cœur n'a pas fini de se serrer en passant à côté de sa chambre. Pendant de longues semaines ni Sybbie ni moi avons osés pénétrer dans son ancienne demeure tant le déchirement de le voir quitter la colocation, la ville et même le pays était horrible. Pour moi, cette décision était un sacré coup de tête et absolument pas réfléchis tant ça sortait de nulle part. Il n'y avait aucun signe avant coureur, rien, qui aurait pu me faire comprendre qu'Ambroise allait quitter le navire. Au contraire, même ! Notre entente n'a jamais été meilleure, nous avons tout le deux fortement renouer le mois précédent son départ et je pensais qu'on était à nouveau aussi complice qu'avant. Mais apparemment ce n'était pas suffisant pour lui et il a décidé que sa vie australienne était terminée.
Et si je le vie mal, c'est pire pour Sybbie. Ambroise a toujours fait parti d'elle, ils ont toujours été ensemble, on toujours tout fait tous les deux. En partant il a embarqué une partie d'elle et je ne suis pas sûr qu'elle la retrouvera de si tôt. Bien évidemment, je sais qu'ils ne perdront pas contact -Ambroise n'est pas assez idiot pour couper les ponts avant sa jumelle- mais ce n'est pas la même chose. Il y a une grande différence entre les cessions skype régulières -qui font du bien, avouons-le- et le fait de l'avoir ici, avec nous. A tout cela s'ajoute mon passage à l'hôpital qui n'a en rien arranger pour le moral déjà bien bas de Sybbie.
Ainsi, à ma sortie, j'ai décidé qu'il était grand temps pour moi de la soutenir dans tous ce qu'elle traverse. Je l'entraîne régulièrement à des soirées post-théâtre afin de lui faire rencontré des nouveaux gens, l'invite au cinéma ou simplement a passé une soirée autour d'une bière à refaire le monde. Nous parlons de tout et de rien, parfois d'Ambroise, faisons des spéculations sur sa vie, des hypothèses sur ce qu'il est entrain de faire ou manger et finissons régulièrement en rigolade.
** *
Il y a une semaine, Sybbie a réçu un appel du mari de Myrddin. Thomas étant un très bon ami de la famille Macleod, nous a appelé un peu en panique pour une urgence concernant une certaine Elora. Celle-ci étant à la rue -ou plutôt en hébergement temporaire chez son demi-frère- cherche d'urgence un appartement. Ayant entendu pour le départ d'Ambroise, il s'est dit qu'on pourrait peut-être accueillir la jeune fille chez nous. Avec Sybbie, nous avons beaucoup discuter, avons pesé le pour et le contre et avons décidé d'au moins la rencontrer, ne serait-ce que pour faire plaisir à Thomas, sans pour autant lui promettre quoique ce soit, nous laissant ainsi le choix et le droit de refuser son entrée chez nous.
La venue de cette Elora se fait aujourd'hui. Sybbie et moi avons passer toute la journée de hier et une bonne partie de la mâtiné à ranger l'appartement. Nous avons aussi décidé que je prendrais la chambre d'Ambroise, ma colocataire n'ayant pas envie qu'une inconnue prenne la place de son cher frère, et qu'Elora -si elle passe les test- prendra la chambre que j'ai occupé pendant 3 ans.
Vers 13h, c'est avec un lourd soupire que je me laisse tomber à côté de ma meilleure amie sur le canapé, lui tendant un bol remplie de glace à la vanille, pistache et tiramisu. Attaquant le mien, je lance un coup d'oeil vers la montre et grimace légèrement « A ton avis, c'est une blonde en avance ? Une brune en retard ? Ou une rousse à l'heure ?» demandais-je sur le ton de l'humour afin de détendre un peu la jeune Macleod. Mais voyant que ça ne fonctionne pas des masses, je me redresse et pose une main sur son épaule « ça va aller, ok ? Tu me le dis si tu ne le sens pas pour une raison ou pour une autre et on arrête tout, d'accord ? On n'est pas obligé de prendre une décision aujourd'hui. Et la réponse peut très bien être négative aussi, ce n'est pas Thomas qui t'en voudras. Il nous comprendras, je pense» assurais-je en prenant une cuillerée de ma glace, bien décidé de, tout de même, essayé d'aider cette Elora. Si nous ne l'hébergeons pas, je pourrais au moins voir avec mes amis, s'ils recherchent une coloc ou je ne sais quoi. On verra bien.
Sybille se laisse tomber et s'affale sur le canapé, dans un soupir interminable, la tête en arrière. Elle redoutait ce moment, ne savait pas quoi en penser non plus et n'arrivait même pas à mettre y des mots. Elle était là à attendre l'arrivée d'une possible nouvelle colocataire. C'était une sensation assez étrange. Son moral assez bas n'arrangeait rien. Cela faisait déjà un mois qu'Ambroise leur avait annoncé son désir de quitter l'Australie. Son départ dans la foulée lui avait fait la sensation d'une bombe. Même si ce dernier s’efforçait le plus possible à garder contact, ce n'était évidemment plus pareil. D'ailleurs, à chaque fois qu'elle raccrochait d'un appel ou d'un facetime, les larmes lui montaient rapidement à l’œil, quand bien même elle essayait de rester le plus impassible possible. Les jumeaux MacLeod n'avaient jamais été séparés, et Sybbie ne l'avait d'ailleurs jamais imaginé, tout simplement parce que c'était inconcevable pour elle. C'était comme si on lui avait arraché sa moitié de force, et ses pensées n'arrangeaient rien, au contraire, elle avait du mal à avancer et à remonter cette pente. Un mois s'était tout de même écoulé, tant bien que mal. Avec ses hauts, et ses bas. Son humeur était variable et presque imprévisible. Auparavant, elle pouvait tout affronter avec le sourire, mais c'était bien plus compliqué en cette période. Un mois, ce n'est pas si énorme, mais ça représentait une éternité pour la jeune australienne. La date fatidique de leur anniversaire était aussi passée, et ça avait été un nouveau coup dur qu'elle avait du encaisser. Ce dix-neuf juillet était déjà une date compliquée en temps normal, cette année était le coup de massue. Elle était cependant sur la bonne voie, Clément étant l'une des principales raisons. Mais cette sensation d'abandon, elle, ne partait jamais vraiment.
La veille, les deux colocataires avaient passé leur journée à ranger et à nettoyer. Cette histoire avait été plus complexe que prévu, car les souvenirs d'Ambroise jonchaient l'appartement. Que ce soit ce vieux ticket de concert, ce CD, ou encore ce bouquin qu'il n'a pas emporté avec lui, ils y allaient à chaque fois de leur petit commentaire nostalgique. Ce n'était pas aussi insurmontable que la fois où Sybbie a aidé Bonnie à rassembler les affaires qu'il voulait emporter, mais c'était tout aussi compliqué. Cependant, Clément avait toujours cette parole rassurante, cette plaisanterie pour remonter le moral, ou penser à autre chose, et tout s'était finalement bien passé. Ils avaient eu aussi un fou rire, ce qui n'était pas arrivé depuis des semaines pour la jeune australienne. Tout était parfaitement rangé, comme ils ne l'avaient pas vu depuis des lustres. C'est ça, aussi, de prendre ses marques, ses aises. Mais ça les aiderait aussi à aller de l'avant, et ce n'était pas négligeable. Ils n'avaient pas vraiment le choix non plus de toute manière. Ils s'étaient activés cette matinée également. Ils pouvaient enfin se poser et respirer un coup. C'était presque aussi laborieux qu'un déménagement, c'est dire. Sybille avait trainé des pieds la veille, mais ils s'étaient montrés bien productifs au final. Tout ça ne lui ressemblait pas. Elle commençait à aller mieux, c'était un fait, mais d'habitude elle aurait été une boule d'énergie pour ce genre d'affaire. Tout comme cette rencontre, d'ailleurs. En réalité, Sybbie aurait sauté au plafond pour l'accueillir, avec un grand sourire, aurait eu hâte de la rencontrer aussi. Mais c'était plus compliqué que ça. Le fait est qu'elle ne pouvait s’empêcher de penser que cette possible colocataire pourrait remplacer définitivement son frère dans la colocation. Rien que cette idée la faisait grimacer.
Ils étaient enfin prêts à accueillir la jeune femme qui leur avait été mis en relation par Thomas. Sybbie avait reçu cet appel étonnant une semaine auparavant. Elle avait d'ailleurs apprécié plus que tout sa compréhension. Il avait peut-être pris des pincettes, elle s'en doutait, mais elle avait apprécié sa compassion. Ils avaient ensuite discuté du départ précipité d'Ambroise. Ils avaient aussi aussi discuté de Keith, dont elle avait eu magiquement des nouvelles depuis le départ de Bonnie. Touchée, elle avait raccroché le cœur un peu moins lourd, après une assez longue discussion qui lui avait fait énormément de bien. Sybbie en avait immédiatement discuté avec Clément, pendant des heures. La situation de la jeune femme avait été évoquée au téléphone, et c'est peut-être ce qui avait fait balancé la situation. Ils avaient donc rapidement conclus qu'ils devaient la rencontrer pour en parler, faire connaissance aussi, et qu'ils prendraient une décision ensuite. Et puis, elle avait en Thomas une confiance aveugle, et n'y avait même pas réfléchi une seule seconde pour lui dire qu'ils acceptaient de la rencontrer. Ça ne les engageait à rien non plus, et ça n'allait pas trop vite. Mais après coup, ça lui avait fait bizarre. Même si ça faisait déjà un mois, elle avait l'impression de passer trop rapidement à autre chose. Elle n'est pas matérialiste pourtant, Sybille. Ce n'était qu'une chambre, après tout, mais ça lui tenait à cœur. Ce compromis avec Clément pour la chambre, si la colocation devait se faire, l'avait rassuré au plus haut point. C'était encore douloureux de passer devant la chambre de son frère jumeau, alors qu'elle avait encore cette habitude d'y jeter un œil pour voir s'il était présent, dès qu'elle passait devant. Des habitudes qu'elle avait depuis toute petite et dont il faudrait se détacher.
Elle se redresse quand Clément la rejoint, alors qu'il lui tend un bol, à sa grande surprise. Cette glace était appréciée au plus haut point, même si ça ne se lisait pas directement sur son visage. Pourtant elle appréciait ce geste, mais sa tête était ailleurs. C'était aussi à cause de la fatigue de cette matinée. La glace à la pistache avait toujours été sa favorite. « Oh, Merci. » Sybbie se force à lui échanger un sourire pour le remercier, mais fait un peu peine à voir. « T'es vraiment le meilleur. », lui lâche-t-elle, avant de commencer à déguster sa glace, en commençant par la boule à la vanille. Cependant, sa blague en pariant sur la jeune femme n'arrive pas à lui remonter le moral, ni la faire sourire, elle dégluti. Elle voudrait lui répondre qu'elle préfèrerait un brun aux yeux verts, qui les assassinait d'un regard et d'un ton grincheux chaque soir lorsqu'ils l'empêchaient d'étudier le soir parce qu'ils rigolaient trop fort, mais elle ne voulait pas remettre le sujet sur la table. Elora, c'était son prénom. C'est aussi tout ce qu'elle savait d'elle, Thomas ne s'était pas étendu sur le sujet. La jeune australienne avait hâte de la rencontrer, intérieurement. Les questions lui trottaient dans la tête. Ça faisait une semaine qu'elle se posait des questions stupides, du genre, quel est son âge ? Quelle taille elle pouvait bien faire ? Qu'est ce qu'elle faisait dans la vie ? Est-ce qu'elle est du genre fêtarde, ou encore si elle était dans les même délires que Clément et elle, c'était un mystère.
Clément n'attend pas une seconde de plus pour la rassurer, voyant très certainement qu'elle n'était pas la plus réceptive au monde. Elle ne peut s'empêcher d’ hocher la tête en l'écoutant. « Ouais. Je sais. T'as raison. », lui répond-elle, le ton un peu sec, mais ce n'était pas voulu. Il avait réussi à la rassurer totalement en l'espace de quelques secondes. Le savoir à ses cotés pour prendre ce genre de décision et l'épauler était un aspect plutôt réconfortant. « Je lui fais confiance. » Il était évident que Thomas ne les aurait jamais mis en relation s'il ne pensait pas que c'était une bonne alternative. Autant pour Elora que pour les deux colocataires. « Ça va aller ... C'est même ... C'est même une super idée. T'façon, on en a discuté en long, en large et en travers, et ... On sait ce qu'on veut non ? Et ce qu'on veut pas. » Ce n'était pas compliqué d'admettre que c'était une bonne idée, elle était plus que sincère. « C'est juste ... Rien que l'idée, je sais pas ... C'est bizarre, non ? » Elle ne savait pas vraiment comment expliquer toutes les idées qui lui passaient par la tête. C'était surtout la situation et le fait de ne pas assumer le départ de Bonnie qui prenait le dessus. « Genre – C'est officiel, quoi. Plus de retour en arrière. » Espérant qu'il la comprenne, elle lève les yeux au ciel avant de continuer à dévorer sa glace qu'elle termine plus rapidement que prévu. « Je sais ce que tu penses. J'me prends trop la tête.» Sybille hausse les épaules, elle était quand même assez lucide sur sa situation. Elle repose son bol avec son sous-verre sur la table basse. «Peut-être que c'est elle qui nous supportera pas, et partira en courant. » plaisante-t-elle, s’asseyant de travers pour avoir Clément en face d'elle. Cette fois son sourire est un peu plus convaincant. Cependant, l'attente n'était pas de longue durée. Coupée dans sa plaisanterie, Sybille relève la tête après avoir entendu la sonnerie de la porte. Elle se penche et agrippe le bras de Clément pour regarder l'heure sur sa montre. « Elle est déjà plus ponctuelle que moi, c'est déjà ça. » Sybille se hâte de se relever, d'attraper son bol pour l'embarquer et le laisser dans l'évier au passage, puis se dépêche d'aller ouvrir, espérant que c'était bien la-dite Elora.
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Cela fait désormais une semaine et trois jours que je suis installé chez Léonardo. Ce n’est pas idéale, nous n’avons pas beaucoup de place et je vois bien que mes affaires prennent trop de place. Pourtant, mon demi-frère ne se plaint jamais, bien au contraire. Dès qu’il rentre du travail et que l’on se retrouve ensemble, il fait tout pour que l’on passe un bon moment. J’avais parlé de mes problèmes de logement à mon patron au bar et sans que je ne lui demande quoique ce soit, il m’a donné trois soirées de libre sans que cela impact mon salaire. Il m’a fait savoir que je faisais beaucoup pour le bar et que je méritais bien de pouvoir me reposer un peu. Cela m’a permis de passer du temps en compagnie de Léonardo et on a beaucoup parlé tout les deux. Les deux premiers jours nous étions vraiment timide sans jamais véritablement oser lancer la conversation. Puis un soir, je suis rentrée alors qu’il était déjà chez lui, en train de regarder une série sur Netflix. Je l’ai bêtement questionné sur ce qu’il était en train de visionner et voilà comment la discussion à démarrer. On a continué tout en préparant à manger ensemble, et cela, à durer jusqu’à minuit. C’est comme si cela avait débloqué quelque chose dans notre relation. Nous avons parlé de tout et de rien. On s’est rendu compte que l’on avait pleins de points en communs. Jamais nous n’avons évoqué notre père, c’était plus comme deux amis qui apprenait à se connaître, mais les conversations était toujours intéressante et je me sentais bien en sa compagnie. C’est d’ailleurs mon demi-frère qui m’a d’ailleurs poussé à aller voir Thomas pour ne pas rester en froid avec ce dernier. Ce fut une conversation assez douloureuse, mais nécessaire.
D’ailleurs, c’est le militaire qui a fini par me parler d’une éventuelle place dans une colocation. Ce n’est pas que je ne veux pas rester chez Léonardo, mais son appartement est clairement trop petit pour nous deux sur le long terme. Cela nous convient pour le moment, mais il fallait que je trouve une autre solution rapidement. La colocation semblait être ce qui pourrait mieux me convenir. Je n’aurais pas à payer le loyer seule et peut-être que cela pourrait m’aider à m’ouvrir un peu à de nouvelles têtes. J’ai donc accepté que Thomas passe ce coup de fil pour moi auprès de ses amis. La réponse n’a pas été longue à venir et nous avions convenu d’un rendez-vous aujourd’hui en début d’après-midi.
Je ne savais rien de mes potentiels futurs colocataire si ce n’est que Myrddin les connaît tous les deux. Je crois que je peux faire confiance au jeune homme pour ne pas m’envoyer dans l’appartement de gens bizarres et avec qui je ne pourrais jamais m’entendre. Pourtant, en chemin, je commence à devenir de plus en plus stresser. J’ai vraiment besoin d’un logement, mais je n’ai jamais vécu en colocation. Je ne suis pas chiante, je participe aux tâches ménagères, je ne fais pas de bruit. De toute façon, je passe plus de temps au travail que chez moi. J’ai juste besoin d’un toit au-dessus de ma tête. Alors, j’accélère le pas afin de ne pas arriver en retard et repense à tout ce que l’on a répété hier soir avec Léonardo. Je dois leur donner une bonne impression, mais sans changer qui je suis. Surtout ne pas commencer à paniquer. Ils vont être cool, j’en suis sûre.
C’est donc avec quelques minutes d’avance que j’arrive devant la porte de l’appartement. Maintenant, il ne me reste plus qu’à trouver le courage de frapper et de me présenter. Comme pour me rassurer, je finis par envoyer un message à Thomas. Au moins, il sait que je suis là. Je finis par sonner à la porte, me balançant sur mes pieds. Je ne suis jamais bien doué pour les rencontres et j’ai vraiment peur que cela se passe mal. Je voudrais juste pouvoir obtenir la chambre afin de retrouver une petite part de mon indépendance et surtout pour arrêter d’envahir l’appartement de Léonardo. Je n’ai pas le temps de penser à tout cela que la porte s’ouvre soudainement sur une jeune femme brune. « Bonjour. Je… Je suis Elora. » dis-je timidement. « Thomas vous a parlé de moi, pour… Pour la colocation. » Il faut vraiment que j’arrête de bégayer si je veux que l’on me prenne au sérieux. Je finis par penser au paquet que j’ai entre les mains et le montre à la jeune femme. « J’ai amené des cupcakes. »
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En m'installant à côté de Sybbie avec ma glace, je suis un instant pris d'hésitation. Etait-ce vraiment la bonne solution que celle d'accepter de rencontrer Elora ? Celle qui risque peut-être de prendre la place d'Ambroise dans la coloc ? Elle ne pourra jamais le remplacer physiquement, ça c'est claire, Bonnie est totalement irremplaçable, mais ni Sybbie ni moi n'allons comparer deux personnes incomparables. Après avoir lancer une phrase avec humour, je remarque que ma colocataire à du mal à se dérider et décide de reprendre mon sérieux, lui répétant encore et encore ce que nous nous sommes déjà dit plusieurs fois par jour : pas de pression, c'est juste une rencontre et une rencontre ne signifie pas prendre une décision tout de suite.
Mon amie me dit qu'en vrai c'est une bonne idée et que nous en avons déjà discuter en long et en travers, que nous savons donc ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas. « Yep, exactement» confirmais-je ses paroles en reprenant de grosse cuillerées de ma glace avant de soupirer doucement lorsque Sybbie reprend que malgré tout ça reste bizarre «Si on l'accepte c'est claire que ça fera un méga gros changement et je ... » je grimace et prend une bouché «...ça fait un mois que Bonnie est partie. C'est long d'un côté, mais ça semble quand même trop court. » je fini ma glace «Et je te comprend totalement, oui. L'arrivé d'Elora marquera la fin, genre c'est officiel à 100% qu'il ne reviendra pas... » ma voix se brise sous la soudaine émotion et mon cœur se sert. Mon dieu mais la pression que nous sommes entrain de mettre à notre éventuelle future colocataire même de l'avoir vu !
J'allais répliquer quelque chose quand Sybbie parle du fait que peut-être Elora aura peur de nous et s'en ira en courant d'elle-même, lorsque la sonnerie de la porte retentis. En parfaite synchronicité, ma coloc et mois nous levons. Tandis qu'elle s'en va vers la porte, moi je vais ranger nos bols et nos cuillères dans le lave vaisselle et laisse les deux filles échanger entre elles dans un premier temps avant de sortir de la cuisine pour les rejoindre.
