| When the party's over ☼ Jillian |
| | (#)Mar 6 Aoû 2019 - 22:00 | |
| Putain de soirée.
Erreur de débutant, de venir faire la fête chez cette meuf dont je connaissais à peine les potes. Erreur de débutant de ne pas venir accompagné. Venir accompagné m'aurait au moins évité le désagrément d'une solitude forcée. Parce que ouais, les gens, ici, ne savaient désespérément pas boire. Ils ne connaissaient vraisemblablement tous que très mal leurs limites et je les détestais tous pour cette simple raison. Parce qu'il n'était pas si tard - à peine une heure du matin - et tout ce beau monde était déjà torché. Caisse. Ivre mort. Pas une âme qui vivait là, au milieu du chaos de bouteilles de toute sorte. Même la fille qui m'avait invité, qui avait tiré une fille avec elle dans ce qui semblait être une salle de bain semblait s'être endormie. L'endroit était calme. Je détestais ça. J'étais venu pour faire la fête, moi, pas pour me faire chier au milieu de cadavres alcoolisés. Un type plus âgé que moi ronflait contre mon épaule, sur le canapé. Je me décidai enfin à bouger, après quelques longues minutes d'abasourdissement.
Mes jambes étaient engourdies. Pas forcément la faute à l'alcool, après tout je n'avais pas tant bu que ça. Juste un peu. Quelques bières. C'était probablement la faute à la torpeur qui s'était installée avec mon immobilité. Elle était chiante, cette soirée. Les gens n'y avaient pas été intéressants - mis à part cette brune, que je n'avais pas abordé, à cause du type endormi contre mon épaule qui m'avait tenu la grappe pendant au moins deux heures. Je n'étais pas du genre à prétendre que les gens ne me gonflaient pas. Je disais les choses, quand elles n'allaient pas. Mais ce type était la définition de 'collant'. Impossible de m'en dépêtrer. Et la compagnie de cette fille - qui m'avait l'air moins ennuyeuse que toutes les personnes de la pièce réunies - m'avait filé entre les doigts. Dommage. Je ne la voyais pas, dans la crypte - ainsi renommée à cause de tous les corps imbibés d'alcool qui avaient élus domicile un peu partout dans la pièce. Elle était probablement partie. C'était une sage décision.
Une bière vide à la main, je déambulais donc dans l'appartement - trop petit, mal décoré, mal agencé - de mon hôte. Après tout, cette dernière gisait probablement avec plus d'alcool que d'eau dans le sang quelque part sous son propre toit. Je m'octroyais un droit de visite, de fait... et partais du côté de la cuisine. J'avais repéré cet endroit là parce qu'à un moment de la soirée, un petit groupe s'y était formé. Une sorte de contre-soirée. Le petit groupe avait eu une conversation vide à propos d'une loi qui venait de passer sur le territoire; aussi m'étais-je rapidement éloigné des philosophes en herbe qui parlaient de surpêche des thons rouges dans Dieu seul savait quelle région du monde. Dans la cuisine, pas âme ne vivait non plus. Un type ronflait sur une chaise à côté du frigidaire. Affalé dans cette posture, il avait l'air d'un garde assoupi. Garde de quoi ? Des bières vides ? Et il ronflait fort, l'abruti. La cuisine sans fenêtre était plutôt oppressante. J'entendis soudain un bruit du côté d'une chambre. Je posai ma bière vide sur le comptoir de la cuisine et me dirigeait du côté du bruit, les mains dans les poches. C'était la pièce dans laquelle tout le monde avait posé ses affaires. Quelqu'un de pas si fou devait être en train de récupérer son bien, pour pouvoir se tirer de ce labyrinthe de corps allongés partout dans des positions improbables.
C'était la brune de tout à l'heure. Elle n'avait pas non plus l'air ivre morte. Nous étions probablement les deux seuls êtres conscients de cet endroit. J'étais plutôt content de la trouver, à vrai dire. Mes yeux se posèrent dans les siens. « C'était une soirée merdique, hein ? Tu te tires, là ? Ou tu piques des trucs ? » Je désignai une veste rose à capuche en fourrure de l'index, sourire amusé au bord des lèvres. « La meuf qui porte ça a mis une montre dans sa poche, si tu veux la prendre. Elle est trop ivre pour s'en souvenir, de toute façon. » Comme tout le reste de la maisonnée. |
| | | | (#)Mer 7 Aoû 2019 - 13:56 | |
| When the party's over, Léo
Ce soir, Jill ne travaille pas et n'a pas envie de sortir dans un bar ce soir. Elle aurait bien fait une soirée avec ses amies ou son cousin mais personne n'est disponible, alors, elle décide de trouver une soirée tranquille dans un appartement où elle pourra s'incruster, ce ne sera pas la première fois ni la dernière. Elle parcourt d'abord les réseaux sociaux, elle a plusieurs amis qui sont plus jeunes qu'elle et donc qui organisent des soirées étudiantes assez régulièrement. Au bout de 5 minutes de recherches, elle voit qu'une fille qu'elle avait rencontré à une soirée organise justement une fête, elle a posté l'adresse et tout ce qu'il faut pour retrouver son appartement, à croire qu'elle veut rameuter tout la ville chez elle. Elle se prépare et met l'adresse sur son GPS, et elle s'y rend à pied, sur la route elle achète une bouteille de whisky histoire de pas arriver les mains vides à la soirée et être sûre d'être acceptée.
