ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8417 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je ne sais pas ce qui est passer dans la tête de Thomas lorsqu’il a décidé de m’entraîner avec lui dans sa chute, mais clairement, il vient d’avoir la pire idée de sa vie. Je suis toujours partant pour que l’on se taquine, je suis souvent le premier à venir l’emmerder, mais aujourd’hui… Ce n’est clairement pas la journée et ça il aurait dû le comprendre. Au milieu de tout l’équipage qui nous entoure depuis ce matin, il est le seul qui aurait clairement dû comprendre que je ne voulais pas, qu’il fallait que l’on me laisse tranquille littéralement. Mais non… Il a décidé de m’entraîner avec lui, et même dans un Océan déchaîner, il décide encore de se foutre de ma gueule. Alors, je reste loin de lui. Très loin même. Sinon je sais pertinemment qu’il ne remontra pas sur ce bateau en un seul morceau. Heureusement, les jeunes ne sont pas longs pour venir nous récupérer. Ils galèrent un peu, mais on finit par revenir près du navire assez rapidement et sans trop d’encombres. Ils ont réussi leur exercice et moi, je ne rêve que d’une seule chose : une douche brûlante.
C’est en claquant des dents que je retrouve le reste de l’équipage sur le pont. Sullivan me lance un regard de loin, sans rien dire tandis que Sam me tend une serviette. Je le remercie rapidement et pars en direction de ma cabine sans prendre le temps d’écouter le brief du chef. Je n’ai plus la patience, plus du tout l’envie. Je pensais pouvoir enfin être tranquille, mais non… Bien entendu, Thomas décide de continuer. Visiblement aujourd’hui, il a décidé d’être le roi des connards aujourd’hui. Je ne lui laisse pas le temps d’ouvrir la bouche, de tenter de s’expliquer, de dire quoique ce soit. Aveugler par ma colère, ma fatigue et l’accumulation de tout le reste, j’assène un coup dans ses côtes. Je vois Sam dans mon champ de vision, mais il ne bouge pas, a force, il nous connaît. Et soudainement, Thomas s’emporte. Il se met à me hurler dessus et je ne comprends plus rien. Il dit avoir tout fait pour tenter de m’aider, je veux bien lui accorder sur certains points, mais me jeter par-dessus bord faisait parti d’une stratégie pour me faire parler ? Je ne connaissais pas. Clairement, cela ne fonctionne pas. Il en a marre et je me retiens de lui dire d’abandonner, de se barrer et de ne plus jamais revenir. Je me retiens parce que malgré tout, il est mon meilleur ami, et même si on ne cesse de se prendre la tête dernièrement, je refuse de croire que comme il dit, on est arrivé au point où on se supporte plus du tout. Pendant un instant, je ne dis rien. Je me contente de le regarder ou de le fusiller du regard plutôt. « Et tu penses que me jeter par-dessus bord, c’était une solution ?! » Je ne crie pas, je ne hurle pas, je suis calme. Étrangement calme presque. « T’as vraiment une drôle définition du mot aidé, Thomas. » J’ai clairement envie de tout casser, mais je reste stoïque en serrant la mâchoire pour ne pas claquer des dents trop violemment. Je n’en peux plus de cette journée et de lui surtout. « Comme si tu savais pas que ça allait m’énerver, comme si t’avais pas compris depuis ce matin. » Et je le plante là. Je me dirige vers Sam d’un pas décidé. « Je peux aller me doucher dans ta cabine ? » Il hoche la tête et m’emmène dans la bonne direction sans rien dire.
Après une bonne douche et des fringues propres, je retourne sur le pont afin de tenir mon rôle pour la journée ce que je n’ai pas fait depuis ce matin. Je m’occupe de chaperonner les différents exercices des petits jeunes, gardant un œil sur Louis pour m’assurer qu’il gère les différentes situations et en évitant soigneusement Thomas. Il tente de venir me parler plusieurs fois, mais refusant une nouvelle confrontation et voulant sincèrement qu’il me lâche pour le reste de la journée, je me contente de l’éviter et de me concentrer sur mon travail. À midi, je m’installe à l’opposé de la table alors qu’il attendait que je m’installe en face de lui comme toujours depuis vingt ans. La journée se poursuit comme cela, moi très loin de Thomas et Sullivan qui, pour une fois, me lâche la grappe. C’est assez rapidement que l’on se rapproche de 17 heures et que je finis par aller chercher Louis et Nicolas pour les entraîner vers l’héliport. « Je vous préviens, je veux aucune chamaillerie de gosses. Compris ?! » Ils se mettent immédiatement au garde-à-vous tous les deux et je souris. « Rompez. » On va vers l’hélicoptère avec plusieurs minutes d’avances pour vérifier le matériel et se préparer au vol, le vent ayant redoublé de force depuis ce matin. « Je veux voir ce que vous connaissez, vérification du matériel avant d’entrer dans l’appareil. » dis-je aux deux soldats, qui s’exécute automatiquement sans un mot. Je les observe de près tandis qu’ils enchaînent les vérifications avec minutie et sérieux. Je suis assez impressionné pour dire vrai, ils ont l’air d’avoir potassé le sujet. « Tout est OK, Amiral. » me dit Louis tandis que Nicolas vient se poster près de lui juste après. « OK pour moi aussi, Amiral. » Je hoche la tête et fais tout de même un tour de mon appareil pour m’assurer que tout est réellement, parfaitement en place. Je reviens vers eux quelques minutes après. « Effectivement, c’est parfait. Je suis fier de vous soldat. » Et je jette un regard à Louis, mais surtout à Nicolas après cela pour lui confirmer que je ne lui en veux plus. « A l’intérieur maintenant. » J’ouvre ma portière et me hisse dans mon appareil, alors que je m’attendais à voir Louis monté à côté de moi, je me retrouve nez à nez avec Thomas. « A quoi tu joues là ? »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Non, bien sûr, entraîner Cian dans l’eau n’était pas l’idée du siècle et ça n’à, en rien, arranger son humeur. Mais au moins il sait maintenant jusqu’où je suis capable pour essayer de lui remettre les idées en place. Car, sérieusement, j’ai vraiment tout essayé avec lui. J’ai tenté de me mettre à sa place, d’être gentil avec lui, de l’engueuler, de le comprendre, tout. La seule chose que je n’ai pas encore essayé c’est de me jeter dans la mer avec lui. Au moins je sais assurément que ça ne fonctionne pas non plus et que je n’ai absolument aucune solution de plus pou essayer que Cian se confie un peu plus et me parle avec sincérité et à cœur ouvert.
Mais au lieu de ça il me frappe, ne répond pas à mes questions –elles n’auront jamais de réponse- puis se casse dans la cabine de Sam, me laissant seul, contre le mur, entouré de mes collègues qui nous observe avec incompréhension. Je prends une profonde inspiration qui se fini en grimace et râle de douleur, alors que mes côtes se plaignent. Espérant sincèrement que le coup de poing de Cian n’était pas assez fort pour m’en briser une, je me redresse et, sans un regard vers Sam et les autres militaires, ignorant même Sullivan, je passe à côté d’eux et me dirige vers ma cabine. Là, je me prends bien le temps de me doucher avant de repartir vers la tour de contrôle. L’amiral en chef à le bon reflex ne pas me poser des questions et me laisse faire mon boulot tranquillement.
Je pensais que le froid entre Cian et moi allait passer, mais ce n’est pas le cas. Il m’ignore totalement et ne s’installe même pas à côté de moi lors du repas. Je tente de ne rien laisser paraître mais dans le fond, ça fait mal et, en ressortant de table, j’ai sincèrement l’impression que notre amitié se finit là, en pleine mer, sur un bateau balloté de droite à gauche par les vagues. Toutefois, je n’aurais pas réussi à atteindre ce statut d’amiral si j’avais abandonné lorsque l’entraînement devenait trop compliqué, non ? Il en va de même pour notre amitié. Pendant vingt années nous sommes passé par cent milles millions d’émotions, de sentiments et de ressentiments, des galères, des coups dur mais d’avantage encore de fou rire, d’éclat de bonheur et des moments incroyables qui resteront gravés à tout jamais. Je décide donc fermement que ça ne se finira pas comme ça et me promet d’arranger tout ça avant notre retour au port.
Alors je fais quelque chose que jamais je n’aurais fait avant. Lorsqu’à 17h Cian s’installe sur son siège pour recommencer sa manœuvre ratée de ce matin, je me pousse Louis et prend sa place sur le siège passager. Le regard que me lance mon meilleur ami est un mélange entre surprise et assassin, mais je ne me laisse pas démonter, ni par son être ni par son ton lorsqu’il me demande ce que je fou ici. « Il n’y a pas moyen que je te laisse faire cette manœuvre seul» dis-je en refermant la porte, scellant ainsi le risque qu’il décolle tout simplement avec moi à l’intérieur « j’ai pas envie que …» en me tournant vers mon meilleur ami mon regard sur pose sur Louis et Nicolas qui me regardent avec incompréhension et je suis un instant tenté de les faire sortir mais reporte rapidement mon attention sur l’irlandais «…ça se finisse comme ça entre nous » reprenais-je sur un ton décidé «Nous ne sommes pas passé par 20 ans d’amitié pour en arriver là. Nous n’avons pas vécu tout ce que nous avons vécu pour que cette putain d’histoire de merde vienne tout gâcher » dis-je, sèchement avant de me radoucir « alors si tu tiens un minimum à cette amitié, tu acceptes mes excuses. Sinon …eh bien, tu me le dis, je disparais totalement de ta vie et tu n’auras plus jamais besoin de me voir» mais ça me tuerais sincèrement qu’on en arrive là. On n’efface et on n’oublie pas toutes ces années d’amitié qui sont derrières nous.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8417 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Thomas a clairement franchi une limite en me jetant par-dessus bord avec lui. Je peux accepter beaucoup de choses de sa part, mais là, c’est vraiment trop. Je pensais qu’il avait compris pourtant… Je ne suis pas du genre à rater une mission et pourtant, c’est bel et bien ce qui est arriver ce matin. On avait commencé à discuter tous les deux, je lui ai dit à quel point je me sentais perdu avec Eavan, je lui ai dit que je n’avais rien dormi de la nuit. Il est censé être celui qui me connaît par cœur. Pourtant, il n’a pas compris. Il a continué à pousser tous les boutons, à me chercher, à me provoquer. Comme si en vingt ans, il ne savait pas que je démarre au quart de tour, que je suis souvent bien incapable de contrôler mes pulsions de colère. Et bien entendu, il s’est pris un coup. Il est allé trop loin et à me suivre comme cela, il a atteint ma limite. Je sais que je n’aurais pas dû faire cela, que dans le fond il ne le mérite pas vraiment, mais c’est tout simplement plus fort. Aveuglé par ma colère et la fatigue, je ne m’excuse même pas et préfère fuir pour ne pas envenimer les choses.
Je sais que je ne vais pas pouvoir éviter Thomas très longtemps. Cette nuit, je n’aurais pas le choix, je vais bien devoir aller me coucher dans ma cabine et on va se retrouver rien que tous les deux dans cette petite pièce. C’est ce que j’attends dans le fond. Le moment ou on se retrouvera seul, en fin de journée, quand je me serais véritablement calmé. On pourra enfin discuter calmement, peut-être. En attendant, j’essaye juste de faire mon boulot en oubliant la présence de mon meilleur ami dans les parages. Ce n’est pas l’exercice le plus simple, mais Sullivan a chargé le programme pour les petits jeunes et je n’ai pas le temps de m’ennuyer au moins.