« Salut Elora» m'approchais-je de la jeune blonde, affichant un sourire sincère «ça fait plaisir de te rencontrer enfin. Thomas nous a beaucoup parlé de toi » C'est faux. Mais ce n'est qu'un petit mensonge de rien du tout que je cache parfaitement derrière mes talents de comédiens. « Moi c'est Clément et dans la coloc je suis en charge de manger tous les gâteaux qui me tombent entre les mains» dis-je sur un ton sérieux en prenant le paquet contenant les cupcake des mains de Sybbie avant de me détourner à nouveau et retourner à la cuisine «Je propose qu'on discute d'abord un peu ?» lançais-je de la cuisine «Tu veux boire un truc Elora ? » demandais-je en sortant la tête de la porte «Thé, café, jus, soda, eau … lait, produit vaisselle, détergeant … on a de tout ici » j'agrémente le tout d'un large sourire parfaitement idiot, montrant bien que je ne suis pas sérieux et mettant ainsi bien en place le ton de la colocation : ici rien n'est sérieux, sauf si on le précise. «Sybbie, tu prends ton shot de vodka quotidien pur ou je le mélange avec un peu de parfum ? » demandais-je à la jeune australienne, avec un regard et sourire innocent. Ma passion première à toujours été celle de mettre mes amis dans des situations inconfortables, mais c'est toujours affectueux.
Ouvrant la porte, Sybille affichait l'un de ses sourires les plus sincères, oubliant en une fraction de seconde tous ses soucis et ses tracas. Se retrouvant sans grande surprise nez à nez avec une jeune blonde, qu'elle jugeait immédiatement avoir son âge, elle l'accueille avec un immense sourire. S’efforçant de faire bonne impression et surtout de ne pas se montrer désagréable. Celle-ci ne tarde pas à se présenter. Sybille lui échange un sourire pour lui dire bonjour elle aussi et la laisse continuer sur sa lancée. Elle la trouve plutôt stressée. Dans son dos, elle pouvait entendre Clément s'occuper du lave-vaisselle. Elora se présente, c'est donc bien celle dont lui a parlé Thomas une semaine auparavant. Elle termine par lui présenter ce paquet de cupcakes qu'elle tenait entre les mains, ce qui agrandi le sourire de la jeune brune. « Oh, vraiment ? C'est trop gentil ... Il fallait pas, vraiment ! », touchée par l'attention de la jeune femme. Elle savait déjà qu'il y en aurait un ici qui serait super content pour ces cupcakes. Sybille lui débarrasse de ses sucreries et entre-ouvre immédiatement la porte pour la laisser rentrer. « Viens, entre ! Ne reste pas ici. », continue-t-elle, lui montrant le chemin de la main. Elle en profite pour fermer la porte derrière elle et lui fait signe de la suivre, toujours en s'appliquant d'être la plus agréable possible. « Suis-moi, Clément est par là. » ajoute-t-elle, avant de retourner dans le salon, avec leur invitée.
Clément les rejoint immédiatement, un immense sourire accroché au visage, volant allègrement le paquet de ses mains au passage. Pendant qu'il se présente à Elora en plaisantant, elle rejoint la table à manger et s'y installe, souriant à la petite blague au passage de son colocataire. Ça lui rappelle d'ailleurs qu'elle a complètement oublié de le faire elle-même. Le stress d'Elora s'était apparemment transmis. « Mince, j'ai complètement oublié de me présenter, désolée ... Moi, c'est Sybille. Mais tu peux m’appeler Sybbie. C'est moi qu'a appelé Thomas. » Ne pouvant pas s'empêcher d'observer leur invitée, elle était enfin fixée et pouvait mettre enfin un visage à ce prénom. Elle se l'était imaginé plus petite et brune, sans vraiment savoir pourquoi. « Oui, mets toi à l'aise, Elora ! » lui lance-t-elle, l'invitant à la rejoindre et approuvant les paroles de Clément : ils pouvaient dans un premier temps discuter tranquillement avant d'arriver aux discussions plus sérieuses. Sybbie voulait déjà plaisanter avec Clément à propos de la colocation ; lui dire que les femmes reprenaient enfin le pouvoir entre ces murs. S'ils prenaient Elora comme nouvelle colocataire, elle se voyait déjà le taquiner. Elle se le réservait quand Elora ne serait plus là et qu'ils débrieferaient. Ça pourrait être aussi un argument à sortir de sa poche.
Clément regagne la cuisine et propose immédiatement une boisson à Elora, continuant sur sa lancée de plaisanteries, plus en forme que jamais. Sybille lève les yeux au ciel, mais toujours avec un sourire en coin, avec des faux airs désespérés. « Ah. Ah. Ah. Très drôle ... » lui répond-elle dans un souffle, accompagné d'un sourire tiraillé entre l'amusement et le désespoir. Elle lève souvent les yeux au ciel devant son humour qu'elle ne sait jamais contester ni bouder. « On avait pourtant dit qu'on ne parlait pas de mon soucis avec la bouteille ... » lui balance-t-elle, essayant de le bloquer dans sa propre plaisanterie et de rentrer dans son jeu pour le déconcerter. Puis elle se retourne à nouveau vers Elora, l'air un peu plus sérieux. « Non ... On déconne, évidemment. », préférant se raviser, ne connaissant pas encore l'humour de la jeune femme, il ne fallait peut-être pas aller trop loin et la brusquer inutilement. Et si jamais elle était crédule, Sybille passerait pour ce qu'elle n'est évidemment pas. « On a du thé oolong si tu veux. Ça serait parfait avec les cupcakes. Si Clément, le comique ambulant de la coloc', nous en laisse quelques uns et qu'il ne les a pas déjà caché dans sa chambre, bien évidemment ... ». Elle lance à nouveau un sourire sarcastique destiné à Clément. S'il voulait jouer, il ne serait pas seul sur le terrain. « Et si tu aimes le thé, aussi ... » Quand à elle, la glace qu'ils avaient dégusté juste avant l'arrivée d'Elora lui avait déjà trop rempli l'estomac. « Tu veux un peu d'aide, d'ailleurs, Clem ? », élevant un peu la voix pour que ce dernier l'entende depuis la cuisine, jouant avec quelques unes de ses mèches qui lui tombaient sur les épaules entre ses doigts.
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
J’ai passé près d’une heure devant ma valise, à défaut d’avoir une armoire, pour me décider sur ma tenue pour cette rencontre. Thomas m’avait briefé sur les habitants de la colocation. Ils ont tous les deux, mon âge, une femme et un homme. L’un travail avec Myrddin au théâtre, l’autre est encore étudiante. Je me doute qu’ils se fichent pas mal de mon apparence, mais veulent plutôt apprendre à me connaître afin de savoir si je suis digne de confiance ou non. C’est tout à fait normal, ils ne veulent pas laisser n’importe qui entrer dans leur quotidien et partager leur appartement. À leur place, j’aurais fait la même chose. Ils ont tous les deux, mon âge, une femme et un homme. C’est bien pour cela que j’ai mis un temps fou à trouver ce que j’allais porter. Je ne voulais pas apparaître coincée, mais ne pas laisser croire que je me négligeais non plus. J’ai fini par opter pour une petite robe aux motifs fleuris, une paire de bottines un peu usée par le temps et un gros gilet. Je me sens bien dans cette tenue et c’était le plus important pour moi. Je ne souhaite pas jouer un rôle devant eux, juste paraître moi-même. C’est d’une main stressée que je défais un pli sur ma robe avant de frapper à la porte de la colocation.
Je suis tout de suite accueilli par une petite brunette qui m’a l’air tout à fait sympathique. Elle me sourit grandement et semble réellement toucher que j’aie eu l’idée de ramener de quoi goûter. Je ne voulais pas arriver les mains vides et vu l’heure de notre rendez-vous, des pâtisseries m’avaient sembler être la meilleure des idées. Cela fait toujours plaisir aux gens. Je sursaute légèrement lorsque le deuxième habitant de la colocation finis par surgir devant moi. Il se présente bruyamment et arrache pratiquement la boîte à gâteau des mains de son ami. Je le regarde assez surprise répétant bêtement mon prénom : « Elora. » Je lui souris un peu même si je ne sais comment agir face à lui. Soudainement, l’échange entre les deux va bien trop vite. J’entends Clément me faire une liste de propositions de boissons, partant de choses normal, à du détergent. Je ne sais plus où me mettre. La brunette finis par se présenter, mais j’enregistre à peine son prénom. Voilà qu’elle parle de problème avec la bouteille et je sens presque la crise d’angoisse monter en moi. Thomas ne m’aurait tout de même pas fait un coup comme cela ? M’envoyer dans une colocation ou les membres ont des problèmes avec l’alcool. Ce n’est pas le genre de vie que j’aimerais reprendre bien au contraire. Je préfère rester bien éloigné des alcooliques notoires dans ma vie privée, j’en fréquent assez comme cela avec mon travail. « Je… » Tu quoi Elora ? Je ne peux tout de même pas partir comme cela sans rien dire. La brunette m’assure qu’ils plaisantent et je vois bien sur le visage de Clément qu’il semble être un sacré farceur, mais cela ne me fait pas rire. Je suis bon public pour beaucoup de choses, mais pas sur l’alcoolisme. « On pourrait ne pas plaisanter sur ça ? » demandais-je alors timidement. Je ne veux rien imposé, mais cela me met réellement mal à l’aise. Je parle doucement tellement que je ne suis pas sûre qu’il m’est entendu, mais tant pis.
Heureusement Sybille semble abandonner la plaisanterie pour reprendre un peu de sérieux et je l’en remercie d’un petit sourire. « Je veux bien une tasse de thé oui, merci. » Je lui souris et écoute Clément s’activer dans ce que je suppose être la cuisine. « Je bois beaucoup de thé. » ajoutais-je pour confirmer à la brunette qu’effectivement, j’aime le thé. Clément passe sa tête en dehors de la cuisine et confirme notre petite commande un sourire aux lèvres. Il faut avouer que Thomas n’avait pas tort sur un point, il est plutôt mignon. Très mignon même. Enfin… Je ne suis pas là pour penser à cela. « Cela fait longtemps que vous vivez ensemble ? » L’espace d’un instant, je me demande s’ils forment un couple tous les deux. Enfin, cela ne me regarde pas après tout. « Enfin… Ce n’est pas à moi de poser les questions. » ajoutais-je en riant un peu.
