Journée de travaille terminée, dans deux semaines je serai officiellement la directrice de l'association Beauregard à Brisbane. J’avais encore du mal à y croire mais ma formation allait prendre fin et j’allais signer mon contrat. Pour l’instant je faisais comme de l'interm, je gardais pour poste de responsable de Bénévole tout en étant aussi sur le poste de James mais il est encore très présent. Il attend que ma formation soit fini pour que légalement on soit dans les clous. Il m'a parlé aujourd’hui de mon salaire une fois que je serai aux rennes de l’association et j'ai presque failli m'étouffer. On parlait de plus du double de mon salaire actuel et ça, ça allait changer tellement de chose dans ma vie… je faisais déjà des plans et me montait des rêves en pagailles. J’y croyais pas encore. Quand j'aurai ma première paie, ce sera plus réel tout ça.
Contrairement à moi, le temps faisait la gueule. En sortant de l’association j'avais pris une averse violente sur la tête et c'est en courant que je rejoins ma voiture. Et j'arrive à celle-ci trempée de la tête aux pieds. Aparament ça fait plus d’une heure que ça d’arrête plus et la chaussée est bien glissante. S’il y a une chose qui me fait flipper quand je conduis sous ses conditions, c'est l’Aqua planning. Je vais rentrer chez moi, appeler Andy, lui proposer une soirée sous la couette pour lui raconter ma journée et j'aurai passé le meilleur jour de ma semaine.
En route, je vois pas grand-chose a ce qu’il se passe devant moi, mes feux sont allumés et mes essuies glaces sont à fond mais il pleut si fort… je fais gaffe à ce qu’il se passe devant, derrière et sur l’autre voie et d'un coup ça se calme. Plus rien. Tant mieux… mais avec tout cette eau, la chaussée est presque inondée et quand je passe à côté de cet arrêt de bus, sans pouvoir faire autrement, je roule que une énorme flaque d'eau qui éclabousse cette personne sur le trottoir. J'aurai pu poursuivre ma route en culpabilisant et sans m’arreter mais je crois reconnaître Justine sur ce trottoir. Elle doit me détester… je m’arrete 10 mètres plus loin, en ayant enclencher mes Warning et je cours la voir. C'est bien elle. « Justine !. J'suis désolee, j'ai pas pu éviter… » Elle est trempée, je sais pas si c’est d'etre restee sous la tempête ou si c’est vraiment de mon œuvre

Je me précipite vers Justine, totalement confuse, comme si j’avais commis une grave erreur. Elle est trempée et j’ai l’impression que c’est ma faute. Elle, elle a l’air plutôt ravie de me voir en face d’elle. Elle garde le sourire, bon, tant mieux… « Ne t’en fais pas Noa, j’étais déjà trempée, j’ai du marché depuis l’hôpital… ». l’hopital ? « Mais c’est super loin, non ? » ca m’a l’air. Et on évite les embrassades trop polies, ca m’va, même si c’était pas gênant qu’elle soit mouillée, mais la pauvre, elle me donne si froid. « Tu rentrais du boulot ? ». j’acquiesse. « c’est l’heure de rentrer pour tout le monde. » mais j’me demande ce qu’elle fait dehors à attendre sous un bus. « t’avais pas une voiture normalement ? » il me semble l’avoir déjà vu à l’hopital avec un véhicule lorsque j’allais voir Isaac. Mais bon, j’me mèle peut être de ce qui me regarde pas. Je sais pas. «Comment ca se fait que tu viens de l’hopital ? t’as pris une belle averse en plus…» je jete un œil sous l’abris de bus et vois bien que le prochain est pas dans les cinq minutes. « tu veux, j’te dépose ? » j’lui devais bien ça en plus, après avoir rajouté une couche. « ton jean est tout tâché… » je grimace, il fallait bien ça en plus de la pluie, le trottoir était aussi rempli de boue. « Bon, viens j’vais te ramener. Et comme ça fait un moment qu’on s’est pas croisé, on va pouvoir se raconter un peu nos vies en écoutant nostalgie à la radio. » oui, on juge pas, j’adore nostalgie. Je la laisse pas trop répondre, ma proposition ressemble surtout à une invitation qu’elle peut pas refuser. Je retourne vite à la voiture qui est toujours en warning, faudrait pas non plus que je cause un accident de plus. « Pas trop dur la journée ? Tu vas où? » Je demande en dégainant mon téléphone pour sortir waze, c'est plus simple pour se réparer en ville.

Alors que je m’étonne de voir Justine attendre un bus sous une pluie battante, elle m’explique qu’elle était bien en voiture à la base mais que celle-ci a fait des siennes et c’est bien sûr toujours quand on s’y attend pas et quand c’est pas le bon moment… ca aurait été plus agréable si au moins, il faisait beau… « J’ai dû appeler une dépanneuse mais il y avait une attente de folie et j’étais trop pressée de rentrer… Du coup me voilà à attendre un bus qui j’espère finira par passer ! » je vais m’occuper de ça. En plus de l’avoir trempé un peu plus en roulant dans une flaque d’eau à côté d’elle, je pouvais au moins la sauver de l’attente du bus. Je l’embarque vers ma voiture pour aller la déposer chez elle. Même si ca me faisait un petit détour, ce n’était pas en compagnie désagréable non plus, au contraire. « C’est vraiment gentil de ta part Noa ! Je te revaudrais ça ! Ça vaut aussi pour l’éclaboussure bien évidemment… » Je souris, amusée mais aussi gênée d’avoir ruiné son jean, en plus. « Je suis désolée pour tes sièges… Si jamais certaines taches ne partent pas tu me le diras je t’aiderai ! » je secoue la tête. « tu rigoles…ca va sécher de toutes façons, t’en fais pas. » et bientôt j’allais pouvoir me séparer de ma voiture pour en avoir une nouvelle et de fonction alors bon, peu importe, de toutes manière, j’étais pas une grande maniaque de la voiture. « Ça va, c’était juste long, j’ai hâte d’avoir des jours de repos… Et toi ça a été ? Ça avance à l’assoc’ ? Je vais chez moi, c’est à Fortitude Valley, donne-moi ça ». je lui cède mon téléphone pour qu’elle entre l’adresse dedans et repose ensuite l’appareil sur son socle pour pouvoir suivre les instructions du GPS. « Alors dis-moi tout, en dehors du boulot tu as des petits potins à me raconter ? ». Je démarre à nouveau la voiture et me met en route avant de me lancer dans les réponses à ses questions. « Ca va, je finis bientôt une formation pour prendre la direction de l’association. Je fini à la fin de la semaine en réalité et dans deux semaines… je serai Madame Jacobs, directrice de l’association Beauregard. Faut que je m’entraine à le dire, c’est encore très étrange pour moi. » tout ça m’était tombé dessus si vite… mais j’étais si heureuse que James m’accorde tant sa confiance. « Et concernant ma vie privée… on peut dire que j’me porte bien aussi. Je fréquente quelqu’un depuis quelques temps… et même si je sens que cette relation va être compliquée à gérer, j’me sens vraiment bien pour le moment ! » c’est le cas en tout cas tant que je ne me focus que sur le principal : passer des bons moments avec Andy. « et toi alors ? »

« C’est super… Tu dois avoir hâte ! Tu m’étonnes, c’est un tout nouveau titre ! » j’avais hâte, j’étais flippée, excitée et hyper motivée pour prendre ce poste. Ca faisait maintenant plusieurs mois que j’étais épaulée par James pour assurer l’interim le temps de terminer cette formation, qu’il était là pour m’aider et me donner des conseils, pour me rassurer et me conduire droit vers cette fonction officielle. Mais une fois à mon poste pour de bon, j’avais aussi l’impression d’être lâchée dans la fosse aux lions. J’espérais pouvoir m’en sortir avec toutes ces nouvelles responsabilités. « J’suis morte de trouille ! Mais oui, j’ai hâte ! » et je crois que c’était normal aussi, et préférable de ne pas être trop confiante, c’est, je suppose, gage de qualité, ou c’est peut être pour me rassurer que je préfère me dire ça.
