M'immobilisant au niveau de la grille de l'entrée, je ferme les yeux et me pince l'arrête du nez, me massant au passage les paupières. Je ne sais pas si mon brusque mal de crâne est dû à toutes les questions que je suis entrain de me poser ou à la fatigue de ce milieu d'après midi. Peut-être est-ce aussi dû au fait que je n'ai rien bu ni mangé depuis ce matin et que le soleil tape étrangement fort en ce jour hivernal ? Je ne saurais le dire. Prenant une profonde inspiration, je redresse la tête et fait quelques mouvements pour détendre ma nuque et mes épaules avant de cligner des yeux en les rouvrant.
Et c'est à ce moment que mon regard se pose sur la silhouette adossée au capot de ma voiture. Bien que cachée par l'ombre de l'arbre qui surplombe le parking, je reconnaîtrais cette silhouette entre mille. Ezra. Je le fixe quelques instants, persuadé que nous sommes entrain de croiser nos regards, avant de secouer doucement la tête et me mettre en route. Pourquoi est-il là ? Mais surtout, comment est-ce possible ? Vu sa position nonchalante, les bras croisés, ça se voit fortement qu'il est entrain de m'attendre. Mais comment peut-il savoir que je me trouve ici ? Je n'ai dit à personne, pas même à Cian, que j'irais au cimetière. Alors pourquoi est-il là? Qui l'a prévenu ? Je m'approche de ma voiture et, sans un mot dans un premier temps, ouvre la portière pour attraper un cintre sur lequel j'accroche la veste de mon uniforme et ma cravate avant de la glisser dans la protection et poser le tout délicatement la banquette arrière.
«Qu'est-ce que tu fais là ? » demandais-je finalement en me tournant vers Ezra. Ma voix est posée, mon ton calme et curieux. « Comment ...» je fronce les sourcils l'observant, interrogateur «Comment t'as su que j'étais ici ? » reprenais-je refermant la portière et fini par croiser les bras, me plaçant devant mon petit frère. Et pourtant, dans le fond, j'ai ma petite idée sur comment il a pu arriver ici.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Ezra n’avait entendu son téléphone sonner qu’au bout du deuxième appel - ou était-ce le troisième ? Il n’avait pas tenu de comptes. Le numéro qui s’était affiché lui semblait inconnu, et pourtant tant familier qu’une slave de frissons vint lui déchirer l’échine au moment où il décrocha. Comme une sensation de déjà-vu tout sauf plaisante, lui filant des vertiges alors qu’il n’avait même pas entendu la voix au bout du fil. Il a pété un plomb en plein discours. et il est parti sans dire où furent les deux seules phrases qu’Ezra retint de cette conversation téléphonique. Au moment où il raccrocha, un long soupire vint s’échapper d’entre ses lèvres, sa main venant instinctivement frotter ses yeux. Bordel. Il ne savait encore mesurer l’ampleur des dégâts sur Thomas avec les simples mots que le commandant lui avait transmis, mais il savait qu’il ne pouvait rester là les bras croisés. C’était pour ça d’ailleurs qu’on l’avait appelé. Attrapant sa veste, il passa prévenir Jim qu’il s’absentait un instant - ou deux, même -, et qu’il s’appellerait plus tard pour se tenir au courant de la situation au garage. Le jeune homme ne lui posa aucune question, se contentant de froncer légèrement les sourcils tout en opinant du chef. Les explications viendraient après l’urgence que semblait apporter cette situation. L’instant d’après, Ezra s’introduisait dans la circulation plutôt légère de ce début d’après-midi. D’après ce que le commandant lui avait dit, il n’hésitait pas un seul instant quant à la direction à prendre, à la destination à choisir. Il y avait beaucoup d’endroits où d’autres auraient cherché. L’appartement de Thomas, pour commencer, là où il aurait fermé la porte à double-tour et où il aurait été impossible de l’en déloger de suite. Le seul qui aurait pu avoir un impact positif aurait été Myrddin, mais si Ezra se mettait à la recherche de son frère c’était que ce dernier n’était pas disponible. L’école des enfants auraient pu être une piste probable. Reprendre du courage auprès des siens, des miniatures, c’était surement le plus ressourçant. Mais il n’était pas du genre à couper les règles et à s’introduire dans la vie de ses enfants en plein milieu de journée alors qu’il n’y avait pas urgence. Peut-être que certains auraient pu citer un bar quelconque, mais Ezra savait d’avance que l’idée était mauvaise. Le sujet n’amenait pas à ça, ici. Loin de là. Alors, arrêtant sa voiture au ralenti, ce fut sur le parking du cimetière qu’il coupa le moteur. Inspirant une grande bouffée d’air, ressortant le tout en soupire. Il ne savait trop à quoi s’attendre une fois qu’il serait sorti de la voiture, mais il savait que du courage allait être nécessaire. Pourtant, ce n’était pas la période de l’année, mais il fallait croire que le temps ne savait effacer le chagrin - jamais complètement, en tous cas. Sortant de sa voiture, Ezra décida d’aller se poser contre le capot de celle de son frère, qui se tenait à quelques mètres de là. Il voyait déjà la silhouette de Tom se dessiner au loin, dans l’allée du cimetière, aucun raison de bouger d’ici. Il allait venir à sa rencontre de toutes façons, autant attendre dehors et respecter les morts - au cas où la voix doive monter en puissance, d’un côté ou de l’autre. Quoi que, impossible de réveiller qui que ce soit au mètre carré, ici. Le regard de son frère ne vint pas croiser le sien de suite, semblant comme absorbé complètement dans ses pensées. La surprise et l’interrogation se lisent cependant parfaitement dans son regard, lorsqu’il finit par le relever en direction d’Ezra. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Sa voix ne portait aucune tonalité d’agressivité, c’était bon signe. Au moins, le dialogue allait peut-être être facilité un brin. Laissant ses bras croisés sur son torse, Ezra lui laissa encore un instant pour essuyer la surprise de le voir là, un instant de répit encore avant d’aborder les choses sérieuses. « Comment… Comment t'as su que j'étais ici ? » Haussant légèrement les épaules, un des sourcils plus élevé que le second, Ezra laissa encore une seconde de silence en plus s’écouler avant de prendre la parole. « Je pense qu’on connait tous les deux la réponse. » Sa voix était, à l’instar de celle de son frère, dénuée de toute trace de négativité ou émotion pouvant s’y rapporter. Elle était simplement explicative, démontrant l’évidence dans la question. « Ton boss m’a appelé. » Il entama la conversation en partant plutôt sur le comment il était au courant qu’il n’était plus à la cérémonie plutôt que sur le comment t’as su où j’étais parti. Le deuxième point viendrait bien assez vite leur sujet principal de conversation. « Depuis quand je suis dans tes contacts d’urgence, au boulot ? » Cette fois-ci, le haussement de sourcil était étonné, mais amusé également.
