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 ITZIAR&FREYA • go where you feel most alive

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Message(#)ITZIAR&FREYA •  go where you feel most alive EmptyMer 24 Juil 2019 - 16:28

Le monde ne tourne pas assez vite.
 
Pas pour Freya Doherty, qui a passé sa nuit à faire ventilateur dans son lit avant de se lever. Elle n'est pas fatiguée malgré le fait qu'elle n'ait enchaîné que 2h de sommeil--ou peut-être 3, elle ne se souvient plus trop. Mais son état lui confirme qu'elle tient très bien sur ses cannes et, mieux encore, elle a de l'énergie à revendre. Voilà un moment que ce n'était pas arrivé. Sûrement que la conversation qu'elle a eu avec son frère a su lui rebooster le moral plus qu'elle ne le pensait.

C'est une bonne chose.
Une très bonne chose.

Mais est-ce que c'est naturel ? Absolument pas.  Il n’y a rien de naturel dans un comportant irrationnel. Surtout quand ça concerne Freya. Mais ce n'est qu'un détail. Une petite broutille sans importance. Et son esprit est loin, très loin de s'en préoccuper, de cette broutille. Freya est bien trop excitée par la perspective de sa journée. La veille au soir, en naviguant sur internet (alors qu'elle s'est mise en tête de vouloir acheter une planche de surf... Mais pas pour en faire, juste parce que c'est joli) elle est tombée sur une activité qui a tout de suite éveillé son excitation.

Et elle a déjà en tête la partenaire idéale pour ce genre de délire.

Réservation pour deux difficilement obtenue mais elle est coriace, Doherty. Et cela, même s'il a fallu tenir jusqu'à trois heures du matin. Dans la foulée, elle a envoyé un message à son amie espagnole. Je dois m'inquiéter dès maintenant ou ça peut attendre un peu ?, avait-elle répondu. Freya n'a que sourit avant de lui répondre rapidement, toute excitée par la perspective du len- non, du jour même qui va se lever dans quelques heures à peine.

Ce n'est pas le genre d'activité qu'on planifie pour autrui à trois heures du matin.
Du coup, il y a des chances pour qu'Itziar la tue.
 
Surtout quand elle frappe à la porte comme une petite furie alors qu'il n'est qu'à peine neuf heures. Le monde appartient à ceux qui se l'évent tôt, paraît-il ! Freya ne songe pas un instant au colocataire de son amie ni même au voisinage. Elle s'en fiche, elle veut juste qu'Itziar lui ouvre. Elle espère juste que c’est la jolie blonde qui ouvre et pas son colocataire. Ca serait ultra gênant, dans ce cas là. « Itziaaaaaaaaaar ! J'ai l’taxi qui attend en bas alors magne tes jolies p’tites fesses ! »

Ce n'est pas le genre d'Itziar de se dérober, de toute façon.
Pas vrai ?

Spoiler:
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Message(#)ITZIAR&FREYA •  go where you feel most alive EmptyLun 29 Juil 2019 - 14:03

Il était trois heures du matin passé quand Freya lui avait envoyé un sms pour l'informer qu'elle débarquerait à neuf heures tapantes chez elle et qu'elle avait intérêt à être prête et prévoir une tenue de sport. Elle venait à peine de rentrer du bar à ce moment-là et n'avait qu'une envie : aller se mettre au lit et dormir. Cependant, le message de son amie avait attisé sa curiosité. Parce qu'elle connaissait Freya, elle savait qu'elle avait parfois des idées un peu loufoques et quand elle lui envoyait des messages à cette heure avancée de la nuit, ça ne pouvait pas pour aller simplement bronzer sur la plage le lendemain. Elle avait prévu un truc et ça risquait de décoiffer. Voilà ce qu'elle en avait déduit. Elle avait bien essayé de deviner ce que la jeune femme avait prévu, mais c'était impossible. Freya était bien trop imprévisible pour pouvoir trouver avec si peu de détails. Il y avait bien trop d'activités à Brisbane qui nécessitait une tenu de sport qu'elle avait plutôt décidé de se coucher et d'essayer de dormir un peu. Sa nuit allait être bien plus courte que prévue si elle devait partir de chez elle à neuf heures du matin. Surtout qu'elle savait que Freya serait à l'heure. Qu'à neuf heures tapantes elle serait probablement en train de tambouriner contre sa porte. Pas question de la faire attendre.

Le réveil à huit heures avait piqué, elle avait hésité à le repousser, mais une heure, c'était bien ce qu'il lui fallait pour se préparer. Elle avait eu du mal à trouver le sommeil après les messages de Freya, la perspective de cette journée entre filles lui avait coupé le sommeil et elle avait passé un bon moment à tourner dans son lit afin de réussir finalement à s'endormir. Le réveil l'avait donc tirée d'un profond sommeil et elle avait maudit Freya d'avoir des idées à pas d'heures. Elle avait pris une douche presque froide pour réussir à se réveiller et avait enfilé un leggings et un tee-shirt basique. Sportwear, comme lui avait indiqué son amie. Un petit coup de maquillage et elle était partie s'installer devant la télévision avec un café et des tartines de pain. Elle aurait bien mis la télévision très fort. Assez fort pour réveiller Auden et le faire chier, mais elle n'était pas encore assez réveillée pour avoir le courage de se bagarrer avec lui. Ce serait donc pour un autre jour. D'ailleurs, elle n'eu pas vraiment le temps de s'attarder puisqu'à neuf heures tapantes, ça tambourine sur la porte d'entrée. Elle prend tout de même le temps d'aller déposer sa tasse et son assiette dans l'évier avant d'aller ouvrir à son amie qui semble s'impatienter. "Salut, moi aussi j'suis contente de te voir !" lui lance t-elle en riant quand elle ouvre la porte d'entrée du loft, espérant que ça permette d'éviter à Freya de réveiller absolument tout l'immeuble. "Il nous faut un taxi pour aller faire ce que t'as prévu ? C'est si loin que ça ?" Demande t-elle en enfilant ses baskets avant d'attraper son sweat accroché au portemanteau. La météo a beau être plutôt clémente à Brisbane, la douceur de l'hiver se fait tout de même ressentir et il fait bon avoir une couche de vêtements supplémentaire. D'autant plus quand elle n'a aucune idée de ce que son amie a préparé et qu'elle sait qu'il faut s'attendre à tout avec elle. "Ok c'est bon j'ai tout, on peut y aller." Lance t-elle avant d'entrainer Freya jusque dans la rue où leur taxi les attend. Visiblement, Freya lui a déjà indiqué l'adresse à rejoindre puisqu'à peine se sont elles installées que la voiture démarre. "Bon tu vas me dire pour quelle raison tu m'as fait me lever si tôt après une soirée au bar ?" Lui demande t-elle en riant. Elle avait du mal à contenir sa curiosité. Elle n'avait aucune idée de où elles allaient ni de ce qu'elles allaient bien pouvoir faire et c'était une torture. Elle regardait par la fenêtre à la recherche d'indices, mais il y avait beaucoup trop d'informations pour pouvoir arriver à une quelconque conclusion.
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Message(#)ITZIAR&FREYA •  go where you feel most alive EmptyMar 30 Juil 2019 - 15:06


« Il nous faut un taxi pour aller faire ce que t'as prévu ? C'est si loin que ça ? » Freya secoue la main. « Détails, détails ! Grouille, j’veux pas non plus me ruiner ! » A vrai dire, grâce à son petit talent caché de beaucoup (sauf d’Itziar au final), Doherty a réussi à réunir un joli pactole pour pouvoir se payer dix tours de Brisbane en taxi limousine. En voilà une idée originale, il faudrait qu’elle s’en rappelle ! Le casino est un endroit propice pour mettre la main sur les beaux bijoux, les belles parures et autres billets de dollar australien brillants de leurs couleurs sous les lumières chics du casino. Son travail, Freya ne s’en vante pas. Très peu de personnes savent ce qu’elle fait réellement et c’est très bien comme ça.

Ses fréquentations n’étant jamais de très bonnes augures, il fallait mieux éviter de se faire remarquer en leur indiquant à l’aide d’un gros panneau lumineux où les riches de cette ville vont claquer leur fortune tous les soirs. Un sujet qui ne manque jamais d’exaspéré Doherty, aussi elle préfère ne pas y penser. Et puis, glisser ses doigts agiles dans les sacs ou les poches lui donnent une conscience tranquille, comme si elle œuvre pour les pauvres en piquant aux riches.

En clair, elle se prend pour Robin des Bois.
Sans bois, sans arc, sans Petit Jean et surtout, sans donner aux autres.

Freya garde tout pour elle. Elle estime qu’elle le mérite et qu’elle n’a aucune raison d’avoir honte de le faire. Elle n’a jamais été particulièrement généreuse, de toute façon. Elle qui a toujours vu ses parents en galère, son pyromane de père cumulant deux boulots pour subvenir à des besoins qu’il brûlera des années plus tard, puis Wren, son aîné, qui se mit même à dealer plus qu’outre mesure pour s’assurer que l’assiette reste rempli et que les jumeaux aient des vêtements convenables sur les os.

Alors cet argent, elle l’emprisonne, elle le cache et elle le sort dans des occasions comme celle-ci.

« Bon tu vas me dire pour quelle raison tu m'as fait me lever si tôt après une soirée au bar ? » Leurs fesses installées dans le fin fond du siège du taxi, Freya jette un coup d’oeil à son téléphone tout en souriant légèrement. « T’as jamais voulu toucher les nuages ? Apprendre à voler ? » Franchement, Doherty aurait préféré faire durer le suspens mais elle est elle-même bien trop impatience. Remontée comme un coco et malgré le peu de sommeil acquis, la jeune femme se sent en pleine forme, l’excitation fourmillant de la pointe de ses cheveux jusqu’à sa voûte plantaire.

Freya lève les yeux vers son amie. « Tu vas être réveillée quand il le faudra, no worry. » Air mutin au visage, on ne peut s’empêcher de compatir avec Itziar d’être embarquée dans une telle aventure sans savoir de quoi il en retourne ni même sans réelle préparation. Les roues les amènent en dehors de la ville. Freya note avec satisfaction que le temps est dégagé – pour une fois, elle ne se plaindra pas du beau temps australien. Elle n’avait même pas pensé à regarder la météo avant de prendre les billets.
La voiture longe la côte de sable, le vrai, s’éloignant un peu plus de Brisbane. Puis elle s’arrête et Freya sort comme une pile électrique. « Bienvenue à Skydive Brisbane, honey ! Là où tu vas apprendre à voler, et à te décoiffer ! » Au diable Itziar et ses minutes interminables de beauté, elle peut dire au revoir à sa brillante coupe de cheveux. « Et non, je parle pas d’voler dans les poches, hum, mais bien là haut, dans les nuages ! »



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Message(#)ITZIAR&FREYA •  go where you feel most alive EmptyMar 6 Aoû 2019 - 20:32

La jeune femme ne semble pas très encline à lui donner plus d'indications quant à leur destination. Ce ne sont que des détails selon elle et elle la presse un peu à rentrer dans le taxi, lui rappelant implicitement que pendant qu'elle est là, à lui poser des questions sur le pas de la porte, le compteur est encore en train de tourner en bas de l'immeuble. "Oh toi, j'te jure !" Lui lance t-elle en levant les yeux aux ciels avant de la suivre jusqu'en bas et de s'engouffrer à l'intérieur de la voiture. Après tout, elle connaitrait la destination et l'activité prévue par Freya bien assez tôt. Si elle ne voulait pas lui donner plus de détails, il ne lui restait qu'à prendre son mal en patience. Ce n'était pas ce qu'elle aimait le plus faire, mais ça restait tout de même dans ses cordes. Enfin, dans ses cordes pour une durée plutôt limitée parce qu'à peine s'était elle installée à l'arrière du taxi et à peine la voiture s'était elle élancée dans la rue qu'elle revient à la charge quant aux tenants et aboutissants de leur journée et plus particulière quant à la raison qui a poussé son amie à la faire lever de si bonne heure alors qu'elle avait passé la plus grande partie de la nuit à travailler. Ce n'était pas qu'elle n'était pas particulièrement fan de surprise, mais elle connaissait Freya et elle savait quel genre d'idées pouvait lui traverser l'esprit de temps à autres et de ce fait, elle avait un peu peur de ce dans quoi elle venait de s'embarquer.

Une chance pour elle, Freya était toute aussi impatiente qu'elle et ne la fait pas miroiter bien longtemps avant de lui en dire un peu plus. Elle lui parle de toucher les nuages, d'apprendre à voler et sur le coup, Itziar se contente de lever un sourcil interrogateur. Comme si elle avait besoin de jouer aux devinettes et qu'elle ne pouvait pas directement aller droit au but et lu dire noir sur blanc ce qu'elle avait prévues pour elles ce matin. Après le sourcil arqué, c'est les yeux qui s'ouvrent en grand quand elle comprend ce que ça peut vouloir dire. "Attend me dit pas qu'on va sauter en parachute ?" Lui demande t-elle tout de suite bien plus réveillée que quand elle a quitté le loft il y a quelques minutes de ça. Elle savait que c'était encore une idée sortie de nulle part. Le genre d'idées dont seule Freya à le secret. Après tout, qui d'autre à part Freya Doherty pour organiser un saut en parachute à trois heures du matin ? Personne. Voilà la réponse. Absolument personne d'autre dans l'entourage de la jeune espagnole. Est-ce qu'elle s'en plaint ? Pas vraiment. Elle a toujours rêvé de faire ça, elle n'a jamais eu le cran de sauter le pas. Maintenant, elle n'a pas de moyen de s'échapper ou de se défiler. "Oh t'inquiètes, là je suis tout de suite bien réveillée d'un coup !" Lui lance t-elle en riant. Elle aurait dû lui dire un peu plus tôt, (quoi que), elle se serait dépêchée un peu plus et n'aurait pas perdu de temps avec des détails avant de sauter dans le taxi. Maintenant, elle ne peut s'empêcher de remarquer les panneaux de signalisation et son intuition se confirme quand la voiture s'arrête sur un parking. Puis s'est Freya qui lui souhaite la bienvenue à Skydive Brisbane, mettant fin à tout doute qu'elle aurait pu encore avoir sur leur activité du jour. "T'sais que t'es complètement tarée hein ?" Lui demande t-elle en plaisantant quand elle sort de la voiture. "Surtout qui si tu voulais t'envoyer en l'air avec moi, on pouvait faire ça dans ma chambre, tout simplement." Ajoute t-elle avec un clin d'oeil, attrapant la jeune femme part le bras pour l'entrainer vers ce qui semblait être l'entrée. "Tu sais qu'en vrai j'ai toujours rêvé de faire ça ? Genre c'est comme si t'avais lu dans mes pensées là !" dit elle en souriant avant d'ajouter "On saute à quelle heure ?" Oué car maintenant qu'elle était là, la pression allait probablement monter crescendo jusqu'à ce qu'elles montent dans l'avion pour le grand saut et donc elle était curieuse de savoir combien de temps elle allait avoir à stresser.
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Message(#)ITZIAR&FREYA •  go where you feel most alive EmptyMer 7 Aoû 2019 - 16:28


« Attend me dit pas qu'on va sauter en parachute ? » Elle n’est pas si blonde que ça, Itziar. Mais Freya se contente de lui faire un sourire de coin, plein de sous entendus. Elle confirme sans un mot sa question parce qu’elle est littéralement en train de mourir d’impatience. Ses doigts sont fébriles sur ses jambes. Dans ces moments là, elle pourrait parcourir deux fois la course de Boston, en allée et retour. Une énergie retrouvée, qu’elle avait perdu pendant des semaines, une frénésie de l’instant qui lui donne la sensation d’avoir des ailes au dos.
Et bientôt, elle allait pouvoir réellement voler. Il en faut peu pour la rendre impatience et excitée quand elle est comme ça, Freya. Elle devient vite insupportable mais elle ne s’en rend pas compte au moins, elle s’en fiche au pire. Mais Itziar n’est pas comme ça. Elle ne l’enverra pas paître la pâture parce qu’elle va juste adorer le planning du jour. Enfin, l’activité du jour. Le planning, lui, il est plutôt libre.

Une fois sortie de la voiture, Freya fit de grands gestes avec ses bras, sous l’oeil amusé de son amie espagnole. « T'sais que t'es complètement tarée hein ? » La jeune femme se mord la lèvre tout en souriant quand même parce que oui, elle le sait, on lui a déjà dit mais quand elle est tarée comme ça, elle apprécie le compliment. « Parece que…. Se, es prat-, elle a une moue concentré parce qu’elle veut y arriver (mais elle n’y arrive pas. alors elle passe sa main sur ses yeux en soupirant magistralement d’un air las). Oh fuck. Ta langue est trop compliquée, j’arriverai jamais habla español. » Ses cours sont loin derrière elle et elle n’a jamais prit la peine d’essayer de le parler de toute façon. « C’que j’veux dire, c’est qu’y paraît que ça fait parti de mon charme. »

Enfin, ça dépend. La tarée qui veut en finir avec tout est beaucoup moins fun que la tarée qui clappe présentement ses mains face à une Itziar qui lui fait un clin d’oeil avec la plus alléchante des propositions. « Surtout qui si tu voulais t'envoyer en l'air avec moi, on pouvait faire ça dans ma chambre, tout simplement. » Cette phrase fit rire encore plus Doherty qui finit par passer le bras sur les épaules de son amie. « Le reste de la journée est complètement dispo, honey. On peut s’envoyer en l’air deux fois dans une journée, ça m’dérange pas. »
Ce n’est pas un défi de plus ou de moins qui lui ôterait son sourire aujourd’hui.

« Tu sais qu'en vrai j'ai toujours rêvé de faire ça ? Genre c'est comme si t'avais lu dans mes pensées là ! » Freya claque sa langue contre son palais tout en faisant un geste avec sa main. « Personne me croit quand j’dis que j’ai un troisième œil, c’est fou, ça ! » Puis elle lève les yeux vers Itziar. « T’inquiètes pas, j’serai toujours là pour lire tes pensées les plus folles. T’as rien d’chelou là dedans, j’espère ? J'sais que j'parais pas comme ça mais j'ai mes limites, hein. » Et elle tapote légèrement la tête de son amie pour appuyer son point.

« On saute à quelle heure ? » Freya sort son téléphone de sa poche. « On saute vers 10h mais y a une préparation de vingt minutes. Un truc de blabla, sur la sécurité et toutes ces conneries. » Elle roule les yeux au ciel. « Pff, comme si on en avait besoin. On va voler, c’est pas non plus escalader un volcan, si ? » Freya fait les gros yeux tout en claquant ses doigts. « Escalader un volcan, ça t’branche ? Tu crois qu’y a des volcans en Australie ? J’sais plus, j'ai jamais été très bonne en géo de toute façon. »
Un vrai moulin à paroles, se déconcentrant rapidement de ce qu’elle a en face d’elle. Sa tête est déjà en train de se remémorer de la carte de relief de l’Australie parce qu’elle a une nouvelle (fausse) bonne idée et que ça serait bête de passer à côté. Puis son regard se pose de nouveau sur Itziar, ce qui lui remet les idées du jour en place. « Ah ! Taxi ! Merde ! » Le compteur a dû continuer à tourner et comme une conne, elle l’a oublié. Sérieusement, Doherty, fais un peu attention. Tu vas te retrouver ruiner en moins de deux si tu continues comme ça.
Une fois le taxi payé, Freya attrape le bras de son amie et l’emprisonne dans les siens tout en la guidant vers la plage. « J’crois que c’est là qu’on atterrit. Si j’me rappelle des photos. Mais vu qu’il était 3h du mat et que j’ai vu plein de trucs défilés, j’m’en rappelle plus trop. » Il fait bon en plus. Un véritable hiver australien. Pas de quoi faire frémir un esquimau, bien au contraire. « Tu regrettes toujours que j’t’ai réveillé, maintenant, hein ? »


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Message(#)ITZIAR&FREYA •  go where you feel most alive EmptyDim 11 Aoû 2019 - 20:11

Elle fronce les sourcils quand Freya semble s'essayer à l'espagnol. Elle a la tête de la fille qui ne comprend pas un mot de ce qu'on est en train de lui raconter. Elle apprécie l'effort, il n'y a pas de doute là-dessus. Malheureusement, même si son amie semble y mettre toute la bonne volonté du monde, elle ne capte qu'un mot sur trois de sa très courte tentative. C'est ensuite un rire qui s'échappe de ses lèvres quand l'australienne finit par jeter l'éponge et reprend dans sa langue maternelle. "Je t'assures que c'est pas si compliqué que ça ! C'est juste que là je crois que t'as voulu viser trop haut." Lui répond-elle en plaisantant. L'espagnol n'était pas forcément plus compliqué à apprendre qu'une autre langue. Elle aussi avait trouvé l'anglais compliqué quand elle avait commencé à l'étudier à l'école et elle l'avait trouvé d'autant plus compliqué quand elle avait posé les pieds sur le sol australien la première fois. Finalement, deux ans plus tard, ce n'était qu'un mauvais souvenir et malgré son accent espagnol prononcé et impossible à cacher, elle se débrouillait plutôt pas mal. "Hmmm oui c'est vrai que ça fait son petit effet !" Commente t-elle sur le charme de la jeune australienne avant d'ajouter en plaisantant "Après je dois t'avouer que ça peut aussi en faire flipper certains." Tout le monde ne peut pas gérer une fille comme Freya, pour certains, ce serait probablement trop. On ne sait jamais à quoi s'attendre avec elle et même si c'est loin d'effrayer Itziar, la jeune espagnole se doute bien que tout le monde ne doit pas être de cet avis. Parce que Freya ce n'était pas seulement la pile électrique qu'Itziar avait à côté d'elle aujourd'hui, il y avait des jours sans durant lesquels il était bien compliqué de la faire sortir de son lit et dans ces moments-là, Itziar avait bien souvent du mal à la faire bouger un peu. Ca pouvait être déstabilisant. Pour l'heure, il fallait composer avec la Freya presque euphorique qui ne s'arrête pas et déplacerait une montagne à mains nues si c'était physiquement possible. "Bien sûr ! Parle pas de choses que tu ferais pas !" Lui lance t-elle en lui pinçant légèrement le côté.

C'est peut-être bien un troisième oeil que son amie possède, ou alors, elle a eu un coup de chance. Il lui fallait quelqu'un pour faire quelque chose d'un peu fou et elle a pensé à Itziar, parce que c'est bien connu, l'espagnole n'est pas du genre à dire non quand il s'agit de partir à l'aventure. C'était un choix plutôt facile. Il s'avérait que c'était quelque chose que la jeune espagnole avait toujours voulu faire. Tout le monde y trouvait son compte. "T'entends quoi par chelou ? Genre t'imaginer à poil ça dépasse tes limites ou pas ?" lui demande t-elle sourire satisfait dessiné sur les lèvres. C'est du bluff pur et dur, elle n'est pas du genre à imaginer ses amis comme ça, mais ça l'amuse quand même. Cependant, ce qui lui importe le plus sur le moment ce n'est pas réellement de savoir ce que Freya pourrait découvrir si elle lisait dans ses pensées, mais plutôt le déroulement de leur activité du jour. C'est aussi un moyen pour elle de ne pas penser directement à ce qu'elle s'apprête à faire. Ne pas penser que même si elle a hâte, elle a aussi extrêmement peur. "Euuuh j'suis quasi certaine c'est moins dangereux d'escalader un volcan hein !" répond-elle à Freya qui semble grandement minimiser l'importance d'être informées quant à la sécurité et aux potentiels dangers qui vont avec leur saut. Elles vont voler certes, mais ça ne fait pas tout, elles n'ont pas d'aile pour sauver leur peau en cas de pépin. "Ca me branche, ça dépend, je tiens pas à finir sous une coulée de lave, mais si c'est safe bien sûr que j'suis partante." Répond-elle. Elle ne savait pas trop ce que Freya entendait réellement par escalader un volcan, elle savait qu'il fallait s'attendre à tout avec la jeune australienne. "C'est vraiment à moi que tu demandes s'il y a des volcans en Australie ?" lui demande t-elle en riant. "C'est ton pays, je te rappelle techniquement même sans être bonne en géo t'es censée savoir ce genre de truc." Ajoute t-elle. Du grand Freya Doherty, pas de doute là-dessus. D'ailleurs, pour continuer dans sa lancée, elle semble se rappeler que le taxi attend toujours son paiement et que le type a probablement laissé tourner le compteur.

Itziar se fait ensuite emporter vers la plage. C'est Freya qui la prend par le bras après avoir payé le taxi. Elle lui dit que de ce qu'elle se souvient, c'est ici qu'elles vont atterrir, même si elle n'est pas très sûre de ce qu'elle avance. "C'pas grave, j'vais te croire pour le moment puis au pire j'aurai la surprise ce sera cool aussi." Dit elle. Elle verra l'endroit où elle atterrit bien assez tôt. Elle fait d'ailleurs non de la tête quand Freya lui demande si elle regrette d'avoir été réveillée si tôt ce matin. "Plus du tout, j'suis même super contente d'avoir presque pas dormi. Je te dirai bien que t'es la meilleure, mais ce serait con que tu prennes la grosse tête et ne passe pas la porte de l'avion." Lui répond-elle en plaisantant. Elle se lèverait tous les jours tôt si c'était pour faire des activités comme ça. C'est à son tour d'entrainer Freya avec elle, elle l'entraine vers ce qui s'avère être le camp de base du complexe. Avant de sauter, même si l'australienne ne trouve pas ça utile, elles doivent impérativement assister au speech d'informations et surtout, il faut qu'elles s'équipent. "Ecoute quand même hein, ce serait con d'être la seule personne qui fait n'importe quoi parce qu'elle a pas trouvé les consignes utiles !" lui lance t-elle à la poussant à l'intérieur d'une salle où un petit groupe attendait le début du topo.
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Message(#)ITZIAR&FREYA •  go where you feel most alive EmptyMar 13 Aoû 2019 - 9:29


« Je t'assures que c'est pas si compliqué que ça ! C'est juste que là je crois que t'as voulu viser trop haut. » C’est peut-être vrai. Dans ces périodes là, Freya vise toujours trop haut, trop fort, trop loin. D’une fougue intempestive, d’une limite sans borne, même elle se fait des frayeurs. Mais elle ne peut pas s’en empêcher, c’est comme si chaque membre de son corps lui crie de pousser à aller vers l’extrême, de tester ses limites, d’aller palper jusqu’où elle peut aller. C’est une période courte mais intense et Freya en ressort finalement toujours épuisée et plus mal au point qu’au départ. « Après je dois t'avouer que ça peut aussi en faire flipper certains. » Freya rigole à gorge déployée. « J’imagine bien ! Mais toi, tu m’connais, tu sais comment j’suis. Pas ça qui va t’faire fuir, hein ? » Elle a beau avoir ce ton léger et amusé, Freya n’en pense pas moins de ses mots. Ses amis, ceux sur lesquels elle peut compter à tout moment, se comptent sur les doigts d’une main. Être rassurée qu’Itziar ne lui balancerait pas la porte au nez parce qu’elle en a marre, c’est tout ce qu’elle demande. Fichue manque de confiance – mais envers qui ? Envers eux, ou envers toi même ? Sûrement les deux.

« T'entends quoi par chelou ? Genre t'imaginer à poil ça dépasse tes limites ou pas ? » Freya secoue la tête, son sourire grandissant un peu plus. « Nan, ça, c’est naturel. Tu m’as vu ? » Elle lève les bras légèrement pour prouver son point en se dandinant avant de passer sa main sur son visage. Non, elle ne le pense pas parce que Freya n’a jamais vraiment su accepter son corps, qu’elle juge trop menue, trop adorable et en même temps, trop meurtri. Elle a connu trop déboires avec pour qu’elle puisse l’accepter, même encore maintenant. « Ca me branche, ça dépend, je tiens pas à finir sous une coulée de lave, mais si c'est safe bien sûr que j'suis partante. » Freya lui fait un clin d’oeil tout en tapant des mains. « Ça c’est ma fille ! Toujours partante pour l’aventure, ça fait plaisir à entendre ! »

« C'est vraiment à moi que tu demandes s'il y a des volcans en Australie ? C'est ton pays, je te rappelle techniquement même sans être bonne en géo t'es censée savoir ce genre de truc. » Doherty grimace légèrement tout en se grattant la tête. « T’sais, moi et la géo… Parait que j’retiens c’que j’veux et la carte de relief de l’Australie en fait pas parti. Mais thanks to Google, on aura notre réponse en 0.3 secondes, j’en suis sûre ! » Et encore, si sa connexion ne rame pas.
« Plus du tout, j'suis même super contente d'avoir presque pas dormi. Je te dirai bien que t'es la meilleure, mais ce serait con que tu prennes la grosse tête et ne passe pas la porte de l'avion. » Freya voit que son amie au moins n’a pas le manque de sommeil mauvais. C’est vraiment une petite pépite espagnole qu’elle a côté d’elle. En y repensant, si Itziar n’avait pas été la bonté de coeur qu’elle est, dès leur rencontre, les choses auraient pu mal tournées dès le départ.
Mais pour qu’une fois une mauvaise action de Doherty se transforme en quelque chose de positif, ce n’est pas la blonde qui va se plaindre. « Promis, j’essaierai d’attendre qu’on atterrisse alors! »

« Ecoute quand même hein, ce serait con d'être la seule personne qui fait n'importe quoi parce qu'elle a pas trouvé les consignes utiles ! » Freya maugrée dans sa barbe, comme la gamine qu’elle peut être, mais suit son amie. Vingt minutes après, les voilà parées, aussi bien psychologiquement que physiquement. Accoutrée dans une combinaison jaune (moche), Doherty roule des yeux tout en étirant ses membres. « Nan mais regarde, on a l’impression qu’y a un vieux poussin qui va s’éjecter d’un avion. » Elle lève les yeux pour regarder Itziar en souriant. « On va éviter d’atterrir comme un œuf au plat, hein. » De toute façon, elles vont être accompagnées donc tu ne dis que des conneries, Doherty.
Elle prend de nouveau le bras d’Itziar alors qu’ils se dirigent vers l’avion. « Toi, on pourrait t’foutre un sac poubelle sur la tronche que tu resterais toujours aussi canon ! »


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Message(#)ITZIAR&FREYA •  go where you feel most alive EmptyLun 19 Aoû 2019 - 15:34

La jeune espagnole hoche la tête de droite à gauche. Non ce n'est pas ça qui va la faire fuir. D'ailleurs, si elle avait dû fuir, elle l'aurait fait depuis longtemps. Si elle avait dû fuir elle aurait fuit le jour où l'australienne avait tenté de lui voler ses bijoux. Pourtant, elle était passée au-dessus de ça. Au-dessus de cette déception que fut leur première rencontre. Elle n'avait pas été rancunière, elle ne lui en avait pas tenu rigueur et finalement quand elle l'avait revu quelques mois plus tard au bar, elle avait découvert une fille qui était plus que la pickpocket qu'elle avait rencontrée lorsqu'elle avait posé les pieds à Brisbane. Finalement, c'était peut-être elle, la tarée, qui s'était liée d'amitié avec une nana qui avait tenté de la voler. A bien y réfléchir, peut-être que c'était pour ça que ça ne lui faisait pas peur, qu'elle n'était pas impressionnée par les humeurs changeantes de son amie et qu'elle arrivait à gérer tout cela sans le moindre soucis. Parce qu'elle avait probablement un grain. Elle connaissait Freya et elle la prenait comme elle était. Autant avec ses hauts, qu'avec ses bas. Loin d'elle l'idée de l'envoyer promener parce qu'elle en avait marre. Ca ne lui ressemblait vraiment pas.

Elle se joue d'elle et l'australienne entre dans son jeu. Ca la fait sourire et elle ne perd pas l'occasion d'en rajouter encore une couche. "Bien sûr que je t'ai vue, c'est pour ça que je t'imagine nue, qu'est-ce que tu crois ?" ajoute t-elle d'un ton plus que sérieux. C'est une de ses amies, elle ne l'imagine bien évidemment pas à poil, ce serait complètement dépasser les limites de ce qui est correct et ne l'est pas. En revanche, il n'y avait pas photo quant au fait que Freya était tout simplement sublime. La principale intéressée ne voyait peut-être pas les choses de cette façon, mais c'était la réalité d'Itziar, sans aucun doute. Inconsciemment, ça jouait probablement en faveur de l'australienne quand il s'agissait d'entrainer Itziar dans ses idées les plus folles. Non seulement elle parlait à l'aventurière qui sommeillait en elle et qui attendait patiemment sa montée d'adrénaline, mais en plus de ça, elle avait une belle gueule et Itziar était bien placée pour savoir qu'avec une belle gueule, on peut obtenir beaucoup de choses. C'est comme ça qu'elle se retrouve à accepter d'escalader un volcan. Chose qu'elle n'a jamais faite auparavant et qui ne lui avait jamais traversée l'esprit non plus. "On vit qu'une fois !" conclut elle en haussant les épaules. Elle ne sait même pas s'il y a des volcans dans ce pays et elle ne sait pas non plus s'il y en a qu'il est possible d'escalader, mais si toutes les conditions sont réunies, il n'y a pas de doute quant au fait qu'elle sera partante pour se joindre à Freya une fois de plus. Même si cette dernière ne semblait pas très sûre quant à la géographie de l'Australie. Ce n'était pas forcément rassurant, il y avait fort à parier que si elles se lançaient dans une quelconque randonnée, elle ne pourrait pas compter sur l'australienne si elles se perdaient, mais Dieu merci, il y avait Google. Google qui leur dirait rapidement si cette idée d'escalade est faisable, quand elles auront réussi à s'y connecter. "On verra ça après, si on s'en sort vivantes de ce saut." Lance t-elle en plaisantant. Il ne fallait pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Même si pour le coup, il y avait quand même peu de risques que ça se passe mal, des accidents de parachute, il n'y en avait pas tous les quatre matins et ça semblait plutôt bien rôdé.

Même si Freya ne semblait pas vouloir écouter les consignes, elle semble se résigner, non sans ronchonner un peu dans sa barbe, ce qui ne manque pas de faire rire Itziar qui en profite pour lui chatouiller les côtes en même temps. L'instructeur leur parle d'abord des consignes de sécurité, des règles à respecter avant et pendant le saut, puis il explique les gestes à adopter et à quel moment. Ca semble complexe, mais il rassure toute l'assemblée en précisant que l'instructeur avec lequel chacun va sauter leur refera un petit topo dans l'avion qui les conduira au septième ciel, ou tout du moins à environ quatre milles mètres d'altitude. Ca fait, il les invite à aller s'équiper et c'est comme cela qu'une vingtaine de minutes plus tard Itziar se retrouve habillée d'une combinaison jaune des plus glamours (non) et d'un baudrier censé l'accrocher fermement à son instructeur et son parachute. "¡Ay guapa! J'crois qu'à partir d'aujourd'hui, c'est pas à poil que je te verrai dans mes rêves les plus fous, mais dans cette tenue-là, pas de doute !" Lui lance t-elle en riant. La combinaison n'a rien de flatteur, ce qui en soi est normal puisque le but n'est pas de défiler sur un podium, mais d'arriver en vie sur terre. La sécurité avant le glamour, malheureusement. "Bien sûr qu'on évite d'atterrir comme des oeufs au plat, je refuse de mourir dans cette tenue, c'est inenvisageable." Elle ne voulait quand même pas que la dernière image qu'on est d'elle soit celle d'un poussin. Poussin complètement écrasé sur le sol qui plus est. Pas de doute de cette hauteur, si le parachute ne s'ouvre pas, le résultat ne sera pas beau à voir. Freya lui prend ensuite le bras, l'attirant avec elle vers le petit avion qui doit les emmener à destination. "Je sais que tu veux mon corps chica, mais tu sais que t'es pas obligée de me flatter comme ça hein ?" Ca la fait rire et ce n'est pas plus mal, ça lui permet d'oublier que dans une bonne dizaine de minutes, elle va se jeter dans le vide accrochée à un inconnu. Inconnu qui a tout de même le mérite d'être plutôt canon, elle devait bien le reconnaitre. "Regarde mon instructeur, il est pas grave beau gosse ?" dit elle à Freya pointant discrètement le mec en question. "Si je meurs ce sera un point positif malgré tout, mon petit lot de consolation." ajoute t-elle en riant.

Quand ils les font monter dans l'avion, elle trouve ça tout de suite moins drôle. Elle réalise tout de suite un peu plus ce qu'elle est en train de faire. Elle réalise que si elle voulait se défiler, c'était maintenant trop tard. Elle réalise qu'elle va sauter et que c'est inévitable. Ils s'entassent tous dans cet avion qui semble bien trop petit. Il n'y a que deux bancs dans l'avion, deux colonnes. Ils sont assis à cheval, chacun collé à son instructeur qui est déjà en train d'attacher les harnais et tout le matériel nécessaire. C'est beaucoup trop réel et elle attend impatiemment sa montée d'adrénaline parce que pour l'heure, elle flippe, sévère. Elle va attraper la main de Freya qui est assise dans la rangée d'à côté. "On se retrouve en bas !" qu'elle lui lance avant d'ajouter "Mais si je meurs, sache que je t'aime, genre beaucoup beaucoup et que t'es une amie géniale ok ?" On aurait presque pu croire qu'elle était sur son lit de mort, c'était sans doute excessif, mais c'était aussi Itziar dans toute sa splendeur.
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Message(#)ITZIAR&FREYA •  go where you feel most alive EmptyMer 21 Aoû 2019 - 15:01


« Bien sûr que je t'ai vue, c'est pour ça que je t'imagine nue, qu'est-ce que tu crois ? » Freya balance sa tête en arrière tout en rigolant. Elle aime bien Itziar. Elle est drôle, elle est pétillante, elle est sympathique. Elle ne lui tient jamais rigueur de ses mauvais côtés – enfin presque – et elle a la patience d’un ange. Et en plus, elle accepte de sauter d’un avion une heure à peine après s’être réveillée. Et puis, elle a un accent espagnol absolument adorable. Mais imaginer ses amies dans le plus simple appareil, même si c’est drôle, ça reste quand même gênant. Surtout que Freya n’est pas de côté là. Mais ce n’est pas son souci et elle n’est pas en état d’être gênée plus que ça aujourd’hui. A ce jour, il est prévu qu’elle soit folle, téméraire, courageuse et joyeux. Des termes qu’elle a eu du mal à assimiler ces derniers temps mais qui lui sont revenus de force – et elle n’ignore pas pourquoi. Elle préfère juste se taire et dire que c’est naturel. Qu’elle est lunatique. Même si pour le coup, c’est un côté très (trop) changeant et soudain.

Mais ce n’est pas ça qui va l’empêcher de passer une bonne journée. Surtout l’adrénaline lui monte au cerveau et accentue tous ses sens.

Un discours interminable sur les consignes de sécurité et enfin les voilà libérées pour aller s’habiller. Autant dire que Freya a dû manquer sur les photos de l’activité en exposition ces tenues colorées qui mettent en valeur toute la silhouette (ou pas). « ¡Ay guapa! J'crois qu'à partir d'aujourd'hui, c'est pas à poil que je te verrai dans mes rêves les plus fous, mais dans cette tenue-là, pas de doute ! » Freya se mord la lèvre tout en pinçant la jeune femme – enfin, essayant de la pincer puisqu’elle est bien protégée par l’épaisse combinaison. « Bien sûr qu'on évite d'atterrir comme des oeufs au plat, je refuse de mourir dans cette tenue, c'est inenvisageable. » Doherty sort quand même son téléphone. « Mais j’veux quand même immortaliser ça, mon p’tit poussin ! » Et elle a juste le temps de cliquer sur le bouton qu’il faut déjà se diriger vers la piste.
Bras dessus bras dessous, elles se dirigent d’un pas assuré, mais les boyaux en décomposition totale, vers l’avion qui les attend. « Je sais que tu veux mon corps chica, mais tu sais que t'es pas obligée de me flatter comme ça hein ? » Freya secoue alors les épaules. « Okay. En vrai, tu ressembles à rien, t’es à vomir. » Puis elle fait une moue angélique à Itziar. Évidemment que son amie n’est pas à vomir – c’est son amie après tout. La blonde sourit à sa propre pensée imbécile avant qu’Itziar attire son attention sur son instructeur.

Toujours les yeux là où il faut, l’espagnole. Même quand il s’agit de faire littéralement un saut dans le vide. « Regarde mon instructeur, il est pas grave beau gosse ? Si je meurs ce sera un point positif malgré tout, mon petit lot de consolation. » Freya regarde dans la direction demandée et elle a un léger sourire. « Chiche tu chopes ton numéro. Vous allez être collé serré à vous jeter du septième ciel, ça s’rait dommage de pas faire la trajectoire inverse. » Un défi ? Oui, un de plus. Allez, Itziar, non, tire pas cette tête déconfite tout d’un coup, ça brise le charme, là.
« On se retrouve en bas ! » Oh purée elles y sont. Dans l’avion, en train de prendre la hauteur, le moniteur derrière elle en train de s’activer à ce qu’il doit faire. Itziar commence à flipper, Freya le lit sur son visage et franchement, elle n’en mène pas large non plus. Qu’est-ce qu’elle a horreur de l’attente, c’est toujours le pire. Alors quand Itziar lui prend la main, Freya répond machinalement en serrant un peu plus fort. « Mais si je meurs, sache que je t'aime, genre beaucoup beaucoup et que t'es une amie géniale ok ? » Doherty eut un regard soudain paniqué sur son amie ; pourquoi elle dit des choses comme ça ? Et le pire, c’est qu’elle rentre dans son jeu. Mais Freya n’est plus en état de réfléchir à la cohérence de ses réactions ou de ses propos. « Désolé si mes conneries nous amènent sur des embouchures aussi dangereuses ! » Par exemple, ça, c’est faux. Mais sous l’adrénaline, sous la peur, sous l’angoisse, elle le dit quand même.

Et au bout de ce qui semble être une éternité, une lumière verte s’allume dans l’engin. Freya regarde une dernière fois Itziar. « J’te kiffe aussi, poussin ! » Et ça sera les dernières paroles qu’elle prononce.

Pendant la prochaine demi heure.

Avant d’atterrir dans une bourrasque de parachute sur la fameuse plage qu’elles ont croisé à leur arrivée. Doherty pousse un cri, sentant toute la tention retombée mais surtout, son coeur. Son pauvre palpitant a été en chute libre pendant une minute complète avant que le moniteur ne déploie leurs ailes. La sensation de voler, elle l’a fait. Elle sait ce que s’est, elle a adoré ça et le paysage vu d’en haut, elle a regretté de ne pas avoir son matériel à dessin pour immortaliser ce moment. Ca n’a pas duré assez longtemps et Freya serait prête à recommencer.
Mais pour l’instant, elle cherche Itziar des yeux et accourt vers elle alors qu’elle vient à peine d’atterrir. « Itzzie, mon poussin, mon espagnole préférée, t’es vivante, entière et en un seul morceau ! » Freya a l’impression d’être une enfant mais elle a le droit de l’être – elle vient de voler ! « Alors, alors, alors ? C’était bien ? T’as pas fermé les yeux j’espère ? Non parce que si c’est ça, je reprend des séances directes hein. T’as kiffé ? T’as eu le temps de choper son numéro ? Non, bien sûr que non, impossible, j’suis bête. » Elle prend une respiration, sentant qu’elle doit faire redescendre son système cardiaque déjà assez enflammé comme ça. « Le monde paraît tellement petit vu d’en haut, hein ? »
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Message(#)ITZIAR&FREYA •  go where you feel most alive EmptyMar 27 Aoû 2019 - 17:23

Elles immortalisent le moment, malgré leur dégaine parce que finalement, ce n'est pas tous les jours qu'on se jette d'un avion et qu'il faut bien marquer le coup. Malgré la combinaison, jaune poussin qui plus est. Le fait est que cette tenue n'avait rien de glamour, elle ne mettait clairement pas en valeur, mais dans un sens, ce n'était pas son intérêt principal. Son intérêt était purement pratique et le design n'avait pas pour but d'embellir la personne portant la combinaison. De toute façon, est-ce qu'il était réellement utile de ressembler à quelque chose dans sa tenue prévue pour sauter en parachute ? Il y avait matière à la discussion. De toute façon, si elle venait à s'écraser, vue la hauteur, elle ne ressemblerait pas à grand-chose une fois en bas, alors combinaison jaune ou pas, il n'y avait pas de grande différence. Quand Freya se moque, lui dit qu'elle ne ressemble à rien et est à vomir, c'est son instinct puérile qui prend le dessus et elle se contente de lui tirer la langue pour seule réponse. Réponse qui parle d'elle-même selon elle. Pas besoin de mot, ce seul geste est parfaitement universel et n'importe qui, dans n'importe quel pays du monde est en théorie capable de le comprendre. Elle aurait peut-être même pu baisser encore plus le niveau et lui dire que c'était celle qui l'avait dit qui l'était, mais tirer la langue était bien plus rapide et bien plus efficace à ses yeux. Ca clôturait le sujet de la manière la plus mature qui soit (non).

Si la combinaison ne la sciait pas et ne la mettait pas en valeur, il y en avait un à qui elle allait à merveille et ce type, c'était l'instructeur avec lequel elle s'apprêtait à sauter dans le vide. A croire que la combinaison avait été faite pour lui. Ou qu'il avait choisi de faire ce job juste pour pouvoir la porter. Au choix. La sienne n'était pas jaune. La sienne était bien plus sobre et bien plus ajustée que celle que portait Itziar. Ce n'était pas une tenue que tout le monde se passait, saut après saut parce que c'était à peu près la bonne taille. Non, non, cette combinaison était pile à sa taille, presque sur mesure et là où la combinaison de la jeune espagnole lui donnait un air plus que questionnable, sur l'instructeur, elle le rendait sexy. Quand on parle du fantasme de l'uniforme, on parle des pompiers, des policiers, mais on devrait aussi parler des instructeurs de saut en parachute. Pas de doute là-dessus. "Bien sûr que j'suis chiche tu me prends pour qui ?" lui demande t-elle en plaisantant. Elle n'était pas du genre timide et demander son numéro à un mec n'avait jamais été un problème pour elle qui n'y allait généralement pas par quatre chemins. Cependant, la difficulté aujourd'hui était toute autre. "Bon par contre faut que je trouve une ouverture, car va noter un numéro à quatre mille mètres d'altitude alors que t'es en train de planer." oui ce n'était pas la chose la plus simple et surtout ce n'était probablement pas ce à quoi elle penserait en premier. En premier elle serait plutôt susceptible de penser au fait qu'elle est morte de trouille et qu'elle espère sérieusement qu'il ne va pas oublier de déclencher le parachute pour faire en sorte qu'ils ne s'éclatent pas au sol. S'éclater au sol. Hypothèse qu'elle est bien incapable d'effacer de son esprit à mesure que l'avion dans lequel ils sont assis prend de l'altitude dans le ciel. Elle est même certaine que toute couleur s'est effacée de son visage. Elle n'en mène pas large et c'est un rire jaune qui s'échappe de ses lèvres quand elle entend les excuses de Freya. "Te fous pas de moi, j'sais que t'es pas désolée, j'te connais, je te rappelle." Qu'elle lui répond. Ca la ferait presque rire parce qu'elle peut clairement voir que son amie n'en mène pas plus large qu'elle.