En fin de journée, je finis par embarquer Louis et Nicolas avec moi, direction mon hélicoptère. Il est temps de refaire cette manœuvre dans les règles de l’art. Je demande aux jeunes de faire les vérifications d’usage tandis que je me prépare mentalement à remonter dans mon appareil. Je me suis fait une belle frayeur ce matin et j’aimerais ne pas recommencer. Je sais que Sullivan ne me ratera pas si je me loupe une deuxième fois. Je finis par monter dans l’appareil et alors que j’allais me tourner vers Louis pour lui poser quelques questions avant que l’on décolle, je me trouve nez à nez avec Thomas. Avant que j’aie le temps de dire quoique ce soit, voilà qu’il me fait un laïus digne d’une comédie romantique. J’hésite un instant à me pincer pour vérifier que je ne rêve pas. Du coin de l’œil, je remarque que Louis et Nicolas ne savent plus vraiment où se mettre. « Tom… J’allais te parler ce soir quand… Quand on n’aura pas de public. » Et je me rends compte que dire cela peut soudainement paraître si ambigu. « Merde, mais on dirait un vieux couple-là… » Je lève les yeux au ciel. « J’ai clairement pas apprécié que tu me jettes par-dessus bord, c’était le coup de trop Thomas. » Et j’insiste là-dessus, parce que je veux vraiment qu’il le comprenne. « Maintenant, je comptais pas te virer de ma vie comme cela ! T’as vraiment cru que t’allais te débarrasser de moi pour un plongeon dans l’Océan ? » Un petit rire s’échappe d’entre mes lèvres. « Tu m’as clairement soûlé et c’était pas la journée, mais je vais pas t’abandonner Tom. » Et le "pas moi" est très largement sous-entendu, mais aucun de nous ne relèvera, et je ne prononcerai jamais le prénom de Myrddin. « Je sais que je t’ai fait peur ce matin et que je… Je suis chiant en ce moment, mais on parlera de ça à un autre moment. » Je ne veux pas que les jeunes connaissent mes problèmes sentimentaux, vraiment pas. Mais, je comprends qu’il a besoin d’être rassuré, que je l’ai perturbé à l’éviter comme je l’ai fait toute la journée. Je lance un petit sourire à mon meilleur ami et compte bien le garder dans cet appareil. « Maintenant, je serais ravi que tu vol avec nous. » Et je ne lui laisse pas vraiment le choix en lançant le moteur. Thomas déteste voler, je le sais parfaitement, mais il m’a jeté dans l’eau et mérite de faire un petit tour avec nous. « Tu hurles pas comme une fillette par contre, ça va secouer. » Je souris à nouveau et lance un coup d’œil à Louis derrière. « Par contre Tom, tu peux laisser ta place à Louis ? Je voulais le tester un peu. » Je mets mon casque et réponds rapidement à l’agent qui me précise que l’on pourra décoller dans quelques minutes. « A moins que tu veuilles faire la manœuvre ? »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Il faut que je parle à Cian. Je ne peux tout simplement pas le laisser voler sans avoir le cœur net que tout va bien entre nous. Ainsi donc, je décide que la meilleure des façon pour le confronter à tout ça, c'est de le rejoindre dans son hélicoptère juste avant le décollage. Je prend donc la place de Louis et grimpe dans le cockpit et, sous le regard hébété de mon meilleur ami, je me lance dans une tirade, ignorant totalement les deux garçons derrière nous. C'est aussi une bonne chose ça, non ? De leur montrer que malgré les différents qu'on puisse avoir l'un envers l'autre, on peut aussi facilement pardonner.
Toutefois Cian n'est pas du genre à aimer les grandes effluves amicales, encore moins en public. Il nous compare rapidement à un vieux couple -ce que je peux comprendre – avant de me dire qu'il n'allait pas me virer de sa vie malgré le fait que je l'ai forcer à plonger dans la mer avec moi et que ce n'était clairement pas la journée de le soûler à ce point. C'est un sacré soulagement que je ressens et j'ai l'impression que je peux enfin respirer à nouveau correctement.
