| | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 2:39 | |
| 4 heures trente du matin. Branle-bas de combat sur le pallier. Allie gravit les marches comme si elles composaient de véritables épreuves, posant ses pieds nus lourdement sur chacune d'entre elles car elles valsent beaucoup trop devant ses yeux. Sa main suit le mur, elle ne peut s'empêcher de rire par intermittence devant l'image de son époux qui est complètement déchiré. Elle parvient au bon pallier - non sans difficultés. Michael est totalement rétamé, il tient à peine sur ses jambes. « Grouille, j'ai envie de pisser. » D'un mouvement gracieux, il illustre son besoin pressant en posant sa main sur son entrejambe. « Ben pisse. » Elle lève les yeux au Ciel, sans pitié aucune.
Elle cherche ses clefs. Les poches qu'elles vident : herbe, billets, numéros de téléphone griffonnés à la va-vite, cachets, porte-feuille avec des cartes au nom de Kane Williamson, un condom, deux élastiques à cheveux. Elle soupire. L'époux ramasse le porte-feuille en cuir au sol parmi son butin nocturne, commence à l'investiguer. « C'est qui, Kane ? » « Ça te regarde ? » Elle crache froidement. Puis elle se retourne, fouille elle-même les poches de son mari à la recherche des clefs. Elle les extirpe, déverrouille l'appartement. « J'suis ton mari. Oui ça m'regarde ! » « T'as cru qu'on avait changé d'époque dans la soirée ou quoi ? J't'appartiens pas ! » Elle tape sur sa tempe, insinuant par la même occasion que son amant est toqué. « C’est qui, Allie ? » Il répète, elle lui arrache le porte-feuilles de ses mains, le pousse pour qu'il entre dans l'appartement plutôt que de parler beaucoup trop fort dans le pallier. Pas qu'elle ait du respect pour ses voisins, mais plutôt, elle en a quand même un peu pour son époux. « Tu m'demandes une troisième fois je te jure tu vas le regretter. » Il la scrute, la dévisage. « Chiale pas. Va pisser. » Elle l'infantilise presque, mais il remporte le round, quand il claque la porte sur ses doigts et qu'elle en arrache un cri strident de surprise et de douleur vive. Elle récupère sa main. Ça saigne à peine, y'a pas de casse. Elle lèche le sang, en ôte toute trace. Il va le regretter amèrement. |
| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 3:00 | |
| il est quatre heure trente du matin et c’est sans surprise que Nino est encore devant la téle. L’appareil qui fonctionne sans cesse à partir du moment où l’Italien est chez lui. Comme s’il avait besoin d’avoir du bruit en permanence. Y a pas un moment où elle est éteinte et ce même la nuit. Il est dans son lit qui la journee sert de canapé, la où il manger, la où il dort, la où il baise mais ça c'est moins souvent. Il ramenait rarement des nanas chez lui tout simplement par peur qu'elles se pointent chez lui ensuite et qu’elles lui lâchent plus la grappe. Il a pas envie d’avoir des emmerdes à domicile. Il aime bien savoir que peu de monde sache vraiment où il habite et surtout dans quoi il habite. Le logement de quelqu’un revele Beaucourt sur sa personnalité et quand on voit la gueule de l'appart, on comprend que Nino est un peu instable, que c'est le chaos dans sa vie comme dans sa chambre. Il est hypnotisé par cette émission qui suit chaque mois une équipe différente de la police. Un classique pour les noctambules. Nino dort peu, il dort toujours très mal, quelques heures lui suffisent. Il a des cycles, assez réguliers. Souvent au bout de trois semaines il a besoin de sortie presque 18h de suite pour récupérer et ensuite c'est reparti. Il entend du bruit vague qui vient du couloir et il était presque sur que c’était ses cas sociaux de voisin… il preferait les fuir que d'etre pote avec eux. Il les voyait bien tous les jours ou presque. Ce mec toujours beaucoup trop gentil avec sa nana lassée de leur relation et des fois ça se passe comme ce soir. Il les entend qui se prennent la tête, qui s'emmerdent. Plus rien et une porte qui se claque accompagné d’un cri. Merde. Nino est curieux, Nino s’emmerde lui aussi. Sortant de son lit en caleçon il va voir ce qu’il se passe dehors. La voisine elle est la, suçant son doigt. « rien de cassé ? » il se demande déjà pourquoi il est sorti en réalité. « c'est encore le coup de la clé ? » parce que Nino était persuadé qu’il en était pas à son premier coup d’essais mais jusqu’à présent il s'en était jamais mêlé même en ayant conscience qu’elle était en galère ensuite.
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| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 3:30 | |
| La porte du studio #150 s'ouvre pour laisser transparaître son locataire, en caleçon, nonchalant. Le regard d'Allie le dévisage de la tête aux pieds soigneusement, sans gêne aucune, index dans la bouche. « Rien de cassé ? » Elle hausse les sourcils, se retenant presque de lui demander ce que ça peut bien lui faire qu'elle ait eu la main broyée par son mec une minute plus tôt. Mais bon, il fait déjà preuve de courtoisie en ne se plaignant pas du boucan, le tout avec un visuel intéressant, elle va faire un effort. Elle ôte son index de sa bouche, l'analyse. Chacun sa manière de soigner les coupures. « Rien de cassé. Impact pallié. » Elle affiche une mine satisfaite, se mord doucement la lèvre.
Elle se penche pour ramasser ses affaires, glisse le butin dans les poches de sa veste. « C'est encore le coup de la clé ? » Un condom entre ton pouce et ton index, la jeune femme se tourne vers le trentenaire, air interrogateur. Encore ? Il a tant conscience de vos prises de bec que ça ? « T'es bien informé. » Son regard bleuté se pose sur la porte de son studio qui se ferme progressivement, jusqu'à s'enclencher totalement. « J'espère pour toi que c'est pas les portes qui se verrouillent automatiquement en se fermant. A moins que t'en aies plus dans le caleçon que l'ordinaire. » Elle entend d'ici les répliques tendancieuses.
Ses biens rapatriés, elle jette un coup d’œil désinvolte à la porte de son appartement. Elle est toujours en rogne contre son mari et franchement, elle se demande s'il est judicieux pour sa survie de revoir sa tête si vite. « T'avais l'air de t'emmerder. » Elle lance au brun toujours présent sur le pallier. « T'as quoi sur le feu ? » Elle désigne le studio derrière la porte 150. Elle n'y est jamais entrée, elle est curieuse, puis elle n'a pas nécessairement envie de faire marche arrière et traîner dans les rues de Brisbane. Elle tâte si elle peut passer le temps en sa compagnie ; sinon, elle se résignera à rejoindre Michael. Dans tous les cas, rien ne la prive d'ôter une clope de la poche de sa robe et d'en enflammer l'extrémité. Elle inspire profondément puis expire doucement la fumée avant de tendre la cigarette à l'attention de son voisin de pallier. |
| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 3:45 | |
| « T'es bien informé. » ils ont juste à faire plus attention parce que depuis qu’ils sont arrivés c'est souvenr bruyant par la. Lui qui a eu l’habitude que leur appart soit vide, ils s'etaient vite fait remarquer de l’Italien. L’entendre elle frapper à la porte pour qu’il lui ouvre ou lui qui lui cours après dans le couloir. Encore heureux pour Nino c’était pas tous les jours, pas si souvent non plus mais suffisament pour qu’il ai remarqué ça. Il connaissait ca a Scampia, c’était son quotidien les voisins qui se hurlent dessus, qui se fracassant… mais il avait quand même vite oublier tout ça. La porte qui se ferme derrière lui, çal'inquiete pas plus que ça. « J’espère pour toi que c’est pas les portes qui se verrouillent automatiquement en se fermant. A moins que t’en aies plus dans le caleçon que l’ordinaire. » et de quoi elle se mêle sur ce qu’il a dans le caleçon ? « tu veux vérifier s’il les clés y sont cachés ? » Qu’il lance direct l'italien puis il sourit en de tournant vers la porte, posant sa main sur la poigné pour ouvrir. « j'ai du faire changer la serrure et le proprio avait pas les moyens pour remettre une porte aussi sécurisé. » et la magie opera. Contrairement à la jeune femme, lui n’était pas bloqué sur le pallier. « T’avais l’air de t’emmerder. T’as quoi sur le feu ? » on entend la télévision qui tourne en fond. « rien d'interessant, c'est bientôt l’heure du film de cul, j'attends ça pour me coucher. » et c'était pas vraiment des conneries. Il regarde dans son appartement en vitesse et la regarde elle. « tu peux entrer si tu veux. » on verra dans combien de temps son mec allait débarquer pour casser la gueule à l’Italien qui pris la cigarette tendu et entre à l'interieur. «tu fermeras la porte derrière toi. » et clope au bec il se posa sur le canapé, tirant la petite table vers lui, où se trouvait le cendrier.
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| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 4:08 | |
| Commentaire rhétorique, il se prive bien d'enchérir. C'est quand même rafraîchissant de ne pas subir un interlocuteur qui se bat constamment pour obtenir le dernier mot et qui donne la sensation de participer à une partie violente de ping pong. Après, le fait qu'il soit plus de quatre heures trente du matin doit aider.
La porte de son appartement se referme derrière lui, elle grossit les traits d'une situation où il pourrait se retrouver comme - elle - sur le pallier. Ça l'amuserait. « Tu veux vérifier si les clés y sont cachées ? » Nouveau coup d’œil sans scrupule sur le caleçon. « J'vais me passer de fouille pour l'instant. » Elle répond, distante. Il lui apprend ne pas disposer d'une porte sécurisée comme celle qui réitère le fléau de la jeune femme à chaque fois qu'elle ne sait mettre les mains sur ses clefs. Il la narguerait presque, à ouvrir la porte de chez lui quand elle demeure en suspens entre leurs deux locations. « Tu veux pas changer la mienne ? » Y'a rien à perdre, après tout. Ils peuvent même faire un échange de services, si ça lui chante.
Elle remarque la télévision qui tourne dans le vide, devine qu'il ne passait pas la soirée la plus palpitante de son existence. « Rien d’intéressant, c'est bientôt l’heure du film de cul, j'attends ça pour me coucher. » Elle hausse les sourcils, étonnée. « T'es sérieux ? A ton âge, tu regardes du porno sur le câble ? » Un rire narquois file entre ses lèvres. « T'as pas Internet ? » Chacun ses goûts, mais elle jugerait ça franchement triste que l'homme se prive de toutes les merveilles ainsi que la personnalisation des désirs que la toile offre dans la sphère pornographique. Il l'invite à entrer, tourne les talons avec sa clope au bec. Elle le suit, ferme la porte derrière sa silhouette. Ses yeux balaient rapidement le studio, elle parcourt les mètres carrés, retient les détails, vagabonde dans les différentes zones du logement, avant de se laisser tomber sur le divan lit. « Bon alors c'est quel classique ce soir ? Alice au pays des pervers ? Pulp Friction ? Porn Wars ? » |
| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 4:25 | |
| elle répond pas a son invitation bien que c’était surtout une provocation à propos de Sa curiosité et en même temps il se serait retrouvé bien con avec une main étrangère dans son culbute. « Tu veux pas changer la mienne ? » comme s’il avait que ça a foutre. « les radios c’est efficace pour ouvrir une porte comme ca. J'en ai une qui traîne quelques partn, j'vais te faire voir. » mais il est aussitôt rentré et en s'installant sur le lit c'est pas comme ça qu’il allait trouver quoi que ce soit. Il verra plus tard, faut croire que la présence de sa voisine le faisait pas tant chier que ca. Ca fait toujours de la compagnie. « T'es sérieux ? A ton âge, tu regardes du porno sur le câble ? » Il hausse les épaules.. « T'as pas Internet ? » nan il a pas internet, ça l'a jamais intéressé et il a même pas de quoi aller dessus. « j’ai pas d’ordinateur ni de smartphone. » trop parano pour ça l’Italien. « j'aime bien mon rancart hebdomadaire. » parce que ouais c’est pas tous les jours qu'il attend son film de cinq heure. Il lui redonne sa clope quand elle a enfin fini d'explorer son appartement. Elle s’installe, prend ses aisés. « Bon alors c'est quel classique ce soir ? Alice au pays des pervers ? Pulp Friction ? Porn Wars ? » c’est qu'elle a de la ressource. «tu m'as l’air vachement calee. » il baisse le son de la télé mais encore suffisament fort pour reconnaître le générique qui arrivait bientôt. « y en a un que tu préfère ? J’suis sur que t'as un compte sur brazzer. Pour mater où tu veux quand tu veux. » il la regarde curieux. « t’as une section préférée ? » il avait pas de PC mais était bien renseigné quand même.
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| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 4:56 | |
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| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 5:13 | |
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| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 5:41 | |
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| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 12:02 | |
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| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 17:54 | |
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| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 18:13 | |
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| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 18:36 | |
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| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 19:38 | |
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| | | | (#)Lun 12 Aoû 2019 - 20:09 | |
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