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Eh voilà. En même pas cinq minutes, je parviens à cibler l'humour d'Elora comme inexistant. Ou plutôt comme 'n'étant pas le même que le mien'. Elle a réaction typique du 'on peut plaisanter de tout mais pas avec n'importe qui' et j'avoue que je ne sais pas trop où me mettre. Un peu mal à l'aise, peut-être même quelque peu blessé dans mon ego, je pose simplement mon regard sur la jeune femme, l'observe quelques instants puis hoche la tête sans rien dire de plus. De la cuisine, j'entends la commande des deux femmes et fait donc chauffer de l'eau.
Mais, alors que les filles commencent à discuter entre elles, j'entends la troisième femme qui se fait entendre en aboyant brusquement. Grimaçant, je me dirige vers le couloir, passant la tête par la porte « J'espère que t'as pas peur des chiens... ?» demandais-je, moue incertaine sur le visage « Parce qu'on en a un ici» je lance un coup d'oeil à Sybbie puis reporte mon attention sur la blonde «Elle s'appelle Moana et franchement c'est la créature la plus adorable que la terre n'ait jamais portée. Et je suis totalement objectif là-dessus » ou pas. « ça te dérange si je la lâche ?»
J'attends la réponse d'Elora qui m'assure que ça ne pose pas de problème et lui adresse sourire «Merveilleux ! » m'exclamais-je en me détournant pour aller dans ma chambre. J'ouvre la porte et me glisse l'intérieur puis, m'accroupissant, j'attrape la tête de ma chienne entre mes mains et lui explique qu'elle doit se montrer calme et pas sauter partout car je ne connais pas Elora et je ne sais pas comment elle risque de réagir. Je dépose ensuite un bisous sur la truffe de l'animal puis me redresse et la laisse sortir.
C'est avec une rapidité qui lui est propre qu'elle détale vers le salon et se dirige tout de suite vers Elora. Queue frétillante en entreprend d'inspecter les quelques habits de la jeune femme « La règle la plus importante dans la coloc» dis-je en revenant avec les boissons « C'est la dog-rule» je tend un mug à Elora puis un autre à Sybbie et dépose un bol de cookie et les cupcake de la peut-être future colocataire, au centre de la table « Tu vois, Moana elle est autorisé à monter sur les canapés et sa passion c'est de s'allonger sur les genoux des gens» je me penche en avant et attrape un cookie « Du coup, l'animal passe en premier et quand t'es bloqué par Moana qui demande des câlins et que tu peux pas de lever pour te faire un thé ou un sandwich, tu as le droit de demander à quelqu'un de nous de le faire pour toi» expliquais-je en désignant Sybille et moi «Et cette règle vaut pour chacun d'entre nous » je trempe mon cookie dans mon thé «Bon après en général c'est vous qui allez devoir vous me servir parce que Moana elle m'aime plus que n'importe qui d'autre » ajoutais-je en rigolant doucement
«Non en fait, c'est pas vrai. Elle est régulièrement infidèle et choisi de me briser le cœur en s'installant sur Sybbie plutôt que sur moi » ajoutais-je avec une moue triste avant de réafficher mon sourire « Enfin voilà» je fini mon cookie et me recule contre le dossier du sofa « Dis nous, Elora, tu fais quoi dans la vie ? T'es encore étudiante ? Ou tu travailles déjà ?» demandais-je, commençant l'interrogatoire avec douceur.
Les deux colocataires avaient tellement pris la tâche de tout ranger à cœur qu'ils s'étaient donnés chacun à cent pour cent. D'une tâche qu'elle aurait voulu repousser au lendemain pendant des semaines, Clément avait réussi à pousser Sybille vers l'avant. Ses quelques plaisanteries et ses anecdotes lui avaient décrochés des sourires parfois, oubliant presque pourquoi ils étaient à ranger ces affaires dans le salon. L'appartement avait l'air d'être prêt à être vendu, ou l'air d'être à deux doigts de recevoir des acheteurs potentiels. Sybille avait cette habitude qui avait bien agacé Ambroise et Clément dans le passé, celle des grands ménages. Même si elle disait que ce n'était que deux fois par an, elle s'y attelait bien quatre fois chaque année, toujours avec une passion inqualifiable pour tout redécorer et tout ranger. Mais ça n'avait rien à voir avec leur rangement cette fois-ci. Ils pensaient surement qu'Elora aurait pu avoir une image négative d'eux si elle voyait un petit quelque chose non rangé. Parce que même s'ils avaient fait leur grand rangement, c'était tout les jours un des appartements des plus acceptables. La déco s'était peaufinée au fil des années, et c'était un cocon que chacun avait toujours hâte de retrouver.
La plaisanterie de Clément pour détendre l’atmosphère n'avait pas fait l'unanimité ; du moins chez la jeune convive à leur coté. Sybille s'était pincé les lèvres avant de continuer sur sa lancée. Dans ce genre de situation, il fallait passer à autre chose rapidement, de peur que Clément continue sur sa lancée. Elle gardait néanmoins dans un coin de sa tête que ça restait un sujet sur lequel il ne fallait pas vraiment plaisanter. Immédiatement, la jeune australienne se posait la question du pourquoi du comment. Elora avait peut-être une mauvaise expérience sur le sujet. Elle préférait rester sur cette opinion, certaine que ce n'était pas d'humour que pouvait manquer la jeune femme blonde. Pour une fois, la gaffe n'était pas de sa faute. Ce qui était plutôt assez rare pour la jeune MacLeod qui parlait plus vite que son ombre, trop souvent. Cette idée du thé tombe dans le mille ; elles partageaient déjà l'une des grandes passions de Sybille. Clément râlait la plupart du temps quand il la voyait revenir à l'appart avec son thé dans les bras, toujours prête à en ramener de nouveaux sans même terminer ceux qui leur restaient dans leurs placards. Pourtant, elle n'était pas une acheteuse compulsive, sauf pour ses infusions, et ses tote-bags, une passion incomprise. Elle ne pouvait que sourire en entendant qu'elle en buvait beaucoup, elle aussi. Le thé c'est la vie. « Bienvenue au club ! », lui échangeant un sourire à nouveau, essayant d'être le plus agréable possible. Il ne fallait absolument pas qu'Elora reparte mal à l'aise, ou pire, contrariée. Quand bien même la colocation ne se faisait pas, il fallait qu'ils se quittent avec le sourire. Elora avait même réussi à faire oublier Ambroise à Sybille. Elle enchaine d'ailleurs, presque désolée de poser une question, ce qui lui fait élargir un peu plus son sourire. « Évidemment que tu peux ... Ce n'est pas un interrogatoire. », laissant échapper un petit rire, presque amusée devant la dernière phrase d'Elora. Elle avait l'air d'être plus timide qu'elle ne le pensait, ou plutôt, qu'elle ne l'imaginait, contrairement au caractère impulsif de Sybbie. Elle essaierait surement de la détendre, mais en essayant de ne pas la brusquer, évidemment. « Ça fait ... » La jeune brune se passe une main dans la nuque quelques secondes, le regard dans le vide, les yeux plissés. Cette même main qui redescend ensuite pour tenter de compter sur ses doigts le nombre d'années où le jeune danseur était devenu colocataire des jumeaux. « ... ça va faire ... deux ans, je crois ? », la voix traduisant son incertitude. Elle continuait à essayer de compter les mois qui s'étaient écoulés depuis la date de son installation. « Ça doit être ça, oui. Je m'embrouille, j'ai l'impression que ça en fait cinq de plus. », rigolant à nouveau. Les mois et les années étaient passées tellement vite que cette impression était réelle. Non seulement parce qu'elle avait l'impression de le connaitre comme si elle l'avait fait, et que lui aussi la connaissait plus que n'importe qui, mais aussi à la vue de toutes leurs anecdotes ici. Tout était passé vraiment vite.
Pendant que les deux jeunes femmes profitent de son absence pour discuter entre elles, Sybbie entend Clément s'activer dans son dos, dans la cuisine un peu plus loin, avec le genre de discrétion dont elle faisait preuve en plein matin. Ce dernier avait l'air d'être le plus énergétique au monde, qu'il n'avait jamais été, et d'un coté, ça la rassurait aussi. D'ailleurs, il revient au galop, toujours plus bavard au fur et à mesure des minutes. Il lance le sujet de Moana sur la table, ce que Sybbie avait totalement oublié. Un sujet totalement oublié qu'ils devaient évidemment lui en toucher quelques mots. Si Elora était allergique, ça serait plus que compliqué. Sybille jette un coup d’œil vers le couloir, se doutant bien que Clément allait lâcher le Kraken. Il en profite pour ramener le thé, pendant que Moana commence son inspection minutieuse, la truffe mouillée et surexcitée. Sybille remercie Clément pour le mug, et jette un œil sous la table, s'assurant qu'elle ne vient pas trop empiéter sur l'espace d'Elora, puis se redresse, entourant son mug bien chaud de ses mains. Elle écoute Clément lui expliquer la règle de la reine Moana avec le sourire béat. C'est vrai qu'il leur était difficile de se débarrasser ou de réveiller la chienne quand elle prenait ses aises. Elle ne compte plus les fois où la réveiller lui brisait le cœur. Les photos de Moana endormie sur elle ou contre Clément se comptent par centaine sur son smartphone. « T'as rien à craindre, c'est un amour. » Elle en profite pour prendre une gorgée, essayant de rester impassible même si le thé est encore brulant. Moana passe près de Sybbie, qu'elle en profite pour lui caresser les oreilles à son passage près d'elle. « Plus adorable, c'est pas possible. Mais oui, c'est un peu la reine ici. » Clément la fait rire lorsqu'il évoque l'infidélité de Moana. Elle le taquinait souvent quand Moana préférait prendre ses aises près d'elle. « ... Une reine qui mange beaucoup et qui demande énormément de câlins. » termine-t-elle, adressant un sourire vers Clément. Elle ne doutait pas une seule seconde que la chienne se ferait aimer d'Elora. Elle avait foi en son côté beaucoup trop mignon.
Clément enchaine directement et simplement sur des questions destinées à Elora, ce que Sybbie approuve d'un signe de tête, se tournant à nouveau vers cette dernière. Il lui demande ce qu'elle fait dans la vie, si elle est étudiante ou si elle a un job, ou un emploi. Thomas ne lui en a pas parlé, il n'a balayé le sujet que des informations importantes sans s'étendre sur le sujet de la possible colocation. Leur discussion téléphonique était pourtant plus longue que prévu, mais ils avaient ensuite discuté de Keith et de Bonnie. C'était surtout sur ça qu'elle avait raccroché, de meilleur humeur. Elle pensait d'ailleurs immédiatement qu'il fallait qu'elle l'appelle, ou le contacte par sms pour le remercier pour Elora, au moins par simple respect. Sybille laisse Clément lancer le sujet, ne posant pour sa part qu'une seule question, ne voulant pas submerger Elora de questions et lui donner l'impression d'assister à un interrogatoire désagréable. « T'es déjà sur Fortitude, non ? » C'était l'une des seules choses dont elle avait discuté avec Thomas, et qu'elle avait retenu sur la jeune australienne. Elle en profite pour reprendre une nouvelle gorgée de son thé, écoutant attentivement sa réponse.
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Je ne voulais pas passer pour une rabat joie, mais la blague de Clément m’a plus mise mal à l’aise qu’autre chose. Je sais qu’il voulait simplement détendre l’atmosphère et je ne peux pas lui en vouloir. Avec n’importe qui d’autre sa petite tentative aurait fonctionné à merveille, mais pas avec moi. Je n’arrive pas à plaisanter sur l’alcool. C’est juste compliqué pour moi… L’espace d’un instant, je l’ai même pris au sérieux et je crois que cela à jeter un froid dans la conversation. Je suis presque prête à me justifier, mais il est peut-être un peu tôt pour se confier sur ce genre de chose avec des inconnus non ? Heureusement, la jeune femme fait tout pour me rassurer et elle confirme que son colocataire voulait faire une petite touche d’humour. Je retrouve un peu mon sourire et surtout, je finis par me détendre. Ils ont l’air très gentil tous les deux, il faut juste que je prenne le temps de discuter quelque peu avec eux, mais j’ai comme l’impression que cela pourrait bien se passer entre nous. Sybille m’apprend que cela fait un peu plus de deux ans qu’ils sont en colocation tous les deux et je comprends que j’arrive dans une dynamique qui fonctionne réellement bien. S’ils m’acceptent chez eux, je sens que cela va être compliqué pour trouver ma place, moi qui suis déjà si timide. Pourtant, je ne baisse pas les bras. Thomas a raison, je dois m’ouvrir à cette possibilité et ce serait vraiment bien pour moi. Je ne me retrouverais pas seule avec mes pensées et surtout, je galérerais beaucoup moins financièrement. Il faut réellement que je me détende et que je leur montre que je ne suis pas qu’une fille coincée. Juste un peu stressée par la nouveauté de la chose.
Finalement, Clément revient avec une tasse de thé pour chacun d’entre nous. « Merci beaucoup. » Je lui souris quelque peu tentant de m’excuser par le regard pour ma réaction à sa petite blague. Peut-être qu’on en parlera plus tard. Je ne vais pas me prendre la tête avec cela maintenant. Je n’ai pas le temps de dire quoique ce soit que le jeune homme finis par m’expliquer qu’il a un chien et il me demande s’il peut la lâcher pour qu’elle me rencontre elle aussi. « Oh non fait la venir ! » Je veux rencontrer sa chienne maintenant qu’il m’en a parlé. Enfant, j’ai toujours voulu avoir un chien. Mon ex beau-père refusait d’en entendre parler et lorsque l’on, c’est enfin retrouver seule avec maman, je n’ai jamais osé lui en parler. Avoir un chien demande un peu d’argent et je savais parfaitement que l’on n’avait pas les moyens pour nourrir un animal. « J’ai toujours voulu un chien. » dis-je à Sybille tandis que Clément et se lève sans doute pour se diriger vers sa chambre. Il ne faudra que quelques secondes pour une boule d’énergie grise se dirige vers moi à toute vitesse. Moana vient me renifler les pieds puis le reste de ma tenue pour en arriver vers mes mains. Elle se calme enfin un peu lorsque je lui tends ma main tout doucement. « Salut toi ! » Je lui souris et une fois qu’elle s’asseye devant moi, je viens doucement caresser sa tête toute grise avant de relever les yeux vers Clément. « Elle est magnifique ! » Je crois que, soudainement, je dois avoir des cœurs dans les yeux. Pendant quelques secondes, toute mon attention est tournée vers Moana, qui reprend tout de même son inspection probablement pour être sûre qu’elle puisse m’accepter dans sa maison. Je la laisse faire sans bouger et finalement la chienne viens lécher ma main doucement. « Tu m’acceptes ma belle ? » Je ris un peu et lui caresse à nouveau la tête alors que les deux colocataires m’expliquent que la chienne est littéralement la reine de l’appartement et cela me fait sourire. Encore une fois, Clément s’emballe dans ses explications et je me retiens pour ne pas rire. Il a l’air de tenir énormément à sa chienne et d’ailleurs cette dernière s’empresse d’aller se coucher aux pieds de son maître. Sybbie approuve la règle selon laquelle la chienne est la reine de la maison et je hoche la tête vivement. « Elle me dérange pas cette règle ! » J’approuve plutôt bien même. « Et je veux bien me dévouer pour lui faire des câlins. Sans aucun problème. Ou les sandwichs parce que vous êtes trop pris. Elle a trop une bouille d’amour pour dire non. » Je regarde encore la chienne qui se met à bâiller, cela me fait sourire.
Les deux jeunes gens finissent par me poser quelques questions qui sont destinées à me connaître un peu mieux. C’est parti pour faire part de mes problèmes et de ma vie de dingue un peu. « Je travaille. » dis-je doucement. « J’ai dû abandonner mes études. » Études que j’aimerais tellement reprendre pourtant. Enfin… Ce n’est pas le moment de penser à tout cela. Je secoue un peu la tête et croise le regard des deux jeunes colocataires. « J’ai deux jobs en fait… La journée, je travaille dans un cabinet d’avocats en tant que secrétaire puis le soir, je suis barman dans un bar en centre-ville. » Et maintenant, ils vont se demander pourquoi j’accumule les jobs. [color=#cc6699]« Je… J’avais. Enfin, non, j’ai encore… Des soucis financiers. » Et voilà, ils vont pas vouloir de moi si je commence à dire cela. « Enfin… Disons que je me traîne des dettes qui ne sont pas à moi et c’est compliqué, mais Thomas est en train de m’aider pour régler tout cela et avec mes deux salaires, j’ai de quoi payer un petit loyer quand même. » Et voilà que je m’embrouille un peu dans mes propos, mais je continue à leur sourire. « Je travaille dur pour régler tout ça. » Je finis par me taire un instant pour ne pas les noyer sous les informations non plus. Je prends une respiration et me tourne vers Sybille. « J’étais sur Fortitude oui, mais… Mon propriétaire m’a mise à la porte. Je vis chez mon demi-frère en ce moment, mais il a un studio et a deux c’est pas jouable… On se marche dessus un peu. » dis-je en haussant les épaules. « Je vais être franche, je n’ai jamais fait de colocation, mais… Je crois que c’est ce dont j’aurais besoin en ce moment. »
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Lorsque je relâche le kraken, je sais déjà qu'Elora tombera sous son charme. Et ça ne manque pas ! La magie de Moana opérant grâce à son adorable tête, elle prouve qu'elle a beaucoup d'amour à revendre en allant tout de suite fourrer sa truffe dans les mains d'Elora. Véritable aspirateur à câlins, l'animal se laisse faire, queue frétillante et sourire sur le visage. Je les observe avec tendresse, me disant qu'il y a finalement un bon point pour la jeune femme. « Et je suppose que tu t'en as jamais eu» commentais-je lorsque la blonde m'indique qu'elle a toujours voulu avoir un chiens «Avec mes parents ont en a toujours eu, mais Moana c'est vraiment la mienne. Ce n'est pas un chien de famille qui appartient à tout le monde, mais c'est bel et bien la mienne » expliquais-je alors que le canidé revient vers moi après avoir reçu quelques caresse de la part de Sybbie. Lui caressant les oreilles, j'explique la règle d'or de la colocataire u'Elora approuve tout de suite «Je précise aussi que Sybbie ici est la marraine de Moana » reprenais-je, lançant un coup d'oeil à ma meilleure amie « Du coup en mon absence c'est elle qui prend les décisions en ce qui la concerne» je désigne ma chienne d'un coup de tête « Et elle sait que Moana lui revient s'il m'arrivait quoique ce soit » Pourquoi avoir préciser ça ?
Décidant de changer rapidement de sujet, je demande à Elora si elle est encore en étude ou si elle travail déjà. C'est ainsi qu'elle nous apprend qu'elle a deux job -j'avoue échanger un coup d’œil surprit avec Sybbie à ce moment là des aveux- dans un cabinet d'avocat et dans un bar, à cause de quelques soucis financiers : des dettes qui ne sont pas d'elle mais qui la suivent depuis quelques temps et dont Thomas tente de l'aider pour l'en sortir. J'hoche doucement la tête «Je vois » d'où le besoin de changer pour une colocation pour ne pas payer trop cher. Je souris doucement lorsqu'elle reprend n'avoir jamais été en colocation avant mais que c'est ce dont elle a besoin.