Cette même respiration qui se bloque subitement lorsque Cian lance le moteur en me disant de ne pas crier comme une fillette mais que je devais laisser la place à Louis à moins que je ne souhaite faire la manœuvre. «NOPE ! » m'exclamais-je en ouvrant la porte «Sans façon » répétais-je rapidement. En sortant, je me tourne toutefois vers Nicolas, l'observe quelques instants puis, sachant parfaitement que ça ne risque pas d'améliorer mon entente avec Cian je lui fait signe de descendre « J'ai besoin de toi dans la tour, tu vas contrôler la trajectoire de l'hélicoptère et donner les indications à Atwood» c'est un demi mensonge car, en premier lieu, je ne veux pas obligé Nicolas a resté dans l'hélicoptère, connaissant parfaitement la phobie que nous partageons.
Le petit brun ne se le fait pas dire deux fois et, évitant tout contact visuel avec Cian, il s'empresse de descendre et me rejoint sur le pont. Ensemble nous traversons la piste de décollage et montons dans la tour de contrôle. Une fois à l'abri des oreilles et des regards des curieux, Nicolas me remercie dans un souffle et je lui tapote simplement le dos, passant la porte de la tour. J'échange un coup d’œil avec Sullivan avant de m'avancer vers le tableau de bord et montrer rapidement au petit brun comment le contrôle radio fonctionne et tout ce qu'il doit savoir et dire. Je l'observe ensuite mettre le casque avant d'appuyer sur le bouton pour activer la communication « EC-135 T2+ est-ce que vous me recevez ?» demande-t-il et je ne peux retenir un sourire amusé emplie de fierté en l'entendant utiliser le même ton que moi.
Toutefois, je vois rapidement blêmir et devine rapidement, en regardant par la fenêtre, que c'est à cause du fait que ce soit Louis qui a, lui aussi, prit les commandes. Tout à coup, mon Nicolas n'est plus le même et ne semble plus savoir quoi dire, si bien que je prend le casque et le place sur mes oreilles «...ben alors mauviette ? T'as perdu ta langue en lèchant trop le cul de Tom ? » que j'entends le commentaire de Louis «Ne t'inquiète pas pour lui » répondais-je sur un ton calme « Vous réglerez vos comptes plus tard, mais d'abord tu te concentre, ok ?» mon ton se fait plus dur «re...reçu 5/5 » répond Louis « bien. Je vous fait confiance, pas d'insulte, pas de mots de travers, mais une bonne coopération pour les 20 prochaines minutes. Compris ?» « Oui, chef»
Satisfait, je redonne le casque à Nicolas et m'installe sur le siège, laissant le jeune homme gérer les explications, les coordonnés et l’horaire, espérant toutefois que Cian ait bien réprimander Louis mais surtout qu'il gérera mieux son atterrissage maintenant.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8417 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je ne m’attendais vraiment pas à ce que Thomas monte dans mon hélicoptère pour me faire un genre de sérénade, prêt à me supplier de ne pas l’abandonner. L’espace d’un instant, je le fixe l’air assez hébété. Il joue à quoi ? On dirait une comédie romantique type série B. Devant les jeunes en plus. J’ai juste envie d’aller me cacher dans un trou. Alors, je rassure rapidement Thomas, lui assurant qu’on discutera de ça plus tard, mais pas devant un public. Plutôt crever. Je pensais pouvoir l’emmener avec nous pour le vol, mais voilà qu’il se défile complètement et qu’il embarque Nicolas avec lui. Je retiens une remarque assassine. Je sais que le gamin n’aime pas voler, mais on ne peut pas toujours faire ce qu’on veut dans la vie et Thomas vient de faire passer mon autorité aux oubliettes. Pourtant, je ne dis rien. On ne va pas jeter de l’huile sur le feu. On verra cela plus tard. Pour le moment, je me dois de réussir ce décollage et cet atterrissage sur le navire qui tangue de plus en plus sous la tempête.