« Mais c’est génial ! Tant que tu te sens bien, c’est tout ce qui compte, et tu mérites tout le bonheur du monde, et je le pense vraiment ! » c’est gentil de sa part, je souris. Suivant le GPS avec attention pour ne pas louper un seul virage. « Merci. » et c’était sincère et ça faisait du bien d’entendre ce genre de remarque. Je me permets de lui retourner la question. « Oh tu sais, rien de bien palpitant… » ce qui était palpitant ou non pour les un pouvait l’être ou ne pas l’être ou ne pas l’être pour les autres. « Mais je ne désespère pas, un jour l’amour viendra dans ma vie, quand je m’y attendrais le moins sans doute ! » je hoche la tête. « C’est pas faux. J’ai cherché pendant un moment sans rien trouver de très intéressant et Andy m’est tombé dessus sans vraiment que je capte quoi que ce soit… » et je dis son nom tout naturellement. Par ce que c’est bien vrai, je ne l’avais pas du tout anticipé, et si il y a quelques mois on m’avait dit ça, j’aurai ris très fort. « On pouvait pas se voir avant… » et le mot était faible. « Il a été mon coloc, c’était la guerre… maintenant, c’est un voisin d’Isaac. » je fais cette référence sachant très bien qu’Isaac et Justine travaillaient ensemble et qu’ils se connaissaient bien surtout. C’est grâce à Isaac qu’on s’était rencontrées toutes les deux.

« J’ai hâte de passer à l’assoc’ et de te voir dans ton nouveau poste en tout cas ! » Je crois que ça en avait étonné plus d’un que je sois nommé si rapidement et surtout après avoir eut deux à trois mois d’absence totale à l’association l’année dernière. Mais James avait sans doute voulu redorer mon blason et ma confiance en moi. Ca avait fonctionné et j’espérai si fort ne jamais le décevoir. Je me devais d’être à la hauteur de ses attentes et le remercier pour cette opportunité de folie. « Tu passes quand tu veux, tu sais bien. D’ailleurs, j’ai l’impression que ca fait un bail que t’es pas passée… » sans vouloir la faire culpabiliser ou quoi, juste une impression ou un constat, peut être que je ne l’avais pas vu non plus, j’étais beaucoup en formation ces derniers mois donc forcément…
Et me voilà à nouveau à parlé de Andy, comme si je n’avais plus que lui en tête, plus que son prénom qui sortait de ma bouche, il fallait que je le cale quelques part, que tout le monde sache qu’on était ensemble, comme pour dire « attention tout le monde, Andy n’est pas célibataire. » parce que si je sais que lui ca ne l’empêche pas d’aller voir ailleurs, peut être que ca dérange certains de le savoir en couple et donc, c’est au moins ça de pris pour moi. « Comme quoi, c’est pas une légende urbaine que ça arrive quand on s’y attend le moins ! Tu en es la preuve humaine ! » je hoche la tête, confirme bien la légende urbaine, comme elle le dit. J’enchaine, racontant ma vie, je sais pas bien si ca l’interesse vraiment, mais faut croire que j’ai besoin de me justifier quant à ma relation avec Andy. « Oh c’est fou ça que vous soyez passés de colocataires à couple ! » Je regarde Justine, j’ai l’impression d’avoir dit quelques choses qu’il fallait pas. « désolée, si j’t’embête avec ça… » elle a l’air comme mal à l’aise, et j’ai aucune idée de ce qui a pu provoquer ça, sauf si en effet, les histoires de cul des autres, ca la branche pas. « j’ai dis un truc qu’il fallait pas ? » que je questionne quand même, voyant son regard presque fuyant et ses pommettes virer au rouge.

« Non tu as raison, c’est vrai que j’ai été chargée ces derniers temps et j’essaie de me trouver un nouveau loisir… J’hésite encore entre plusieurs choses alors je fais pas mal d’essais ! Mais je passerais dans la semaine, tu as ma parole ! » et ce sentiment de lui avoir mis la pression qui m’envahie mais elle a pas l’air de l’avoir pris comme ça pour autant. Son sourire à l’air sincère alors j’vais me contenter d’apprécier de la voir débarquer à l’association. Et même si Justine était une amie avant d’être une bénévole pour l’association, je devais quand même, de temps en temps m’assurer de pas perdre nos chères recrues et les motiver à venir nous voir, c’est surtout très important pour l’association. Mais là, j’étais pas au boulot, j’avais plus ma casquette de directrice sur la tête, j’étais juste Noa. Alors, si on arrêtait d’aborder ce sujet là ? parce que clairement, les histoires d’amour, ca m’intéresse bien plus.
Je suis toujours le gps qui nous indique qu’on est plus si loin mais pourtant, le temps restant est lui anormalement long. Il doit y avoir un accident sur notre route, ce qui serait pas étonnant vu tout ce qui est tombé en pluie et l’état de la route est bien accidentogène.
De nouveau l’impression de gêner Justine en abordant mes histoires de cœur. « Oh non tu ne m’embêtes pas, c’est juste que ça me ramène à ma solitude et tout, mais je suis super heureuse que tu ai trouvé quelqu’un ! » outch, la pauvre. Franchement, j’peux la comprendre. Même si, j’ai longtemps été célibataire et que j’voyais mes amis se mettre en couple, j’pouvais dire que j’étais contente pour eux et que ça m’faisait rien, à force, être seule, c’est chiant. On a tous envie de quelqu’un pour nous montrer à quel point on peut être génial, y a qu’un petit ami pour ça ! « J’suis désolée ! J’avoue que j’me rends pas compte ! » que j’avoue, du moins, j’avais pas pensé à ça. « Non non tu n’as rien dis de mal ne t’inquiète pas… ». je jette un œil rapide vers elle et me questionne quand même. « Tu vois personne en ce moment ? Genre, personne qui te plait ou avec qui il pourrait éventuellement se passer quelques choses ? » Justine est super jolie, très gentille et généreuse, j’arriverai pas à croire qu’elle plait à personne. « dis moi tout, doctor love est dans la place. » que je m’amuse alors que franchement, j’suis pas une référence en la matière, loin de là. J’veux juste détendre un peu l’atmosphère.

« Oh t’excuse pas t’es folle ! Je suis super contente pour toi malgré tout, ça ne change rien à ça ! Et je compte bien sur toi pour me mettre à jour de cette situation Andy ! » j’me trouvais bien bête d’avoir étale ça comme ça sans me rendre compte que ça pourrait renvoyer des choses négatives à Justine. Du coup, je mène l’enquête, met de côté mes histoires personnelles et tente d’en savoir plus à son propos. Même si elle est célibataire et que visiblement, ca semble lui peser, elle n’est pourtant pas si inintéressante et loin d’être repoussante. Elle devait surement plaire à pas mal de mecs ou même des nanas, c’était sûre. « Quelqu’un me plaît, enfin c’est un euphémisme, je suis amoureuse de quelqu’un ! Mais cette personne est casée donc voilà, c’est un peu l’amour à sens unique ! » je grimace, c’est jamais cool quand ca va que dans un sens et en même temps, ca se contrôle pas. « Jte rassure, c’est pas toi Noa ! » Elle ajoute et je souris. Heureusement que c’est pas moi, mais j’en doutais pas vraiment, j’avais jamais sentie que Justine pouvait avoir une attirance pour une nana, encore moins pour moi. « J’ai le flair pour ce genre de chose et crois moi, si j’avais senti la moindre attirance pour moi, j’l’aurai capté direct et j’en aurait peut être même profiter. » je ris, mais j’veux pas la mettre mal à l’aise pour autant. « Je plaisante ! » ou pas. Je jette toujours un œil sur le GPS, il nous fait changer d’itinéraire, une route qui à l’air moins encombrée. Mais pour reprendre sérieusement la conversation, j’ajoute « J’ai jamais vécu ça… j’aurai tendance à te dire de foncer et tant pis pour l’autre nana. » j’hausse les épaules, en amour, c’est chacun pour soi. « ca passe ou ca casse. » mais faut-il encore avoir le courage de se lancer. « Parce que j’imagine, que t’as rien à perdre à avouer tes sentiments à quelqu’un, casé ou non. » et qui sait, peut être qu’il se passera quelques chose… « si ca peut être un argument pour qu’il casse avec sa nana. » et j’suis entrain de me dire que finalement, la nana, ca pourrait aussi être moi. Ce serait même pas impossible que quelqu’un aille voir Andy pour lui sortir qu’il l’aime. Mais ca motiverait juste Andy a coucher avec, histoire d’en profiter et après ça, basta. J’sors pas avec le mec le plus clean qu’il soit… « T’as pas des petits tips pour tourner la page ? ». elle a peut être raison, c’est sans doute pas plus mal aussi de continuer à faire comme si de rien était, même si elle allait sans doute s’en mordre les doigts à force. « Aucune idée… t’es sûre que tu vas pas regretter ? »

« Non mais Noa je veux pas d’embrouilles avec Andy moi ! » Si elle savait… j’allais pas en rajouter un couche en disant qu’Andy serait le premier heureux à me voir draguer une autre nana et il m’encouragerait même. Ce qui avait tendance à toujours autant m’agacer de ne pas déceler une once de jalousie en lui et d’être toujours la relou de service. Comme si j’étais plus à la page, comme si ma vision des choses était arriérée, il me fait toujours sentir comme une nana à problème, qui créer les conflits et qui reste bloquée dans le passé. J’ai beau essayé de me rassurer en discutant de sa vision du couple avec mes amis, avec leurs discours qui vont en mon sens, je me pose toujours autant de questions à savoir si oui ou non, le souci vient réellement de moi. Enfin bref… restons concentrées sur le sujet Justine et ses peines de cœurs. « Je connais sa copine… Et on est quand même assez proches. » J’avoue que c’est un peu plus problématique… finalement, elle risque aussi de perdre une amitié. « On est amis depuis des années, tu penses ça le fait ? » encore pire alors… j’lui demande alors si elle pourrait ne pas le regretter de tout avouer à ce mec et elle-même semble ne pas savoir où elle va réellement. « J’en ai aucune idée, jte jure c’est le bordel dans ma tête ! ». Je m’arrête à un feu et je réfléchis à tout ça. Je reste curieuse et j’ai bien envie de savoir si j’peux le connaitre ou pas, ce mec en question. « J’le connais ? » sourire en coin et au moment même où mes yeux se posent sur Justine, j’ai ma réponse. Tout arrive en rafale. Ginny ! C’est Ginny la nana en question, j’avais déjà capté que les deux jeunes femmes se connaissaient très bien, qu’elles avaient déjà lancés se connaitre depuis qu’elles étaient jeunes. Et puis, c’est au moment même où j’avais parlé d’Isaac que Justine changea d’attitude, dès que j’avais prononcé son prénom. « Me dit pas que… » le feu redevient vert mais je met quelques instants avant de démarrer, sous le choc. La voiture derrière nous me klaxonne et je redemarre aussitôt. « Ca va connard ! » tous pressé ! « C’est Isaac ?! » ca m’semble tout de suite fluide et limpide. « C’est Isaac… » que j’affirme cette fois ci. Ca m’fait sourire mais en même temps, ouais, elle a raison, c’est la merde ! Maintenant, le plus dur pour moi, c'était de devoir garder ça pour moi! Croix de bois, croix de fer, si j'mens j'vais en enfer! Je dirai rien!