| CLEMENT&LIZZIE • they sicken of the calm who know the storm |
| | (#)Dim 25 Aoû 2019 - 20:48 | |
| Quand Elizabeth a balayé la salle du théâtre des yeux cette après midi, elle eut un sourcil qui s’est levé. Parait-il que ses sourcils sont un personnage à part entière. Mais là, ils expriment très clairement l’incompréhension. Son danseur préféré n’est pas dans les environs, que ce soit sur scène, dans les coulisses, dans la salle ou dans les loges. Un bruit court, des murmures volent dans l’air. Une histoire de bagarre, de violence et de mise à pied, apparemment. Lizzie n’est pas du genre à s’appesantir sur les on-dit. Elle est déjà passée par là dans le passé et il n’y a rien de pire que le téléphone arabe d’un tel qui aurait dit à un tel qu’un tel avait fait ça. Alors son cerveau a essayé de tenter de peser le pour et le contre alors qu’elle repose soigneusement les affaires sur leurs cintres. Est-ce qu’elle va oser demander à quelqu’un ce qui s’est passé ou non ?
Les histoires derrière les coulisses, il y en a toujours eu. Encore plus quand il y a des égos qui se chevauchent, qui se croisent et qui se butent l’un contre l’autre. Lizzie a bien noté que Clément est d’une patience contenue et retenue. Surtout qu’elle a aussi remarqué qu’il y en a qui n’hésitent jamais à essayer de le titiller, de le chercher et de le pousser à bout. Visiblement, c’est enfin arrivé. Parce qu’Elizabeth finit enfin par demander à un membre de l’équipe la raison de l’absence de Clément et quand on lui affirme qu’il a tabassé Joshua sans aucun ménagement, elle n’a pu s’empêcher d’arquer un sourcil. Encore. Là encore, on lui a affirmé que Winchester n’est pas aussi angélique qu’il en a l’air. Des soucis d’impulsivité apparemment. Un côté que Lizzie n’a jamais eu affaire.
Il a toujours été souriant et avenant avec elle. Il faut dire que Lizzie n’est pas du genre à se mettre les gens à dos. Et quand elle est arrivée en janvier dernier, Clément venait apparemment de remettre le pied à l’étrier. Un burn out total suivi d’une crise d’angoisse dans la foulée. Autant dire que la jeune femme s’est mise en mission de garder un œil sur lui, que ce soit de près ou de loin. Du coup, son absence est notifiée par la jeune Potter et il n’en faut pas plus pour qu’elle essaie de faire honneur aux cours de Caleb en tentant de sortir quelque chose du four. Ce qui devrait ressembler à des cupcakes se retrouve être des étranges montagnes maladroitement dressées et cramées sur la moitié du gâteau. Mais comme ça lui fait mal au coeur de jeter – après tout, ils seront peut-être mangeables quand même, elle ne perd pas espoir – Lizzie se dit que c’est mieux que d’arriver les mains vides.
Quelques minutes plus tard, Lizzie est sur le seuil de la porte de Clément et elle aborde une moue de questionnement quand la porte s’ouvre sur le jeune homme. « Je crois qu’il y a un habitant de cet appart qui n’a pas pu retenir ses poings et qui doit sûrement se retrouver comme un lion en cage. Vous le connaissez ? » Elle eut un léger sourire en secouant doucement la boite. « Je viens armer pour me parer contre le chien dangereux, vous croyez que c’est suffisant ? » C’est bien Lizzie tout craché, de toute façon. Toujours à essayer de remonter le moral des autres, même quand le sien n’est pas forcément au beau fixe.
- Spoiler:
Dernière édition par Lizzie Potter le Dim 22 Sep 2019 - 19:55, édité 2 fois |
| | | | (#)Ven 30 Aoû 2019 - 23:51 | |
| Affalé sur le canapé, Moana couchée sur mes genoux, je fixe l’écran de la télévision sans conviction et pousse au moins mon treizième soupire de la minute. Comme si expirer l’air aussi vivement pouvait m’aider à trouver un semblant de motivation ou un regain d’énergie. Mais rien n’y fait. Plus je soupire, plus je m’affale dans les bras des coussins et moins je n’arrive à bouger. Pourtant je ne demande que ça ! Bouger, danser, chanter, déclamer mes textes sur scène. Je les connais par cœur, je connais même le rôle de la plupart de mes partenaires, tout simplement parce que je n’ai rien d’autre à faire que d’attendre que Charles et les autres responsables du théâtre me donne le feu vert pour revenir ou pour rester définitivement à la maison.
Je soupire à nouveau et me redresse lorsque, après un regard de reproche, Moana se relève et saute du canapé pour aller s’allonger un peu plus loin. «Ah ouais… » dis-je en posant mon regard sur la chienne «Genre toi non plus t’en a marre de ma présence, hein ? » demandais-je d’un air blesser avant de secouer la tête et retrouver ma place sur le canapé. Mais, après que je reportais mon regard sur l’écran, j’entends que l’on toque à la porte et je ferme les yeux en retenant un énième soupire, hésitant sincèrement à me relever. Ce n’est que lorsque Moana décide de trahir ma présence à l’appartement en se mettant à aboyer que je me redresse pour aller ouvrir.
Ordonnant au canidé de se taire, j’ouvre la porte et ne cache pas ma surprise lorsque mon regard se pose sur Lizzie, l’habilleuse de la Northlight. «Je … » c’est tout ce que j’ai le temps de dire que la jeune femme prend la parole. Son ironie m’arrache un léger sourire alors que j’affiche une moue entendue, écartant légèrement les bras «vous l’avez trouvé » dis-je doucement alors que Lizzie me tend un plat de cupcake «et en plus tu sais comment parler aux psychopathes » j’attrape le plat et fait un pas sur le côté en laissant entrer la jeune femme « Si tu parles de chiens dangereux, sache que t’en as qui va te coller aux baskets si tu continue de le caresser» rayais-je en voyant Lizzie qui comment déjà à craquer face aux demandes de câlins de ma chienne « ça se mange avec quoi ces truc ?» demandais-je en désignant les cupcake partiellement brûlé « Café ? thé ? Je suppose que l’alcool n’est pas trop recommandé, ça risquerait de raviver les flammes qui sont à l’origine de ces traces noires » reprenais-je, désignant les cupcake avec un mouvement circulaire de mon doigt, avant de rigoler doucement « Non sérieusement, tu veux boire quoi ?» demandais-je en me dirigeant vers la cuisine.
@Lizzie Potter |
| | | | (#)Lun 2 Sep 2019 - 17:26 | |
| Lizzie ne peut s’empêcher de sourire encore plus quand il lui confirme qu’elle sait comment lui parler. « Un psychopathe, carrément. Je dois m’attendre à quoi, alors, à une pièce remplie de photos et de trucs chelous, une cave avec une cage, t’éloigner des couteaux peut-être ? » Clément recueille la précieuse boite – peut être pas si précieuse que ça, à vrai dire, quand on juge ce qu’elle contient – et Elizabeth a ses deux mains disponibles pour l’être à quatre pattes qui vient lui tourner dans les jambes. Non, tu n’as pas à t’inquiéter, je ne viens pas embêter ton maitre bien au contraire (ose-t-elle espérer), pense-t-elle en gratouillant la brave bête. Si tu parles de chiens dangereux, sache que t’en as qui va te coller aux baskets si tu continues de le caresser. Lizzie lui jette un regard appuyé. « Tant que je le caresse dans le sens du poil, ça devrait aller, non ? » Est-ce qu’elle parle du chien ou d’autre chose ? Rien n’est moins sûr. De toute façon, elle a toujours eu un faible pour les animaux.
Quand Clément lui demande avec quoi ces « trucs » se boivent et qu’il rajoute une petite remarque (bien placée) sur leur aspect grillé, Lizzie se redresse avec un petit cri outré. « Hey ! Parait que c’est l’attention qui compte, hein. » Puis elle croise des bras avec une moue boudeuse alors qu’elle le suit jusque dans la cuisine – incroyable parfois de penser qu’elle est supposée être plus vieille que lui. « Si tu veux oublier à quel point ils seront sûrement pas mangeables, il te faudra sûrement quelque chose de fort. » Les talents culinaires de Lizzie n’ont de secret pour personne, elle qui s’est retrouvé à faire vomir la moitié de la salle avec des muffins à moitié cuits dès son premier jour de travail à la Northlight. « Je prendrais ce que l’hôte prendra. Si l’hôte veut se soûler, je préfère que ce soit sous son toit et sous ma surveillance, ceci dit. » Dans la cuisine, Lizzie s’adosse au frigo. « Bon, alors… T’es un sanguin, en faites ? On m’avait dit que t’avais une patience limitée mais au point d’être suspendu… J’imagine que, comment il s’appelle déjà, Josh ? Joshua ?, a dû le mériter ? » La jeune femme n’est pas encore très adroite avec les prénoms des gens de la troupe – pour la simple raison qu’elle ne passe pas non plus leur temps avec eux. Ces eux qui doivent passer énormément d’heures à s’entrainer ensemble, pour le meilleur et pour le pire… Jusqu’à un poing dans la tronche, visiblement. La jeune femme passe la main sur la chienne qui, effectivement, l’a suivi jusqu’ici. « On pourrait penser que voir les gens à moitié à poil rapproche mais en faites pas tant que ça. C’est dingue ça. » Un léger sourire vient s’abattre sur le coin de ses lèvres.
