| | | (#)Dim 28 Juil 2019 - 23:28 | |
| notre camp de fortune est monté depuis la veille.. On a trouvé un jardin barricadé par trois murs et une clôture avec des arbre derrières. J’ai fais la courte échelle à Elora pour qu’elle puisse monter ce mur et aller ouvrir le portail de l’interieur pour qu’on entre sans danger. Matt aurait jamais pu grimper sur ce mur de toutes façons. Par contre il avait réussi à ériger un camp de fortune en une heure à peine. Des toiles tirés comme il peut et avec un draps on avait même réussi à créer deux espaces d’intimité.parce qu’il était hors de question de laisser Elora seule et en même temps je crois que Matt et moi avions récemment besoin de l’un et l'autre et sans en ayant partagé ce point de vu, ça s’était fait naturellement. Allongés enfin sur ce qui reste d’une pelouse qui a trop. Poussé mais ça en est pas moins confortable, au contraire. J'suis crevée mais tout va mieux. La tête posée contre le torse de Matt, j'suis du Côte opposé à sa blessure, j’veux pas lui faire mal. La nuit est tombée et on y voit pas grand-chose, c'est tout noir mais j'peux deviner sa silhouette à mes côtés. « j'aurai jamais pensé que si j'avais à survivre avec quelqu’un dans un monde comme ça, que ça tomberait que toi… et si on m'avait demandé de choisir j'avoue j'aurai pas parié sur toi. » je dis avec un sourire amusé sur les lèvres. « j'me serai bien trompée… j’crois justement que je pouvais pas mieux tomber. » Je fais glisser mon Index sur son torse, faisant des formes, des fonds, des zig zags. « y a pas un jour qui passe où j'suis pas impressionnée…. Et j'ai jamais osé le dire mais t'es sacrement sexy quand tu manie Kick Ass. »
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| | | | (#)Dim 28 Juil 2019 - 23:39 | |
| On est posés, enfin. Même si le campement a absolument rien de glorieux, même si on est couché à même le sol et que j'ai des cailloux qui entrent dans ma colonne vertébrale de partout, même si c'est humide à souhait et que j'ai l'impression que s'il pleut tout le squat est absolument fichu, j'ai rarement été aussi confortable depuis des mois. Et elle est là Noa, elle s'est blottie contre moi à la seconde où on a fini d'aménager le semblant de section qu'on s'est mise en place en silence, sa silhouette qui épouse parfaitement la mienne malgré les quelques centimètres à peine qu'on a d'espace.
« j'aurai jamais pensé que si j'avais à survivre avec quelqu’un dans un monde comme ça, que ça tomberait que toi… et si on m'avait demandé de choisir j'avoue j'aurai pas parié sur toi. » « Même moi j'aurais pas parié sur moi. » que j'éclate de rire à sa remarque, elle qui se rattrape de suite après en justifiant que finalement, elle se sent pas comme si elle était mal tombée. « j'me serai bien trompée… j’crois justement que je pouvais pas mieux tomber. » grand bien lui en fasse, je tentais chaque jour le plus possible de lui arriver à la cheville, quand y'avaient eu bien plus de situations où Noa m'avait sauvé in extremis que l'inverse. « J'aime à croire qu'on est une bonne équipe. »
Puis je la rapproche un peu plus de moi, j'inspire, ma hanche qui fait étrangement presque moins mal sur l'instant. « y a pas un jour qui passe où j'suis pas impressionnée…. Et j'ai jamais osé le dire mais t'es sacrement sexy quand tu manie Kick Ass. » un éclat de rire que je perd dans ses cheveux qui arrivent encore à sentir bon malgré toute la saleté et la poussière auxquelles on est exposés quotidiennement. « Sexy, hen? » et je fais le con, je bombe le torse, j'ai un sourire d'idiot qui remonte, une étincelle dans le regard. « Attends que ma plaie guérisse un peu, j'vais avoir une autre cicatrice de guerre, et là, là je vais avoir un vrai potentiel. » |
| | | | (#)Lun 29 Juil 2019 - 0:00 | |
| j'aime croire aussi qu’on fait une bonne équipe. Et on a pu se le prouver à l'un et autre plus d’une fois. Et maintenant on forme même une équipe a trois et j’espere qu'on a tous encore de beau jours devant nous a pouvoir compter les uns sur les autres. Ça l'amuse ce que je peux lui dire, tant mieux on a besoin d’un peu de répit tous les deux et j'ai juste envie de souffler la, c’est le moment. J'peux rire et profiter enfin de ses Vannes qui sont si nazes mais qui font tellement de bien au moral. Je sais bien que parfois il en abusé il en joue et je crois que je peux le remercier pour ça. Il me fait du bien, il me détend. « Attends que ma plaie guérisse un peu, j'vais avoir une autre cicatrice de guerre, et là, là je vais avoir un vrai potentiel. »
Et j'ai hâte qu’il aille mieux. « vivement… » ça voudra dire qu’il s'en sera vraiment sortie et qu’on pourra ou du moins moi, j'aurai l'esprit plus tranquille. Je me redresse et glisse un peu plus haut pour trouver son visage. « tu sais que j'ai espéré à plusieurs reprises que tu m’embrasse » Que je lui avoue même pas timidement, maintenant j'assume. J’ai aucune idée de si tout ça c’est bizn réel, si c’est parcrque il y à plus que nous, que j'ai besoin de ça et que j’aurai pu me rapprocher de n’importe qui mais je crois pas. Ce que j’ai ressenti en l’embrassant c’était bien la, bien réel. Et j'ai bien envie du dégoûter à cette sensation, pour vérifier et je l'embrasse à nouveau, j'vais plus me priver de ça maintenant |
| | | | (#)Mer 7 Aoû 2019 - 4:53 | |
| Trouver le calme après tout ça, c'est un peu - pas mal - irréel. C'est totalement décalé, ça a aucun rapport, c'est tout sauf possible, et pourtant on est là. Ici. Elle est dans mes bras, on est allongés, on respire librement, on a une poignée d'heures de tranquillité avant la prochaine attaque, et c'est tout ce donc j'ai, on a, besoin.
« tu sais que j'ai espéré à plusieurs reprises que tu m’embrasse » et j'hausse un sourcil, la rapproche de moi en resserrant mon bras autour de son épaule la seconde qui suit. « J'te croyais pas du genre à attendre que je fasse le premier pas. » presque déçu je suis, d'être un véritable idiot qui a pas capté les signaux plus vite. Après, en situation d'apocalypse, nos sens sont aiguisés beaucoup plus à survivre qu'à choper. C'est relatif - mais là, de suite, les zombies sont à des lieux de m'inquiéter 'voyez.
J'allais l'embrasser parce que je suis pas con - lol - j'ai compris le message. Mais elle prend les devants Noa, et c'est encore mieux que ce que je pensais. Parce qu'on est pas en train de tenter de survivre là, parce qu'on est pas entre deux rush d'adrénaline, pas plus à croire que c'est la fin, la vraie de vrai fin finale. Là, ce baiser-là, c'en est un pour lequel elle a vraiment envie, et moi aussi. Rien que ça, et tout ça à la fois. D'un élan je l'attire contre mon torse, l'aide à passer par-dessus ma silhouette pour s'y allonger de tout son long. Et mes paumes qui glissent sous son t-shirt, qui trouvent son dos. À peine je grimace de la douleur que son poids plume occasionne sur mes blessures à la hanche. Elle est là, et elle ira nulle part. |
| | | | (#)Mer 7 Aoû 2019 - 18:06 | |
| « J’te croyais pas du genre à attendre que je fasse le premier pas. » j'hausse les épaules, c’est vrai que Matt m’avait suffisamment vue à l’œuvre à l'epoque où le DBD n'était pas un bar abandonné aux vitres brisés et au comptoir retourné. On y était retourné ensemble pour voir s'il y avait des choses à récupérer, mais rien, il avait été mis à sec et j'avais bien vu la tristesse dans ses yeux à ce moment la. Le DBD c'était son bébé, sûrement sa plus grande fierté et il s’était tellement investi dedans… il avait été préférable de ne pas y rester trop longtemps et poursuivre notre route. On savait depuis la qu’il valait mieux éviter tout les endroits qui nous étaient trop familier pour ne pas avoir les tripes retournées et être trop nostalgiques. « les choses changent… » tout change. Notre monde, lui, moi, nous, la preuve en est sous ce campement de fortune. Je l'embrasse parce que j'en meurs d'envie et que j'en ai fini de me retenir et d'avoir peur de ses réactions, qu’il me rejette, qu’il me rit au nez, qu’il me prenne pas au sérieux. Et mes lèvres sur les siennes, ça me réchauffe le cœur mais pas que. Il m'attire sur lui, contre lui, je suis le mouvement, je fais attention, j’veux pas lui faire mal. Mon poids repose sur sa hanche valide pour le plus de précaution. Sa main sous mon t shirt, qui touche ma peau, qui me caresse, sa main contre moi, ça fait du bien… j'ai peur de plus savoir comment m'y prendre, j'ai peur comme si j'allais me donner pour la première fois, comme si j'avais vingt ans, fragile et pas sûre de moi. J'avais vingt ans pour ma première fois, j'en ai jamais parlé, j'ai jamais rien dit, j'ai toujours cru que c'était trop tard, tard comparé à mes amies, à ma sœur, a ceux qui en parlent trop. J'etais bien trop réservée et bien trop flipee pour offrir autant à un homme. Et je ressens cette même peur et pourtant j’ai envie de lui, envie de découvrir son corps autrement qu’avec les yeux. Depuis quand j’avais pas eu d’échange aussi intime ? Plusieurs mois ? Un an ? Je sais même pas depuis quand tout ça a commencé… Mes lèvres quittent les siennes pour pouvoir me redresser et je me contente de le regarder avec ce sourire bête et gênée. Je me lance à retirer mon t shirt, espérant que le spectacle lui plairait. Je glisse ensuite mes mains sur son torse pour attraper son haut et lui retirer aussi. Mes lèvres peuvent ensuite retrouver les siennes un instant, puis j'embrasse son menton, son cou et son torse.
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| | | | (#)Dim 11 Aoû 2019 - 16:40 | |
| C’est aussi naturel que nouveau, ça a pas de sens comme on dirait que c’est la première fois où je la regarde comme ça, où je l’embrasse comme ça. It kinda is, Matt. Parce que même si j’avais passé le plus clair de mon temps – sauf 3 jours – avec Noa d’aussi loin que je me souvienne, là, maintenant, alors qu’elle est au creux de mes bras et que ses lèvres s’égarent sur ma peau au même rythme où les miennes font pareil, c’est comme si c’était la première fois. Cheesy Matt is being cheesy. Et j’en ai rien à faire.
« T’es tellement belle. » que je m’entends souffler, pure rhétorique, elle le sait elle devrait jamais en douter. Même avec de la crasse sur la peau, les cheveux dégeulasses de boue et de sueur, je l’ai jamais vue comme ça. Y’a un truc en plus, et pas juste parce qu’elle se dégage pour retirer son t-shirt, y’a un truc supplémentaire qui me fait resserrer l’étreinte, redresser mon bassin malgré l’élancement dans la hanche rien que pour attraper ses lèvres au vol, ma main qui se love contre sa nuque. « Même tes cicatrices sont belles. » qu’il est con McGrath, quand je chuchote contre son visage, quand je sens mon sourire d’idiot qui prend toute la place.