Je demande à Louis de refaire les manipulations que l’on doit effectuer avant le décollage. Je veux être sûr qu’il connaisse tout par cœur. Il faut dire qu’il se débrouille vraiment bien le gamin et je lui fais véritablement confiance. Je lui donne donc le casque de communication. Je ne vais pas le laisser piloter, il y a bien trop de vent et j’ai une fierté à sauver. L’espace d’un instant, je m’évade un peu dans mes pensées. Je fais toujours cela avant un vol qui s’annonce un peu difficile. J’ai besoin de visualiser les choses, de ne faire qu’un avec le bruit des palmes au-dessus de ma tête. Je reviens rapidement sur terre lorsque j’entends Louis lâcher des insultes à côté de moi. «...ben alors mauviette ? T'as perdu ta langue en léchant trop le cul de Tom ? » Ni une ni deux, je viens mettre une claque derrière la tête du jeune soldat. « Tu veux de l’élan pour parler comme ça ?! » Je sais parfaitement qu’il s’adresse à Nicolas et je sais que je dois tempérer. J’entends la voix de Thomas prendre le dessus et Louis fait tout de suite moins le malin. Je soupire, mais entends que mon meilleur ami leur demande de se tenir à carreau. « Arrête de faire malin Walsh et concentre-toi ! »
La mission d’atterrissage se déroule parfaitement et pour une fois Louis et Nicolas ont réussi à communiquer de manière normale. Je sais parfaitement que ça ne va pas durer, mais bon… Il faudra qu’on leur parle à nouveau, je vais voir avec Thomas, mais je crois que ça va se finir en mission commando dans le bush ou une connerie dans le genre. Lorsque l’on redescend sur le pont, Sullivan nous attends avec le reste de la troupe. Il nous fait son discours de fin de journée et nous donnes quartier libre pour le reste de la soirée. On le salues tous et je finis par me diriger vers Thomas. « T’as cinq minutes ? » Et bien sûr qu’il ne me refuse pas cela. On rejoindra les autres plus tard, pour le moment, il faut que l’on discute un peu tous les deux.
On se retrouve dans notre cabine et je prends le soin de refermer la porte derrière nous. Personne n’a besoin d’entendre ça et je crois qu’on a besoin de se retrouver tous les deux aussi. Je vais m’asseoir sur mon lit et l’espace d’un instant fixe mon meilleur ami. « Je suis désolé. » Autant dire que ce n’est pas quelque chose que je dis souvent et il le sait parfaitement. « J’aurais pas dû te frapper, je te l’accorde, mais… C’était vraiment pas la journée Tom. » Je soupire un peu et passe une main sur mon visage. « Je sais que t’aimerais que je parle un peu plus, mais je… C’est pas mon truc. Tu devrais le savoir depuis le temps. Il me faut toujours du temps, je parle toujours quand c’est trop tard. » Ma main glisse sur ma nuque tandis que je commence à fixer le sol. « Hier, je me suis retrouvé à l’hôpital pour Eavan alors que j’avais rien à faire là-bas. Je sais ce que tu penses… Que j’avais qu’à ne pas y aller en courant, je sais… » Et voilà que je m’énerve presque, mais cette fois, ce n’es pas diriger contre lui, mais plutôt contre moi. « T’imagine même pas à quel point je me sens perdu. Elle me manque comme jamais et pourtant je lui en veux encore tellement pour ce qu’elle a fait. Puis y a tout le reste. Je sais que c’est une fille, elle va l’appeler Ailis et moi je… J’arrive pas à juste partir dans l’autre sens. » Je finis par relever les yeux vers Thomas, l’air probablement trop penaud. « Alors je sais que t’aimerais aider, je le sais, mais t’as pas choisi la bonne méthode aujourd’hui. Me pousser dans l’Océan ça aide pas. Je sais même pas ce qui pourrait aider de toute façon. » Un nouveau soupir. « C’est pas pour autant que je vais te sortir de ma vie Tom. T’es coincé comme jamais avec moi. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
J’ai beaucoup de mal avec Louis. Pas seulement parce que je n’aime pas la façon dont il s’adresse à Nicolas en ce moment, mais de manière général. Le jeune blond est très grande gueule, il sait ce qu’il veut. Mais le problème c’est que j’ai l’impression qu’il n’hésitera pas à mettre des bâtons dans les roues des autres pour les déstabiliser ou, pire, les faire tomber. Fort heureusement, Nicolas sait gérer ses sentiments et a apprit, au fil des mois, à se respecter lui-même et à savoir ce qu’il vaut. Si au début il se laisser régulièrement piétiné par Louis, aujourd’hui ce n’est, en règle générale, plus le cas. Sauf en ce jour où son adversaire réussi à le mettre à nouveau mal à l’aise. Afin de tempérer le tout, je décide de prendre la défense du jeune homme et m’adresse directement à Louis qui ne fait décidément pas le malin bien longtemps.