Dernière édition par Lizzie Potter le Dim 22 Sep 2019 - 19:54, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 7 Sep 2019 - 0:00 | |
| Un peu d’humour. Je pense que c’est vraiment ce qu’il me faut aujourd’hui et Lizzie ne déroge pas à la règle. Bien au contraire ! Sa remarque pleine d’ironie et de légèreté est parfaite et plus que la bienvenue. Je m’autorise même à répliquer sur le même ton et à laisser échapper un rire amusé lorsqu’elle me demande à quoi elle doit s’attendre avec un psychopathe de mon genre « Ouais, un mur remplis de photos de mes amis et un autel pour le dieu Charles » dis-je, le regard brillant. Je n’ai jamais caché à quel point j’adore notre metteur en scène et ce qu’il représente à mes yeux. « Oh tu sais, Moana tant que tu la caresse ça lui va» reprenais-je, faisant semblant de ne pas comprendre l’allusion de la jeune femme, alors que je lui prend le paquet des mains.
Restant sur le ton de l’ironie, je me demande à haute voix si prendre de l’alcool avec ce cup cake ne reviendrait pas à raviver les flammes avec lesquelles ils ont été brûlé et rigole doucement au cri outré de Lizzie « t’aurais au moins pu faire un effort !» reprenais-je, toujours dans la même ligné de l’humour «enfin, je comprend au moins maintenant que je ne représente rien pour toi » mon ton se fait plus triste et déçu alors que je me dirige vers la cuisine. « bon un café ça passe toujours. Tout passe mieux avec un café» dis-je en mettant la machine en route.
C’est à ce moment là que Lizzie décide de reprendre en m’expliquant les rumeurs qui courent dans les coulisses de la northlight et je soupire doucement, toute trace d’humour et de bonne humeur disparaissant de mon visage. «Joshua le méritait totalement » dis-je en serrant le poing avant de me tourner et, croisant les bras, je m’adosse contre le plan de travail «ça fait des mois que je lui dis d’arrêter de se foutre de moi, de m’obéir aussi un peu et de ne pas me faire chier mais rien n’y fait. Il continu encore et encore et la semaine dernière était la fois de trop. Crois-moi, j’ai gagné en patience depuis l’année dernière, vraiment. S’il avait fait ça l’année dernière il n’aurait pas tenu deux semaines avant que je ne lui remette les idées en place. » et je suis sérieux. Mon burn out a mit beaucoup de chose en perspectives, dont mon caractère explosif.
Je me déplace ensuite pour récupérer deux mug que je place de manière à ce que le café puisse couler à l’intérieur avant d’hausser les épaules à la suite des paroles de la jeune femme « Tu nous connais autrement» dis-je en lançant un coup d’œil vers Lizzie « Mais ouais, on n’a jamais vraiment le temps de discuter avec toi parce qu’on est tous en stress et que le timing doit être parfait à la seconde près etc. » j’hausse les épaules et tend un mug à la jeune femme «D’autres rumeurs encore ? » demandais-je finalement en récupérant les cupcake pour aller m’installer avec le tout dans le salon.
@Lizzie Potter |
| | | | (#)Jeu 19 Sep 2019 - 4:37 | |
| Lizzie le regarde d’un œil faussement affolé – parce qu’elle sait jouer la comédie, ce n’est pas quelque chose qui se perd. « Oh non, ne me dis pas que tu parles de Charles Manson. Tu fais carrément flipper. » Il fallait que le nom du metteur en scène soit Charles, aussi, il n’en faut pas plus à Lizzie pour faire le lien entre le célèbre ‘'gourou des morts’’. Puis la jeune femme sourit en enviant quand même la position de Clément. Il peut jouer, il peut danser, il peut vivre de sa passion, lui. Contrairement à elle, son ambition n’a aucune limite et il se donne les moyens pour l’atteindre. Clément ne reste pas tapi dans l’ombre, à attendre que ça se passe et que les choses arrivent par le saint esprit. En clair, il est tout le contraire de Lizzie et cette dernière ignore si elle l’admire ou elle le jalouse. Sûrement un peu des deux. « Franchement, Clémentine, j’ai été au maximum de mes capacités culinaires pour toi. A croire que les cours que j’ai pris auprès d’un ami chef n’ont servi à rien. Je suis un cas désespéré ! » Lizzie le suit jusqu’à la cuisine, la chienne sur leurs talons. Elle lui jette un regard en biais en souriant avant de s’alourdir contre le frigo et de reporter son attention sur l’hôte des lieux qui geint grossièrement tout en lui faisant un caliméro à la perfection. « Fuck, je suis percée à jour. T’éliminer est ma seule priorité, darling. » Comme si Lizzie est capable d’une once de violence dans son petit corps de femme. Mais l’idée reste amusante donc ses traits le restent aussi. Ils ne se connaissent pas depuis tant de temps que ça mais ils savent comment se taquiner sans jamais se vexer. Parce que dans ce monde-là, celui du spectacle, de la lumière et de la comédie, c’est un art à part entière aussi.
Et d’ailleurs, Clément le prouve en évoquant le sujet qui fâche, le fameux Joshua. Qui aurait totalement mérité ce qui lui est arrivé. « Oui mais à quel prix, Clément ? Tu veux vraiment risquer tout ton travail juste pour un petit con de passage sur ta route ? Crois-en mon expérience, une erreur de ce genre, tu peux le regretter toute ta vie. » Parce que plus de dix ans après les photos volées, Lizzie mord encore les doigts de l’adolescente stupide et idiote qu’elle a été et qui lui avait fait perdre sa place dans les étoiles.
Les yeux ambrés de la jeune femme suivent le parcours du Winchester à travers la cuisine alors qu’il continue à discuter tout en préparant les mugs et le précieux liquide sombre. Lizzie secoue brièvement la tête à ses propos avant de prendre sa tasse tendue et de le suivre dans le salon. « Vous êtes stressés ? Je n’avais pas remarqué. » Evidemment qu’elle l’a remarqué. Enfin, non, il n’y a même pas besoin de le remarquer, on le sait. Lizzie s’engouffre dans le canapé et elle eut un léger rire quand elle remarque Moana qui n’a pas manqué de les suivre avant de finir par se coucher sur le tapis. « S’il y a d’autres rumeurs, je ne les ai pas entendus. Les ont-dits n’ont jamais fonctionné avec moi. C’est toujours sympa d’être au courant de ce qui se passe mais après, ça peut casser un groupe, ces conneries. » Lizzie lève une tête avec un sourire planté vers Clément. « Donc non, pas d’autres rumeurs. Toi et Joshua, ainsi que ta sanction, sont l’histoire du moment. C’est pour ça que je passe faire un saut. Voir un peu comment tu vas. M’assurer que tu n’es pas mort d’asphyxie tel un lion dans une cage minuscule. »
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| | | | (#)Lun 23 Sep 2019 - 3:02 | |
| Je rigole de bon cœur lorsque Lizzie me demande, effrayé, si mon autel est dédié à Charles Manson. Evidemment que j’ai entendu parlé de cet homme mort en 2017 après avoir passé la moitié de sa vie en prison «oui, bien sûr » assurais-je, sérieux « Je suis un grand fan de cet homme et j’ai toujours voulu rejoindre une secte» dis-je en hochant la tête «Mais bon, si tu vois cet autel, je serais obligé de te tuer, c’est la règle de la Manson family » ok, je vais peut-être trop loin. Il y a des sujets desquels on ne plaisante pas ou avec lesquels on doit être très vigilent.
Je fini par lui prendre ses cupcakes des mains, ne pouvant m’empêcher de faire un commentaire sur leur aspect brûler, sachant toutefois pertinemment que Lizzie ne m’en tiendra pas rigueur car nous avons le même genre d’humour. Elle s’insurge de manière ironique qu’elle soit allé au maximum de ses capacités culinaire et que les cours qu’elle a prit n’ont servie à rien. J’affiche une moue triste et compatissante et la regarde « Oh non, je suis désolé …» soufflais-je, laissant mes épaules s’affaisser vers l’avant « Il s’appelle comment cet ami ? Peut-être n’est-il en vrai même pas un ami et qu’il s’est juste joué de toi» plaisantais-je en haussant les épaules avant de prendre un air théâtral et choqué «I KNEW IT ! » m’exclamais-je en pointant un doigt menaçant sur Lizzie « Je savais que tu étais une vile créature dans un corps d’ange !» dis-je fortement avant de rigoler doucement et hausser les épaules «Bon, de toute manière j’peux plus danser pour al Northlight, je n’ai donc plus rien à perde » dis-je sur un ton détacher.
Cette déclaration marque le début de la discussion pour laquelle Lizzie est venue à la base. Savoir ce qui s’était passé et surtout pourquoi. Perdant toute trace de sourire et d’humour, je deviens brusquement sérieux et dit que Joshua le méritait sincèrement. Et Lizzie me répond en ressassant encore et encore le passé, remettant la faute sur moi «je peux plus rien changer Lizzie » dis-je sur un ton calme qui toutefois laisse pointer une once d’agacement « C’est arrivé, c’est passé, je peux rien n’y changer et j’assume mon erreur. Je vais devoir vivre avec celle-ci et …voilà. C’est tout. C’est comme ça.» dis-je en haussant les épaules, le regard fuyant.
Je rebondis finalement très rapidement sur le changement de sujet de Lizzie pour lui dire que si elle ne nous connaît pas c’est que nous sommes toujours stressés lorsque nous la voyons. Me sentant un peu plus serein, je laisse un nouveau sourire s’afficher sur mes lèvres et lui demande s’il y a d’autres rumeurs qui me concernent. La jeune femme m’assure que s’il y en a elle n’y a pas fait attention –qu’est-ce qu’elle est adorable- et qu’elle ne venait ici vraiment que pour s’assurer que tout allait bien pour moi «je vois » dis-je en m’adossant au plan de travail « Bon eh bien je te confirme que ça va bien» assurais-je, mentant effrontément mais remerciant en même temps mes années de pratiques de théâtre pour réussir à lui mentir sans problème « Je m’occupe comme je peux, j’vois mes potes, je fais des choses pour moi et …» je fini par soupirer et baisser le regard
« Non en fait ça va pas du tout» avouais-je finalement « A chaque fois j’avais au moins une passion que je pouvais continuer d’excercer. Mais là … j’ai plus la danse ni le théâtre en même temps. J’ai encore le chant, certes, mais ce n’est pas la même chose et …» je déglutis, croisant les bras et me rétractant légèrement « Je sais pas quoi faire. Je m’emmerde ici, j’ai beau sortir régulièrement, ce … c’est juste pas pareil et j’ai de plus en plus l’impression que s’en est fini pour moi» je parle à cœur ouvert comme je n’ai parlé à personne d’autre jusqu’à présent. Même face à Sybbie, Yoko ou Sky je suis resté plus ou moins de marbre mais quelque chose en Lizzie m’inspire la confiance et m’indique que je me peux me confier à elle sans problème.
@Lizzie Potter |
| | | | (#)Jeu 26 Sep 2019 - 2:28 | |
| Lizzie éclate de rire quand Clément lui affirme qu'il allait devoir la tuer. « Sure sure, c'est tellement le genre de la maison, on y croit. » A part s'il a vraiment rejoint une secte et là, on ne peut plus rien faire pour lui. Paix à ton âme, Clémentine, que tu trouves la clémence des juges supérieurs. La jeune femme secoue la tête devant les bêtises dégagées par son esprit alors qu'elle reporte son attention sur le jeune homme qui est en train de lui faire un vrai cinéma sur joué comme on les aime. « Il s’appelle comment cet ami ? Peut-être n’est-il en vrai même pas un ami et qu’il s’est juste joué de toi. » Lizzie secoue la main en pinçant les lèvres. « Caleb mais c'est pas son genre de se jouer de moi… Mais je devrai vérifier quand même un jour, c'est vrai, c'est peut être lui qui me fait planter consciemment. » Mais Caleb n'est pas comme ça, pas vrai ? On ne peut décidément faire confiance en personne, pas même au charme doux d'un ami qu'on a aidé à remettre sur pieds. Quand Clément pointe un doigt sur elle tout en s'exclamant, Lizzie lève les bras avant de hausser les sourcils. « Corps d'ange, hein. Comme quoi les apparences sont trompeuses. » Aussi bien pour elle que pour lui. Parce qu'elle n'est pas un ange, Lizzie. Elle ignore s'il le dit pour rigoler, pour l'effet de sa phrase ou de façon sincère mais en tout cas, ce n'est pas tombé ni dans les oreilles d'une sourde ni dans la mémoire d'un poisson rouge. « Bon, de toute manière j’peux plus danser pour le Northlight, je n’ai donc plus rien à perdre. » « What a dramaqueen you are, darling. » Et Lizzie lui dit ça avec toute l’affection qu’elle lui porte tout en roulant des yeux et un sourire de coin. « Je peux plus rien changer, Lizzie. » Il n’a pas tord. Les retourneurs de temps, ça n’existe pas dans la vraie vie. Et la craie qu’on efface, ça ne fonctionne que pour les erreurs à l’école. « C’est arrivé, c’est passé, je peux rien n’y changer et j’assume mon erreur. Je vais devoir vivre avec celle-ci et …voilà. C’est tout. C’est comme ça. » Clément regarde ailleurs, il la fuit clairement des yeux mais il en faut plus pour la jeune femme pour détourner les siens. Mais elle ne dit rien, elle n’ajoutera rien parce que clairement, le sujet a l’air de l’agacer plus qu’autre chose. Et le point de sa phrase, c'est clairement un point final sur cette conversation. Lizzie n’est pas ici pour le faire bouillonner mais bien au contraire. « Au moins t’assumes, c’est déjà ça. » finit-elle par conclure doucement. Il a le mérite d’être honnête et de ne pas blâmer la situation, un caractère trop trempé, une journée qui s’était mal passée, un stress permanent. Il fait presque preuve de plus de maturité qu’elle a certains égards.
« Bon eh bien je te confirme que ça va bien. » Lizzie trempe ses lèvres dans son liquide tout en le regardant par dessus la tasse et la fumée. « Je m’occupe comme je peux, j’vois mes potes, je fais des choses pour moi et… » Et…? La jeune femme arque un sourcil bien souligné face à l’interruption de Clément dans sa phrase avant de voir son visage se décomposer et ses yeux se baisser. « Non en fait ça va pas du tout. A chaque fois j’avais au moins une passion que je pouvais continuer d’exercer. Mais là … j’ai plus la danse ni le théâtre en même temps. J’ai encore le chant, certes, mais ce n’est pas la même chose et … » Encore ce 'et' et ces points de suspension. Lizzie pince les lèvres et penche la tête tout l’observant toujours sans rien dire. Si jamais elle parle, Clément risque de s’interrompre. Et visiblement, il en a assez sur la patate pour ne pas continuer son manège, pas avec elle. « Je sais pas quoi faire. Je m’emmerde ici, j’ai beau sortir régulièrement, ce … c’est juste pas pareil et j’ai de plus en plus l’impression que s’en est fini pour moi. » Lizzie lâche un léger souffle, tout ça lui ramenant des souvenirs qu'elle préfère occulter. Elle a été dans les mêmes chaussures que Clément il y a des années de cela. Cependant, le jeune homme a plus de chance de retrouver les spotlights qu'elle. La jeune femme se dirige vers lui pour poser une main sur son épaule. « Dis pas de conneries. T'es pas fini, Clément. C'est juste l'affaire de quelques jours. » Il lui semble tout cabossé sur lui même, tout renfermé, un peu penaud et ça lui fend le cœur de le voir comme ça. Lizzie ne fait peut être pas dans les grands sentiments mais elle a la sacré et mauvaise habitude de se prendre d'affection pour autrui. Et parce qu'elle est d'une empathie qui la dépasse, la jeune femme se retrouve souvent à vouloir partager les fardeaux de ses amis au même prix que les siens. Un moyen comme un autre d'occulter et de repousser ses propres problèmes. Sa main glisse de son bras jusqu'à son cou pour se poser gentiment sur sa joue et le forcer à la regarder. Il n'a pas besoin de sentir de la honte ou de la gêne avec elle. « Tu feras pas la même connerie que moi. Tu te reprendras, tu seras de retour et tu viendras exploser ton talent à la rétine de Joshua parce que t'es bon dans ce que tu fais. Laisse pas quelqu'un comme lui avoir raison de toi parce que tu vaux mieux que ça. » Lizzie est tellement mal placée pour faire ce genre de discours mais sa dévotion est centralisée sur ce que Clément a besoin d'entendre. Même si elle n'est pas devin pour savoir ce qui se trame dans sa tête, elle espère au moins lui procurer un quelconque réconfort. « Alors je t’interdis de te laisser miner comme ça, mon petit Winchester, capté? » Elizabeth lâche un sourire qui se veut apaisant - et qui l’est parce que c’est elle, qu’elle sait être ce qu’il faut quand il faut, un art qu’elle maîtrise très bien, même en dehors des caméras.
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| | | | (#)Dim 6 Oct 2019 - 7:53 | |
| La visite de Lizzie me fait sincèrement plaisir. Après la visite tumultueuse de la tornade Sky, un peu de gentillesse et de douceur me fait le plus grand bien. C’est pour cela que je m’autorise quelques traits d’humour –de très mouvais goût, je le conçois, mais de l’humour quand même- afin d’oublier un peu plus ce pourquoi elle est là en premier lieu. Ma grimace, lorsqu’elle évoque Caleb, est, toutefois, sincère. Cet homme a toujours été un très bon ami à moi et m’a toujours fait penser à mon grand frère décédé. Et pourtant, depuis le moment où j’ai apprit qu’il avait trahit ma confiance je n’ai plus du tout envie d’entendre parler de lui. « ça m’étonne pas» soufflais-je, baissant le regard, toute trace de bonne humeur ayant disparue tout à coup.
C’est là que la question de ce qui s’est passé à la northlight revient à la charge. En détail, je lui explique comment j’ai pété un plomb face à Joshua. Mais ce sujet est très vite clos, plié et rangé dans une boîte que je ne ressortirais plus de si tôt. Lizzie comprend cela facilement et c’est avec un ‘au moins t’assumes c’est déjà ça’ qu’elle accepte de ne plus enchérir d’avantage. Un sourire reconnaissant vient se greffer sur mon visage alors que je prends une gorgé de mon café.
Sourire, qui, malheureusement, ne reste pas longtemps et disparaît bien trop rapidement lorsque je fini par avouer qu’en vrai je ne vais pas bien, que le théâtre et la danse me manquent cruellement, que j’ai beau sortir régulièrement mais que ça ne m’aide pas à oublier que je suis interdit d’entrer dans cet endroit qui est mon autre chez moi. Je fini aussi par lui avouer ce que j’ai sur le cœur : que tout est fini pour moi et que c’est la fin de ma carrière. Mais ça, Lizzie ne me laisse pas le dire. Dans perdre de temps, elle me dit de cesser mes conneries car tout cela n’est que l’affaire de quelques jours, que je ne ferais pas la même erreur qu’elle –quelle erreur ?- que je finirais par reprendre et lorsque je serais de retour j’exploserais de talent car je suis vraiment bon dans ce que je fais. Je relève un regard penaud sur Lizzie avant de soupirer doucement et hocher la tête.
«J’essaie, vraiment, de ne pas me laisser abattre par lui mais c’est tellement ….tellement difficile putain. Je sais ce que je vaux, je sais que Charles ne m’aurait pas choisi pour le premier rôle dans la nouvelle pièce s’il n’était pas sûr et certain qu’il ait fait le bon choix mais je …putain c’est tellement horrible. Il suffit d’une seule personne pour te faire totalement perdre tes moyens et commencer à douter de toi-même » je laisse échapper un soupire « J’ai pas envie que Joshua ne me guide dans ce sens mais je sais pas» je secoue la tête et pose mon regard sur ma chienne avant de prendre une gorgé de mon café « Tu parlais de quelle erreur que tu as faite ?» demandais-je finalement en relevant mon visage, interrogeant Lizzie du regard.
@Lizzie Potter |
| | | | (#)Sam 19 Oct 2019 - 8:56 | |
| « Ça m’étonne pas. » Il y a quelque chose dans l’air qui retombe comme un soufflé. Ou alors ça s’alourdit. Un gros nuage qui arrive, qui passe, qui déverse un peu de sa grisâtre et qui repart. Lizzie observe les traits de Clément qui se renfrogne un peu plus, qui se referme et qui s’assombrit de nouveau. Ses yeux bruns ne le perdent pas de vue et son sourcil s’arque de nouveau sur son front face à ces signes qu’elle ne comprend pas. Qu’est-ce qu’elle a pu dire pour que Clément fasse une moue grimaçante comme ça ? La jeune femme se pince la lèvre, comme jugeant si la question est judicieuse à poser. Elle décide qu’il vaut mieux laisser couler parce que ça ne sert à rien d’en rajouter. Elle est venue dans le but de lui remonter un peu le moral, pas pour le miner et le foutre devant des sujets qui le foutent mal à l’aise. A croire que c’est ce qu’elle réussit à faire depuis tout à l’heure ceci dit. Alors Lizzie se tue, elle passe sa main dans sa nuque et utilise l’autre pour porter son café à ses lèvres. Au moins, ça la fera taire et peut-être qu’elle arrêtera de vexer son jeune ami d’une façon qui lui échappe.
« J’essaie, vraiment, de ne pas me laisser abattre par lui mais c’est tellement…. Tellement difficile putain. » C’est un monde tellement impitoyable. On peut mettre de l’énergie pendant des années mais qu’une erreur même de cinq secondes vous fasse sauter tout ça parce que vous n’avez pas été assez vigilant. Il faut toujours faire attention, toujours être attentif à ses faits et gestes, à ce que l’on dit et aux réactions que l’on peut avoir. Lizzie n’ignore pas les carrières qui ont explosé juste à cause d’un détail – la sienne en première. « Je sais ce que je vaux, je sais que Charles ne m’aurait pas choisi pour le premier rôle dans la nouvelle pièce s’il n’était pas sûr et certain qu’il ait fait le bon choix mais je… » La jeune Potter penche la tête tout en tapotant sa main sur le plan de travail. Au moins, Clément a conscient de ses capacités. Ce n’est pas vraiment ça qui l’effraie du coup. Non, ça semble plus être les influences extérieures et les réactions qu’il peut avoir qui l’emmerdent plus. Chose que Lizzie peut aussi comprendre. Pour quelqu’un d’aussi spontané et impulsif que Clément, ça peut être quelque chose d’handicapant, aussi talentueux qu’il soit. Comme la sensation de se sentir enfermé. Sensation qu’elle partage volontiers avec lui, à l’échelle d’une ville plutôt que d’une maison. « Putain c’est tellement horrible. Il suffit d’une seule personne pour te faire totalement perdre tes moyens et commencer à douter de toi-même. » Pour le coup, Lizzie secoue la tête. « Yep. Une personne, un geste, un écart, et ça peut tout remettre en question. » Okay, côté rassurance, ce n’est pas ça. Mais autant être un minimum honnête. Et elle connait à peu de chose près ce sentiment alors autant faire preuve de transparence. « J’ai pas envie que Joshua ne me guide dans ce sens mais je sais pas. » Lizzie suit son regard sur sa chienne qui reste dans leurs pattes, l’air d’attendre quelque chose, avant de reporter son attention sur Clément. « Faut te mettre au yoga ou quelque chose pour te défouler. » dit-elle en faisant un léger sourire.
« Tu parlais de quelle erreur que tu as faite ? » Pour le coup, c’est le sourire de Lizzie qui flanche légèrement. Elle n’aurait pas pensé qu’il aurait retenu, souligné, surligné même ce petit passage. Elle se mord la lèvre tout en haussant les épaules. « Ma carrière s’est arrêtée nette à cause d’un joint et d’une photo volée. Et je ne suis pas remontée en selle. J’ai voulu profiter de ma vie et maintenant, je m’en mords les doigts tous les jours. » Parce que si Clément rêve de planche, elle, elle veut les caméras. Mais Lizzie a cette peur panique au fin fond d’elle-même qu’elle ne sait pas vraiment comme résoudre, ni savoir pourquoi. La peur de l’échec, comme elle l’a déjà essuyé. Peut-être parce qu’elle a un égo plus gros qu’elle veut le montrer et qu’elle ne veut pas se rater. Une pression qui la freine et qui l’accable. « Mais toi, tu te laisseras pas abattre. Je le sais et ça se voit. » Parce que Clément, il rentre dans le lard quoiqu’il arrive. Lizzie aimerait pouvoir faire pareil.
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| | | | | | | | CLEMENT&LIZZIE • they sicken of the calm who know the storm |
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