| The artist .. or almost. (Ginny #2) |
| | (#)Sam 27 Juil 2019 - 12:53 | |
| Le retour d'Anna en ville t'as bien plus chamboulé que tu ne l'aurais pensé. Tu pensais être assez fort pour ne plus avoir de sentiments pour elle mais c'est faux, tes sentiments envers ton ex petite amie sont toujours aussi fort qu'avant. Peut-être même plus qu'à l'époque. Tu ne devrais pas te réjouir de la savoir à nouveau à Brisbane, pourtant, elle est là. Ce qui veut dire que votre fils, Jayden, est là lui aussi et que tu vas enfin pouvoir le voir. Il n'y a qu'Anna qui puisse t'accorder ce privilège et maintenant que l'abcès est crevé, t'espère qu'elle sera suffisamment de bonne foi pour te permettre de voir enfin ton fils. Une journée est passée depuis que tu as revu la jeune femme et aujourd'hui est un grand jour. Pour la première fois depuis un bon paquet d'années, tu t'es autorisé à prendre une journée off. Aujourd'hui, tu n'iras pas au travail. Éléonore est prévenue, il est inutile qu'elle attende de voir déambuler dans l'accueil du bâtiment où se trouve ton bureau. Ce matin, le réveil n'a pas sonné. Non, tu n'as pas oublié de le mettre. T'as juste fait exprès de ne pas le mettre justement. Neuf heures trente, c'est l'heure que ton cellulaire indique au moment où tu poses les yeux pour la première fois dessus. C'est bien la première fois que tu te lèves aussi tard. Direction la cuisine. Là-bas, tu te sers une très grande tasse de café et tu te fais griller deux tranches de pain complet que tu tartines de beurre de cacahuètes. C'est ton pêché mignon le beurre de cacahuètes. La matinée passe relativement vite. Sur la table de la salle à manger, un bordel monstre y est entreposé. Des vieilles toiles à tableaux vierges, ta vieille pochette à dessins toute poussiéreuse. Tes pinceaux, ta boite de feutres, de crayons de couleurs. Il va falloir les essayer, pas certain qu'ils fonctionnent encore depuis toutes ces années. Vers midi, tu as rendez-vous avec Ginny McGrath, dans son atelier. Tu ne connais pas trop le quartier où il se trouve. T'as un peu peur de montrer tes vieux dessins à la jeune femme mais elle est là pour t'aider, il est temps de sortir de ta grotte et de reprendre cette passion qui te procurait beaucoup de plaisir autrefois. Tu t'es trop longtemps laissé glissé le long de cette pente savonneuse. Il est temps de te relever et d'avancer. Après un passage dans la salle de bain pour prendre une rapide douche, tu te passes un coup de peigne très léger dans ta tignasse, un peu de déodorant ainsi que de parfum. Lunette ou lentilles ? Le choix est vite, ça sera les lunettes. Ça te donne un petit air intelligent, comme dirait Matt. Dans le salon, tu rassemble tes affaires et attrape ta sacoche. Ta voiture démarre et quitte le quartier de bayside à vitesse modérée. Les rues sont presque calme. L'heure du déjeuner approche, les gens ne vont pas tarder à rejoindre les divers restaurants, fast food ou food truck se trouvant éparpillés dans la ville. Tu n'as rien prévu toi, espérons que Ginny est pensé au déjeuner. Tu gare ta voiture sur une place de parking vide, étonnement t'es parvenu à trouver une place rapidement. Souvent, tu tourne pendant dix à quinze minutes avant de trouver une place. Pochette à dessins sous le bras, sacoche sur l'épaule, tu pousse la porte de l'atelier. Une délicieuse odeur de peinture mélangée à du plâtre viennent t'effleurer les narines. T'adore l'odeur de le peinture fraiche, c'est si agréable. "Ginny ?" Tu poses tes affaires sur table en bois déjà bien encombrée. Mains dans les poches, tu fais le tour de la pièce. Si tu dois passer du temps dans cet atelier, tu n'es pas contre cette idée. Sans faire exprès, tu trébuche dans un pot de peinture qui trainait par terre, juste devant ton pied. Tu manque de tomber mais te rattrape de justesse à un meuble devant toi. Un grand bruit se fait entendre dans toute la salle. Lukà, le maladroit le retour. @Ginny McGrath @Auden Williams
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| | | | (#)Lun 29 Juil 2019 - 15:04 | |
| Et je ne sais pas du tout de quelle force, de quel pouvoir interne je me nourris pour ne pas être en train de rire aux larmes dans l’instant. J’ignore d’où je tiens cette puissance interne pour garder mon sérieux, pour rester calme devant la scène qui se joue devant mes yeux ravis à un niveau encore jamais atteint. Les jambes ballantes, je me suis installée sur la table de travail d’Auden y’a à peine quelques minutes, et déjà, je peux facilement affirmer sans doute aucun que je passe le plus beau moment de ma journée, que dis-je, de ma semaine. « À gauche. » on vient tout juste de recevoir les nouvelles toiles pour les murs, d’immenses canevas qu’on accrochera sur un pan complet d’une pièce pour que les étudiants puissent s’en servir comme un tableau commun sur lequel ils pourront tous tracer ce dont ils ont envie, quand ils en auront envie. « Non, plus à gauche encore. » et Auden le naïf, le si facilement manipulable, s’est porté volontaire pour installer celui de son atelier plutôt que de me laisser faire comme convenu. De base, j’étais certaine à 86,14% (chiffre tiré d’un calcul scientifique véritablement fait de mes bons soins entre deux cafés) que j’allais finir écrasée morte par le canevas que j’aurais échappé avant même de me rapprocher d’un quelconque mur. J’avais donc sorti mes pires ruses pour le convaincre que je serais bien meilleure que lui pour mettre en place le tout, et de là était venu son égo démesuré qui avait repris du service juste à temps pour qu’il clame haut et fort que ce serait lui qui les poserait, les fameux canevas immenses. Fine by me.
Depuis, je fais de sa vie un calvaire. Et je pointe de l’index, l’oriente d’un sens, le ramène de l’autre. La vérité, c’est que mon regard se perd 2 fois sur 3 par la fenêtre donnant sur la rue transversale, que je m’assure de ne pas manquer l’arrivée de Lukà qui est censé être là d’une minute à l’autre. Sentant le coup d’œil d’Auden dans ma direction, je me ravise d’emblée, redresse les épaules et retire le semblant de rictus amusé de mes lèvres pour reprendre un sérieux immuable. « Hum, t'as essayé à droite? » il rage, je sais qu’il rage, je sais qu’il est sous le bord de l’explosion, et je n’en suis que plus ravie. Quand je juge que ses bras semblent être assez fatigués, qu’il lutte contre son orgueil une fois de plus, je baille, étire mes propres bras au-dessus de ma tête, presque féline d’insolence de bac à sable. « Reviens… moins… vite… là, oui, là. » et mon sourire finit par être grand, immense, absolu lorsque je quitte en plein milieu de ce qui semble être une question de sa part, une interrogation qui ne trouvera pas de réponse de la mienne maintenant que je trottine vers l’entrée de l’atelier pour accueillir le plus poliment possible mon invité.
« Lukà! » il arrive chargé le gars, il a l’air d’avoir traîné pas mal de trucs avec lui, et mon visage s’illumine aussitôt qu’il me fasse assez confiance pour exhiber tout ça alors que même pas une poignée de jours plus tôt avant il semblait encore perdu dans ses doutes et ses incertitudes. « Installe-toi, y’a du café et de quoi grignoter un peu juste au fond. » du menton, je lui désigne la station minime mais aménagée par mes bons soins pour calmer les appétits des élèves se posant dans le coin. « Je peux? » pendant ce temps, moi, j’erre autour de ce qui me semble être son book de croquis, prête à l’ouvrir doucement pour y voir ce qui s’y cache.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Mer 31 Juil 2019 - 15:59 | |
| The artist @Ginny McGrath @Lukà Petterson
Et je ne sais pas du tout de quelle force, de quel pouvoir interne je me nourris pour ne pas être en train de faire exploser ma rage intérieure dans l’instant. Auden fais ci, Auden fais ça, à gauche Auden, non Auden plus à gauche encore, non un peu plus bas Auden. Oh bon sang je savais que c’était une mauvaise idée que de la laisser décider d’où accrocher les canevas. Si ce n’était pas moi ç’aurait été soit elle (donc ça aurait été une catastrophe) soit un de ses gars (et en plus d’être une catastrophe ça m’aurait passablement énervé). Je prends donc mon mal en patience et essaye de garder une bonne apparence alors que mes bras commencent à trembler à force de porter l’immense toile. C’est d’ailleurs la seule raison pour laquelle je ne dis rien, seule raison pour laquelle je ne l’invite pas cordialement à aller se faire voir avec ses idées pour redécorer l’atelier. Ca sera moche de toute façon si ce sont les nouveaux qui s’y collent, je comprends pas pourquoi elle continue de garder tant d’espoir en eux. Elle le voit bien pourtant qu’ils sont tous là à se recopier les uns les autres pour peindre la plus jolie petite pomme du jardin d’Eden (ce n’était même pas une pomme, bande d’abrutis). Sauf qu’elle a aussi voulu toucher à mon atelier, à mon petit cocon à moi. Et je sais que j’ai pas mon mot à dire sur ça sinon elle va aussi y mêler Robin et elles auront ma peau, alors je lui concède d’ajouter le tableau à mes murs. Mais c’est moi qui l’accroche. Elle était seulement supposée même dire si c’était droit ou non mais la voilà qui s’improvise architecte d’intérieure et me laisser manquer de perdre l’équilibre trois fois par minute. Il est grand, ce putain de tableau, et elle elle jette trop de regards vers l’extérieur pour réellement en avoir quelque chose à faire. Mon impatience me hurle de lui jeter à la tête et de retourner dormir dans mon loft, d’appeler n’importe qui pour venir avec moi si jamais je m’ennuie et de lui faire la tête au moins vingt quatre heures. Vingt quatre heures c’est le temps qu’il faut pour que je range ma haine et qu’elle oublie un peu que je suis un connard. Sauf que j’allais lui poser une question sérieuse pour une fois, quelque chose en rapport avec l’atelier qui ne ressemble pas à une proposition de reconversion en club de strip tease. Quand je me retourne y’a déjà plus de Ginny, y’a seulement une jeune femme qui crie avec un air un peu trop joyeux un prénom qui me donne déjà de l’urticaire. Lukà par ci, Lukà par là. Oui bah il va voir le Lukà qu’il a pas intérêt à marcher sur mon territoire ; que je suis aussi con que j’en ai l’air. Et elle elle s’occupe de lui comme de la prunelle de ses yeux, je l’entends déjà lui proposer à boire et à manger. Oui bien sûr, allez Lukà, tu veux que je te fasse une infusion à la camomille aussi ? Tu seras pas contre un peu de cyanure dedans, ça a un petit goût sucré à ce qu’il parait ? Et moi je souffle déjà, je m’enrage alors que j’ai même pas encore vu sa tête d’imbécile. Pas besoin. Il m’énerve déjà. Cette histoire de canevas me saoule, je le laisse retomber lourdement au sol. Ils n’auront qu’à se débrouiller, les artistes du dimanche. J’ai pas signé pour ça moi. Je frotte mes mains entre elles pour les époussiérer - pour lui faire savoir que je suis là, en fait. Mes pieds traînent sur le parquet, mes talons se posent tour à tour lourdement sur le sol alors que je les rejoins dans ce qui ressemble à un salon de thé à l’instant. Auden qui va prendre du thé, quelle blague. Avec des madeleines aussi ? Mais oui bien sûr. Je mets toute ma mauvaise volonté dans chacun de mes actes, ne sourit pas le moins du monde, tombe lourdement dans une chaise à une distance raisonnable du gars pour ne pas que je le tue trop tôt. Mes yeux ne le quittent pas, mes sourcils sont sûrement trop froncés pour lui laisser croire que mon attitude n’est qu’un malentendu. Non gars, je t’aime vraiment pas. Cependant je dis rien encore, je ne fais que fulminer intérieurement et lever les yeux au ciel alors qu’elle lui demande si elle peut ouvrir son book. Et les mots sortent seuls parce que je suis incapable de me contrôler. « Il te ramène le carnet de dessin de Noah ? Top. » Ouais, je suis totalement amer.