Ainsi, la mission se déroule parfaitement bien. Les deux militaire coopèrent bien, Nicolas est concentré et donne les indications exactes –je ne suis obligé de le reprendre qu’une ou deux fois – et dans l’ensemble c’est très bon. Lorsque Cian amorce la descente, je dois avouer que je retiens mon souffle et que je n’autorise le fonctionnement de mes poumons seulement lorsque l’hélicoptère est à nouveau posé et solidement attaché. «Parfait Hemsworth » dis-je en me redressant, tapant dans le dos de mon protéger « T’as géré. Mais je n’en doutais pas» mon sourire fait écho à la fierté qui se met à briller dans ses yeux . «Tu peux allez te reposer si tu veux. J’aurais juste besoin de toi ici à 00h pour la manœuvre de nuit. Ok ? » . «Compris, chef ! » s’exclame-t-il en se redressant avec un salut militaire. . « rompez, soldat» souriais-je en hochant la tête. Je l’observe tourner les talons puis quitter la pièce, sans pouvoir me départir de mon expression de fiertée « je savais qu’il était entre de bonne mains avec toi» me sort Sullivan de mes pensées. J’adresse un sourire reconnaissant au capitaine puis quitte, moi-même, la tour de contrôle et descend sur le pont.
J’arrive au moment où Cian est félicité pour la réussite de son action et croise les bras, attendant qu’il m’aperçoive. Et lorsque c’est le cas, il s’avance tout de suite vers moi et, m’attrapant par le bras, me demande si j’ai cinq minutes à lui accorder. J’en ai même vingt, trente, quarante ou carrément trois heures si tu veux, que j’aurais envie de lui répondre, mais je ne dis rien et me laisse entraîner vers un endroit plus calme.
Là, a l’abri des regards et des oreilles indiscrètes, Cian finit par réellement s’expliquer et m’apprend, ainsi, la raison pour laquelle il est aussi mal aujourd’hui : il était à l’hôpital avec Eavan et qu’il est totalement perdu en ce qui concerne les sentiments qu’il a pour elle. No shit sherlock ! Croisant les bras, j’hoche la tête et l’observe, attendant la suite avant que je ne baisse le regard laissant échapper un petit rire lorsqu’il me dit que le mettre à l’eau n’était pas la meilleure des solutions « Je m’en doute bien» dis-je en hochant la tête . « Et j’en suis moi-même désolé. Mais hey …tu vois que tu viens de parler ? Ce n’est pas si compliqué que ça. Je veux dire, si tu m’avais dis tout ça, t’aurais pas bu la tasse en laissant poussant le cris le plus viril que j’ai jamais entendu» ironie quand tu nous tiens . «Enfin bref » je reprend mon sérieux . « On fait un pacte ? Pas d’insultes, pas de mots de travers mais une bonne coopération pendant les prochaines 24h » reprenais-je en lui tendant la main, fixant mon regard dans le sien et reprenant consciemment les mêmes mots avec lesquels je me suis adressé à Louis il y a moins d’une heure. Car ce qui compte pour eux, compte aussi, évidemment, pour nous.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8417 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
J’ai très envie de frapper Louis lorsqu’il commence à mal parler à Nicolas. Rien ne va depuis ce matin, Thomas me surveille comme le lait sur le feu et semble être bien plus tendu que d’habitude, alors le comportement de mon petit protégé n’arrange clairement pas les choses. Je me contente de lui mettre une claque derrière la tête et de lui envoyer un regard noir. Je n’ai pas le droit à l’erreur. Je me suis loupé royalement ce matin et je compte bien rattraper mon erreur. Je ne veux pas décevoir Sullivan une seconde fois. C’est donc tendu comme jamais que je fais décoller mon hélicoptère qui tangue dangereusement sous la force du vent. Cette fois-ci, je prends le temps de faire les bonnes manœuvres, je ne me laisse pas submerger par mes problèmes et mes émotions. Je m’enferme dans une bulle et me concentre uniquement sur mon appareil. C’est une vingtaine de minutes plus tard que je finis par réussir mon atterrissage et que j’entends Thomas lâcher un long soupir dans mes écouteurs. Un jour, je vais le tuer à force de voler dans des situations dangereuses, mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, je dois aller lui parler, je dois aller rassurer mon meilleur ami.
Lorsque je rejoins le reste du crew, Sullivan m’accueille avec un grand sourire et cela me rassure. « C’est bien mieux comme cela Atwood ! Prenez-en de la graine, les jeunes. » Et je me sens mieux, subitement. Sullivan est un véritable héros pour moi, qu’il me dénigre comme il l’avait fait ce matin a été réellement blessant. « Merci chef. » dis-je doucement avant de rejoindre mon rang au milieu de mes amis. Sullivan nous fait le topo de la journée avant de nous libérer pour la soirée et c’est là que j’embarque Thomas avec moi pour que l’on puisse discuter un peu tous les deux.
Je n’ai jamais été du genre à me confier en long, en large et en travers. Thomas le sait parfaitement, pourtant, il a été celui qui n’a cessé de me provoquer toute la journée. Je sais qu’au final, il a gagné, parce que je finis par lui dire tout ce qui ne va pas vraiment en ce moment. J’enchaîne les aveux sans réellement m’en rendre compte et il semble heureux cet idiot en plus. Bien entendu, il ne peut pas s’empêcher de se moquer de moi. « L’eau était gelée. » dis-je comme pour me justifier. Non j’ai gueulé comme une fillette parce que j’étais juste à bout. Je soupire longuement et passe une main sur mon visage avant de croiser à nouveau le regard de mon meilleur ami. « Ça va juste pas très bien Thomas. Je sais pas comment en parler, je sais pas comment l’expliquer plus clairement que ce que je viens de te dire. Je suis perdu et je sais juste pas le gérer. » C’est bien cela le problème. Avant, je savais parler de mes émotions, de mes sentiments. Puis ma petite sœur est décédée et je me suis renfermé dans ma bulle. Près de vingt-cinq ans plus tard, je n’en suis toujours pas sortie et cela rends tout un peu plus compliqué dernièrement. Heureusement, Thomas semble comprendre et n’insiste pas. Il me demande juste de faire un pacte pour que la fin de la mission se déroule bien. Je prends sa main dans la mienne et la serre avec force. « Promis Tom. » Je n’ai plus envie de me prendre la tête avec lui et je vais faire l’effort de ne pas exploser pour un rien. « Je vais me calmer. » ajoutais-je en souriant quelque peu.
Finalement, on passera la soirée enfermer dans notre cabine juste tous les deux, à essayer de rattraper un peu ces dernières semaines ou la communication a clairement manquer entre nous. Et pour une fois, je me suis senti un peu mieux à la fin de la journée.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine