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 (romy) is it worth it ?

Finnley Coverdale
Finnley Coverdale
le roux de secours
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(romy) is it worth it ? V5Pnm5h Présent
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
gif @cloudyfacewithjam
POSTS : 10142 POINTS : 180

TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta.
RPs EN COURS : (romy) is it worth it ? B7043cde6d701029986c26c5515f4cad09463669
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.

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sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.

(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis)cecilia #3ezra #2leslie #1

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RPs EN ATTENTE : samuel ›
RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) mattjill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydialoucynthialou #2vittoriocora #2 (2018) bryn #2lou #3bryn #3jackcora #3jamesonjill #1lonnielou #4cora #4kane (2019) charlieromyjill #2cora #5jeremiahdanika (2020) lou #5lou #8jill #4raelynlou #6jill #5lou #7 (2021) mollylara #1scarlett #1caitriona #1 (2022) scarlett #2josephedge #1paradise citylara #2edge #2evelyn #2jenna #1amos #1madison #1lara #3edge #3 (2023) tessa #1raelyn #2jules #1corey #1zoya #2 adèle #1 archie #1cecilia #1madison #2jenna #2ezra #1cecilia #2

RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloweensujet commun (df)clément (df)lucia (ds)

ABANDONNÉS : saulbryn #1jimmyevejill + theomercure (dz)elliejeanbrynrubyfreyaconstanceheïanaaaronbrynarrowsiannatrevorluanasiennasiennalou #9poppy #1hollysiennajules #2 (ua)jules #2cristina #1lara #4madison #3lily #1sienna
AVATAR : domhnall gleeson.
CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz.
DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones).
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t13131-finn-there-is-no-doubt-even-a-rejection-can-be-the-shadow-of-a-caress
https://www.30yearsstillyoung.com/t13151-finn-lonely-one

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Message(#)(romy) is it worth it ? EmptyDim 28 Juil 2019 - 21:18


ROMY & FINNLEY ⊹⊹⊹ Are you strong enough? Are you wise enough ? Are you giving up ? Will you disappear ? When it comes to me, I don't know, you see.

Le tapotement d’un index contre la vitre de sa voiture fait sursauter un Finnley dont le regard s’est perdu sur l’établissement face à lui depuis une bonne dizaine de minutes (multipliées par dix). Il met quelques instants à comprendre que l’individu à l’extérieur de l’habitacle attend de lui qu’il l’interroge sur la raison de son intrusion, et c’est un Finn qui ne cache pas son scepticisme qui finit par descendre la vitre. « Tout va bien, gamin ? T’étais déjà là il y a trois quart d’heures, quand je suis arrivé. » Finn tente de masquer son agacement face à la curiosité mal placée du retraité, mettant toute la conviction dont il est capable à l’heure actuelle (c’est-à-dire, pas grand-chose) dans un hochement de tête affirmatif, avant d’entreprendre de fermer à nouveau la vitre et s’éviter ainsi un long discours paternaliste sur son regard perdu ou son air absent. « T’es sûr ? » Parfaitement, mais ça doit être qu'une impression puisque vous semblez savoir mieux que moi ce qu'il se passe dans ma tête. Pour s’éviter une conversation qu’il anticipe déjà comme étant interminable, Finn se contente d’un « première fois » mensonger, aussi simple qu’efficace, ainsi qu’un sourire pincé qui passe volontiers pour de la gêne alors qu’il s’agit surtout d’un moyen d’éviter de laisser échapper le soupir qui lui inspire cette rencontre. « Ça va, il me faut juste encore quelques minutes. Seul. Mais merci. » Parce qu’une reconnaissance affichée permet de se mettre quiconque dans la poche, Finn se force à se montrer sympathique pour s’assurer une tranquillité qu’il regagne effectivement après une tape sur l’épaule qui lui donne envie de s’arracher le bras – ou celui de cet inconnu dont la gentillesse est certaine, mais déplacée aux yeux d’un Finn qui ne demande rien à personne et qui tend à limiter les interactions sociales au maximum – ce n’est donc pas pour qu’on vienne les lui imposer à la moindre occasion. Le regard de Finn finit par se porter sur le tableau de bord et sur l’heure affichée, et il constate qu’effectivement, cela fait presque une heure qu’il est stationné sur ce parking sans avoir mis le pied à l’extérieur de sa voiture. D’ordinaire, les visites à Gail Hartwell ne sont pas sources d’autant d’angoisse, au contraire. Aussi incongru que cela puisse paraître, elles lui sont plutôt bénéfiques. Bien-sûr, il apprécierait bien plus de côtoyer cette femme à l’extérieur de ces murs, mais la situation est ce qu’elle est, et Finn se centre exclusivement sur la personne qu’il vient visiter et non sur l’endroit où s’effectuent celles-ci, ce qui lui permet de discuter naturellement avec Gail, loin des conversations qu’il sait parfois forcées et mécaniques qu’elle échange avec Lonnie. Finn a toujours eu le rôle de tampon entre eux ; permettant ainsi à Lonnie de se reposer lorsque la situation lui devient trop compliquée à supporter, et à Gail d’échanger des banalités sans supporter le regard de son fils et l’échec de son rôle de mère qui y est sous-entendu (volontairement ou non). Et c’est bien parce que la sienne n’a jamais su remplir ce rôle que les échanges entre Finn et Gail se passent aussi bien ; parce qu’il voit en elle la mère qu’elle n’arrive pourtant pas à être pour Lonnie. Si les visites sont peu régulières, il n’en demeure pas moins que Gail s’intéresse toujours à ce qu’il se passe dans sa vie, à ce qu’il accepte de partager, et se permet même certains conseils qui lui sont d’une certaine utilité. Là où Danielle s’est toujours contentée de prétendre qu’il n’existait pas, quand bien même il pouvait se briser la voix à lui tourner autour pour répéter son prénom et espérer gagner son attention lorsqu’elle revenait pour un ou deux jours auprès de son père et lui, l’intérêt de Gail pour le rouquin a toujours semblé sincère à ce dernier. Et s’il l’est pas, c’en est pas un problème tant Finn a des œillères et préfère voir la situation sous un jour qui lui permet de se sentir privilégié dans cette relation. Les Mommy Issues sont bien présentes – et si Finn n’a jamais vraiment considérer les choses sous cet angle, il n’en demeure pas moins que, comme tout un chacun, il a aussi besoin de sentir parfois soutenu dans les décisions qu’il prend, et que le désamour de sa mère a eu un sérieux impact, tout simplement. Et c’est bien parce que Finn a réellement besoin des conseils avisés de Gail qu’il se trouve ici aujourd’hui, et qu’il hésite autant à sortir de son véhicule. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de lui demander son avis sur une situation quelconque, sur une réaction exagérée qui a pu être la sienne ou sur les détails qui lui permettraient d’organiser l’anniversaire surprise le plus réussi qui soit à Lonnie. Aujourd’hui, c’est bien plus sérieux que toutes les conversations qu’il a pu avoir avec Gail – et avec quiconque. Et c’est parce qu’il n’a jamais vraiment eu de repères lui laissant penser qu’il peut le faire que Finn ignore s’il peut réellement se confier à Gail et espérer être soutenu. Dans tous les cas, l’intimité que permet le lieu l’empêchera d’être parfaitement transparent ; mais c’est aussi parce que leurs échanges se déroulent entre ces murs qu’il a besoin de parler à Gail. Il veut, il doit comprendre les enjeux d’une vie passée dans une cellule, à être dépendant de la volonté d’une autorité supérieure et n’être plus qu’un numéro – quoi qu’on prétende. Il ne sait pas si les questions qu’il compte lui poser s’adressent plus à lui ou à Jude, toujours est-il qu’elles lui apparaissent comme nécessaires pour que Finn puisse passer à autre chose – que ce soit en profitant de sa liberté, en renonçant à celle-ci ou en condamnant celle d’autrui.

