Tu regardes dehors avec une envie d’aller te promener, mais tu es crevée, tes pieds sont gonflées et tu as juste envie de prendre une glace et de la manger devant une débilité dans ton canapé. Ton mec est pas arrivé, tu t’en fous royal, vous vous etes encore disputé toute à l’heure. Tu finis assez vite ta glace et porte un avis assez moche sur la situation dépeinte. Tu te fais pitié. Tu te lèves, enfiles un vêtement tant bien que mal, tu aimes cette salopette dis donc ! Tu regardes la baleine dans ton miroir puis tu rejoins la porte, tes clés et file avant de t’empâter plus que ça. Tu prends le choix de marcher jusqu’à ce que tu tombes sur un truc sympa à voir. Tu tombes sur un endroit qui te donne très envie d’un café. accro à ce poison que tu n’as pas su oublier dans ta nouvelle alimentation pro bébé. Tu files discretos et demande ton précieux breuvage, au moment où tu relève la tête avec ton café que tu bouscules un homme qui passait par là et qui reçoit ton café sur lui. C’est pas un café frappé.
OMG je suis désolée ! Je...Cian ?
Au lieu de l’aider, tu restes plantée là et c’est le barman qui lui file un truc, même si le mieux serait d’enlever son haut avant d’avoir des brûlures. Tu es mortifiée, c’est ton ex que tu viens de cramer avec un café, enfin, ya pire, t’as pas utilisé un chalumeau, ni volontairement, ça compte non ?
J’ai pas fait exprès je te jure, attends, viens.
Avant qu’il réagisse, tu l’emmène dans les toilettes, tu lui enlèves le t-shirt. Tu te mords la lèvre puis te rappelles ce que tu fous là.
Passe de l’eau dessus. Rassures moi, je t’ai pas cramé hein ? C’est ma journée punaise !
Ton téléphone se met à sonner, tu vois ce qui s’affiche et tu lèves les yeux en l’air avant de décrocher.
Quoi ? J’ai pris un café. Oui. Non, je vais pas tuer le bébé en prenant du café, arrête de dramatiser ! Occupe toi de penser qu’il a pas de chambre ce gamin ! moi ? Mais bien sur, jvais porter les meubles sur mon dos peut être ? Tu te rends compte que t’es illogique merde ? Tout de suite ? Depuis quand je dois t'obéir ? Non je suis bien là. Tu sais quoi, on criera ce soir si tu veux.
Tu raccroches et mets sur silencieux avant que tu te mettes à jeter ton portable dans un mur de rage. Ce serait con, t’en as besoin. Tu t’assieds sur un des toilettes, t’es fatiguée, et trop d’émotions tout à coup. T’as bien envie de te barre et retourner en irlande. Tiens, tu irais bien revoir le comté de Clare. Au pif, oh non, parce que les falaise de moher te calme toujours. Pourquoi il a fallu que tu partes sérieux !
Dernière édition par Eavan Fitzpatrick le Sam 3 Aoû 2019 - 18:40, édité 1 fois
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Deux jours que je suis de retour au boulot et voilà que j’ai déjà une matinée de libre. Je suis revenu en pleine forme lundi matin. Tellement en forme que j’ai réussi à faire pleurer une recrue en moins de deux heures. La terreur était de retour à la caserne et il n’a pas fallu longtemps pour que nos jeunes se passent le mot. Ils avaient eu deux semaines de répit et maintenant tout cela prenait fin. J’y suis allé un peu dur dès le départ et le Commodore à décider de me donner ma matinée. En réalité, je n’ai pas eu trop le choix. Le boulot m’avait tellement manqué qu’en deux jours seulement, j’ai dépassé mon quota d’heures supplémentaires de la semaine. Mon supérieur étant plutôt strict sur ce genre de chose, je n’ai pas eu le choix que de ralentir le rythme. Ne voulant pas rester chez moi une minute de plus. J’ai vu mes quatre murs sous tous les angles pendant deux semaines, hors de question que je reste encore chez moi à tourner en rond comme un lion en cage.
Bien décidé de profiter de ma matinée de libre, je décide d’aller rendre visite à Matt au Death Before Decaf. Je vais pouvoir embêter un peu mon ami et profiter d’un bon petit déjeuner. Je pourrais peut-être même lui donner un coup de main s’il lui reste quelques travaux à faire ou juste quelques clients à servir. Matt est un ami depuis quelques années et lorsque j’avais de longues permissions, je venais toujours travailler avec lui plutôt que de rester chez moi. En y pensant, je vais peut-être pouvoir voir ma nièce par la même occasion et l’embêter un peu sur son lieu de travail.
Lorsque j’arrive au café, l’endroit est plutôt calme et j’aperçois Matt derrière le bar. Visiblement, je vais pouvoir rattraper le temps perdu avec mon ami. Enfin… Jusqu’à ce qu’une tornade blonde me rentre littéralement dedans, un café brûlant à la main. « Shit ! » Je me recule rapidement sentant la brûlure s’infiltrer sur mon torse. Ce que je n’avais pas prévu était de relever la tête et tomber nez à nez avec Eavan. Elle semble mortifier par l’incident et je ne sais tout simplement plus comment réagir face à elle. Comme d’habitude lorsqu’elle est stressée, elle se met à parler et à agir a vive allure. Je n’ai pas le temps de réagir que la jeune femme m’a déjà traîner vers les toilettes et tire sur mon tee-shirt pour stopper la brûlure. Je baisse les yeux vers mon torse et remarque une belle trace rouge. Pourtant, je me retrouve torse nu devant mon ex petite amie et la situation est tout sauf plaisante. Je lui retire mon haut des mains et l’enfile à nouveau rapidement. « Tu joues à quoi Eavan ? » Et voilà que je sors de ma torpeur. Je m’étais promis de rester loin d’elle, très loin. Et voilà que je suis torse nu dans les toilettes d’un bar avec elle. La situation m’arrache un rire nerveux. « Ça va, je vais rentrer me changer. » finis-je par lui dire sèchement.