« Je comprend» souriais-je en me redressant « Alors, voilà, je t'explique » je pose mon regard sur Elora « Pour être franc, Sybbie et moi ne savons pas si nous voulons quelqu'un d'autre avec nous car nous avons l'impression d'aller trop vite» je pince les lèvres, essayant de trouver une formulation qui serait plus adéquate et moins direct, ce qui n'est pas chose évidente « En fait, la place était occupé jusqu'à présent par le son frère jumeau et mon meilleur ami » je joins mes mains, triturant légèrement mes doigts «Sans rentrer dans les détails, l'année dernière n'a pas été très joyeuse pour nous trois pour ne pas dire très éprouvante » je pince les lèvres, me mordillant légèrement l'intérieur de la joue « Et du coup Ambroise a décidé de partir en Ecosse pour une raison qui m'échappe encore maintenant» je lance un coup d'oeil à Sybbie essayant de savoir si je vais trop loin dans les explications où non «Je t'avoue sincèrement que ça nous a fait un très gros choc tous les deux et je ... » je soupire doucement «Bref. Quand Sybbie a eu le coup de fil de Thomas, on a longtemps réfléchis. On a mit trois jours avant de se décidé de te rencontrer, pas parce qu'on ne veut pas de toi ou qu'on ait des aprioris, mais simplement parce que pour nous il est encore un peu tôt pour prendre une décision » je baisse le regard sur Moana qui s'est allongé à mes pieds et lui offre quelques caresses « Mais on fait confiance à Thomas» déclarais-je finalement «C'est un très bon ami de la famille Macleod et on s'est finalement dit qu'il ne nous demanderait pas une telle chose s'il n'était pas 100% sûr de lui et que ce qu'il nous demande n'est pas une urgence » j'offre un léger sourire à Elora «Donc voilà...» je me redresse à nouveau, posant mon regard sur la jolie blonde «Ce n'est pas contre toi, et surtout pas un truc à prendre personnellement, mais j'avais envie d'être sincère avec toi histoire qu'on parte sur de bonnes bases » souriais-je « Car il y a aussi une règle ici : être sincère envers les autres. Attention, ça ne veut pas dire 'révéler tous les secrets' mais juste quand quelque chose ne te convient pas, au lien de le garder pour toi et finir par être frustrer, tu le dis et on en parle pour trouver une solution» je lance un coup d’œil vers Sybille puis rigole doucement « J'ai beaucoup parler, désolé. T'as un truc à ajouter peut-être ?» interrogeais-je la jeune australienne.
Le premier contact rassure Sybille à une vitesse effarante. Même si elle jette parfois quelques regards vers Elora, elle essaye de ne pas paraitre comme quelqu’un qui l’observe point par point comme à un interrogatoire. Essayant de rester tout de même discrète, son regard joue entre celui de l’invité et celui de Clément, ce dernier beaucoup plus détendu que la jeune australienne. Ce n’était pas qu’elle était stressée ou angoissée, c’était plus de l’appréhension, qui disparaissait assez rapidement, dès lors qu’Elora prenait la parole. La jeune femme a l’air aussi heureuse qu’eux de voir Moana, ce qui lui fait également plaisir. Ils auraient pu tomber sur quelqu’un qui a peur des chiens, ou pire, une personne allergique comme ils en connaissent des tonnes. Elle est même très réceptive à l’arrivée de la joyeuse petite chienne à la truffe toute mouillée. Lorsque Sybille voit Elora lui tendre la main, les étoiles dans les yeux, un sourire s’installe naturellement sur son visage. Moana avait cette faculté d’être un vrai distributeur à bonheur. Impossible de ne pas lui sourire en retour, impossible de ne pas recevoir ou ressentir sa joie communicative. Elora arrive jusqu’à lui parler, et Sybille ne peut que se reconnaître dans ce genre d’attitude. Il n’est pas rare qu’elle parle à Moana lors de leurs soirées en tête-à-tête, et cette dernière lui répond toujours par des sourires, demandant forcément quelques caresses en récompense. Sybille était tombée amoureuse d’elle dès les premières secondes où elle l’avait rencontré. Après tout, cela marchait sur absolument tous les chiens, même ceux dans la rue. Ou n’importe quel animal, d’ailleurs. Elle ne résistait à aucune boule de poils. Sybbie ne doutait pas une seule seconde qu’elle n’aurait pas pu séduire Elora. La jeune brune ne peut s’empêcher de rire calmement lorsque cette dernière avoue qu’elle a une petite bouille d’amour ; elle ne peut qu’approuver en hochant la tête. Cependant, Clément en profitait pour une parole plutôt glauque, celle de sa disparition, ce à quoi Sybbie n’eut même pas les mots. Juste un regard noir et des sourcils froncés dans sa direction pour lui faire comprendre qu’elle trouvait sa blague de mauvais goût. Si c’en était une.
Elora a l’air plus à l’aise qu’elle ne l’était à son arrivée, et vu la bonne ambiance, Sybille ne peut être que confiante pour la suite. Elle boit quelques gorgées de son thé, le regard toujours sur Elora, l’écoutant répondre à leurs questions, espérant secrètement qu’ils n’en ont pas posés de trop pour la mettre mal à l’aise. Tout le monde n’est pas aussi bavard, et ça aurait pu la faire fuir. Elle leur apprend rapidement qu’elle travaille avec non pas un mais deux boulots. Clément et Sybille s’échange un regard à cette information. Elle aurait apparemment des soucis financiers également, mais elle leur apprend aussi qu’elle travaille dur pour régler ces quelques problèmes. L’empathie naturelle de Sybille ne peut l’empêcher de s’en inquiéter, non pas dans le sens de la colocation, mais pour Elora et les galères qu’elle endure. Son sourire se transforme rapidement en un sourire en coin, également touchée qu’elle leur livre tout ça. Après tout, elle n’était pas obligée de leur donner les détails, mais elle se montrait très sincère. Sybille continue son thé et pioche dans l’une des gourmandises proches d’eux, restant silencieuse devant toutes ses explications. Mais lorsque leur convive leur apprend qu’elle a été mise à la porte par son proprio sur Fortitude Valley, Sybille hausse les sourcils, choquée par une telle décision. « T’es pas sérieuse ?! », seule question rhétorique qu’elle arrive à sortir de sa bouche, les yeux ronds, atterrée. La jeune femme a l’air d’avoir vécu bien plus de problèmes qu’ils auraient pu imaginer, et ça la désole un peu. Elle voit bien qu’elle a l’air d’avoir de la ressources et qu’elle ne baisse pas facilement les bras. Ça lui plait. Endurer deux jobs, ça lui paraissait fou. Surtout si le soir elle était dans ce bar du centre-ville, elle devait rarement avoir du temps pour elle, vu les horaires qu’engendrent d’un tel boulot. Mais elle n’avait pas le choix après tout.
Clément reprend rapidement la parole, et non pas des moindres. Il est en forme. Les pieds dans le plat, il en profite pour lui expliquer ce qu’ils ont sur le cœur, et tout ça, sans langue de bois. A ses côtés, Sybbie approuve chacune de ses paroles en approuvant d’un signe de tête. Parfois, elle baisse le regard et se pince la lèvre. Elle le remercie intérieurement de lui donner toutes ces explications qu’elle n’aurait pas eu la force d’aborder. Elle ne peut s’empêcher de jouer nerveusement avec ses cheveux lorsqu’il parle d’Ambroise et de son départ précipité, mais surtout de cette année éprouvante. En l’espace d’un instant, elle repense à tout ce qui a pu se passer, et elle recommence à nouveau intérieurement à se sentir coupable de l’avoir laissé partir seul aussi loin. Heureusement, il termine sur une note un peu plus joyeuse, qui l’empêche de trop repenser à leur discussion d’il y a quelques minutes.
Surprise par sa question, perdue dans ses pensées, Sybille relève le regard vers Clément, alors qu’elle l’avait perdue dans le vide quelques secondes auparavant. Comme s’il venait de la réveiller d’un rêve profond. « Je … Oui. Je pensais pas en parler directement, mais - » Elle parle avec ses mains à son habitude, des gestes, comme si ça aidait les autres à mieux la comprendre. « - En parlant de tout ça ... » Elle se relève de son dossier, qui lui donnait jusque là un air affalé. « Je veux pas qu’on choisisse de rester dans notre coin … Juste parce qu’on a du mal, alors qu’on peut t’aider, j’veux dire … » Elle s’arrête un instant, avec un petit soupir. « C’est totalement idiot. J’veux pas te savoir dans la galère juste par pur égoïsme de notre part, juste parce qu’on arrive pas à ... » Jouant à nouveau avec ses cheveux parce qu’elle avait du mal à terminer sa phrase et à mettre des mots sur ce qu’elle pouvait bien ressentir. Elle déglutit pour prendre son courage à deux mains et se tient bien droite. « A passer à autre chose. » Elle lève les yeux au ciel, laissant son sourire habituel derrière elle, mais elle essaye quand même de se ressaisir. « Fortitude, c’est super en plus, je t’apprends rien. Et puis, surtout : il n’y a pratiquement pas de frais, ou très peu. J’veux dire par là ... Même si jamais un jour tu ne peux pas, ou que t’es un peu plus 'short', et bien… On pourra s'arranger, tu sais ? », essayant plus que tout de ne pas paraître pour la fille qui fait la charité, mais en voulant tout de même faire passer le message qu’eux, contrairement à son ancien proprio, ne la mettraient pas à la rue si elle n’arrive pas à payer telle ou telle facture. Intérieurement, elle se demande si ce qu'elle vient de lui dire n'est pas trop maladroit pour être mal interprété. « Pour cette histoire de colocation qui t'inquiète, c’est pas trop grave, tu vas vite t’y faire, j’en suis certaine. Et puis, on est que trois, ce n’est pas énorme. Quatre avec Moana. Tu sais, je vois plus ça comme … » Elle imite les guillemets de ses doigts. « Une petite famille ? » Elle tourne la tête vers Clément avec une sorte de grimace amicale. « Bref, t’as pas à t’inquiéter et à te prendre la tête pour une première coloc’, quoi. Vraiment. On y prend même goût, n’est-ce pas ? » Elle se tourne à nouveau vers Clément, le sourire aux lèvres lui revenant tout doucement. Elle en profite pour voler à nouveau une friandise qu’elle engloutit immédiatement.. « Et c’est assez grand ici, on ne se marche pas sur les pieds. Clément … » Elle lui sourit laissant un petit suspens sur ce qu’elle s'apprête à avouer. « Clem' plaisante beaucoup mais il est super serviable, tu verras. On s’habitue vite à vivre à plusieurs ! Et puis… Si t’es du genre hermite à te cacher dans ta chambre, et bien on respectera ça aussi!», essayant d’être la plus rassurante possible. Finalement, ils parlaient énormément d'elle, et très peu des deux colocataires qui allaient, peut-être, partager cet appartement avec cette dernière. Ils se montraient, tous les deux, bien bavards.
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Moana se précipite vers moi, me reniflant sous toutes les coutures comme pour s’assurer que je ne suis pas un danger et qu’elle peut m’accepter dans sa maison. Comme une gamine, je m’extasie devant la jeune chienne tandis que Clément m’explique toutes les règles autour de cette dernière. Un sourire se dessine sur mes lèvres, un brin moqueur. Au moins, je sais qu’ils sont tous les deux des gens bien. On n’aime pas les animaux aussi fervemment lorsque l’on est une véritable ordure. Je ne peux qu’approuver tout ce qu’es en train de me dire le jeune homme. Je tends la main pour donner une dernière caresse à la chienne qui me regarde tendrement. « On s’occupe bien de toi ici ! Ça me plaît. » Par-là, je laisse sous-entendre à Clément que si jamais ils m’acceptent en tant que colocataire, je ne dérogerais jamais aux règles qu’il a élaboré pour son animal, bien au contraire.
Au fur et à mesure de la conversation, je me dévoile un peu plus sur ma situation. J’ai bien l’intention de ne rien cacher aux deux jeunes gens. Alors j’évoque le fait que j’ai deux jobs différents, un de jour et un de nuit. Je n’ai pas honte de cela. Je suis obligé d’enchaîner pour avoir assez d’argent. Ou tout du moins, c’est ce que j’étais obligé de faire avec le prix de mon loyer. J’espère que les choses changeront s’ils m’acceptent parmi eux. Je ne cache pas non plus que la situation est quelque peu urgente pour moi. Je me suis fait virer de mon logement, et même si Leonardo est bien gentil de m’accueillir chez lui, il n’a qu’un petit studio et on commence déjà à se marcher dessus tous les deux. Sybille semble un peu choquée de mon histoire et l’espace d’un instant, je baisse la tête. « Il en avait marre que je paie mon loyer en retard ou jamais pleinement. » Je soupire quelque peu. « J’ai conscience de ne pas vous dresser le profil de la candidate parfaite. » dis-je doucement. À leur place, je voudrais me méfier également et c’est tout à fait normal.
Je n’ai pas le temps d’en dire plus que Clément se lance dans une explication de leur situation à eux. C’est un peu en hésitant et presque fébrilement qu’il m’apprend que la chambre qui est libre appartenait auparavant au frère jumeau de Sybille qui était également le meilleur ami du jeune homme. De ce que je comprends, ce dernier est parti vivre à l’étranger un peu rapidement les laissant seul derrière. Je comprends que tout cela est encore compliqué pour eux et probablement plus pour Clément que pour la jeune femme ou alors elle cache bien ses émotions. C’est beaucoup plus calmement qu’elle m’explique son point de vue de la situation. Elle est consciente de ne pas avoir encore tourné la page et qui pourrait lui en vouloir alors qu’il s’agissait de son frère jumeau. « Je comprends, vous savez et je ne veux remplacer personne. » Tentais-je de les rassurer du mieux que je pouvais. Je ne veux pas les forcer et je ne veux surtout pas que ma situation les oblige à m’accepter chez eux. Je vois bien que Sybille tente tant bien que mal de se justifier, de me laisser comprendre que je suis malgré tout la bienvenue parmi eux. Elle tente de me rassurer sur le fonctionnement de la colocation et sur le fait que je finirais par trouver ma place. Je bois une gorgée de mon thé et lui souris tendrement. « Je… Vous êtes adorable tous les deux, mais je ne veux pas que le fait que ce soit Thomas qui vous est parler de moi, influence votre décision. » dis-je doucement. Je ne veux pas les précipiter et surtout, surtout, ne pas les forcer. « Je comprends si vous ne vous sentez pas prêt à avoir une étrangère qui jongle entre deux jobs et des problèmes financiers chez vous. » Je ris un peu pour ne pas sonner dramatique malgré tout. « Je vis chez mon demi-frère pour le moment, il a un petit studio donc on se marche un peu dessus, mais ça peut encore fonctionner un moment si je dois trouver ailleurs, vraiment. » Je me débrouillerais avec Leonardo, au pire, Isy m’avait proposé de venir chez lui si j’étais vraiment en pleine galère. Pour le moment, je ne suis pas à la rue, mais j’aimerais retrouver un chez moi. « Je crois que dans le fond, une colocation serait idéale pour moi. Je me suis trop renfermé depuis le décès de maman et j’ai besoin de… De vivre à nouveau avec du monde. » Je souris quelque peu. « Et puis ça à l’air vraiment vivant chez vous et je crois que ça me plaît même si je reste une grande timide. » Je termine ma tasse de thé et lève les yeux vers les deux colocataires. « Mais si vous avez besoin de temps pour prendre une décision ou si vous ne voulez pas de moi du tout ce n’est pas grave. Vraiment. Ça ira. »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Lorsqu’Elora nous avoue qu’elle a eu du mal à payer son loyer en temps et en heure et même parfois en totalité, je soupire doucement, un léger sourire compatissant étirant mes lèvres. J’avoue avoir du mal à comprendre comment on peut laisser son enfant se débrouiller tout seul comme ça, mais peut-être qu’Elora ne nous avoue pas tout ? Peut-être qu’elle est abandonné à son sort ? J’aimerais tant lui poser la question, mais au je n’ai pas envie de la mettre mal à l’aise en l’obligeant à parler de quelque chose qui ne lui plait peut-être pas. Ainsi donc, je me mets à lui expliquer les raisons pour lesquelles Sybbie et moi ne l’avons pas contacté directement après l’appel de Thomas.
Je ne voulais pas la mettre mal à l’aise avec mes questions, hein ? Et pourtant j’arrive à la mettre mal à l’aise avec mes explications. Je le vois bien que son regard se fait plus fuyant, qu’elle évite de nous regarder dans les yeux et qu’elle semble ne pas se sentir à sa place. Fort heureusement, Sybille trouve les mots justes, ceux qui rassurent quelque peu. Elle met d’ailleurs le doigt sur le mot ‘égoïste’ et elle a raison : nous ne voulons pas être égoïste au point de ne pas accepter quelqu’un qui en a sincèrement besoin –comme Elora- juste parce qu’on ne se sent peut-être pas encore près. Je soupire doucement et hoche la tête pour lui donner raison et appuyer ses propos. J’aurais envie de reprendre la parole après elle et bien montrer que nous pouvons faire un effort, mais je laisse parler l’éventuelle nouvelle colocataire.
Celle-ci nous dit directement qu’elle ne veut remplacer personne –elle ne pourra jamais remplacer Ambroise, ça c’est clair- et qu’elle nous comprend. Elle nous explique à nouveau qu’elle vit chez son frère et nous parle de Thomas avant d’évoquer une chose à laquelle je n’avais pas pensé : la colocation lui ferait du bien car elle s’est trop renfermée sur elle-même ces derniers temps. Depuis la mort de sa mère. Cet aveu me fait comme un choc et je lance un rapide coup d’œil vers Sybbie avant d’hocher doucement la tête alors qu’Elora nous fait comprendre que si on a besoin de temps pour prendre une décision, elle le comprendrais aussi.
«je …je pense que la décision est déjà prise. Non ? » je pose mon regard sur ma meilleure ami et nous nous comprenons sans un mot « L’homme serviable que je suis » (clin d’œil à Sybbie et ses paroles me décrivant) «se dit qu’on pourrait au moins faire un test. On dit que tu restes genre une semaine ou deux ‘en test’ pour voir comment ça se passe au quotidien, autant pour nous que pour toi » j’affiche un doux sourire « Peut-être qu’au bout de la 10e fois que Syb’ oublie de refermer le pot de beurre de cacahuète ou qu’elle remet le pack de lait vide dans la frigo ou alors que je ne baisse pas la cuvette des toilettes, t’auras envie de prendre la fuite » je rigole doucement et hausse les épaules « Mais en vrai je crois que ça peux le faire. » je pose mon regard sur la jeune brune à mes côtés « T’en pense quoi ? Tu crois qu’on sera un bon match ?»
Du coin de l’œil je vois comment Moana se lève pour aller sauter sur le canapé à côté d’Elora, s’allongeant à moitié sur elle. J’observe la scène un sourcil arqué puis hoche la tête «ok … je pense que la reine a décidé pour nous » je me penche en avant, fixant mon regard sur la chienne « alors, Moana ? T’as décidé qu’on la gardait, c’est ça ? » demandais-je à l’animal qui, pour toute réponse, se met à secouer la queue, m’observant avec ce que j’imagine être un large sourire. Sourire auquel je répond par un rire de bon cœur «je crois que ça veut tout dire »
Elora n’aurait pas pu mieux tomber, si elle aime les animaux. Et Sybille le remarque d’un oeil attentif. De toute manière, avec Clément et Sybille, ça aurait été plus que compliqué. Mais avec Moana, c’était impossible de ne pas résister à cette petite. Sybbie en était persuadée : elle avait ce petit quelque chose pour décrocher un sourire aux plus sceptiques des hommes. Même les fans de chats changeraient de camp. Absolument tout le monde devient gâteux face à cette petite boule de poils qui réclame quelques grattouilles. Au final, elle avait sa propre place au sein de la colocation, si ce n’était pas pour dire : le piédestal de la coloc’. Et la deuxième chose la plus mignonne au monde, c’était Clément qui s’en occupait comme si c’était son bébé, ce qui réussissait toujours à toucher en plein coeur la jeune australienne (il n’en fallait pas plus).
Sybille lui répond d’un non catégorique de la tête, lorsque Elora avoue qu’elle pense ne pas être la candidate idéale pour la colocation. Elle désapprouve totalement ce genre de parole, elle regrette même qu’elle ait ce genre de pensées, presque honteuse de ne pas la mettre totalement à l’aise, s'efforçant pourtant de ne pas montrer qu’ils étaient durs avec elle, mais justement le plus flexible possible. La jeune brune ne voulait pas laisser son humeur plutôt morose lui entacher son enjouement naturel. Au fond d’elle, elle était déjà surexcitée à l’idée d’avoir trois femmes (Moana comprise) pour un seul homme dans cet appartement. Et elle jugeait déjà Elora comme facile à vivre, et de plutôt calme, ce qui était rassurant. Cependant, elle apprécie plus que tout son honnêteté.
Lorsqu’Elora parle de sa mère décédée, Sybille n’en ajoute aucun mot, elle se contente de se passer une main dans sa nuque, le regard un peu perdu mais essayant de toujours rester un peu présente à cette table. Heureusement, elle enchaîne assez rapidement, ce qui la rassure d’un côté. Contente de voir qu’elle rebondit même sur une note un peu plus joyeuse et positive. Sybbie essaye de lui accorder un sourire rassurant, mais surtout le plus sincère possible. Au final, il était rare que Sybille annonçait qu’elle aussi avait perdu la sienne, elle attendait toujours le moment où telle ou telle personne demandait ce que faisaient ses parents dans la vie pour l’annoncer ; elle ne prenait jamais l’initiative et sautait seulement sur une occasion où elle ne pouvait plus reculer face à ça. Et puis ensuite, elle n’en parlait pas à nouveau, ne sautant jamais sur l'occasion d'elle-même. Elle n’évitait pas le sujet, du moins c’est ce qu’elle se disait et ce qu'elle prétendait. C’était aussi la raison pour laquelle elle n’aimait pas tellement fêter son anniversaire, et les personnes qui lui étaient le plus proche le savaient. Clément le savait bien, mais elle le remerciait trop de fois intérieurement de ne pas en parler. Les fois où ils en avaient discuté, c’était avec Ambroise, et c’était donc un peu moins difficile d’aborder le sujet avec lui à ses côtés. Et les fois où elle en discutait avec Clément seulement, il s’était toujours montré compréhensif. En terme de discussions sur les parents compliqués, ils étaient toujours sur la même longueur d'onde. Sybille pense directement qu’elle pourrait en discuter avec Elora, plus tard évidemment, lorsqu’elle lui donnerait un peu plus sa confiance, et quand elle serait plus à l’aise. Ce qu’elle espère secrètement. Elle sait qu’elle n’aura jamais de mal à s’intégrer avec Clément, elle n’en doute pas une seule seconde.
“L’homme serviable” continue évidemment, parole d’ailleurs non tombée dans celui d’un sourd. Le voir si enjoué la rassure totalement et lui remonte même le moral. Il enchaîne lui aussi, réussissant toujours à surenchérir et ne pas se faire emporter par une quelconque émotion. Leur petite discussion est déjà bien derrière elle, et Sybille arrive déjà à se projeter dans ces projets futurs. Alors qu’à un quart d’heure près, ils se laissaient tous les deux se laisser emporter par des pensées nostalgiques. Ce retournement total de l’appartement lui avait fait du bien finalement, c’était aussi et surtout une étape nécessaire. Elle en avait profité pour ranger et trier aussi sa chambre, ou du moins retirer les dégâts d'une véritable tornade. Elle laisserait la nostalgie pour ces soirs où elle se retrouve seule et où les pensées lui reviendront indéniablement.
Sybille répond d'un non de la tête, désespérée, elle avait levé les yeux au ciel lors de ses explications. Se demandant s’il n’en avait pas marre de la décrire comme telle, mais sachant qu’il ne s’en fatiguait jamais, alors à quoi bon lui faire la remarque ? Puis elle repense à ce qu’Elora leur a dit précédemment, et désormais elle craint d’elle de croire à toutes ses bêtises. Toute bouteille de lait vide remise au frigo était non intentionnel, évidemment. Elle hésite à lui répondre avec tout le sarcasme MacLeod possible, mais celle-ci se retient. A la place, elle le pointe de son pouce, avec une tête presque désespérée. « Si on part de ce principe, il est aussi invivable que moi ! » Elle était prête à ajouter qu’entre filles, on se comprend, mais l'idée d'une phrase aussi sexiste lui avait retenu ces mots. Elle lève à nouveau les yeux au ciel, mais avec un sourire en coin qu'elle n'arrive pas à perdre.
Elle approuve l’idée du test de Clément. Elle saute sur l'occasion pour lui dire qu'elle est totalement partante également. « Ah mais oui, c’est une super idée, ça. Cette idée de ‘test’. » Elle insiste le mot 'test', qu'elle imite en faisant des guillemets de ses mains. « Et puis, après tout, la première intéressée, c’est toi. » Mais elle ne remettait en aucun cas la colocation en doute, elle n'avait pas une once de doute quand à son intégration ; et elle savait que les colocations, c'était vraiment le top. Bon nombre de personnes qui habitent à Brisbane optent pour ce genre de cohabitation.
Ce dernier demande l’approbation à Moana, ce qui la fait légèrement sourire de côté. Désormais, elle tient sa tête entre ses mains. D’après lui, Moana lui répond positivement, ce sur quoi Sybille se dépêche de surenchérir. « Ça veut surtout dire qu’elle veut te voler le cupcake de tes mains, Clément. », évitant de lui rappeler que la fameuse chienne savait bien voler ce dont elle a interdiction de manger, mais elle évitera ce genre de reproche qu’elle adore lui rappeler dès qu’elle en a l'occasion. Il n’aurait jamais dû lui raconter cette mésaventure, Sybille sait particulièrement remettre le sujet sur la table dès que l'occasion s’y présente. Elle tourne le regard à nouveau vers Elora, avec certaine hâte de connaître ses points d’intérêts. Une certaine soif d’apprendre à connaître les gens qui l’entourent qui ne s’éteint jamais, et qui la caractérise bien. « Et puis l’appart, aussi. Je pourrai te faire une petite visite tout à l’heure ? » ajoute-t-elle, en sachant très bien que Clément sera libre et motivé pour en faire partie lui aussi. Elle se relève, presque à devoir s’affaler sur la table pour réussir à attraper une friandise à nouveau, et qui, elle le sait, fera rire son meilleur ami. « On a même déjà fait de la place dans les rangements de la salle du bain, en plus de la chambre je veux dire... » Si la pauvre Elora savait quelle catastrophe c'était, et dans quel état était l’appartement pendant le déménagement des chambres, elle n'en reviendrait pas. « J’ai viré des affaires de Clément dans la salle de bain pour toi, il aime bien s'étaler un peu partout … » En vérité, en plus des affaires d’Ambroise qui avaient malheureusement disparues avec lui, elle s’était un peu restreinte elle-aussi, essayant de ne pas abuser - ou du moins, ne pas autant abuser qu’auparavant. Histoire de faire bonne figure, aussi. Les deux jeunes bruns ne disaient rien quand elle étalait ses affaires dans la salle de bain, et elle en avait peut-être un peu abusé jusque là. « Blague à part, ça me ferait vraiment plaisir de partager l'appart avec toi. Si tu te plais ici, et que tu décides de rester avec nous, bien sûr. » Projet pour Sybille signifie : projet déjà achevé. Pas de demi mesures, elle s'imagine déjà dans cette nouvelle colocation. « Et j’en doute pas ! », ajoute-t-elle, avant d'acquiescer de la tête, le sourire aux lèvres.
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Lorsque Thomas m’a dit que Clément et Sybille avait accepté de me rencontrer, je m’étais promis de ne pas leur mentir. Oui, je cherche un logement, mais pas simplement parce que je pars de chez mes parents ou pour une raison banale. Je cherche un logement parce que mon ancien propriétaire m’a dégagé de l’appartement que je louais parce que j’avais du mal à payer les loyers. Je sais que cela ne donne pas réellement envie de me donner la place et de me faire confiance, mais je veux être honnête avec eux. J’avais du mal à payer mon loyer seule, et même si j’enchaîne deux boulots. En clair, je suis en galère et je ne vais pas leur cacher. Pourtant, Thomas m’avait assuré que le loyer est en réalité inexistant dans cette colocation, mais qu’il faut juste participer aux frais de la vie quotidienne, ce qui correspond parfaitement à ma situation. Je leur parle alors de ma situation professionnelle, et même personnelle. Je ne suis pas du genre à étaler mes problèmes de manière générale, mais je ne sais pas pourquoi je leur raconte tout. Au moins, on ne pourra pas dire que je leur ai caché quelque chose. Je vois bien que Sybille est quelque peu mal à l’aise et je m’excuse d’un regard. « Pardon, je partage un peu trop. » Un léger rire m’échappe. Il faut croire que parfois, je ne sais vraiment pas m’y prendre en relation sociale.
Pourtant, cela ne semble pas effrayer Clément qui m’assure que leur choix est déjà fait, qu’ils ne vont pas me jeter dehors. Bien au contraire, il me propose une semaine ou deux de test. Je comprends parfaitement qu’ils ne veulent pas accepter tout de suite, on ne sait jamais après tout. On ne se connaît pas du tout, tous les trois, il faut voir si notre dynamique peut fonctionner. Sybille semble aimer l’idée elle aussi et je ne peux m’empêcher de hocher la tête vivement. « Je suis d’accord pour cette idée de test. Ce serait déjà un bon début et si ça ne fonctionne pas, je partirais sans faire d’histoire. » Ce n’est pas mon genre de créer des problèmes et ils sont beaucoup trop adorable pour que je leur fasse un coup pareil. « Puis je suis persuadé qu’on a tous nos petits défauts et qu’il y aura probablement quelque chose que je ferais qui vous énervera un peu. » Je ris doucement.
Avant que je n’aie le temps d’ajouter quoique ce soit, Moana vient près de moi et s’allonge de tout son long posant son menton sur mes genoux. « Tu m’aimes bien ? » Elle semble approuver et encore plus lorsque son maître s’adresse à elle. « Je suis amoureuse, c’est bon ! » Et j’espère que cette phase de test va fonctionner, parce que je vais avoir du mal à imaginer mon quotidien sans cette beauté désormais. Sybille me propose ensuite de me faire visiter l’appartement et je hoche la tête en souriant. « Dès que je pourrais bouger, je veux bien visiter oui. » Il est hors de question que je dérange la princesse qui a décidé de venir me faire un câlin. Je suis trop bien avec elle. On parle un peu de l’emménagement et du fait que la jeune femme a déjà fait un peu de place dans l’appartement et dans la salle de bain pour que je puisse m’installer également. « Je n’ai pas beaucoup d’affaires, je vais pas prendre beaucoup de place. » J’ai une valise de vêtements et deux cartons empli de bibelots et autres photos, mais rien de plus. Je n’ai même pas de meuble à moi alors autant dire que ce n’est pas moi qui vais chambouler toute l’organisation de l’appartement. « Et je suis persuadée que je vais me plaire ici. Je me sens déjà bien et c’est important. » Pour une fois, on s’intéresse à moi, des gens que je connais à peine sont adorable avec moi et c’est clairement ce dont j’avais besoin en ce moment. D’ailleurs, une fois le stress de ce petit entretien passé, je me rends compte que je ne sais pratiquement rien d’eux. « Mais sinon… Vous faites quoi dans la vie tous les deux ? Vous travaillez ou vous être aux études ? » C’est important que je m’intéresse à eux également.
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