Finn finit par quitter sa voiture en traînant des pieds. Pour la première fois, il n’a pas envie d’être ici, mais au-delà d’une envie, c’est surtout une nécessité et son opinion importe ainsi peu. Le rouquin finit par se présenter à la grille près de l’entrée des visiteurs, et après les contrôles d’usage, vient le moment de décliner son identité et signer le registre ; mais là où d’ordinaire on l’invite à poursuivre dans le couloir jusqu’à la salle réservée aux visites, il est aujourd’hui stoppé dans son élan. « Je suis désolée, Madame Hartwell ne peut pas recevoir de visites dans l’immédiat. » Qu’on lui annonce, de quoi le rendre sceptique, car la situation ne s’est jamais présentée auparavant. « En quel honneur ? » Qu’il demande d’un ton plus froid qu’il ne l’aurait voulu. « Elle n’est pas disponible. » Finn se veut muet un court instant, le temps de rassembler les éléments qu’il connaît quant à l’agenda de Gail, et de soupirer en lançant un « pourtant l’atelier cuisine c’est le mercredi, et les travaux manuels le jeudi, alors comment ça se fait ? » agacé, parce qu’il n’aime pas être dans l’ignorance. « Elle est occupée par un rendez-vous. » « Un rendez-vous ? Et ça va durer longtemps ? » « Je ne sais pas, tout dépendra du temps dont a besoin Madmoiselle Ashby et c’est tout ce que je peux vous dire. » En d’autres termes ; merci de me foutre la paix. Mais Finn n’est pas décidé à se faire silencieux, et se fiche éperdument du soupir las de la réceptionniste. « Elle a des problèmes ? » C’est un regard noir qu’il reçoit désormais en guise de réponse ainsi qu’un « vous pouvez toujours attendre dans le couloir, si vous n’avez rien d’autre à faire » qui conclut la conversation alors que Finn affiche un sourire pincé sous-entendant qu’effectivement, il n’a pas mieux à faire, et ne se faisant pas prier pour commencer à faire les cents pas dans le couloir qui passe devant le bureau d’accueil. Les minutes passent, se transforment en dizaines de minutes, et peut-être même en heure. La notion du temps du jeune homme est mise à l’épreuve depuis quelques temps, toujours est-il qu’au moment de ce qu’il suppose être la relève, une demi-douzaine d’individus sort de l’intérieur et tout autant rejoint le couloir depuis l’entrée principale, tandis qu’il se met en retrait, s’effaçant jusqu’à entendre un « Oh, voyez-vous ça, Ashby qui termine le travail à une heure raisonnable, j’en crois pas mes yeux » adressé à une petite blonde qui attire aussitôt l’attention d’un Finn, qui la scrute du regard un bref instant tandis qu’elle échange des banalités avant de disparaître à l’extérieur. « Monsieur ? Les visites se terminent dans un quart d’heure, si vous vou-. » Mais le rouquin n’entend pas la fin de sa phrase qu’il est déjà à la suite de la petite blonde, désormais esseulée, et en passe de rejoindre une voiture qu’elle vient de déverrouiller à distance, obligeant Finn à hausser la voix pour attirer son attention. « Madmoiselle Ashby ! » Le temps qu’elle se retourne, il est parvenu à la rejoindre et… il se sent con. Il n’a pas la certitude que Gail ait des problèmes, si ça se trouve, c’était un rendez-vous tout ce qu’il y a de plus logique, un bilan, ou n’importe quoi, il ne connaît pas le fonctionnement du milieu carcéral – et c’est bien pour combler ses lacunes qu’il venait rendre visite à Gail, en premier lieu. « Vous avez un instant ? » En réalité, il ne lui laisse pas le choix, mais au moins, il peut gratter quelques secondes pour amorcer… ce qu’il ne sait pas quoi dire. « Je venais rendre visite à Gail Hartwell, et on m’a dit qu’elle ne pouvait voir personne parce qu’elle était occupée avec vous. » Il présente la situation, histoire de ne pas passer pour un dégénéré qui arrête les gens sur le parking pour le plaisir de les emmerder – bien qu’il y ait une part de vrai là-dedans. « Pourquoi ? Je veux dire, est-ce que tout va bien ? Est-ce qu’elle a des soucis ? » Ce qui le surprendrait, Gail n’ayant jamais fait de vagues, et il doute que ce soit aujourd’hui qu’elle commence à en faire. « Oh, je suis Finnley Coverdale. Je suis sur le registre de ses visites. » Et non pas un curieux qui vient quémander des informations sur une affaire qui a fait du bruit à l’époque, au cas où elle douterait de sa bonne volonté.



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Message(#)(romy) is it worth it ? EmptyMer 31 Juil 2019 - 8:49

Finnley & Romy No one can see them The angels and demons Are testing how low you'll go The sunsets and sunsets As dark as your heart gets It's best if you just say no
Depuis quelques semaines déjà les rendez vous avec Gail Hartwell se faisaient de plus en plus réguliers. Romy avait beau ne pas noter d'amélioration significative dans la profondeur de leurs discussions, elle avait cependant réussi à avoir accès à son temps et c'était une sorte de petite victoire pour la conseillère, d'ordinaire plus habituée à essuyer des refus qu'une oreille attentive. La détenue ne lui trouvait plus d'excuses pour éviter leurs entrevues -bien qu'elle n'avait pas vraiment d'autres choix que de s'y plier mais jamais Romy n'aurait été contre la volonté de qui que ce soit- et c'était désormais deux fois par semaine qu'elles se rencontraient ; dans son bureau ou dans les cuisines pour des cours qu'elle feignait de réclamer. La petite blonde avait du manœuvrer finement pour obtenir une amorce de considération de la part de cette femme, quelque chose de plus consistant qu'un "Merci mais non merci ma jolie" qu'elle lui avait déballé poliment des dizaines de fois. Les ateliers culinaires étant les seuls trouvant grâce à ses yeux ... Romy avait retroussé ses manches et entamé le dialogue autour d'une recette de bourguignon. Qu'elle avait cramé. Force était de constater que son piètre degré de compétences avait touché la détenue qui s'était laissée aller à quelques conseils, lui ouvrant au passage la porte de ses souvenirs, si tant est que toutes les deux avaient fini par tisser une sorte de lien. Gail lui apprenait à cuisiner, Romy y allait de son grain de sel en soumettant l'idée qu'une vie à l'extérieur serait sans doute plus agréable, lui apporterait de meilleurs produits pour ses recettes. Elle était pénible, la petite Ashby. Un concentré d'optimisme et d'abnégation ; guimauve à en crever sous son caractère borné, mais elle avait trouvé une adversaire à sa hauteur en la personne de la détenue Hartwell. Là ou elle disait liberté, cette dernière coupait net en lui demandant d'ajouter une pointe de lait. Un cycle immuable qui durait depuis des semaines maintenant ; jusqu'à ce que l'une ou l'autre ne jette l'éponge sans doute. Romy se promettait que ce ne serait pas elle.    

"N'oublie pas la noix de muscade" Rapidement les tutoiements n'étaient plus de rigueur ; du moins pour Gail. Un énième cours, un énième échec. Le rendez vous d'aujourd'hui avait fait écho aux précédents dans une similitude déroutante. La mère de famille s'était fermée comme une huître à la simple évocation d'un potentiel job au restaurant solidaire de Toowong, tout de suite après lui avoir donné le secret de son pain d'épices. Elle lui avait à peine parlé de Lonnie et de Harvey, mais quelque part cela lui suffisait pour aujourd'hui. Ne souhaitant pas faire déborder davantage le rendez vous sur les horaires de visite, Romy l'avait abrégé au bout d'une heure, en fixant un autre dans la foulée. Encore un, et alors que Gail fut reconduite dans sa cellule, elle s'était laissée retomber sur le dossier de sa chaise, ne trouvant pas nécessaire d'ajouter quoique ce soit à son carnet de notes si ce n'est : vingt neuf juillet, rien. « Oh, voyez-vous ça, Ashby qui termine le travail à une heure raisonnable, j’en crois pas mes yeux » Terminée. Elle avait décidé que cette journée s'achèverait sur cette note frustrée. Un passage express à son bureau, puis c'était jusque dans le hall principal de l'administration qu'elle s'était laissée guider pour rejoindre le parking ; visiblement elle n'était pas la seule. Machinalement ses doigts jouaient avec le cordon de son tour de cou, se retenant de ne pas sortir son majeur à cette abruti de Thompson auquel elle marmonnait un "Bonne soirée" pour toute réaction à cette connerie qu'il venait de lancer. Oui. Parfois ça lui arrivait de terminer à l'heure. Quand elle foirait. « Madmoiselle Ashby ! » Et quoi encore ? Quelques pas à peine, c'était tout ce qu'elle avait pu faire avant de se faire interpeller une seconde fois, mais là, par une tête inconnue. Un air absent, de grands yeux bleus, ce type ne lui disait pas grand chose. Rien du tout d'ailleurs. Penchant la tête sur le côté elle délaissait son tour de cou pour venir glisser ses mains contre ses hanches sans trop comprendre. « Vous avez un instant ? » Lui laissait il vraiment le choix ? Opinant du chef, la petite blonde attendait qu'il en vienne au fait avant d'ouvrir la bouche, ce que ce type ne manquait pas de faire. « Je venais rendre visite à Gail Hartwell, et on m’a dit qu’elle ne pouvait voir personne parce qu’elle était occupée avec vous. » Oh. Immédiatement ou presque sa posture avait changée ; plus vraiment encline à rejoindre sa voiture l'inconnu avait désormais toute l'attention de la petite blonde qui avait croisé les bras contre sa poitrine en attendant la suite. Puisqu'il y avait l'air d'y avoir une suite. « Pourquoi ? Je veux dire, est-ce que tout va bien ? Est-ce qu’elle a des soucis ? » Mais qui était il ? Ce n'était pas tant que personne ne se souciait de Gail.. mais cette femme était si secrète qu'elle ne voyait pas bien qui pouvait il être. Fort heureusement pour elle la réponse arrivait ensuite alors même qu'elle n'avait fait qu'entrouvrir les lèvres. « Oh, je suis Finnley Coverdale. Je suis sur le registre de ses visites. » La dernière fois qu'elle avait regardé le registre des visites revenait à un moment maintenant ... quand elle avait demandé au personnel chargé des fouilles de la tenir informée si Lonnie ou Harvey Hartwell franchissaient le seuil de cette prison. Elle n'avait pas encore été creuser du côté d'éventuels amis puis-qu’à ses yeux elle n'en avait pas. Pas à l'extérieur du moins. "Vous voulez un café ?" Est ce que tout pouvait se régler par une dose suffisante de caféine ? Est ce que toute conversation qui s'annonçait compliquée devrait commencer autour d'un gobelet fumant ? Est ce que commencer une conversation de cette façon était acceptable ? Certainement. Dans le monde d'une Romy Ashby venant d'enchaîner quasi huit heures de rendez vous sans pause en tout cas. "Elle va bien, enfin pas de soucis particuliers. Et ... je suis désolée notre rendez vous a duré plus longtemps que prévu." une grimace plus tard, et là voilà désormais rebroussant chemin vers un endroit plus isolé du hall, près des distributeurs et des machines à café, son interlocuteur inopiné n'ayant pas d'autre choix que de la suivre s'il voulait poursuivre leur discussion. Elle ne parlerait qu'en présence de ce café poudre immonde qu'elle vidait à longueur de journée, bien qu'elle laissait ce Finnley Coverdale faire son choix en premier tandis qu'elle plaquait son badge employé sur le vieil appareil sitôt arrivée face à celui ci. "Vous avez pas l'air d'être journaliste." Elle pendrait sûrement la peine de vérifier un peu plus tard, se gardant bien de commencer d'entrée de jeu la discussion en lui livrant le fond de sa pensée. S'il était arrivé jusque là c'est qu'on avait vérifié son identité, et que Gail Hartwell avait effectivement accepté de le rencontrer avant. Jamais elle n'aurait laissé quelqu'un en qui elle n'avait pas confiance venir lui parler ; cette femme était une sorte de forteresse. "Pourquoi vous vouliez me voir ?" Est ce qu'elle avait parlé de moi ? Est ce que l'ombre d'une étincelle d'espoir pouvait avoir éclot dans son esprit ? Romy l'espérait. Elle espérait que ce Finnley pouvait avoir voulu la trouver pour appuyer sa demande, mais sans trop savoir pourquoi elle avait le sentiment que ce ne serait pas le cas.  


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Message(#)(romy) is it worth it ? EmptyLun 9 Sep 2019 - 0:34

D’aussi loin qu’il se souvienne, la première fois qu’il a traîné des pieds de cette façon pour visiter Gail remonte à sa toute première venue, il y a déjà des années de cela. Il s’y était rendu aux côtés d’un Lonnie désemparé par la situation : un énième Noël en famille passé dans une pièce commune et sous haute surveillance. Il avait toujours soutenu son ami du mieux qu’il pouvait – le facteur « maman compliquée », ça rapproche – pour autant il n’avait jamais franchi cet interdit qu’est celui de d’immiscer de telle façon dans l’intimité de la famille Hartwell. Finn ne l’avait fait seulement parce qu’il y avait été convié – et depuis ce jour il n’a jamais regretté la demande de son meilleur ami, et il espère qu’il en va de même pour ce dernier. Il ne l’ébruite pas parce qu’il passerait certainement pour un dérangé, mais les moments passés avec Gail est une des rares choses qui égaie son quotidien morose. Bien-sûr, il aimerait que celles-ci se passent dans un autre contexte ; et il vendrait sa propre mère pour permettre la liberté de celle de Lonnie. Mais Finn a conscience qu’il ne peut agir sur la situation et que le sort de Gail a été scellé il y a bien longtemps, raison pour laquelle il n’y a d’autres possibilités que d’accepter celui-ci et de tenter de vivre avec. Un point de vue que Lonnie (et Harvey, dans une moindre mesure) ne semblent pas partager, probablement parce qu’ils sont bien plus touchés que Finn ne pourra jamais l’être. Et même le fait d’être désormais directement confronté à cette situation en ayant sa propre mère en prison ne lui permet pas de prétendre comprendre le point de vue des deux Hartwell ; sa mère à lui, il a toujours rêvé de la voir derrière des barreaux. Quoi qu’il en soit, c’est bien en traînant des pieds que Finn se rend aujourd’hui ici, non pas parce que la perspective de passer une heure avec Gail lui est désagréable ; mais parce que le sujet qu’il compte aborder avec elle l’est. Et il voudrait le passer sous silence, Finn, il l’a fait avec le reste du monde à l’exception de Lou, mais il sait aussi que tant qu’il se flagellera avec toutes ses questions, il ne parviendra pas à trouver une issue à sa situation – qu’elle lui soit favorable ou non. Et la seule personne qui puisse comprendre le tourment de ses pensées en ce jour, c’est bien Gail Hartwell.

Et pourtant, c’est une échappatoire plus que bienvenue de découvrir l’existence d’une certaine Ashby qui l’a empêché de mener ses projets à bien. Chassez le naturel, il revient au galop. Et comme toujours, Finn s’oublie, alors que, plus que jamais, il devrait prendre le temps de s’occuper de lui, de son sort qui se scelle aussi, jour après jour, mensonge après mensonge. C’est une telle habitude que ça s’est probablement inscrit dans son code génétique : les autres passeront toujours avant. On l’a conditionné pour que cela soit le cas, et en brave petit soldat, Finn s’exécute. Alors il ne pense plus à ces dizaines d’interrogations qui l’assailliront à nouveau dans quelques heures, et qu’il noiera dans tout autant de verres. Non, il ne pense qu’à Gail et les problèmes potentiels qu’elle affronte. Si problèmes il y a, mais dans l’esprit pessimiste de Finnley, si elle est ainsi retenue, c’est parce qu’elle doit des comptes. Et il a beau cherché, le rouquin, il ne voit pas le méfait dont maman Hartwell aurait pu se rendre coupable. Certes, son avis est biaisé par la sympathie qu’il lui porte, au-delà du fait qu’il ne la côtoie que quelques heures par année. Mais telle que Lonnie dépeint sa mère et telle qu’il l’a découverte, Finn ne peut concevoir un seul instant qu’elle soit la source d’un quelconque ennui. C’est impossible, il se raccroche à cette idée car, égoïstement, si même Gail, la neutralité personnifiée, voit sa personnalité bousculée par sa vie dans une cellule, il n’imagine pas ce qu’il deviendra quand ça lui arrivera. Parce que ça lui arrivera forcément, maintenant qu’il s’est empêché de se renseigner sur les autres options, d’espérer qu’il puisse y en avoir. Finn interpelle la jeune blonde qu’il identifie comme Ashby, se lançant dans des explications bancales, et il voit à son visage qu’elle ne semble pas convaincue de la nécessité de lui accorder son temps. Et lorsqu’il n’a plus rien à dire, qu’il est pendu aux lèvres de la jeune femme pour y voir plus clair, il fronce les sourcils alors qu’elle lui propose un… café. Sérieusement ? Il a déjà pris conscience avec la nana de l’accueil que le personnel de cette prison est aussi aimable que les portes qui barricadent celle-ci, mais il ne pensait pas qu’il se heurterait à une telle indifférence – puisque c’est ainsi qu’il l’interprète. La bouche entrouverte, prêt à insister et à lui demander si elle se ficherait pas de lui, il est stoppé dans son élan lorsqu’elle reprend la parole. « C’est pas grave. » Qu’il répond par automatisme alors qu’il pousse un bref soupir ; évacuant ainsi toute la nervosité qui s’est emparée de lui en songeant au fait que Gail puisse avoir des problèmes. Mais il n’en est rien. Il semblerait, car Ashby aurait pu s’arrêter-là, pourtant c’est bien à sa suite qu’il marche alors qu’elle anticipe une conversation plus longue qu’un simple « elle va bien » en voulant le mettre un peu plus à l’aise, ce qui ne marche absolument pas. Finn n’a jamais aimé que l’on tourne autour du pot, raison pour laquelle il n’aurait eu aucun souci à faire l’impasse sur un café (ou plutôt, un thé, puisque c’est pour cela qu’il opte en glissant un « merci » à l’intention de son interlocutrice) si cela lui permet d’accéder plus rapidement à la vérité. « C’est une insulte que vous me faites là. » Qu’il pense à voix haute alors qu’un bref rire s’est échappé d’entre ses lèvres alors qu’elle a mentionné le fait qu’il ne soit pas journaliste. Si elle savait, à quel point il les déteste. Un rire qui laisse rapidement place à une mine plus sérieuse lorsqu’elle le questionne et qu’il se retrouve muet quelques instants, incapable de réellement savoir comment aborder les choses – et en ayant espéré qu’elle serait celle qui apporterait des réponses. « Je ne sais pas vraiment, pour tout vous dire. » Qu’il admet dans un premier temps avant de porter le gobelet de thé citron (ou d’eau sale au citron serait plus juste) à ses lèvres. « Je rends visite à Gail depuis des années, et jamais rien ne m’a laissé penser qu’elle avait des problèmes, alors quand on m’a dit qu’elle était en rendez-vous et que les visites étaient impossibles, je me suis juste dit que… je sais pas, ça m’a paru bizarre. » Qu’il avoue avant de rapidement reprendre. « Enfin, elle ne me dit pas grand-chose, alors, c’est pas comme si c’était exceptionnel qu’elle ait un rendez-vous, seulement qu’elle me tient pas au courant de tous ces aspects-là. » Il ajoute en haussant les épaules. Et c’est normal, parce qu’elle ne lui doit rien, il n’est pas son fils, il n’est pas même un ami. « Et c’est avec Lonnie que je devrais avoir cette conversation, pas avec vous. Sans offense. » Que Finn finit par réaliser, parce qu’il n’est pas en position de se renseigner sur la situation de Gail dans le dos des principaux concernés. Un sentiment de honte l’envahit, et il finit par reculer d’un pas pour reprendre le chemin de la sortie. « Désolé de vous avoir importunée. » Qu’il s’excuse, prêt à repartir, avant qu’une dernière interrogation l’empêche de poursuivre son chemin. « Mais, c’est la vérité ? Je veux dire, elle n’a pas de soucis, vraiment ? Sa situation ne va pas se dégrader, si tant que ce soit possible ? » Il a besoin d’être absolument certain, Finn, que Gail ne voit pas une nouvelle injustice lui peser ; elle a donné plus que quiconque et il serait temps qu’elle puisse espérer que ses épaules s’allègent.



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Message(#)(romy) is it worth it ? EmptyDim 29 Sep 2019 - 11:21