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| | | | (#)Jeu 1 Aoû 2019 - 10:17 | |
| Je le connais par cœur ce Auden-là. C’est celui qu’il arbore à la seconde où il y a une nouvelle tête qui passe la porte de l’atelier, +10 points au compteur si cette nouvelle tête m’adresse plus de mots qu’elle n'en articule pour lui. Le comportement du grand frère protecteur, la copie conforme de Matt en puissance que j’ai eue à endurer pendant toute mon adolescence et que désormais Auden a reprise fièrement quand mon véritable aîné a arrêté de respirer trop proche, trop près de ma nuque, en tout temps même quand il n’est pas là. Je l’entends grogner avant même qu’il n’apparaisse, j’ai peine à retenir un roulement d’yeux additionnés d’un sourire presque amusé quand l’écho de ses mains qui tapent l’une sur l’autre annonce qu’il arrive Williams, qu’il prépare son entrée, qu’il est prêt à venir mettre son nez de gamin trop curieux là il où il n’est pas le bienvenu, là où ça l’enrage d’être mis à part. Et mon coup d'oeil trouve sa silhouette à la seconde où il nous rejoint, où il pourrait presque craquer ses jointures avec agressivité que je poufferais de rire devant le ridicule de la chose, maintenant qu’il s’installe en retrait mais qu’il prend toute la place comme s’il était aux premières loges.
« Il te ramène le carnet de dessin de Noah ? Top. » j’ai terminé de me verser un café, je tends à Lukà ce qu’il voulait bien manger, boire. Et j’en fais pas un cas d’Auden, parce que c’est comme avec Noah. Si on le laisse mariner dans son coin à un moment il s’ennuie, à un moment il arrête de vouloir me voler de l’oxygène, il arrête d’être jaloux pas de l’attention qu’on me porte, mais bien de celle qu’il ne reçoit pas en échange. « Des madeleines avec ton thé, Auden? » je sais que les madeleines le répugnent, je sais que le thé le dégoûte, je sais que la combinaison est à ses yeux pire que toutes les blagues pas si blagues qu’il peut faire sur la mort aux rats et énièmes rations de javel que je pourrais bien verser dans ses tasses à son insue – et même s’il remarquait… Mes paupières battent la cadence, je sais qu’il n’est pas méchant, je sais qu’il ne fait qu’être ambiant, présent, démontrer de l’intérêt, maladroitement soit, mais ça vaut quelque chose. Parce qu’un Auden qui parle fort, qui agit fort, qui est présent et pas à éviter qui que ce soit, c’est un Auden qui s’intéresse, c’est un Auden qui veut savoir, qui a trouvé quelque chose d’assez important, d’assez digne de valeur pour venir errer de proche. Le parasite aux bonnes intentions, dirons-nous. Et ça m’émeut presque, parce que je sais qu’il le montre violemment, mais qu’il le montre tout de même. Il s’implique Auden, du canevas qu’il a probablement même pas installé parce qu’il a dû tout bonnement ragequitter aux remarques acerbes qu'il statue autant avec ses mots qu'avec ses regards inquisiteurs. Mais il s’implique dans le projet, notre projet – et ça, ça vaut tout l’or du monde pour moi.
« Oh, celui-là. J’aime, j’aime même beaucoup. » mes yeux quittent ceux du Williams pour repasser au carnet de Lukà que je feuillette doucement. M’installant sur la table de dessin, les jambes ballantes, les pages que je tourne précieusement une à la suite de l’autre, m’arrêtant sur un croquis qui attire mon œil plus que les précédents. « Ça change des artistes qui prennent la grosse tête avec peu de technique et juste du sensationnalisme. » la pique volontaire qui part vers le style d’Auden sans que je ne lève le menton vers lui, que je préfère à la place accrocher mes iris scintillants de curiosité dans ceux encore brièvement apeurés de Lukà. « Tu m’en parles un peu? »
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| | | | (#)Ven 2 Aoû 2019 - 6:50 | |
| Le monde de l'art t'as toujours énormément intrigué. Les dessins, la peinture, ça t'as toujours plu. Enfant, tu avais fait des pieds et des mains à ta mère pour qu'elle t'inscrire à des cours. Elle n'en a jamais eu les moyens vu que nous vivions à deux sur son seul salaire d'institutrice. Tu sais qu'elle s'en ai toujours voulu mais toi, tu ne lui en as jamais réellement voulu. Ta mère est la femme la plus forte que t'es connu jusqu'à présent. Elle a toujours donné son maximum pour toi. Elle n'a jamais pu t'offrir ses cours de dessins que tu souhaitais prendre ? Tant pis, tu t'es débrouillé seul, comme tu le fais depuis toujours. Ta mère, Matt, Anna. Ils t'ont tous toujours soutenu dans tes investigations. T'aurais voulu devenir un artiste avec un talent fou, malheureusement, ce n'est pas le cas. Et puis, tu n'as pas pratiqué depuis des années. Les dessins se trouvant dans le carton à dessins que tu as apporté avec toi ont été réalisés il y a des années. Aujourd'hui, tu serais bien incapable de dessiner ne serait-ce qu'un cheval. Arrivé à l'atelier, t'aime cette odeur de peinture que tu sens. L'ambiance est agréable et pourtant, tu ressens comme une gêne. Comme si tu n'étais pas le bienvenu dans cet atelier. Lukà le maladroit a encore frappé. Tu trébuche sur un pot de peinture qui trainait par terre, heureusement qu'il était fermé. Au moins, s'il y avait quelqu'un dans l'atelier, il est au courant de ta présence. Il est encore plus au courant que t'es maladroit dans l'âme. Ginny et toi avaient convenus de ce rendez-vous. Tu as longtemps hésité à te décider à venir, te demandant si c'est réellement une bonne idée. Peut-être est-ce juste une lubie qui t'es passé par la tête. Peut-être est-ce simplement la nostalgie du passé qui t'as fait t'emporter aussi rapidement. Ginny arrive vers toi, elle semble ravie de te voir. Toi aussi, tu lui lance un tout petit sourire en coin. "Salut .." Balbuties-tu à son égard. Derrière, il y a un homme. Tu ne le connais pas mais il ne semble pas aussi ravi de te voir que la demoiselle. Il ne sourit pas, aucune signe d'empathie à ton égard. Lui, il ne ne deviendra pas ton ami c'est certain. Ginny s'autorise de fouiller dans ton carton à dessin. "Euh .. Ouais, vas-y .." Dis-tu en gardant un oeil sur l'homme assis dans son fauteuil. Il te fait peur. Ta première idée serait de partir en courant. De t'en aller et de les laisser seuls, comme ils l'étaient avant que tu ne viennes les déranger. Tu as la sainte horreur de déranger les gens. Et lui, il fait tout pour que tu te sentes le plus mal à l'aise possible. "Tu sais, si jdérange jpeux repartir hein ?! Jvois bien que jsuis de trop ..." Dis-tu à la demoiselle en montrant son ami – ou son mec, après tout tu ne la connais pas- d'un signe de la tête. Mais Ginny ne répond pas, elle est trop occupé à observer tes dessins. « Oh, celui-là. J’aime, j’aime même beaucoup. » Ca fait des années que tu n'as pas ouvert ce carton à dessins, la poussière dessus en est la preuve. Mais elle exagère un peu, t'es pas si doué non plus. Tous les tableaux que l'on peut voir dans l'atelier mérite amplement plus de visiteur que tes pitoyables dessins. Toujours un oeil sur l'homme qui ne semble pas décider à te parler, ni même à t'apprécier « Ça change des artistes qui prennent la grosse tête avec peu de technique et juste du sensationnalisme. » Une petite pique de la part de la jeune femme en direction de son ami, tu te décide de venir te coller à elle, une main sur ses épaules. Il veut jouer ? Très bien, tu vas donc t'amuser avec lui. Il a peut-être l'air con mais toi aussi tu sais l'être. Et hop ! Prends ça dans ta tronche Auden ! Ginny te regarde, elle a probablement remarqué qu'Auden te terrorise. T'essaie de le cacher mais si elle a pu le voir, lui aussi alors. À moins qu'il ne soit pourvus que d'une moitié de cerveau ce qui ne t'étonnerais pas. Habituellement, tu te tiens à bonne distance de ce genre de personnes. Auden a tout à fait le profil type des gens qui ne supportent pas être le centre de l'attention du monde entier. Je vais t'apprendre un scoop Auden : t'es loin d'être le centre de l'univers. « Tu m’en parles un peu? » Tu délaisses le jeune homme, préférant te concentrer sur Ginny. Tu te grattes le sommet du crâne. "euh .. tu veux que je te dise quoi .. ? Jl'ai fait y'a plus de dix ans ce dessin .. C'était censé représenter mon ex copine. Elle était ma muse mais aussi celle qui m'a fait abandonner quand elle est partie.." Tu n'accordes toujours pas un regard à l'homme dans son fauteuil. Il pourrait pas s'en aller ? Ou se faire écraser par une voiture en sortant de l'atelier ? Tu lui demander pas de mourir, juste de se tenir loin de toi. Ton regard se lève et croise celui de l'homme en question. Une méchante idée te vient en tête. Tu vas très vite voir s'il est jaloux et jusqu'à quel point. "ça va chérie ? Ta journée a été bonne ? Noah va bien ?" Tu ne sais pas qui est Noah, sûrement, son fils ou un de leurs amis. tant pis, tu ne sais pas mais tout est dans le bluff. Ta main descend dans le creux du dos de la jeune femme. C'est très bizarre de tenir une jeune femme ainsi, la dernière qui eut le droit à ce genre de faveur c'était Anna. Tu te surprends à faire des choses complètement folles et qui ne te ressemblent pas. Ou plus, du moins. "tu veux pas qu'on aille ailleurs ? Genre dans une autre pièce ?" Demandes-tu à la jeune femme. Cet homme te mets mal à l'aise. C'est lui ou toi, tu sais très bien que Ginny le privilégieras par rapport à toi. Après tout, tu n'es que le petit nouveau. Lui, il doit être ici depuis un bon nombre d'années au vu de ses rides qui commencent à apparaitre sur son front. @Ginny McGrath @Auden Williams
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Ven 2 Aoû 2019 - 12:57 | |
| The artist @Ginny McGrath @Lukà Petterson
McGrath se la joue petite fille parfaite, elle joue ce rôle que tout le monde lui donne si facilement. Je ne comprends pas du tout ce qu’elle trouve à l’inconnu, il a cet air niais et aucune étoile dans les yeux. Il est juste là. Il fait rien, il dit rien. C’est une plante verte, en somme. Une plante verte que j’ai envie de découper à la tronçonneuse. Genre, une mauvaise herbe. Un peu de désherbant et ça ira vite. Mon problème pour le moment c’est surtout Ginny qui m’ignore, Ginny qui fait comme si elle m’avait pas entendu alors que j’ai parlé assez fort pour tout le monde. Elle sait. Elle a dix millions de défauts mais elle est pas sourde, alors elle lui sert son putain de thé et ses putains de madeleines. Je me retiens vraiment de pas lui renverser le liquide brûlant sur le pantalon cependant mes yeux ne le quittent pas, je jauge la moindre de ses réactions et surtout ses regards de travers. Mon poing se serre sur la table, sans jamais penser à se desserrer à un moment. Je vais l’entarter. McGrath détourne mon attention un instant, me proposant le mélange de deux choses que je déteste le plus sur Terre. Deux choses qu’elle sait que je déteste parce qu’elle me connaît mieux que moi même. Elle joue un jeu. Je ne sais pas pourquoi mais je sais comment maintenant. Je desserre pas la mâchoire mais maintenant j’ai compris, je suis juste con et lent du cerveau pour ce genre de choses. Mais maintenant j’ai compris. D’accord. Let’s play a game, I’m in. Le problème c’est que même en sachant qu’elle joue un jeu ou je ne sais quoi, je ne peux pas m’empêcher de bouillir de l’intérieur. Elle se rend pas compte à quel point ça m’énerve ou alors elle s’en rend justement compte et elle ne fait qu’attiser ma rage. C’est la seconde option, assurément. Elle sait que je vais bientôt la faire éclater ? Oui. Elle sait tout. Lui par contre, il ne sait rien. Alors je le regarde user de sa fausse modestie, l’écoute dire qu’il va s’en aller alors qu’il ne bouge pas d’un poil. Tu devrais partir, tu devrais vraiment partir. Il est trop bête, trop niais. Il jette des regards en coin en ma direction sans pour autant oser soutenir mes yeux qui le fixent. Lâche. Lâche qui a cru être amoureux, donc con. Il commence à accumuler beaucoup trop de défauts pour un seul être humain, c’est inquiétant. Je perds tellement patience que mes yeux se tournent vers le ciel. Cet homme est affligeant, je me demande où est ce qu’elle a bien pu le ramasser mais les éboueurs devraient collecter les ordures plus souvent. Question de vie ou de mort.
Finalement il commet l’impardonnable, il va trop loin, mon sang bouillonne, ne fait qu’un tour. Et je sais qu’il joue, je le sais, pourtant ça ne me permet pas de me calmer pour autant. Le chérie, je peux supporter encore (non je peux pas, en vrai). Mais oh bon sang putain de merde, perdre sa main de vue alors qu’elle descend peu à peu dans le dos de McGrath c’est clairement trop. Il ne la connaît même pas, il n’a pas à la toucher. Même s’il la connaissait en fait, il n’aurait pas à la toucher. Ni à la regarder. Ni rien du tout. Il aurait dû faire sa putain de plante verte. « Tu veux pas qu'on aille ailleurs ? Genre dans une autre pièce ? » Il vient donc de signer son arrêt de mort ; parfait. Cette phrase là ne m’énerve pas davantage (sûrement parce qu’on a déjà atteint le maximum), mais elle est une immense perche que je me sens obligé de saisir. Mon poing se desserre légèrement et même si mon visage est toujours fermé, un sourire narquois apparaît dessus. Il a voulu jouer aux grands. On va jouer aux grands, donc. Formation accélérée. Je me relève lentement de la chaise qui grince sur le sol, contourne la table en même temps que je prends une voix mielleuse. Autant mielleuse que possible, en tout cas. « Oui bonne idée chéri, allons dans une autre pièce. » Et ce qu’il a sûrement pas encore capté c’est qu’il est momentanément devenu le chéri de la situation, qu’on va sagement laisser Ginny ranger les madeleines immangeables qu’elle balance aux novices. Mes doigts se posent dans la nuque du gars (Lukà, pardon) pour l’entraîner à ma suite puisque je me doute bien qu’il ne va pas me suivre de son plein gré et qu’il est déjà en train de se pisser dessus. Il s’arrose lui même, brave bête. Une bête qui résiste mais pas assez pour me faire changer d’avis. Mes doigts s’enfoncent dans sa chair et vu leur emplacement cela doit être tout sauf agréable, ça lui fait sûrement même un peu mal. Oh, zut alors. On se retrouve dans la première salle éloignée du regard de Ginny. Valait mieux pour lui que je n’emmagasine pas encore plus de haine que ce que j’ai déjà, parce que cette histoire aurait pu se terminer de manière bien plus dramatique. A cause d’une main dans le dos, oui. « Tu l’aimes bien, hein ? » Voix mielleuse, question rhétorique. Je suis encore le gentil copain de passage pour une seconde. Une dernière seconde avant que je le pousse contre le mur et que sa tête ne vienne lourdement se cogner contre la paroi. McGrath a sûrement entendu le bruit de là où elle est mais je ne me soucis même pas de ce qu’elle pourrait en penser, j’abandonne toute mascarade et laisse mon visage redevenir aussi froid et menaçant que possible. Mon avant bras le tient fermement plaqué contre la paroi, toute la pression étant concentrée sur son thorax et ses clavicules. Et je me retiens vraiment, vraiment, de ne pas laisser ma seconde main libre se poser autour de son cou. « Tu la touches, je t'éclate. Tu la regardes, je t'éclate. Tu me regardes, je t'éclate. » Si McGrath entend ça elle va prendre la grosse tête. Je le sais pourtant, tout comme je sais qu’elle n’est pas loin de nous et qu’elle a toujours ses oreilles qui traînent partout. Peu importe. Je tiens simplement à le prévenir avant qu’il ne finisse à l’hosto. Ça prouve bien que je suis un gentil, sinon je lui aurais simplement collé mon poing dans la gueule et il serait tombé à la renverse de sa putain de chaise. Ça peut toujours s’arranger. J'ai pour habitude de toujours aboyer sans jamais mordre, mais quand il s'agit d'elle il n'y a plus d'habitudes qui tiennent.
« Tu fermes ta gueule sinon je t’éclate aussi. »
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| | | | (#)Ven 2 Aoû 2019 - 17:06 | |
| "euh .. tu veux que je te dise quoi .. ? Jl'ai fait y'a plus de dix ans ce dessin .. C'était censé représenter mon ex copine. Elle était ma muse mais aussi celle qui m'a fait abandonner quand elle est partie.." oula. Loin de moi l’envie, ni même l’idée d’avoir choisi une pièce qui allait si loin dans l’émotionnel. Et je me mords la lèvre, je me retiens, je retiendrais mon coup d’oeil si j’arrivais à effacer le malaise que j’y ai perçu quand j’ai bêtement levé la tête vers Lukà. Évidemment Ginny que t’allais choisir le croquis qui lui remémorait de tels souvenirs, évidemment que t’allais sauter à pieds joints dans la pire des maladresses rien que parce que c’est ce que tu sais faire. Ton minois de porcelaine et tes grands yeux de biche le confirment à tous les jours.
J’en suis à naïvement tourner la prochaine page, à me retenir de poser énièmes questions pour simplement m’attarder à la technique, simplement voir ce qu’il diminue alors que j’y vois un coup de crayon intéressant, une idéologie solide. Auden qui est toujours là mais qui se complait dans son silence, qui me semble calmé, presque patient. J’ai fait exprès de mettre la boîte de choco pops bien en évidence sur la table à thé, en espérant ainsi lui donner une raison de sourire valable, salutaire. "ça va chérie ? Ta journée a été bonne ? Noah va bien ?" et je sursaute, un peu parce que je n’ai pas entendu la fameuse chérie entrer dans l’atelier, que d’office je la cherche des yeux, la personne à qui Lukà parle, celle qui apparemment a remplacé dans son cœur la précédente muse l’ayant si sauvagement abandonné. Mais je sursaute aussi au contact de sa paume dans mon dos, mes yeux s’écarquillant au rythme de la pression qu’il y met. D’office, mes iris attrapent ceux d’Auden, mon inconfort si chaste qu’il a sans doute dû percevoir lui qui se moque de ma pudeur au quotidien. Oui, Noah va bien ? que je me répète mentalement, comme un sésame, comme une réponse magique qui lui fera retirer de moi sa main comme par magie. "tu veux pas qu'on aille ailleurs ? Genre dans une autre pièce ?" « Hum? » « Oui bonne idée chéri, allons dans une autre pièce. »
Et je souffle, et je soupire de soulagement, et je suis on ne peut plus rassurée. Parce que je comprends tout là, parce que c’est limpide. Lukà en pince pour Auden, et l’inverse est tout aussi vrai. C’est tellement clair que je ne m’étonne même pas de les voir s’isoler tous les deux la seconde qui suit, comme un puzzle qui se met doucement en place quand l’évidence était sous mon nez depuis le début. Auden et son marquage de territoire imminent, Lukà et ses tentatives de le faire réagir – c’est presque trop facile maintenant, c’est presque trop simple aussi. Williams qui s’assurait depuis l’incident avec Raelyn de réserver un minimum de temps entre ses escapades charnelles ici et l’ouverture des locaux. Voilà qu’il doit s’étonner que j’ai invité volontairement une de ses conquêtes ; sans le savoir, bien sûr. Le thé de Lukà refroidira, je jette mon dévolu sur la tasse intouchée d’Auden de laquelle je bois une, deux, trois gorgées avant d’être interpellée par un bruit sourd, dans la pièce d’à-côté.
La première – et unique – règle ici reste de faire confiance et de ne pas mettre en doute ce qui se trame dans les différents ateliers. On finissait parfois par déplacer tous les meubles, par grimper sur les fournitures, par repeindre les murs, tout casser à travers. Et si les sons qui proviennent clairement de l’endroit où le duo s’est isolé sont un peu plus différents de d’habitude, j’y porte à peine attention, presque chantonnant en rangeant quelques pinceau par ci, quelques chevalets par là. C’est n’est que lorsque la voix d’Auden résonne un peu plus fort que le reste, et que son « Tu fermes ta gueule sinon je t’éclate aussi. » complète le tableau que je presse le pas vers eux, inquiète, curieuse un peu aussi, faut l’avouer.
« Qu’est-ce qui se passe? » que je finis par demander d’emblée, la maman qui vient surveiller les deux gamins, arrivant sur l’entrefaite. J'oublie que j'aurais pu arriver sur une scène grivoise au passage, inquiète plus que méfiante. Mes mots qui volent vers eux deux, mais mon regard qui file directement vers un Auden hors de lui. Et j’arrive à sa hauteur, et ma paume trouve son avant-bras, y applique une légère pression, à peine une seconde, espérant que l’effet lui rappelle le même exact geste que j'ai reproduit à des dizaines de reprises à chaque fois qu’il s’emporte contre un livreur, contre un étudiant, contre qui que ce soit le fâchant. Une fois que je juge sa respiration un peu plus calme, c’est un coup d’œil que je retiens de toutes mes forces de ne pas être aussi accusateur que je le voudrais qui part vers Lukà. Je connais Auden, je connais son tempérament, mais je sais aussi qu’il ne s’emporterait pas à ce point contre quelqu’un si ce quelqu’un ne l’avait pas poussé absolument à bout. « Tu m’expliques ce que tu lui as dit? » que je finis par demander à Lukà, ne lâchant pas Auden de la main pour autant.
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| | | | (#)Sam 3 Aoû 2019 - 3:43 | |
| Honnêtement, tu ne t'étais pas attendu à voir une autre personne avec Ginny. Pour toi, vous n'auriez été que tous les deux et ça te serais très bien allé comme ça. Mais non, il a fallu que ce type soit là, comme s'il avait peur que tu marche sur son territoire. Toi ? Marcher sur le territoire des autres ? S'il était jaloux de ma présence et du fait que Ginny s'occupe de moi c'est peut-être parce qu'ils sont ensemble ? C'est possible non?! Tu ne connais rien d'elle, lors de votre première rencontre, vous n'avez pas parlés de vos vies respectives. Ginny est simplement une connaissance avec qui tu partage cette passion de l'art. Tu n'avais dont aucune envie de lui parler d'Anna et de cette façon brutale dont elle t'as brisée le coeur. Lors que Ginny sort du carton un des nombreux dessins qu'Anna t'as inspiré, ton coeur se serre. Il a mal, ça te brûle fortement. Depuis que ton ex est partie, tes affaires de dessins sont soigneusement restés au garage. Peut-être qu'elles auraient dû le rester encore et peut-être que ta présence n'est aucunement souhaité. Par Ginny si, mais pas par lui. Par cet homme assis dans son fauteuil tel le pacha qu'il n'est pas là. Auden et toi êtes de parfaits opposés, en apparence du moins. Tu propose à Ginny d'aller ailleurs, dans une autre pièce, loin de cet homme qui te fait peur. Oui, il te fait peur. On dirait qu'il va te sauter au visage et te bouffer tout cru. Ce n'est pas Ginny qui t'emmène dans une autre pièce, c'est lui, Auden. Il te tiens par la nuque, ses doigts enfoncés dans ta peau. Il te fait mal mais le lui dire ne fera qu'accentuer son plaisir. Tu l’aimes bien, hein ? » Tu t'éloigne le plus possible de lui. Bras croisés sur le torse, regard noir en sa direction. Il ne te fait pas peur. Il compte faire quoi ? Te frapper ? Qu'il le fasse, ça ne fera qu'une preuve pour aller porter plainte chez les flics. Tu ne vois pas ce que t'as fait de mal. Ginny serait sa nana ? Possible. "Ouais, ouais, jl'aime bien !" Cet abruti te pousse contre le mur, ta tête heurte le mur derrière toi. Durant un quart de seconde, t'es secoué. Ta tête te tourne doucement mais tu reprend vite la situation afin de ne rien manqué de son comportement. « Tu la touches, je t'éclate. Tu la regardes, je t'éclate. Tu me regardes, je t'éclate. » Oui, c'était bien par rapport à Ginny. Tu ne comprends pas comment elle peut s'entourer d'un mec aussi taré et jaloux. Il est nocif. Durant un instant, tu te demande si c'est une bonne idée de faire partie de ce groupe d'artiste. Si tu dois le croiser chaque fois que tu te ramène ici, tu ne pourras pas te sentir bien. Et tu te vois mal demander à Ginny quand est-ce qu'il n'est pas là afin de ne pas prendre le risque de le croiser, l'énervant encore plus que maintenant. "Tu t'prends pour qui mec ? Tu crois m'faire peur ? J'en ai connu des plus balèzes que toi !" Tu le pousses en arrière de toutes tes forces, réussissant à te dégager de son emprise. Mensonge, tu t'es toujours abstenu de te trouver dans de telles situations. Tu as toujours fait très attention à ne jamais te retrouver en plein milieu du bagarre. « Tu fermes ta gueule sinon je t’éclate aussi. » Ginny arrive et empêche certainement son ami de me frapper en plein visage. « Tu m’expliques ce que tu lui as dit? » La question de la demoiselle te surprend. Rien. Tu ne lui as absolument rien dit. Tu soupires et te diriges vers la porte de sortie. "Jlui ai rien dit. C'pas de ma faute si tu partages ton atelier avec un abruti doublé d'un psychopathe." Ta voix est prise de tremblement. Sincèrement, c'est une très mauvaise idée que tu fasses parti de ce groupe. Cette idée -envie- aurait dû rester à l'était d'idée -envie- et tes affaires de dessins vont de ce pas retourner au garage. "La prochaine fois, mets-lui une laisse à ton molosse. Ça évitera qu'il morde le prochain que tu recruteras. En tout cas, c'était sympa ta proposition mais je crois que je ne suis pas le bienvenu ici.. Jvais pas vous déranger plus longtemps.." Tu te dépêches à remettre tous les dessins que la jeune femme a sortie précédemment. Tel le maladroit que tu es, les dessins finissent éparpillés sur le sol. Tu les ramasses tant bien que mal, tes mains tremblent. Ton coeur bat vite, trop vite. T'as cette impression qu'il va exploer dans ta poitrine. Quel idiot as-tu été de croire que tu pourrais reprendre cette passion. La prochaine fois, tu t'interdiras de rêver. Ça t'empêchera de déchanter le moment venu. "Jsuis désolé Ginny mais jpense que c'était pas une bonne idée que de vouloir faire partie de ton groupe d'artistes .." Tu poses ton regard sur elle, malgré ce que l'homme t'as menacé précédemment puis, tu lui lances un regard rempli de haine. "T'as gagné mec ! Elle est tout à toi !" Le ton froid et sec, tu n'as aucune envie d'être gentil avec lui. @Ginny McGrath @Auden Williams
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Dim 4 Aoû 2019 - 13:53 | |
| The artist @Ginny McGrath @Lukà Petterson
La main de Ginny sur mon avant bras est la seule chose qui m’empêche de lui éclater la gueule alors qu’il vient de me repousser. Cependant j’arrive encore à me contrôler, parce que je ne lui ai pas expressément ordonné de ne pas me toucher. C’était bien sûr sous entendu mais j’ai encore une fois surestimé les capacités mentales d’autrui. Et après on ose me dire que je ne suis pas optimiste. Il n’est qu’un artiste du dimanche qui a fait un cercle à peu près correct et qui s’est dit qu’il allait devenir le prochain de Picasso. Il ne connait rien à rien, se contente de dessiner des glaces au bas de ses pages de cours et de s’en vanter au reste du monde. Il recopie ce qu’il voit sur internet, recopie ce que les autres font bien mieux que lui. Il s’acharne à vouloir se faire une place, un nom, quelque chose. Ca ne marche pas. Ca ne marchera pas ici. Qu’il reste à l’atelier s’il le veut, qu’il essaye de