Quand elle toque à la porte, la jeune fille qui lui ouvre est si ravie que Jill ramène une bouteille d'alcool qu'elle l'autorise à rentrer directement, et donc en rentrant, Jill décide d'entamer la bouteille, il est tout juste 22h et une grande partie des invités est déjà trop bourrée pour tenir debout, elle aurait peut-être dû rester chez elle finalement, il y aurait eu plus d'ambiance. La seule personne avec laquelle elle aurait pu bien s'entendre et qui a l'air à peu près conscient est déjà occupé à parler avec un mec sur le canapé, dommage... Elle décide donc de faire le tour et, plus les minutes passent et moins les invités sont capable d'entretenir une conversation intéressante et cohérente. Jill finit par atteindre une chambre qui à l'air tranquille et à l’abri du mec qui essaie de lui sauter dessus depuis bien 20 minutes. C'est la chambre où tout le monde a posé ses affaires, cette soirée commence enfin à devenir un peu plus intéressante, elle commence à fouiller les poches et les portes feuilles qu'elle trouve quand tout à coup, la porte s'ouvre, et merde, qu'est ce qu'elle va bien pouvoir trouver comme excuse ?
Elle se retourne et crois le regard d'un jeune homme brun « C'était une soirée merdique, hein ? Tu te tires, là ? Ou tu piques des trucs ? » Jill ne sait pas si elle doit être honnête et si elle peut lui faire confiance, elle n'a pas envie de rester coincée dans cette chambre en attendant que les flics arrivent « La meuf qui porte ça a mis une montre dans sa poche, si tu veux la prendre. Elle est trop ivre pour s'en souvenir, de toute façon », Jill plonge sa main dans la poche de la veste et trouve effectivement cette montre, « Ok, tu es officiellement une personne de confiance ! Tu veux fouiller les poches de tous les invités avec moi ? » elle se retourne et continue ce qu'elle avait commencé, « Ferme la porte, on va finir par se faire choper », « T'as réussi à abandonner ce mec qui t'a pas lâché de toute la soirée ? », « Et sinon oui c'était une soirée de merde, je pense que jouer au scrabble avec ma grand-mère aurait été plus amusant », Jill finit de fouiller les affaires et se jette sur le lit, elle s'allonge et regarde le plafond, « Qu'est ce qui t'a emmené dans cette chambre ? Moi j'essayais de fuir un mec qui voulait me sauter dessus alors qu'il devait avoir 5 grammes d'alcool dans le sang et peut-être 10 ans de moins que moi ». Le mec encore inconnu s'allonge à côté d'elle sur le lit et ils commencent à discuter, ils commencent leur propre contre soirée qui s'annonce être pleine de surprises. @Léo Ivywreath |
| | | | (#)Mar 27 Aoû 2019 - 1:57 | |
| Au moins cette rencontre allait-elle pimenter un peu cette soirée à l'ambiance de mort. Enfin, sauf si je me faisais tuer avant, pour avoir été témoin du vol que la jeune femme qui se trouvait devant moi était plus que probablement en train de commettre. J'indiquai la planque de la montre, pour jouer le mec 'je suis de ton côté' histoire d'éviter d'encore finir à l'hosto'. Il allait me falloir un pass VIP, bientôt. « Ok, tu es officiellement une personne de confiance ! Tu veux fouiller les poches de tous les invités avec moi ? » J'eus un sourire, toujours appuyé contre l'embrasure de la porte. « Nan, t'inquiète. Je prends rien, à part si c'est compromettant et sujet à faire du chantage à quelqu'un. » Non, j'étais pas capable de faire un truc pareil. Sauf si ça permettait de me libérer une place dans mes études. Ou peut-être en étais-je capable pour moins que ça. « Ferme la porte, on va finir par se faire choper » Je m'exécutai en hochant la tête. « Non mais ils sont tous ronds, pas moyens qu'ils captent. » Et puis merde, fallait pas laisser ça sans surveillance. Ou sans personne consciente pour vérifier.
« T'as réussi à abandonner ce mec qui t'a pas lâché de toute la soirée ? » Je roulai des yeux à ce souvenir, allai à la fenêtre en soupirant. « Le mec voulait pas me lâcher. Et après il m'a pris pour son oreiller. Incroyable. » Pas tant que ça. Mais moi, au moins, quand j'étais caisse, je faisais attention à l'endroit où je m'endormais : un peu tranquille, dans un endroit plus ou moins safe - pas seul dans une pièce si je ne feelais pas la soirée, donc - ou alors me débrouillais-je toujours pour rentrer chez moi... ou chez un ami, faute de mieux. « Et sinon oui c'était une soirée de merde, je pense que jouer au scrabble avec ma grand-mère aurait été plus amusant » Plutôt d'accord avec la déclaration, je me rapprochai du lit, mains dans les poches. « Pourquoi t'es pas rentrée chez toi, alors ? Qui t'as invité, d'ailleurs ? » De l'autre côté de la porte se firent entendre des pas traînants, suivis d'un bruit semblable à celui d'un humain en train de vomir tripes et boyaux. « Qu'est ce qui t'a emmené dans cette chambre ? Moi j'essayais de fuir un mec qui voulait me sauter dessus alors qu'il devait avoir 5 grammes d'alcool dans le sang et peut-être 10 ans de moins que moi » Je haussai les épaules, nez retroussé de dégoût à cause du bruit qui provenait de l'autre côté du mur. J'imitai la jeune femme, m'étalant sur le lit, les mains calées sous l'arrière du crâne. « Dans le reste de l'appartement tout le monde est mort. Tu faisais du bruit. Je suis venu pour trouver des survivants. » Un véritable scénario de film de zombie.
Un grand soupir plus tard, je m'évertuai à contempler le plafond. « Le mec qui t'a cassé les couilles. Tu sais à quoi il ressemblait ? Savoir si on peut découper ses affaires en petits morceaux. Ou pire. » Je tournai la tête vers mon interlocutrice, dont je ne connaissais même pas le prénom. « Tu viens d'où, de l'Université ? T'as mal choisi ta soirée. Ces gens là ne savent pas s'amuser. » Oh que non. |
| | | | (#)Jeu 29 Aoû 2019 - 0:21 | |
| When the party's over, Léo
Jill se retrouve dans une chambre inconnue dans cet appartement qu'elle n'a jamais vu au milieu de tous ces gens qu'elle ne connaissait pas non plus. Elle faisait tout pour pimenter cette soirée, et la découverte de cette chambre dans laquelle il y avait tous ces manteaux abandonnés était parfaite pour qu'elle puisse s'amuser un peu. Elle fouille les poches et les sacs un par un faisant bien attention que personne ne vienne voir ce qu'elle fait. Elle est si concentrée qu'elle n'entend pas que quelqu'un ouvre la porte avant qu'il ne lui donne quelques indications pour trouver un objet de valeur dans un des manteaux. « Nan t'inquiète. Je prends rien, à part si c'est compromettant et sujet à faire du chantage à quelqu'un. ». Jill se met à rire en se tournant vers lui. « Vas savoir, y'a peut-être un téléphone avec des photos ultra compromettantes de quelqu'un que tu connais ! Rien ne vaut une photo compromettante pour manipuler les gens ! ». Elle disait ça sur le ton de la rigolade mais c'était vrai, elle parle en connaissance de cause, elle l'avait déjà fait à de nombreuses reprises. « Non mais ils sont tous ronds, pas moyens qu'ils captent ». Jill se retourne vers la porte que le jeune homme vient de fermer derrière lui. « Ouais on sait jamais j'ai pas vraiment envie de devoir aller m'expliquer aux flics si un de ces gamins incapable de tenir l'alcool nous voit ».
« Le mec voulait pas me lâcher. Et après il m'a pris pour son oreiller. Incroyable. », Jill le regarde avec un léger air de dégoût et se met à rire légèrement « T'avais dû lui taper dans l’œil, mais j'avoue que ça a dû être super relou, c'est pour ça que t'es venu te cacher dans cette chambre ? ». Elle se cale sur le lit pour pouvoir le regarder et discuter avec lui, peut-être qu'elle avait trouvé une personne un peu intéressante dans cette soirée pourrie. Elle s'allonge et regarde le plafond tout en continuant de discuter avec lui. « Pourquoi t'es pas rentrée chez toi, alors ? Qui t'as invité, d'ailleurs ? ». Elle rit encore, elle n'avait jamais eu besoin d'invitation pour s'incruster dans toutes les soirées de Brisbane. « Je restais ici tant qu'il y avait de l'alcool gratuit et j'attendais que tout le monde soit torché pour pouvoir fouiller les manteaux, y'a toujours des trucs intéressants à récupérer. Et je n'ai pas eu besoin d'invitation, je me suis incrustée ». Elle entendait des bruits assez horribles, un mec était en train de vomir ses tripes à côté, et elle rit en voyant la mine dégoûtée du brun qu'elle venait de rencontrer.
Il s'allonge juste à côté d'elle et continue de parler avec elle. Il n'a pas eu l'air offusqué de la voir en train de voler des personnes qu'il connaissait certainement. « Dans le reste de l'appartement tout le monde est mort. Tu faisais du bruit. Je suis venu pour trouver des survivants. ». Jill tourne la tête vers lui et lui sourit « On fait parti de la team survivants alors ! ». Ils étaient les deux seules personnes de la soirée à être à savoir tenir l'alcool apparemment et donc les deux seuls à être encore capable de tenir une discussion cohérente. « Le mec qui t'a cassé les couilles. Tu sais à quoi il ressemblait ? Savoir si on peut découper ses affaires en petits morceaux. Ou pire. ». Elle tourne de nouveau sa tête vers lui pour voir si il était sérieux avant de rire à cette idée. « Mais tu es machiavélique j'adore ! Tu connais toutes les personnes de la soirée pour qu'on puisse l'identifier lui et ses affaires ? ». Elle n'était jamais contre le fait de faire un sale coup à quelqu'un, surtout un mec lourd qu'elle ne connaissait même pas. « Tu viens d'où, de l'Université ? T'as mal choisi ta soirée. Ces gens là ne savent pas s'amuser », elle sourit et reste allongée sur le lit au milieu des manteaux. « Non j'ai fini mes études y'a bien longtemps, je savais juste pas où sortir ce soir avant de voir un post d'une fille que j'avais rencontré y'a quelques temps en soirée pour dire qu'elle faisait une soirée donc je suis venue. T'as bien raison ! Il est même pas minuit et ils sont tous beurrés, tu sais mieux t'amuser toi ? ».
@Léo Ivywreath |
| | | | (#)Dim 22 Sep 2019 - 0:14 | |
| « Vas savoir, y'a peut-être un téléphone avec des photos ultra compromettantes de quelqu'un que tu connais ! Rien ne vaut une photo compromettante pour manipuler les gens ! » Je lâchai un ricanement. La vie de toute les personnes présentes à la soirée n'était probablement pas assez palpitante pour contenir quoi que ce soit de compromettant. Charlie avait de sacrés trucs à mon propos. Le genre de photos qui pouvaient me faire finir chez les flics. Des vidéos aussi. Pas des trucs grave, en soit. Enfin, pas à mes yeux. Je notai mentalement de rappeler à Charlie de ne jamais poser son téléphone nulle part. « J'crois pas que leur vie soit palpitante. Tu les entendais parler ? » Je pris une voix niaise au possible. « 'Mes vacances aux Seychelles étaient fa-bu-leuses !' 'Tu crois que Bryan a vraiment couché avec Brie ? Im-po-ssible.' » Je secouai la tête. « A moins qu'un de ces types soit en fait un revendeur de cocaïne un peu côté dans Brisbane, y'a rien à faire chanter chez eux, à mon avis. »
Sur la demande de la jeune femme, je fermai malgré tout la porte. S'expliquer à la police avait l'air de lui faire sacrément peur. Je parlai du pot de colle qui avait tenté de taper sa sieste juste sur mon bras. Comme si j'étais un putain d'oreiller vivant. « T'avais dû lui taper dans l’œil, mais j'avoue que ça a dû être super relou, c'est pour ça que t'es venu te cacher dans cette chambre ? » Je secouai la tête. « Non. Il est mort, lui aussi. Je sais même pas où il est. Peut-être encore sur le canapé. » A dormir sur l'épaule de quelqu'un d'autre. Lui en tous cas, il ne m'avait pas tapé dans l’œil. « Je restais ici tant qu'il y avait de l'alcool gratuit et j'attendais que tout le monde soit torché pour pouvoir fouiller les manteaux, y'a toujours des trucs intéressants à récupérer. Et je n'ai pas eu besoin d'invitation, je me suis incrustée » Un type rendait tripes et boyaux, je vins me laisser tomber à ses côtés, comme éreinté. Cette soirée avait au final quelque chose de fatiguant. « T'as du culot. Dommage que tu te sois pas incrustée dans la bonne soirée. Quoi que, heureusement en vrai, sinon j'aurais été seul à mourir d'ennui. »
Peut-être bien que s'incruster dans les soirées et piquer des trucs, c'était son mode opératoire. Pourtant, elle ne me faisait pas vraiment peur. Mon impression était probablement dû à mon ivresse, ou peut-être aussi au fait que nous n'étions, au fond, que deux camarades de galère. « On fait parti de la team survivants alors ! » C'était exactement ça. Sa remarque me donna à sourire. Je braquai à nouveau mon regard sur le plafond. Dehors, le bruit de la ville prenait lentement le dessus sur tous les autres bruits de l'environnement. Un type avait emmerdé ma compagne de galère. Il me sembla juste de ne pas laisser ce type s'en tirer tranquillement. « Mais tu es machiavélique j'adore ! Tu connais toutes les personnes de la soirée pour qu'on puisse l'identifier lui et ses affaires ? » Je me redressai légèrement pour contempler la pile de manteaux retournés par les soins de la jeune femme. « Mmh-hm. Pas tous mais... Avec un peu de chance je connais ton connard. » Je connaissais surtout l'organisatrice, en fait. Mais j'étais du genre physionomiste, en plus de bien retenir les prénoms des gens qui se présentaient à moi.
Ma compagne n'était définitivement pas étudiante. Son 'y'a bien longtemps' me semblait malgré tout un peu exagéré. La jeune femme ne paraissait pas si âgée qu'elle semblait le prétendre. Si je savais mieux m'amuser ? Sa question me fit sourire. « A toi de me dire. On trouve les affaires du mec et on se tire. Je connais des coins plus sympas que cet appart' miteux. » C'était pas difficile, en même temps. Tous les endroits de la planète étaient assurément plus sympas que cette piaule glauque. On frappa soudain à la porte. Je me redressai vivement pour aller entrouvrir la porte. Un type se tenait là. « J'ai juste mon chargeur à récupérer. » « Ouais, non, ça va pas être possible, on est comme... occupés. Mais dis moi où est ta veste et puis je te trouve ça. » Le chargeur donné, je refermai la porte. « Au moins, celui-là n'essayera pas de venir nous emmerder. » me justifiai-je en souriant. « Alors, elle vient, cette veste à découper ? » |
| | | | (#)Jeu 10 Oct 2019 - 20:17 | |
| When the party's over, Léo
Elle se retrouve allongée sur ce lit avec probablement la seule personne intéressante de cette soirée. Ils faisaient leur petite contre soirée, ils se moquaient et s'amusaient bien plus en 5 minutes que pendant toute cette foutue fête. Il les imite et ça la fait rire, c'est vrai que tous ces gens ressemblaient à des gamins bien trop gâtés. Ils se vantaient tous de leur vie et ça exaspérait Jill. Et cet inconnu aussi apparemment. « On se croirait presque dans une mauvaise série américaine tu trouves pas ? ». Jill rit quand ce brun parle dit qu'il faudrait qu'il faudrait qu'un de ces personnages soit un revendeur de drogue pour pouvoir les faire chanter. Elle acquiesce en prenant la voix la plus niaise possible. « Imagine si on trouve la sextape de Bryan et Brie ! Ça pourrait faire des ravages sur le pauvre Jon qui pensait que Brie était l'amour de sa vie ! ».
Et ils parlent de leurs mauvaises rencontres de la soirée. Toutes les personnes de cette fête étaient beaucoup trop alcoolisés. Jill sort une bouteille de derrière le lit, la bouteille qu'elle avait ramené bien évidemment. « J'ai de quoi boire si tu veux ! ». Il lui parle du mec qui était allongé sur son bras pendant des heures, vraiment insupportable. Depuis quand on s'allongeait sur les gens comme ça ? « Oh bah si il est vraiment mort ce sera certainement pas une grande perte ! ». Et elle lui tend la bouteille après avoir bu une longue gorgée. « J'espère que tu tiens mieux l'alcool que tous ces cons ! ». Jill sourit à l'inconnu quand il lui dit qu'il se serait ennuyé sans elle. « Ravie d'avoir sauvé ta soirée ! Je m'appelle Jill et toi ? ».
Ils parlent aussi du gars qui a bien saoulé Jill, pendant de longues minutes. C'était en partie à cause de lui qu'elle s'était enfermée dans cette chambre. « On trouve les affaires du mec et on se tire ». Jill le regarde avec des yeux brillant d'excitation. « Tu es mon sauveur ! Je te suis n'importe où mon cher ». Jill lui fait la description la plus précise. « Alors il est blond, décoloré je pense, chemise et pantalon noir avec une banane autour de la taille, et je crois qu'il est venu avec une fille brune mais je suis pas sûre. Tu vois qui c'est ? ». Quelqu'un toque à la porte et Jill grogne quand le brun va ouvrir. Mais elle rit en l'entendant parlé. « On est comme... occupés ». Jill joue le jeu « Bon tu reviens bébé je t'attends moi... » elle dit ça avec une voix haletante. Le mec n'est pas prêt de rouvrir la porte de cette chambre. Et elle rit de plus belle quand il ferme la porte et se retourne vers elle. « Alors elle vient cette veste à découper ? ». Jill se lève vite « Oui chef ! Faut la trouver ! ».
@Léo Ivywreath |
| | | | (#)Ven 14 Fév 2020 - 2:17 | |
| « On se croirait presque dans une mauvaise série américaine tu trouves pas ? » Clairement. Ça y ressemble. J'ai l'impression d'être dans ces trucs genre "amour gloire et beauté", ou alors au beau milieu d'une série en vogue, pendant une soirée adolescente. Sauf qu'au final, dans les séries, ils nous vendent grave la soirée en elle-même, et les héros vont ensuite à la poursuite des méchants pilleurs de vestes - nous, donc - dans l'épisode qui suit. Dommage, on n'est pas dans une série et ils ne nous auront donc jamais. « Imagine si on trouve la sextape de Bryan et Brie ! Ça pourrait faire des ravages sur le pauvre Jon qui pensait que Brie était l'amour de sa vie ! » « Mon dieu ! M'en parle pas. Je revendrai ça sur internet. Mais pas sûr que qui que ce soit en veule. »
Assis en face de la pile de veste, je la contemple, elle qui s'affaire comme si sa vie en dépendait. Ses mains farfouillent, retournent le tissus alors que je râle à propos de mon ennui mortel - qu'elle vient de dissiper. « J'ai de quoi boire si tu veux ! » Oh. « Tu ne me le diras pas deux fois. » J'attends qu'elle finisse sa gorgée pour tendre la main et m'enfiler une rasade, directement au goulot. Mes sourcils se froncent. Rhum. Mauvais. Un truc avec lequel je ne désinfecterais même pas mes toilettes. Mais ça fera l'affaire. J'ai à peine entendu sa remarque sur le mec mort - celui qui écrasait mon bras il y a quelques dizaines de minutes - lâchée avant qu'elle ne me passe la bouteille. « J'espère que tu tiens mieux l'alcool que tous ces cons ! » J'ai un rire, en lui repassant notre bien partagé - c'est ça, le communisme. « C'est à toi de juger. » Je tiens pas trop mal. Mon cerveau alcoolisé se souvient encore vaguement des shots de poleen que Charlie et moi s'enfilons de temps à autre. Rien n'a meilleur goût que ces soirées là. « Ravie d'avoir sauvé ta soirée ! Je m'appelle Jill et toi ? » Elle ne sait pas à quel point elle vient de la sauver. « Léo. », que je dis en plantant mes yeux dans les siens, le sourire accroché aux lèvres.
Et y'a ce gars qui avait l'air d'être le pire des lourds. Et voilà que je propose de la venger, comme le preux chevalier que je suis : en découpant la veste du malappris. « Tu es mon sauveur ! Je te suis n'importe où mon cher. » Je lui fais une petite révérence improvisée, avant de me mettre à chercher parmi le tas de vestes. « Alors il est blond, décoloré je pense, chemise et pantalon noir avec une banane autour de la taille, et je crois qu'il est venu avec une fille brune mais je suis pas sûre. Tu vois qui c'est ? » « Mmmh... Ça me dit un tru- » Et nous sommes interrompus par quelqu'un qui toque à la porte. Nous avons notre façon bien à nous de le congédier, à grand coup de comédie, très bien jouée par Jill. Elle est où, cette veste ? Je suis presque sûr de me rappeler que le gars dont elle parle est venu avec un truc en fausse fourrure, genre léopard bas de gamme. « Oui chef ! Faut la trouver ! » Je pointe un index dénonciateur sur un bout de tissu - de pelage - qui dépasse du lit et m'empresse de m'en saisir. La veste est en fait une sorte de gilet sans manche. J'affiche une mine de dégoût. « On fera une grande faveur au monde en la rayant de la carte. » Avec le peu d'agilité qu'il me reste, je lance la veste sur Jill, avant de me tourner vers le bureau qui trône dans la chambre. Là, je fouille les tiroirs à la recherche de ciseaux. Mes doigts se saisissent également d'un grand coupe-papier qu'on croirait taillé dans de l'os. Glauque.
Une fois que nous sommes armés, je donne le top départ; et nous voilà parti pour faire un massacre. Les poils volent dans tous les sens et bientôt, le veste ressemble à une guenille. Fier de notre oeuvre, je tends la peau à Jill. « Bravo, camarade. C'est du beau trava- » « Qu'est-ce que vous branlez avec ma veste putain ? »
Et là, il faut courir. J'attrape ma veste, la main de Jill, et passe à travers la pièce avec agilité. Le mec est trop ivre pour tenir debout et je suis certain d'entendre un grand fracas sur notre passage, signe que le fauteur de trouble - ironie, nous sommes nous-mêmes les fauteurs de trouble - est probablement tombé à la renverse. Avec un peu de chance, il ne se souviendra de rien du tout. Je me dépêche de descendre les escaliers, la main de Jill toujours dans la mienne et le souffle déjà court. Ce n'est que lorsque nous sommes en bas de l'immeuble que je m'autorise une petite pause, les mains calées sur les genoux. Visiblement, nous n'avons pas été suivis. Mais je ne serais pas contre le fait de mettre de la distance entre cet endroit et nous. « On bouge ? Merde, c'était moins une. », que je ricane en jetant un dernier coup d’œil à la fenêtre de l'appartement, dans les étages. Mes pas me mènent déjà plus loin, dans la rue. « Rah, on a oublié ta bouteille. Tu veux qu'on passe à l'épicerie avant de rentrer ? J'ai du cash sur moi. » Est-ce que je l'avais déjà dans la poche ou est-ce que je l'ai chouré dans une veste ? Personne n'aura jamais la réponse - car même moi, je ne m'en souviens pas. |
| | | | (#)Ven 14 Fév 2020 - 21:37 | |
| Ils sont sur un lit inconnu, dans une maison inconnu et Jill ne connait personne non plus. Elle pensait s'incruster dans une super soirée. Erreur de débutante. Mais la soirée s'annonce bien plus intéressante depuis que cet inconnu là est entré dans la chambre. Il l'a trouvé en train de fouiller dans les poches des vestes de chacun des invités, sans rien lui dire et sans se mettre à hurler au voleur. « Je suis sûre que tu pourrais te faire une fortune en essayant de la vendre à des adolescente pleines d'hormones ! » Elle hoche la tête. Ça pourrait être quelque chose à faire, à essayer pour se faire un peu d'argent en réalité. Mais pas ce soir. Ce soir elle compte sur les invités de cette soirée pour se remplir les poches avant de partir.
Elle a gardé sa bouteille Jill, parce qu'elle n'allait pas laisser des gens qu'elle ne connait pas lui voler son alcool. Egoïste ? A peine. Elle vole de l'argent et ne donne même pas une goutte d'alcool à l'hôte. Mais elle s'en fiche totalement. Il lui prend la bouteille des mains après qu'elle lui ai proposé de boire et elle se met à rire. « Le goût est affreux ! » Elle le prévient au moins. Elle était du genre à acheter les alcools les moins cher et les plus horrible à boire. Mais après un certain taux d'alcoolémie, elle ne sentait plus le goût. C'était toujours les première gorgées les plus difficiles à avaler. « T'as l'air moins défoncé que tous les gens ici, donc je dirais que tu te débrouilles pas trop mal ! » Elle continue de fouiller en riant avec Léo. Et le temps passe plus vite.
Quelqu'un toque à la porte de nouveau et Jill grogne. Elle s'éloigne du lit pendant que Léo continue de chercher. Elle fait semblant d'être essoufflée et ouvre légèrement la porte sans regarder qui il peut bien y avoir derrière. « On est occupé, revenez quand vous entendrez plus de bruit ! » Et Jill ferme en riant le plus fort possible. Ils allaient peut-être l'entendre dans toute la maison. Et c'était le but. Léo attrape enfin la bonne veste et Jill la regarde, un grimace de dégoût ancrée sur le visage. C'était affreux. « Je pense que je vais en faire des cauchemars ! » Elle attrape les ciseaux qu'il lui tend, et elle découpe la veste dans tous les sens. Ils rient les deux, ils sont fiers de foutre un bordel monstre dans une maison qui n'est pas la leur. Le mec arrive derrière eux. Elle a peut-être oublié de fermer à clef. Oups.
Elle n'a pas le temps de dire quoi que ce soit que la main de Léo attrape la sienne pour l'entrainer en courant. Ils étaient en train de fuir en riant à gorge déployée. A peine arrivé en bas des escaliers Léo fait une pause et a l'air essoufflé. Jill, elle, pourrait continuer à courir pendant encore un bon kilomètre. Elle était habituée aux courses poursuites. « T'as pas l'air habitué à te faire poursuivre dans les rues de Brisbane toi ! » Et elle pouffe Jill avant de regarder derrière elle une nouvelle fois. « On va où ? T'as une idée ? » Elle le suit un peu plus loin dans la rue. Ils ont oublié la bouteille. « Je dois avoir aussi un peu de thune ! On peut s'acheter à manger aussi ! Je meurs de faim ! » Jill fouille dans son sac, elle trouve un joint et un peu de monnaie. « Je crois qu'on a de quoi bien continuer cette soirée ! » Et elle allume le joint avant de le tendre à Léo.
@Léo Ivywreath |
| | | | (#)Lun 30 Mar 2020 - 17:03 | |
| « T'as pas l'air habitué à te faire poursuivre dans les rues de Brisbane toi ! » Je fronce les sourcils en continuant de marcher tranquillement sur le trottoir. « Pourquoi, toi ouais ? », que je lance. Je me mets à marcher devant elle, à reculons, les mains dans les poches. Cette démarche là a quelque chose de satisfaisant, un brin nonchalante et assez arrogante. Cette fille est loin d'être une étudiante, elle a probablement plus d'une connerie dans son sac. « T'es une prisonnière échappée d'un quartier de haute sécurité ? » Bah, elle parle d'avoir l'habitude de se faire poursuivre dans les rues de Brisbane, ce qui n'est pas, pour moi, une habitude.
« On va où ? T'as une idée ? » Je propose de faire une halte dans une épicerie, histoire de s'acheter de quoi boire et manger. « Je dois avoir aussi un peu de thune ! On peut s'acheter à manger aussi ! Je meurs de faim ! » Le sourire aux lèvres, je me mets en quête de notre bonheur. Je repère rapidement une enseigne un peu miteuse à la devanture éclairée d'un néon vert qui clignote aléatoirement. Parfaitement le genre d'endroit glauque dont nous avons besoin. De son sac, Jill tire un joint et de la monnaie. « Je crois qu'on a de quoi bien continuer cette soirée ! » « Si tu sors un flingue par contre là je me casse, je te jure. » Je plaisante à peine, en lui lançant un clin d’œil et en récupérant sa monnaie. Notre petit tour dans l'épicerie nous permet de récupérer une bouteille orangée à bas prix, un alcool qui sera probablement dégueulasse mais qu'on boira sans soif, pour sûr. Je nous ai également acheté des biscuits au chocolat. De retour dans les rues, je m'attelle à la recherche d'un briquet, avec lequel j'allume le joint au bord des lèvres de ma camarade. « On est pas loin de chez moi. Y'a une cour dans mon immeuble et personne ne fera chier si on se cale là-bas. Tu viens ? »
Nous marchons dans la nuit en échangeant quelques conneries. Le joint passe et repasse entre nos doigts, si bien qu'il ne reste plus de quoi fumer lorsque nous arrivons au pied de la bâtisse qui me sert de logement. Les yeux hagards, j'ouvre la porte pour laisser passer Jill. « Après vous, madame. » Nous passons le hall plus ou moins en silence, animés d'une énergie nouvelle. La cour est plutôt vide, couverte de plantes exotiques dont je ne connais pas le nom. Je me pose au sol, contre un mur, et invite la jeune femme à faire de même. « Alors ? T'es une habituée des fuites dans les rues de Brisbane, toi ? C'est quoi ces conneries ? Me dis pas que tu vas me demander une planque pour les semaines qui viennent. » Pour vrai, elle est cool. Je suis certain que la colocation serait très supportable. Mais elle ne doit pas être si pire, sa raison qui la pousse à maîtriser l'art de la course poursuite - plutôt de la course fuite - dans les rues de la ville. |
| | | | (#)Mer 15 Avr 2020 - 0:17 | |
| « Est ce que c'est le genre d'informations que je suis censée divulguer à quelqu'un que je ne connais que depuis quelques minutes ? » Elle hausse un sourcil Jill, Léo a l'air d'être tout sauf dangereux mais elle aime rire. Il cherche et elle le suit parce que ça l'amuse, et que lui aussi a l'air d'apprécier cette fin de soirée. « T'as rien à craindre je tue personne le jeudi. » et ça tombe bien c'était jeudi, ou peut-être vendredi ? Elle est toujours perdue dans sa semaine Jill. « Je te donnerai des cours de cardio si tu veux ! Comme ça tu t'échapperas plus vite et plus loin la prochaine fois ! » Est ce qu'il y aurait une prochaine fois ? Peut-être pas. Peut-être que c'est la chose la plus dingue que le petit brun fera dans toute sa vie. Et si c'est le cas, Jill est ravie d'y avoir contribué.
Ils avancent pour se trouver à manger et encore à boire, comme si ils n'étaient pas déjà assez alcoolisés. « Quoi un braquage pour finir cette soirée en beauté ça te tente pas ? » Elle prend une moue faussement déçue. Non Jill n'avait pas d'armes dans ses affaires, ses poings feraient très bien l'affaire si elle avait besoin de se défendre. Ils rentrent et ressortent quelques minutes après les bras chargés d'alcool et de nourriture. « Je te suis. » Elle allait passer la fin de sa soirée avec lui parce qu'il était la personne la plus cool qu'elle avait rencontré ce jour là. Ils fument en marchant et ils arrivent devant chez Léo au moment où Jill jette son mégot. Elle en a encore assez dans son sac pour tenir pendant quelques jours très certainement. Elle passe en première et s'assoie à côté du brun. Elle tourne sa tête vers lui et écoute sa question. « Je fais souvent des conneries, je deal aussi. Donc ouais, ça m'arrive de courir dans les rues de Brisbane après un resto basket ou une tentative de vole de client dans les ruelles sombres de la ville. » Elle rit Jill, ça avait été son quotidien à Brisbane pendant son adolescence, quand elle est partie à Londres, et encore aujourd'hui. Elle ne s'arrêterait peut-être jamais de faire ça après tout. « Et toi ? T'es le genre de type qui fait jamais de conneries ou qui est pas branché sport ? » Parce qu'il n'avait vraiment pas de cardio, elle l'avait bien vu il y a quelques minutes.
@Léo Ivywreath |
| | | | (#)Dim 3 Mai 2020 - 3:53 | |
| « Quoi un braquage pour finir cette soirée en beauté ça te tente pas ? » Pas trop étrangement. Mais vu le regard que je lui lance, elle doit le comprendre. Elle doit savoir combien ça me ferait chier, qu'on aille au poste ce soir, surtout si on est déjà alcoolisés. J'ai des études à terminer, moi, avant de risquer de me faire renvoyer au Canada. C'est plus sûr si on se tire, si on file vers chez moi. On y sera tranquilles, au moins. « Je te suis. »
On s'installe dans la cour de mon immeuble, un endroit très tranquille. Rien qui puisse nous déranger, en somme, sinon le voisin parfois un peu tatillon sur ce qu'il appelle "les nuisances sonores". Tout le dérange. Il ne fallait pas habiter dans ce quartier, si c'était le cas, l'idiot. « Je fais souvent des conneries, je deal aussi. Donc ouais, ça m'arrive de courir dans les rues de Brisbane après un resto basket ou une tentative de vole de client dans les ruelles sombres de la ville. » « Wow. Okey. » Pas mon genre de fréquentation, d'habitude. Enfin, pas que je sois non plus très regardant sur les activités de mes connaissances. Ce n'est jamais un truc que je questionne, tant que personne ne m'entraîne dans la merde. C'est peu demander, non ? Mais c'est qu'elle est plus âgée, Jill. Est-ce qu'elle ne s'est jamais posée ? Est-ce qu'elle a eu un jour assez de sa jolie vie bien rangée ? « Et toi ? T'es le genre de type qui fait jamais de conneries ou qui est pas branché sport ? » « Je ne suis pas branché sport. » Non, courir dans les rues, ce n'est pas ma came. « Mais j'aime bien faire la fête. » J'aime bien m'amuser. Comme le commun des mortels, en général. Peut-être que Jill a une manière à elle de le faire. Ou peut-être que c'est nécessaire, pour elle, tout ça. Auquel cas, c'est une autre histoire.
L'air se charge. Une odeur de pluie envahit la cour, alors que je lève les yeux vers le ciel. Au delà des fils tendus de fenêtre en fenêtre, les nuages gris se détachent par dessus les étoiles. « Il va pleuvoir. » La fête est finie. |
| | | | | | | | When the party's over ☼ Jillian |
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