De toute personnes susceptibles d'êtres venues me rejoindre ici, Ezra aurait définitivement été le premier. Bien que je n'aurais pas été étonné de faire face à Cian, je sais que celui-ci à beau me connaître parfaitement, il n'aurait sans doute jamais été aller chercher ici. Ezra, c'est autre chose. Peut-être peut on parler d'un sixième sens fraternel, celui qui nous lie sincèrement et qui fait qu'on sente les faiblesses de l'autre ? Alors que je lui demande comment il a sût que j'étais ici, sa réponse fait écho à mes pensées : oui,je connais la réponse. Et il me le confirme en me disant que 'mon boss' l'a appelé. Fermant un instant les yeux, je pousse un léger soupire, hochant la tête. Évidemment. Sullivan a toujours été quelqu'un qui prenait soin de son équipe, s'inquiétant facilement dès qu'un de nous n'allait pas bien. En ne me voyant pas revenir à la base, il a sans doute fouillé dans mes contacts d'urgence et a appelé Ezra.
La question suivante de mon frère me fait hausser les épaules «Tu l'as toujours été » avouais-je en me déplaçant de manière à m'adosser à ses côtés «ça doit faire genre 15 ans que t'es celui qu'on doit appeler en cas d'urgence » expliquais-je, gardant les bras croisés « J'avais pensé à un moment faire les démarches pour changer afin que ce soit Myrddin qu'on appel en priorité, mais après je me suis dit que la famille est la valeur la plus sûre qui soit, donc ...voilà.» Je lui adresse un petit sourire, avant de baisser le regard.
Dans un nouveau soupire, je décroise mes bras et plonge mes mains dans les poches de mon pantalon «Je suppose que Sullivan t'as expliqué ce qui s'est passé » reprenais-je « Je sais pas ce qui m'a prit » je déglutis doucement et secoue la tête «Je veux dire, j'ai l'impression d'être un idiot fini d'avoir aussi mal gérer mes émotions » je pince les lèvres avant de prendre une profonde inspiration et me pousser de ma voiture, commençant à défiler devant Ezra « Mais je les comprends pas ces gens» reprenais-je, levant légèrement la voix «Pourquoi ils m'ont demandé à moi, le mec qu'a jamais été combattre au front ? Comment est-ce qu'ils pouvaient imaginer ne serait-ce qu'une seule seconde que j'étais la personne la plus légitime de remettre ces médailles à ces soldats qui ont vu plus d'horreur en quelques mois que moi en 20 ans de carrière ? »
Je me tourne vers Ezra et lui fait à nouveau face, le fixe quelques instant, puis dévie le regard, serrant les dents, essayant de contenir mes émotions «J'ai revu le régiment de Ian aussi » soufflais-je après quelques instants de silence « ça m'a fait tout drôle et je ...» je secoue la tête «Je sais que c'est pas la période mais ...rah putain, fait chier » je me détourne subitement de mon frère et me passe les mains sur le visage puis dans les cheveux, secouant la tête « Je suis tellement con» j'ai envie de hurler, crier à quel point je me sens nul et idiot d'avoir ainsi faillit à une tâche qui pourtant fait partie des plus simples qui m'aient été donné de faire dans ma carrière. J'avais juste à réciter un discours déjà tout écrit et donner des médailles, c'est tout. Pourquoi a-t-il fallut que cette putain de conscience vienne s'en mêler ?
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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« Tu l'as toujours été » Même s’il avait posé la question, la réponse ne l’étonnait à dire vrai pas plus que ça. « Ca doit faire genre 15 ans que t'es celui qu'on doit appeler en cas d’urgence. J'avais pensé à un moment faire les démarches pour changer afin que ce soit Myrddin qu'on appel en priorité, mais après je me suis dit que la famille est la valeur la plus sûre qui soit, donc ...voilà. » Un petit sourire attendri vint s’étirer sur les lèvres d’Ezra, en regard de celui que lui adressait de son côté Thomas. Les paroles qu’il venait de prononcer ne pouvaient être on ne peut plus vrai. S’il y avait bien quelque-chose, un petit plus, chez les Beauregard, c’était qu’ils pouvaient toujours compter les uns sur les autres. Qu’importe l’endroit, qu’importe le moment - il y aurait toujours quelqu’un de chez eux pour répondre présent pour les autres. Même pour leur père. En tous cas, si David appelait à l’aide, Ezra sauterait dans le premier avion pour lui porter secours. Les dernières années n’avaient pas été faciles avec eux, mais il restait leur père - et le seul parent qui leur restait. Le jeune homme se contenta de garder ses pensées pour lui, sachant parfaitement que Thomas ne partageait pas le même point de vue que lui, loin de là. Et c’était justifié de son côté. « En soi c’est moi le boss, mais j’ai quand même mis ton nom dans mes contacts d’urgence aussi, si tu veux savoir. » Commentaire ajouté peut-être histoire d’alléger la situation avant de passer aux choses sérieuses, car il sentait que les prochaines paroles de son frère n’allaient pas être autant plaisante que cette petite précision plutôt attendrissante. « Je suppose que Sullivan t'as expliqué ce qui s'est passé » Ezra haussa quelque-peu les épaules. « Dans les grandes lignes. » Il avait ajouté plus de détails, mais le jeune homme n’y avait porté qu’une attention distraite. En effet, ce n’étaient pas ces détails là qui importaient le plus, et il savait que son frère allait lui décrire sa version des faits à peine la conversation avec lui engagée. « Je sais pas ce qui m'a prit. Je veux dire, j'ai l'impression d'être un idiot fini d'avoir aussi mal gérer mes émotions » Il laissa toute la place dont Tom avait besoin pour parler, n’ajoutant pour le moment aucun commentaire. Se contentant de comprendre et d’écouter tout ce qu’il avait à dire, de le regarder faire les cent pas si ça lui permettait de remettre ses idées dans le bon ordre. « Mais je les comprends pas ces gens. Pourquoi ils m'ont demandé à moi, le mec qu'a jamais été combattre au front ? Comment est-ce qu'ils pouvaient imaginer ne serait-ce qu'une seule seconde que j'étais la personne la plus légitime de remettre ces médailles à ces soldats qui ont vu plus d'horreur en quelques mois que moi en 20 ans