RAELYN&JILL ► They say she needs to slow down

They say she needs to slow down
The baddest thing around town
Raelyn Blackwell & @Jillian McGrath – février 2009, Brisbane - 22 ans

Quand je reviens à la table, allégée de quelques milligrammes de poudre et avec quelques dizaine de dollars en poche, je lance mon ultime pique de la soirée à la brune, qui ne se fait pas priver pour rétorquer. « Je me défonce déjà aux frais de la maison ! » Plus de la mienne tout cas. Je luis ai filé deux taz, c’est largement suffisant. Les mauvaises langues diront qu’elle m’a aidée à vendre, je répondrais que je ne l’ai forcé à rien lui ai déjà donné la récompense promise. Je ne lui réponds que d’un sourire un peu trop large pour être sincère, avant de secouer la tête et de me reconcentrer sur mon partenaire de soirée pendant qu’elle choisit une nouvelle cible. J’ai lancé la partie, mais c’est Jill qui prend un plaisir particulier à y jouer, parce que c’est son truc ce genre de choses.

Alors que j’oublie la brune, la main de Lawrence glisse dans ma nuque pour se refermer doucement dessus, et m’attirer à lui avant d’approcher ses lèvres de mon oreille. « On rentre ? » Un frisson parcourt mon corps, et je jette un œil autour de moi. Jill semble être en pleine discussion avec sa cible de la soirée, et chacun est absorbé par ses échanges. Finalement, sans répondre je tourne des prunelles remplies de désir vers lui, et hoche la tête, un sourire en coin sur le visage. J’attrape sa main et me lève discrètement, avant de l’entrainer en riant vers la sortie de la boite de nuit. Je n’ai jamais été du genre à annoncer mon départ à toute l’assemblée qui m’entoure, et les gens qui me côtoient apprennent à composer avec mes disparitions. J’ai toujours été comme ça, considérant n’avoir aucun compte à rendre à qui que ce soit. Mon appartement est à mon de dix minutes à pied, dix minutes qui ne m’ont jamais semblées aussi longue, et à lui non plus apparemment puisqu’à plusieurs reprises il m’attire à lui pour me voler un baiser. L’ascenseur de mon immeuble s’envole rapidement jusqu’au douzième étage, et lorsque j’ouvre la porte le jeune homme le laisse à peine le temps de la refermer à clé avant de déposer avidement des lèvres sur ma clavicule. Cette nuit ne sera pas tendre. La hâte fait trembler nos mains respectives qui s’égarent pour découvrir le corps de l’autre, pour le déshabiller. Quand il me soulève de terre j’enroule mes jambes autour de sa taille et laisse tomber mon sac à main de mon épaule. Quand il me demande d’une voix rauque et sèche où se trouve ma chambre, Jill est déjà sortie de mes pensées, et quand son message est reçu par mon portable, je suis déjà loin, mon corps se cambrant sous les caresses de l’inconnu. Inutile de dire que je ne pense plus du tout à la brune et à ses frasques.

fin du sujet RAELYN&JILL ► They say she needs to slow down - Page 3 1949770018

: