ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Vanity is the quicksand of reason Raelyn Blackwell & @Adora Velours
Après une matinée passée à prendre de coups de fil pour gérer de prochaines livraisons, le temps que je me dirige vers mon appartement le soleil avait déjà atteint son zénith. Mon ventre commençant déjà à grogner, je m'étais contentée d'avaler une salade sur le pouce en chemin, ne prenant pas le temps de passer manger quelque chose au Club. Depuis qu'Alec était hors de la ville, en vacances je ne sais où, je me retrouvais sans mon habituel partenaire de déjeuner, et comme il était hors de question que je commence à me faire la cuisine, je me retrouvais souvent à attraper quelque chose de rapide à avaler, ne prenant pas forcément le temps de me poser.
Une fois chez moi j'avais quitté mes vêtements pour enfiler un collant de sport et une brassière, avant de relever mes cheveux en une queue de cheval haute, avant de me lancer dans ma séance de sport quotidienne. Je n'avais jamais su tenir en place, et quand je ne prenais pas des cours de boxe, je ne sautais pas pour autant ma séance d'exercices quotidiens, qui en, en plus de me permettre de garder une silhouette avantageuse et athlétique, me permettait surtout de me vider totalement l'esprit. Dans ce qui était autrefois une seconde chambre de taille plus que respective, comme toutes les pièces du loft, j'avais effectivement aménagé une salle de sport équipée d'un tapis de courses, de machines de musculation, et d'un punching-ball. Peu casanière et préférant traîner sur mon lit ou dans mon dressing quand je choisissais de me laisser emporter par la paresse, je passais certainement plus de temps dans cette pièce que dans mon salon.
Sautant sous la douche, je m’étais ensuite rapidement habillée d’une combinaison fluide blanche, avant de regarde l’heure qu’affichait ma montre. J’avais attrapé mon sac à main, enfilé rapidement un manteau couleur crème et m’étais dirigée vers le salon de coiffure dans lequel j’avais mes habitudes. Entretenir une chevelure platine demandait un professionnel de talent et de l'assiduité, et depuis quelques années je fréquentais généralement le même salon. Quand je passe la porte il est 15h, et un sourire sur le visage je m’avance pour saluer le patron de l’établissement. « Ah, Raelyn, je t’attendais, installe toi. » Je lui confie mon sac à main et mon manteau, avant de prendre place sur la chaise qu’il me désigne du menton. Quelques minutes plus tard il vient observer mes racines, fait quelques commentaires que je n’écoute que d’une oreille distraire, et part chercher ce qu’il lui faut pour ma couleur. J’en profite pour jeter un œil autour de moi : le salon est vide à l’exception de ma personne et d’une autre femme, une brune sulfureuse qui semble en grande discussion avec la jeune femme qui s’occupe d’elle. Ses yeux croisent les miens un instant, et je la salue d’un hochement de tête. Son visage me parle, je l’ai déjà croisé à plusieurs reprises. Elle me semble avoir quelques années de plus que moi, mais son maquillage travaillé à l’extrême rend l’exercice de lui donner un âge plutôt complexe. Elle semble figée dans le temps d’une jolie manière, si bien qu’elle pourrait facilement avoir 35 ans comme 45, que cela ne me choquerait pas. Sans jamais échanger un mot, nous fréquentons les mêmes boutiques dans le quartier, et ce n’est pas la première fois que je tombe sur elle. Je me permets au passage un coup d’œil rapide à sa tenue, travaillée jusqu’au bout des ongles. Et je ne peux que reconnaître que les chaussures qu’elle a aux pieds, j’aimerais bien les porter. Décidant que je l’ai assez fixée, je sors mon téléphone de mon sac pour pianoter dessus quelques secondes en attendant le retour du coiffeur.
Spoiler:
Voilà pour toi Bon je déteste les ouvertures par contre j'ai pas été très inspirée désolée
Il n’y a pas de raison nécessaire à justifier un rendez-vous chez un coiffeur. C’est un besoin, une nécessité, mais surtout un moment de détente pour une femme. Un endroit pour décompresser et mettre nos tourments de côté. Laisser la magie des ciseaux, de la teinture et des fers plats faire leur travail.