de carrière ? » Leurs regards vinrent se croiser, l’espace d’un instant, et Ezra put lire une réelle incompréhension dans le regard du jeune homme. Phénomène plutôt rare, Thomas étant quelqu’un qui avait l’habitude de maitriser plutôt les situations; en tous cas lorsqu’Ezra était dans le coin, c’était plutôt le cas. Les moments où Ezra s’était effondré d’incertitudes devant Thomas étaient plus nombreuses que l’inverse. Mais ce n’était pas pour autant qu’il allait se défiler aujourd’hui. Et même si l’armée et tous ses principes lui échappaient, et même s’il savait d’avance que Thomas était forcément légitime pour tous ces genres de choses, il pouvait comprendre son incompréhension. Il avait eu la chance, contrairement à d’autres, d’avoir une carrière qu’on pourrait qualifier de calme - ce qui avait aidé les nerfs d’Ida au fil des ans. « J’ai revu le régiment de Ian aussi » L’air se retrouva bloqué un instant dans la gorge d’Ezra, refusant à la fois d’en sortir ou d’y entrer. Surtout d’y entrer. C’était l’effet que ça lui faisait, toujours, dès que le prénom de ce frère disparu au combat était prononcé. Surtout qu’il était évoqué, ici aujourd’hui, dans un contexte relié à l’armée. « Ca m'a fait tout drôle et je … Je sais que c'est pas la période mais ...rah putain, fait chier » Thomas vint se détourner de lui et Ezra laissa aller son regard vers le sol. Non, ce n’était pas la période. Il le savait, il s’était fait la réflexion sur le chemin. Il s’était aussi fait la réflexion qu’il n’avait presque jamais mis les pieds au cimetière en cette période de l’année, et que l’hiver bien que chaud à Brisbane ne sciait pas tant que ça à l’endroit. « Je suis tellement con » Soupirant, le jeune homme releva son regard sur son frère. Ses yeux étaient humide et devant lui, il ne les cachait pas. Les larmes n’étaient pas prêtes à couler, mais remuer le couteau dans une plaie si ancienne ne faisait jamais du bien. C’était nécessaire, mais pas tant plaisant. « T’es tout sauf con, Tom. » En tant normal, il aurait ajouté une petite note d’humour, un petit quelque-chose pour détendre l’atmosphère, pour dire qu’il avait tant d’autres occasions où il avait été effectivement con - mais l’envie ne venait pas et c’était bien mieux car le moment aurait été mal choisi. Ezra laissa, à son tour, planer un silence à la suite de sa réponse. C’était toujours délicat de trouver les mots justes, et à propos de Ian, il avait eu l’habitude de faire plus souvent face à un James désemparé qu’à un Thomas. Ses plans devaient être revus du tout au tout. « T’es humain, et tu sais surtout que y’a plus important que les médailles. » La vision d’Ezra sur l’armée était biaisée, bien même avant la mort de Ian, mais il essayait de rester juste en reprenant la parole. « Ils se rendaient pas comptes à quel point ça pouvait toujours faire autant mal, surement. » Pourtant, perdre son frère d’arme était toujours quelque-chose de douloureux. Thomas avait perdu, en plus, son vrai frère ce jour là. « Ton boss semblait désolé au téléphone, je pense qu’il s’est rendu compte que c’était idiot de te faire monter sur scène. » Thomas était taillé pour porter le flambeau, pour mener les troupes - il avait eu toute son enfance et un tripotée de frères et soeur pour s’entrainer -, mais parfois la ligne entre professionnel et personnel était trop fine pour ne pas être franchie. « T’as pas à t’en vouloir d’avoir réagi comme ça. » Que dire d’autre, si ce n’était la vérité ?
C'est un doux sourire attendrit qui étire mes lèvres lorsqu'Ezra m'indique que je figure aussi dans ses contacts d'urgence. Ça ne m'étonne pas, à vrai dire, étant donné que nous avons toujours eu ce côté famille très prononcé chez nous. Peu importe où nous étions, peu importe ce que nous faisions, si l'un de nous avait un problème, les autres accouraient sans poser de questions. Toutefois, ça me fait quand même plaisir quelque part de savoir qu'Ezra et moi avons eu la même idée d'utiliser l'autre comme contact d'urgence.
Toutefois, ce moment de tendresse ne dur pas longtemps car je décide de moi-même de parler et d'expliquer ce qui s'est passé tout à l'heure. Sans entrer dans les détails de ce qui s'est passé sur scène, je parle plutôt de mon ressentis, de ce qui s'est passé en moi pendant que j'étais face à ces jeunes recrues. Je vois bien le trouble dans les yeux d'Ezra lorsque je pose mon regard sur le sien et l'espace d'un instant je sens mon cœur se serrer, m'en voulant sincèrement de lui infliger mes doutes et mes questionnements. Mais je sais aussi qu'il ne se défilera pas et que je vais, malgré tout, pouvoir compter sur son soutient.
C'est peut-être pour ça que je fini par évoquer Ian. Même si ce souvenir nous est toujours très douloureux à tous les deux, je sais que nous y avons toujours fait face ensemble, uni dans la douleur et la peine et que ça ne changera pas aujourd'hui. Et pourtant dès lorsque j'ai prononcé le prénom de mon frère disparu, je sens les larmes me monter aux yeux et je décide de me détourner subitement d'Ezra. Les paupières close, je pince les lèvres et fini par me passer une main sur le visage et dans les cheveux. Déglutissant, je refoule mes émotions comme je peux et me redresse en entendant mon frère reprendre la parole.
Je suis tout sauf con d'après lui. Rouvrant les yeux, je porte mon regard sur l'intérieur du cimetière, observe les tombes que je vois à l'entrée et ne dis rien, sachant parfaitement qe malgré le silence qui s'est installé, Ezra n'a pas fini de parler. Et j'avais raison. Lorsqu'il reprend, c'est sur un ton doux qu'il m'explique que je suis avant tout humain et que je sais qu'il y a des choses plus importantes dans la vie que les médailles. Il n'a pas tort, clairement pas. Mais est-ce tout de même une raison pour agir comme je l'ai fait ? La suite de ses paroles est logique et montre, malgré lui, son aversion pour l'armée. Mon petit frère n'a jamais comprit comment on pouvait signer pour se faire tuer pour sa patrie. Et j'avoue que je me pose de plus en plus de question moi aussi, de ce côté là.
