ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Lorsque je me suis réveillé ce matin, Léonardo n’était plus dans l’appartement. J’étais tellement fatigué que je ne l’ai pas entendu partir, pourtant, il est obligé de passer devant mon lit/son canapé pour quitter les lieux. Il a vraiment tout fait pour ne pas me réveiller et je m’empresse de lui envoyer un message pour le remercier. En faisant cela, je me lève et me dirige vers la cuisine pour y trouver un petit mot de la part de mon demi-frère me faisant savoir qu’il va travailler toute la journée, mais que je devrais profiter de mon jour de repos pour me reposer justement. Son mot me fait sourire me mettant de bonnes humeur dès le matin. Cela va être une bonne journée, j’en suis persuadée. Pour une fois, je compte bien prendre le temps de ne rien faire, ce qui ne m’es pas arriver depuis… Bien trop longtemps. Et je vais commencer par un peu de cocooning dans la salle de bain.
C’est finalement trente minutes plus tard, après une bonne douche et un masque, que je finis par retourner dans la cuisine dans l’idée de me servir un énorme petit déjeuner. Pour une fois, j’ai réellement le temps de cuisiner et je compte bien légèrement vider le frigo de Léonardo pour remplir mon estomac. Je vais chercher mon téléphone dans le salon afin de mettre un peu de musique et enfiler mon pantalon de pyjama préféré. C’est en dansant que j’ouvre le frigo pour sortir tous les ingrédients dont j’aurais besoin pour mon festin. Quelques œufs, un peu de toast, de l’avocat et sûrement quelques fruits frais. Parfait. En chantonnant, je commence à chercher le grille-pain dans les placards. Je finis par mettre la main sur l’appareil, mais me rends compte que le fil près de la prise est presque dénudé. Léonardo m’avait prévenu que certains de ses appareils était un peu vétuste, mais qu’ils fonctionnaient très bien. Ne voulant pas abîmer le fil plus que nécessaire, je décide de chercher un peu de scotch afin de rafistoler tout cela. Je finis par trouver un rouleau de scotch et alors que je tente de me la jouer à la MacGyver, je me rends compte que rien ne va avec ce rouleau. « Mais c’est quoi ce truc?! » Et voilà, qu’en quelques secondes, je me retrouve avec du scotch double-face tout autour des doigts. « Oh, c'est pas vrai ! Fait chier ! » Il me faudra encore cinq minutes à râler pour finir par me débarrasser du bout collant sur ma peau. « Bon deuxième tentative. » Je finis par trouver un rouleau de scotch qui ne me bouffe pas les doigts et tente de réparer du mieux que je peux le fil. J’étais persuadé que tout cela allait fonctionner, on a vu ce genre de technique dans tout un tas de film. C’est en mettant mes toasts dans l’appareil et en mettant se dernier en route que je me rends compte que mon idée n’était peut-être pas si brillante que cela. En quelques secondes, tout cesse de fonctionner dans l’appartement. Génial, j’ai fait sauter les plombs. « Mais merde… »
Il m’aura fallu une heure pour remettre le courant en route. Ne voulant pas créer une nouvelle catastrophe, je décide de partir prendre mon déjeuner au Death Before Decaf. Au moins, là-bas, je suis sûre que je ne mettrais pas le feu à quelque chose et je pourrais profiter de mon déjeuner tranquillement. Je prends un livre dans mon sac à main et mes écouteurs. Je compte bien profiter de ma journée de repos coûte que coûte, ce n’est pas un peu de scotch double face et les plombs qui saute qui entameront ma bonne humeur. Pas aujourd’hui. C’est donc le sourire aux lèvres que je finis par arriver au café en centre-ville. Et mon sourire ne cesse de s’accroître lorsque je remarque mon beau gosse de l’autre fois derrière le comptoir. L’ami du gars à la chemise qui coûte un rein. Monsieur, je me mets torse nu devant les demoiselles. Je m’approche du comptoir alors qu’il ne m’a pas encore vu. « So that was true… You are even cuter when you’re dry. » Oh oui, je sens que cette journée va être parfaite comme je l’avais prévu et ce sera sans doute grâce à ce foutu grille-pain au final. Le jeune brun lève les yeux vers moi et je lui souris tendrement. « Je suis venu prendre un full breakfast. »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Deklan a décidé qu’il allait se mettre sérieusement au latté art. C’est arrivé comme un cheveu sur la soupe – not true, ça s’est fait direct après qu’on ait passé la matinée de la vielle à pointer du doigt de la plus effrontée des manières à tous les clients à quel point les dessins qu’il tentait de faire à partir du lait moussé ur leurs commandes caféinées étaient laids à chier – et depuis, il multiplie les tasses. Il est désespéré Dek, il veut se prouver, il y arrive pas, et le spectacle est tellement aussi beau que pitoyable que j'arriverai honnêtement jamais à l'arrêter.
Il les décore toutes, il se répète et il s'emmêle, il rage et on rigole tous, clients et le reste de l’équipe, à le voir s'emporter de la sorte. on fout rien, mais vraiment absolument rien pour le rassurer. Il a d’autres talents Dek, il est impeccable pour servir une pinte sans trop la faire mousser, il a un doigté incroyable pour balancer la caisse en fin de quart, il est le genre de type qui rafle toutes les victoires à la table de baby foot sans même regarder la balle, trop occupé à tenir une conversation avec quiconque aime parler de football, de rugby, de surf avec lui. Mais le latte art, ça, c’est pas totalement son jam, c’est tout sauf son don, et il pourrait pas être plus frustré de pas arriver à nous convaincre que la tache floue qu’il répète sur toutes les commandes de café depuis 6h ce matin est un chat, pas ce qui ressemble vaguement à un emoji de caca. Le pauvre gars.
J’éclate irrespectueusement de rire quand y’a un client qui lui demande le plus naïvement du monde, sans savoir toute la background story derrière, s’il vient d’échapper le lait moussé dans son latté quand une voix amusée attire mon attention à l’autre bout du comptoir vernis. « So that was true… You are even cuter when you’re dry. » le temps de faire volte-face et d’attraper son regard, je reconnais la pote d’Andy, la blonde au sourire communicatif, aux grands yeux brillants, et au flirt le plus adorable de l’univers. « Tu penses quoi, que je suis du genre à mentir effrontément ? » et je feins d’être clairement blessé, outré, que dis-je, démesurément heurté en réduisant considérablement de quelques pas la distance entre nous.
Elle s’est installé au bar, me renvoie un sourire et un autre, et affiche rapidement ses couleurs. « Je suis venu prendre un full breakfast. » « C’est que tu donnes presque envie. » elle l’a annoncé avec tellement d’appétit que je peux pas faire autrement que de le souligner, voyez-vous. « J’t’avais promis un café la dernière fois. Demande et tu recevras. » je précise, le sourcil qui se hausse et le menu que je lui tends à la bonne page pour qu’elle fasse son choix le temps que j’attrape une tasse propre, anticipant le breuvage qu’elle commandera.
Shiloh Atkins
la reconstruction
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leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
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Cela fait quelques années que je suis une cliente du Death Before Decaf. Je ne vais pas dire que je fais partie des fidèles, ce n’est clairement pas le cas. J’adore cet endroit, mais il est vrai que je viens de manière assez irrégulière. Tout simplement parce que je n’ai pas toujours les moyens de m’offrir un café à l’extérieur. Pourtant, j’adore cela, surtout en hiver. J’aime par-dessus tout venir ici, parce qu’on se sent toujours un peu comme chez soi et les fauteuils sont si confortable. Lorsque j’allais encore à l’Université et que j’en pouvais plus de rester enfermer à la bibliothèque, je venais ici et je travaillais accompagner d’une bonne tasse de thé ou de chocolat. C’est même ici que j’ai goûté du café pour la toute première fois avec Amélia. Ma meilleure amie voulait absolument que je goûte à ce breuvage dont elle était devenue accro. J’avais un peu grimacé sur le coup, mais j’avais fini par devenir accro à mon tour. D’abord avec beaucoup de lait et maintenant, je dois dire que j’apprécie énormément une tasse de café bien noir. Alors, j’ai continué à venir ici pour, de temps en temps, m’offrir le plaisir d’une vraie bonne tasse de café avant d’aller me caler dans un des fauteuils, un livre à la main. Le personnel est toujours très souriant et ils sont tous plutôt très beau également. Il faut croire que le DBD doit sa réputation à son café, mais également à ceux qui nous le servent. Malgré tout, je dois dire que cela fait un bon moment que je ne suis pas venu ici.
Vu mes aventures un peu grotesques matinales, j’ai décidé de me rendre à ce café pour m’offrir un vrai petit déjeuner. J’en avais cruellement besoin, je voulais que ce soit une bonne journée et rien ne pourra me faire changer d’avis. Puis la dernière fois que j’ai fait un passage par ici, j’ai remarqué le beau serveur. C’est en entrant dans l’établissement que je me souviens de ses paroles. Il m’avait invité à revenir et je remarque qu’il est présent aujourd’hui. À croire que les problèmes rencontrés à l’appartement de Léonardo auront été plutôt positif. Je vais pouvoir prendre mon petit-déjeuner avec une très belle vue. Sans savoir ou je trouve le courage de m’adresser à lui, je lui rappelle ses quelques paroles lors de notre première rencontre. Un doux rire s’échappe d’entre ses lèvres ce qui fait s’agrandir mon propre sourire. « Je voulais juste vérifier tes propos. » dis-je en haussant quelque peu les épaules. J’aurais préféré le revoir torse-nu et tout mouillé, je ne vais pas le cacher, mais il est aussi très bien comme cela.
Il me rappelle m’avoir promis un café et je hoche la tête vivement. Ça non plus je ne l’ai pas oublié. Par-dessus son épaule, je remarque son collègue qui ne cesse d’aligner les tasses de café à ses côtés d’un air de plus en plus déçu. Il semble s’entraîner au latte art et je me mords les lèvres pour ne pas rire face à son air dépité. Je me penche un peu sur le comptoir pour me rapprocher du beau gosse. « Tu crois que si je commande un latte, il va se mettre à pleurer ? » dis-je tout en désignant le fameux jeune homme d’un coup de menton. Je ris un peu et pose mon avant-bras sur le comptoir. « Tu me proposes quoi comme style de petit-déjeuner ? » demandais-je alors un peu curieuse. « J’ai très faim, mais les plombs ont sauté chez moi et la cafetière à refuser de coopérer. » Je me dandine un peu sur mon siège quelque peu mal à l’aise face à ce jeune homme qui me fixe avec ce magnifique sourire aux lèvres. « Donc je suis en manque de caféine, et j’ai faim. Mais ça je l’ai déjà dit, je crois. »
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« Je voulais juste vérifier tes propos. » qu’elle se dédouane, et je laisse aller un rire, un peu plus et j’aurais presque peur de l’avoir disputé la pauvre, mais son sourire est contagieux, j’y accroche le mien en même temps que je laisse mes prunelles la détailler maintenant qu’elle s’installe un peu plus confortablement sur les bancs du bar qui n’ont rien de bien glorieux à entendre ce que mon cousin a à en dire. « Content d’avoir été assez louche dans ce que j’ai pu avancer pour que tu ressentes le besoin de repasser valider. » ma voix est faussement sarcastique, le clin d’œil qui suit le plus naturellement du monde, et son amusement qui m’attendrit direct.
Je vise la machine à espresso pour lui préparer un truc, elle m’immobilise dans l’élan avec une lueur de malice dans son regard qui me fait hausser un sourcil d’intérêt. « Tu crois que si je commande un latte, il va se mettre à pleurer ? » « Ouaip. » je relance, aussi gravement sérieux et faussement affligé qu’elle, avant de tourner la tête vers Deklan et d’assumer la demande, le plus sournoisement du monde. « Un latte par ici Dek. LAT-TE. » j’insiste, il rage de ma moquerie, roule des yeux et s’active, alors que ma silhouette se penche sur le comptoir pour se rapprocher d’à peine quelques centimètres de plus de la blonde. « On dit de moi que je suis un boss sadique. Je préfère me qualifier comme le gars qui les aide à passer par-dessus leurs blocages pour devenir plus forts et plus confiants. » la confidence provoque un soupir d’exaspération du côté de Dek qui pose la tasse entre elle et moi avant de filer en salle pour finaliser sa tournées de commandes, le cœur rageux.
Elle me fait état du drame dans lequel elle vit ; et qui donc, a motivé son passage ici. « J’ai très faim, mais les plombs ont sauté chez moi et la cafetière à refuser de coopérer. » appuyé sur le muret derrière moi, j’enregistre chaque mot, mon expression prenant en sérieux au fur et à mesure de ce qu’elle dévoile. « Quelqu’un me demanderait l’enfer ressemble à quoi, je donnerais ça en exemple. » je constate, avant qu’elle réitère ses priorités, à savoir manger et boire un café. Le latte sous ses yeux que je pointe du menton pour régler ce second point, et le menu que je commence à improviser dans ma tête avant d’en avoir une idée claire que je m’assurerai de lui cuisiner moi-même, si elle réponds de l’affirmative à la question suivante « Tu m’fais confiance? »
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
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leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
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Je crois que je pourrais l’écouter rire pendant des heures. Je me surprends à rougir en pensant à cela. Je ne suis pas du genre à poursuivre les garçons qui me plaisent, loin de là. Je suis celle qui observe de loin, qui a un crush depuis des années, mais qui ne fera jamais le premier pas. Je ne suis pas réellement douée en amour. Je ne cherche même pas à avoir quelqu’un dans ma vie en ce moment. Pourtant, il faut avouer que si je suis venu au Death Before Decaf aujourd’hui ce n’est pas seulement pour la qualité de leur café, mais plutôt parce que je me suis souvenu du beau brun trempé de la dernière fois. Et voilà que je le fais rire avec un rien. Je me sens comme une adolescente de seize ans, mais je m’en fiche. Je me sens bien et pour une fois plutôt sûre de moi. Enfin… Dans la limite du raisonnable. Il joue la carte du sarcasme en plus de cela. Je dois dire que cela me plaît réellement. « Je me devais de m’assurer que je n’avais pas rêvé. » Oh non, clairement, je n’avais pas rêvé. Le brun est l’ami de monsieur je me paie des chemises beaucoup trop chères et s’il était déjà canon torse nu et trempé, il l’est tout autant au sec dans une nouvelle chemise. Je crois que je vais venir ici bien plus souvent.
Et on se moque de son collègue qui semble si désespérer à tenter de sortir quelque chose de potable avec ces lattes. Je me moque alors que j’étais tout aussi maladroite que lui la première fois où l’on m’a demandé de faire un cocktail. Mais cela semble amuser le beau brun et je rentre dans son jeu. Pauvre Dek. Je m’excuse d’un petit sourire et tente de ne pas exploser de rire face à la remarque du fameux patron. Le jeune homme finis par m’apporter la fameuse boisson. « Merci. » Je lui souris chaleureusement avant de porter mon regard sur la tasse. Clairement, le dessin n’est toujours pas maîtrisé. « Il fait de son mieux. Je mets un A+ pour l’effort. » J’enroule mes doigts contre la tasse profitant de la chaleur qui s’en diffuse avant de narrer l’enfer de ma matinée au jeune homme. Il semble compatir et je hoche la tête une nouvelle fois. « C’est ce que je pensais aussi et je me suis dit qu’un petit tour ici pourrait clairement améliorer ce début de journée. » Une nouvelle fois, je lui souris en rougissant quelque peu. Je ne sais pas ce qui me prends ce matin. Je n’avais pas été aussi flirty avec un homme depuis bien trop longtemps. C’est un jeu innocent après tout, non ? Il me demande si je lui fais confiance et si habituellement, je serais du genre à me poser la question pendant de très longues minutes, ce matin, je n’hésite pas longtemps. « Oui ! » Après tout, il s’agit uniquement de nourriture. Pourtant, je ne peux m’empêcher d’ajouter très rapidement. « Une contrainte : je suis végétarienne. » Connaissant le menu ici, je sais parfaitement que ce ne sera pas un problème, mais je préfère ne pas gâcher ces efforts. « Surprends-moi. » Et dieu que cela peut sonner bizarre. Cette fois, j’en suis certaine, je rougis de la tête aux pieds. Je dois probablement m’être transformé en une belle tomate. Je plonge mon regard dans ma tasse de café. « Dieu que ça sonne clicher. Excuse-moi. » Je ris un peu nerveusement et j’ai soudainement envie de fuir très très loin.
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Même si elle ne me donne pas le feu vert tout de suite, j’ai déjà la tête qui fourmille d’idées, de plats que je pourrai lui concocter avec ce que j’ai sous la main sans avoir l’air du gars qui a vraiment réfléchi à son truc, quand je l’ai naturellement cette touche-là. Faut dire que je m’assure toujours d’avoir que des ingrédients savoureux dans le coin, ça aide à improviser de quoi cuisiner même pour les plus horribles appétits. « Une contrainte : je suis végétarienne. » « Le fromage, c’est végétarien right? » que je demande au taquet, feignant un air bloqué et effrayé, avant d’éclater de rire et de la laisser voir que j’étais pas sérieux ; ou que je suis juste un con en puissance. C’est selon.
J’ouvre les placards, le réfrigérateur aussi. Y’a des légumes que je commence à couper, des oeufs que je mixe dans la foulée. « Surprends-moi. » j’y peux rien si je pouffe de rire là, même Deklan est pas surpris, il roule des yeux avant de partager un regard avec moi, et je sais exactement à quoi il pense. « Dieu que ça sonne clicher. Excuse-moi. » ma main libre que je lève pour la dédouaner et l’arrêter dans sa pauvre petite gêne aussi adorable que pas nécessaire. « Ça va, d’habitude c’est moi qui aie la lourde tâche de sortir des trucs clichés du genre. » Dek hoche de la tête de la positive avec véhémence pour confirmer, je lui lance une tranche de tomate et une poignée de poivrons hachés en pleine gueule pour qu’il se taise même s’il dit pas un mot. « Nice save. » l’ironie sous forme d'aliments frais gaspillés qui gît aux pieds du pauvre gars qui s’est moqué, la langue que je lui sors avant d’allumer les fourneaux et de sortir un poêle à frire.
J’ai eu le temps de mettre les ingrédients à cuire avant que mes prunelles ne remontent trouver celles pétillantes d’Elora. « Tu vas me dire la vérité si je te pose une question de la plus haute importance? » la tension additionnée du bruit du beurre dans la poêle qui grésille, c’est presque du flirt quand on force un peu la note. « Faut que tu promettes. » le DBD commence déjà à sentir bon la bouffe matinale et j’attends pas qu’elle réponde avant de bafouer la promesse à laquelle j’ai donné tant d’importance une seconde plus tôt, à laquelle je retire tous ses droits l’instant d’après. « T’as fait exprès d’exploser tes plombs pour venir prendre le petit-dej ici, ou tout fonctionne encore comme neuf chez toi? » c’est exactement ce que je disais tout à l’heure, quand je parlais des trucs clichés que je disais bien plus que tous les autres d’habitude.
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
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La question est : pourquoi je ne suis pas venu prendre un petit-déjeuner ici bien plus tôt ? Lorsque j’étais étudiante, je passais pas mal de temps au DBD. Je venais toujours prendre un chocolat chaud pour travailler mes essays ou lire des livres pour les cours. J’aimais venir m’installer au fond de la salle, là ou les fauteuils sont les plus confortables pour rester assis pendant des heures. Je prenais toujours des pâtisseries pour me donner un peu de courage. Puis maman est décédée, j’ai réellement commencé à me serrer la ceinture pour payer les dettes et j’ai arrêté de venir. Voilà pourquoi je ne suis pas venu prendre de petit déjeuner ici bien plus tôt, parce que je n’avais pas l’argent pour payer. Je secoue rapidement la tête ne voulant pas penser a tout cela. Je relève à peine la blague de Matt et lui réponds très sérieusement. « Je mange du fromage oui. » C’est bien à cause du fromage que je ne suis jamais devenue full vegan, j’aime bien trop cela pour m’en passer. « J’aime trop ça. » ajoutais-je en souriant. Un petit tip pour qu’il en mette le plus possible dans mon assiette.
Passionnée, je le regarde commencer à sélectionner les ingrédients qu’il va utiliser pour mon assiette. Je suis réellement impressionnée et telle une idiote de première classe, je fais une remarque tout ce qui y a de plus cliché et je m’excuse bien rapidement. Heureusement, le beau brun prend cela sur le ton de l’humour. J’ai la sensation que rien ne peut attendre sa bonne humeur, qu’il est juste un petit rayon de soleil adorable. C’est véritablement tout ce dont j’avais besoin aujourd’hui. Sans le savoir, il est véritablement en train d’égayer ma journée. « Et donc tu tortures tes employés. » dis-je en riant alors qu’il est en train d’embêter son collègue au latte qui semble désespérément vouloir garder la tête hors de l’eau. Gosh. Je ne le vois pas travailler au bar la nuit. Clairement pas le genre de collègue que je garderais avec moi. « Il gère les rush hours ? » Je ris un peu ne voulant pas trop me moquer non plus.
Finalement, Matt me demande si je suis venu en prétextant que tout avait explosé chez moi alors que tout allait bien. Une nouvelle fois, je me mets à rire. « Oh non, je vais te dire la vérité. » Je me redresse sur mon siège et lève la main droite comme pour prêter serment. S’il savait que je suis un vrai danger imminent parfois. Cela a véritablement été le cas ce matin. « Je n’avais rien planifié du tout. » dis-je en levant les yeux au ciel. « Et mon demi-frère va probablement vouloir me tuer lorsqu’il va voir que j’ai tué son grille-pain. » Il faudra que j’explique tout cela à Leonardo, mais en attendant, je veux profiter de mon day off. « Je ne travaille pas aujourd’hui et je voulais juste un vrai bon petit déj, alors j’ai pensé à ici. » Je souris à Matt qui attaque les finitions de mon assiette. « Je venais très souvent ici quand j’étais étudiante. » ajoutais-je, toujours le sourire aux lèvres. « Je peux goûter quand ? Ça sent vraiment très bon ! » Je ne cesse de sourire comme une idiote. « Tu joues ta réputation là-dessus, Matt! »
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On commente chaque fait et geste du pauvre dude sur lequel notre attention commune s’est vrillée ; et je découvre en elle une alliée de taille pour me moquer effrontément de la nouvelle lubie d’un Deklan dans son habitat naturel. « Et donc tu tortures tes employés. » roh, tout de suite les gros mots, tout de suite l’état-major de crise. Mes yeux roulent sur eux-mêmes, j’hausse innocemment les épaules, poursuis la préparation de son petit-déj en me dédouanant au passage. « C’est pas de la torture s’ils reviennent bosser le lendemain, si? » que je demande, candide, je conclus aussi le sourire aux lèvres. « Il gère les rush hours ? » « Toujours. Personne commande de café à ce moment-là, ça aide. » et évidemment, je préciserai pas qu’à ce moment-là, Deklan se concentre sur faire le moins de collet pour les bières, sur verser le bon dosage pour le vin. Un seul potentiel de moquerie par jour avec lui, c’est son barème. Je joue fair, ou du moins je tente vraiment fort de.
« Oh non, je vais te dire la vérité. Je n’avais rien planifié du tout. » elle est adorable à se redresser, à lever sa main pour promettre, à jouer la carte de l’honnêteté d’emblée même si ses joues rosissent au passage. « J'suis presque déçu. » que je me moque, qu'elle ait pas tout orchestré sournoisement, assemblant les fruits dans son assiette, tranchant le tout non sans accrocher plusieurs fois mes yeux dans les siens au fil de son histoire. « Et mon demi-frère va probablement vouloir me tuer lorsqu’il va voir que j’ai tué son grille-pain. » j’éclate de rire à nouveau, prenant ensuite une seconde et quart pour gober une gorgée de mon café qui doucement prend la température de la pièce. « Un meurtre pour un meurtre ; ça me semble équitable. »
Elora qui confirme qu’elle connaît déjà l’endroit, qu’elle venait ici quand elle était étudiante. Le café roule depuis un peu plus de 3 ans, le commerce avant que j’ai repris alors qu’il sombrait doucement pour en faire un concept complètement différent. « Ah ouais. » j’arque le sourcil, intéressé, m’en voudrais presque de ne pas la reconnaître d'avant quand je me faisais un devoir de mémoriser le plus de visages et de prénoms de clients possible pour le bien de tous, pour qu’ils se sentent comme à la maison à chaque visite. Le plat qui est presque prêt, les derniers ingrédients que j’assemble. « Tu joues ta réputation là-dessus, Matt! » elle s’emballe, je suis charmé, m’en faut peu avec le visage de porcelaine qu’elle arbore.
« Goûte et rassure ma réputation veux-tu. » ma voix tremble presque, on dirait quasiment que je m’inquiète, quand je suis presque sûr qu’elle va avoir autant accès à tous les groupes alimentaires possible qu’à un bon repas réconfortant cuisiné avec amour une fois servie. Y’a pas assez de fromage à mon goût ; mais ça ne lui donnera qu’une bonne excuse pour revenir. « Oh et si tu veux partager ça on est sur Instagram je dis ça je dis riiiiiien. » l'instant promo que je chante finalement, opportuniste, m’affairant maintenant à ramasser la vaisselle sale pour lui laisser un minimum d’air sans la fixer à chaque bouchée non plus. « Ton silence me stresse Elo. » je fixe pas, mais j’écoute – team awkward forever.
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
J’ai trop souvent l’habitude d’être de son côté du comptoir. Tellement que je découvre presque ce que cela fait d’observer un service. Je me moque gentiment de son collègue, mais je comprends qu’il peut galérer le pauvre. Il semble tellement vouloir bien faire que je suis à deux doigts d’aller le voir pour lui faire câlin et lui dire qu’il se débrouille comme un chef et que tout ira bien. Matt se moque quelque peu de lui, mais je vois dans son regard qu’il apprécie son collègue et surtout qu’il est loin d’être déçu du travail qu’il produit dans le café. « S’il revient, c’est que tu dois être un bon patron. » Je souris au brun en face de moi alors qu’il ne cesse de s’agiter dans tous les sens pour créer l’assiette qu’il va me servir en guise de petit-déjeuner. Je le laisse maître du choix des ingrédients, mais l’odeur qui s’en dégage me donne clairement envie. J’ai même le ventre qui se met à gargouiller.
En attendant l’arrivée de mon assiette, je lui explique que rien de tout cela n’était planifié. À la base, je comptais vraiment me faire un petit-déjeuner chez Léonardo et ne pas quitter le studio pour le reste de la journée. Je voulais pouvoir profiter pleinement de mon jour de repos, mais l’installation électrique en à décider autrement. J’ai un peu honte d’avoir flingué son grille-pain et je n’ai clairement pas les moyens de lui remplacer pour le moment, mais je verrais tout cela avec lui plus tard. À cet instant précis, je préfère me concentrer sur ma conversation avec Matt qui ne cesse de me jeter des coups d’œil tout en finissant sa préparation. Il semble étonné d’apprendre que je suis une cliente depuis un moment. « Je suis une fan de la première heure. » Je ris un peu avant d’ajouter : « J’aimais bien venir bosser ici et boire un chocolat chaud en m’installant dans les fauteuils là-bas. » Je souris et joue un peu avec mon téléphone entre mes doigts. « J’ai des bons et des mauvais souvenirs ici. Mais surtout un bon, j’ai rencontré ma meilleure amie dans ton café. » Une anecdote un peu folle quand on y pense, mais ma rencontre avec Molly a clairement changé ma vie. Désormais, je ne sais ce que je ferais sans elle, elle m’a tellement aidé après le décès de maman. « J’ai peu déserté ces derniers temps, mais je risque de revenir pour les petits déjs. » Et pour sa bouille aussi.
Enfin, il me tend une assiette remplie de bonne chose et surtout de belles couleurs. Je trouve cela tellement jolie que je ne sais réellement par ou commencer. Je vois bien qu’en face de moi, Matt semble soudainement stresser. Tellement qu’il se met à parler vite et pour ne rien dire. Il me fait penser à moi lorsque je stress un peu trop que j’en deviens une véritable bavarde. « Ton silence me stresse Elo. » Je ris et sors mon portable afin de prendre une photo. Je me perche un peu sur mon tabouret pour avoir un meilleur angle et croise le regard de Matt. « Souris pour la photo. » Je prends trois clichés histoires d’avoir le choix avant de m’asseoir à nouveau correctement. « Pour Instagram et tout. » ajoutais-je avant de poser mon téléphone afin de le troquer contre ma fourchette. Je prends une première gorgée de l’omelette. « Hmmmmm… C’est trop bon ! » Je reprends quelques bouchées et soupire d’aise. « C’est plus que validé. Je mets 10/10 ! » Et lorsque je vois le soulagement traversé son visage, j’ai soudainement envie de l’embrasser. Il est bien trop mignon. « Donc… Tu sais cuisiner, tu fais un café à tomber par terre, visiblement, tu es un excellent patron. Y a des trucs que tu sais pas faire ? » Je plaisante un peu, mais relance la conversation pour ne pas le voir s’échapper trop vite. « Je serais vieux jeu, je dirais que tu es bon à marié. »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
« Je suis une fan de la première heure. J’aimais bien venir bosser ici et boire un chocolat chaud en m’installant dans les fauteuils là-bas. » qu'elle annonce, toute fière, le dos qu'elle redresse et son regard toujours un peu plus brillant. Elle pointe son spot préféré, mon regard suit son doigt, tentant de me rappeler d'un seul instant où sa bonne humeur, où son éclat m'auraient marqué depuis que le café était à moi. Je sèche, ça me fait chier, je mets mon focus sur les bonnes choses en conséquence. « Chocolat chaud, je note. » pensant déjà aux mélanges chocolatés sous le comptoir qui pourraient lui faire plaisir quand ce sera le temps du dessert. Toujours garder une étape d'avance sur ses clients. « J’ai des bons et des mauvais souvenirs ici. Mais surtout un bon, j’ai rencontré ma meilleure amie dans ton café. » mon sourcil se hausse quand elle parle des mauvais moments, mais elle effleure bien trop vite le sujet, elle s'y attarde pas, j'insiste donc pas plus, elle en parlera si elle veut. « Alors ça doit être une cool, celle-là. Elle aussi. » ma tête que je relève quand la fleur vole vers Elora, quand je suis pas gêné de statuer clairement qu'elle fait partie des cools à mes yeux, voilà, c'est acté.
L'assiette que je finalise, les derniers ajouts qui en valent la peine je suis sûr j'fais exprès pour. « J’ai peu déserté ces derniers temps, mais je risque de revenir pour les petits déjs. » je pose le tout devant elle, tourne le plat de façon à ce que ce soit parfait à mes yeux comme aux siens, ajoute une lampée de café dans sa tasse avant de remplir la mienne à nouveau. « La vérité c'est que je fais pas de petits-déjs d'habitude. » mes yeux se plissent, mon sourire en coin fait juste grandir, je précise, joueur. « T'es l'exception qui confirme la règle, on dira. »
Quand elle a l'air d'être ravie, quand elle me donne l'impression que l'improvisation matinale dont elle sera l'ultime goûteuse lui convient, je jure qu'il y a un coup de zen qui passe de mon visage à mes épaules, relaxant tout sur son passage. « Souris pour la photo. Pour Instagram et tout. » j'attends à la dernière seconde pour faire la pire expression de douchebag possible lorsqu'elle appuie sur l'appareil, sourcils joueurs, joues gonflées. J'ai l'air d'un Casanova de pacotille, du gars qui entre dans un bar et qui est en chasse, et ça me fait mourir de rire. On n'a plus les grimaces qu'on avait. « Donc… Tu sais cuisiner, tu fais un café à tomber par terre, visiblement, tu es un excellent patron. Y a des trucs que tu sais pas faire ? Je serais vieux jeu, je dirais que tu es bon à marié. » « C'est pas mauvais d'être vieux jeu, y'a des avantages à être de la vieille école. » je défends d'office, résigné, convaincu.
« J'te ferai une liste si tu veux. Tous les arguments pour te vanter de pas être de ceux qui vivent de Tinder et d'eau fraîche. » le côté pour comme le côté contre que j'énumère dans ma tête, toujours beaucoup trop pris entre mes élans de frat boy mélangés à mes nombreuses valeurs trop sérieuses pour justement être pris au sérieux. J'étais la gars qui gagnait au beer pong et qui récoltait tous les honneurs des filles autour, mais qui ramenait pudiquement la plus entreprenante d'entre elles, à moitié soule, à son appart en lui donnant un verre d'eau et de l'aspirine pour le lendemain. J'étais le dude qui draguait en soirée, mais qui s'éclipsait dès que la nana commandait des shots pour se mettre dans le mood. « Je sais pas toucher mon coude avec ma langue. » ça, ça répond à sa question pour vrai. « Je sais pas la fermer ; faut toujours que j'ai le dernier mot. » ça, c'était un des traits les plus distinctifs des McGrath, au cas où elle l'avait pas encore remarqué. « Et surtout, je sais pas laisser une pauvre bouchée attendre si longtemps avant d'être mangée. » et ça, ce sont mes doigts, ingrats, qui filent attraper le reste de rôtie qu'elle a laissé à l'abandon au coin de son assiette.
Shiloh Atkins
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ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
L’espace d’un instant, je me perds dans mes souvenirs liés à cet endroit. Lorsque je venais après les cours pour prendre une boisson chaude et travailler sur mes recherches, mes traductions ou tout simplement me détendre. Le jour où on m’a annoncé le décès de maman, instinctivement, je suis venu chercher un peu de chaleur ici, c’est d’ailleurs comme cela que j’ai rencontré Molly. Une rencontre du hasard. Le destin nous avait poussé l’une vers l’autre et j’en serais éternellement reconnaissante. Je me perds dans mes souvenirs et sursaute presque lorsque Matt s’adresse à moi. « Hein ? » Il me parle de Molly et je hoche vivement la tête. « Oh, tu dois la connaître, elle passe souvent ici. Molly. Une petite brune. » Comme s’il connaissait tous ses clients par cœur. Je lève les yeux pour moi-même. Enfin… Je travaille de l’autre côté du comptoir moi aussi et je connais bien mes clients. « Enfin, si tu es physionomiste. » Je m’étonne presque pour avoir employé ce genre de vocabulaire et manque d’exploser de rire. « Je fais genre, mais j’ai aucun vocabulaire habituellement. » ajoutais-je en riant. Lorsque je lui fais savoir que je reviendrais prendre mon petit déjeuner chez lui, j’aperçois la petite grimace qui se dessine sur son visage. Ah ? Et cette fois, je ne peux retenir mon fou rire face à sa bouille innocente. « Oh my, c’est priceless. » Non vraiment, je me sens plus privilégier que jamais. Il s’est donné tout ce mal pour moi ? J’ai presque envie de passer par-dessus le comptoir pour venir lui faire un câlin. Il m’a illuminé ma journée avec cette assiette. « Tu es un amour ! Je me sens vraiment privilégiée. »
Avant d’attaquer mon assiette, je décide de prendre une photo pour immortaliser la beauté du plat et sa rareté, semblerait-il. J’incruste Matt dans le cadre et sa figure me fait sourire. Il est véritablement adorable. Je crois que je vais la partager sur mon Instagram, mais je vais aussi la garder bien précieusement. Après tout, j’étais venu pour son beau sourire et la marchandise que l’on m’avait présentée sans tee-shirt la dernière fois. Je rougis en repensant à cela et plonge mon regard dans celui de Matt. Je souris probablement telle une adolescente de seize ans face à son crush, mais je m’en fiche complètement. Aujourd’hui, je ne me prends pas la tête, c’est décidé. Alors, on discute de son potentiel à marié. Il me fait une petite liste et je l’écoute tout en mâchonnant ma nourriture. Je ne le cache pas, je suis presque tentée de voir si j’arrive à toucher mon coude avec ma langue lorsqu’il émet l’idée. Mais je reste sagement assise à ma place. Visiblement, il en a tout un tas de qualité loufoque. « T’es donc cute et weird. Je note. » Un rire m’échappe avant que je lui frappe presque violemment la main lorsqu’il me pique une dernière bouchée. « Eh ! C’était à moi. » Je boude et lui tire la langue telle une enfant. « Pas si bon a marié au final. » Je secoue la tête avant d’ajouter : « Non vraiment, tu peux mieux faire, je suis déçue. » Néanmoins, je m’empresse de terminer mon assiette pour qu’il ne vienne pas me voler une autre bouchée. « Je vais devoir réfléchir pour t’écrire un petit review quand même. » Une nouvelle fois, je souris et plonge mon regard dans le sien. « Tu as monté tout ça tout seul ? » Et puis soudainement, je pense à quelque chose. « Tu engages des étudiants pour des petits contrats ? »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Elle fait état des souvenirs que l'endroit lui rappelle, j'écoute le plus attentivement du monde parce qu'il faut pas se le cacher, j'adore entendre les gens parler du DBD comme s'ils s'y sentaient chez eux. C'était un peu le but de l'opération quand j'étais revenu en Australie, c'était pas mal ce que moi je cherchais quand j'avais racheté le local, un café et salon de thé qui en arrachait, qui arrivait pas à tenir sa clientèle. Je l'avais pris comme un projet de vie et comme une façon de m'occuper la tête et les mains, j'avais tout mis ce que j'avais dans le commerce, j'en avais fait mon safe spot, ma safe zone ; et de voir que ça l'était pour d'autres aussi, ça n'avait pas de prix. « Oh, tu dois la connaître, elle passe souvent ici. Molly. Une petite brune. » des Molly, j'en connais quelques unes, une en particulier. Mais je garde ça pour moi, les coïncidences sont pas assez chose courante pour que j'en tienne rigueur. « Enfin, si tu es physionomiste. » le sourcil que j'hausse, son rire qui est encore plus adorable au fil des minutes où elle l'arbore de plus en plus en confiance. « Je fais genre, mais j’ai aucun vocabulaire habituellement. » « Tu t'en sors bien jusqu'à maintenant, j'ai pas l'impression que t'as fouillé dans le dictionnaire pour placer des mots intelligents au fil de la conversation ni vu ni connu, tout est good, tu gères. » elle est conne ma blague, elle est stupide ma remarque, encore heureux que je me fasse rigoler tout seul.
« Tu es un amour ! Je me sens vraiment privilégiée. » mon torse que je bombe le plus naturellement du monde à ses mots, elle fait exprès, j'suis sûr, entre les photos et les compliments, entre les soupirs de soulagement à chaque bouchée et les remarques le sourire aux lèvres après. « T’es donc cute et weird. Je note. » « J'aimais mieux la version où tu disais que j'étais un amour ; on peut y revenir à celle-là? » que je m'entends demander, naïf au possible, l'oeil malicieux et la rôtie que je lui pique dans l'élan. « Eh ! C’était à moi. Pas si bon a marié au final. » ça l'aurait été si elle avait pas glissé une critique dans son discours, et je suis pas froissé, du tout, mais ça me fait bien trop marrer de jouer les offusqués un temps, quand elle doit commencer à savoir que je suis pas de ce genre-là, sauf sous exceptions. « Non vraiment, tu peux mieux faire, je suis déçue. » « C'était inévitable, fallait que je te montre qu'on insulte pas ses aînés sans conséquences. » les conséquences sont pas méchantes, pas plus que le coup d'oeil que je lui renvoie en finissant par filer au comptoir des pâtisseries et lui en prendre une aux fruits et aux fleurs, que je pose comme amende honorable au coin de son assiette, à la place exacte où siégeait la bouchée volée une poignée de minutes plus tôt.
Sa photo s'envole vers Instagram, mon portable vibre dans ma poche mais j'suis un petit gars poli, je regarde pas de suite ce qu'elle y a inscrit. « Je vais devoir réfléchir pour t’écrire un petit review quand même. » ah tiens, pas si déçue que ça, finalement? « Tu as monté tout ça tout seul ? Tu engages des étudiants pour des petits contrats ? » « Tout seul ouais, j'ai racheté le local à un prix ridicule quand je suis parti de Londres pour revenir habiter ici. » son café que je réchauffe, le mien pareil. « J'avais besoin d'un projet pour me confirmer à quel point j'étais à chier pour faire des rénos, mon ego allait trop bien fallait que je lui donne un bon coup de pied pour le remettre en place. » du menton je lui pointe deux trois endroits prouvant mon point, des coins de murs repeints grossièrement, le comptoir que j'avais sablé et vernis mais où j'aurais pu faire bien mieux à plusieurs endroits. « Des p'tits contrats? Dans quel genre? » et bien sûr que je rebondis sur sa question, mes paumes prenant appui sur le comptoir de chaque côté de son assiette maintenant que ce sont quelques cubes de fruits restant qui me narguent.
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ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
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meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
« J'aimais mieux la version où tu disais que j'étais un amour ; on peut y revenir à celle-là? » Je tente de ne pas rire et garde un air sérieux, le temps de coller un doigt à mon menton et de prendre un air pensif. Bien entendu, je suis une piètre actrice et il ne faudra que quelques secondes pour que j’explose de rire. Je ne sais pas garder mon sérieux lorsque je me moque, gentiment, de quelqu’un. « Tu penses qu’on peut garder cette version. » Et sa tête de petit chien battu me fait rire de plus belle. Il faut dire qu’il sait y faire Matt. Il a connaissance de son charme et sait parfaitement s’en servir. Je tombe dans le panneau, comme toujours. Un flirt innocent qui apporte une toute nouvelle fraîcheur à ma journée. Je crois que j’avais besoin de cela et je ne le dirais jamais au premier intéresser, mais je suis heureuse de le voir rentrer dans mon jeu. Tout cela est purement innocent, je ne suis pas une dragueuse invétéré et ce n’est clairement pas mon but. J’avais simplement besoin de me changer les idées, de sortir de cet appartement minuscule, de prendre l’air. Il a su être là au bon moment et il a su prendre les choses en main, tout simplement. Alors c’est avec le sourire aux lèvres que je finis par affirmer : « Je te laisse ton titre de cutie. » Je hoche les épaules et retourne à mon assiette afin de savourer pleinement ce qu’il avait pris le temps de me préparer désormais que je sais que tout cela ne fait pas partie de ses habitudes.
On se chamaille un peu comme deux enfants et je vois les regarde qui tombent sur nous. Je dois passer pour une fille facile, celle qui se laisse bernée par le sourire du beau barman. Je tente de ne pas penser à cela, à juste profiter de l’instant tout en essayant de connaître un peu mieux Matt. Lorsqu’il évoque son parcours, je dois dire que je suis plus qu’impressionné. « Ton égo doit plus passer les portes maintenant si ? » On ne va pas se le cacher, dans le quartier tout le monde connaît le Death Before Decaf. C’est devenu une institution à Brisbane, un endroit où les gens aiment se retrouver. « Sans vouloir sonner cliché, tu peux être fière de toi. » Il interprétera cela comme il le sent, c’est juste ce que je voulais lui dire de la manière la plus honnête qui soit. Tout simplement. Je termine mon café en écoutant sa question. « Si je reprends mes études… Mais rien est sûr encore… Mais si des fois, je peux venir travailler un peu ici, ce serait cool. Enfin, je te dirais ? » Je compte déjà bien revenir en tant que cliente, pour le reste, on verra. Plus tard. Toujours plus tard. Je ne veux pas me précipiter, il est temps que je reprenne ma vie en main, doucement, mais sûrement. Je reviendrais le voir au moment voulu.
Un coup d’œil autour de moi et je réalise que le café ne cesse de se remplir. « Je vais pas te retenir plus longtemps. » Il m’a déjà accordé énormément de son temps et c’est adorable de sa part, mais il est sur son lieu de travail. Je sais à quel point, il est facile de se perdre dans des conversations avec les clients, mais il faut toujours retourner au boulot à un moment où un autre, malheureusement. Je me redresse sur mon tabouret et me penche au-dessus du comptoir pour venir embrasser sa joue. « Merci Matt. » Un merci qui vient du fond du cœur, qui veux tout dire. « A bientôt ? » Et je vois son sourire, son petit clin d’œil et je comprends. Bien sûr que l’on va se revoir.
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