Encore nouvelle dans ce secteur, j’avais quand même pris soin de demander à mon assistante de me trouver un endroit adéquat à mes exigences au niveau capillaire. Bien sûr, j’aurais pu me rendre à New York afin de demander à Eduardo de me prendre soin de ma coiffure, mais j’avais pour restriction de rester en Australie. Ma propre restriction. En effet, je ne souhaitais en aucun cas m’éloigner de ce pays. Tant et aussi longtemps que les médecins ne m’ont pas donné des résultats rassurants de ma mère, je me devais de rester à son chevet. Être présente pour elle aussi longtemps qu’elle en aura besoin.
Cependant, je me devais de quitter ce nuage gris pendant quelques heures. Je n’avais aucunement arrêté de courir depuis mon arrivée et courir en talon haut, ce n’est pas un exercice que je vous recommande. Loin de là. Je suis pourtant très fluide avec ce genre d’échasse, mais quand la morale est blessée, que la tristesse nous percute la poitrine, je pouvais facilement perdre pied.
Ma mère avait besoin de repos et j’avais demandé à sa gouvernante de me prévenir dès qu’elle sera levée. Pour le moment, il fallait que je quitte cette demeure. Respirer un air plus parfumé, plus agréable que celle de la maladie. Vous me direz que l’odeur chimique du fixatif ou des colorants n’est aucunement pure, mais j’allais m’en contenter.
J’en avais vu. Des cheveux gris. Oui, pour certains, ce sont des signes de sagesse, mais justement, je suis loin d’être une bonne soeur ou pire, d’une vieille. J’ai encore tous mes réflexes, mes pensées et mes envies. L’envie de paraître, de me sentir encore et toujours belle. De me voir dans le miroir et encourager cette femme sublime que je regarde de continuer dans sa montée, dans sa folie et son plaisir de son métier. Tant que ma poitrine, mon visage et mes jambes me le permettent, je resterais du haut de ma chaise de reine du burlesque.
Et une reine se doit de prendre soin d’elle.
Alors, sans ralentir ma cadence, j’avais fait mon entrée dans ce salon de coiffure adéquate pour mon rang et mes exigences. Je désirais être seule ici. Je ne souhaitais pas que mon assistante me colle le derrière pendant qu’on allait ajuster certains défauts de couleur. Non, elle bien d’autres choses à faire que me regarder. Je ne m’étais pas complètement installée et j’avais une liste de produit à acheter à ma mère. C’était donc le temps idéal de me rendre service et partir avec la limousine en quête de produit précis.
Exigeante, peut-être, mais je voulais bien comprendre ce qu’elle allait mettre dans mes cheveux. Je ne suis pas aussi stricte que ces femmes qui se sont tournées vers cette tendance du vegan voulant ingérer que des produits sans trace animale. J’ai fait plusieurs shooting photo pour la cause animale, mais je n’étais pas aussi pointilleuse. Je désirais juste savoir la recette, car je connaissais celle qu’Eduardo appliquait sur mes racines. Il serait donc bien d’avoir la mienne afin que tout soit...parfait.
Mais, voilà, cette discussion avec la coiffeuse était plus ardue que je pensais. Elle ne connaissait pas certains noms de produit haut de gamme que j’énumérais, mais j’avais aussi cette impression d’être surveillée. Qu’on me regardait ! Bien des gens me regardent dans la vie de tous jours, mais dans un lieu aussi privé, cela me rendait presque gênée. Voyait-elle mes cheveux gris ? Avais-je une maille dans mon bas collant ? Ces yeux fixaient pourtant mes jambes comme si elle n’en avait jamais vu d’aussi magnifique. Enfin, probablement qu’elle n’en est jamais vue d’aussi magnifique.
C’est pourquoi, alors que pendant que ma coiffeuse allait chercher les produits nécessaires, je faisais exprès de m’asseoir lentement du la chaise de coiffure, près de moi, en prenant le temps d’ajuster ma robe et bien croiser mes jambes. À moi de la fixer, alors qu’elle avait décidé de se consacrer à son cellulaire.
Une blonde aux racines brunes...Une belle femme élancée au nez marqué, mais qui rend son visage encore plus intrigant. Sa tenue laissait à désirer, mais cela me permettait de remarquer la musculature de son corps, qu’elle en prenait soin sans exagérer. J’aimais bien ces courbes et cette fine poitrine qui formait une légère cambrure le tissu de son rien...
« Vous allez...garder la même couleur de vos cheveux. » disais-je doucement en ouvrant mon fond de teint en poudre me permettant ainsi de voir mon visage encore plus près que ces grands miroirs de ces murs.
Narcissique ? Bien sûr... quand on est belle, c’est normal.
made by pandora.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Vanity is the quicksand of reason Raelyn Blackwell & @Adora Velours
Je viens ici depuis des années à présent. En arrivant en ville il y a quatorze ans, sans un sous et mue pas un désir dévorant de changement, j’ai acheté une teinture dans le commerce pour décolorer mes cheveux moi-même, parce que je ne voulais plus ressembler à une adolescente de campagne, parce que je ne voulais pas qu’on me reconnaisse. Pas par peur d’être raccompagnée gentiment jusqu’à Charleville, j’étais majeure et libre d’aller et venir, quand bien même j’étais partie sans prévenir qui que ce soit, non, parce que je ne voulais plus être associée à la fille que j’étais. Je voulais que l’on se retourne sur moi pour une autre raison que mon caractère de merde et mes touches de sarcasme, je voulais être vue, notifiée, quelle qu’en soit la raison. Le résultat était catastrophique – les couleurs à faire soit même n’ayant jamais été une bonne idée, passer d’un brun à un blond platine sans coloriste encore plus, mais en me regardant dans la glace ce jour-là et après avoir lissé mes cheveux avec un fer à lisser premier prix j’avais ressenti ce que je cherchais à ressentir : différente, j’étais différente. Je n’étais plus Rachel-Lynn, fille d’un type qui s’était barré il y a des années et d’une serveuse, sœur de l’apprenti du sheriff du comté. J’étais devenue Raelyn. Et même si des mois difficiles avaient suivi, des mois durant lesquels mes mauvaises fréquentation m’avait amenée à consommer de la drogue, à devenir une junkie et à dépendre des paradis artificiels, je n’avais jamais ressenti l’envie de faire demi-tour. Je n’étais pas faite pour une vie tranquille avec le fils du voisin, dans une bourgade de trois cents habitants. Tout mon être ressentait ce besoin dévorant de nouveauté.
J’en ai fait du chemin depuis le jour où j’ai posé pour la première fois un pieds en ville, en 2005, puis dans cet établissement, en 2007, après avoir entamé une histoire avec Aaron et rencontré le Club. J’étais devenue confiante, orgueilleuse, puis froide et dure après la mort de mon amant. Mais j’apprécie toujours autant le fait de pouvoir fermer les yeux pendant quelques heures et profiter de la tranquillité du petit salon où il n’y avait jamais la cohue. J’y suis seule, souvent, mais aujourd’hui ce n’est pas le cas, et après une observation un peu intrusive de la brune pendant quelques secondes, et je n’en suis pas pour le moins du monde gênée, je détourne mon attention vers mes mails avant que Tom, le patron de l’établissement, ne revienne avec le matériel.
Elle me renvoie l’ascenseur, ce qui ne me surprend, pas et c’est rapidement à mon tour de me sentir détaillé. Mais à la différence de la brune, j’ai toujours aimé ça. Je ne suis satisfaite que lorsque je suis remarquée, me souciant peu de la nature des réactions que je provoque. Positives, négatives, cela n’a aucune importance, tant que l’on se souvient de moi. Tant que mon image s’imprime quelques secondes sur les rétines, et qu’elle retient l’attention. La brune prend la parole, et je comprends dans son intonation qu’elle ne parle plus à la jeune femme qui s’occupe d’elle, mais qu’elle s’adresse à moi. Et quand je relève les yeux, posant mon téléphone sur le comptoir devant moi, c’est avec un sourire au coin des lèvres. « Vous allez...garder la même couleur de vos cheveux. » Je lève un sourcil, avant de tourner à nouveau mes yeux dans sa direction, l’observant un peu plus maintenant que j’ai une excuse : elle s’est adressée à moi. Je lui donne une dizaine d’année de plus que moi, à peu près en tout cas. « C’est une question ou une affirmation ? Vous n’avez pas l’air sure. » Je m’exprime d’un ton amusé, pas certaine d’avoir compris où la brune voulait en venir, pas certaine de savoir interpréter l’hésitation dans sa voix. Je suis difficilement impressionnable, je l’ai toujours été, mais je lui reconnais une certaine classe. Je l’observe à présent sortir un miroir de poche pour se regarder. A-t-on réellement besoin d’autant s’observer, lorsqu’on se sait belle et attirante ? Je note la pâleur de son teint, qui tranche avec le climat australien. Des femmes aussi blanches on en voit peu par ici. « En tout cas oui, je viens pour faire disparaitre ces racines brunes. » Sans vouloir la vexer, d’ailleurs. Je reste silencieuse un instant, Tom n’ayant toujours pas reparu. « C’est la première fois que je vous vois. Et vous n’êtes pas du coin, de toute évidence. » C’est une affirmation mais une affirmation qui soulève une question, de façon assez sous entendue pour n’avoir l’air qu’à moitié intéressée par la réponse et son histoire, parce que j’aime garder un air détaché dans la plupart des situations. Même si les quelques fois où je l’ai croisée, je n’ai pas pu m’empêcher de la remarquer la brune, parce qu’en plus de sa peau laiteuse, elle a un style qui se remarque, et une audace qui me plait dans le choix de ses tenues.
Je ne passe pas inaperçu. Je me doutais bien, surtout dans ce coin-ci. Cette région où la chaleur et le soleil parvient à vous brûlez la peau la rendant aussi brune que la terre. Je ne suis pas de cette génération qui souhaite avoir le cancer de la peau. Non, je suis de celle qui évite les bains de lumière intense.
Je tente de conserver cette blancheur, ce teint de neige qui me démarque, me distingue de la plupart des autres femmes de mon âge et de mon métier. Ces séances de bronzage ou d’arrosage de peinture sur le corps me rend très perplexe face à la qualité de celle-ci. Pour l’instant, elles semblent satisfaites, mais d’ici quelques années, elles devront apposer des multitudes de crême afin d’éviter qu’elles s’éffritent. Les yeux me jugent, mais c’est moi qui rira quand elles n’arriveront plus à brouger sans craquer. Constamment se pasemer de teinture afin de cacher les plaques rougeâtres causé par une surconsommation de UV.
Je me couvre, me protège par une ombrelle ou un parasol le temps d’apprécier le paysage ou mes amis(es) autour d’une piscine. C’est un sacrifice que je suis prête à faire afin de vivre de ma beauté encore longtemps. Rester bien en haut, sur mon trône en magnifique tenue de spectacle.
Je ne changerais pas mon style pour rien au monde. Une allure qui affiche une confiance en soi, une féminité, une sensualité cachée sous des robes à pois. Oui, c’est une époque où à femme était soumise à un certain rythme de vie étant mère au foyer, une dévoué envers son mari et à l’église.
Je ne suis pas cette mentalité. Je ne garde que l’allure et l’aura qu’elle dégage, représente. Car, je crois que durant cette période, la femme était au meilleur de son art en prenant soin d’elle, de son image, affichant une confiance, une volonté de bien-être pour son mari, mais aussi pour elle-même. Elle se sentait belle, remarquée laissant soin aux hommes de se présenter et user de courtoisie pour la séduire.
Ce n’est, malheureusement plus le cas, aujourd’hui. Maintenant, il suffit de bouger le doigt sur un écran pour obtenir un peu de bon temps dans les bras d’inconnus. Où est le romantisme, la séduction et la tenacité d’obtenir le coeur d’une femme. Non, tout cela à disparue avec ces petites boites à images, comme celle que cette demoiselle tenait dans ces mains ne se préoccupant rien d’autres...
Triste génération...
Heureusement qu’elle a la politesse de ranger ce truc pour se concentrer sur moi et mes propos. Je l’abordais d’une drôle de manière, certes, mais j’étais plutôt intrigué par cette teinture qui cache sa couleur natureille. Un blond presque platique cachant cette couleur brûnâtre presque châtain...
Il y a-t-il une raison de couvrir cette couleur si naturel ?
« Dommage.» disais-je en fermant mon mirroir, « Le brun vous irait à merveille...Pourquoi cacher autant de beauté par un blond aussi chimique ?» rajoutais-je en rangeant mon miroir dans mon sac à main.
Un sourire se dessinait sur mon visage suite à ces propos. J’osais retourner la chaise de coiffure en sa direction afin de mettre à l’aise tout en croisant mes jambes sous ma robe à pois. Je la regardais appuyant mon visage contre la paume de ma main.
« Vous êtes détective ou simplement curieuse, ma chère ?» murmurais-je avec un doux sourire. Je poussais un petit rire au travers de mes lèvres rouges cerise.
« Est-ce mon teint ou mon audace qui vous pousse à de telle conclusion ?»
made by pandora.
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Pas une seule fois je n’ai envisagé de revenir à ma couleur naturel, ce brun chaud, ce châtain que je trouve cruellement banal. Une couleur de cheveux portée par bien plus de la moitié de la population mondiale, pas réellement une couleur qui fait se retourner dans la rue. Et c’est ce que j’ai toujours voulu : que l’on se retourne sur moi. J’ai toujours aspiré à être cette jeune femme au centre de l’attention, celle qu’on remarque même au milieu d’une boite de nuit. Et mes longs cheveux platines avait toujours eu cet effet. A côté d’une couleur comme ça n’importe quel autre coloris avait l’air terne, et ils me donnaient il tel air angélique que même en me comportant comme la plus parfaite des connasses on me donnait le bon dieu sans confession. Alors jamais je n’avais songé à renouer avec mes racines – c’est le cas de le dire – pour arborer ce châtain chaud si propre à la famille Blackwell. J’avais voulu rompre tout contact en arrivant ici, pas seulement avec eux, mais surtout avec celle que j’étais. Et je trouvais le tour de force plutôt réussi, si j’avais longtemps conservé un visage de jeune fille je n’avais plus rien à voir avec les photos de classe de la demoiselle de campagne que j’étais à seize ans. Je note le regard appuyé de la brune sur mon visage et sur mes cheveux, reconnaissant les expressions de quelqu’un qui s’apprête à faire une remarque. « Dommage. » Je lève un sourcil, un peu surprise par cette honnêteté soudaine. « Le brun vous irait à merveille...Pourquoi cacher autant de beauté par un blond aussi chimique ? » Je n’arrive pas à savoir si elle est sincère ou si elle cherche à me flatter, à s’attirer ma sympathie et mon admiration. Si c’est le cas elle fait fausse route, ma sympathie est aussi rare qu’un animal appartenant à une espèce protégée, et pour mon se parer de mon admiration, il faut surement des années. Je lui reconnais une classe qui et une prestance assez inhabituelle, mais il en faut plus pour m’impressionner. « Parce que ma couleur naturelle est d’une banalité triste à en mourir. » Je jette un œil à sa chevelure, comme si je pouvais encore ignorer qu’elle l’est, brune. « Sans vouloir vous offenser, bien entendu. »Bien entendu. deux mots appuyés, trop pour qu’il soit réellement sincère. La vérité c’est que je n’ai que faire de vexer ou d’offenser, les mots qui sortent de ma bouche sont souvent d’une parfaite honnêteté, qu’elle puisse paraître violente ou non.
Tom revient vers moi, bac et couleur prête et je lui adresse un grand sourire, avant de me concentrer à nouveau sur la brune. « Et Tom, dont vous venez pratiquement d’insulter le travail, a le mérite de me rendre inoubliable. D’y participer en tout cas. » Parce qu’au-delà d’une couleur de cheveux qui accrochait l’œil, ce sont mon caractère, mon franc parlé et mon charisme qui façonne le personnage et l’impression que je dégage, j’en suis consciente. Alors que le coiffeur s’affaire à séparer mes cheveux en deux partie pour commencer à appliquer le produit sur mes racines, je me permet une question sur la jeune femme, à mon tour. « Vous êtes détective ou simplement curieuse, ma chère ? » Je l’observe rire comme une jeune fille avec une curiosité non dissimulée, cette brune qui pourtant semble habiter un corps de femme. « Est-ce mon teint ou mon audace qui vous pousse à de telle conclusion ? » Un sourire amusé au coin des lèvres, je l’observe avant d’être rappelée à l’ordre par Tom, qui exerce une légère pression à la base de mon cou de sa main libre pour que je redresse la tête. Je lui réponds donc, le cou droit et le visage tourné en face de moi. « Simple curiosité. » Je marque une pause, avant de reprendre. « Votre teint, désolée de vous décevoir, mais vous êtes en Australie, on peut dire qu’à votre façon aussi vous ne devez pas passer inaperçue. » Avec un climat comme le nôtre, aucun Australien n’arborait une telle peau de porcelaine. Même sans se prélasser au soleil et passer les quatre saisons au bord de la plage, le teint prend vite un joli hâle dans cette région du monde. Même moi qui n’ai jamais ressemblé au cliché Australien ne rivalise pas avec la brune et se peau laiteuse. « Pour ce qui est de l’audace, c’est un peu tôt. »
Une lèche-cul ? Moi ? Pas le moindre du monde. Je ne suis pas de cette catégorie de femmes sont prêtes à s'abaisser pour un peu de support, des privilèges, une promotions ou de l'amour. Non, ce que je possède, j'ai travaillé fort pour l'obtenir. Je ne lèche pas des culs, je botte le mien, ardemment afin de garder le capte, de maintenir mes objectifs et être fières de ce que j'ai accompli.
D'accord, je partais avec une bonne base; celui d'être une gosse de riche, mais il y a rien de pire pour une femme de mon rang d'aller dans la marginalité. De sortir de la zone de confort des femmes de bienséance aux robes boutonnées pour s'afficher en corset en dentelle.
Pour choquer, j'ai choqué. Les regards, les commentaires dans mon dos et que dire des propos de ma propres famille à ma mère. Heureusement pour moi, j'ai une femme tenace à mes côtés; ma mère. Elle y est passé bien avant moi dans cette allées d'insultes et de d'intimidations. Elle m'a apprit bien des choses à l'époque pour savoir comment me gérer face à ce genre de situations. Des moments où je voudrais tout abandonner, aller me cacher dans un coin pour ne plus recevoir, entendre ou être menacé par quoi que ce soit.
Je me suis battue et je me bats encore pour rester où ce que je suis: au sommet. Je vous dirais qu'après ce succès, ces entrevues et ce nombre d'abonnés à mes réseaux sociaux, ce sont les autres qui veulent me lécher-cul regrettant les horreurs qu'ils ont osé me dire, à l'époque. N'allez pas croire que je les ai pardonné.
Non, c'est avec ces mots, ces menaces que je me suis concentrée, faisant d'eux un outil de concentration, de motivation. Leur prouver que j'étais de loin la putin de rue, de la femme bas de gamme ou la guédaille du sexe. Non, ils avaient rien compris. Il est trop tard, maintenant pour se racheter.
Non, j'ai appris la sincérité. Je le suis et le resterais. Quand je proclame de belle parole, c'est parce que j'y crois. Je le pense. Alors, tant une insulte qu'un compliment, elle est mérité.
Et elle le mérite.
Bien sûr, je l'observais que depuis quelques minutes, mais je pouvais déjà sentir cet aura qui se dégageait d'elle. Une aura vibrante, vive qui ne laisse pas indifférent au regard. Elle possède quelque chose qui nous force à s'y arrêter. De prendre le temps d'observer son regard, sa gestuelle.
Voilà pourquoi je me disais que cette teinture n'était aucunement nécessaire. Elle avait aucunement besoin de cette futilité...
Je gardais mon sourire, malgré ce petit commentaire, croyant m'avoir autant blessée qu'avoir offensée le créateur de sa coiffure. Celui-ci revenait justement au même moment. Je prenais un temps pour le regarder avec un doux sourire.
" Je crois qu'il dira autant que moi que votre beauté ne dépend pas que de votre coiffure, ma chère. Ce n'est qu'une partie de l'équation qui est déjà magnifique à regarder. Je disais simplement qu'il n'était pas nécessaire d'ajouter cette couche supplémentaire." disais-je reprenais place, droite, devant le miroir, ayant retourné ma chaise.
Automatiquement, je ne pouvais pas m'empêcher de me regarder et de constater que moi aussi, malgré ma hantise de la vieillesse, j'avais gardé tout le côté naturelle que la vie m'avait donné. Outre cette teinture, il n'y avait qu'une bonne hygiène de vie qui était en cause du résultat que je contemplais au miroir.
" Je suis consciente que je "déteins" de cette société, ma chère. Disons que c'est volontaire et un peu excessif de ma part, vous direz, mais je tiens à ce teint. Pour mon métier, c'est primordiale. Tout comme mon audace...J'ai cette tendance à ne pas garder ma langue dans ma poche. Quand je vois une belle femme, je le dis."
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Vanity is the quicksand of reason Raelyn Blackwell & @Adora Velours
Elle est étrange ma nouvelle voisine d’un après midi. Elle a cet aspect guindé que je ne sais apprécier chez mes interlocuteurs, parce qu’il ne me facilite pas la tâche dans la lecture de la personne que j’ai en face de moi. Parce qu’avec il est plus ardu de jauger la sincérité de celui ou celle à qui l’on à faire, parce que j’ai toujours l’impression qu’il traduit d’un certain double jeu. Si j’apprécie particulièrement les joutes verbales et les personnes capables de s’exprimer de façon correcte et avec de la répartir, je préfère le naturel à cette façon emprunté de s’exprimer qu’adopte la brune. Je ne sais que penser de ce qu’elle me dit à partir de là, je ne sais dire si elle est sincère, simplement polie ou même hypocrite. Les ma chère, très chère et autres formules ampoulées, je m’en passe très volontiers, je trouve qu’ils nuisent au naturel d’un échange – je ne dis pas que je ne suis pas du genre à réfléchir avant de parler, mais j’aime aussi avoir l’impression d’avoir quelqu’un de droit et sincère en face de moi. Et avec elle, j’ai du mal à savoir. « Je crois qu'il dira autant que moi que votre beauté ne dépend pas que de votre coiffure, ma chère. Ce n'est qu'une partie de l'équation qui est déjà magnifique à regarder. Je disais simplement qu'il n'était pas nécessaire d'ajouter cette couche supplémentaire. » Un sourire en demie teinte passe de façon furtive sur mon visage, comme pour illustrer ce que je pense de la façon qu’elle a de s’adresser à moi. J’ai du mal à ne pas penser qu’elle en fait trop, qu’elle me flatte pour enter dans mes bonnes grâce, pour une raison que j’ignore encore. Et la flatterie, si elle gonfle mon égo et mon orgueil qui n’ont pourtant tout deux pas besoin de ça, je l’abhorre. Ce n’est pas la bonne façon de faire avec moi, et je n’y suis pas sensible, pas plus de quelques éphémères secondes. « Je suis consciente que je "déteins" de cette société, ma chère. Disons que c'est volontaire et un peu excessif de ma part, vous direz, mais je tiens à ce teint. Pour mon métier, c'est primordial. Tout comme mon audace...J'ai cette tendance à ne pas garder ma langue dans ma poche. Quand je vois une belle femme, je le dis. » Elle continue, sur le même ton, avec le même culot, celui-là me plait, mais il est noyé devant tant de compliments que je trouve de trop, parce qu’elle ne me connait pas, parce que ce sont les premiers mots qu’elle m’adresse et que je ne peux m’empêcher de soupçonner un quelconque objectif derrière tout ça. « Merci. Je ne sais pas ce que vous tentez de faire, mais je préfère vous prévenir que je préfère largement l’honnêteté et la spontanéité à la flatterie. » Peut être que c’est une seconde nature chez elle, peut-être qu’elle ne cherche rien, mais c’est l’impression qu’elle me donne, je ne peux le nier. « Mais je suis d’accord, et même si je préfère dire que je me démarque plutôt que je détonne. » Elle pique par contre ma curiosité, en parlant de son métier. « Et quel est ce métier qui vous demande de garder un teint de porcelaine ? » Elle aurait meilleure mine avec un peu plus de couleur malgré tout, voilà ce que je ne peux m’empêcher de penser.
C’est toujours délicat. On ne sait pas comment réagir ou encaisser ces mots nous concernant. Je constate qu’avec l’expérience, plusieurs d’entre-nous ont cette dificulté à les prendre, les accepter et les assumer. Que l’on ne croit pas ces douceurs que l’on tente de nous prodiguer. Une reconnaissance de notre talent, de notre personnalité qui en touchent d’autres. Certains osent sortir du lot afin de nous faire voir certains aspects de notre personne qui leur est agréable. Qui fait du bien. Qui mérite une attention particulière.
Pourquoi est-ce si difficile pour une femme de prendre des compliments. Toujours ce doute dans ces yeux qui se questionnent sur l’authenticité de mes propos. C’est normal ?
Non, justement. Les femmes ne doivent pas douter, ou craindre un revers sur ce genre de situation.
Bien sûr, il y a des exceptions. Des personnes, des hommes, surtout, qui ont cette manie de couvrir une femme de fleur dans un seul et unique but: en profiter. Profiter de l’abaissement du pont levis pour s’emparer de sa confiance et de ses faiblesses. Jouer avec ces sentiments pour obtenir uniquement son propre plaisir.
Bien des femmes ont été victime de ce genre de tactique. Que ce soit dans le cadre du travail, en famille ou en amour. On se retrouve enveloppé de chaleur jusqu’à ce que l’on constate la supercherie une fois trop tard. Je sais, j’ai été une de celle qui s’est fait embarquer par le romantisme erroné d’un homme. J’étais complètement aveugle de celui qui m’agressait croyant que c’était normal. Quelques mots doux après une giffle pansait mes blessures. Jusque la gliffe devenait de plus en plus violente. Que je ne puisse plus encaisser.
Moi-même, je doute de certaine manière, de certaine avance que l’on me fait, voyant l’iceberg venir. Je connais les astuces, les façons de faire et j’arrive à bien gérer afin de me protéger.
C’était probablement la même chose qu’elle faisait envers moi. Je sentais bien qu’elle doutait de moi. De ma sincérité...Qu’il y avait quelque chose de louche.
Pourquoi une femme au teint de neige complimenterait une femme au teint bronzé et à la teinture décalée ?
J’arrivais à voir au-delà des artifices. Au-delà des défauts. Je suis capable de lire une femme dans sa beauté intérieur et extérieur. Je ne suis pas du type ésothérique, mais je crois à l’aura. Une énergie qui se dégage de quelqu’un soit poisitive ou négative.
Elle, elle apportant un bien et un calme absolue. Un bien être de toute évidence...Elle me plaisait.
Je regardais Tom qui continuait de travailler dans la chevelure de la demoiselle:
« On ne peut plus complimenter une femme sans être jugé, maintenant, Tom ? Loin de moi l’idée de vous sollicitez pour quoi que ce soit, mademoiselle. Je suis une femme sincère et rares sont ces moments où je parviens à complimenter une semblable. Donc, il faut en profiter quand cela se passe...Je ne pouvais pas passer sous silence ce qui se dégage d’une femme telle que vous. Je le dis et voilà. À prendre ou à laisser. Habituellement, je suis une vrai garce..»
En effet, il est clair qu’elle ne me connait pas, mais je n’en suis pas insultée. Je suis surtout reconnue en Amérique et un peu en Europ, donc elle est pardonnée. Je n’ai pas encore franchie les lignes d’Asie, encore moins ceux de l’Australie. J’ai encore du travail à faire, mais je préfère mettre mon énergie sur le bien de ma mère. Mon succès est secondaire pour le moment.
Mais, cela ne m’empêche pas de me vanter un peu en ajustant ma robe délicatement:
« Faire rêver les hommes et les femmes...devant les projecteurs, sur une scène, mademoiselle. Depuis plusieurs années, je crées des numéros burlesques que je présentes aux établissements qui me désirent. Je suis...reconnue dans mon domaine. Cela me permet aussi de vendre une ligne de lingerie à mon nom...Je me suis installé récemment ici afin de diriger une comédie musical...sans oublier mon principal talent, bien sûr....Voilà pourquoi je n’ai pas peur de dire à une femme qu’elle est belle. Le corps de la femme m’inspire...comme le vôtre.» disais-je doucement avant de prendre place et me laisser peigner par un nouveau coiffeur qui venait de faire son entré.