Je fini par me retourner à nouveau vers Ezra lorsqu'il dit conclut que je n'ai pas à m'en vouloir d'avoir agis comme ça. « Je sais bien mais je ...» mais quoi ? Qu'est-ce que je peux bien ajouter à tout cela ? Souhaitais-je sincèrement contre dire mon frère ? Non, clairement pas. «Tu as raison » soufflais-je en baissant le regard «Sullivan est plutôt cool et je pense que la plupart de mes collègues peuvent me comprendre » je me mordille la lèvre inférieure, croisant mes bras et baisse à nouveau mon regard sur la chaussée «Et pourtant on attend de moi une tenue parfaite » dis-je, poussant distraitement une pierre du bout du pied «de laisser ma vie personnelle de côté pour être à 100% dans ma vie professionnelle. » je secoue la tête et hausse les épaules «Mais je crois que parfois ils oublient qu'on est pas des Super héros sans histoire, sans passé et sans famille » je prend une profonde inspiration et me passe une main sur le visage, relevant mon regard sur Ezra «Bref, on va se prendre une bière quelque part ? J'ai pas envie de rentrer et me retrouver seul à l'appartement » changement brusque de sujet sans transition.
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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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Les paroles qu’Ezra prononçait, il savait que son frère les connaissait déjà. Presque par coeur, surement. Mais c’était le genre de chose qu’il était préférable de répéter, encore une fois de plus s’il le fallait, pour être sûr que les mots soient totalement compris. « Je sais bien mais je … » Je quoi, exactement ? Le doute était normal, il n’y avait rien à blâmer là-dedans. Mais ça faisait mal au coeur d’Ezra de voir Thomas perdu dans ses doutes. « Ne t’en veux pas. » Les mots étaient doux, avec un ton posé et calmé. Peut-être légèrement teintés de cette tristesse qui avait pris par du coeur d’Ezra au cours de cette conversation - mais il ne pouvait pas en vouloir Tom de venir le voir avec de tels sujets) discuter. « Tu as raison » Il releva le regard vers son frère. « Sullivan est plutôt cool et je pense que la plupart de mes collègues peuvent me comprendre » Les pensées qu’il eut à la suite des mots de Tom, Ezra les garda pour lui. Car il ne voyait pas la situation autrement que totalement comprise par ce Sullivan en question - il supposait que c’était le boss de Thomas qu’il avait eu au téléphone, il n’avait pas retenu son nom. Quel chef, quel bon chef surtout, ne comprendrait pas ce genre de situation ? Ezra pouvait aisément se mettre à la place de Sullivan et imaginer si l’un de ses gars se retrouvait dans une situation tant difficile, ou similaire - car ce n’était pas les mêmes conditions de travail, tout de même. Ezra savait à l’avance qu’il ferait tout, remuerait ciel et terre pour comprendre le pourquoi, résoudre le comment, pour que son employé puisse se sentir de nouveau bien. Sullivan avait tenté, il fallait quand même l’avouer, de faire au mieux pour la situation actuelle en appelant le petit frère de Thomas. Il espérait simplement qu’il réfléchirait autant pour la suite des événements. Quand à ses collègues, n’étaient-ils pas tous censés être dans le même bateau, se soutenir, et tout ce qui s’en suit ? « Et pourtant on attend de moi une tenue parfaite » Ezra voulut intervenir de suite, faire résonner son avis aux paroles de Thomas, mais il s’aperçut que son père parlait d’une vix distraite comme pour lui-même. Qu’il ne faisait pas réellement attention à l’attitude d’Ezra à ses côtés. « De laisser ma vie personnelle de côté pour être à 100% dans ma vie professionnelle. » Il fallait avoir un pète au casque pour réussir à faire ça parfaitement, il n’y avait pas d’autre solution aux yeux du jeune homme. La vie personnelle permettait d’être plus humain dans sa vie professionnelle, l’un de pouvait aller réellement sans l’autre. « Mais je crois que parfois ils oublient qu'on est pas des Super héros sans histoire, sans passé et sans famille » Il se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas faire une remarque désobligeante sur l’armée et cette partie un peu super-héros dont parlait Thomas. Pour lui, elle n’existait pas, et les raisons pour lesquelles l’armée devait exister semblaient absurdes aux yeux d’Ezra. « C’est ce qui te rend humain justement, que tu ne te sépares pas de ta vie perso au boulot. » Mots à peine prononcés, plus murmurés qu’autre chose. Avait-il réellement son mit à dire, désormais, dans cette affaire ? Il n’était vraiment pas le mieux placé. Alors il n’ajouta rien d’autre, se contentant de relever le regard vers son frère, de voir ses yeux comme apaisés légèrement d’un poids intérieur. C’était déjà parti pris, s’il avait réussi à soulager ses épaules d’un fardeau qu’il retenait depuis trop longtemps. « Bref, on va se prendre une bière quelque part ? J'ai pas envie de rentrer et me retrouver seul à l'appartement » Ezra s’attendait à tout comme conclusion de cette discussion, voire même il s’attendait à ce que le sujet dévie encore un instant ou deux. Mais apparemment, Thomas n’avait plus envie de s’épancher pour le moment sur son manque d’héroïsme à une foutue remise de médailles. Ce virage à cent-quatre-vingt degrés le déstabilisa. « Du genre maintenant ? » Il était à peine seize heures. L’idée d’aller boire une bière avec Thomas maintenant le perturbait légèrement. « Ok, maintenant maintenant. Et bien, on se rejoint au McTavish ? » Il haussa un sourcil. La suite de l’aventure allait lui prendre plus longtemps que prévu. Et dire qu’il avait prévenu Jim qu’il ne partait pas longtemps. « Il faut que je passe un coup de fil avant de partir. » Il fit un petit sourire à Thomas, avant de s’isoler un moment plus près de sa voiture. De toutes façons, ils avaient deux véhicules pour se rendre au pub, Thomas allait prendre le sien, Ezra pouvait se permettre de prendre un instant pour téléphoner avant d’aller rejoindre son frère.
« ne t'en veux pas » Quatre mots, simples et qui pourtant ont une très grande signification pour moi. Je ne sais pas si c'est parce qu'ils ont été prononcé par une des personnes qui me sont les plus chères ? Ezra fait parti de ces êtres humains qui savent parfaitement faire la balance entre humour et sérieux et ici, en l'occurrence, la sincérité de se lit dans son regard et s'entend dans ses paroles. Il n'a pas besoin d'en dire plus pour que je parvienne à reprendre totalement mes esprits et que je me rende compte que ma réaction n'est aucunement excessive mais totalement justifier. Oui, je suis humain, mais je suis aussi haut gradé dans la royal navy. N'attend-t-on donc pas une tenue parfaite en toutes circonstance de ma part ? Je soupire doucement lorsqu'Ezra reprend que, justement, ce qui me rend plus humain c'est que je ne me sépare pas de ma vie personnelle lorsque je suis au boulot.