Mais encore une fois, il semblerait que le destin ai envie de me provoquer. Cela devait une bonne journée pourtant. Eavan reçoit un coup de téléphone et je comprends qu’il s’agit de son petit ami. Je devrais partir et pourtant, je reste planter là à écouter sa conversation et commence à rager. Je la vois raccrocher violemment et partir s’asseoir. C’est plus fort que moi, je me demande si tout va bien. « Tu te sens bien ? » Je me rends compte de ma bêtise une fois la phrase sortie de ma bouche. Je secoue la tête et me redresse pour m’éloigner le plus possible d’elle. « Qu’est-ce que j’en ai à faire après tout. On est plus ensemble ! » Je hausse les épaules et me tourne pour passer un peu d’eau sur mon tee-shirt. « Tu devrais partir Eavan. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Tu as essayé de l’aider, de réparer ta connerie, au moins celle là, c’est possible. Mais non, il reprend le t-shirt imbibé sans réfléchir. Juste pour pas être torse nu devant toi ? Pour retirer l’idée que tu ait pu aider ? T’en sais rien. Toute façon, devant lui, tu as plus de crédibilité, tu n’es que la fille qui lui a fait du mal, qui ne pourra jamais réparer cette faute là. Qui doit vivre avec, même si ça te fout en l’air like every freakin day. Il sait pas li, les mois à pleurer, les hormones par dessus. Il sait pas à quel point tu as sombré. Seul Ian sait, et encore, pas tout, parce que tu caches, tu dis pas, tu montres pas tout, ce serait trop facile. A quoi tu joues ? Que tu saches t’as pas sorti de jeu de société dans les chiottes ! Jouer ? Tu ne joues à rien. T’as agi, que ce soit lui ou un autre, tu aurais fait la même chose, bon, bien sur, tu n’aurais pas réagi devant le torse d’un autre.
Je joue à rien, mais garde ton t-shirt tout dégueu hein.
Que tu craches, pas que tu sois en colère contre lui, c’est contre toi, et c’est lui qui est en face pour accueillir ta verve. Tu as envie d’hurler, ou de pleurer. après tout, c’est ton quotidien, hormones de merde. bien sur, tu aurais été fichue, même sans gamin, mais c’était pire. Le bébé allait sortir névrosé. Une petite névrosée. Tu n’avais pas dit à Ian le sexe du bébé. Soit disant surprise, mais toi, t’avais envie de savoir. Alors tu disais le “bébé” mais tu savais que t’avais une petite demoiselle qui devait se poser un tas de questions sur sa mère et ses conneries. Il dit qu’il va rentrer se changer, il le dit, mais tu le vois du coin de ton oeil pensant ta conversation. il demande si ça va et tu le regardes les sourcils froncés. Bien sur, quand il se rend compte de son réflexe il change de fusil d’épaule de suite.
Le bar t’appartient ? Parce que là pour le moment, je suis très bien. J’ai chaud, c’est frais et j’ai besoin de prendre de l’énergie avant de rentrer. Comme tu dis, on est pas ensemble, donc aux dernières nouvelles, je n’ai pas à suivre tes conseils, right ? Et j’ai un café à reprendre, un mec l’a gâché sur son t-shirt, moche en plus.
C’était puéril, stupide, mais il était abrupte et c’était pire quand on aimait cette personne. Tu te retenais de pleurer aussi, accessoirement. Pour pas avoir l’air paumé, même si c’est ce que tu étais, quoi que tu en dises. Dans un mois, un enfant allait naître et il atterrissait dans un environnement tout sauf propice. Comme une gamine de douze ans tu fermais la cabine de toilettes. Il voulait pas te voir, c’était fait, qu’il se casse, si c’est ce qu’il voulait. Tu avais appris à pleurer sans bruit, tu étais devenue une experte petite, pour pas déranger. Tes larmes coulaient le long de tes joues. Parce que le type que t’aimait mais dont tu ne supportais pas l’absence était derrière cette porte.
Dernière édition par Eavan Fitzpatrick le Sam 3 Aoû 2019 - 18:41, édité 1 fois
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la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Cela devait être une bonne matinée. Pas de boulot et une visite au café d’un très bon ami. Je m’imaginais déjà m’installer à ma table préférée, une tasse de mon café favori entre les mains et mon téléphone entre les mains afin de rattraper les derniers potins et emmerder un peu Thomas, parce que ce ne serait pas une bonne journée sans cela. Je n’avais absolument pas prévu de tomber sur mon ex petite amie. Encore moins que cette dernière me renverse l’intégralité de son café, brûlant, sur le tee-shirt. En l’espace de quelques secondes, je me retrouve avec un haut blanc couvert de caféine brûlante et avec une femme enceinte qui ne cesse de s’excuser. Je suis tellement sous le choc que je ne réagis pas et la laisser m’entraîner dans les toilettes du café sans rien dire. Je finis par reprendre mes esprits lorsque la jeune femme me retire mon tee-shirt sous prétexte de vouloir m’aider à le nettoyer ou empêcher la brûlure, je ne sais plus trop. Fût un temps, je l’aurais laissé faire ce genre de chose dans un lieu public sans même sourciller. Cela ne nous arrivait pas souvent, mais parfois pris par une pulsion, on en venait à s’embrasser un peu trop langoureusement lors de soirée dans des bars et il nous est arrivé une fois, de finir dans les toilettes du MacTavish. Aujourd’hui, je préfère rapidement mettre une distance entre Eavan et moi. Je ne suis pas sûre de pouvoir lui résister longtemps. J’ai beau lui en vouloir énormément, mes sentiments sont toujours bel et bien présents et je reste un homme avec des sentiments et du désir. Et voilà qu’elle me répond avec force, parce que cela a toujours été comme cela entre nous. On s’aime et on se déchire… Enfin, on le faisait, avant. « Je vais pas rentrer chez moi à poil. » Comme si cela allait me gêner. Je l’ai déjà fait plusieurs fois. On est en Australie, les surfeurs en short, on en voit toute l’année, personne ne s’offusque de cela. Pourtant aujourd’hui, je compte bien garder mon tee-shirt sur moi. Sale ou non.
Et voilà qu’elle prend un appel de son petit ami et perds de son enfant. Et voilà que mon regard se perds sur son ventre si arrondi. Cela lui va si bien d’être enceinte. Eavan a toujours été une femme magnifique à mes yeux, mais ses nouvelles formes la rendent encore plus belle à mes yeux. Voilà que j’en deviens sentimental. Comme un con, alors que l’autre abruti semble mal lui parler. Heureusement, la blondinette raccroche avant que je ne me mêle de quoique ce soit. Je ne peux m’empêcher de lui demander comme elle va. La réponse n’attend pas. Aussi cinglante que ma réplique, aussi piquante. Une joute verbale qui se veut blessante puisqu’il ne nous reste que cela entre nous. Elle me parle de café et je secoue la tête en soupirant. « Pas de café pour toi, tu es enceinte. » Je vais l’énerver, je le sais parfaitement. Bien sûr que je le sais, mais elle me connaît par cœur et elle sait que je suis capable d’aller voir Matt pour lui demander de ne pas la servir. Et voilà que l’on se jauge du regard tout les deux sans rien dire. Le temps semble s’arrêter dans ces toilettes soudainement devenues trop petit. J’ai envie de la prendre dans mes bras, de lui promettre que je serais toujours là pour elle et en même temps, je n’ai qu’une seule envie : fuir pour ne pas craquer. Pourtant, je reste là, sans bouger et les secondes s’étirent. « J’allais prendre mon petit déjeuner ici, tu… Tu te joins à moi ? » Tentative désespérée pour gagner quelques minutes à ses côtés. Elle va se demander ce qui m’arrive. Il y a encore quelques minutes, je voulais qu’elle s’en aille et maintenant, j’aimerais qu’elle reste. Oui, mais voilà, elle me manque… Je ne cesse de le répéter a qui veux bien l’entendre. Mon ex compagne me manque et aujourd’hui encore, il semblerait que le destin l’ait mise sur ma route. « Tu as l’air fatigué… » dis-je doucement, toujours aussi inquiet pour elle. « Un peu de sucre et après, je te ramène chez toi ? » Auprès de lui…
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
“ Je vais pas rentrer chez moi à poil”. Voilà ce qu’il te disait, et tu eus envie de rire, tout à coup. Tu haïssais vraiment l'état dans lequel te mettait la grossesse. Tu avais l'impression d'être complètement lunatique. Ou bipolaire. Une partie de toi pensait à cette idée en te passant la langue sur les lèvres, l’autre partie se disait qu’il devait vraiment être à côté de ses pompes pour en avoir quelque chose à faire. C’était pas le genre à se soucier de ces choses là, au contraire.
Ca te gêne depuis quand ?
T’avais pas pu la retenir cette phrase. Faut dire que la langue de bois n’avait jamais été celle que vous parliez. C’était pour ça que ça avait été plus lourd de se rendre compte à quel point tu avais été faible. A quel point tu avais foutu un bon truc en l’air comme une idiote. Mais cette absence t’avait rendu dingue, et c’était humain, de merder, il fallait juste, accepter, qu’on pourrait rien y faire. Un de tes sourcils se lève à sa remarque. C’est pas vrai, c’est une conspiration ? Lui aussi va te dire que le café c’est pas bon ?
Alors qu’on soit clair, je peux accepter de ressembler à une baleine, de plus voir mes pieds, d’avoir chaud avec un temps pareil, d’avoir des chevilles surement énormes, d’avoir des hormones qui me font tantôt rire, tantôt pleurer. Mais cette gamine ne va pas aussi me retirer mon café ou la première discussion entre Ailis et moi sera mémorable ! Tu entends madame, je te prête mon bide comme terrain de jeu mais faut pas abuser hein !
A ce moment, tu te foutais pas mal que tu aies dit le sexe et le prénom à ton ex, là où le père attend la surprise. On t’enlèverait pas ton café point barre, autant tu allais surement l’aimer plus que quiconque sur cette planète et c’était surement ce qui t’aidait à ne pas te jeter par la fenêtre parfois, mais il y avait des limites et celle ci était le café. Tu devais avoir l’air fin à parler à un bébé coincé dan ton bide encore un mois, mais tu lui parlais de plus en plus et parfois, t’avais droit à un coup de pied, pas là.
Tu es bipolaire et tu me l’as jamais dis c’est ça ? Si tu me laisse avoir au moins un chocolat au café, je dis pas non, mais si tu payes je te préviens, je mange pour au moins une équipe de “Peil Ghaelach” (football gaélique, 15 joueurs).
Tu étais sûre qu’à ce moment là il se disait tant mieux que ce soit pas lui qui doive se taper la lunatique enceinte pendant neuf mois. Enfin, tu savais pas trop quoi penser, tu savais juste qu’il te manquait, alors même pour quelques minutes, tu aurais tout donné, et ce même si tu savais qu’il se passerait rien de plus, il n’était pas là pour te reprendre. Il reste un mois, je suis pas fatiguée, jsuis exténuée, mais tu sais que je tiens pas en place. Sucre, j’aime l’idée. Avec un peu de café - oui tu étais une emmerdeuse - et ok.
Tu ne précises pas qu’Ian n’est pas là, du moins, pas de suite. Qu’il n’aura pas à le croiser, tu as peur, de le mentionner, que cette parenthèse s’échappe en fumée. T’es vraiment nulle, pour lui et pou toi, mais merde, dans un mois tu seras coincée avec un homme dont tu ne sais quoi penser et un ex qui a prit trop de place dans ton coeur pour en disparaître aussi facilement. Et un bébé. Tu pensais à ce sucre promis, pas au reste, et tu t’y accrochais, tu savais que cette journée se finirait par une dispute avec un autre. Tu savais que cette histoire de chambre d’enfant n’était qu’une excuse, que tu lui faisais payer tes propres conneries à Ian. Mais tu ne savais même pas comment te sortir de là.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Depuis quand ça me gêne de me retrouver torse nu devant Eavan ? Probablement depuis notre rupture. Non pas que cela me gêne véritablement en soi. Je n’ai pas honte de mon corps, loin de là, mais ce n’est pas vraiment le moment de jouer de mon physique auprès de la jeune femme. Notre relation n’a jamais uniquement basé sur la passion physique et charnelle, mais de part mes longues absences, on ne se gênait jamais réellement sur ce sujet dès que je rentrais à Brisbane. Aujourd’hui, je n’ai vraiment pas envie de penser à cela et de déambuler torse nu face à elle. Je préfère ne pas répondre à sa question, on ne va pas se lancer dans une jouxte verbal, ce n’est clairement pas le moment. Elle n’a jamais été langue de bois et malheureusement moi non plus… Nos disputes ont toujours été très intenses et je ne compte pas en démarrer une avec elle aujourd’hui, pas dans les toilettes du café de l’un de mes amis.
Et voilà qu’elle me parle d’aller se prendre un nouveau café puisque j’ai complètement renversé le sien. Et c’est plus fort que moi, je suis obligé de m’en mêler, de m’inquiéter pour elle. Je ne l’ai pas vu depuis des mois, on ne, c’est plus parler depuis notre rupture. En quatre mois, j’aurai pu passer à autre chose, me détacher d’elle et des sentiments que j’avais pour elle. Pourtant, ce n’est absolument pas le cas. Tous les jours, Eavan me manque et tous les jours, je me demande comme elle va, comment elle vit sa grossesse. Je ne m’attendais clairement pas à avoir autant de réponses d’un seul coup. Sans que je n’aie le temps de dire quoique ce soit de plus, voilà que la blondinette s’emporte et me balance tour à tour le fait qu’elle se sente moche, que la fin de grossesse est difficile pour elle et surtout, surtout, qu’elle attend une petite fille qui se prénommera Ailis. Et c’est le coup de trop. La blessure est toujours à vif, toujours aussi douloureuse. Un coup de poing en plein ventre qui me coupe le souffle et me déstabilise un instant. « C’est… C’est une fille ? » Je suis obligé de lui demander, alors que je sais parfaitement que je ne devrais pas m’impliquer. Je dois rester loin de tout cela. Ce n’est pas mon histoire… Elle a couché avec un autre, ce bébé est celui d’un autre. Mets-toi ça dans le crâne une bonne fois pour toutes Cian. « Ailis hein… C’est très joli. » Un prénom qui sonne bien Irlandais, comme nos origines communes. Mais ce bébé ne sera jamais le mien, je ne suis pas un futur papa. Non… Je suis plutôt le dindon de la farce dans cette histoire. Je me sens épris par tout un tas de sentiments contradictoire qui me rende dingue. Je l’aime tout autant que je la déteste. Pourtant, je ne laisse rien paraître. Même si mon cœur loupe un battement lorsque je vois Eavan s’adresser à sa fille en posant une main sur son ventre. « Tu es magnifique Ea… » C’est sorti tout seul…
Bien entendu, la jeune femme ne comprend plus rien de mon comportement. Il y a de cela quelques minutes, je lui gueulais presque dessus et voilà que maintenant, je lui propose de rester déjeuner avec moi. C’est bien cela le problème. Je ne sais plus ce que je veux avec elle. La voir loin de moi ou au contraire gagner quelques minutes à ses côtés. Heureusement, malgré ses répliques toujours aussi piquantes, Eavan accepte ma proposition négociant tout de même un peu de café. « T’auras du déca et encore... » Je suis chiant et surtout, je suis très têtu. Si quelqu’un est bien placé pour le savoir, c’est bel et bien Eavan. Je ne discute pas plus avec elle. Pas de prise de tête, pas aujourd’hui. Je le refuse. Alors, je remets mon tee-shirt en place et je vais ouvrir la porte pour retourner dans le café, tenant cette dernière ouverte pour que la jeune blonde passe à mes côtés. « Va t’asseoir, je vais commander. » Elle a beau dire ce qu’elle veut, je la connais encore par cœur et je sais parfaitement ce qui lui fera envie. Je me sens bien mieux d’un seul coup. Probablement parce qu’elle a accepté de passer un instant avec moi. Je sais que ce soir, je me retrouverais seul comme un con dans mon appartement et je vais me maudire pour avoir craqué aussi facilement, mais on verra ça ce soir. Je passe commande auprès de Matt et vais m’installer près d’Eavan non sans la regarder à nouveau de la tête aux pieds. « Je l’ai déjà dit, je sais, mais... Ça te va bien les formes d’une femme enceinte. » Elle est magnifique même si poser mon regard sur son ventre arrondis me renvoies à chaque fois à la tristesse de notre situation. Ce soir, elle sera auprès de lui. Ils élèveront cette petite fille ensemble et je me retrouverais seul avec mes regrets. Encore une fois… « Tu… Tu vas bien à part ça ? » Comment lancer la conversation quand on ne sait plus regarder l’autre en face. J’ai envie de lui demander pourquoi elle m’a fait ça, que l’on aurait pu être heureux ensemble, mais rien ne sort. Je reste assis là, à me perdre dans mes pensées et a fixer son ventre arrondis avec insistance.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Il répète, il intègre qu’il s’agit d’une fille, et tu le trouves si attendrissant à ce moment. C’en est perturbant, mais tu passes outre. Parce qu’il est là, que c’est inespéré, et que tu veux pas qu’il fuit, parce qu’il finira par le faire, tu lui as fait mal, tu l’a blessé, il a tous les droits de te fuir, pourtant, il est là. Il aime le prénom choisi, tu te doutes que ça un lien avec le fait que c’est irlandais. Tu avais cette idée avant qu’il découvre qu’il n’était pas de lui, c’était une évidence. Et même si le château de cartes s’est effondré, c’était lui que tu voulais pour l’élever, peu importe ta connerie, mais vous n'auriez pas pu aller bien loin, le mensonge n’était pas une base solide pour un couple et encore pire pour vos deux. Quand il te dit que tu es magnifique, tu rougis comme une gamine de 16 ans avec son premier petit ami. Tu ne pensais avoir droit qu’aux injures, qu’aux mots durs, ps ça ça, tu ne sans pas comment réagir, alors tu souffles un faible merci timide, timide, un truc qui ne te ressemble pas. mis après, tu n’as jamais été autrement qu’avec lui. tu as changé, en le rencontrant, pas assez a priori pour éviter de lui faire mal, mais tu n’es plus la même. et c’est probablement le plus dur à vivre. Savoir que tu es une autre personne, mais qu’il ne sera pas celui qui en profite, si tant est que tu réussisses à le sortir de ton système, et ça, c’est pas gagné.
Tu obtiens une promesse de deca , tu pourras faire avec, tu peux faire avec l’absence de l'alcool, tu peux prendre un simili café, au moins, tu auras le goût. Il te demande d’aller prendre place et non contente de te poser, tu le fais sans rechigner, il sait ce que tu aimes, pas besoin de lui dire, et c’est une nouvelle entaille sur ta peau, il te connait trop, pour oublier. Trop pour passer à la suite comme si de rien était, et pourtant, une partie de toi a l’impression que c’est ce qu’il pense. Tu n’as pas su lui dire ce que tu ressentais vraiment ce jour là, quand tout a implosé. Tu as sorti des âneries de stabilité ou autre, comme si c’était son job qui te plaisait chez lui. Il recommençait avec ses compliments, tu allais virer tomate.
Je pense que tu as perdu la vue en quelques mois Cian.
Dire Cian t’est aussi inconnu. Pas de surnoms, pas de mots doux, rien que son prénom, ça non plus, tu n’aimes pas. Tu engloutis ce qu’il a ramené comme si tu n’avais pas mangé depuis des jours. Puis il pose la question que tu redoutes, celle que tu ne peux éviter, celle qui te force à être honnête, à lui dire ce qu’il se passe vraiment. Tu estimes que tu n’as pas le droit de lui dire ça, tu n’as plus aucun droit, mais tu le sais, ce n’est pas un mensonge qu’il veut.
Je pourrais te parler du staff du bar qui est aux petits soins avec moi, et qui est adorable, ou des coups de pieds d’Ailis quand elle veut de l’attention, ou qu’elle répond à ce que je dis, je pourrais te décrire un tas de trucs positif, mais ce ne serait que pour éviter de dire la vérité. Celle qui te donnera pas envie de rester une minute de plus avec moi à cette table, mais j’ai trop menti pour le faire encore. Alors non, ça ne va pas Cian. Rien ne va. Ce bébé c’était avec toi que je le voulais. Le prénom n’est pas irish par pur hasard. Je vis avec son père parce que je ne sais pas quoi faire d’autres. Je ne suis pas amoureuse, je veux juste qu’ailis ait quelqu’un dans sa vie. Je veux qu’un jour je puisse lui dire que si elle rencontre un homme qu’elle aime, que si elle y tient, elle devras tout faire pour ne jamais le perdre.
Que ça n’arrive pas tous les jours quoi qu’on dise, et qu’elle ferait mieux de s’y accrocher avec tout ce qu’elle a. Que lorsque c’est fini, tu te rends compte que ton coeur ne t’appartient plus, et que tu es incapable de l’offrir à un autre. J’aurais aimé te dire que je filais le parfait bonheur, mais ce serait mentir. Ian est adorable et je crois que c’est ce qui m'énerve encore plus. Il ne comprend pas, il n’a jamais été un homme dont je suis tombée amoureuse, il était juste des bras dont j’avais besoin, parce que ceux que je voulais n’étaient pas là.
J’ai merdé, j’ai tout fichu en l’air, mais j’étais plus capable de supporter tes absences et je sais que c’était égoiste et puérile, stupide. Mais j’y arrivais plus. J’étais seule, et ça me rendait dingue. Mais ça n’est rien comparé à l’idée que c’est définitif, que ses bras là, je les aurais plus jamais autour de moi. Alors non, ça va pas, et ça n’ira probablement plus depuis que j’ai perdu la première personne qui m’a donné envie de tester quelque chose de plus qu’un soir sans lendemain.. Je sais pas si je suis capable de dire je t’aime à un autre. Gabh mo leithscéal (pardon).
Les larmes coulent depuis la moitié de ton laïus, tu n’oses pas te lever, d’un côté parce que de toute façon, c’est assez compliqué et que tu es fatiguée, mais aussi parce que tu sans que tu n’as plus que quelques secondes avant qu’il s’en aille, et que c’est la dernière fois que tu poseras tes yeux sur lui, sur ses yeux magnifiques, sur ces lèvres que tu rêves de toucher. C’est d'ailleurs là que choisit Ailis pour bouger et te faire échapper un “eh”. Le coup de pied tu l’attendais pas, comme si elle avait aussi son mot à dire. Comme si elle était pas d’accord elle. Un deuxième coup et tu pose ta main sur ton ventre. “Hey ça suffit, tu joueras au foot un autre jour.” Peu importe ce que les secondes suivantes te réservent, tu sais que cette journée sera une des pires. Tu aurais presque préféré dire que tout allait bien. Ou ne pas t’avouer à toi même pourquoi avec Ian, vous ne vous touchez pas. Ce n’est pas ses mains que tu veux sur ta peau après tout. ains qui ne te toucheront plus jamais.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je me prends une sacrée claque dans la gueule lorsqu’au fil de sa tirade Eavan me fait comprendre qu’elle attend une petite fille. Je m’étais promis de ne rien vouloir savoir sur ce bébé. J’aurais très bien pu demander à nos connaissances en commun, j’aurais même pu demander à Thomas ou à Sam d’aller aux nouvelles. Pourtant, je ne l’ai pas fait depuis quatre mois. Je me suis tenu loin d’Eavan. Enfin… Aussi loin que je pouvais. Et voilà qu’en quelques minutes, elle fait voler en éclats cette promesse que je m’étais fait de ne pas me sentir impliqué dans sa grossesse. Ce bébé n’est pas le mien, je ne dois pas m’en mêler. Et pourtant… Je sens mon cœur s’emballer à l’idée qu’une petite fille va bientôt voir le jour et que sa maman a décidé de lui choisir un prénom Irlandais, fidèle à nos origines. Enfin… À ses origines plutôt. Je n’ai rien à voir là-dedans, j’en suis persuadé. Et pourtant, cette information ne cesse de tourner dans ma tête soudainement. C’est une fille et je ne ferais jamais parti de sa vie.
Alors, je tente de m’occuper l’esprit d’une autre manière. Je lui propose tout de même de passer un instant avec moi. Je ne me sens pas capable de la laisser partir aussi rapidement. J’ai besoin de rester auprès d’elle un petit moment encore. J’ai besoin de m’assurer qu’elle va bien. C’est tout simplement plus fort que moi. Alors je l’achète avec un petit-déjeuner et la promesse de lui donner un peu de café. Pas besoin d’en dire plus, elle est déjà partie s’installer à une table tandis que je vais récupérer ce qu’il nous faut. Je vais avoir besoin d’un peu de force pour discuter avec elle.
Je ne m’attendais pas à la suite des évènements. Je ne m’attendais pas à ce qu’Eavan soit aussi franche. Elle n’a jamais été aussi honnête et pour la deuxième fois en quelques minutes, je me prends une énorme claque dans la gueule. C’est sans détour qu’elle me fait comprendre tout ce qui ne va pas dans sa vie actuellement. Elle m’apprend ne pas être heureuse avec le père de la petite, qu’elle reste avec lui pour qu’Ailis ne se retrouve pas sans père. Elle ne le dit jamais clairement, mais elle me fait bien comprendre que je lui manque. Et moi, je reste là, comme un con. La bouche entrouverte, je me prends cet afflux d’information en pleine gueule. Je me sens vacillé et je dois me faire violence pour ne pas me lever et la prendre dans mes bras. Je ne supporte pas de la voir dans cet état. Les larmes qui coulent sur ses joues et son discours si franc, si tranchant. Elle me met au sol et pourtant, je ne cesse que de penser aux reproches qu’elle a pu me faire. « Tu savais Eavan… J’étais militaire bien avant de te connaître, je te l’avais dit, je t’avais prévenue. » Oh que oui, je l’avais prévenu. J’avais tout fait pour qu’elle comprenne que ma présence auprès d’elle allait parfois être entrecoupée de très longue absence. « Tu m’avais assuré que c’était rien. Et je faisais attention de ne jamais partir trop longtemps, j’en ai refusé des missions pour rester auprès de toi. Je t’en ai jamais parlé, mais j’en ai refusé pour avoir quelques semaines de plus avec toi. Et… Et pour finir, t’étais déjà avec un autre. » Cette blessure est toujours à vive, malgré ses larmes, malgré mon envie de l’embrasser en lui disant que tout ira bien. « Tu m’aurais dit que c’était une erreur d’un soir, je crois que… Je crois que j’aurais été capable de te pardonner sur le champ. » Oui j’en suis persuadé aujourd’hui. « Tu m’as menti pendant trop longtemps. » Et je n’arrive plus à la croire tout simplement. J’ai trop peur de lui faire confiance à nouveau, trop peur d’être blessé, d’être pris pour un con encore une fois. « Je sais plus si je peux te faire confiance. » soufflais-je doucement peu sûr de moi.
Et voilà, qu’elle s’adresse à son ventre, faisant à nouveau chavirer mon cœur. Elle est en train de demander à sa fille de ne pas prendre son ventre pour un terrain de foot. Quelques secondes passent, mais une nouvelle grimace se dessine sur le visage d’Eavan me faisant comprendre que les coups de pieds n’ont pas cessé. Et c’est plus fort que moi. Je ne veux pas m’impliquer, je veux rester loin et pourtant… J’en suis tout simplement incapable. Alors, doucement, je viens poser ma main sur son ventre arrondi. Et je le sens. Ce petit coup, assez fort tout de même. Je le sens et cela me fait frissonner de la tête aux pieds. Tout cela devient bien plus concret également. « Eh princesse… » Je souris un peu et caresse le ventre d’Eavan. « Laisse ta maman un peu tranquille, d’accord ? » Je me perds dans ma bulle l’espace de quelques secondes. Avant de réaliser ce que je viens de faire et de me reculer vivement. « Pardon… Pardon Eavan, je… Je ne devrais pas… » Et je suis prêt à prendre la fuite et pourtant, je ne bouge pas.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Tu savais qu’en remuant la merde, tu te prendrais cette discussion que vous n’avez jamais eu. Cette discussion que tu as fuis comme une lâche. Tu lui a dis que c’était une question de stabilité, ou autre. Tu sais même plus, tes pensées s’embrouillent. Ce qui te perturbe encore plus c’est qu’il est calme, trop calme. Tu sais pas gérer un Cian calme, tu sais gérer la tempête qui s’abat sur toi, là, c’est plus compliqué. Tu étais prévenue, certes, mais ce n’était rien quand à l’idée qu’il était pas là. Tu apprends qu’il a laissé passer des missions pour toi et ton coeur se serre Il a fait des efforts, toi, tu as demandé de l'affection ailleurs. Et tu t’en veux, est ce que tu referais les mêmes choses ? Tu ne sais pas. Tu sais juste qu’il te manque cruellement, et que peu importe ce que tu diras, tu “vous” as brisé. ce que tu vois, c’est ce qu’il reste. Alors tu cherches la seule solution que tu vois, la seule chose, qui à tes yeux, serait possible, même si c’est peut être une autre illusion.
Je n’ai pas su avant de le vivre, ce que ça me ferait. A quel point ça m’atteindrait. A quel point j’allais faire de la merde aussi. Jme pensais forte, la blague. J’aimerais te dire, que c’était un coup d’un soir, mais je veux plus te mentir.
La suite est plus dure à entendre, il ne sait plus te faire confiance, il a peur, de ce que tu pourrais lui faire en somme, toi, la mini blonde - bien qu’ayant l’allure d’un cachalot - tu lui fais peur à présent. Tu en rirais si la situation s’y prêtait. Tes larmes se sont taries, tu les essuies de manière négligée.
Je sais. C’est justifié. Mais..tu pense que tu serais capable, d’être amis ?
Tu n’as pas le temps de penser à autre chose que ta fille fait des siennes. Pas plus le temps de réaliser qu’il s’est approché et que sa main est sur ton ventre, et qu’il lui parle. Tu te figes. Comme une biche apeurée, tu ne fais plus aucun mouvement, limite, t’as cessé de respirer. Il s’excuse d’avoir touché, et recule vivement. Avant qu’il s’éloigne encore tout à fait tu attrapes sa main, pourquoi, t‘en sais rien, mais tu veux pas qu’il regrette. Toute façon, c’est pas comme si tu pouvais le rejoindre en “vitesse” s'il s’en allait, tu veux encore quelques minutes.
T’excuses pas. Tu l’as voulu ce bébé, certes, ce n’est pas le tien, et alors ? Tu n’es plus avec la mère, ça ne t’empêche pas d’être dans sa vie. J’ai pas choisi son prénom au hasard, c’est celui que j’aurais sûrement choisi avec toi, peu importe les circonstances. Faudra que tu lui racontes tes péripéties, tes souvenirs d’irlande. T’es pas obligé de te tenir éloigné, Cian. Regarde aujourd'hui, tu aurais pu t’en aller au moins 30 fois de ce café, mais tu l’as pas fait, une partie de toi veut pas tout stopper, juste la partie, enfin, tu vois. Pardon pour ce que je t’ai fait, j’ai pas voulu te faire du mal. Et je m’en suis fait bien plus en t’éloignant de moi.
Tu sais pas comment dire ça, les mots à employer, juste que tu tiens à lui et que s’il faut se passer du côté calinous sous la couette et couple, tu peux survivre, tant qu’il est là, avec toi, dans cette aventure qui te terrifie. Mais c’était moins flippant, quand vous en parliez, tous les deux.
Un ami, tu peux lui refaire confiance un jour, ça met du temps, certes, mais c’est possible. J’ai besoin de toi dans ma vie, peu importe la forme que ça a et t’as envie d’être dans celle d’Ailis, qui t’en empêche ? J’ai gâché ce qu’on avait, mais je peux pas faire ça sans toi Cian, ce bébé, on l’a prévu ensemble, on en a parlé, on l’a rêvé. Le punis pas pour moi, te punis pas pour moi. Stp, penses y, pas maintenant, réfléchis, tu me diras.
Tu as envie de t’en aller, de le laisser à ses pensées, mais tu réalises qu tu n’as pas lâché sa main, que tu n’en as pas envie, en plus. Ce contact, t’en a rêvé, et déjà, la main sur le ventre t’as fait quelque chose. Il te fera probablement toujours cet effet de tornade à l’intérieur. Il te charmera toujours avec ses yeux bleus dans lesquels tu plonges et te noies, il aurait toujours ses lèvres si douces à embrasser. Mais tu veux qu’il soit dans ta vie, même si tu dois renoncer à tout ça.
Avec toi, j’ai moins peur, tu sembles même plus doué que moi, moi je nage en pleine confusion, à me demander dans quel merdier Ailis va évoluer. Elle a besoin de quelqu’un qui la guidera mieux que moi. Comme un parrain.
Tu lâches enfin sa main, doucement, tu ne sais pas si tu dois partir, si tu dois te lever, ou rester plantée là, toute façon, tant qu'il te regarde, tu es prisonnière de ce lagon agité par ce que vous avez vécu, ce que tu lui as fait, tu regrettes, mais ça ne suffit pas et tu le sais.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je ne m’attendais pas à avoir une telle conversation avec Eavan au milieu de ce café. Nous ne devions même pas nous rencontrer. Je faisais tout pour l’éviter, pour ne pas penser à elle. Et pourtant… Voilà ou nous en sommes. En train d’avoir la conversation que nous n’avons jamais eue dans un lieu public. Deux cœurs blessés qui tentent de se justifier. Qui tente de s’apaiser, je n’en sais trop rien. Elle connaissait ma profession avant même que l’on se mette ensemble. Je l’avais prévenu. J’avais tout fait pour la mettre en garde et pourtant… C’est ce qui a mené à notre perte. Pour la première fois en quelques mois, elle est pleinement honnête avec moi. Elle en avait conscience, mais elle ne pensait pas qu’elle allait autant souffrir de mes absences. Pourtant, je n’ai pas envie de m’excuser là-dessus. J’aurais été capable de tout pour elle, mais pas de sacrifier ma carrière, pas maintenant. Je ne suis pas prêt pour ça, j’en ai encore trop besoin. Et voilà qu’elle me demande de devenir ami. Un rire nerveux s’échappe d’entre mes lèvres. Ce n’est pas aussi simple que cela. Ce n’est jamais aussi simple. « Je sais pas Ea. » Je ne sais pas si j’en suis capable. Je ne suis sûr de rien avec elle et c’est ce qui me terrorise dans le fond.
Ailis se manifeste. Comme si elle ne voulait pas qu’on l’oublie dans tout cela. Ce petit être qui n’a pas encore vu le jour et qui a déjà une petite vie si compliquée. Sans que je n’aie le temps de réfléchir a quoique ce soit, voilà que ma main viens se poser sur le ventre de la future maman pour m’adresser à la petite princesse. Il me faudra quelques secondes pour prendre conscience de mon geste et de me retirer très rapidement. Je m’attendais à un traitement de silence de la part d’Eavan, mais absolument pas au discours qu’elle est en train de me servir. « Tu l’as voulu ce bébé, certes, ce n’est pas le tien, et alors ? » Et alors ? Elle se moque de moi ce n’est pas possible autrement et cette fois, je ne peux plus garder mon calme. J’entends à peine ce qu’elle me dit par la suite, c’est juste trop pour moi. « Et alors ?! » Je me retiens pour ne pas trop hausser le ton, je ne souhaite pas attirer les regards sur nous. « Tu te moques de moi Eavan, c’est ça ?! Et alors ?! » J’ai envie de hurler soudainement et de tout casser autour de moi. « Je l’ai rêvé ce bébé comme tu le dis si bien, mais j’ai rêvé d’être le père de ce bébé, pas le mec que tu choisi par dépit pour elle. J’en reviens pas que tu me dise cela… Ca fait toute la différence Ea… Elle n’est pas ma fille et pour moi c’est ce qui y a de plus douloureux. »
Mais visiblement, elle ne veut pas le comprendre et encore moins l’entendre. Et je prends conscience de ce qu’elle m’a dit par la suite et mon sang ne fait qu’un tour, c’est beaucoup trop. « C’est toi qui as puni ta fille toute seule Ea. C’est toi qui es aller voir ailleurs alors qu’on était heureux ensemble. Ne me rends pas responsable de tes erreurs. » Et cette fois, je sais que je ne resterais pas plus longtemps auprès d’elle, même si elle me supplie. Même si elle me dit qu’elle ne se sent pas capable de faire cela sans moi. C’est trop pour aujourd’hui. J’ai besoin d’aller prendre l’air, de poncer un paquet de clopes en quelques heures, de me défouler. « Il faut que je parte d’ici avant de dire quelque chose que je regretterais vraiment. » dis-je doucement sans violence. Je me lève et lance un dernier regard à Eavan. « Je peux pas… C’est trop là… Me demande pas d’être présent pour elle alors que ce que je rêvais c’est de fondé MA famille avec toi. » Et je pars sans me retourner, avant d’exploser.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine