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Message(#)CORA&LIZZIE ● need a hand? nah need a slap. EmptySam 24 Aoû 2019 - 19:32


Je ne tiens plus en place. J’ai l’esprit complètement obnubilé par ce que mes yeux ont lu, par ces mots qui s’enchaînent et qui forment des phrases que j’attends de lire à chaque fois. Et pourtant, ça me fout la frousse au cul. Comme toujours. J’ai toujours peur, toujours tétanisée, toujours terrifiée. D’un échec, d’une passade, d’un refus. Mon égo ne pourrait pas s’en contenter, je risque à tout moment de frôler le burn out de la calamité que je suis. J’ai beau sourire, être là pour tout le monde et la planète, il n’empêche que je ne suis jamais présente pour l’enfant qui pleure au fond de moi. Celle qui n’a jamais rien demandé, qui s’est retrouvé avec la facilité dans les doigts, qui a toujours tout eu même quand elle ne le souhaitait pas. Je ne l’aime pas, cette gamine. Elle est trop réservée, elle est trop naïve mais surtout, elle avait ce qui me bouffe maintenant. Elle avait ce que je n’ai plus. Ce que j’ai fait foirer. Les étoiles m’ont échappé des mains, pauvre bougresse, tu n’es qu’une imbécile. Tu avais de l’or au bout des doigts, tu étais presque Midas et tu t’étais finalement baignée dans ce fichu fleuve Pactole sans qu’on t’avertisse. Maintenant, tout est gris, tout a une saveur de goudron, d’amertume, de défaite.

Je n’ai pas pour habitude de pencher sur mon propre sort. A vrai dire, je fais tout pour éviter ce genre de situation. Je m’éparpille au quatre coin du globe pour éviter de rester centrer sur mes propres problèmes. Je décharge mes peines, mes angoisses, et j’essaie de les transformer en force. C’est long, c’est dur, c’est laborieux et ce n’est pas toujours un succès. Mais c’est ma façon de vivre depuis presque une décennie et je m’en contente grandement.
Enfin, jusqu’à ce que la vie me rappelle que j’ai une mère et qu’elle est en mauvaise état.

Coincée à Brisbane non pas diplomatiquement comme Soheila, mes pieds trépignent à l’idée de repartir. Non, je ne veux pas rester, je veux m’échapper, je veux aller prendre mon bol d’oxygène, arrêtez de vouloir m’enfermer à tout prix dans cette ville. Pourtant, Brisbane est ma ville. J’y suis toujours revenue, j’y es grandie, j’y ai connu mes expériences, positives et négatives. Ce sont surtout ces derniers qui me restent coincé dans la tête. Et pourtant, la majorité de mes amis se trouvent dans cette ville. Mais rien à faire, j’ai trop pris goût aux voyages, à la liberté, à l’indépendance. Dix mois que je suis revenue et j’ai eu envie de me taper la tête plus d’une fois contre le mur.
Et les mots qui défilent devant mes yeux sur le téléphone me donnent des frissons dans l’échine.

Le chat de Remi, ma colocataire, me passe entre les jambes, réclamant certainement son dû dans sa gamelle. Désolé, Alfred, tu attendras que ta maîtresse rentre pour avoir à manger. Machinalement, mes doigts pianotent sur l’écran tout en avançant doucement vers la porte d’entrée. J’arrive dans deux minutes. Don’t be naked. Message envoyé. Cora est une limite hors norme. C’est une sœur de cœur, ça reviendrait presque à pratiquer de l’inceste. Elle est l’exception d’une longue série d’amitié, elle est celle qui m’a tendu la main et celle qui l’a toujours gardé. Il faut dire que je me suis bien accrochée en retour, contre vents et marées.
Cora n’habite qu’à quelques rues du loft où j’ai posé mes bagages il y a quelques années. En moins de cinq minutes, j’ai le doigt appuyé sur la sonnette avant de taper à la porte. Histoire qu’elle n’ose pas me dire qu’elle n’a rien entendu. La porte s’est à peine ouverte sur le visage de Cora que je me faufile déjà dans le loft de mon amie sans attendre l’invitation. Elle n’est pas à poil, c’est déjà une bonne nouvelle. Et au moins, je l’ai prévenu. Cette fois ci.

Je la prends dans mes bras parce que c’est un réflexe, parce que je ne peux jamais m’en empêcher et c’est ma façon de m’excuser de débouler chez elle en plein milieu de la soirée. « Dis mois que t’as quelque chose à boire, Cora. j’aurai bien besoin d’un relaxant là tout de suite. » Je m’interromps en arrivant le salon pour reprendre ma respiration. Un, deux, trois. Je me retourne et je pose mon attention sur Cora tout en tortillant mes doigts entre eux. « J’ai vu ça tout à l’heure. » Je lui tends mon téléphone pour qu’elle puisse lire l’annonce. Recherche jeune femme entre 25/30 ans pour un rôle dans un film indépendant. Ce n’est pas grand-chose mais c’est un début. Je me suis déjà essayée aux films indépendants, une fois, mais là encore, une catastrophe.
Je me dirige vers sa cuisine pour y explorer les tréfonds à la recherche de ce que je veux avant de mettre la main sur une bouteille. Je regarde vite fait l’étiquette pour noter que c’est du rhum. Parfait. « J’ai ma mère qui m’a encore dit que j’étais qu’une bonne à rien, aujourd'hui. Et juste après, pouf ! Ça. » Une ironie du destin, certainement. Histoire d’appuyer là où ça fait mal. Je sors deux verres pour nous servir. Je glisse le verre de Cora sur le plan de travail et me penche dessus. « J’ai envie de croire qu’un jour, on arrivera à se foutre mutuellement un coup de pied au cul, darling. T’es avec moi ? »


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Message(#)CORA&LIZZIE ● need a hand? nah need a slap. EmptySam 31 Aoû 2019 - 15:28

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Cora & Lizzie


Elle est automatiquement prise par la culpabilité dès qu’elle pose un œil sur son frigidaire qui déborde des plats qu’elle commande au traiteur. Son corps lui avait indiqué de se nourrir mais à chaque fois qu’elle se dirige vers la cuisine, c’était ce même sentiment qui s’empare d’elle. Celui qui résulte des retours d’autrui soulignant qu’elle a grossi et qu’elle n’est plus la jolie fille qu’elle était avant. Cora aurait aimé croire que ce genre de remarque ne l’atteindrait pas et qu’elle serait assez forte pour assumer parce qu’elle n’a plus vingt ans et qu’il est naturel on ne peut plus naturel qu’elle change. Elle aurait aimé n’y accorder aucune importance et être de ces femmes qui savent avoir assez profité de leur jeunesse pour bien accueillir la sagesse mais c’est bien plus fort qu’elle que de se sentir mal, que de se dire qu’elle pourrait faire attention parce que ça demande juste un peu de volonté. C’est dans ces moment-là que l’on voit tout le conditionnement subit pour être jeune et jolie et que peu importe la personne, quand ça se finit, la chute reste brutale. Même si les apparences ne font pas d’elle une personne superficielle, elle sent qu’elle l’est et ça, ça rajoute à son malaise. Alors, elle se contente d’attraper un fruit au passage qu’elle ne mangera même pas en entier et se dit qu’elle avisera le lendemain matin.

Son attention est détournée par le téléphone qui sonne. J’arrive dans deux minutes. Don’t be naked. Le message de Lizzie provoque un sourire automatique, parce qu’elle est drôle et que sans même en avoir la moindre idée, elle offre à Cora une diversion parfaite. C’est la solitude qui arrive toujours à faire broyer du noir à la rousse mais dès que quelqu’un se pointe, c’est comme si toutes les pensées partaient. Lizzie est parfaite pour faire oublier à  Cora tout ce qui la tracasse. La jeune femme était présente dans sa vie depuis si longtemps. Elles avaient évolué sur les plateaux télé et aujourd’hui arrivaient encore à se soutenir dans leur entreprise à ne pas être aussi abîmé par cette expérience qu’elles devraient l’être. Okay. I’ll try Que Cora tapote rapidement avant de regagné son salon, certaine que la brune sera là d’une seconde à l’autre. Elles n’habitaient pas loin l’une de l’autre et Cora se demandait parfois si elle n’attendait pas d’être devant la porte pour la prévenir de son arrivée.

Le calme de la maison disparait immédiatement dès que Lizzie fait son apparition à l’intérieur. La jeune femme dégage toujours cet entrain et cette énergie qui manque beaucoup à la rousse dernièrement. Les bras de Cora accueillent ceux de son amie avec plaisir. « Dis mois que t’as quelque chose à boire, Cora. j’aurai bien besoin d’un relaxant là tout de suite. » demande t-elle avant d’arriver au salon, Cora lui adresse un signe de tête avant de lui montrer du nez la cuisine, qui étant ouverte sur le reste du rez-de chaussée ne l’empêche pas de perdre du regard son amie. Lizzie peut faire comme chez elle ici. Elle est la bienvenue ici au point qu’elle pourrait taper dans le tiroir de culotte de Cora pour s’habiller que ça ne serait pas grave du tout. Cora tente de mettre un peu d’ordre dans son salon en remettant des coussins en place alors que son invité ne s’approche d’elle avec son téléphone en main.  « J’ai vu ça tout à l’heure. » Elle pose des verres sur la table basse pour préparer la collation avant de poser les yeux sur le téléphone de Lizzie, elle lève les yeux vers son amie, surprise de ce qu’elle lui montre. Elle ignorait que de revenir sur les plateaux la travaillait. L’annonce est simple, tout comme le monde du cinéma indépendant. Cora pense tout d’suite à l’encourager à foncer. Ses doigts défilent pour lire les autres modalités de l’annonce tandis que Lizzie trouve son chemin pour cueillir son saint graal, une bouteille de rhum qui n’a pas du être ouverte depuis des mois. Cora ne boit que du vin. « J’ai ma mère qui m’a encore dit que j’étais qu’une bonne à rien, aujourd'hui. Et juste après, pouf ! Ça. » Ah, les mamans. Elle lève automatiquement les yeux au ciel avant de reposer le téléphone pour la rejoindre. Semblerait que la cuisine soit indiquée pour papoter alors tout en saisissant son verre, Cora grimpe sur un siège. « Le disque de ta mère n’est pas rayé. C’est une bonne nouvelle ! » lâche t-elle avec ironie. Cora n’avait pas à être jalouse de Lizzie en matière de parent, au moins parce que elle est désormais débarassée de cette présence toxique dans sa vie. « J’ai envie de croire qu’un jour, on arrivera à se foutre mutuellement un coup de pied au cul, darling. T’es avec moi ? » « Tourne toi, je peux toujours essayer ! » dit-elle en riant en attrapant son verre. Evidemment qu’elle ne serait jamais violente mais l’invitation est bien trop tentante. Elle garde un instant court à elle avant de penser à toutes ces questions que tout le monde lui pose sur la suite. Le destin semblait travailler à leur faire comprendre qu’il est temps de remonter à cheval. « Et elle t’a dit quoi d’autre ta charmante mère ? Parce que j’imagine qu’outre te dire que tu es bonne à rien, elle a cherché à te gratter cent balles non ? » C’était comme ça avec Danielle, au moins avant que celle-ci ne rencontre son riche mari. « Enfin, je pense effectivement que le destin essaie de faire passer un message. Je commence à recevoir beaucoup de question. » dit-elle d’une voix plus calme, le sujet était assez en suspens pour qu’elle ignore si l’aborder là est une bonne idée. « Sur l’après. Comme s’il en fallait un justement. »
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Message(#)CORA&LIZZIE ● need a hand? nah need a slap. EmptyLun 16 Sep 2019 - 11:56


« Le disque de ta mère n’est pas rayé. C’est une bonne nouvelle ! » Au moins, Cora a la capacité de voir les choses du bon côté. Même si franchement, sa génitrice reste encore plus acariâtre et désagréable que d’habitude. Lizzie essaie d’y passer outre mais autant dire que ce n’est pas une mince affaire quand elle a juste la sensation d’être bloquée et prise au piège juste pour elle. Alors elle grimace légèrement quand même face à l’optimisme de son amie. « Pour une fois, si la maladie aurait pu jouer en ma faveur, ça ne m'aurait pas dérangé. Je peux faire avec un changement de caractère, je pense pas qu’elle peut être pire… Si? » On dit souvent qu’on sait ce qu’on perd mais pas ce que l’on gagne. Mais pour le coup, Lizzie pourrait perdre ce qu’elle avait si ça peut lui faire gagner que du positif. Surtout qu’elle juge que sa mère est déjà au maximum de ses traits négatifs et que non, rien à faire, elle ne pourrait pas être pire.
Elle ose le croire, la gamine.

« Pas une pour rattraper l’autre on nous dirait, tu crois? » Parce que Cora peut la comprendre, elle est la seule qui peut - tout comme Lizzie a pu l’entendre, l’écouter et la soutenir pendant des mois. Elles ont un lien unique et c’est quelque chose que Lizzie chérie particulièrement. « Même pas. Ma mère est plus dans la psychologie. Elle veut que je lui revienne entre les jambes, que je la supplie que je suis rien sans elle. Mais ça fait plus de dix ans que je tiens bon, je ne vais pas commencer maintenant. » Si elle squattait chez des gens entre deux voyages, si elle a décidé de se mettre en colocation, ce n’est pas pour revenir les bras suppliants et la larme à l’oeil dans la maison familiale. Lizzie veut penser qu’elle est plus forte que ça.

« Enfin, je pense effectivement que le destin essaie de faire passer un message. Je commence à recevoir beaucoup de question. » Lizzie hausse un souci de questionnement, signe que si Cora ne développe pas plus, elle va forcément posé la question. Parce que la rousse ne pas laisser sa phrase dans le vide comme ça, c'est comme attirée une abeille avec une fleur puis la foutre à la poubelle. Oui, c'est une image étrange mais ça doit bien fonctionner, non ? Cora a dû sentir sa curiosité face à son manque d'information puisqu'elle embraye en lui précisant qu'on lui pose des questions sur l'après. C'est tellement vague, comme terrain. Des questions sur son avenir, Lizzie s'en pose tous les jours. Que ce soit sur son futur proche, l'évolution de la maladie de sa mère, ses projets de voyage, son travail (peu gratifiant) à la Northlight. Ou sur le plus long terme, notamment sa carrière. Parce que sa vie amoureuse n'est qu'un désert - mais c’est elle qui le veut, ça. « Et qu’est-ce que tu leur réponds? D’aller se faire voir, j’espère? » Lizzie sourit légèrement tout en trinquant son verre contre celui de la jolie rousse. « C'est fou, ça, quand même. Même malade ou en prison, nos mères continuent à nous pourrir la vie. Je ne comprends pas. Il faut juste qu’on trouve le moyen de leur fermer à tous leurs clapets. »
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Message(#)CORA&LIZZIE ● need a hand? nah need a slap. EmptyLun 30 Sep 2019 - 21:27

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Cora & Lizzie


L’arrivée de Lizzie dans la maison n’a rien qui sort de l’ordinaire tant Cora y est habituée. Elle n’en est pas le moins du monde dérangée, l’énergie de la jeune femme étant très communicative, c’est quand elle surgit comme ça de nulle part qu’elle arrive à réellement changer les idées de Cora et c’est toujours bénéfique pour la rouquine de s’éloigner un peu de son quotidien à elle pour se plonger dans celui d’une autre même si ce dernier est pas si éloignée que ça quand on prend un peu de recul. Lizzie avait une mère toute aussi charmante que Danielle et si l’une n’avait plus aucun pouvoir sur la vie de sa fille, la seconde arrivait à grappiller des miettes d’attention. « Pour une fois, si la maladie aurait pu jouer en ma faveur, ça ne m'aurait pas dérangé. Je peux faire avec un changement de caractère, je ne pense pas qu’elle peut être pire… Si? » Elle aimerait bien avoir un sourire encourageant, dire à Lizzie que sa mère va s’adoucir mais la maladie, ça n’adoucit jamais, ça fait souffrir et quand les gens souffrent, ils sont généreux, ils font partager en faisant du mal à leur entourage. Elle esquisse une moue, désolée pour Lizzie qui ne connait pas cette tranquillité d’esprit quoique, Cora n’est pas sûre elle-même d’être tranquille et en paix en pensant à l’endroit où elle a fait mettre sa propre mère. « Fais attention à ce que tu souhaites. » souligne simplement Cora, convaincue que même si Lizzie est à bout, elle ne souhaite pas tout ce qu’elle dit autrement, elle ne serait pas greffée à Brisbane alors qu’elle pourrait poursuivre ses envies de voyages. « Pas une pour rattraper l’autre on nous dirait, tu crois? » demande Lizzie, alors qu’elle aborde tout juste leurs deux situations stagnantes et si Cora est prête à donner de l’élan à son amie, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle pourrait faire d’elle-même. Pour le moment, elle est dans cette instant de flottement qui suit une grosse lutte où elle peut se reposer et se faire oublier sans que l’on exige rien d’elle, comme si elle flottait loin de tout. Ce n’est qu’une sensation de courte durée et elle tente d’en profiter tant qu’elle peut. Ignorant ses propres problèmes, elle tente de se plonger sérieusement dans ceux de Lizzie et le jeu là, c’est de deviner le sujet de conversation qui a animé les deux femmes. « Même pas. Ma mère est plus dans la psychologie. Elle veut que je lui revienne entre les jambes, que je la supplie que je suis rien sans elle. Mais ça fait plus de dix ans que je tiens bon, je ne vais pas commencer maintenant. » Cora hausse un sourcil de surprise couplé à de la siddération. Comment cette femme peut-elle espérer être encore d’une quelconque utilité à sa fille ? Cela fait des années que Lizzie se gère très bien et que si elle avait besoin de quelqu’un, elle aurait myriade de personne vers qui se tourner à commencer par elle-même. « wow, et c’est quoi son argument pour que tu aies si besoin d’elle ? Elle sait que tu n’es plus une enfant ? » demande Cora, un peu sarcastique avant d’ajouter à l’adresse de Lizzie, des fois que cette dernière arrive à gober que sa mère puisse lui apporter quoi que ce soit. « Tu n’as pas besoin d’elle, tu es maitresse de ta vie et si elle t’échappe, tu as beaucoup plus sain comme entourage qu’elle. » Cora appuie du regard, l’air de lui faire comprendre parce que ça coute jamais rien de le répéter des fois que le doute s’immisce, ce qui arrive plus souvent qu’on ne le pense. « tu sais qu’elle est toxique hein ? » Et bien d’autres choses encore mais Cora essaie d’avoir le respect qu’on attend des autres dès qu’il s’agit des mamans. Elles arrivent malgré tout à ce triste constat, que même sans maman, on attend d’elles une suite qu’elles tardent à annoncer. Là est la grand préoccupation de Cora depuis plusieurs semaines. « Et qu’est-ce que tu leur réponds? D’aller se faire voir, j’espère? » Cora est bien trop sage, trop polie pour le faire. Elle aimerait parfois être aussi directe que la brune mais au lieu de ça, elle a developpé l’art et la manière d’être évasive. « C'est fou, ça, quand même. Même malade ou en prison, nos mères continuent à nous pourrir la vie. Je ne comprends pas. Il faut juste qu’on trouve le moyen de leur fermer à tous leurs clapets. » « Tu ne vas pas me parler de meurtre j’espère ? » demande Cora avant de rire en les imaginant très bien comme un parfait sujet pour ces émissions qui retracent des grands crimes. « Quoique, ça donnerait l’occasion d’un documentaire sur nous. J’espère qu’ils me laisseront choisir la nana pour reconstitution. » soupire t-elle avant de réaliser qu’elle s’égare et que mieux vaut rester sérieux. « La suite viendra quand on sera prête, j’en ai marre qu’on me colle la pression mais il faut tenir bon, c’est nous qui décidons. » Et elle appuie dessus parce que c’est ce qui compte, les filles aux commandes, c’est elles et personne d’autre.
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Message(#)CORA&LIZZIE ● need a hand? nah need a slap. EmptyJeu 3 Oct 2019 - 21:41


« Fais attention à ce que tu souhaites. » Parole d’une sage, à ne pas en douter. Cora sait de ce quoi elle parle, elles parlent le même langage, toutes les deux. Est-ce que Cora a pensé qu’un jour elle mettrait sa propre mère derrière les barreaux ? Il faut dire que celle-ci l’avait bien mérité. Et il avait tellement coûté à Cora, sur son moral. « Pas faux. On sait ce que l’on perd mais pas ce qu’on gagne. » Lizzie sourit légèrement à son amie. « T’es pleine de sagesse, Coralinette. » Ce n’est pas étonnant dans le fond qu’elle se tourne vers elle dès la moindre contrariété. Avec Cora, elle peut être plus elle-même, elle peut faire étalage de ce qu’elle pense réellement, son masque peut sauter parce qu’elles se connaissent depuis plus de vingt ans maintenant. Il n’y a pas de double jeu entre elles, elles se respectent et s’apprécient bien trop pour ça. « Wow, et c’est quoi son argument pour que tu aies si besoin d’elle ? Elle sait que tu n’es plus une enfant ? » Lizzie hausse les épaules en levant le verre à ses lèvres pour abreuver sa gorge sèche. « Je lui dois ma carrière quand j’étais gamine donc je lui devrai ma carrière d’adulte… Si jamais je réussis à en avoir une. Et je crois que je resterai toujours sa gamine, manipulable à souhait. » Est-ce qu’elle ne l’est plus ? Elle le sera toujours certainement. La coupelle a été trop longtemps mise sur sa tête pour qu’elle puisse s’en dépatouiller aussi facilement – même si ça fait plus de dix ans et qu’elle n’a pas arrêté de bouger partout. « Tu n’as pas besoin d’elle, tu es maitresse de ta vie et si elle t’échappe, tu as beaucoup plus sain comme entourage qu’elle. » La jeune femme sourit encore plus à son amie. « Je sais. Je prends soin des membres de ma propre famille comme la prunelle de mes yeux. T’es la mieux placée pour le savoir. » Parce que les amis, c’est la famille qu’on choisit de se composer. Et Cora est en tête de liste, elle n’a qu’à demander et Lizzie rappliquera toujours, à n’importe quelle heure, à n’importe quel jour. « Tu sais qu’elle est toxique hein ? » La brune regarde son verre un moment, faisant tournoyer le liquide à l’intérieur tout en tirant la moue. « Peut-être. Mais ça reste ma mère. » Comme si ça justifie tout ce qu’elle a pu lui faire. Mais c’était dans son intérêt à elle, après tout, non ? Lizzie veut quand même croire que sa mère n’est pas si mauvaise, qu’elle n’a seulement pas su comment s’y prendre. Une mère célibataire aux revenus précaires, il fallut se faire les armes. Cora n’a peut-être pas tort d’employer ce mot mais Lizzie ignore si elle est confortable de dire une telle chose sur la relation qu’elle a avec sa génitrice. « On va dire qu’il y a conflit d’intérêt. Et puis là, je ne suis pas au meilleur de mon humeur, je suis littéralement une lionne enfermée. » Ce n’est pas étonnant qu’elle cherche toujours une échappatoire, une activité, une distraction. Des corps même dans lesquels se perdre et se donner. Augmenter la dose de fumée consommée quotidiennement aussi. Tout pour éviter de penser, de réfléchir. Ce n’est pas bon de réfléchir, elle n’aime pas ruminer et passer du temps dans un problème. Elle pense que foutre la tête dans le sable aidera peut-être ledit problème à s’éloigner (ça n’est jamais le cas mais au moins, ça l’apaise quelques heures).

« Tu ne vas pas me parler de meurtre j’espère ? » Cora se met à rire et Lizzie la rejoint de bon cœur parce que franchement, au point où elles en sont, ça serait une porte d’entrée fracassante dans le monde qu’elles essaient de retoucher et de reconnecter avec. « Quoique, ça donnerait l’occasion d’un documentaire sur nous. J’espère qu’ils me laisseront choisir la nana pour reconstitution. » Lizzie secoue la tête. « T'es irremplaçable, ma belle. Au moins, on parlerait de nous. En bien ou en mal, c’est toujours de la promo, non ? » C’est une manière un peu étrange de voir les choses mais il faut essayer de voir les verres à moitié plein, comme celui qu’elle a entre les mains. « Tu ne serais pas capable de tuer au nom de notre belle amitié ? Ça me déçoit beaucoup. », dit-elle en souriant légèrement. « La suite viendra quand on sera prête, j’en ai marre qu’on me colle la pression mais il faut tenir bon, c’est nous qui décidons. » « Et je lève mon verre à ça ! » Joignant le geste à la parole, Lizzie lève le bras, fièrement. « Je suis le maître de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme. » Et elle trinque son verre contre celui de Cora. « Et toi alors, comment tu vas ? Le refuge se porte bien ? Et où sont tes deux petites boules de poils, là ? » Parce que Lizzie est dingue de chats et Cora en a deux. Et Lizzie ne dit pas non à une petite douceur animalière là.
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Message(#)CORA&LIZZIE ● need a hand? nah need a slap. EmptyLun 11 Nov 2019 - 21:55

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Cora & Lizzie


C’est une tempête qui débarque chez elle. Une tempête que Cora essaie de canalyser bien qu’elle n’ait pas peur que celle-ci détruise tout sur son passage, Cora craint juste que les réactions de Lizzie ne soient un peu précipitées face à la situation qu’est la sienne. « Pas faux. On sait ce que l’on perd mais pas ce qu’on gagne. » répond la jeune femme après que la rouquine l’ait invité à ne pas se porter malheur, le regard de Cora s’incline invitant sa cadette à respirer avant de lui expliquer ses soucis. « T’es pleine de sagesse, Coralinette. » Un sourire se dresse sur son visage. Est-elle sage ? Elle ne pense pas mais dans le domaine de gestion de mère plutôt toxique, il faut admettre que Cora dispose d’une certaine expérience dont elle ferait profiter bien volontiers Lizzie et c’est pourquoi elle ne tarde pas à lui demander le fond du problème. Enfin, de celui du jour, si elle peut se permettre de le mentionner ainsi. « Je lui dois ma carrière quand j’étais gamine donc je lui devrai ma carrière d’adulte… Si jamais je réussis à en avoir une. Et je crois que je resterai toujours sa gamine, manipulable à souhait. » Le visage de Cora se tort à cette réponse, bien qu’elle pense, elle, que Lizzie doit tout ce qu’elle a qu’à elle-même et qu’elle reste une femme indépendante, elle est attristée de voir que Lizzie n’a pas une opinion aussi gratifiante d’elle-même et qu’elle se juge capable de revenir sous la coupe de sa génitrice. « Ne dis pas ça … » demande Cora qui ne veut que son bien et savoir que cette femme est aussi loin d’elle que ne l’est sa propre mère. Seulement, à cela, Cora ne peut réellement que répondre qu’elle est là, d’un soutien sans faille et que depuis toujours, leurs familles respectives, c’est elles même et les quelques amis communs qu’elles se sont fait en chemin. La situation est dure mais pour la rousse, il est important de signaler qu’elle est là et qu’elle l’aime comme elle est. « Je sais. Je prends soin des membres de ma propre famille comme la prunelle de mes yeux. T’es la mieux placée pour le savoir. » Un sourire se dresse sur son visage, évidemment qu’elle se doute qu’elle parle d’elle. « Peut-être. Mais ça reste ma mère. » C’était là l’excuse que Cora s’était sortie pendant des années où elle s’était forcée à garder un semblant de relation avec Danielle. Personne ne comprenait comment elle faisait pour garder cette femme dans sa vie après la maltraitance subit et cette explication était celle de Cora, jusqu’à ce qu’elle comprenne que les liens du sang ne font pas et que le fait qu’elle soit la vie qui lui ait donné la vie ne justifie pas que ce soit à elle d’en décider chaque instant. Elle le sait là pourtant, il n’y a rien qu’elle puisse répondre à ça tant que la brune n’a pas pris conscience elle-même de la relation. « On va dire qu’il y a conflit d’intérêt. Et puis là, je ne suis pas au meilleur de mon humeur, je suis littéralement une lionne enfermée. » « Conflit d’intérêt ? » répète Cora d’un air particulièrement interrogatif avant de reprendre. « Oui, je te sens à bout. Tu veux qu’on prenne la route un peu ? » Une proposition comme ça. Même si elles n’iront pas jusqu’en Floride dans la journée, ici, il y’a toujours un parc, une plage, un endroit où il fait bon crier pour évacuer sans que personne ne détourne le regard.

La conversation allant, Cora ne résiste pas à détendre l’atmosphère en usant d’humour noir comme elle aime si bien le faire. Cela surprend souvent car on ne s’attend pas à autant d’amertume venant d’une si jolie chose, mais la goût de la blague est trop fort. « T'es irremplaçable, ma belle. Au moins, on parlerait de nous. En bien ou en mal, c’est toujours de la promo, non ? » Elle acquiesce, à voir les stars d’aujourd’hui et ce qu’elles sont capables de faire pour rester au top, Cora ajouterait presque que ce serait pour elles un moyen de rester dans la continuité, puis après tout, après avoir dévoilé l’existence d’un enfant caché et mis sa mère en prison, le crime semble être la prochaine étape. « Tu ne serais pas capable de tuer au nom de notre belle amitié ? Ça me déçoit beaucoup. » « Je suis riche, je paierais quelqu’un pour passer à l’acte. » répond Cora du tac au tac avant d’éclater de rire. Riche, un bien grand mot maintenant qu’elle s’est coupé les robinets. Cependant, elle ne peut pas le sourire et se permet d’être finalement encourageante et à rappeler que ce sont elles qui sont aux commandes et qu’elles font ce qui leurs chante. « Et je lève mon verre à ça ! » Cora suit le mouvement, avant d’incliner la tête. « Je suis le maître de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme. » C’est exactement ça et l’expression de son visage ne s’en fait que plus dure comme pour valider ses propos. « Et toi alors, comment tu vas ? Le refuge se porte bien ? Et où sont tes deux petites boules de poils, là ? » Bonne question. Ses yeux recherchent ses deux chats qui ne sont pas dans les parages. « Aucune idée. Audrey est sûrement dans la buanderie, quant à Penny, si tu l’appelles, elle viendra. C’est un chien dans un corps de chat. » dit-elle en riant avant de se mettre à réflechir sur l’ensemble des réponses. « Mais, le refuge se porte bien. Il arrive à occuper une bonne partie de mon temps, et même si je démarre quelques projets, j’ai le sentiment maintenant que c’est plus celui des bénévoles que les miens. Je commence à m’ennuyer. » avoue t-elle, un peu honteuse de ce ressenti parce que c’est plutôt mal venue de la part de quelqu’un qui gère une œuvre caritative mais même si celle-ci lui tient à cœur, elle ne l’épanouit pas comme Cora aimerait.
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Message(#)CORA&LIZZIE ● need a hand? nah need a slap. EmptyJeu 14 Nov 2019 - 14:30


« Conflit d’intérêt ? » Lizzie passe sa main sur son front, pressant deux doigts entre ses yeux pour essayer comprendre ce qu’elle-même tente d’expliquer. Ou alors elle n’explique rien du tout et qu’elle cherche juste des excuses pour justifier le fait qu’elle n’a toujours rien fait, qu’elle est toujours au stade le plus précaire de sa carrière et que sa mère n’est qu’une raison toute trouvée pour éviter de se poser trop de questions. Elizabeth n’aime pas les contrariétés, elle pense que se torturer l’esprit pour des futilités aussi précaires ne rime à rien. C’est peut-être bien là le véritable souci ; à force d'emmagasiner et de tout garder pour elle en tentant de s’échapper à chaque fois, cela finit par créer une petite montagne menaçant de dégringoler en avalanche assez rapidement. « C’est compliqué. Enfin, pas tant que ça au final. J’en sais rien, je crois que je me monte la tête un peu trop facilement. Tu sais ce que c’est, de se faire des films. » dit-elle en souriant légèrement. Oh la maligne, à mettre une douce petite ironie dans sa phrase. « Oui, je te sens à bout. Tu veux qu’on prenne la route un peu ? » La brune regarde la rousse d’un oeil songeur avant de finir son verre dans sa main cul sec. « Je ne dis jamais non à une sortie. Tout est bon pour se distraire. » Après tout, c’est exactement ce qu’elle fait, constamment, sans répit. Sortir, s’aérer l’esprit, aller boire un coup, s’offrir un détour dans la cuisine de Caleb, apprendre à danser avec Hadès, essayer de maîtriser son envie de photographier tout et n’importe quoi.

« Je suis riche, je paierais quelqu’un pour passer à l’acte. » Lizzie eut une expression choquée avant de suivre son amie dans son rire. « Okay, je prends bonne note que tu es cap d’utiliser tes sous pour de si viles ambitions. Même pas tu te mouillerai, je suis triste. » Parce que Lizzie pourrait évidemment tuer par amitié, c’est marqué gros sur son visage. Comment ça, ce n’est pas crédible quand on la voit? Il parait qu’il ne faut jamais se fier aux apparences, après tout. Elizabeth sait qu’elle est capable de beaucoup de choses au nom de l’amitié. Faire des milliers de kilomètres, être là le plus possible, étouffer même les personnes pour être qu’ils sont bien. Potter a le sens du devoir fort concernant ses amis, et c’est sûrement ce qui la pousse aussi à continuer de supporter sa mère pendant sa maladie.

« Aucune idée. Audrey est sûrement dans la buanderie, quant à Penny, si tu l’appelles, elle viendra. C’est un chien dans un corps de chat. » Elizabeth eut un léger rire avant d’appeler au hasard le prénom du chien dans un corps de chat. Parce que les chats et Lizzie, c’est une grande histoire d’amour et quand elle voit la boulette de poils arrivée sur ses petites pattes rembourrées, elle se dit que ça n’est pas près de s’arrêter. « Audrey marque son territoire sur sa maîtresse, pas vrai? » Les chats aiment un peu trop se prélasser sur les vêtements. Au moins, le chat de sa colocataire, Albert, il n’a pas de poils donc le problème est vite réglé. « Mais, le refuge se porte bien. Il arrive à occuper une bonne partie de mon temps, et même si je démarre quelques projets, j’ai le sentiment maintenant que c’est plus celui des bénévoles que les miens. Je commence à m’ennuyer. » La jeune Potter se met accroupi pour caresser Penny qui ne cesse de bouger sous sa main, quémandeur impatiente qui renifle sa main avant de passer dessous avec un ronronnement de plaisir. « Pourquoi tu dis ça? Tu ne peux pas les aider? Ou t’as peut-être l’impression de tourner en rond? » Ou alors, elle sait que ce n’est pas sa place au final et qu’un jour, il faudra peut-être passer à autre chose. « Peut-être que tu sais que t’es faite pour autre chose. Un truc plus artistique. Là où ça bouge constamment. » Même si Cora a mis fin à sa carrière il y a presque deux ans, cela ne l’empêche pas d’en avoir une autre dans le même domaine.
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Message(#)CORA&LIZZIE ● need a hand? nah need a slap. EmptyDim 8 Déc 2019 - 23:25

need a hand? nah need a slap.
Cora & Lizzie


Le regard qu’affiche Lizzie à la simple question de Cora lui indique que la jeune femme n’est elle-même pas certaine de ce qui trotte dans ses pensées et qu’elle n’a fait aucun ménage pour tenter d’arranger ce qu’il se passe là-haut. Cora est compréhensive, il faut du temps pour accepter de se donner l’élan pour démarrer de grandes choses. Il faut encore plus de temps pour combattre la peur de l’échec qui accompagne n’importe laquelle des tentatives que l’on peut mener. « C’est compliqué. Enfin, pas tant que ça au final. J’en sais rien, je crois que je me monte la tête un peu trop facilement. Tu sais ce que c’est, de se faire des films. » Elle sait ce que c’est que de rêver sa vie plutôt que de la vivre oui, et si jusque-là, de l’avoir pris en main l’avait mené à plusieurs déceptions, Cora était fière de se dire que ça l’avait endurci et grandit. Seulement, est-ce que c’était le moment, alors qu’elle affiche elle-même un air déprimé et qu’elle se cache chez elle, de faire la leçon à Lizzie et de se lancer dans des grands discours pour lui dire de tenter sa chance alors qu’elle n’est pas un exemple de réussite ? Pas vraiment. Quand on est tombé dans un précipice, il est bien compliqué d’inviter quelqu’un à vous suivre. C’est pourquoi Cora fait au plus simple : un simple voyage en voiture. D’aller d’un point A à un point B, ça avait toujours rafraichit les pensées. « Je ne dis jamais non à une sortie. Tout est bon pour se distraire. » Répond Lizzie en finissant son verre. « D’accord, mais je conduirais. » poursuit Cora qui n’a pas encore assez touché son verre pour que cette histoire de route soit une mauvaise idée. Avant qu’elles ne sautent en voiture, elles poursuivent leur conversation calmement, allant jusqu’à imaginer leurs vies si elles en venaient au crime pour résoudre leur problème. « Okay, je prends bonne note que tu es cap d’utiliser tes sous pour de si viles ambitions. Même pas tu te mouillerai, je suis triste. » « Que veux-tu, je suis une princesse, mes mains sont trop délicates » justifie t-elle en un sourire, à cela elle pourrait ajouter qu’elle est bien trop petite et bien trop menue pour mener à une quelconque opération de meurtre. « Puis, à quoi bon l’avoir cet argent si je ne peux pas faire tuer pour toi ? » ajoute t-elle comme pour étayer la question alors que le brune se doute bien que Cora ferait tout pour elle, même quelque chose qui remettrait sa morale en doute, ce qui est énorme pour une personne aussi droite que Cora. Le sujet se clôture allant vers celui des deux animaux de compagnie de l’actrice. Deux chattes, qu’elle aura récupérer dans des refuges avant de monter le siens. « Audrey marque son territoire sur sa maîtresse, pas vrai? » demande Lizzie, amusée d’avoir obtenu de Penny qu’elle se déplace jusqu’à elle. « Oui, dieu merci, elle fait ça subtilement. Imagine l’horreur si ça venait de Penny et de son attitude de canidé. Tu crois que ça a un nom ça d’ailleurs ? Le fait qu’elle ne s’identifie pas du tout à un chat ? » Elle demande en riant avant d’accorder une caresse à l’animal qui ne va pas tarder à ne faire qu’en réclamer si elles continuent. Cora finit par expliquer le fond de sa pensée, de son sentiment de n’être au final que peu utile au refuge. « Pourquoi tu dis ça? Tu ne peux pas les aider? Ou t’as peut-être l’impression de tourner en rond? » Lizzie met le doigts sur le problème. Cora l’assume mal parce que c’est moche que de dire qu’elle ne s’épanouie par dans un refuge qui aident les animaux mais malheureusement, c’est son ressenti. Aussi peu politiquement correct qu’il soit. « Peut-être que tu sais que t’es faite pour autre chose. Un truc plus artistique. Là où ça bouge constamment. » « Oui ! » dit-elle, sachant très bien que c’est de ça dont il retourne. « D’ailleurs, je sais pas si c’est vraiment LE moment pour en parler mais j’ai pris une décision, je pense monter ma boite et devenir ma propre patronne. » Jusque-là, c’est ce qu’elle avait avec le refuge mais son projet toucherait au cinéma. « Je pense me mettre à produire, j’ai fait le tour dans ma tête de la question et bon, je suis plus à un échec près maintenant ? » Elle dit ça sur le ton de l’humour mais ça ne l’a fait que très peu rire dans le fond parce que si ça ça échoue, à quoi se rattrapera t-elle après ?
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Message(#)CORA&LIZZIE ● need a hand? nah need a slap. EmptySam 14 Déc 2019 - 18:39


« Que veux-tu, je suis une princesse, mes mains sont trop délicates. » Elizabeth eut un léger rire devant le sourire candide de Cora, fière de sa répartie à toute épreuve. Elle pourrait en dire d’elle-même mais elle, elle aurait les mains bien trop tremblantes et le cœur trop près du précipice pour pouvoir songer une fois à en venir à faire ce genre de besognes. « Puis, à quoi bon l’avoir cet argent si je ne peux pas faire tuer pour toi ? » « Aw, Coralinette, ça me va droit au cœur. Dès que j’aurai mis la main sur un nouveau pactole, je te promets que je ferai la même pour toi. » Parce que pour l’instant, on ne peut pas dire que les ressources financières de Lizzie sont élevées. Avoir passée les dix dernières années à naviguer à droite et à gauche, à voyager sans cesse, se reposant quasiment que sur ce qu’elle a gagné quand elle était gamine. Forcément, l’argent s’amenuit et le manque de travail à côté n’a pas manqué à faire fondre comme neige au soleil son petit héritage. C’est presque étonnant que sa mère ne se soit pas servie mais il faut croire que sa génitrice n’est pas plus intéressée par l’argent mais belle et bien à la manipulation d’autrui et aux fruits qu’elle peut en récolter autrement.

« Oui, dieu merci, elle fait ça subtilement. Imagine l’horreur si ça venait de Penny et de son attitude de canidé. Tu crois que ça a un nom ça d’ailleurs ? Le fait qu’elle ne s’identifie pas du tout à un chat ? » La jeune Potter éclate de rire de nouveau tout en faisant des mimiques complètement abruties au félin qui navigue entre elles, la queue fièrement dressée et le museau cherchant sans peine les mains tendues pour quelques caresses. « Un chatien ? C’est peut-être un hybride, qui sait ? Mi-chat, mi-chien. » Elle lève les yeux vers Cora tout arborant un sourire amusé. « Tu dois avoir une espèce rare sous ton toit, Cora. » Un chat qui se comporte comme un chien, en voilà une idée scientifique à proposer à explorer.

« Oui ! » Elizabeth se redresse tout en souriant un peu plus. Cora ne la dément pas, mieux même, elle confirme ce qu’elle pense. La rouquine a toujours eu besoin de bouger, de voir des horizons différents, c’est un fait qu’elle n’ignore pas. « Et tu sais que personne ne t’en voudra si jamais tu décides de passer la main, n’est-ce pas ? C’est déjà énorme ce que tu as fait, fonder une association pour toutes ces petites bêtes sans domicile. » Lizzie fixe son amie en penchant la tête, comme pour la décrypter un peu plus et savoir le fin fond de sa pensée. « Je suis sûre qu’ils ne t’en voudront pas, quoique tu fasses. » Et il vaut mieux dire stop quand la motivation se perd plutôt que de se laisser dépérir et le faire ressentir aux autres en conséquence.
« D’ailleurs, je sais pas si c’est vraiment LE moment pour en parler mais j’ai pris une décision, je pense monter ma boite et devenir ma propre patronne. » La jeune Potter écarquille les yeux de surprise. « Vraiment ? » Il semblerait que Cora réfléchit depuis un moment à ce retournement professionnel ; rien n’arrête vraiment ce cerveau sous cet amas de chevelure magnifiquement roux de penser, de réfléchir, de trouver pleins de nouveaux projets. En ce sens -là, elle est superbement différente à Lizzie, de la façon positive en tout cas. « Je pense me mettre à produire, j’ai fait le tour dans ma tête de la question et bon, je suis plus à un échec près maintenant ? » Lizzie fait la moue tout en secouant la tête, finissant son verre et se rapprochant de Cora. « Il parait qu’il n’y a que ceux qui font rien qui ne font pas d’erreurs. » Comme elle, par exemple. Elle qui se contente tous les jours à aller habiller des pseudo vedettes de théâtre au lieu de prendre son destin en main et de se bouger le cul comme il le faudrait. Lizzie pose une main sur l’épaule de Cora, un doux sourire accroché aux lèvres. « Ne condamne pas déjà quelque chose qui est à peine né. Voyons le verre plein, Coralinette, d’accord ? » Se soutenir, se supporter mutuellement, c’est ce qu’elles font de mieux. Et Lizzie s’accrochera pour Cora s’il le faut, ses yeux bruns débordant de tendresse pour son amie, bien décidée à lui prouver qu’elle pourra si elle le veut. Envers et contre tous.

« On sort faire un tour à la plage? »
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Message(#)CORA&LIZZIE ● need a hand? nah need a slap. EmptyLun 9 Mar 2020 - 21:29

need a hand? nah need a slap.
Cora & Lizzie


« Aw, Coralinette, ça me va droit au cœur. Dès que j’aurai mis la main sur un nouveau pactole, je te promets que je ferai la même pour toi. » Et même sans pactole, parce qu’à y penser, Cora ne saurait pas lister ce qu’elle aurait vraiment à perdre à l’heure actuelle en finissant en prison pour avoir tué pour Lizzie. Pas grand-chose. Seule fait qui la retient, ce serait la possibilité de finir copine de cellule avec sa propre mère. Une douce ironie du sort dont le destin serait capable de l’affubler. Le sujet tombe vite à l’eau quand l’une des chattes de Cora fait son apparition au salon. Concernant l’amour de son amie pour les animaux, il ne faut pas plus pour capter toute son attention même si les deux belles beautés poilues de Cora ne sont que peu réceptive à l’affection des humains. Une sur les deux arrivent parfois, quelque fois, à se laisser dompter et faire par des caresses. « Un chatien ? C’est peut-être un hybride, qui sait ? Mi-chat, mi-chien. » Curieusement, la première idée qui vient à Cora, c’est le dessin animé. « Tu dois avoir une espèce rare sous ton toit, Cora. » « La légende dit même qu’elle viendrait d’une autre planète. » ponctue-t-elle d’un air mystérieux même si le comportement de l’animal tient surtout du fait qu’elle a longtemps vécu à l’état sauvage et que les manières de salon ne sont donc par conséquent pas dans son comportement. C’est le sujet sur lequel Cora aurait pu rebondir mais puisqu’on parle des chats que Cora a recueilli, elles en viennent à parler du refuge, celui où réside tous les autres animaux dont elle s’occupe. « Et tu sais que personne ne t’en voudra si jamais tu décides de passer la main, n’est-ce pas ? C’est déjà énorme ce que tu as fait, fonder une association pour toutes ces petites bêtes sans domicile. » Elle ne sait pas si c’est le fait qu’on lui en tienne rigueur ou si c’est simplement la culpabilité relative au fait qu’œuvrer pour une bonne cause ne suffise pas à la combler dans sa vie. C’est compliqué à admettre que tout ça, ce n’est pas assez. . « Je suis sûre qu’ils ne t’en voudront pas, quoique tu fasses. » Elle reste sceptique mais ça, c’est à elle de le travailler avec sa conscience. « J’ai quand même l’impression de les abandonner. » ponctue t-elle avant de finalement parler de son projet de boite de production à Lizzie. C’est un gros truc. Elle a peur. Mais d’en parler à voix haute, c’est selon elle le meilleur moyen pour se bouger le cul. « Vraiment ? » Elle acquiesce doucement. « Il parait qu’il n’y a que ceux qui font rien qui ne font pas d’erreurs. » Certes. Mais elle avait tellement été formatée à l’idée qu’elle devait tous aux autres et jamais à elle-même. Que si elle en était là où elle est, c’était grace à sa mère, ou tel agent, tel producteur mais jamais parce qu’elle avait du talent ou l’intelligence nécessaire. C’est à elle de travailler sur son syndrome de l’imposteur. « Ne condamne pas déjà quelque chose qui est à peine né. Voyons le verre plein, Coralinette, d’accord ? » ajoute Lizzie, provoquant une moue d’émotion chez une Cora qui s’empresse de poser ses bras autour de son amie. « Je suis tellement contente de t’avoir. » dit-elle en le pensant très franchement. Elle avait de la chance d’avoir Lizzie pour croire en elle, pour tout savoir et comprendre sans qu’elle n’ait à expliquer. « On sort faire un tour à la plage? » demande t-elle, rompant l’étreinte. « Ouaip, prend le vin, je prends les clés ! » ajoute Cora en bondissant, elles étaient presque prête, elle n’a qu’à attraper ses clés et les jeunes femmes sont déjà en route pour la plage.
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