«T'as pas tort » hochais-je la tête, relevant mon regard sur mon frère « De toute manière j'ai toujours eu cette foutue manie de me mettre tout seul plus de pression et d'en faire plus que ce qu'on attend de moi » référence direct à papa. Il ne m'a jamais obligé à faire quoique ce soit, que ce soit au niveau professionnel ou personnel. J'aurais très bien pu finir comptable ou web-designer, il n'aurait sans doute rien dit. Et j'aurais très bien pu être célibataire toute ma vie, mais il n'aurais rien pu faire. Une fois dans la navy, j'aurais très bien pu rester au stade de quartier maître ou premier maître ou même seulement officier, ça ne l'aurait pas déranger. Et pourtant, quelque chose en moi me disait qu'il serait déçu et qu'il ne me verrait pas du même œil. C'est pour ça que je ne cessais de tenter de me surpasser professionnellement, me mettant malgré moi une pression cruelle qui aurait put avoir raison de ma santé mentale si je n'avais pas été aussi bien entouré.
Décidant de changer de sujet, je propose à Ezra d'aller prendre une bière là, maintenant, tout de suite. Je me rend toutefois compte que son hésitation est sans doute due au fait qu'il ait du quitter le boulot pour venir ici et j'étais sur le point de lui dire d'oublier cette proposition mais il a déjà sorti son portable et, s'éloignant, explique sans doute la situation à ses employés. J'attends qu'il ait fini avant de m'avancer vers lui une fois la conversation téléphonique finie «Tu sais, j'ai pas envie de gâcher ta journée de boulot » dis-je doucement « si t'as des truc à faire, vas-y et je ...» je n'en dis pas plus compte tenu du regard en mode 't'es sérieux ?' que me lance mon frère. Pinçant les lèvres en une moue contrite, j'hoche la tête «Ok. Mctavish, dans 20 minutes » déclarais-je en me tournant pour prendre place dans mon véhicule.
* * *
Vingt minutes plus tard, nous sommes installé à la terrasse du bar, profitant des quelques rayons de soleil que l'hiver Australien nous offre et attendons nos boissons respectives « ça fait longtemps que tu m'as plus parlé de Noah» déclarais-je subitement, après quelques minutes de silence « Tout vas bien avec lui ? Et Ginny ?» je ne sais pas d'où me vient cette envie subite de parler de mon ex belle sœur mais voilà que le sujet est sur la table et je compte bien me remettre à la page.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« T'as pas tort. De toute manière j'ai toujours eu cette foutue manie de me mettre tout seul plus de pression et d'en faire plus que ce qu'on attend de moi. » Ezra vint lui tirer un petit sourire, à la fois attristé et désolé pour lui, mais approbateur de ses mots également. Il savait que Thomas s’était mis, dès son plus jeune âge, cette pression sur ses épaules. Elle n’était pas innée, mais parfois on pouvait en venir à se poser la question. Le premier homme d’une grande fratrie, petit garçon ayant perdu bien trop tôt sa figure maternelle, son cocon - et regardé de haut par un père qui n’avait pas réussi à tenir ses émotions en place bien longtemps en fin de comptes. Il y avait bien des choses pour lesquelles Thomas et Ezra pourraient ne pas être d’accord, avoir des voix qui s’emportaient et autres broutilles - mais le cadet aurait toujours un regard reconnaissant à lever vers son frère. Alors, quand ce dernier lui proposa d’aller boire un verre, il avait beau avoir du boulot qui l’attendait au garage, et ils avaient beau être en plein milieu de l’après-midi, Ezra accepta. « Tu sais, j'ai pas envie de gâcher ta journée de boulot. Si t'as des truc à faire, vas-y et je … » Il releva son regard vers son frère, haussa un sourcil. S’il avait quelque-chose à dire à Tom, il lui dirait. Et s’il lui disait qu’ils allaient boire un coup suite à sa demande, ils y allaient. La détresse qui transparaissait dans les yeux de Thomas était bien plus important que son job - et pourtant, il y avait énormément de témoins pour démontrer à quel point le garage était important aux yeux d’Ezra. « Ok. Mctavish, dans 20 minutes » Il lui offrit un petit sourire avant de se mettre en retrait, d’avancer doucement vers sa voiture, tout en appelant Jim pour le prévenir de son retard pour le reste de la journée. Les délais seraient un peu plus long, ou il ne dormirait pas cette nuit - il se débrouillerait pour trouver quelque-chose pour arranger la situation. L’instant suivant, il était quelques voitures derrière Thomas en plein coeur de la circulation pour rejoindre le pub.
Le seul avantage de venir boire un verre à cette heure ci, alors que le reste de la ville commençait à peine à terminer sa journée de travail et à rentrer chez elle, c’était que la terrasse du pub était encore presque vide. Quelques personnes attablées, seulement, et Thomas et Ezra sur un table à part. Bientôt, ils seraient rejoints par toutes les personnes venaient faire des after-works et par les jeunes ayant terminé leur journée d’université. Pour le moment, ils pouvaient encore profiter du calme et des derniers rayons de soleil de la journée. Leurs verres commandés à peine l’instant d’après s’être installés, ce fut Thomas le premier à relancer la conversation. « Ca fait longtemps que tu m'as plus parlé de Noah. Tout vas bien avec lui ? Et Ginny ? » Ezra eut un petit rire, à la fois amusé et étranglé. Noah, quelle terreur. Il était entré tout doucement dans la vie d’Ezra - et, malgré tout, de tous ses proches - quelques années plus tôt et semblait tout défaire toujours sur son passage. Pour le bonheur de son père, à dire vrai. « Il s’est cassé le bras, y’a pas longtemps. » Levant les yeux au ciel, Ezra se permit de secouer légèrement sa tête. Bien sûr que désormais il pouvait parler de la situation avec ce ton d’humour, parce-que le pire était passé et que le mal n’était pas si grave que ça. « Il est arrivé trop vite en bas du toboggan. Et maintenant il est content de pouvoir prétendre avoir fait la guerre. Tu connais, tous les mêmes au final. » C’était le petit plaisir qu’il avait avec Thomas, et uniquement lui, parmi tous ses frères et soeur. Il avait eu un enfant avant lui, alors il savait au moins de loin, voire même de près, de quoi Ezra voulait parler. Que ce soit les bêtises qui passaient par la tête de leurs enfants, ou même ce qu’ils arrivaient à accomplir. Leurs boissons arrivèrent à ce moment là, Ezra laissa le temps au serveur de déposer les verres sur leur table - accompagnés d’un petit pot de cacahuètes qu’Ezra s’empressa d’attaquer à peine le serveur avait-il le dos tourné. « Avec Ginny… » C’était toujours compliqué de trouver les mots exacts, maintenant que tout était redevenu si simple, à dire vrai. « Ca va. En fait, je crois que ça n’a pas été aussi bien depuis tellement longtemps que j’arrive pas à savoir quand c’était. »
Peu importe si on ne s'est plus vu depuis quelques temps, qu'on n'ait pas forcément été très en contact ces dernières semaines, je sais que je pourrais toujours compter sur Ezra et que son soutient est infaillible. C'est pour ça que je ne suis franchement pas étonné de le voir entrain de m'attendre au niveau de l'entrée du cimetière et encore moins étonné lorsqu'il accepte d'aller boire une bière avec moi pour me changer les idées, abandonnant ainsi une bonne partie de sa journée de travail. Mais il a toujours été ainsi, Ezra. Généreux au possible, qui ne compte pas son temps quand il s'agit de sa famille. Je peux dire tout ce que je veux de lui, le traité de tous les noms qui me passent par la tête, il est et restera la personne sur laquelle je me repose le plus quand ça ne va pas.
Ainsi, c'est le cœur bien plus léger que je prend le volant de ma voiture pour aller au Mctavish où nous nous retrouvons rapidement attablé. Profitant des rayons du soleil de l'hiver australien, je décide de briser le silence tandis que nous attendons nos boissons. J'apprends ainsi que Noah s'est cassé le bras en sortant trop vite du toboggan mais que maintenant ça va déjà bien mieux et qu'il est fier de dire que c'est sa blessure de guerre. Je souris doucement, attendrit, lorsqu'Ezra précise qu'ils sont tous les mêmes « Je vois exactement de quoi tu veux parler» dis-je en laissant échapper un peu rire «Enfin, heureusement que ça va mieux du coup. Il tien bien de son père » j'adresse un clin d’œil complice à mon frère «Faudrait que je vois pour passer une journée avec lui de nouveau. Ça doit faire plus de 4 mois que je l'ai plus vu, sinon plus » quel mauvais oncle je fais moi aussi !
Je me redresse ensuite, gratifie le serveur d'un sourire lorsqu'il dépose nos boissons sur la table et me recule contre ma chaise, laissant Ezra s'attaquer au pot de cacahuètes qui est déposé sur la table. Alors qu'il mâche tranquillement, il reprend la parole, répondant cette fois-ci à la deuxième parti de ma question : comment est-ce que ça se passe avec Ginny. Et c'est avec une joie certaine que j'apprends tout se passe très bien entre eux, mieux que jamais en vrai. « ça fait plaisir à entendre » hochais-je la tête. « Si vous arrivez à faire en sorte d'être une famille pour Noah malgré que vous n'êtes pas ensemble, c'est l'essentiel» j'attrape mon verre et le porte à mes lèvres «C'est pas évident » précisais-je, avant de prendre une gorgé « Pouvoir gérer nos émotions de manière à montrer à l'enfants que malgré tout on est toujours là pour eux quoiqu'il arrive » et là aussi j'en sais long sur cette chose. Bien que la situation d'Ezra et moi n'est pas la même à l'origine, ça reste tout de même assez similaire dans les faits : deux parents qui ne vivent pas ensemble mais qui ont un enfants que chacun aime à la folie.
« Et Papa, t'as des nouvelles de lui ?» changeais-je à nouveau de sujet «Je ne l'ai plus vu depuis le mariage » précisais-je « J'étais d'ailleurs franchement étonné qu'il vienne et qu'il ne fasse d'histoire» c'est avec un certain amusement mais aussi émotion que je me rappelle quand j'ai vu mon père arrivé à la cérémonie et rester pour la réception sans faire un seul commentaire de travers. Et dieu sait que je me serais fait une joie de le virer s'il avait dit ne serait-ce qu'un seul mot qui nous aurait mit mal à l'aise.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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« Je vois exactement de quoi tu veux parler » Le clin d’oeil complice que lui lança Thomas à la suite de sa phrase vint tirer un petit sourire à Ezra. Il n’avait pas lancé ces paroles là au hasard, il savait qu’elles feraient écho dans la tête de son frère. « Enfin, heureusement que ça va mieux du coup. Il tien bien de son père. Faudrait que je vois pour passer une journée avec lui de nouveau. Ça doit faire plus de 4 mois que je l'ai plus vu, sinon plus » Ezra vint hausser les épaules, levant légèrement les mains en l’air comme s’il venait montrer son innocence. « Ce serait avec grand plaisir, mais tu sais bien que c’est pas moi qui gère ces choses là. » Il ne venait pas dire ça parce-qu’il ne connaissait pas l’emploi du temps de son fils, ou parce-qu’il n’y portait pas grand intérêt. Il connaissait par coeur les horaires des créneaux d’activités de Noah, le prochain rendez-vous chez le médecin qu’il avait et que faire en cas de pique de fièvre. Cependant, même si toutes ces connaissances étaient en sa possession et qu’il voyait Noah régulièrement dans la semaine, il restait sous la surveillance de Ginny - et d’une autre personne qu’il n’osait nommer même dans ses pensées - et il n’avait pas réellement son mot à dire sur l’affaire. « T’auras qu’à voir ça avec Ginny. Mais je ne vois pas de raison pour lesquelles elle ne te laisserait pas voir Noah. » Après tout, il s’agissait de son oncle - de l’un de ses oncles en tous cas. Si Matt avait le droit de voir Noah, tous les frères Beauregard pouvaient avoir leur tour de rôle sans qu’il n’y ait mot à dire. En parlant de Ginny, Thomas vint lui demander comment ça se passait entre temps, ces derniers temps. Et Ezra devait avouer que chaque chose semblait comme revenir à sa place ces derniers temps. Il avouerait volontiers aussi que de souffler un peu, de ne plus à trop se soucier du lendemain faisait du bien. Il savait que de voir Ginny n’allait plus lui briser le coeur comme c’était le cas à une époque, et qu’ils pouvaient échanger sans aucun sous-entendu. Noah était leur priorité absolue - et il n’y avait rien de plus confortable que de pouvoir se compléter et se comprendre sur ce point là. « Ca fait plaisir à entendre. Si vous arrivez à faire en sorte d'être une famille pour Noah malgré que vous n'êtes pas ensemble, c'est l’essentiel » Le jeune homme vint hocher légèrement la tête. Ca n’avait pas été évident pour en arriver là, mais au moins ils y étaient parvenus. « C'est pas évident. Pouvoir gérer nos émotions de manière à montrer à l'enfants que malgré tout on est toujours là pour eux quoiqu'il arrive » Un petit sourire compatissant vint s’étirer sur les lèvres d’Ezra. Il était on ne peut plus au courant de la situation dans laquelle se trouvait Thomas, pour avoir assisté à toutes les étapes, et savait que ça faisait quelque-chose là, dans la poitrine. Mais il savait aussi qu’Ida était quelqu’un qui aimait ses enfants tout autant que son frère et que pour les petites créatures, elle ferait les efforts nécessaires. « Et Papa, t'as des nouvelles de lui ? » Le changement brusque de sujet vint faire lever un sourcil à Ezra. Surtout que Thomas et leur père n’étaient pas deux éléments qu’il aimait particulièrement avoir dans la même discussion. « Je ne l'ai plus vu depuis le mariage. J’étais d'ailleurs franchement étonné qu'il vienne et qu'il ne fasse d’histoire » Attrapant son verre, Ezra vint en boire une bonne gorgée, avant de pincer ses lèvres un instant, réunissant ses mots et les remettant dans le bon ordre. « J’ai toujours plus ou moins des nouvelles régulièrement. » Ca ne servait à rien de mentir, pas à Thomas. La petite guerre qui régnait en permanence entre eux était assez délicate à gérer comme ça, il n’y avait pas besoin d’en rajouter une coucher. « Mais ce n’est jamais sur rien de particulier. » Des banalités, principalement. « Concernant le mariage… » Thomas et lui n’avait jamais pris le temps d’aborder le sujet de nouveau depuis l’événement, et le jeune homme avait toujours pensé que c’était peut-être mieux ainsi, vu comment son frère avait tendance à réagir à l’évocation de leur paternel. « Je ne lui avais pas donné le choix que de se tenir à carreaux, de toutes façons. » Ezra n’était pas le genre de personne à montrer qu’il était prêt au conflit - sauf avec Matt, mais il était tellement l’exception à la règle qu’il ne comptait pas - que même David avait baissé le regard lorsqu’il l’avait mis en garde, plusieurs jours avant le mariage.
