| Raelyn & Lou ► At every occasion I'll be ready for your funeral |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 12 Aoû 2019, 19:08 | |
| At every occasion I'll be ready for your funeral Raelyn Blackwell & @"Alec Strange" & @Lou Aberline Deux mois. Il est parti deux putain de mois entiers, et je le déteste autant que je me déteste de ne pas être capable de cacher le fait qu’il m’a manqué cet idiot. Alec m’a envoyé un message la veille au soir, pour me prévenir et m’annoncer qu’il était de retour, et qu’il avait atterri en début d’après-midi à Brisbane. Après m’être plainte et avoir prétendu être outrée qu’il ne m’ait pas prévenue plus tôt ou qu’il ne soit pas venu directement sonner chez moi dans l’après-midi – vexée je l’étais, outrée j’en faisais surement trop – j’avais promis sans qu’il n’ait trop à insister que je passerai le voir à la fin de son service du midi le lendemain, pour manger avec lui et rattraper le temps perdu.
La vérité c’est que sans lui mes journées m’avaient semblées bien fades et triste, mais que j’avais je ne l’avouerais, bien trop attachée à ma fierté, bien trop incapable d’admettre qu’il faisait partie des rares personnes dont j’avais besoin pour fonctionner correctement. Il était surement la seule, en fait, et si je préférais dire à qui souhaitait l’entendre que Raelyn Blackwell n’avait ni attaches ni liens qui la retenait, la vérité c’est que sans cet idiot d’un mètre quatre-vingt-cinq de hauteur et largueur, j’avais l’impression qu’il me manquait quelque chose. Il ne m’avait pas partagé non plus sa volonté de partir, de s’éloigner un temps, et je sentais qu’il y avait plus là-dessous qu’une envie de vacances, et j’étais vexée au fond, qu’il n’ait pas souhaité partager ça avec moi. D’avoir appris son départ imminent deux jours avant aussi, alors que dans sa tête les choses semblaient se préparer depuis bien plus longtemps. Mais j’étais bien incapable de résister à l’envie de le voir, et je n’avais même pas hésité.
C’est vers quatorze heure lorsque je quitte mon appartement, vêtue d'une tenue relativement simple, un t-shirt gris, des escarpins noirs et un jean déchiré, et je hèle un taxi pour qu’il me transporte jusqu’au restaurant, dans le quartier de Towoong, voulant faire au plus vite. Je pousse la porte doucement, pour le trouver seul et derrière la caisse, en train certainement de recompter le chiffre de la journée. Un sourire au coin des lèvres je me diriger vers lui, « Tu pars deux mois en vacances et t’es même pas foutu de prendre des couleurs... » Comme d’habitude je vais me contenter d’un geste, d’un simple effleurement ou d’une accolade rapide, parce que les grandes effusions ne sont pas dans mes habitudes, mais Alec en décide autrement puisqu’il se rapproche pour m’attirer vers lui et me serrer dans ses bras quelques secondes. « Allez viens là, je sais que je t’ai manqué. » Je grommèle une phrase inintelligible, coincée contre le torse du brun et bien incapable de me dégager de son étreinte avant qu’il ne le décide. Finalement il me laisse respirer, et je me recule, en secouant la tête, pour me donner un peu de contenance, alors qu’il sait bien que je si je ne suis pas la spécialiste des effusions de sentiments, je suis sincèrement heureuse de le retrouver.
Il me propose de m’installer et je dépose mes affaires sur une banquette, avant de le suivre en cuisine pour discuter avec lui alors qu’il réchauffe deux assiettes de lasagne. Ce qu’il a fait, les endroits qu’il a vus et les personnes qu’il a rencontrées, il se prête à l’interrogatoire de bon gré, et comme à notre habitude il parle plus que moi, et partage plus aussi, parce que ça a toujours été comme ça entre nous. Je ne suis pas du genre à me confier sans qu’on ne m’y pousse, et malgré tous les questions qui me brulent les lèvres je ne les pose pas, pas tout de suite. "Pourquoi t’as ressenti le besoin de t’éloigner aussi longtemps, de tout ? De moi ?", ou encore "Pourquoi je ne l’ai appris que lorsque tu étais quasiment sur le départ ?" Alec c’est le genre bavard. Le genre qui parle pour deux et dans l’étrange duo que nous formons depuis des années cela a toujours fonctionné, parce qu’il me pousse à m’ouvrir à lui, et me respecte assez pour ne pas creuser lorsqu’il sent que je n’ai pas envie de parler de quelque chose. Il meuble, il détourne l’attention et c’est d’ailleurs une chose pour laquelle il est doué, rien d’étonnant à ce qu’il soit un hôte formidable et que le restaurant soit l’une des meilleures tables du quartier. Paradoxal, quand on sait de quoi il est la vitrine.
Revenus à table nous mangeons notre plat en continuant à discuter, et une vingtaine de minutes plus tard je suis assise sur le bar alors qu’il est derrière, en train de servir deux café. J’ai repoussé mes rendez-vous et fait du temps pour lui cet après-midi, et il sait parfaitement que ce n’est pas quelque chose que j’ai pour habitude de faire. Que ce n’est pas quelque chose que je ferais pour quelqu’un d’autre que lui en fait. En plein milieu d’une anecdote sur une soirée qu’il a passé à LA, le carillon de la porte nous interrompt, et alors que je tourne la tête, me demandant qui passe la porte d’un restaurant à 15h alors que l’après-midi commence, mon regard croise celui d’une demoiselle, et ma mâchoire se contracte aussitôt, alors que les muscles de mon corps se tendent, imperceptiblement.
Lou.
- :
Dernière édition par Raelyn Blackwell le Lun 25 Nov 2019, 20:27, édité 2 fois |
| | | | (#)Mar 13 Aoû 2019, 10:16 | |
| At every occasion I'll be ready for your funeral @Raelyn Blackwell & Alec Strange & @Lou Aberline Chacun pense ce qu'il veut mais il faut bien le dire. Qu'est-ce que c'est bon d'être de retour chez soit. Certes, ces deux mois à Los Angeles lui avait fait du bien, s'écarter un bon moment des affaires du Club lui avait fait du bien. Parce qu'il en avait de plus en plus marre, que son frère prennent des décisions sans même lui en toucher un mot, il en avait marre de ce côté illégal de sa vie. Ce qu'il voulait, c'était se consacrer à son restaurant, c'est tout. Mais comment expliquer ça à Mitchell sans que ce dernier ne pense qu'il lâchera des infos aux mauvaises personnes s"il les quitte. Comment expliquer ça à Raelyn, qui se sentira tout simplement abandonnée. Non, ça n'allait pas être facile, pas facile du tout. Les deux personnes qui comptent le plus pour lui n'arriveraient pas à comprendre son envie de départ.
Ce retour, qui aurait dû être plus ou moins normal, prit une tournure inattendue lorsque Alec vit Mitchell et Nataliya sortir du restaurant, l'après-midi de son retour. Une tournure qui le laissa bouche bée avant qu'il ne décide de tourner les talons pour ne pas croiser leur chemin. Il ne comprenait pas, pourquoi elle était là, qu'est-ce qu'elle faisait ici, à Brisbane. Tellement de choses lui passaient dans la tête. C'était donc elle, la nouvelle du gang dont Raelyn lui avait parlé au téléphone. Fallait qu'il en parle à Mitch... Mais pas tout de suite, non... Fallait qu'il trouve le bon moment. Alors, il fit de son mieux pour avoir l'air normal. Il avait envoyé un message à Rae pour lui dire qu'il était bien rentré, supportant en retour les messages de son amie "outrée" qu'il ne l'ait pas tenue au courant plus tôt. Raelyn. Un sacré bout d'femme. Le genre que certaines personnes sous-estime alors qu'elle est capable de vous crever les yeux en deux en trois mouvements. C'était un sacré personnage, et surtout son amie la plus proche, celle qui le laisse parfois voir au travers de sa carapace, celle qui l'a autorisé d'avoir une certaine place dans son p'tit cœur de glace. Alors bien évidemment, il s'y attendait, à ce qu'elle lui annonce qu'elle se pointerai au restaurant le lendemain midi pour le voir. Parce que même si elle essai de ne rien laisser paraître, il le sait très bien qu'il lui a manqué pendant ces deux mois. Et elle aussi, elle lui avait manqué. Et c'était sans grande surprise qu'elle le prévenu de sa visite pour le lendemain, à la fin de son service du midi.
Et le lendemain, le restaurant était de nouveau ouvert. Les habitués se ramenait, tout sourire en voyant Alec. Ils lui posaient des questions, si il avait bien profité de ses vacances, comment ça s'était passé... Et lui, il répondait aussi avec le sourire. Un hôte charmant, c'est ce qu'une veille américaine vivant à Brisbane dit de lui, une habituée qui vient manger dans ce restaurant depuis son ouverture. Légèrement débordé, Alec avait dû s'activer en cuisine. Fallait vraiment qu'il engage un serveur ou une serveuse, il aurait des mains en plus, et ça ne serait pas du luxe. Mais bref, ce n'était rien qu'il ne pouvait pas contrôler. Le dernier client quitta le restaurant vers une heure et demie. Et comme à son habitude, une fois le dernier client partit, il se mit à nettoyer toutes les tables, ainsi que le sol avant de mettre un peu d'ordre dans la cuisine et enfin, de faire les comptes. Concentré dans ses calculs, ce n'est qu'au son d'une voix qu'il lève la tête. Une voix qu'il ne connait que trop bien. Elle était là, un petit sourire au coin des lèvres. « Tu pars deux mois en vacances et t’es même pas foutu de prendre des couleurs... » Du Raelyn tout craché. Il ne pu s'empêcher d'afficher un sourire en la voyant approcher. Ôtant son tablier, il fit le tour du comptoir et une fois près d'elle, l'entoura de ses grands bras pour l'entraîner dans une accolade. Elle a beau le nier, il le sait qu'elle les adore ses câlins. « Allez viens là, je sais que je t’ai manqué. » En réponse, une phrase intelligible qui n'eut comme résultat de le faire ricaner. Puis, après quelques secondes, il la libéra de son étreinte, tout sourire. Il était content de la revoir.
Naturellement, il lui proposa de s'installer pour manger quelques choses. Ou plutôt, pour manger ses délicieuses lasagnes faites maison. Ses lasagnes aussi, il sait que ça lui a manqué. Tout en faisant réchauffer deux assiettes de lasagne, il lui racontait les aventures vécu pendant son séjour à Los Angeles. Les endroits qu'il a visité... Il lui a même assuré qu'il était allé à la plage quasiment tout les jours et pourtant... Il n'avait quasiment pas bronzé. Il répondait à ses questions de bon cœur, meublait le tout avec des détails à la noix. Il était pas stupide Alec, il le savait très bien que Rae se doutait qu'il y avait une toute autre raison pour ce soudain départ en vacance. Soudain... Pas vraiment. Lui avait déjà prévu ce petit voyage depuis un moment, mais n'en a parlé que quelques jours avec le décollage de son avion en direction de son pays d'origine. Mais elle ne lui posait pas de questions là dessus, non... Du moins, pas pour le moment. Alec continua de parler pendant qu'ils mangeaient ensemble, racontant comment ce gamin de trois ans lui a ruiné son vol de retour, ou comment cette hôtesse lui faisait du rentre dedans... Il passait un bon moment avec elle, comme toujours. Lui parlait, et elle écoutait et plaçait parfois quelques petites phrases ici et là. Elle est pas bien bavarde contrairement à lui. Deux contraires qui se complètent.
Une fois rassasié, il lui proposa un petit café. Après avoir débarrassé leurs assiettes et couverts, il alla derrière le comptoir, servant deux cafés dans deux petites tasses bleues tout en racontant cette soirée dans laquelle il s'était incrusté sans invitation. C'est lorsqu'il prit une gorgée de sa boisson que la porte du restaurant s'ouvrit. Pourtant, le signe sur la porte indiquait bien que c'était fermé. Qui pouvait bien venir ici à 15h. Il regarde alors par dessus l'épaule de Raelyn et cligne plusieurs fois des yeux en voyant l’individu. Quel culot... Entrer ici, en présence de Raelyn après avoir trahi le gang ? C'était un suicide pur et simple. Il le savait. Et pourtant elle était là. Lou. Il fit alors le tour du comptoir, jetant un coup d'oeil à Raelyn avant de poser ses yeux bleus sur la jeune femme, sur l'ennemi public n°1 du Club. L'un de ses bras se leva doucement vers Raelyn, comme pour faire barrière parce qu'il le savait, il le savait que Rae n'allait pas se contrôler en la voyant ici. Lou, ça faisait des années qu'il ne l'avait pas vu. La dernière fois, elle était venu le voir lorsqu'il était derrière les barreaux, elle était venue le voir pour lui donner sa version des faits, pour lui dire qu'elle s'était faite avoir, qu'elle a été manipulée et que jamais elle n'aurait trahit le Club par elle-même. Et Alec, bizarrement... Lui a accordé le bénéfice du doute. Peut-être parce qu'il avait toujours apprécié Lou lorsque tout allait bien. Il ne croyait pas à sa version dur comme fer mais, il prenait en compte que sa version était tout à fait possible. Et quelques années après cette entrevue, les voilà encore face à face, avec en plus une tornade meurtrière à leur côté qui n'attendait qu'une chose, lui tomber dessus. « Qu'est-ce que tu fous là ? » Sa voix qui était si joviale pendant qu'il parlait avec Raelyn se transforma en une voix froide. Malgré le fait que la version de Lou pouvait être vraie, il avait toujours une rancœur envers elle, après tout, il a passé deux mois derrière les barreaux à cause d'elle, et son frère lui, était resté enfermé pendant une année toute entière. Mais cette soudaine venue n'était pas hasardeuse non, il y avait certainement une raison. Lou pouvait être naïve, mais elle n'était pas aussi stupide pour venir ici sans avoir une bonne raison.
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| | | | (#)Mar 13 Aoû 2019, 23:40 | |
| At every occasion I'll be ready for your funeral @Raelyn Blackwell & @Alec Strange & @Lou Aberline Est-ce qu’une personne s’apprêtant à faire ce que je suis déterminée à faire ne devrait pas avoir mis ses affaires en ordre ? Rendre la chambre d’hôtel où je ne dormirais plus, dire au revoir aux proches que je ne verrais plus, laisser une note au boulot où je ne retournerais pas, chanter une dernière fois, être touchée une dernière fois, et aller prier pour la forme. Tout ce qu’on met en place afin de partir sans regrets, aucun, comme on organise une petite valise pour voyager léger vers la destination finale. Mais la question est plutôt ; qui se normalement constitué ferait ce que je compte faire aujourd”hui ? Traverser la jungle urbaine et se rendre de plein gré dans la gueule du loup, faire face à ses pires erreurs, à ses démons présents et passés, et accueillir la sentence à bras ouverts. Et puisque les bases même de l’instinct de survie ne pousseraient personne à agir de la sorte, tandis que je passe la porte du restaurant en laissant en plan tout ce que j’ai pu construire de semblant de vie de l’autre côté de celle-ci, on en viendrait aisément à questionner ma santé mentale. La théorie de l’érosion de mon psyché par les abus de narcotiques d’autrefois pourrait me dédouaner de ce qui n’est facilement qu’une atteinte à ma propre vie. Suicide, le mot est incisif, et quelque part, perfide. Il sonne comme le murmure d’un serpent dans le creux de l’oreille, l’accablante mélodie d’un désespoir grandissant de jour en jour, grignotant les tripes comme un vers solitaire, incrusté dans la chair comme un cancer. J’imagine qu’on me l’aurait dit, en essayant en vain de m’arrêter ; “C’est du suicide !” Et le mot ne m’aurait pas frappée. Ca l’est. Mais seule avec moi-même, mes pensées, ma tête, un pas dans le restaurant, ce n’est pas le terme qui me vient à l’esprit. Rien ne me vient à l’esprit, pour dire vrai. Seulement que les options me manquent, que les choix n’existent pas, que toutes les issues sont des culs de sac et qu’il n’y a rien d’autre à faire. Qu’il s’agit de ma seule chance de tout faire cesser.
La porte se referme derrière moi, et dans le mouvement du battant, l’air qu’il brasse, je sens dans ma nuque le souffle de toutes les Lou qui sont passées par là. Celle des débuts, l’entrée au Club, avec son carré court platine, le fard sombre autour des yeux visant à la vieillir de quelques années, les joues pâles et creusées par une alimentation à base d’herbes fumées ; éternellement perchée sur des hauts talons récupérés dans les déchets d’un club de strip tease, toujours en noir, les fripes déchirées ici et là ; l’allure provocante sous laquelle se cachait un petit animal solitaire, apeuré, influençable. La Lou ancrée dans le Club, quelques mois plus tard, dont il ne reste de la goule précédente que les pointes desséchées des résidus de colorations faites maison ; pas plus sûre d’elle, pas plus futée, mais épanouie, à sa place, entourée d’une famille, de confort, de confiance ; ses traits sont détendus, sa moue éternellement boudeuse abandonne un rictus malicieux en coin de temps en temps. La même jeune femme, quelques années après, seule au milieu des tables et des chaises vides, renversées sur quelques bouts de verre éclatés par la descente de police, admirant le résultat désastreux de sa propre naïveté ; des cernes enfoncent ses yeux dans son crâne engourdi par les substances, la quête de punition et d’oubli se lit dans le creux de ses bras amaigris par la vie dans la rue. Puis il y a moi. Je me vois avant, pendant, après et maintenant. Stupide hier, stupide bien avant, et sûrement stupide en ce moment. Tout semble toujours tourner autour de ce lieu, là où toutes les réalités et tous les temps se recroisent. Tout ce que je sais pour sûr, c’est que j’y suis.
Peut-être que mes jambes tremblent et que ma gorge se serre. J’admets, je n’en sais rien. Sur le moment je me sens autant hors de mon corps que tous ces gens qui clament avoir vécu un aller-retour dans la mort ou un enlèvement par les extraterrestres. Tout est un peu flou, engourdi. Je tortille mes orteils dans mes chaussures, déglutis un grand coup. Mes yeux papillonnent tandis que je parcours la salle du regard, faisant d’abord abstraction des deux personnes postées au bar de l’établissement. Leurs silhouettes se dessinent, leurs visages se précisent, et leurs traits, leurs expressions, surtout, me sautent à la gorge comme une armée de chats en colère. Je les fixe comme ils me fixent durant ce court moment de silence lourd et menaçant. Alec est le premier à soulever la poussière par ses mouvement, le barrage qu’il fait de son corps entre moi et Raelyn. “Eh bien. Heureusement que je m’attendais pas à un câlin en arrivant.”
« Qu'est-ce que tu fous là ? » Je n’ai jamais aimé quand Alec prenait cette voix, bien que cela soit rare. Car aussi doux et affectueux puisse-t-il être au quotidien, son naturel enthousiaste et sociable traduit par ce timbre chaleureux et rassurant -à la façon d’une tasse de chocolat au coin du feu, le brun était tout aussi capable de renverser la tendance, de donner froid dans le dos à vous en redresser chaque poil du corps, et lancer les premières missives droit dans vos entrailles par de simples mots articulés avec cette profonde et terrible sévérité. Je hausse les épaules, soupire de lassitude, de désoeuvrement. “Je me rends.” J’abandonne, je lâche l’affaire, et autres synonymes. Je m’avoue vaincue, je ne veux plus me battre, mais surtout, je veux la paix. Pour moi, et pour tous ceux que ma simple existence mettent en danger. “J’en ai ma claque, Alec. Mitch et ses conneries. Les persécutions, les menaces, et... J’en ai marre. Marre de regarder par dessus mon épaule dans la rue, de ne pas pouvoir vivre sans avoir la boule au ventre, d’avoir constamment peur pour mon entourage…” Je saisissais le jeu de Mitchell. Le chat-souris qu’il m’imposait et que j’acceptais dans l’espoir que la course relève du sprint et non du marathon actuel. Il avait besoin de sa vengeance et j’acceptais d’être punie. Puis la date d’expiration de ma vie est passée de jours, à semaines, à mois, jusqu’à ce que je n’en vois plus le bout. Est-ce que cette pseudo traque durera pour toujours ? Mais le jeu a cessé d’en être un, la chasse a pris une autre tournure, élevant cette vendetta au rang de folie. Il avait fallu qu’une personne meure, une personne de trop. Je repense à Blanche. Je la vois. Étendue dans le rouge. Je la sens. La fragrance coagulation et amorce de décomposition que j’hume partout où je passe. Elle est à mes pieds, sous mes yeux écarquillés, et disparaît dans un battement de cils, ne laissant que l’odeur derrière elle.
Mes esprits me reviennent vaguement. “Je n’en peux plus, ok ?” Ma voix s’étrangle, le son se meurt. Je me fiche d’être pathétique. Si mes larmes les irritent, alors peut-être feront-ils ce que j’attends d’eux. “Mitchell est allé trop loin, et je ne crois pas qu’il compte s’arrêter là, il...” Il ne le sait pas, ce que son frère a fait. Il me l’a confessé, il y a quelques temps de cela. Comme un petit garçon qui garde jalousement son jouet, il a dissimulé ses plans à sa propre famille, autant celle du sang que celle du coeur, même si je doute qu’aucun des loyaux sujets n’oseraient taper dans la gamelle du chef de meute. Et qu’est-ce qu’un cadavre sur la route de la vengeance, quand on s’appelle le Club ? Le code de conduite de cette famille semble restée derrière les barreaux de la cellule de Mitch. Aujourd’hui, on sème des innocents dans les rangées du cimetière. Cependant, je ne compte pas attendre d’enterrer Lene, Finn ou encore mes cousins avant de m’y allonger à mon tour. “Ton grand salaud de frère refuse de finir le travail, alors je suis là. Il y aura bien quelqu’un pour s’en charger.” dis-je avec détermination. D’un signe de tête désinvolte, j’apostrophe Raelyn derrière l’armoire à glace. “Tu m’as l’air particulièrement motivée. Allez viens, minette.” Je le vois, qu’elle en brûle de l’intérieur. Et ma mort aura, pour elle, meilleur goût que toutes les lasagnes fraîches du monde.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 14 Aoû 2019, 10:48 | |
| At every occasion I'll be ready for your funeral Raelyn Blackwell & @Alec Strange & @Lou Aberline Lou.
Je n’ai pas vu la jeune femme depuis des mois, depuis des années même au fait, et pourtant dès l’instant où mes yeux se posent sur elle, dès l’instant où je croise son regard, en première ligne, la rage que j’ai eu fond du ventre se réveille. Impossible de ne pas la reconnaître, la demoiselle s’est racheté un look mais pas une allure, et si elle a l’air sure d’elle, si elle a l’air d’avoir gagné confiance – il le faut pour oser venir mettre les pieds ici - je suis incapable de voir autre chose sur ce visage que la gamine sotte et sa bouche en cœur, que ses airs de jeunes nymphes dont elle a à mes yeux usé et abusé lorsque Mitchell l’a ramassée dans la rue, pour charmer son monde, pour s’offre une position et un statut qu’elle n’avait pas mérités. La vérité c’est que je l’ai tout de suite pris en grippe ce petit chaton errant, parce qu’il n’y a rien de plus méprisable à mes yeux que la faiblesse des hommes pour les femmes et leurs minauderies, qui les pousse à devenir aveugles et médiocres. Elle n’a pas eu de chance, je ne suis pas un homme, et ses sourires, ses manières et son joli visage en cœur n’ont jamais su me toucher, jamais su me charmer, et jour après jour j’ai tenté de faire ouvrir les yeux à Mitchell. A lui faire comprendre que la confiance qu’il plaçait en elle n’avait rien de justifiée, rien de rationnelle, qu’elle n’avait rien fait pour mériter d’être portée aux nues, qu’elle n’avait jamais su se montrer utile et méritante, et qu’à part voler dans le stock de stupéfiant du Club elle n’était bonne à rien. J’aurais dû m’y prendre autrement, parce que je connais assez Mitch pour savoir qu’il est bien trop buté et qu’il ira à l’encontre des remarques que je lui fais quoi qu’il arrive, dans un premier temps en tout cas. Alors il l’a choyée, ils l’ont tous fait et elle a pris en confiance, et on sait tous comment les choses se sont terminées. Dévastée par la chute du Club j’étais partagée entre la peine et la rage, et si je l’avais haie elle au plus haut point, je les avais tous détestés, parce ce que les événements de 2015 étaient tristement prévisibles, et qu’ils en étaient au fond aussi responsable que Lou, avec la bêtise dont ils avaient fait preuve. Je ne suis pas mesquine, et je n’ai pas perdu de temps en je vous l’avais bien dit, mais ce n’est pas pour autant que je ne l’ai pas pensé, quand pendant un an je m’évertuais à réparer leurs conneries, à sauver ce qui pouvait l’être. Et la vérité c’est qu’au fond qu’elle ait trahie où juste été idiote et naïve n’a pas la moindre importance à mes yeux, et aucune des deux options n’est plus pardonnable que l’autre. Je méprise la déloyauté autant que la faiblesse. « Eh bien. Heureusement que je m’attendais pas à un câlin en arrivant. » Ma mâchoire se serre et mes muscles se tendent, alors que dans ma tête c’est la tempête. C’est la rage qui domine, qui me brouille la vue alors qu’elle choisit en plus de nous provoquer, de jouer les bravaches. Que cherche-t-elle à faire exactement ? Me faire sortir de mes gonds ? Félicitations, elle est bien partie. « Qu'est-ce que tu fous là ? » Alec se lève et vient se placer devant moi, parce qu’il me connait, nous avons passé assez de moments ensemble pour que je n’ai pas besoin de dire un mot, pas besoin d’esquisser un geste. Il n’a eu besoin que de croiser mon regard pour comprendre que je n’étais plus que rage, et qu’elle faisait une énorme connerie ou bien jouait de malchance en se pointant ici, aujourd’hui, alors que j’étais présente. Il lève un bras devant moi, pour me retenir, mais il se voile la face s’il pense pouvoir me contenir aujourd’hui. Je me décale d’un pas sur le côté, imperceptiblement, ne lâchant pas la brune du regard. « Je me rends. J’en ai ma claque, Alec. Mitch et ses conneries. Les persécutions, les menaces, et... J’en ai marre. Marre de regarder par-dessus mon épaule dans la rue, de ne pas pouvoir vivre sans avoir la boule au ventre, d’avoir constamment peur pour mon entourage… » Je fronce les sourcils un instant, ne pouvant dissimuler que si je me doutais que Mitchell mettait tout en ouvre pour retrouver la jeune femme, j’ignorais qu’il l’avait localisée, peut être mis la main sur elle, à plusieurs reprises même peut être d’après ce qu’elle a l’air de chercher à nous faire croire. Mais à quoi s’attendait-elle au juste ? En 2015 avait-elle pris peur, regretté son implication dans l’organisation ? Elle avait voulu se sortir de tout ça et la façon qu’elle avait trouvée de le faire était de tous nous sacrifier, se foutant des dégâts qu’elle pourrait engendrer ? Je la savais sotte, mais elle se doutait que ses actes auraient des conséquences. « Je n’en peux plus, ok ? » J’entends sa voix se serrer, comme je voix ses yeux qui brillent, les larmes qui coulent le long de ses joues. Alors c’est ça, elle est venue se faire plaindre, essayer encore une fois d’attendrit Alec, Mitch et les autres ? Elle ne m’attendrit pas en tout cas, et quand je pose mes yeux sur elle ils n’expriment que du dédain, alors que je laisse échapper un bref rire mauvais.