Ce café elle l'avait désiré, chéri, imaginé brûlant, avec une note de cannelle pour l'aider à tenir et à s'investir durant les dernières heures de son après midi, et bien qu'initialement elle aurait sauté dans sa voiture pour se rendre au Starbucks de l'université sitôt son dernier rendez vous bouclé,  dès lors que ce Finnley Coverdale se retrouvait devant elle à évoquer le sujet Gail Hartwell, Romy avait consenti à délaisser son pumpkin spice latte pour un café filtre du distributeur. La déception pointerait certainement tant la machine de l'accueil ne fournissait qu'un breuvage insipide (pour ne pas dire carrément imbuvable) mais si cela pouvait permettre à la conseillère d'avancer ne serait ce qu'un poil dans le dossier qu'elle tentait de monter avec cette femme hermétiquement fermée à l'idée de mettre le nez dehors, alors elle se portait au sacrifice. Le type poussait un soupir, soufflant un « C’est pas grave. » dont elle percevait qu'il n'avait pas été lancé après de mures réflexions mais plutôt par automatisme. Oh, elle ne se fichait pas du semblant de malaise qu'elle avait instauré, mais si ce Coverdale avait passé une après midi comme la sienne, cette boisson chaude sans laquelle elle ne consentirait pas au moindre mot lui apparaîtrait comme évidente. Il sélectionnait un thé, l'accueillant d'un « merci » qu'elle appuyait d'un hochement de tête en laissant son index presser le bouton "café court sucre +++++++" histoire de se redonner un semblant de contenance et d'énergie. L'ayant jugé du regard un peu plus tôt, la petite blonde laissait sous entendre que son interlocuteur ne devait pas être journaliste (elle l'espérait du moins, et ne tarderait pas à s'en apercevoir rapidement si tel était le cas) « C’est une insulte que vous me faites là. » Ah ? Portant son gobelet en plastique fumant à ses lèvres, elle balayait le roux du regard, esquissant un sourire en l'entendant rire, comme par mimétisme. Il avait vraiment l'air d'avoir trouvé cette idée totalement absurde, aussi se promettait elle de se plonger dans son dossier dès qu'il sera parti, mais pour l'heure la jeune femme voulait savoir ce que ce Coverdale pouvait bien lui vouloir. « Je ne sais pas vraiment, pour tout vous dire. » avait il fini par répondre après quelques secondes de silence, ce qui intriguait une Romy qui penchait la tête sur le côté, le laissant toutefois poursuivre sans l'interrompre. « Je rends visite à Gail depuis des années, et jamais rien ne m’a laissé penser qu’elle avait des problèmes, alors quand on m’a dit qu’elle était en rendez-vous et que les visites étaient impossibles, je me suis juste dit que… je sais pas, ça m’a paru bizarre. » Gail faisait partie de ces détenues dont on disait qu'elles étaient exemplaires, et bien que la page blanche sur son dossier interne laissait effectivement transparaître qu'elle n'avait pas fait le moindre faux pli en plus de vingt ans d'incarcération, le plus souvent la conseillère se risquait à penser que cette femme n'avait fait qu'appuyer sur pause en troquant ses vêtements de civile pour une combinaison beige. « Enfin, elle ne me dit pas grand-chose, alors, c’est pas comme si c’était exceptionnel qu’elle ait un rendez-vous, seulement qu’elle me tient pas au courant de tous ces aspects-là. » Un sourire sans joie lui naissait au coin des lèvres, et alors qu'elle se retenait de lancer un "bienvenue au club" qui aurait réduit sa conscience professionnelle au néant, le Coverdale soulevait un point qui la fit se pincer les lèvres. « Et c’est avec Lonnie que je devrais avoir cette conversation, pas avec vous. Sans offense. » Lonnie, oui. Lonnie le fils de Gale, Lonnie ayant hérité de sa faculté à ne pas se lancer la tête la première dans les sujets épineux. Ce qui était normal après tout, mais avec les Hartwell elle avait le sentiment que les convaincre prendrait du temps. Du temps qu'elle n'avait pas, alors lorsque son interlocuteur fit un pas en arrière, comme près à prendre la fuite d'un « Désolé de vous avoir importunée. » Romy en fit un vers l'avant, entrouvrant les lèvres comme pour lui demander de rester. "Elle ne dit jamais grand chose vous savez." Peut être pas la bonne méthode. Discuter autour d'un café/thé immonde d'une personne pour qui parler d'elle était une corvée relevait du malaise, mais sans trop savoir quelle corde sensible elle avait touché chez son interlocuteur, ce dernier s'était interrompu de lui même. « Mais, c’est la vérité ? Je veux dire, elle n’a pas de soucis, vraiment ? Sa situation ne va pas se dégrader, si tant que ce soit possible ? » Soufflée par ce besoin d'être rassuré, Romy pencha la tête sur le côté, laissant quelques secondes passer avant de répondre. "Elle n'a aucun souci, vraiment. Et je comprends que vous préfériez en parler à Lonnie." Allez savoir pourquoi, Romy avait tellement entendu parler de ce petit garçon, et s'était tellement montrée intrusive dans sa vie d'adulte en débarquant sur ce parking et en inscrivant son numéro de téléphone sur son paquet de cigarettes qu'elle n'avait plus vraiment le réflexe d'user du "Monsieur Hartwell" qu'elle ... n'avait jamais utilisé en fin de compte. "On s'est vus lui et moi, il y a quelques semaines." Sans entrer dans les détails, la petite blonde se fendait d'un demi sourire, hochant la tête en précisant : "Il a l'air aussi têtu que l'est sa mère." Ce qu'il interpréterait comme il le voudrait. Romy avait cette tendance à mettre son nez partout mais à le faire avec une bienveillance qui transparaissait dans sa voix. Elle appréciait Gail, profondément, alors ce Finnley Coverdale, elle ne le laisserait pas filer s'il pouvait lui apporter son aide. "Je vais être honnête avec vous. Si moi, j'ai voulu vous voir, c'est parce que je suis bloquée. Et je ne vous demanderai pas d'intervenir. Je cherche juste à comprendre." Comme pour se donner une légitimité, Romy venait tapoter du bout des doigts le badge qui pendait à son tour de cou, consciente qu'elle outrepassait à nouveau ses fonctions en s'investissant sans doute un peu trop. "Mon job c'est de la voir dehors. Et j'ai le sentiment qu'elle n'est pas prête." Et que Lonnie ne l'était pas non plus. Sans poser les termes "libération conditionnelle", Romy tachait toutefois de se montrer le plus transparente possible. Elle ne demanderait pas au roux d'en parler à son ... ami ? collègue ? cousin ? voisin de palier ? La blondinette ne savait même pas à quel point ils étaient liés, mais s'il venait voir Gail c'est qu'il tenait à elle, qu'ils avaient un lien, et c'était un bon début pour elle.       

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Finnley Coverdale
Finnley Coverdale
le roux de secours
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ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
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TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
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Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t13131-finn-there-is-no-doubt-even-a-rejection-can-be-the-shadow-of-a-caress
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Message(#)(romy) is it worth it ? EmptyDim 20 Oct 2019 - 23:05

En suivant cette inconnue jusqu’à la machine à café, Finn a un sentiment de déjà-vu peu agréable ; celui de se glisser dans un rôle qui devrait être tenu par Lonnie et, de manière générale, de ne pas se cantonner à la place qui devrait être la sienne. C’est un reproche qu’on lui a souvent fait au cours de son existence ; par amusement lorsqu’il était encore adolescent et qu’on s’amusait – se moquait – parfois de ses intérêts qui lui donnaient plus l’impression d’être un universitaire qu’un collégien. Ça l’a poursuivi lorsqu’il a été question de s’occuper de Bryn et qu’il a troqué le statut de grand frère pour celui de père, cela s’est également fait sentir à l’hôpital où on lui reproche – avec un certain dédain, le plus souvent – d’oublier qu’il n’est qu’un « simple coursier et rien d’autre ». Cela se passe encore aujourd’hui, alors qu’il est celui qui s’interroge quant au bien-être de Gail Hartwell, après avoir pesté qu’on ne le laissait pas voir cette femme qu’il tend à considérer comme une mère de substitution quand bien même le contexte ne se prête pas réellement pour ce genre de relation. Toujours est-il que, comme souvent, Finn a cette sensation d’illégitimité le concernant et qu’il regrette déjà d’avoir suivi la dénommée Romy, tout comme il s’agace de sa curiosité constante et, disons-le, parfois mal placée comme c’est le cas aujourd’hui. Forcé d’admettre qu’il ne sait pas réellement pourquoi il l’a suivie parce qu’il ne saurait vraiment dire de quoi il souhaite lui parler, il finit par admettre qu’il s’inquiète pour madame Hartwell, tout en tentant de rester à sa place et de ne pas faire preuve d’un intérêt que Lonnie pourrait venir à lui reprocher. Le but n’est pas tant de se mettre à dos un meilleur ami bien souvent trop conciliant avec lui que de s’assurer du bien-être de Gail – si l’on peut considérer que celui-ci puisse réellement exister compte tenu des conditions de vie que sont les siennes. À la pensée de son ami, Finn finit par enfin comprendre qu’il s’aventure sur un terrain glissant, et qu’il devrait s’en tenir à ce qu’il sait faire et ce qu’on attend de lui : rendre visite à Gail, parler de tout et de rien, rire avec elle lorsqu’elle évoque les dossiers du cadet Hartwell et prétendre prendre des notes quand elle partage ses astuces de cuisine alors qu’il ne se donne jamais la peine de prendre le temps d’être derrière les fourneaux contrairement à ce qu’il prétend pour ne pas la vexer. S’apprêtant à prendre congé de son interlocutrice, celle-ci parvient à le retenir en confirmant qu’elle ne dit jamais grand-chose. Il esquisse un bref sourire, cela ne le surprend pas de la part de Gail, et c’est un trait de caractère que ses fils ne peuvent pas renier. S’il côtoie Harvey à de très rares occasions, il l’a suffisamment cerné pour savoir que celui-ci est un mystère à lui tout seul, mystère qu’il est à peine parvenu à percer avec Lonnie malgré les très nombreuses années d’amitié qui unissent les deux hommes. Rassuré quant au fait que Gail n’a effectivement aucun problème, il s’apprête à définitivement filer lorsqu’encore une fois, Romy parvient à capter son attention. Il fronce légèrement les sourcils, porte à nouveau son gobelet de thé immonde à ses lèvres comme pour justifier son silence et l’inviter ainsi à poursuivre. À vrai dire, qu’elle puisse avoir rencontré Lonnie n’est pas le sujet de ses interrogations, c’est cette situation toute entière qui l’est ; si Gail n’a jamais provoqué de remous, comme cela se fait-il qu’elle semble être au centre de l’attention porté par cette blonde ? « Il n’en a pas que l’air. » Il confirme avec un léger rire en évoquant son ami. Une révélation qui ne lui porte pas préjudice, car il s’agit d’une qualité selon le rouquin – même si on ne lui a pas demandé son avis. Le silence qui s’ensuit durant lequel Finn hésite à nouveau à se montrer curieux par loyauté envers son meilleur ami et peur de s’aventurer sur un sujet qui ne le concerne pas – ce qui serait parfaitement légitime, il n’a aucun lien avec les Hartwell si ce n’est un attachement sincère pour eux – et finalement comblé par la jeune femme, qui se montre honnête en expliquant être bloquée. « Comprendre ? » Qu’il répète, soudainement plus sérieux, coupant presque Romy alors que son impatience et sa curiosité commencent à se faire sentir. Il se passe effectivement quelque chose avec Gail, et une nouvelle fois, il craint la vérité. Il s’imagine le pire ; un transfert, un problème de comportement (ce qui l’étonnerait beaucoup), un jugement revu et une peine alourdie (si cela est possible). Il imagine le pire ; et en oublie qu’il peut aussi s’agir du meilleur. La voir dehors. La voix de Romy résonne dans l’esprit d’un Finn soudainement muet et dénué de toute réaction, et il lui faut une bonne minute – si ce n’est plus – pour qu’il secoue légèrement la tête et accorde son attention à Romy. « La voir dehors ? C’est-à-dire ? » Cela semble évident de prime abord, mais ni Gail, ni Lonnie, n’ont mentionné cette possibilité, alors Finn ne comprend pas vraiment de quoi il s’agit. « Dehors, comme être en liberté ? » Il finit par demander sans quitter la blonde des yeux. « Gail pourrait être libérée ? C’est pour ça les rendez-vous, votre présence, votre rencontre avec Lonnie ? » Il poursuit, sans se douter qu’il semble mener un interrogatoire, mais véritablement perturbé par cette annonce – bien que ce soit en bien, et qu’il soit encore trop chamboulé pour mesurer la portée de cette possibilité. « Ce serait possible ? Comment ? » Il conclut, procédant par étape. D’abord cette annonce, ensuite le fait que Gail ne soit pas prête. Dans l’immédiat, Finn peine à organiser ses pensées ; jamais il n’aurait pu songer au fait que Gail puisse être libérée ou que cela soit seulement envisageable ; mais très vite la joie fait place à une nouvelle crainte : c’est un sujet sur lequel il ne devrait définitivement pas s’aventurer sans l’aval de Lonnie.



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Message(#)(romy) is it worth it ? EmptyMar 12 Nov 2019 - 20:21

Sans qu’elle ne sache trop l’expliquer, ce Finnley Coverdale avait l’air de porter un intérêt particulier pour Gail, et bien que Romy n’ait pas la prétention d’en connaître un rayon sur la mère de famille (c’était même plutôt l’inverse) elle pensait pourtant savoir qui faisait partie de son entourage, et elle n’avait jamais considéré que l’un des amis de son fils puisse se sentir inquiété par son sort comme s’il le concernait personnellement. Elle voulait en savoir plus, entêtée comme elle l’était, et alors qu’un café lui semblait être de mise (ou un thé, en l’occurrence) pour détendre une atmosphère en proie à la nervosité, la petite blonde évoquait en toute transparence ses précédents échecs avec Lonnie, lui confiant l’avoir trouvé aussi entêté que ne l’était Gail. « Il n’en a pas que l’air. » Le type riait avec spontanéité, confirmant au passage qu’elle ne s’était pas plantée, et quelque part c’était tant mieux. Romy aimait l’idée qu’il agisse ainsi de façon générale plus que spécifique avec elle, se disant qu’elle n’avait pas totalement fermé le flic. Elle y avait pas mal songé ces derniers jours, et s’était dit que s’il n’avait pas envie d’envisager l’idée que sa mère puisse sortir de prison un jour alors il l’aurait envoyée bouler, ce qu’il n’avait pas fait, la laissant même se retrouver à gribouiller son numéro de téléphone sur son paquet de cigarettes au travers de sa fenêtre pour qu’il puisse la recontacter. Mais il ne l’avait pas encore fait. Une partie d’elle intimait à Romy de laisser les choses se faire à leur rythme, mais l’autre la poussait à y voir plus clair, et à demander des réponses à ce Coverdale qui, malgré l’air sur le départ qu’il arborait, pouvait peut être l’aider à y voir plus clair au sujet de cette femme et de cette famille qui semblaient l’éjecter de toutes les tentatives qu’elle mettait en œuvre pour les aider à retrouver une vie normale. Normale pour elle, peut-être. « Comprendre ? » Il répétait, l’air un peu plus grave, comme interloqué par des mots qui ne faisaient pas sens. Oui. Romy voulait comprendre, voulait en savoir plus, et cesser d’avoir l’impression d’être aveugle et inefficace auprès de cette détenue qui avait fini par s’attirer toute sa sympathie. Si Gail lui répondait par des recettes de cuisine et Lonnie par des peut être, elle irait chercher des informations ailleurs, et bien que l’ami du flic restait muet, elle comptait bien attendre qu’il se sorte de son silence pour en apprendre davantage. « La voir dehors ? C’est-à-dire ? » La petite blonde penchait la tête sur le côté. Comment ça c’est-à-dire ? « Dehors, comme être en liberté ? » Oui, répondit-elle d’un hochement de tête passif. La conseillère se demandait bien ce qui bloquait dans la tête de la mère Hartwell et de son entourage pour que personne ne considère l’hypothèse d’une libération conditionnelle un jour alors qu’elle pendait aux lèvres de presque toutes les détenues. D’ordinaire c’était la seule idée qu’elles avaient en tête en entrant, connaissant les lois, où les apprenant très vite au contact des autres femmes, mais Gail y avait toujours été hermétique sans qu’elle ne sache trop en expliquer la raison avec certitude. « Gail pourrait être libérée ? C’est pour ça les rendez-vous, votre présence, votre rencontre avec Lonnie ? » Oula, tout doux. Romy fronçait les sourcils, reposant son café sur la table haute pour avoir les mains libres. « Ce serait possible ? Comment ? » Elle avait tendance à avoir un discours tout fait dans ces cas-là, expliquant la procédure avec minutie et précision, mais face à la tornade d’interrogations qui s’était abattue sur elle, Romy se disait que se rabattre sur l’administratif était sans doute un peu léger. « Au bout d’un certain temps, les détenues dont le dossier est exemplaire peuvent faire une demande de libération conditionnelle. Dans le cas de Gail, ça fait quelques années qu’elle a dépassé la période de sûreté, et si on arrive à prouver qu’elle a un projet de réinsertion concret et un entourage stable, il n’y a aucune raison de continuer l’emprisonnement. » Elle pinçait les lèvres, attrapant son gobelet pour le faire tourner entre ses doigts. « Je n’ai pas la prétention de dire que ce sera accepté, ni même que sa peine sera oubliée du moment même où elle quittera sa cellule. Mais il y a de fortes chances qu’elle puisse sortir c’est mon job de l’aider à mettre en place ce projet. Un projet qui n’est pas le sien pour le moment et … c’est dommage. » Elle n’aurait  jamais dû dire ça, et elle le savait, mais à sa façon de parler sans filtres Romy espérait au moins attirer l’attention du Coverdale. «  Je ne vous demande pas de vous mouiller, ni d’aller en parler à Gail ou à Lonnie. Tout ce que je vous dis peut rester entre nous. »  bien qu’elle préférait que cette discussion puisse porter son message aux oreilles des têtes de mule qu’étaient les Hartwell. « Mais j’ai besoin de comprendre pourquoi cette idée semble inenvisageable. Parce que je veux bien faire mon boulot, mais dans ces conditions je patauge, et c’est épuisant, en toute honnêteté. » Non pas qu’elle manquait d’énergie, mais Romy aimerait bien la canaliser dans la bonne direction.         

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Finnley Coverdale
Finnley Coverdale
le roux de secours
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ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
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TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta.
RPs EN COURS : (romy) is it worth it ? B7043cde6d701029986c26c5515f4cad09463669
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.

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sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.

(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis)cecilia #3ezra #2leslie #1

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INSCRIT LE : 01/01/2017
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Message(#)(romy) is it worth it ? EmptyDim 1 Déc 2019 - 20:21

La voir dehors. Finn est obligé de répéter les mots de son interlocutrice, comme si cela lui permettait de mieux les intégrer. Liberté et Gail sont deux mots qu’il n’a jamais associés et que même Lonnie, depuis qu’il le connaît, n’a jamais prononcés dans la même phrase. Qui peut lui en vouloir ? D’un point de vue extérieur, la situation est claire et fermée : Gail a tué son mari, elle doit payer sa dette à la société. Finn n’a pas une vision aussi manichéenne des choses et s’il conçoit que des règles sont essentielles pour le bon maintien de l’ordre, il est aussi partisan d’une modulation de celles-ci en fonction de la situation. Celle de Gail, justement, aurait dû prendre en compte les années de souffrance endurées par elle et ses deux fils des mains d’un mari et d’un père qui n’a de ce rôle que le nom. La légitime défense si souvent invoquée dans les médias ne semble pas être aussi évidente à mettre en place dans la réalité, et Gail en a fait l’amère expérience. Elle n’a rien d’une tueuse sanguinaire, et s’il comprend bien qu’ôter la vie d’un être humain n’est pas anodin et demande des mesures particulières, il ne comprend pas que Gail ait écopé d’une si lourde peine quand, finalement, sa seule faute est d’avoir enfin voulu se défendre. Mais au fond, qu’est-ce qu’il en sait ? Ils n’ont jamais vraiment évoqué le sujet avec Lonnie, il n’a connaissance que des informations que celui-ci a bien voulu lui dévoiler. Finn n’a jamais tenté d’en savoir plus, et n’a jamais voulu le faire. Il s’est fait une opinion sur la question – quand bien même personne ne lui a demandé d’en avoir une – pour lui, il est évident que Gail ne mérite pas ce qui lui arrive. Alors l’hypothèse qu’elle puisse retrouver la liberté le réjouit forcément, même si cela amène son lot de questions. Pourquoi ? Comment ? Quelles sont les chances ? Qu’en penses Lonnie ? Comment Gail a-t-elle réagi ? Comment peut-elle espérer mener une vie normale après cet événement ? Pour autant, il reste muet un certain temps, réfléchissant à tout ce que cela implique et surtout quelle est sa légitime d’aborder un tel sujet. Il ne devrait pas asséner la blonde de questions, il devrait rester à sa place et laisser Lonnie gérer la situation. Si Lonnie se mêlait de son histoire avec sa mère, qu’il s’assurait que celle-ci subisse une plus lourde peine de prison (puisque la situation est inversée, et que lui ne désire qu’une chose : que Danielle pousse son dernier soupir entre les murs d’une cellule) il n’en serait pas ravi, même s’il serait incapable de lui en vouloir. Mais il ne peut pas penser pour son meilleur ami et ainsi il n’a pas la certitude d’être dans son bon droit. Pour autant, il n’arrive pas à faire abstraction de cette annonce, car dans le fond, il est bien plus attaché à Gail que si elle était simplement la mère de son ami, à force elle est devenue un visage important de son quotidien, même s’il ne la voit pas régulièrement. Et puis, il ne fait que se renseigner. Il n’a pas pour objectif d’aider cette femme, il ne compte pas trahir son ami en allant contre sa volonté. Quelques informations, tout au plus, il n’y a rien de mal à cela, pas vrai ? Alors Finn reprend la parole, et les nombreuses questions qu’il a en tête finissent par lui être adressées, et il est pendu aux lèvres de Romy lorsqu’elle entreprend de lui répondre. C’est donc la vérité, Gail pourrait potentiellement être libérée. Bien-sûr, les choses ne sont pas aussi simples et comme Romy le précise, personne n’a la certitude que ce sera effectivement le cas, mais c’est possible. Il y a un espoir, et c’est tout ce qui devrait compter, non ? Visiblement, c’est plus compliqué que cela. Il marque une pause à l’issue des propos de la blonde, préférant reprendre une gorgée de son thé le temps d’organiser ses pensées et de reprendre la parole. « Je ne peux pas parler au nom de Lonnie ou d’Harvey. » Qu’il commence en se pinçant la lèvre, car cette fois-ci il ne s’agit plus de seulement se renseigner, il se permet de donner son avis et de partager sa vision des choses. « Mais je pense plutôt que le problème vient du fait qu’elle n’a jamais été envisagée plus que le fait qu’elle soit réellement inenvisageable, si vous voyez ce que je veux dire. » Il débute, un peu hésitant, avant de rapidement reprendre. « Lonnie n’en parle pas beaucoup et je ne vais pas trahir ce qu’il a pu me dire, mais j’imagine qu’il a tiré un croix sur le fait de pouvoir revoir sa mère au-dehors des murs d’un parloir depuis tellement longtemps que cette possibilité doit être déroutante et peut-être même effrayante. » Il suppose, avec un haussement d’épaules. « Je… je sais pas, je me dis juste que quand vous avez grandi avec une telle certitude, c’est difficile de voir les choses sous un autre angle, et c’est pas la première optimiste qui passe qui peut vous faire changer d’avis. » Écarquillant légèrement les yeux, Finn affiche un léger sourire. « Désolé, c’est pas contre vous, je ne veux pas vous offenser. » Qu’il se corrige aussitôt. « Tout ça pour dire que le fait qu’elle ne sortira jamais doit être fermement ancré en lui, et que vous ne pouvez pas espérer qu’il puisse voir les choses de la même manière que vous. Cette libération, ça implique plein de choses que vous ne pouvez peut-être pas comprendre. » Il poursuit, s’arrêtant-là sur ce point. Tout ce qu’il sait, c’est que certains événements sont si profondément ancrés en vous qu’ils vous formatent, que vous le vouliez ou non. L’emprisonnement de sa mère a formaté Lonnie, et il faudra beaucoup de patience pour lui convaincre non pas que c’est une bonne chose, mais qu’il pourra s’adapter à ce nouveau chapitre après avoir pensé pendant si longtemps qu’il n’y en aurait pas de nouveau. « Et puis, vous le dites vous-même, vous n’avez pas la prétention de dire que ce sera accepté. Et je pense qu’il préfère ne pas se faire le moindre espoir qu’avoir une déconvenue aussi violente. » Il conclut avec un sourire pincé. Il en a trop dit, et il n’ose plus évoquer son ami, sauf pour une exception : « mais Romy… si vous vous lancez là-dedans, j’espère que vous savez ce que vous faites. » Il se permet, encore une fois gêné, mais convaincu que s’il y a une chose qu’il peut faire dans tout ça, c’est de s’assurer que son ami ne ressorte pas encore plus abattu de tout ceci qu’il ne l’est déjà quant à tout ce qui touche à sa mère. « Encore une fois, je ne veux pas être offensant, mais je veux… je sais pas, je veux juste m’assurer que pour vous, il n’est pas juste question d’avoir la satisfaction de travailler sur un gros dossier et que vous vous souciez réellement de ce que Lonnie ou Gail peuvent penser de tout ceci. » Il prévient, finissant par terminer son thé, des fois que son honnêteté serait mal acceptée et qu’il serait vital pour lui de quitter les lieux au plus vite.



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Message(#)(romy) is it worth it ? EmptyMer 11 Déc 2019 - 19:39

Romy comprenait sans mal que le Coverdale puisse rester silencieux, qu’il ne sache pas vraiment quoi lui répondre de but en blanc. Elle ne lui en demandait pas tant, espérant toutefois qu’il puisse lui apporter des réponses à défaut de lui fournir son soutien dans cette entreprise déjà suffisamment compliquée ainsi présentée. Gail demeurait hermétiquement fermée à l’idée d’avoir une discussion au sujet d’une possible libération conditionnelle avec elle, son fils cadet lui avait promis d’envisager d’en reparler sans toutefois le faire, et son aîné restait dans l’ombre la plus totale. Pour autant Romy n’avait pas l’intention d’abandonner, et loin de vouloir tirer le mérite d’avoir potentiellement fait sortir Gail Hartwell de prison, elle oeuvrait avant tout parce qu’elle s’était prise d’affection pour cette femme, même si elle avait bien du mal à se l’avouer. Elle n’aurait jamais dû se mêler de cette histoire de cette façon, mais les choses étant ce qu’elles sont il n’était pas question de faire machine arrière, quand bien même la conseillère n’avait pas l’impression de faire le mal. Au contraire. « Je ne peux pas parler au nom de Lonnie ou d’Harvey. » Et elle en avait conscience. « Mais je pense plutôt que le problème vient du fait qu’elle n’a jamais été envisagée plus que le fait qu’elle soit réellement inenvisageable, si vous voyez ce que je veux dire. » Il avait l’air d’hésiter, de ne pas trop savoir si il avait le droit d’émettre son opinion, mais la petite blonde en avait besoin, alors penchant la tête sur le côté elle se gardait d’intervenir, imprimant ces paroles dans un coin de son esprit en se promettant de les retranscrire plus tard. « Lonnie n’en parle pas beaucoup et je ne vais pas trahir ce qu’il a pu me dire, mais j’imagine qu’il a tiré un croix sur le fait de pouvoir revoir sa mère au-dehors des murs d’un parloir depuis tellement longtemps que cette possibilité doit être déroutante et peut-être même effrayante. » Elle ne le connaissait pas plus que ça. Ou du moins, elle connaissait le petit garçon, l’adolescent, le flic qui promettait à sa mère de dormir huit heures par nuit parce que « le sommeil c’est important » mais si Romy avait intégré les paroles de Gail elle savait aussi qu’elles étaient peut être éloignées de ce que pouvait véritablement penser son fils cadet. Il faudrait qu’elle en rediscute avec Lonnie, si toutefois il se décidait à l’appeler un jour, en attendant les paroles de son ami lui semblaient être des parcelles de vérité auxquelles elle se raccrochait. « Je… je sais pas, je me dis juste que quand vous avez grandi avec une telle certitude, c’est difficile de voir les choses sous un autre angle, et c’est pas la première optimiste qui passe qui peut vous faire changer d’avis. » La première optimiste, hein. Romy n’en était même pas offusquée, esquissant un demi-sourire en lançant un regard au rouquin. « Désolé, c’est pas contre vous, je ne veux pas vous offenser. » Non, ça elle s’en doutait bien, alors pour le rassurer elle répondait : « Il m’en faut plus vous inquiétez pas. » Quand bien même elle acceptait volontiers de se faire cataloguer optimiste. C’était toujours mieux que curieuse ou intéressée. « Tout ça pour dire que le fait qu’elle ne sortira jamais doit être fermement ancré en lui, et que vous ne pouvez pas espérer qu’il puisse voir les choses de la même manière que vous. Cette libération, ça implique plein de choses que vous ne pouvez peut-être pas comprendre. » Elle hochait la tête, sans trop savoir si elle appréciait qu’il ait raison ou si elle devait s’en décourager. Elle se doutait bien que remettre sur la sellette un jugement qui avait causé un traumatisme et la destruction de toute une famille était loin d’être simple, mais jamais personne ne s’était montré aussi réfractaire que Gail, et Romy commençait doucement à perdre espoir que la situation s’arrange un jour si même son fils adoptait la même posture. Elle pinçait les lèvres, hochant la tête pour montrer qu’elle avait compris. Qu’y aurait-il de plus à dire après tout ? Sûrement des centaines de choses, mais aucune ne pouvant réellement trouver écho, alors elle se taisait, les épaules un brin affaissées. « Et puis, vous le dites vous-même, vous n’avez pas la prétention de dire que ce sera accepté. Et je pense qu’il préfère ne pas se faire le moindre espoir qu’avoir une déconvenue aussi violente. » Non elle ne l’avait pas, et elle ne l’aurait pas si elle était la seule à s’investir. Ce n’était pas le tout de monter un dossier, de le parfaire ses recherches, si Gail ne montrait pas le moindre intérêt à cette requête le conseil ne la laisserait pas sortir. « mais Romy… si vous vous lancez là-dedans, j’espère que vous savez ce que vous faites. » Elle hochait la tête, assurée. C’était la seule chose dont elle était sûre bien qu’elle soit loin d’abuser de sa confiance en elle. « Encore une fois, je ne veux pas être offensant, mais je veux… je sais pas, je veux juste m’assurer que pour vous, il n’est pas juste question d’avoir la satisfaction de travailler sur un gros dossier et que vous vous souciez réellement de ce que Lonnie ou Gail peuvent penser de tout ceci. » Elle aurait dû s’y attendre, car c’était bien souvent ce qu’on venait à lui dire lorsqu’elle expliquait qu’elle désirait travailler sur ce dossier. Non, elle ne faisait pas ça pour s’attirer la reconnaissance de sa hiérarchie (hiérarchie lui ayant appris à faire du roller quand elle avait six ans soit dit au passage) mais elle se retenait de mal prendre cette interrogation qui était sans doute légitime. « J’aurais choisi un dossier facile si ça avait été le cas. Et je ne ferais jamais rien d’imprudent. Ce n’est pas mon genre, et on ne me laisserait jamais faire si ça peut vous rassurer. » Elle passait sous silence le fait qu’elle ait pu tisser un lien particulier avec Gail ces derniers mois, se planquant derrière son statut de conseillère pour ne pas avoir à expliquer qu’elle s’était prise d’affection pour cette femme. « J’essaierai d’en reparler à Lonnie. Dans tous les cas je vous remercie pour votre aide. » qu’elle ajoutait, se pinçant les lèvres un instant. « Vraiment. » car ce Finnley lui avait tout de même permis d’y voir plus clair sans trop en dire. Elle espérait qu’elle ne l’avait pas mis dans une situation délicate, mais dans la mesure où il avait pesé chacun de ses mots Romy se permettait de se rassurer à ce sujet. « Je vais vous raccompagner jusqu’à la sortie. J’ai terminé pour aujourd’hui moi aussi. » Elle avait apprécié qu’il lui accorde quelques minutes de son temps, mais n’avait pas la moindre envie d’abuser, encore moins de le rendre mal à l’aise, alors en se débarrassant de leurs deux gobelets vides, elle avait pris les devants pour le délivrer de cet échange qui n’avait peut-être (sûrement même) pas été des plus agréables.     

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