C’est un sourire attendrit et amusé qui s’affiche sur mes lèvres lorsque mon frère prend un air innocent en reléguant la décision, si oui ou non je pourrais voir Noah, à son ex copine. Je me suis toujours parfaitement bien entendu avec Ginny, elle ne va sans doute pas dire non. Bien que je ne sois pas forcément la personne la plus proche de la jeune femme, que ma relation avec elle s’est finie en même temps que celle qu’elle entretenait avec Ezra, nous ne nous sommes pas quitté en mauvais terme et j’ai essayé d’être le plus présent possible lors de ces dernières années de galère à l’hôpital. « Ouais ok, je lui passerais un coup de fil » dis-je sans me départir de mon sourire «Entre James, Kate, Matt et Jillian…faudrait pas qu’on se retrouve à 3 devant la porte de Ginny à se disputer qui kidnapera Noah pour la journée » je laisse échappé un rire amusé en prenant une gorgé de ma bière, ayant maintenant, en tête, l’image de deux Mcgrath et deux Beauregard qui tentent de trouver les arguments en leur faveur pour passer la journée avec le petit garçon.
Je continue encore un peu sur ce sujet, félicitant indirectement mon frère de savoir mettre ses sentiments de côtés afin de gérer parfaitement l’équilibre familial dont le petit garçon a besoin avant d’orienter la discussion vers papa. David Beauregard, cet homme que j’ai respecté pendant 38 ans avant que tout finisse d’un coup il y a un peu moins de deux ans. De l’eau à couler les ponts, mais les tensions sont toujours présentent. Mes frères et ma sœur n’ont pas choisi de partie sachant pertinemment que papa et moi-même avons tous les deux autant tort que raison et j’ai toujours parfaitement comprit cela. Toutefois, je dois dire que le fait qu’Ezra me dise avoir ordonné à David de ne pas faire de frasque à mon mariage me fait chaud au cœur.
« t’as du lui faire sacrément peur pour qu’il se tienne ainsi à carreau» dis-je avec humour en attrapant une cacahuète «pas une seule remarque, pas un seul pas de travers, rien du tout. Il avait même une conversation presque gentille et agréable avec Myrddin » expliquais-je en faisant rouler la cacahuète entre mes doigts avant de la placer entre mes dents et croquer pour l’avaler « enfin, il était peut-être simplement dans un bon jour» j’hausse les épaules et m’adosse à nouveau contre le dossier de ma chaise, croisant mes jambes et attrapant mon verre « tu manques à Alex» reprenais-je en portant mon verre à mes lèvres, levant mon regard sur Ezra « Il m’a dit qu’en revenant de ses vacances il voudra passer toute une semaine avec toi» je souris doucement après avoir prit une gorgé de ma bière «donc prépare toi psychologiquement à l’avoir dans les pattes début septembre avant la rentrée. Ça me fera des vacances prolongé ! Et lui ça lui fera plaisir de troqué son horrible papa contre son parrain chéri» que j’ajoute avec ironie. Bien sûr que je l’aime mon fils. Peu importe les problèmes qu’il nous pose à Ida et moi depuis le divorce, il est et restera mon premier enfant et ma fierté. «Ida et son copain ont embarqué les gamins en Norvège » expliquais-je en reposant mon verre «Même Arthur a eu le droit de partir avec son frère et sa sœur. Ce n’était pas évident, j’ai dû batailler pour convaincre Myrddin de le laissé partir avec eux, mais au final ça se passe plutôt bien. On a des nouvelles tous les jours et ils semblent être super content de découvrir autre chose que la chaleur Australienne. » Et voir ses enfants heureux, n’est-ce pas ce qu’il y a de plus merveilleux pour un père ? Sans aucun doute.