Et je laisse quelques millimètres de plus entre sa mâchoire et mes baisers, rien que pour laisser mon regard faussement occupé à juger parcourir les parcelles de peau qu’elle a dénudées. « Celle-là moins. » mon index pointe sa clavicule, la balafre aussi grossière que possible, la blessure qu’elle s’était faite contre une clôture de barbelée y’a des semaines, qui s’était infectée, le genre de foutoir que j’avais détesté du début à la fin. Ça a guéri et c’est nettement moins pire que mon sens de l’humour de merde le souligne, but still, je m’amuse, bon enfant, clairement pas dégoûté, au contraire.
Mon index qui quitte son épaule pour descendre doucement le long de sa poitrine, finir à la hauteur de son ventre, s’égarer à la naissance de son bassin. « Mais elle, top. 10 sur 10. » et la seconde d’après, y'a un rire que je lâche, que j’étouffe aussi, reprenant ses lèvres d’assaut.
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| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 2:40 | |
| « T’es tellement belle. » c'est la première fois qu'il prononce ces mots et ça me laisse pas indifférente, ça me touche et me gène voire me rend timide. En tout cas ça étire mes lèvres et prend le compliment en plein cœur. Il se redresse et vient trouver mes lèvres et ce baiser qui m'enivre… je sens mon cœur qui s'emballe contre son torse et ma respiration qui s'accelere. « Même tes cicatrices sont belles. » et c'est une remarque inevitalementna la Matt. Seule personne au monde qui serait capable de dire ça… et en même temps, j’aime quand il me regarde en détail… ses yeux qui parcours mon corps ça fait du bien, et depuis longtemps j’avais perdu la sensation d’etre une femme. Ce soir sous ses yeux, j’existe autrement, il me désire et c'est partager, ces sensations perdues que j'adore ressentir. Et il parcours, faisant les comparaisons et il note. Qu’il est bête mais qu’est ce que ça me plaît.et j'en frissonner de sentir son doigt glisser sur ma peau et il s'arrete à la lisière de mon pantalon me laissant presque déçue. 10 sur 10 et ça l'amuse vraiment. Embrasse moi idiot… désire moi idiot… «j’ai chaud… » que je souffle entre deux baisers. Je me retire, glisse à ses côtés et tout en ne quittant plus ses lèvres ma main droite se glisse sur sa cuisse pour remonter doucement au bouton de son jean afin de le libérer de sa veture. Je gere tout… lâchant ses lèvres pour pouvoir lui retirer totalement son pantalon, prenant soin d'y aller doucement pour ne pas appuyer sur sa blessure. J’veux pas lui faire mal. Matt se retrouvant nu sous mes yeux, son corps parfait contre moi, je retire les vêtements qu’il me reste suite. Nus côte à côte, je reste prudente. « J’ai peur.. » que j’avoue me trouvant bête de le dire. « j'veux bien faire… »
Dernière édition par Noa Jacobs le Dim 18 Aoû 2019 - 15:35, édité 2 fois |
| | | | (#)Ven 16 Aoû 2019 - 1:32 | |
| « j’ai chaud… » « Attends, y'a trop de couvertures? Je savais que t'avais exagéré. » et je pouffe de rire contre sa nuque, mes lèvres qui s'y perdent maintenant, qui couvrent chaque parcelle de peau, qui aident en rien à la refroidir, les plaids qui ouais, sont en grande quantité parce qu'elle abuse tout le temps et qu'elle croit toujours qu'on va crever d'hypothermie en pleine nuit, mais que je regarde même pas quand au final j'ai d'yeux que pour elle.
Et sa main qui dérive, je sens chaque millimètre qu'elle investit, les frissons qu'elle m'occasionne et mon étreinte qui se resserre un peu plus contre elle au fil de ses caresses. Elle gère Noa, elle retire mon pantalon comme si y'avait pas la conne de ceinture qui bloquait tout le temps, comme si la boucle rouillée qui me donnait du mal à chaque matin à enfiler cédait comme un charme sous son courroux. C'est le cas apparemment, mes fringues qui se retrouvent toutes à nos pieds, et la brise qui entre par la tente piquant ma peau sans que je ressente quoi que ce soit d'autre qu'elle, juste elle, toujours elle. « J’ai peur.. »
Mes sourcils se froncent doucement, son regard qui se lève vers le mien quand elle a fini par se départir de ses vêtements, qu'il n'y a plus la moindre barrière entre nous. « Tu me trouves si laid que ça? » je dédramatise, je simplifie, j'embrasse ses lèvres aussi. « j'veux bien faire… » « T'as pas à t'inquiéter deux secondes. » un autre baiser qui part, qui se loge dans son cou. « C'est moi qui est à chier. » et un nouveau à la naissance de sa poitrine. « C'est moi qui risque d'être pitoyablement rapide, mémorable mais pas pour les bonnes raisons. » un rire qui se mêlent à son ventre, à ses hanches, à son bassin que je couvre de caresses, ma langue qui se mêle à mes lèvres par moment. « Avoue que j'me vends à merveille, là. » mes prunelles qui trouvent les siennes, la seconde que je tiens rien que pour m'assurer qu'elle va bien là, qu'elle stresse surtout pas. |
| | | | (#)Dim 18 Aoû 2019 - 15:35 | |
| « Attends, y'a trop de couvertures? Je savais que t'avais exagéré. » Mon Dieu Matt. J’peux pas lui reprocher de rendre la tension plus lourde, loin de là. Il avait cette facilité à détendre n’importe quelle atmosphère pesante et bien que je me sentais si bien dans ses bras, j’étais aussi tendue. Mais chacun de ses baisers qui recouvraient ma peau me donnaient tour à tour des vagues de frisson qui parcouraient l’ensemble de mon corps. Et comme il m’aide pas à me refroidir, je vire cette couverture qui nous recouvre pour n’avoir que les draps qui nous servent de tente au-dessus de nous. Nue à ses côtés, je lui avoue, souffle que j’ai peur et que je sais pas si j’suis encore capable de bien m’y prendre. Comme si j’avais peut être perdu la main, peut être que j’allais pas savoir m’y prendre avec lui. Bêtement, parce que je ressens mon cœur battre si fort dans ma poitrine, tout mon être qui me hurle de continuer à l’embrasser, de le toucher, le caresser. Il plaisante encore, mais il me rassure surtout et il ironise encore. J’approche mon visage du sien et embrasse sa joue avant de sourire contre celle-ci. « C'est moi qui risque d'être pitoyablement rapide, mémorable mais pas pour les bonnes raisons. » on est deux, à plus connaitre ces sensations, à les avoir oublié. Tellement que c’est vrai qu’il pourrait peut être aller trop vite. « on a l’temps… » et je glisse ma main le long de son torse. « Avoue que j'me vends à merveille, là. » et j’acquiesce en étouffant mon rire contre son visage. « On s’entrainera… encore et encore jusqu’à ce que tu sois endurant. » et on a pas commencer que j’en veux encore, j’en redemande. Et ma main qui glisse sur son ventre à présent, s’approchant dangereusement de son bassin, ses hanches et je joue, je glisse, fait des ronds avec mon doigts, je remonte et j’en ai marre d’attendre. Je l’embrasse à nouveau, attrape ses lèvres et m’accroche à celle-ci pour ne plus m’en éloigner. Ma main ne joue plus, ma main qui le caresse cette fois. Et j’ai encore plus chaud à présent.
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| | | | (#)Mer 21 Aoû 2019 - 6:12 | |
| Sa main est plus froide que le reste de son corps et c’est normal, j’ai pas embrassé sa peau jusque là, j’ai pas couvert sa paume, ses jointures. Je rattrape le coup au vol, enlace ses doigts aux miens, trouve ses phalanges de mes lèvres, règle vite fait bien fait la situation. « on a l’temps… » qu’elle rassure, quand je ralentis la cadence, quand y’a un bruit dehors, quand j’y porte pas la moindre foutue attention.
Et elle rit Noa, elle pouffe de rire contre moi, elle est belle comme ça, elle est naturelle et elle force pas et de voir toute la pression des derniers jours qui s’envolent de ses épaules c’est tout ce dont j’ai besoin pour renchérir d’une nouvelle vague de caresses, pour l’aimer un peu plus quand elle est là, quand elle est toute à moi. « On s’entrainera… encore et encore jusqu’à ce que tu sois endurant. » mon sourcil se hausse, elle a l’air de douter une fraction de seconde de ses paroles, je lui laisse pas le moindre temps de réflexion, encore moins pour rétracter quoi que ce soit. Et je demande, et je pique, amusé, intéressé. « C’est une promesse? » on parle jamais d’avenir pour des raisons évidentes, n’en reste que dans ce monde-là, c’est avec Noa que je veux être, et personne d’autre, le plus longtemps possible. L’équation se fait facilement, rapidement dans ma tête.
« Parce que je vais te faire promettre, tu sais. » et j’insiste, et je force la voix sérieuse, la menace à laquelle personne croit, surtout pas moi. « Je vais te faire jurer même. » un murmure de plus contre sa joue, au creux de son oreille, et lorsque sa main prend plus confiance, investit avec ardeur, j’attends à peine sa confirmation pour la surplomber à nouveau et pour tenter de, même si j’ai vendu mon cas de la plus pitoyable des façons, lui arracher une promesse entre deux gémissements.
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| | | | (#)Mer 21 Aoû 2019 - 13:56 | |
| Y a une bulle, une frontière imaginaire qui fait que j’me sens bien en ce moment, pour la première fois, j’pense à rien d’autre qu’à lui et moi, à nous. C’est une capsule temporelle qui nous protège de tout, qui nous protège de rien en réalité mais j’m’en fou. On pourrait venir défoncer notre tente, nous tuer ici même, j’crois que c’est pas grave, c’est plus grave parce que ce serait mourir en paix. Mourir dans ses bras, en ayant trouvé à nouveau ces sensations, le parfum de l’amour qui m’enivre tant, qui m’anesthésie de toute craintes, de toutes les angoisses que j’ai pu ressentir, que j’ressentirai sans doute encore, dans l’feu de l’action, dans la recherche de nouvelles terres promises. Mais là y a rien de tout ça qui m’vient en tête, juste l’envie de profiter et de ressentir pleinement les sentiments qui m’envahissent petit à petit. Une vague de bonheur et de bien être, une vague d’amour amplifiée par notre dualité, toutes les épreuves qu’on a surmonté, Matt et Moi. « C’est une promesse? » la promesse de quoi ? de pas le quitter ? De pas l’abandonner ? De l’aimer encore et encore ? peut être bien. « Parce que je vais te faire promettre, tu sais. Je vais te faire jurer même. » et il en devient sérieux, ce sérieux forcé mais si bien amené. Fais moi promettre, fais moi jurer autant que tu veux… et je laisse le suspens s’installer, profitant chacun instant de ses caresses, parce que à son tour il s’élance et ses doigts chauds contre ma peau me procurent déjà du plaisir. Il sait y faire, c’est comme s’il me connaissait déjà par cœur. Je me pince la lèvre, mes yeux ne quittent pas les siens, parce que j’ai envie qu’il lise en moi, qu’il lise dans mon regard ce plaisir qu’il sait me donner. Je me redresse, agrippant ses lèvres et gémissant contre son visage. Et à mon tour de glisser quelques mots, quelques susurres au creux de son oreilles. « Je te promets… » et je glisse sous son torse, lui somme de s’allonger et je reviens sur lui. Nos corps ne font plus qu’un et je soupire à mesure que je le sens contre moi puis à l’intérieur de moi.
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