« Mitchell est allé trop loin, et je ne crois pas qu’il compte s’arrêter là, il... » Elle me fait penser à une enfant, prise en erreur mis qui refuse d’assumer les conséquences. Que pensait-elle, qu’à sa sortie de prison Mitch l’accueillerait à bras ouvert ? Qu’elle pourrait reprendre sa place au sein de la famille comme s’il n’était rien arrivé ? Elle a de la chance d’être en vie, elle a de la chance de souiller encore le sol de la ville et d’être autorisée à respirer, si on me demande mon avis. « Ton grand salaud de frère refuse de finir le travail, alors je suis là. Il y aura bien quelqu’un pour s’en charger. » Ô il n’y a aucun soucis ma belle, si tu es là pour que quelqu’un finisse le travail, je suis sûre qu’on pourra s’arranger. Je chasse de mes pensées la rancœur qui commence à monter à l’égard de Mitch, parce que s’il l’a retrouvée mais laissée vivre je suis finalement assez déçue, pour concentrer toute mon animosité, toute mon antipathie sur Lou. Ses yeux croisent les miens et mes pupilles se vrillent dans les siennes. « Tu m’as l’air particulièrement motivée. Allez viens, minette. » Pour qui se prend-elle ? Se croit-être intouchable au point de me provoquer ou est-elle simplement assez stupide et dégoutée de la vie pour s’y risquer ? Elle est pathétique à en pleurer, et contournant le bras d’Alec pour m’avancer de quelques pas dans sa direction, doucement, je tente de calmer ma respiration sèche qui s’emballe. « Et tu t’attendais à quoi exactement ? » Mon ton est froid, acide, et si Alec est capable impassible je suis la maîtresse en la matière lorsqu’il s’agit de mépris, et de le faire ressentir. « Dis-nous Lou, explique nous un peu comment tu pensais que les choses allaient se dérouler après que tu te sois mis en tête de tous nous envoyer en taule. » Je me revois, le visage plaqué contre le mur de mon appartement, le bras tordu dans le dos pendant que les stups fouillaient mon appartement. Je me revois le lendemain, débarquer au Club et trouve l’endroit retourné, tables et chaises renversées, verre brisé. Je ressens la même douleur, la même haine que j’ai ressentie ce jour-là, en ayant l’impression de me retrouver seule. Un rictus mauvais soulève mes lèvres alors que je me permets de l’observer de haut en bas. « Tu penses que venir ici, pleurnicher et plaider ta cause va changer quoi que ce soit ? Tu penses que les gens tomberont encore dans le panneau parce que tu affiches une moue triste ? Parce que tu en a marre d’avoir peur, que tu as la boule au ventre et qu’il faut te plaindre ? » Je ne suis pas de ceux-là, si mon ton glacé, hautain et la façon dont je lui crache ma rancœur n’était pas suffisants pour qu’elle comprenne. « T’es une putain de vermine, t’as toujours été une putain de vermine, un nuisible. Mais je te rejoins sur un point princesse, il est largement temps que quelqu’un y remédie. » Je suis quelqu’un qui habituellement possède des nerfs d’aciers, mais face à elle je ne peux me contenir. Je ne peux respirer un grand coup et tenter de faire taire la rage qui me prend aux tripes, si fort qu’elle fait presque mal. J’ai toujours dit que je n’avais jamais tué mais qu’elle je l’étranglerai de mes mains si je le pouvais. Toute la douceur que contenait mon regard lorsqu’Alec et moi étions seuls a disparue, je déglutis un instant, et mes mains se referment sur la première chose qu’elles trouvent, un couteau à viande posé sur la table à côté de moi, et je fais quelques pas de plus dans sa direction. « Et crois moi je serais ravie de m’en charger, et d’enfin rendre ce service à tout le monde. » Prendre sa vie pourrait calmer la rage en moi, c’est la seule chose qui pourrait le faire, en cet instant j’en suis persuadée, parce que l’amertume m’aveugle et j'en oublie presque la présence d'Alec à nos côtés.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Sam 05 Oct 2019, 16:06, édité 2 fois |
| | | | (#)Mar 17 Sep 2019, 12:58 | |
| At every occasion I'll be ready for your funeral @Raelyn Blackwell & Alec Strange & @Lou Aberline Elle était bien la dernière personne qu'il pensait voir ici, à vrai dire, il pensait même ne plus jamais croiser son regard. Et pourtant, elle était bel et bien là, en chair et en os, l'air abbatue malgré ses premiers mots, sa plaisanterie. “Eh bien. Heureusement que je m’attendais pas à un câlin en arrivant.” Et puis quoi encore... Un petit café peut-être ? Ou alors une assiette de lasagnes ? C'était un miracle qu'elle ne soit pas déjà à terre en train de se vider de son sang en attendant que Raelyn porte le coup fatal. Lou... Elle avait du potentiel au sein du Club, Alec en était persuadé. Malgré l'incident, le petit vol qu'elle avait commit, elle avait eu une place parmi eux. Il s'en souvient encore, de ces petits moments passés avec elle, de toutes les fois où elle lui avait servit de cobaye pour goûter de nouvelles recettes, de cette bataille de farine après la fermeture du restaurant causée par la remarque qu'elle lui avait faite sur l'une de ses pâtisseries. Ils avaient eu de bons moments, de bons souvenirs qui persistent, qui restent dans un coin de son cerveau, des souvenirs lointains, ombrés par la rancœur, le sentiment de trahison.
Il s'attendait a une autre réponse de sa part, une autre réponse à sa question. “Je me rends.” Le visage si fermer de l'américain laissa apparaître une pointe de surprise. « Je me rends. J’en ai ma claque, Alec. Mitch et ses conneries. Les persécutions, les menaces, et... J’en ai marre. Marre de regarder par-dessus mon épaule dans la rue, de ne pas pouvoir vivre sans avoir la boule au ventre, d’avoir constamment peur pour mon entourage… » Il savait bien que Mitch en avait après elle, après tout... C'était normal. Il a passé un an derrière les barreaux et est revenu en se rendant compte que des membres avaient probablement retourner leurs vestes, que certains avaient abandonnés leur poste, que ce qu'il avait mit des années et des années à construire avait presque été réduit en miettes. Alec s'attendait à ce que Mitch s'occupe directement de Lou, vite fait bien fait, qu'il règle le problème rapidement, mais apparemment, son frère avait d'autres choses en têtes, des sujets dont il ne lui a pas toucher mot. « Je n’en peux plus, ok ? » Des mots étouffés, des yeux humides laissant des larmes perler sur ses joues rondes... Il fronça les sourcils, légèrement confus. Était-elle venue dans l'espoir que sa vie prenne fin, là, ici, maintenant ? Qu'avait donc fait Mitchell pour la pousser à bout, la pousser à se rendre à l'endroit le plus risqué pour elle. Quels sont les choses dont Mitch ne l'a pas tenu au courant ? « Mitchell est allé trop loin, et je ne crois pas qu’il compte s’arrêter là, il... » Plus un mot. Elle s'arrêta alors que lui, attendait qu'elle finisse sa phrase, qu'elle crache le morceau, car apparemment c'était par elle qu'il allait en savoir sur les plans de son frère la concernant. " 'Il' quoi ?" demanda-t-il, sa voix tout aussi froide que son expression faciale. Doucement, elle sembla de recomposer, son corps voûtée redevint aussi droit qu'un i. Il voulait une réponse, une explication concrète. “Ton grand salaud de frère refuse de finir le travail, alors je suis là. Il y aura bien quelqu’un pour s’en charger.” Il se mordit la langue en l'entendant parler de son frère de la sorte. Mitch pouvait être un salaud, oui, Alec le savait, mais il ne supportait pas que d'autres personnes parle de sa famille comme elle venait de le faire. Du self control, c'est ce dont il avait besoin, et il était en train de contrôler en ce moment même. C'était donc ça, la raison de sa venue, elle voulait que lui, ou que quelqu'un d'autre, finisse le travaille et l'achève tel un animal agonisant, que quelqu'un lui fasse la bonté de l'achever rapidement. “Tu m’as l’air particulièrement motivée. Allez viens, minette.” Avec ces mots destinés à Raelyn, il était certain que son envie d'en finir n'arrive qu'en quelques secondes.
« Et tu t’attendais à quoi exactement ? » Doucement, ses yeux virent se poser sur Raelyn qui venait de le contourner pour s'approcher de Lou. Si lui avait employé un ton froid, le sien était plus que glacé. Il le savait d'ores et déjà que la situation ne pouvait que dégringoler. Croisant les bras et les ramenant contre son torse, il fit quelques pas en avant lui aussi, ne quittant pas les deux femmes des yeux. « Dis-nous Lou, explique nous un peu comment tu pensais que les choses allaient se dérouler après que tu te sois mis en tête de tous nous envoyer en taule. » A ses mots, il se revoit cogner le flic qui lui passait les menottes, et ce moment où le verdict concernant son frère était tombé. C'était le bordel, un gros bordel. « Tu penses que venir ici, pleurnicher et plaider ta cause va changer quoi que ce soit ? Tu penses que les gens tomberont encore dans le panneau parce que tu affiches une moue triste ? Parce que tu en a marre d’avoir peur, que tu as la boule au ventre et qu’il faut te plaindre ? T’es une putain de vermine, t’as toujours été une putain de vermine, un nuisible. Mais je te rejoins sur un point princesse, il est largement temps que quelqu’un y remédie. » Elle se lâchait, crachait la totalité de son venin. N'importe qui aurait déjà prit la fuite face à la tornade qui était en train de se former. Ce calme si paisible que les deux amis avait partagé s'était transformé en début de tempête. Il observait cette scène, impassible, jusqu'à ce qu'il voit la main de Raelyn soulever un couteau et ses doigts le serrer. Ses bras se décroisèrent, les yeux rivés sur le couteau à viande. « Et crois moi je serais ravie de m’en charger, et d’enfin rendre ce service à tout le monde. » Il ne pu s'empêcher de jeter un œil vers la porte d'entrée et les vitrines avant de poser son regard sur Lou, leurs regards se croisèrent le temps de quelques secondes avant qu'il ne s'avance et n'arrache rapidement le couteau de la main de Raelyn avec une légère difficulté dû à la manière dont elle le serrait. " Non non non, pas de ça dans mon restaurant" déclara-t-il d'un ton toujours aussi froid et autoritaire avant de se retourner et de mettre le couteau à l'écart, hors de la portée de quiconque perdrait son sang froid, avant de reporter son attention sur Lou. " Si c'est ça que tu veux, en finir, je t'invite à suivre Raelyn à l'extérieur et trouver un endroit propice sans témoins potentiels." Il n'allait pas laisser ce genre de chose se passer dans son restaurant, et à la vue des personnes jetant un œil par les vitrines en passant. " Rien de tout ça ne se passera ici" Il jeta un regard à Raelyn en guise d’avertissement, il fallait qu'elle se contrôle, parce qu'il n'avait pas l'attention de la laisser saigner Lou ici. "Mais ce qui m'intrigue, c'est que Mitch ne se soit pas encore occupé de toi, alors qu'il est du genre à régler ses problèmes le plus rapidement possible." Vite fait, bien fait, c'est comme ça que Mitch à toujours régler ses problèmes, et pourtant... L'affaire Lou traînait depuis plusieurs années maintenant, et plus le temps passait, moins il entendait Mitch en parler. Des choses se tramaient sans qu'il ne soit au courant, il le savait, mais pour lui, ces choses devaient alors ne pas avoir d'importance particulière. Mais pour certaines choses, notamment le cas de Lou, Mitch aurait du lui en parler, mais non, pas un seul mot sur la situation. Rien. Alec était dans l'ignorance des agissements de Mitch, des immondicités perpétré par son frère. |
| | | | (#)Mer 13 Nov 2019, 23:16 | |
| At every occasion I'll be ready for your funeral @Raelyn Blackwell & @Alec Strange & Lou Aberline Il n’y a pas tant d’équilibre possible entre bravoure et stupidité, plus qu’une fine frontière faisant pencher la balance d’un côté ou de l’autre, et je suppose qu’il est propre à l’oeil de chacun de s’en faire une opinion -en dehors de quelques cas de l’ordre de la conscience collective auquel s’élève sûrement le fait de se rendre de plein gré droit dans le quartier général de la mafia de la ville dans le but d’en finir avec la vie. C’est de la stupidité, pure et simple, il n’y a pas à en douter. Mais je ne m’attends pas à ce que qui que ce soit comprenne cette décision et cette stratégie dans l’application littérale d’un geste désespéré, et il faut dire que je me fiche bien de l’avis d’un individu autant que d’une majorité à ce sujet. Est-ce égoïste ? Certainement. C’est affiché, assumé, tel quel. C’est ma vie. Et pour ce que j’en sais, même si je marche, pense et respire encore à ce jour, cette vie m’a été enlevée il y a finalement bien longtemps déjà, avant les menaces de Mitchell et cette partie de chasse dans laquelle il s’est lancé avec ma personne pour gibier. Sa sortie de prison était la signature de mon arrêt de mort. Cependant, ce n’est pas la date de la mise en sursis de mon existence. Celle-ci est bien plus floue. Elle se trouve quelque part entre mon premier joint et ma dernière cure de désintoxication. Peut-être le jour de mon overdose. Oui, ce moment où Lou Grimes a disparu de la surface de la planète, laissant la place à son homologue dans les rues de Brisbane après avoir tout perdu, tout laissé tomber. Il est là, l’anniversaire du début de la fin de ma vie, l’annonciation d’une longue chute ayant duré trop longtemps maintenant. Et si Mitchell parvient si bien à me faire trembler, mes démons autodestructeurs me paraissent parfois plus terrifiants encore que la simple soif de vengeance d’un homme. Ce sont peut-être les deux seules choses capables de me faire peur. Devant Raelyn et Alec, je ne suis pas impressionnée ni intimidée. Les larmes s’échappent, pas de peine, pas de crainte ni de remords, mais de fatigue, de désoeuvrement. « Tu penses que venir ici, pleurnicher et plaider ta cause va changer quoi que ce soit ? Tu penses que les gens tomberont encore dans le panneau parce que tu affiches une moue triste ? Parce que tu en a marre d’avoir peur, que tu as la boule au ventre et qu’il faut te plaindre ? » Je souris en coin. Un rictus las et ironique qui flotte vaguement comme après avoir entendu la même mauvaise plaisanterie une douzième fois. Je ne suis pas là dans l’espoir de faire entendre ma vérité -qui m’écouterait ? J’ai tenté trop de fois pour perdre mon temps et ma salive à nouveau. La colère de Raelyn est à l’avantage de mon dessein, de plus. "Ça n'a plus d'importance." dis-je en haussant les épaules. Ce qu’elle pense de moi, ce que tout le Club pense, ce que Mitchell veut bien croire ; cela m’a fait de la peine, au début, d’être vue comme une paria, et j’ai été blessée à chaque fois que le mot “traîtresse” m’était adressé. Plus maintenant. Je fais le deuil de cette époque, j’enterre en mon coeur ceux qui ont été comme une famille pour moi. Il est temps que le passé appartienne au passé, et que ce chapitre prenne fin avec moi. « T’es une putain de vermine, t’as toujours été une putain de vermine, un nuisible. Mais je te rejoins sur un point princesse, il est largement temps que quelqu’un y remédie. » La rage de la jeune femme est comme un parfum fraîchement vaporisé qui émane d’elle toute entière. Dès que je l’avais vue, en entrant, j’avais su qu’elle serait l’élément clé de la situation. « Et crois moi je serais ravie de m’en charger, et d’enfin rendre ce service à tout le monde. » Il ne me reste donc plus qu’à ouvrir les bras pour accueillir sa vengeance et le premier couteau qui lui passera sous la main, comme je le fais là, plus prête que jamais. "Alors à toi l'honneur."
"Non, non, non, pas de ça dans mon restaurant." Alec fait cesser les réjouissances avant qu’elles ne débutent, pour la plus grande déception de tous les partis. Je soupire et roule des yeux en sa direction, excédée qu’il fasse capoter un plan si bien ficelé. Avec une grimace grotesque, je demande cyniquement ; "Qu'est-ce qu'il y a, t'as peur qu'on tâche tes napperons ?" Mais les arguments du brun en faveur d’un règlement de comptes dans un lieu moins à la vue du public se tiennent trop bien pour que je maintienne ma moue contestataire plus longtemps, et j’abdique face à l’autorité du maître des lieux. Pas de bain de sang dans l’immédiat, donc, cela ne ferait pas une bonne publicité au restaurant devant les passants de cette rue fréquentée de Brisbane. "Ce qui m'intrigue, c'est que Mitch ne se soit pas encore occupé de toi, alors qu'il est du genre à régler ses problèmes le plus rapidement possible." Lui plus moi, cela fait bien deux personnes surprises par la manière qu’a le caïd de se venger de moi. Me refroidir lui permettrait d’asseoir son autorité après son année derrière les barreaux de même que de faire un parfait exemple de ce que tout leader doit réserver comme sort aux coupables de traîtrise, mais non. Il a choisi l’intimidation comme moyen de temporiser les choses. "Bouh, on ne se dit pas tout dans la famille Strange ?" je me moque, ouvertement, pas peu contente de profiter de l’occasion pour semer un peu de zizanie dans la fratrie mafieuse. Car, je le sais, s’il savait, Alec n’approuverait rien des actions de son aîné. "Eh bien, je te le dis, si tu crois connaître ton frère, c'est faux. S'il ne te dit pas tout, c'est parce qu'il ne veut pas que tu connaisses son vrai visage. Mais moi, je l'ai vu." Déformé par une colère et un désir de revanche qui fait briller ses yeux et saliver le coin de sa bouche comme un loup en chasse. Une étincelle de sadisme, de folie. Juste de quoi lui faire perdre toute cohérence à la première vue d’une allumette. "Depuis qu'il est sorti de prison, il joue. Ça l'amuse. C'est un putain de sadique, ton frère. C'est un animal. Et maintenant qu'il s'est mis en tête de semer des cadavres pour le fun, qui sait ce qu'il fera ensuite ?!" Mais je ne compte pas laisser qui que ce soit d'autre mourir juste pour avoir croisé mon chemin. N’ayant que ma parole de soit-disant traître pour étayer mon propos, je garde sous silence le nom de Blanche et les détails de son meurtre. Je doute qu’il soit de la main propre de Mitchell, cependant, il en est forcément le commanditaire, et donc le responsable d’une mort aussi injuste qu’inutile. "Il se fiche bien de venger le Club, je reprends en insistant du regard droit dans les prunelles de mes deux interlocuteurs, il s'en fout royalement ! S'il y tenait tant que ça, tout ceci serait terminé depuis des mois et ma tête serait sur un pique à l'entrée du QG." Alec sait que j’ai raison. Et Raelyn, si ses esprits lui reviennent une fois que le monde ne sera plus rouge sang dans ses yeux, le réalisera également. Car ce n’est pas ainsi que l’organisation règle ses problèmes, cela n’a jamais été le cas, parce que le chemin du sang est la meilleure piste jusqu’aux criminels. "Ce n'est plus à propos du Club depuis longtemps. C'est une vendetta personnelle qui met beaucoup trop de monde en danger. Vous y compris. Pensez-y." D’autres manques de jugement et de sang froid de la part de Mitchell, et la police n’aura plus besoin de jouer de ma naïveté pour le remettre derrière les barreaux. Le Club ne se relèvera pas une seconde fois d’une perte pareille. Et tout cela, uniquement parce qu’il ne veut jamais, ou n’arrive jamais, à appuyer sur la gâchette lorsqu’il me tient. Au final, en venant me rendre, je rends service à tout le monde, bien plus qu’ils ne pourront jamais l’admettre. "Alors ? Je me rends sur un plateau, il vous faut quoi de plus ? Des scones ?" |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 01 Déc 2019, 00:22 | |
| At every occasion I'll be ready for your funeral Raelyn Blackwell & @Lou Aberline Quand je m’approche de Lou, je sens la présence d’Alec dans mon dos, qui me suit comme mon ombre, certainement par crainte que je ne sois incapable de me maîtriser. Il a raison de se méfier, son instinct a raison de lui souffler de se tenir prêt à intervenir. Parce que j’ai perdu ma capacité de self control au moment où mon regard a croisé celui de la brune, il n’a suffi de pas grand-chose finalement pour que je ne devienne qu’une boule de nervosité. J’ai tenté de prendre de grandes inspirations pour me calmer quand elle débitait ses conneries, j’ai tenté de tout faire pour m’empêcher de voir rouge, sans grand succès je suis obligée de l’admettre. Mais j’ai l’impression que tout ce qu’il s’est passé ces dernières années menait tout droit à ce dénouement, comme si les événements avaient contribué à bâtir chez moi une haine à la base injustifiée, puis une solide rancœur.
Je l’ai détestée dès qu’elle a commencé à évoluer au sein de l’organisation. De façon un peu hypocrite sûrement, parce que j’avais été des années avant elle un petit chaton famélique ramassé dans la rue par un homme aveuglé par le fait que j’étais une femme, un homme que j’avais aimé et qui m’avait portée au nue comme Mitchell l’avait fait plus tard avec Lou. J’avais gagné ma place, j’avais mérité ma position au sein du Club mais rien de tout ça n’effaçait le fait, qu’à mes débuts j’avais été à sa place, quand bien même j’avais tout fait pour l’effacer des mémoires collectives. Elle était une sorte de miroir d’un vieux souvenir que je tentais d’oublier, et je crois que c’est bien là que ma haine prenait racine. Avec les mois qui passaient elle n’avait rien fait pour me prouver que j’avais tort, se contentant de minauder pour s’élever dans l’organisation, et mon mépris pour la demoiselle n’avait fait que s’enraciner plus profondément. Quand les forces de l’ordre ont débarqué chez moi dans la matinée, je ne savais pas encore qui était à l’origine de tout ce bordel, de ce désagréable moment qui ne m’a que trop rappelé la dernière fois que les stups avaient foutu les pieds chez moi, quand Aaron avait perdu la vie. La boule au ventre et la gorge nouée, j’avais perdu de mon panache quand l’un de officier m’avait violemment attrapé le bras pour me coller la tête contre le mur, comme consciente d’un coup de la dangerosité de la situation. Et quand j’avais appris la source de la fuite tout était devenu clair dans mon esprit, j’avais tout perdu à cause d’elle, à cause de Lou. Alors elle peut pleurer, elle peut trembler et sa gorge peut se serrer, rien de tout ça ne m’atteint ou ne m’attendrit. Au contraire, je crois que la voir se tenir devant moi aussi pathétique me donne encore plus envie de la saigner, sans cérémonial. « Ça n'a plus d'importance. » C’est bien ça le problème, rien ne semble avoir d’importance pour elle, certainement pas le Club. Elle hausse les épaules, comme détachée de tout ça et je crois que c’est la goutte d’eau pour moi, cette indifférence. C’est ça qui me pousse à attraper un couteau à viande, prête à régler mes comptes comme une vulgaire truande. « Alors à toi l'honneur. » Avec plaisir. Je m’avance, mais Alec qui se tenait prêt m’attrape presque violemment le poignet, le serrant bien trop fort et me faisant lâcher le couteau, qu’il met à l’écart. Il reste comme ça un instant, comme pour tenter de me contenir, et j’ignore la douleur presque cuisante de son étreinte pour planter mes pupilles dans les siennes. Le temps me semble suspendu et finalement quand il relâche mon poignet je dois faire un effort pour me rappeler que ma haine n’est pas dirigée contre lui. « Non, non, non, pas de ça dans mon restaurant. » Je ne réponds pas, la poitrine soulevée par une respiration saccadée, signe de mon agitation, mais je ne le quitte pas des yeux, jusqu’à ce que la brune me rappelle sa présence. « Qu'est-ce qu'il y a, t'as peur qu'on tâche tes napperons ? » Venant de quelqu’un d’autre, dans un autre contexte, la remarque m’aurait fait rire. Là, je me contente de déglutir difficilement, alors qu’Alec reprend la parole. « Si c'est ça que tu veux, en finir, je t'invite à suivre Raelyn à l'extérieur et trouver un endroit propice sans témoins potentiels. » A nouveau mes pupilles se plantent dans les siennes, et quand il reprend c’est moi qu’il regarde, et c’est clairement à moi qu’il s’adresse. « Rien de tout ça ne se passera ici. » Malgré la frustration, malgré cette rage que je peine à faire redescendre, je sais qu’il a raison. Le restaurant a beau être fermé les vitre en verres ne protègent en rien des regards de passants curieux, et la rue est trop fréquentée pour que régler son compte à la jeune femme ici et maintenant soit une bonne idée. Et Mitch devrait s’en charger, pour la faire taire. « Mais ce qui m'intrigue, c'est que Mitch ne se soit pas encore occupé de toi, alors qu'il est du genre à régler ses problèmes le plus rapidement possible. » Même si la réponse à cette question m’intéresse je me méfie, parce que je n’ai pas confiance en elle, parce que Mitchell devrait être là lui aussi pour y répondre. « Bouh, on ne se dit pas tout dans la famille Strange ? » Je vois ce qu’elle est en train d’essayer de faire, je la vois. Elle tente de semer la discorder, de faire s’insinuer le doute dans l’esprit d’Alec, et je ne peux pas la laisser faire. « Eh bien, je te le dis, si tu crois connaître ton frère, c'est faux. S'il ne te dit pas tout, c'est parce qu'il ne veut pas que tu connaisses son vrai visage. Mais moi, je l'ai vu. » Je tente de me calmer mais elle ne me facilite pas la tâche. Je sens Alec hésiter entre l’envie de la remettre à sa place – il n’a jamais aimé que l’on s’en prenne à Mitch, je le sais – et le doute. Ce qu’elle fait marche, il faudrait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte, et c’est ce constat qui me permet de m’éclaircir les idées. « Il se fiche bien de venger le Club, il s'en fout royalement ! S'il y tenait tant que ça, tout ceci serait terminé depuis des mois et ma tête serait sur un pique à l'entrée du QG. » Je ne suis pas naïve, et ma confiance en Mitchell n’est pas aveugle, surtout qu’il m’a depuis longtemps prouvé qu’il était faillible, encore plus lorsqu’il s’agit de femmes. Mais je ne lui ferais pas le plaisir de me mettre à douter ouvertement, d’accorder le moindre crédit à ces paroles. Je préfère garder tout ça dans un coin de ma tête, et laisser Mitch me donner sa version des fait avec de sauter à une conclusion hâtive. « Ce n'est plus à propos du Club depuis longtemps. C'est une vendetta personnelle qui met beaucoup trop de monde en danger. Vous y compris. Pensez-y. » Je fronce les sourcils avant de jeter un coup d’œil en coin à Alec, certaine qu’il faut que je réagisse avant qu’elle ne foute le bordel dans son esprit. « Alors ? Je me rends sur un plateau, il vous faut quoi de plus ? Des scones ? » Vivement je tourne à nouveau la tête vers elle, irritée par cette insolence qu’elle pense certainement appeler courage, que j’appelle bêtise. « Tais-toi. » Je n’hausse pas la voix, mais mon ton est sec, froid, et je me désintéresse d’elle quelques secondes pour m’adresser à Alec. « Va chercher Mitchell. » Je vois son regard se poser sur le couteau un instant, et je sens qu’il n’a pas confiance en ma capacité à garder mon calme. « Je la saignerai pas avant que tu reviennes. Pas ici. » Et dieu seul sait à quel point je vais devoir prendre sur moi… Mon regard croise à nouveau celui du brun, qui semble essayer d’estimer la confiance qu’il peut mettre en moi. « Promis. » Je lève les yeux au ciel, légèrement agacée par le temps qu’il met à se décider. « Vas chercher ton frère. Il doit savoir qu’elle est là. » Et j’ai envie de voir sa réaction à vrai dire. Je l’attends même, parce que je sais qu’elle confirmera ou infirmera mes doutes, qu’en l’observant je saurai dire si Lou nous ment simplement dans le but de semer la discorde ou s’il y a un fond de vérité dans tout ça.
Il hoche finalement la tête, peu loquace, avant de disparaitre dans l’arrière salle. Seule avec la demoiselle je la contourne sans lui accorder d’attention, et m’approche de la porte d’entrée, que je verrouille. Finalement je m’y appuie et croise mes bras contre ma poitrine. « Alors c’est ça ? Tu es venue pour semer la discorde ? Pour faire douter Alec, moi, ou tout ceux qui daigneront écouter ce que t’as à dire ? » Je marque une pause avant de reprendre. « T’y arriveras peut être avec lui, mais pas avec moi. Alec voit le bon chez les gens, et croit peut être naïvement tout ce qui sort de ta bouche, mais c’est pas mon cas. » Cela ne veut pas dire que je suis idiote, et que ma loyauté est aveugle. Seulement il y a un temps pour tout, et si ce qu’elle dit est vrai je n’hésiterai pas à confronter Mitchell. Plus tard, sans esclandre publique. « Je trouve que tu parles beaucoup, mais que finalement tu ne dis pas grand-chose. Qu’a fait Mitch qui selon toi relève de la vendetta personnelle ? Qu’a-t-il fait qui nous mettrait en danger, qui mettrait le Club en danger ? » Je lève un sourcil, avant de continuer. « Je t’écoute, tu as toute mon attention. C’est pas ce pour quoi t’es prête à vendre père et mère, un peu d’attention ? » Je ne pense pas qu’elle ait réellement envie de mourir. A mes yeux venir ici est un appel à l’aide, un dernier cri, une dernière tentative pour montrer au monde qu’elle existe, la petite junkie.
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| | | | (#)Ven 27 Déc 2019, 16:36 | |
| At every occasion I'll be ready for your funeral @Raelyn Blackwell & & Lou Aberline « Tais-toi. » L’audace de Raelyn me prend de court, si bien que je me retrouve malgré moi à fermer ma bouche et faire le silence comme elle l’exige. De toute manière, j’ai dit ce que j’avais à dire. La sentence met son temps à tomber, et je m’impatiente ; que ce soit par bon sens ou uniquement parce que je les agace, cela n’a aucune importance tant que l’on ne m’oblige pas à quitter ce restaurant par la même porte. Pendant une seconde, tandis que personne ne dit plus un mot, on pourrait entendre les rouages du cerveau d’Alec tourner à plein régime. Raelyn, elle, demeure aussi vide et froide de coeur comme de tête. « Va chercher Mitchell. » ordonne la jeune femme au cadet Strange. J’arque un sourcil et la toise avec dédain. Pour oser s’adresser ainsi au frère du patron, il ne faut sacrément pas se prendre pour n’importe qui. “Parce que c’est toi qui fait la loi ici maintenant ?” j’objecte, espérant qu’Alec réagisse dans ce sens et ne se laisse pas faire. Mais cette couille molle semble s’écraser devant l’autre sorcière pour une obscure raison. « Je la saignerai pas avant que tu reviennes. Pas ici. Promis. Vas chercher ton frère. Il doit savoir qu’elle est là. » Non, il n’a pas besoin de cette information. La manoeuvre de Raelyn pourrait faire capoter la totalité de mon plan. Et dire qu’il était supposé être simple comme bonjour : entrer, être tuée, mourir, fin. "C’est ça, Alec. Bon toutou.” je lance au brun qui disparaît par la porte battante menant aux cuisines. Est-ce que Mitchell est réellement entre ces murs, ou bien n’est-ce que du bluff dans le seul but de me tester ? S’il est ici, prendra-t-il la peine de me faire face ou ordonnera-t-il simplement qu’on me jette dehors ? Et si je sors d’ici en vie, qui autour de moi fera les frais de l’affront de cette visite ?
Il n’y a plus qu’elle et moi. Tandis qu’elle verrouille l’entrée, une partie de moi espère que Raelyn enverra sa loyauté au diable et utilisera ce fameux couteau pour me le planter dans la gorge comme elle en rêve, l’eau aux babines, depuis que j’ai mis un pied dans le restaurant. L’autre partie sait parfaitement qu’elle ne sera rien de plus qu’une geôlière temporaire d’un ennui mortel. « Alors c’est ça ? qu’elle débute, et sa voix résonne à peine à mes oreilles que je soupire en roulant des yeux, me disant que la seule torture manquant à Guantanamo était d’écouter Raelyn se prendre pour une dure à cuire. Tu es venue pour semer la discorde ? Pour faire douter Alec, moi, ou tout ceux qui daigneront écouter ce que t’as à dire ? » Je hausse les épaules. Ce n’est pas de ma faute si le patron garde des secrets et qu’il ne les partage pas à son propre frère. La discorde, c’est Mitchell qui l’immisce tout seul dans ses propres rangs. Je ne fais que lever le voile sur la vérité. Cependant, toutes les vérités qui dérangent sont accueillies dans un premier temps par le déni. "C'était pas mon intention principale, mais si je peux vous ouvrir les yeux au passage, ça fera une excellente dernière bonne action." Ils me remercieront plus tard, quand les uns seront en prison et les autres livrés à eux-mêmes une fois que Strange en aura terminé de saboter sa propre organisation pour une vengeance qu’il s’est révélé incapable d’accomplir. « T’y arriveras peut être avec lui, mais pas avec moi. Alec voit le bon chez les gens, et croit peut être naïvement tout ce qui sort de ta bouche, mais c’est pas mon cas. » Mon regard se plante dans celui de Raelyn, par dessus mon épaule. Elle a définitivement une trop haute estime d’elle-même pour penser que son avis à l’ombre d’une chance d’intéresser qui que ce soit. Mitchell ne l’a pas écouté une première fois, après tout, et la rage l’aveugle trop pour que cela diffère cette fois-ci. Et à mes yeux, elle n’est qu’un chaton qui se prend pour un lion. "Oh, excuse-moi, il y a malentendu si tu crois que j'en ai quoi que ce soit à foutre de ce que tu penses. Va chier." Même si je doute que la moindre merde puisse sortir d’un cul aussi serré ; c’est sûrement pour cette raison que tout sort par sa bouche.
Je croise les bras, patiente malgré la minette qui me tape sur les nerfs. Sa présence est plus supportable maintenant qu’elle stationne dans mon dos, près de la porte, et que je n’ai pas à regarder la grimace qui lui sert de visage. Aller chercher le boss ne devrait pas prendre trop de temps à Alec si celui-ci est bel et bien dans le coin. Le supplice de ce tête à tête devrait donc toucher à sa fin dans quelques minutes, si bien que la raison me pousse à faire preuve de calme. « Je trouve que tu parles beaucoup, mais que finalement tu ne dis pas grand-chose. » C’est moi qui parle beaucoup, vraiment ? « Qu’a fait Mitch qui selon toi relève de la vendetta personnelle ? Qu’a-t-il fait qui nous mettrait en danger, qui mettrait le Club en danger ? Je t’écoute, tu as toute mon attention. C’est pas ce pour quoi t’es prête à vendre père et mère, un peu d’attention ? » Mentionner ma famille est un détonateur immédiat. Peu de choses me font autant réagir au quart de tour que la pensée de ces deux clowns qui se prétendent mes parents. Et pourtant, l’échec de ma quête de leur affection est la plus grande défaite de ma vie. “Je t’emmerde, Blackwell.” je lâche, les dents furieusement serrées. “Pourquoi tu veux savoir ? Pour me taxer de semer un peu plus de “discorde” ?” Mais peut-être que c’est ma chance. Une opportunité de dire toute la vérité à quelqu’un de Club. Pas la personne à qui j’aurais aimé confier ces informations dans l’idéal, néanmoins, je ne peux pas être sûre que l’occasion se présentera à nouveau. Et si les événements me donnent finalement raison, ce sera une belle victoire que de pouvoir lui balancer un “je vous l’avais bien dit”. Alors je soupire, signifiant que je capitule, et alors que je me replonge dans les horreurs qui m’ont menée ici, mes épaules s’affaissent. "Il a tué ma patronne, dis-je. Lui, ou quelqu'un du Club en tout cas. C'était une exécution dans les règles de l'art. Pas une agression quelconque, pas un cambriolage. Quelqu'un est venu précisément pour la tuer. Elle s'appelait Blanche. Je l'ai trouvée par terre, dans sa boutique. Elle baignait dans son sang. Un sacré bordel." Je doute que Raelyn s’émeuve du sort de mon amie, cependant je lui fournis tous les détails dont elle a besoin pour se faire son avis. "C'était quelqu'un de bien. Elle était pâtissière. Elle ne trempait dans rien de louche. La seule connexion entre elle et le milieu mafieux, c'était moi. Elle a été tuée parce qu’elle m’aidait à reprendre ma vie en main." Une manière de me dire que le passé me rattrapera toujours, que je ne peux pas lui tourner le dos et aller de l’avant. Cela a toujours été le but de Mitchell ; me faire sentir prise au piège de lui et de mes démons. A cause d’eux, un nom supplémentaire s’est ajouté à la liste des personnes décédées par ma faute,, et cela me hantera pour toujours. "J'ai été obligée d'appeler la police. Il y avait une trace de pas dans le sang séché, ils ont relevé les empreintes, cherché des cheveux…" Avoir l’arme du crime aurait été royal, mais les éléments sur place semblaient suffisants pour lancer une enquête en bonne et due forme. "Ils trouveront celui qui a fait ça. Et ils remonteront jusqu'au Club." Tous les regards, toutes les attentions seront tournées vers eux, et il n’y a rien de pire pour une organisation criminelle que d’être sous le feu des projecteurs. "Voilà à quel point Mitchell met toute l'organisation en péril. Voilà pourquoi je suis là. Crois-le ou non, mais nous sommes dans le même bateau." Quelque chose me dit qu’elle ne le croira pas.
L’éclat de la lame du couteau sur le comptoir appelle mon regard. Sous la surveillance de Raelyn, je m’en approche et m’en empare. Je dresse immédiatement mes mains au-dessus de ma tête, signe que je n’ai aucune intention de l’attaquer. Néanmoins, j’effectue un pas vers elle, puis un second, et un autre, jusqu’à lui faire face et réduire la distance à moins d’un mètre. Je dépose le couteau entre ses doigts, ses mains prisonnières dans les miennes. Mon coeur bat dans le plus grand des calmes. "Si tu fais le sale boulot que Mitch refuse de faire, tu mettras un terme à tout ça et j'aurais empêché mes proches de finir comme Blanche." Le calvaire peut cesser dès maintenant. Le Club sera vengé, Mitchell sera enfin en paix, mon existence ne sera plus en embarras pour tous et le monde continuera de tourner. Je ne passerais pas une journée de plus à avoir peur. Il n’est plus question que je continue de me cacher parce que le grand méchant loup se cache derrière chaque arbre. J’aurais accepté de payer de ma vie pour ma bêtise et les dommages causés au Club si cela n’avait pas impliqué que d’autres souffriraient. Désormais, Strange et moi avons tous deux un motif de vengeance. Ce sera lui ou moi, et je me battrais tous les jours pour qu’il perde. Et si je tombe, il tombera avec moi. "Mais si tu ne me tues pas, je te promets que je ferais de votre vie un tel enfer que tu regretteras de ne pas avoir saisi l'occasion." j’ajoute, armée d’une froide et acérée détermination. “Soit tu laisses Mitch vous faire couler de l’intérieur, soit je m’en chargerais. C’est entre tes mains.”
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 30 Déc 2019, 12:25 | |
| At every occasion I'll be ready for your funeral Raelyn Blackwell & @Lou Aberline « Parce que c’est toi qui fait la loi ici maintenant ? » Si je parviens à ignorer la voix de Lou et surtout la petite voix dans ma tête qui me hurle de lui sauter à la gorge, il n’en reste pas moins vrai que l’envie est là. Latente, elle m’empoisonne l’esprit alors que je tente de la refouler. Perdre mon calme n’est pas la solution et cela ne ferait de plus que lui offrir ce qu’elle veut, la satisfaction de m’avoir énervée, la satisfaction de m’avoir poussé à franchir les limites que je me suis fixée, m’exposant à un retour de flamme quand Mitchell l’apprendra. Il a développé pour la brune une obsession étrange du temps où elle faisait partie de nos rangs, et je n’ai pas l’intention d’être celle qui paiera les pots cassés. Alors sa voix dans mon dos, sa provocation, je l’ignore en serrant les mâchoires. Je me concerne sur Alec, uniquement sur lui, parce que je ne compte pas le laisser seul avec elle et partir chercher Mitch, je sais qu’il est doux, trop doux pour ne pas se laisser attendrir par ses yeux de biche et la laisser filer. « C’est ça, Alec. Bon toutou. » A nouveau les muscles de mon visage se contractent, et je suis obligée de prendre quelques secondes pour ne pas lui sauter à la gorge. Quelques secondes pour recomposer un visage neutre, un air détaché avant de me retourner. J’ai toujours pensé que la colère et les hurlements n’amenaient nulle part, pourtant en cet instant, la seule chose à laquelle j’arrive à penser c’est à quel point il serait agréable de lui lacérer le visage de mes ongles, à quel point il serait jouissif de la vider de son sang là, maintenant et tout de suite. Je l’enferme parce que je ne serai pas celle qui aura laissé filer la traitre. Je l’enferme parce qu’une part de moi a aussi envie que Mitchell réponde de ses actes, de voir ce qu’il a à répondre à la jeune femme. Je ne suis pas une suiveuse, je ne l’ai jamais été, et s’il perd mon respect le boss me perdra également. Je n’aurai pas le moindre scrupule à partir le jour où cela deviendra nécessaire. Je l’enferme parce que je n’ai pas envie de prendre une décision rapidement, mais que je veux m’assurer qu’elle ne nous file plus entre les doigts. Elle ne se retourne pas, continue à m’offrir la vue sur son dos, qui m’est moins désagréable que celle sur son visage hypocrite. « C'était pas mon intention principale, mais si je peux vous ouvrir les yeux au passage, ça fera une excellente dernière bonne action. » Sainte Lou, on est au moins à ce niveau. Je ne connais pas bien la jeune femme, je n’ai jamais essayé de chercher à me rapprocher d’elle, mais je ne crois pas une seule seconde qu’il y ait quoi que ce soit de désintéressé derrière ses paroles. Elle cherche à semer la discorde, à nous faire douter ou simplement à foutre le bordel, mais certainement pas à nous rendre service. Bras croisé sous ma poitrine et dos contre la porte, je lève les yeux au ciel en l’entendant parler. Quand elle se retourne, quand elle me lance un regard mauvais, je reste de marbre. « Oh, excuse-moi, il y a malentendu si tu crois que j'en ai quoi que ce soit à foutre de ce que tu penses. Va chier. » Peut-être qu’elle s’en fout, mais en attendant elle est coincée là avec moi, et c’est sa faute. Alors à moins de se la jouer gamine de dix ans en bouchant ses oreilles, elle écoutera ce que j’ai à dire, que ça lui plaise ou non. « Je t’emmerde, Blackwell. » Enfin, j’ai son attention, elle se retourne pour me toiser. J’ai touché un point sensible, et si je ne connais pas la demoiselle je ne suis pas surprise pour autant : la famille reste le point sensible de pas mal de looser dans son genre, elle n’est pas bien originale. Des parents qui l’ont mise à la porte ? Abandonnée lorsqu’elle n’était qu’un bébé ? « Pourquoi tu veux savoir ? Pour me taxer de semer un peu plus de “discorde” ? » Je lève un sourcil, sans décroiser mes bras ni décoller mon dos de la porte. Parle Lou, je t’écoute. Elle semble hésiter, et elle me semble lâcher les armes et perdre un peu de sa superbe alors qu’elle formule une réponse. « Il a tué ma patronne, lui, ou quelqu'un du Club en tout cas. C'était une exécution dans les règles de l'art. Pas une agression quelconque, pas un cambriolage. Quelqu'un est venu précisément pour la tuer. Elle s'appelait Blanche. Je l'ai trouvée par terre, dans sa boutique. Elle baignait dans son sang. Un sacré bordel. » Alors c’est ça ? Il a tué son amie et maintenant elle vient pleurnicher ? Elle se trompe si elle pense que je vais m’en émouvoir. Elle se trompe si elle pense que la mort de quelqu’un, aussi innocent soit-il peut m’émouvoir. Et je suis surprise, pas que ce soit son cas, mais qu’elle s’étonne que ce soit la voie que Mitch a choisi d’emprunter. Je l’ai vu abattre des traitres et autres nuisibles de sang-froid et d’une balle dans la tête. « Lou est triste. Je me retiens de toutes mes forces pour ne pas fondre en larmes, là tout de suite. » Je la coupe pour mieux la laisser continuer. Parce que je sens que malgré mes moqueries, elle a encore pas mal de choses à dire. « C'était quelqu'un de bien. Elle était pâtissière. Elle ne trempait dans rien de louche. La seule connexion entre elle et le milieu mafieux, c'était moi. Elle a été tuée parce qu’elle m’aidait à reprendre ma vie en main. » Je comprends où elle veut en venir. Elle a été tué par simple désir de blesser la brune. Elle a été tuée en rétribution. « J'ai été obligée d'appeler la police. Il y avait une trace de pas dans le sang séché, ils ont relevé les empreintes, cherché des cheveux… » « On est jamais obligés de faire quoi que ce soit. » Facile à dire peut-être, mais réellement ma conception du monde. J’ai toujours été une fidèle partisane du on a toujours le choix, omettant de préciser que c’est le cas pour moi parce que je me fiche bien des dommages collatéraux.
Je réfléchis un peu à ce qu’elle m’a dit, à ce que cela sous-entend. Elle a appelé la police au sujet d’un meurtre perpétué par quelqu’un du Club, un homme de main certainement, je peine à croire que dans le cas présent Mitch aurait lui-même appuyé sur la détente. Je viens à sa conclusion en même temps qu’elle. « Ils trouveront celui qui a fait ça. Et ils remonteront jusqu'au Club. » Je secoue la tête. Si la victime en question n’a aucun lien avec le gang, comment la police en découvrirait-elle un ? L’acte en lui-même est stupide et irréfléchi, je le lui concède, mais les hommes de main du Gang sont des professionnels et savent dissimuler leurs traces, qu’est ce qui change ici ? « Voilà à quel point Mitchell met toute l'organisation en péril. Voilà pourquoi je suis là. Crois-le ou non, mais nous sommes dans le même bateau. » Je laisse échapper un rire mauvais. « Toi et moi on sera jamais dans le même bateau princesse. » Et quand bien même le Club viendrait à couler, cette fois-ci je ne m’éterniserais pas dans le coin. Je suis restée en 2015 pour Alec, et parce que je n’avais que peu été inquiétée, mais je ne prendrais pas le risque de finir ma vie derrière les barreaux. « Je te ferai pas l’insulte de te dire que je suis désolée pour ton amie, » Parce que je m’en fous, je ne pourrais pas plus m’en foutre. « Mais personne n’est encore venu frapper à notre porte pour nous demander des comptes. » Pas de flics, pas de mandats d’arrêt, pas d’interrogatoires. « Quand est-ce qu’elle est morte ? J’ai tendance à penser que si nous n’avons pas été inquiétés jusqu’ici tout va bien dans le meilleur des mondes. Et que si aucun rat dans ton genre n’aide la police à remonter jusqu’au Club, ça restera comme ça. » Je l’espère en tout cas, et je ne compte pas m’inquiéter pour des événements qui sont totalement hors de mon contrôle. Mais dans le fond elle n’a pas tout à fait tort. Ce qu’a fait Mitchell, c’est une vendetta personnelle. Qu’il s’en prenne à Lou est une chose, qu’il conduise ce genre d’entreprise sans m’en parler, sans en parler à Alec et tous ceux qui constituent son cercle restreint en est une autre.
Interdite, je l’observe se diriger vers le comptoir, et quand sa main te tend vers le couteau mon dos se décolle instinctivement du mur et mes muscles de contractent. Je ne la pensais pas stupide au point de s’en prendre à moi ici, au Club, je n’avais même pas envisagé cette éventualité. Mais elle lève les mains rapidement, dressant le drapeau blanc, et s’approche doucement de moi. Je la regarde faire muette et tendue, anticipant déjà le moindre mouvement brusque de sa part, la moindre tentative de me rouler. « Si tu fais le sale boulot que Mitch refuse de faire, tu mettras un terme à tout ça et j'aurais empêché mes proches de finir comme Blanche. » Quand ses mains enferment mes mains glacés et qu’elle glisse le couteau entre mes doigts, je ne peux empêcher mon cœur de battre la chamade. Mes doigts se nouent instinctivement autour du manche en bois de l’arme, et les siens de lâchent pas ma main. « Mais si tu ne me tues pas, je te promets que je ferais de votre vie un tel enfer que tu regretteras de ne pas avoir saisi l'occasion. » Je tente de rester de marbre, je tente de masquer mon trouble mais je ne peux nier que je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il est en train de se passer, pas la moindre idée de commencer réagir surtout, et mon souffle devient sec, bruyant. « Soit tu laisses Mitch vous faire couler de l’intérieur, soit je m’en chargerais. C’est entre tes mains. » Littéralement. Ses mains entravent encore mes mouvements, mais la lame c’est moi qui la maintien droite. A quelques centimètres de l’abdomen de Lou. Un coup sec, je n’ai qu’à donner un coup sec et ce sera terminé. Je ne suis pas une meurtrière, je n’ai jamais tué de sang-froid même si la mort ne m’émeut pas, aujourd’hui je peux le devenir et libérer le Club d’un fardeau. Je me mettrai Mitchell à dos, probablement, parce que je l’aurais privé de sa vengeance, est-ce qu’elle veut ? Semer la discorde, même dans sa mort ? Mes yeux passent du couteau à elle quelques secondes, les quelques secondes qui me paraissent des heures, mais dont j’ai besoin pour prendre une décision.
J’ai toujours dit que je n’ai jamais tué, mais que je ferais d’elle la première avec plaisir si elle m’en donnait l’occasion.
J’avais tort, et pour une raison qui m’échappe je n’arrive pas à enfoncer la lame dans sa chair. C’est trop rapide, beaucoup trop rapide pour que je réfléchisse aux conséquences sur moi, sur le Club et sur ma sauvegarde. Je ne suis pas de ceux qui agissent sur le coup des nerfs, je l’évite quand je le peux et quelle que soit ma haine à l’encontre de Lou, je ne lui offrirai pas la satisfaction de faire de moi une meurtrière de sang-froid, la satisfaction de me voir trahir Mitchell. Je la repousse violement pour l’éloigne de moi, pour que ses mains lâchent les miennes, et je me retourne quelques secondes pour réfléchir, pour calmer le rythme de ma respiration. Je me retourne face à elle, le couteau toujours serré dans mon poing, mais le bras baissé le long de mon corps. « J’ai dit qu’on allait attendre Mitchell. » Je scande chaque mots, froidement, sèchement. « Qu’est-ce que t’as pas compris dans cette phrase ? » Je lui lance un regard mauvais. « Je serai pas l’instrument de tes pulsions suicidaires, t’as compris ? » J’en meurs d’envie. Je lutte pour ne pas utiliser ce couteau contre elle. Je lutte pour ne pas écouter les miennes de pulsions, comme détruite, tiraillée entre ce que ma raison me souffle et mes envies les plus animales, celles qui me soufflent que je prendrais un plaisir tout particulier à l’observer se vider de son sang à mes pieds.
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| | | | (#)Mer 15 Jan 2020, 22:06 | |
| At every occasion I'll be ready for your funeral @Raelyn Blackwell & Lou Aberline Narrant la raison de ma venue avec toute la conviction que les événements m'inspirent, j'ai conscience que rien dans mon récit ne saura émouvoir ou atteindre un tant soit peu le coeur froid de Raelyn. Il ne lui faut pas plus de quelques phrases de ma part pour ne plus tenir et rendre mon cri à l'injustice risible, alimentant mon aversion grandissante pour elle par la même occasion. « Lou est triste, qu'elle se moque avec une gratuité frôlant l'irrespect pour ce deuil qui me touche. Je me retiens de toutes mes forces pour ne pas fondre en larmes, là tout de suite. » Et ma poitrine se soulève, mes poumons emprisonnent l'air de ces mots, mon coeur se durcit. Se manifeste en moi un sentiment qui n'avait pas encore animé ma démarche, mais que la jeune femme fait naître à son contact -elle qui représente à cet instant le Club entier, leur rejet envers moi, leur soif de revanche qui a mené à la mort de Blanche. “Triste et en colère.” je corrige sèchement, le regard perçant. Qu'elle ne sous-estime pas ce détail. Qu'elle n'oublie pas l'avertissement dans le claquement de ma langue. Qu'elle sache que l'on accule pas un animal blessé sans risquer de se faire mordre. Je poursuis en m'adressant aux murs, eux-mêmes moins imperméables que Raelyn et sa fierté. L'intervention de la police semble à peine retenir son attention tandis que ma démarche de les avertir passe pour une nouvelle preuve que je suis passée dans le camp adverse. « On est jamais obligés de faire quoi que ce soit. » Mais c'est tout le principe de la vie. On passe tout notre temps à faire des choses que l'on est pas obligés de faire, qu'on ne voudrait pas faire, pour se faire une place et avoir sa part du gâteau. Elle, par exemple, n'est pas obligée de se comporter comme la dernière des poufiasses. Et pourtant. “Il n’était pas obligé de la tuer, mais il l’a fait.” Je me demande bien ce qu'elle a à répondre à ça, elle qui est incapable de boucler son claque-merde sans faire un AVC dès qu'elle n'a pas le dernier mot.
Ma cause ne l'émeut pas et mon avertissement rebondit sur l'ego de la jeune femme avant d'espérer atteindre ses cellules grises. « Toi et moi on sera jamais dans le même bateau princesse. » Je lève les yeux au ciel. Moi non plus je ne la toucherais pas avec un bâton, je ne le scande pas à tout va pour autant. Ce n'est pas pour ça que je suis ici. Le message serait sûrement mieux compris et accepté si je n'étais pas la messagère, ce qui est uniquement dommage pour eux. « Je te ferai pas l’insulte de te dire que je suis désolée pour ton amie. Mais personne n’est encore venu frapper à notre porte pour nous demander des comptes. » Je demeure impassible. Bien sûr qu'ils n'ont pas reçu de visite des inspecteurs, sans quoi je ne serais pas là à user ma salive pour raconter l'affaire, ils seraient déjà au courant. Mais le fait que l'information ait été dissimulée par Mitchell ne semble pas percuter plus cela. « Quand est-ce qu’elle est morte ? J’ai tendance à penser que si nous n’avons pas été inquiétés jusqu’ici tout va bien dans le meilleur des mondes. Et que si aucun rat dans ton genre n’aide la police à remonter jusqu’au Club, ça restera comme ça. » Je hausse les épaules. Je ne doute pas que le meurtre de Blanche ne sera jamais résolu. Je n'ai jamais eu cet espoir et je n'ai jamais exigé justice. Je sais comment les choses fonctionnent. “Peut-être. Mais tu ne saisis pas ce que je veux dire.” Il ne faudrait pas trop lui en demander non plus, alors j'explicite à nouveau ce qui devrait tous les inquiéter, quitte à me répéter encore et encore. “Mitchell est hors de contrôle. Blanche n’était qu’un début. Et vous ne serez pas tirés d’affaire à chaque fois. Chaque victime qu’il sèmera, chaque erreur qu’il commettra dans sa frénésie, ça sera un caillou supplémentaire sur le chemin qui mènera les flics à vous.” Pas besoin de rat ; le nuisible est déjà dans leurs rangs.
Aux yeux de Raelyn, le nuisible est sous ses yeux. La traîtresse, comme je l’ai si souvent entendu. Un problème auquel elle pourrait mettre un point final immédiatement. Et c’est bien pour cela que j’ai passé la porte du restaurant en premier lieu ; pour faire cesser la traque et éviter les dommages collatéraux. Avec ma vie, certes, il faut ce qu’il faut. Je l’ai déjà bien gaspillée, je me suis mise en marge de ma famille, j’ai changé mon nom. J’ai semé mon lot de cadavres sur ma route. J’ai piqué tous les centimètres carrés de mon corps, j’ai tout fumé, tout testé, et passé en somme plus de temps stone que les pieds sur terre. Pourquoi gratter encore deux, cinq, dix ans à tout ruiner sur mon passage ? Je pensais que c’était la peur de mourir qui me gardait éveillée la nuit depuis la sortie de prison de Mitchell. J’ai réalisé que la seule chose que je craignais n’était pas cette éternelle obscurité, mais d’avoir le privilège d’en connaître l’exact moment arraché à mes mains. L’attente. L’indécision. Le statisme. Une vie entre parenthèses, chaque respiration apportant son lot d’angoisse. Mais la fatalité au bout de la bataille ? Un salut. Il suffirait d’une pichenette, d’un coup de pouce, pour que la situation bascule. Et je peux mettre ce coup de pied aux fesses de Raelyn. Je me fiche bien de la main de qui je meurs, même si cela doit être la sienne. Une invitation. Elle a visiblement besoin d’une invitation dans les règles de l’art, petit bout de carton et belle calligraphie intégrés. Faute de mettre des coeurs au sommet des i, je fais clair et sans équivoque ; le couteau entre ses mains, la pointe vers mes entrailles, et le regard sommant d’un do it !
Je recule sous l’impulsion de ses bras sur mon torse. « J’ai dit qu’on allait attendre Mitchell. Qu’est-ce que t’as pas compris dans cette phrase ? » Ce que je comprends, c’est que personne n’a ce qu’il faut pour faire ce qui doit être fait. Ni Mitchell, ni Alec, ni elle. Le Club n’a pourtant pas peur d’avoir du sang sur les mains ; pour une raison que j’ignore, ils craignent de faire gicler le mien sur leurs napperons. « Je serai pas l’instrument de tes pulsions suicidaires, t’as compris ? » Je soupire, d’un mélange de lassitude et d’impatience. “Lâche.” je crache. Il est tant que cette massive perte de temps prenne fin. Tentant le tout pour le tout, et sans signe avant-coureur, j’abats mon pied droit dans la rotule de Raelyn.
DÉ ACTION
Réussite
Sa jambe se raidit, prête à se rompre en deux dans le sens inverse du pli naturel du genou. Le déséquilibre la fait chuter. Le couteau échappe de ses mains, utilisées, elles, pour amortir la descente vers le sol du restaurant. Rapidement, je donne un coup dans l’arme afin de la mettre hors de sa portée. Et tandis qu’elle gît là, je le récupère sans que mon sang froid ne défaillisse un instant. En quelques imperceptibles secondes, la donne change. Elle continuera de changer, et le Club de chuter, tant que je foulerais encore la terre. Je pourrais aisément faire de la mort de Raelyn la première pierre de l’édifice de ma propre vengeance. Je pourrais envoyer un message en laissant une large entaille le long de sa gorge. Mais les messagers vivants font bien mieux le travail que ceux qui ne sont plus en mesure de parler. Calmement, je m’accroupis près de Raelyn, le couteau dans la main. Je ne la menace pas, je doute qu’elle soit assez stupide pour tenter quoi que ce soit. “Sa soif de vengeance va mener le Club à sa perte, tu es bien assez lucide pour le voir, je reprends finalement. Tu essayes de le défendre mais au fond, tu sais.” Les femmes ont leur instinct à leur avantage. On ne peut pas ôter à Raelyn d’avoir senti à l’avance que j’attirerais des ennuis au Club. Je ne peux pas le nier moi-même. Je n’avais pas la force de caractère d’aujourd’hui, à cette époque. Je n’étais qu’une gosse de riche habituée au confort, paumée et trouvant la mafia distrayante. Ce n’était qu’un jeu. Je n’avais pas vécu dans la rue, je n’avais pas ouvert les cuisses pour survivre, je n’avais pas la volonté d’être sobre plus d’un mois ou deux. Être exilée du Club m’a tout enlevé. Désormais, je réalise que cela m’a aussi révélée. “Tu sais qu’il ne me laisse pas le choix, maintenant je dois me défendre.” Pour le plaisir, pour le frisson, je monte la lame jusqu’à son minois, glisse le plat sur sa joue. Je pourrais me voir dans le reflet. “Watch your back, kitty.” je lui souffle avec un rictus amusé. Puis je me redresse, l’observe en contrebas, plus si inquiétant que ça. Je pourrais marcher sur ses phalanges pour en entendre le “crac”, asséner un coup supplémentaire dans son estomac et couper sa respiration. Je m’imagine le faire, et l’image de ses traits tordus par la douleur soufflée par mon esprit suffit à me combler. Un jour, minette. “Bouge pas. Je m’en vais.” Je l'enjambe afin d’atteindre la porte et déverrouille celle-ci. Au loin, de la cuisine, j’entends les pas d’Alec qui revient, possiblement avec Mitchell ; sans m’attarder plus longtemps, je prends mes jambes à mon cou et cours jusqu’à ne plus avoir de poumons. Dans un coin de rue, me sentant à l’abri d’un coup d’oeil par dessus mon épaule, je lâche un rire. Quelle ironie de venir pour mourir, et de repartir un peu plus vivante.
Mitigé
Le coup n’est pas assez puissant et mon pied manque sa cible, ne trouvant que l’extérieur du genou et faisant vaguement fléchir Raelyn. Toujours bien debout, le couteau entre ses doigts, je ne doute pas que ma tentative lui fait déjà regretter de ne pas avoir accepté de me tuer. Je lève les mains avec un rire nerveux ; "Eh, tout doux, minette." Mes pieds effectuent un, deux, trois pas en arrière. "Moi, tout ce que je voulais, c'était mettre un terme à tout ça." Au loin, en provenance des cuisines, on devine des pas qui approchent. Alec qui revient. Impossible de déterminer s’il est accompagné de son frère, mais l’hypothèse ne m’effraie pas plus que cela. Elle m’effraie même moins que le regard que me jette Raelyn à cet instant. "Ecoute, à moins que tu veuilles assister à la lâcheté de ton boss, je te conseille de me laisser partir, je suggère en haussant les épaules. S'il vient, il ne me fera rien. Il m'ouvrira lui-même la porte. Ça, ça n'a pas changé." Depuis mon arrivée dans le Club jusqu’à ce jour, je suis, et je reste, son soft spot. Il trouvera une excuse pour ne pas s’en prendre à moi devant elle et son frère. Il éludera la question du meurtre de Blanche. Et je partirais en un morceau, avec quelques menaces à l’arrière du crâne pour que le boss garde un peu la face. Raelyn a uniquement l’occasion de me voir avoir raison juste sous son nez. Un risque à prendre, ou à laisser.
Raté
Elle a vu le coup venir, la minette. Les choses vont si vite que mes yeux ne perçoivent que le flou des mouvements ; une tentative ratée, la réplique de Raelyn, et à la fin, mon nez qui saigne et ma tête sonnée. "Merde." je grommelle, mes mains autour de mon visage ensanglanté. J’en ai plein les doigts, sur mon top. Il en dégouline sur mes lèvres, mon menton, mon cou. Le monde a un goût âpre et ne sent plus que le fluide qui n’est plus à sa place. La douleur ? Secondaire. Tandis que je contemple le désastre sur mes paumes rouges et visqueuses, j’aperçois une goutte roulant entre mes doigts et se faisant un chemin jusqu’à la grande chute droit vers le sol. Pas de ça dans mon restaurant, j’entends encore Alec nous sermonner quelques minutes plus tôt. "Tu devras expliquer à Strange comment ce sang est arrivé là, il sera pas content." dis-je en riant. Un rire nerveux, résigné. Et maintenant quoi ? Suis-je enfin parvenue à mettre Raelyn assez en colère pour qu’elle fasse ce que son boss n’a pas le courage de faire ? Voilà qui serait un comble. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Mer 15 Jan 2020, 22:06 | |
| Le membre ' Lou Aberline' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 20 Jan 2020, 10:11 | |
| At every occasion I'll be ready for your funeral Raelyn Blackwell & @Lou Aberline « Triste et en colère. » J’accueille son avertissement avec un rictus mauvais sur les lèvres, parce que je ne suis pas plus capable de la craindre que de m’apitoyer sur son sort. J’ai trop nourri de rancune envers elle pendant ces quatre dernières années pour le premier, et je l’ai trop vue fragile et minaudant pendant ses années au Club pour le second. Non, elle ne m’inquiète pas plus que sa détresse de m’attendrit, et dans ces lieux je ne pourrais pas plus me sentir en sécurité. Parce que au risque de sembler sentimentale, au Club je me sens chez moi, j’évolue comme si je possédais l’endroit, me permet de circuler librement aussi bien dans les cuisines que les réserves du bar, généralement le menton levé bien haut, exposant à tous mon orgueil. La brune doit bien être la seule personne plus petite que moi en ces lieux, si bien que juchée sur mes talons aiguilles je n’ai pas besoin du moindre effort pour la toiser. Triste et en colère. Cette phrase, pourtant annonciatrice de la suite de notre petite discussion glisse sur moi sans m’atteindre, moi qui suis persuadée que Mitchell va de toute façon passer la porte un jour où l’autre, et qu’il répondra des accusations de Lou qu’il le veuille ou non. Il ne pourra plus se défiler, plus devant Alec, plus devant moi. « Il n’était pas obligé de la tuer, mais il l’a fait. » Elle sait comment les choses fonctionnent ici. Elle sait la violence qui anime la plupart des gros bras du gang, à nouveau je me demande comment elle peut être réellement surprise. Peut-être s’est-elle bercée d’illusions pendant son court séjour parmi nous, peut-être avait-elle l’impression d’être en colonie de vacances – sans les poneys – mais elle ne pouvait s’attendre à tourner le dos au Club sans dommages collatéraux. Alors oui, Mitchell est allé loin, ce n’est pas parce que je me tais que je ne suis pas lucide à ce sujet, mais que je l’admette lui ferait bien trop plaisir. Je hausse les épaules, indifférente en apparence, pas plus marquée au fond mais consciente que le boss a des explications à nous donner. « Tu sais comment les choses fonctionnent ici. Te fais pas plus idiote que tu ne l’es. » Ou que tu ne l’étais en tout cas. J’ai appris à me méfier des apparences, je suis la preuve vivante que l’on peut être dangereuse mais être livrée avec une enveloppe corporelle qui éteint tous les soupçons, mais lorsqu’on parle de Lou, lorsqu’on parle de cette rencontre à laquelle je ne me suis pas préparée, je crois que ma rancœur a brouillé tous mes signaux. M’a aveuglée, au point que le panneau lumineux Nuisible qui clignote au-dessus de sa tête m’ait rendue aveugle à tout le reste, à l’éventualité qu’elle soit devenue un peu plus que cette gamine inoffensive.
« Peut-être. Mais tu ne saisis pas ce que je veux dire. » Je n’aime pas que l’on me dise ce que j’ai compris, et surtout ce que je n’ai pas compris. Le fait que je ne lui expose pas mes failles, les doutes qui naissent bien malgré moi dans mon esprit en ce qui concerne Mitchell et ses motivations. Je suis plus réfléchie que lui, je n’ai pas passé un an en prison, et pourtant ma haine pour la petite brune m’aveugle, comment les choses pourraient être autrement en ce qui le concerne ? Bras croisé sous ma poitrine, j’attends. Explique moi ce que je n’ai pas saisi d’après toi Lou. « Mitchell est hors de contrôle. Blanche n’était qu’un début. Et vous ne serez pas tirés d’affaire à chaque fois. Chaque victime qu’il sèmera, chaque erreur qu’il commettra dans sa frénésie, ça sera un caillou supplémentaire sur le chemin qui mènera les flics à vous. » Elle se répète. Elle ne m’apprend plus rien de nouveau, et finalement la mort de son amie semble être le seul argument qu’elle soit capable d’avancer en ce qui concerne la perte de contrôle de Mitchell. Ce qui me préoccupe ce n’est pas tant l’acte en lui-même, c’est que je n’ai pas été au courant. C’est qu’Alec n’ait pas été au courant. Le fait que Mitchell n’ait pas jugé bon de nous en parler prouve à lui seul qu’il perd le contrôle. « J’ai saisi. Le message est passé, je suis terrifiée. Regarde-moi, j’en tremble. » L’ironie dans mon ton, la moue amusée sur mon visage, mes bras qui restent résolument croisé sous ma poitrine, tout dans mon attitude laisse à penser qu’elle ne m’atteint pas. Qu’elle n’a pas semé de doute dans mon esprit, et que je me fiche bien de ce qu’elle a à dire. Je ne m’en fiche pas, seulement il est hors de question que je la croie sur parole, que j’affiche autre chose qu’une loyauté sans faille envers Mitchell et le Club face à elle. Non, mon doute ne regarde que moi, je ne lui offrirais pas la possibilité de me décrédibiliser.
Je dois bien admettre que je ne m’y attendais pas, qu’elle place le couteau dans mes mains et le pointe sur son abdomen. Mais Lou a toujours été instable, fragile, imprévisible, pour toutes ces raisons je me suis toujours méfiée d’elle. Je pourrais dire que c’était un accident, que c’était de la légitime défense et qu’elle a foncé sur moi, que j’ai dû enfoncer le couteau dans sa chair pour me défendre. Sauf que personne ne me croira, parce que je suis ce que je suis, et Lou est encore une biche effrayée à leurs yeux à tous. Elle l’était aussi aux miens jusqu’à aujourd’hui, à présent je révise mon opinion, sans l’avoir encore arrêtée. « Lâche. » Qu’elle me crache alors que je refuse qu’elle m’instrumentalise pour en finir, peut-être pour utiliser sa mort pour me faire chuter moi aussi.
Ce à quoi je m’attends encore moins, c’est son pied qui vient rencontrer mon genou, lui faisant prendre un pli sinistre. Pas de craquement, mais une douleur vive qui remonte le long de ma cuisse et jusqu’à mon cou, la décharge de douleur qui me fait perdre l’équilibre, la chute qui me fait lâcher mon couteau mon amortir mon atterrissage avec mes mains. Je vais la tuer. Je vais enrouler mes mains autour de son cou et serrer jusqu’à ce qu’elle ne parvienne plus à faire rentrer d’air dans ses poumons. Je vais lui faire regretter l’affront autant que la douleur. Elle éloigne le couteau de moi d’un geste du pied avant de se diriger vers l’emplacement où il a glissé pour le récupérer. Je n’ai pas besoin d’un couteau pour te faire la peau ma mignonne. Pas maintenant. Plus tard. Le souffle court, je tente d’ignorer la douleur diffuse dans mon genou, la douleur cuisante à mon égo. « Sa soif de vengeance va mener le Club à sa perte, tu es bien assez lucide pour le voir. Tu essayes de le défendre mais au fond, tu sais. » Je crois qu’en ce moment, je la hais bien plus que ce que je pensais possible. Ma méfiance à son égard, je l’avais toujours plus ou moins dissimulée, par respect pour Mitchell, par respect pour le Club et la canarderie ridicule qu’il prônait. Une même famille. Une famille assez dysfonctionnelle à mes yeux, une façon de voir les choses à laquelle je n’avais jamais adhéré, mais quand bien même, l’idée de commettre un fratricide ne m’effraie pas plus que ça. Je ne me concentre plus sur ses mots, le doute est déjà là de toute façon même si j’ai visiblement réussi à la convaincre qu’elle ne m’avait pas ébranlée, le doute laisse pour l’instant place à une haine viscérale.
Je m’appuie sur mes avant-bras pour redresser mon buste, pour verrouiller mon regard dans le sien. Quand elle approche le couteau de mon visage je ne cille pas. Je ne suis peut-être pas capable de lui ôter la vie mais j’ai la certitude qu’elle n’en est pas plus capable que moi. « Tu sais qu’il ne me laisse pas le choix, maintenant je dois me défendre. » Elle pose le plat de la lame sur mon visage, et ma froideur est la seule chose que je lui offre, quand j’ai pourtant envie de lui lacérer le visage de mes ongles. Le plat du couteau. Foutue gamine, montre que tu as changé, montre que tu as cessé de trembler et de te cacher dans les jupons d’hommes plus forts que toi. Laisse une entaille sur mon visage, prouve que tu es autre chose qu’une enfant qui joue avec des jouets d’adultes, toujours et encore. Je retiens ma respiration mais l’entaille ne viens pas, l’avertissement ne vient pas et elle se relève. « Watch your back, kitty. » Si elle pense que je vais la laisser faire de moi une proie elle se trompe. Elle vient de se faire une ennemie, une bien plus dangereuse que Mitchell pour la simple et bonne raison que je n’ai jamais eu la moindre affection pour elle. Qu’elle n’est pas ma faiblesse, et qu’elle ne sait rien de ce qui peut réellement me toucher ou m’atteindre. Des pas qui reviennent de l’arrière salle interrompent sa démonstration de force, et un sourire provocateur se dessine sur mon visage. Elle est pleine d’ambitions, mais ne veut pas prendre le risque d’affronter Mitchell. Toujours terrifiée, toujours une gamine face à lui. « Bouge pas. Je m’en vais. » Elle m’enjambe alors que la porte s’ouvre, et s’échappe en courant. Je ravale ma haine, je ravale mes doutes et j’enfile à nouveau un masque de fierté alors qu’Alec se précipite à mon niveau et glisse ses mains sous mes épaules en jurant pour me redresser. J’ai mal, j’ai envie de laisser ces putains de larmes de douleur que je retiens depuis quelques minutes couler alors qu’il me remet sur mes deux jambes, et qu’une nouvelle décharge de douleur parcourt ma jambe, mais je n’en fait rien. Alors qu’il me traine jusqu’à une chaise, alors que je m’assois, le souffle court, les traits tirés par la douleur, j’esquisse un sourire. Je vais faire de ta vie un enfer, Lou Aberline.
RP terminé
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| | | | | | | | Raelyn & Lou ► At every occasion I'll be ready for your funeral |
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