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« Ouais ok, je lui passerais un coup de fil. Entre James, Kate, Matt et Jillian…faudrait pas qu’on se retrouve à 3 devant la porte de Ginny à se disputer qui kidnapera Noah pour la journée » L’image vint donner le sourire à Ezra. Il était plaisant et réconfortant de voir qu’autant de monde tenait à ce petit bonhomme. Qu’il était si bien entouré. Il était vrai qu’avec deux familles assez grandes à ses côtés - presque trois, si Ezra s’autorisait à penser à la famille de Bailey également. Même David, qui était pourtant retissant à toutes ces choses telles que les nouveaux formats de famille recomposées que proposaient ses enfants, prenait des nouvelles régulièrement du petit. « T’as du lui faire sacrément peur pour qu’il se tienne ainsi à carreau » Il haussa les épaules, presque nonchalamment. Il y avait fort à parier que pour la première fois de sa vie, David puisse avoir été impressionné par le ton employé par Ezra, par les mots choisis, par la portée et le sérieux de ces derniers. « Pas une seule remarque, pas un seul pas de travers, rien du tout. Il avait même une conversation presque gentille et agréable avec Myrddin » Un petit silence lourd de sous-sous-entendus et de souvenirs s’installa entre les deux jeunes hommes. Juste un instant, mais c’était suffisant. « Enfin, il était peut-être simplement dans un bon jour » Ezra tira une petite moue. « C’est possible aussi. Avec lui, tu sais jamais réellement. » Et après, certaines personnes se demandaient parfois pourquoi Ezra avait tant de mal pour exposer ses émotions et sentiments, mais son père n’avait jamais guère su faire mieux. Il était possible qu’ils aient juste eu de la chance pour le mariage, et qu’il se soit levé du bon pieds. Mais Ezra était persuadé que, pour une fois, il avait écouté son fils. « Tu manques à Alex » La mention de son neveu fit apparaître un regard plus léger, un sourire également, sur le visage d’Ezra. Pas qu’il n’aimait pas discuter de son père avec Thomas, mais ce n’était pas forcément le sujet de discussion qu’il préférait avec ce dernier. « Il m’a dit qu’en revenant de ses vacances il voudra passer toute une semaine avec toi. Donc prépare toi psychologiquement à l’avoir dans les pattes avant la reprise. Ça me fera des vacances prolongé ! Et lui ça lui fera plaisir de troqué son horrible papa contre son parrain chéri » Ezra leva les yeux au ciel, le rire s’échappant parfaitement au même moment d’entre ses lèvres. Bien sûr qu’il savait que Thomas utilisait l’humour dans cette situation. Bien sûr qu’il connaissait l’amour qu’il lui portait, sans aucune hésitation. « On peut pas tous être son tonton cool, faut bien que l’un d’entre nous soit son papa chiant. » Il leva légèrement les mains en l’air, montrant son innocence. « Mais tu sais très bien que ce sera avec plaisir, il est toujours le bienvenue. Ca fait longtemps que je l’ai pas vu, en plus. » Quelques années en arrière, Alex passait des journées complètes, parfois plusieurs fois par semaine, chez Ezra. La vie avait rendu le quotidien du jeune homme un peu perturbé durant les derniers mois, et il était content de pouvoir renouveler ce genre de moments. « Il était où, en vacances, le chanceux ? » Sachant que Thomas n’avait pas eu de vacances dernièrement, il se doutait qu’il avait dû être avec sa mère dernièrement. « Ida et son copain ont embarqué les gamins en Norvège. Même Arthur a eu le droit de partir avec son frère et sa sœur. Ce n’était pas évident, j’ai dû batailler pour convaincre Myrddin de le laissé partir avec eux, mais au final ça se passe plutôt bien. On a des nouvelles tous les jours et ils semblent être super content de découvrir autre chose que la chaleur Australienne. » Ezra ne put s’empêcher d’avoir un hochement de tête. « Je peux les comprendre. » Lui qui n’avait jamais connu uniquement que cette dite chaleur australienne, il lui arrivait de penser à la troquer quelques instants, quelques jours, pour un endroit un peu plus frais. « La Norvège c’est quoi, un temps comme au pôle nord ? » La blague était là, certes, mais pas tant que ça. La géographie, les climats et tout ce qui s’en rapportait, ça n’avait jamais été le réel fort d’Ezra. Il ne connaissait pas forcément très bien le temps qu’il pouvait faire en Norvège à cette période de l’année, et il avait l’impression que de toutes façons, ce pays se situait tellement proche du pôle nord qu’il se devait d’y faire très froid toute l’année. « En tous cas, ils ont du passer un bon moment tous ensemble. Entre frères et soeurs. » Il avait ajouté la dernière précisions pour ne pas montrer explicitement, à haute voix, à Thomas qu’il n’était pas avec eux. Même si Ida et lui n’étaient plus ensemble depuis un bon bout de temps maintenant, c’était toujours délicat de voir sa famille ainsi séparée, en plusieurs morceaux.
Avec Ezra, la conversation s’est toujours fait avec un naturel presque déconcertant. Si une heure auparavant j’étais encore anéanti et sur le point de tout arrêter professionnellement parlant, il n’aura pas fallut bien longtemps pour que mon frère réussisse à me changer les idées. Assit là, sur la terrasse, les sujets de conversations s’enchaînent avec facilités. Après m’être mis à jour en ce qui concerne la famille de mon frère, lui avoir dit que je m’arrangerais avec Ginny pour réussir à trouver un créneau pendant lequel je pourrais passer du temps avec Noah, nous évoquons notre père et le fait qu’il se soit bien comporter lors de mon mariage –Ezra me donne raison de penser qu’il était peut-être simplement dans un bon jour avant de finir par parler de ma propre famille. Ainsi, je préviens mon petit frère qu’il doit se préparé à devoir accueillir son filleul lorsqu’il reviendra de Norvège.
Bien évidemment, Ezra accepte –jamais il ne laisserait passer une occasion de sauver mon fils de mon emprise- et je sais qu’Alex est entre de bonnes mains avec lui. Même si Ezra n’est pas forcément l’homme le plus organisé du monde, je lui fais une confiance aveugle en ce qui concerne mes enfants et la façon dont il s’en occupe. Et puis la relation qu’il entretien avec Alex est si pure, sincère, douce et adorable que je n’ai jamais eu le cœur de la briser en leur interdisant de se voir. Je fini donc pas expliquer à mon plus jeune frère que les enfants sont parti en Norvège avec leur mère et le copain de cette dernière et que même Arthur a eu droit d’aller avec eux ! Ça n’a pas forcément enchanté Myrddin dès le début, mais au final ça se passer très bien.
La réaction de mon frère ne m’étonne guère et me fait doucement rigoler. «ça se voit que t’as jamais voyager frérot» me moquais-je gentiment en prenant une gorgé de ma bière « Mais tu as raison, plus ou moins. En vrai là-haut c’est l’été actuellement donc il y a moyen que les températures ressemblent plus ou moins à ce qu’on a actuellement ici» haussais-je les épaules « Et oui, ça doit être pas mal égal au pôle nord, effectivement» je laisse échapper un petit rire puis reprend mon sérieux et hoche la tête lorsqu’il précise que les enfants ont sûrement passé un bon moment ensemble « oui, clairement, c’est vraiment ce que je leur souhaite» dis-je avec sincérité « Même si, évidemment, j’aurais préféré être avec eux et vivre tout ça avec eux, je me dis que leur mère a bien droit aussi à son moment de gloire» je souris doucement «Je les emmènerais avec Myrddin l’année prochaine, ça peut être pas mal un Roadtrip sur la côté Est d’Australie » reprenais-je, comme si je réfléchissais à haute voix.
Et c'est ainsi que nous enchaînons les conversations pendant de longues minutes encore, jusqu'à ce qu'Ezra ne reçoive un appel du boulot, lui demandant de revenir assez rapidement car il y a quelques problème avec une certaine voiture. C'est donc, sans problème, que je laisse mon frère repartir pour vaquer à ses occupations tandis que je rentre, réfléchissant un peu plus sérieusement à la suite des événements.