Puis vient le saut. La sensation de planer. La montée d'adrénaline qui évince totalement la peur. Le moment est magique. Elle n'aurait pas pu imaginer une telle sensation. La chute libre, mais la certitude qu'elle n'est pas réellement en train de filer vers le sol sans aucune sécurité, sans aucune protection. La vue, l'océan d'un côté, la ville de l'autre. Tout semble si petit de là-haut. C'est la chute libre pendant une bonne minute et ensuite c'est la voile qui s'ouvre, la descente et bien plus lente, elle a l'occasion d'observer un peu plus la vue d'ici. Ce n'est pas effrayant du tout. Elle a beau être encore bien loin du sol, elle a l'impression qu'elle ne risque plus rien maintenant et qu'elle peut profiter du moment jusqu'à l'atterrissage. Elle repense à Freya et le défi qu'elle lui a lancé avant de monter dans l'avion. Elle en profite pour tchatcher un peu avec l'instructeur. Maintenant que le stress est retombé, ça lui revient naturellement. Finalement, c'est l'atterrissage, sans encombre sur la plage que l'australienne lui avait montré à leur arrivée sur les lieux. Quand elle pose les pieds sur le sable, elle n'arrive pas à réaliser qu'elle l'a fait. Réaliser qu'elle s'est jetée d'un avion, directement dans le vide. Freya l'a prise de court, elle n'a même pas eu l'occasion de réfléchir à ce qu'elle s'apprêtait à faire et ce n'était pas plus mal. Freya qui arrive vers elle telle une tornade à peine a t-elle atterri sur la plage. "J'suis entière ! J'me sens con d'avoir autant flippé en fait !" Lui dit elle en premier lieu. Il n'y avait pas de raison d'avoir peur finalement, elle n'avait pas craint pour sa vie une seule seconde. Tout ça pour ça. "C'était génial !! Merci de m'avoir emmenée avec toi." Ajoute t-elle avant de prendre Freya dans ses bras pour coller un bisou sur sa joue. "Pour te le faire dans l'ordre : c'était bien, j'ai pas fermé les yeux, j'ai kiffé et non j'ai pas chopé son numéro, mais j'ai tâté un peu le terrain, j'tenterai le coup quand on sera retourné à la base pour déposer les affaires." Elle rit sur la fin, il y avait tellement plus important qu'un mec sur le moment, aussi canon soit il. "Franchement quand on parcoure Brisbane à vélo ça parait bien plus grand que vu d'en haut." Déclare t-elle et Dieu sait qu'elle en avait parcouru des kilomètres en pédalant dans cette ville, de jour comme de nuit. Elle savait qu'il en était de même pour son amie. "Tu te rends compte qu'on a volé ? Ou du moins, on était aussi proche que possible de voler ? J'crois qu'il va me falloir la journée pour m'en remettre et réalisé. Ca parait tellement dingue ! Je ferai quoi sans toi pour me faire faire des trucs comme ça ?" Qu'elle demande à Freya. L'adrénaline qui retombe, le coeur qui s'accélère, comme si son corps réalisait ce qu'elle venait de faire, ce qu'elle venait de vivre.
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Message(#)ITZIAR&FREYA •  go where you feel most alive EmptyMer 28 Aoû 2019 - 12:35


J'suis entière ! J'me sens con d'avoir autant flippé en fait ! Freya ne peut que la comprendre. L’avion qui grimpe, c’est le sentiment même de vos propres boyaux qui sont en train de remontés avec le coeur avec, le palpitant qui s’agite et le sang qui tourbillonne comme un tsunami sans fin. C’est grisant, c’est fou, c’est complètement dingue et à voir Itziar aussi ravie, ça fait deux fois plus plaisir à Doherty. C'était génial !! Merci de m'avoir emmenée avec toi. Une embrassade entre copines et Freya rigole devant l’énergie que semble dégager Itziar. « T’es bien réveillée pour le reste de la journée, hein ? » Pour une fois qu’Itziar semble être à son niveau d’excitation, d’adrénaline, c’est hautement appréciable.

Pour te le faire dans l'ordre : c'était bien, j'ai pas fermé les yeux, j'ai kiffé et non j'ai pas chopé son numéro, mais j'ai tâté un peu le terrain, j'tenterai le coup quand on sera retourné à la base pour déposer les affaires. Freya pince sa lèvre tout en hochant vigoureusement la tête. « That’s my girl ! » Itziar n’est pas du genre à rester dans son coin et surtout s’il y a un bel inconnu dans les environs doublé d’un défi sordide entre amies et le tour est joué. Et puis, peut-être qu’on sait jamais, ça peut être le début d’une belle histoire. Mais Freya n’est pas là pour ça et les belles histoires ne durent jamais très longtemps de toute façon. « Par contre, juste bien ? C’était juste bien ? Okay, la prochaine fois que tu t’envoies en l’air, j’veux savoir si c’était juste bien alors hein. » Un petit sourire taquin tout en rentrant son épaule dans le sien avant qu’elle se mette à regarder le ciel puis l’océan devant elles. Franchement quand on parcoure Brisbane à vélo ça parait bien plus grand que vu d'en haut. Moyen de locomotion le plus rapide et le moins coûteux, Freya comme Itziar ne se déplacent qu’avec ça en ville. Alors Doherty agite la tête tout en souriant d’un air béa. « C’est clair. De là haut, on paraît tout minuscule. Je regrette de pas pouvoir dessiner en même temps que d’voler. » C’est injuste parce que les photographes, eux, ils peuvent. Mais elle, pour des raisons techniques évidentes, c’est tout de suite plus compliqué.
Tu te rends compte qu'on a volé ? Ou du moins, on était aussi proche que possible de voler ? J'crois qu'il va me falloir la journée pour m'en remettre et réalisé. Ca parait tellement dingue ! Je ferai quoi sans toi pour me faire faire des trucs comme ça ? Freya sourit puis rigole parce que pour une fois, les rôles sont changés et c’est Itziar qui reste comme excitée et en même temps émerveillée. Alors elle hausse des épaules tout en secouant la main. « Bah tu t’emmerderai, forcément. » Son sourire s’agrandit tout en passant son bras autour des épaules d’Itziar. « Mais ouais, ma belle, on a volé. Les p’tits poussins que nous sommes ont touché les nuages et frôlé le cosmos. » Elle tourne la tête vers elle alors que le petit groupe qu’ils sont se dirigent vers la base, tout le monde partageant son avis sur l’expérience vécue avec les personnes de leur connaissance. « Alors, j’t’avoue que j’ai rien prévu d’autre pour la journée donc à toi savoir comment tu veux t’en remettre. The day is free ! »
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Message(#)ITZIAR&FREYA •  go where you feel most alive EmptyMar 3 Sep 2019 - 12:15

Si elle était bien réveillée pour la journée ? Après une expérience comme celle-là, il n'y avait aucun doute. Elle était descendue à pleine vitesse de quatre mille mètres d'altitude, mais son adrénaline, elle, était montée en flèche. Elle se remettrait dans son lit, là, tout de suite, qu'elle ne pourrait pas dormir. Malgré son clair manque de sommeil, elle était partie pour la journée, elle était partie jusqu'à demain même. Ce jour allait rester dans les anales, c'était certain. Elle n'en revenait pas. Ca paraissait tellement irréel. Pourtant, elle l'avait bel et bien vécu. Chaque seconde du moment, le vent dans son visage, la sensation de voler, le paysage en dessous. Tout. C'était des souvenirs qui resteront gravés dans sa mémoire à jamais. Tout ça grâce à Freya et ses idées complètement randoms qui lui traversent l'esprit à trois heures du matin.

Elle ne sait même pas par où commencer tellement elle a de choses à dire. C'était quelque chose qu'elle avait toujours voulu faire. C'était au fond de son esprit depuis des années, mais jamais elle n'avait sauté le pas, parce qu'il fallait un certain cran pour se lever un matin et prendre la décision de se jeter d'un avion en plein vol. Si ce n'était pas pour Freya, elle n'aurait pas sauté, elle aurait repoussé encore et encore l'échéance, jusqu'à ce que quelqu'un lui donne ce petit coup de motivation dont elle avait besoin. Jusqu'à ce que quelqu'un vienne la tirer de son lit un matin sans la prévenir. "Naaaan t'es folle c'était pas juste bien, c'était énorme, j'ai même pas de mot, j'saurai pas dire c'était limite à la fois flippant et jouissif comme sensation." qu'elle lui répond. C'était compliqué à expliquer, encore plus dans une langue qui n'était pas sa langue maternelle. C'était une sensation qu'elle n'avait jamais ressentie auparavant. Un mélange de plusieurs émotions, ajoutées à de l'adrénaline et une certaine fierté d'avoir réussi à se dépasser à ce point. "Et compte sur moi pour te dire si c'est juste bien, la prochaine fois que je m'envoie en l'air. Qui sait, ce sera peut-être même nul, c'pas toujours transcendant ... Mais je tiens à préciser que c'est JAMAIS de ma faute." Ajoute t-elle en plaisantant. C'était le problème des coups d'un soir. Ne jamais savoir sur qui elle allait tomber. Ca pouvait être génial comme à chier. C'était un peu comme une sorte de roulette russe avec tout un panel de possibilités. Ce qui n'était cependant pas du genre à la décourager plus que ça. Si une expérience était moyenne, la prochaine serait probablement plus satisfaisante.

Itziar hoche vigoureusement la tête de haut en bas quand Freya acquiescer quant à cette impression d'être tout petit. Tout ce qui semble grand est finalement qu'un grain de sable dans cette immensité qu'est Brisbane quand on l'observe les deux pieds sur la terre ferme. "J'pense que ça pourrait se faire, mais genre faudrait trouver un système pour bien accrocher ton matériel, j'imagine pas les dégâts si quelqu'un se prenait une planche de dessin sur la tronche. Mais en même faudrait pas que ça gêne dans le saut, donc faudrait pas que ce soit encombrant." Lui répond-elle. Elle avait vu des vidéos de types qui tentaient de faire des choses toujours plus originales en sautant en parachute, il n'y avait pas de raison que dessiner soit complètement hors de portée. "Sinon c'est probablement plus faisable en sautant en parapente vu qu'il y a pas la chute libre ... Et non ne prend pas ça comme moi te tendant la perche pour une nouvelle activité un peu déjantée." Ne manque t-elle pas de préciser. Avec Freya, il fallait se méfier, elle avait décidé en un claquement de doigts, à trois heures du matin qu'elle sauterait en parachute le lendemain, il ne valait mieux pas lui donner d'autres idées dans le genre, parce que rien ne pouvait l'arrêter dans ces moments-là. Finalement, oui, elle s'emmerderait probablement sans Freya, qui avait commencé à bousculer son quotidien dès les premières minutes de leur première rencontre, même si ce n'était pas forcément très bienveillant sur le moment. Elle avait besoin de Freya pour pimenter sa vie qui serait bien plus lisse sans elle. "La prochaine fois on vise plus haut et on touche les étoiles ?" demande t-elle en plaisantant. "Ou alors on fait l'inverse et on s'enfonce en profondeur ... Oué non, j'arrête de te donner de mauvaises idées encore." Ajoute t-elle en riant, elle savait que tout ce qu'elle pouvait dire ne rentrait pas dans l'oreille d'une sourde et que si elle ne voulait pas se faire réveiller un matin pour partir faire de la plongée sous marine ou de la spéléologie, il fallait s'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Elles suivent donc le petit groupe afin d'aller reposer tout le matériel à la base, Freya lui annonçant qu'elle n'a rien d'autre de prévu pour la journée et lui laisse donc le choix quant à ce qu'elles pourraient faire pour se remettre de leurs émotions. "Hmm ... Il est trop tôt pour l'apéro ?" Qu'elle demande en souriant avant d'ajouter. "Sinon on peut aller acheter des bières et se poser sur la plage ?" De l'alcool et les pieds bien enfoncés dans le sable, ça semblait être un bon moyen de s'en remettre.
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Message(#)ITZIAR&FREYA •  go where you feel most alive EmptyMer 11 Sep 2019 - 2:28


« J'pense que ça pourrait se faire, mais genre faudrait trouver un système pour bien accrocher ton matériel, j'imagine pas les dégâts si quelqu'un se prenait une planche de dessin sur la tronche. Mais en même faudrait pas que ça gêne dans le saut, donc faudrait pas que ce soit encombrant. » C’est vrai qu’une planche de dessin ou même le carnet le plus ridiculement petit, à cette vitesse et à cette hauteur, ça doit être un sacré projectile. Freya se pince les lèvres, en pleine réflexion alors qu’Itziar continue à réfléchir aussi avec elle à voix haute (ça, c’est une bonne copine). « Sinon c'est probablement plus faisable en sautant en parapente vu qu'il y a pas la chute libre ... Et non ne prend pas ça comme moi te tendant la perche pour une nouvelle activité un peu déjantée. » Doherty la regarde en ouvrant les yeux en rond, l’expression illuminée avant qu’elle sourit d’un œil taquin. « Genre tu dirais non ! D’la parapente, ça doit être cooool ! » Les sensations sont différentes et il y a plus de temps pour observer le paysage… Certainement ? En tout cas, elle le note dans le coin de sa cabosse. On ne sait jamais.

« La prochaine fois on vise plus haut et on touche les étoiles ? Ou alors on fait l'inverse et on s'enfonce en profondeur ... Oué non, j'arrête de te donner de mauvaises idées encore. » Freya éclate de rire. « T’as beau me dire que j’suis folle et que tu veux pas nourrir mon imagination, il n’empêche que tu peux pas t’en empêcher, hein ? T'inquiètes pas, tu s'ras toujours ma préférée pour ce genre de délires de toute façon. » Leurs pas se finissent dans le hangar où ça a commencé, Freya regardant avec envie le groupe qui passait juste après le leur pour rejoindre leur avion. « Tu crois pas qu’on pourrait s’faufiler discretos et se payer un autre tour gratos ? » Mais Itziar secoue la tête tout en la tirant vers l’espace de changement. « Hmm ... Il est trop tôt pour l'apéro ? Sinon on peut aller acheter des bières et se poser sur la plage ? » Les deux jeunes femmes retournent sagement les affaires empruntées à l’endroit indiqué (« byebye, poussin jaune ! ») tout en discutant de la suite des événements.
Et Freya ne peut s’empêcher de hausser les épaules. « Ca doit bien être la happy hour quelque part dans le monde. Y a pas d’heure pour une p’tite bière. » En tout cas, pas sur le créneau et la timezone de Freya Doherty. Celle qui rajoute des gouttes de whisky à son café. Alors franchement, ce n’est pas surprenant qu’elle ne rebrousse pas les paroles d’Itziar mais au contraire.

Les deux jeunes femmes sortirent donc du hangar, après avoir été polies (Itizar voulait absolument revoir une dernière fois son compagnon de quelques secondes et enfin choper son numéro parce qu’elle est comme ça et que personne ne lui résiste) et dit au revoir à l’équipe. Le reste de la journée était free mais elles n’allaient pas s’ennuyer pour autant, à ne pas en douter.
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