me survivre plusieurs heures par jour s’il est suicidaire. Je ne la lâcherai pas, je serai son ombre. J’étais là bien avant lui et le serai bien après, que ce soit à l’atelier ou dans la vie de McGrath. Il a cru pouvoir m’avoir, me faire peur, m’intimider mais il ne sait pas que même s’il était un lutteur de deux fois mon poids j’aurais agi exactement de la même manière, quitte à être celui dont la tête heurte le mur. Et il a de la chance, cet abruti. Il a de la chance qu’elle soit revenue avant que je n’attaque à nouveau. Il a de la chance que son premier réflexe ait été de poser sa paume sur mon bras, parce que c’est bien la seule chose qui pourrait me calmer dans ces moments là. Elle ne peut pas empêcher mon poing de rester fermé et les muscles de mon bras très largement bandés, ceci dit il devrait la remercier pour son grand cœur. Et la voix du petit chiot de brise. Je ne serais même pas étonné qu’il se recroqueville sur le sol pour pleurer et qu’il appelle sa mère. Il panique tellement qu’il en perd tous ses moyens, qu’il tente vainement de me déstabiliser par ses paroles qui ne font aucun sens. Je ne m’en formalise pas, n’en ai rien à faire qu’il s’attaque à moi. Il est celui que Ginny a accusé et ce seul fait réchauffe mon cœur absent. Elle pensait sincèrement qu’il avait dit quelque chose de plus, quelque chose d’encore pire que de la toucher sans son consentement. Elle est trop douce, trop naïve, et me fait lever les yeux au ciel trop souvent à cause de ses remarques. Cette fois ci c’est ma main qui vient entourer l’avant bras de Ginny, parce que je sens qu’elle va être encore une fois trop gentille et qu’elle va vouloir l’aider à ranger ses pseudo œuvres d’art dans son pseudo carnet de dessin. Qu’il se débrouille. Qu’il reste à terre, genoux sur le sol, la main tremblante, de plus en plus paniqué. Ce n’est ni mon problème ni celui de McGrath. Il est venu de son plein gré et mes yeux étaient assez explicites pour qu’il sache ce qu’il ne devait surtout pas faire. Pourtant il l’a fait, alors il n’a plus qu’à assumer maintenant. Le goût du sang se fait sentir dans ma bouche alors que je n’avais même pas senti mes dents pincer instinctivement mes joues. « Elle est à personne, connard. » J’ai pas besoin d’essayer de me la jouer gros dur en haussant le ton, ma voix est déjà assez froide comme ça. J’en suis encore au stade où je me retiens de lui péter la gueule et désormais ce sera la première chose qui me viendra à l’esprit si je recroise sa tête un jour. Vaut mieux pas pour lui que ce soit le cas. « Barre toi le raté. »
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| | | | (#)Jeu 15 Aoû 2019 - 15:02 | |
| "Jlui ai rien dit. C'pas de ma faute si tu partages ton atelier avec un abruti doublé d'un psychopathe." « Hey oh, personne n’est abruti, personne n’est psychopathe non plus. » ça ne sert absolument à rien de s’insulter de la sorte, de provoquer tout autant. J’essaie de le lui rappeler au cas où il ait oublié que la seconde d’avant Auden menaçait de l’éclater. La piqûre de rappel ne fait rien, il renchérit, je pince les lèvres, fronce les sourcils, pas menaçante du tout, mais fermée, déçue au possible. "La prochaine fois, mets-lui une laisse à ton molosse. Ça évitera qu'il morde le prochain que tu recruteras. En tout cas, c'était sympa ta proposition mais je crois que je ne suis pas le bienvenu ici.. Jvais pas vous déranger plus longtemps.." il s’empresse de rassembler ses affaires, il se dégage facilement de l’étreinte d’un Williams qui se calme de seconde en seconde. Mes yeux s’accrochent au visage d’Auden en lui faisant savoir d’un coup d’œil d'un seul que ce sera son tour quand Lukà sera parti. "Jsuis désolé Ginny mais jpense que c'était pas une bonne idée que de vouloir faire partie de ton groupe d'artistes .." il s’excuse, j’inspire doucement, ma mine qui lentement mais sûrement prend des airs chagrinés. « Je… tu… » j’arrive pas à mettre des mots sur l’incompréhension la plus totale que je ressens, sur l’explosion à travers laquelle il est devenu le seul dommage collatéral. Mais j’arrive pas à reprendre le rythme des événements qui se précipitent quand il provoque Auden à nouveau. "T'as gagné mec ! Elle est tout à toi !" mes yeux s’équarquillent, un oh de protestation qui s’échappe d’entre mes lèvres. « Je suis à per- » « Elle est à personne, connard. » le peintre qui réplique, acide, amer, totalement véridique. J’étais pas une plante, j’étais pas un meuble, j’étais encore moins acquise à un Auden qui pouvait pas faire plus électron libre que qui que ce soit je puisse connaître.
« Barre toi le raté. » je soupire, une dernière, une énième fois, alors que je vois la silhouette de Lukà qui finit par obéir, qui file de l’atelier laissant la porte se refermer lourdement derrière lui. Tout mon corps fait un volte-face direct et instantané vers Auden, le second tour qui n’est pas une surprise du tout. « Il le méritait? T’avais une bonne raison au moins? » je lui fais confiance, oui, je connais son jugement impétueux mais honnête, je sais qu’il agit en tornade, en tsunami quand il s’y met. Mais je sais aussi que la majorité du temps, et surtout en ce qui concerne l’atelier, il a les priorités à cœur. Nos priorités. « Me force pas à jouer à l’adulte avec toi. » j’ai pas envie de le gronder, j’ai pas envie de l’entendre me répondre qu’il s’est laissé guider par le vent. J’ai déjà assez d’une bombe à retardement de 8 ans à gérer, je préfère continuer à vivre dans le déni que non, la relation entre Auden et moi ne tire pas plus de la mère/gamin insolent que du copropriétaire/associé. Puis, le silence reprend sa place de la plus confortable des manières dans l’atelier. Je finis par conclure, presque comme si tout ceci n’était qu’un mauvais rêve. « Et retourne installer le canevas. »
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| | | | | | | | The artist .. or almost. (Ginny #2) |
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