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 Our shadows taller than our souls | edge #2

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Message(#)Our shadows taller than our souls | edge #2 EmptyMar 3 Sep 2019 - 1:12

Our shadows taller than our souls


Le bar se remplit rapidement pour les dernières dizaines de minutes d’Happy Hour, des tables de quatre se mettent soudainement à commander douze Four X et tout le monde s’active derrière le comptoir pour n’oublier personne. Un client normal a déjà tendance à râler si on l’oublie, mais un client qui n’a pas eu sa dose d’alcool est bien pire. Par miracle, ils arrivent à contenter tout le monde sans ne laisser tomber aucune verre ni se rentrer dedans, ce qui relève réellement du miracle. Ils ont appris à gérer l’espace de chacun à force d’expérience et surtout de nombreux ratés. Le rush derrière eux, chacun peut retourner à ses occupations habituelles et cesser de se la jouer polyvalent. Villanelle retourne derrière son comptoir fétiche, s’occupe à laver et ranger les verres quand il ne s’agit pas de créer des fameux mojito sans citrons - un grand classique de la clientèle locale. La blonde avait longtemps cru qu’il s’agissait de clients créés de toute pièce par Matt dans le seul but de la bizuter, mais maintenant qu’elle est au bar depuis quatre mois plus personne ne peut réellement parler de bizutage. Ils veulent vraiment des mojitos sans citron, oui. Les prochains seront créés dans menthe, mais ce que les clients ne demanderont jamais de supprimer c’est bien la vodka. La sacro sainte vodka, essentielle de toute soirée et de tout passage au bar.
Ses yeux se portent cependant sur la porte d’entrée à chaque fois que son ouverture fait sonner la petite clochette. Une idée de Matt qui voulait se la jouer old school. Cela donne son charme au Death before decaf’, sûrement. C’est en tout cas ce dont Charlie essaye de se souvenir, peu convaincue de l’efficacité de la sonnette dans un bar bondé et bruyant. Elle s’entend parfaitement de jour mais il lui aurait fallu trois mois d’entraînement intensif pour réussir à distinguer le tintement au milieu du brouhaha ambiant. C’est par ce biais là qu’elle relève instinctivement la tête à chaque fois que le doux bruit porte jusqu’à ses oreilles et qu’elle lance un regard distrait aux clients qui entrent et ceux qui sortent. Si Yoko avait été là, elles auraient invité une vie à chacun d’eux. Si Matt avaient été là, ils auraient noté leurs fesses. Been there. Done that. Aucun des deux n’est présent pour égayer sa soirée ce soir alors elle laisse soudainement tous ses espoirs se concentrer en la personne d’Edge, ce grand homme si impressionnant qu’elle a réellement appris à aimer au fil des semaines et des heures passées à frapper dans ses mains.
La blonde range un dernier verre, pose ses coudes sur le comptoir avant de largement sourire à l’homme s’avançant vers elle. Vers les boissons, en fait. “Tu veux de l’eau à la fraise ? Je te manque tant que ça que t’es venue la chercher jusqu’à mon boulot, alors.” Elle retrouve cette mine enfantine, ses yeux rieurs et son large sourire. Elle a finalement amené sa bouteille d’eau aromatisée alors que tout ne parfait que d’une boutade au début, la voilà désormais associé à “la blonde à la gourde rose” dans toute la salle de sport. Il y a bien pire comme surnom, sans aucun doute. “Tant que tu ne veux pas un mojito sans citron, je te promets d’essayer de ne pas te juger.” Elle le jugera quoi qu’il choisisse, pourtant. C’est un jeu auquel elle ne peut désormais plus se soustraire, désormais trop habituée à juger des inconnus avec comme seul indice la boisson ingurgitée.

@Edge Price
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Message(#)Our shadows taller than our souls | edge #2 EmptySam 7 Sep 2019 - 13:52


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{our shadows taller than our souls}
crédit/ (tumblr) ✰ w/ @charlie villanelle

Les heures ne sont pas passées assez vite à ton goût aujourd'hui, ou c'est simplement parce que tu as passé la journée à fixer le temps sur ton téléphone portable, une activité plus que productive, il faut le reconnaitre. Ce n'est pas vraiment de ta faute, depuis que tu as espacé tes visites à la salle de sport, tu as l'impression que le temps s'amuse à te jouer des tours, et les minutes ont des allures d'heures et les secondes durent presque des éternités. Tu fais de ton mieux pour être raisonnable sous les conseils de Yasmine, te contentant d'envoyer des messages de temps à autre à la brune, pour lui rappeler que la situation est très injuste pour toi, premièrement, et qu'ensuite elle te doit toujours des frites. Oui, toi, raisonnable, pas vraiment un adjectif que tu emploies d'habitude pour te qualifier mais il faut bien un début à tout.
Donc pas moyen de te défouler jusqu'à nouvel ordre, et les quelques cours que tu as donnés à Charlie ça et là ne comptent pas vraiment, c'est plus pour elle qu'autre chose et quand tu joues les professeurs, c'est de façon posée et mesurée, histoire de donner à la jeune fille un environnement sécurisant dans lequel évoluer. Et oui, sans doute que tu la protèges un peu trop alors que vous vous connaissez depuis moins de trois semaines. Ou alors tu es aussi tendu car tu ne vis plus seul depuis quelques semaines, partageant ton espace vital et personnel avec ton cousin Paul. Ça ne te dérange pas tant que ça, Paul est de bonne compagnie et il fait de son mieux pour t'aider et ne rien changer à tes habitudes. Mais sa simple présence est dérangeante, lui, l'homme divorcé, celui qui avait tout à tes yeux. Paul c'était un peu un idéal vers lequel tu t'efforçais de tendre depuis des années, avec le boulot de rêves, une femme, des enfants, la maison... Et maintenant quoi? Voir ton cousin aussi perdu te destabilise plus que tu ne l'aurais pensé. Hors de question de le dire à voix haute ou d'imposer tout ça à Paul, il n'a certainement pas besoin de ta confusion en plus de la tienne.
Alors oui, pour toutes ces raisons tu es légèrement tendu et tu es plus que content de pouvoir quitter les couloirs du commissariat de police, quelques membres du club de boxe t'ont proposé de les accompagner boire un verre ce soir et tu comptes bien te joindre à eux pour la dernière partie de la soirée. Et si tu ne peux pas faire parler tes poings pour le moment, tu peux encore boire ton poids en alcool, comme un adulte responsable. Et ce même si tu seras le premier sur le lieu de rendez-vous, pas vrai ? Tu es chanceux et trouves rapidement une place de parking devant le bar et tu abandonnes ta veste et ta cravate sur le siège passager dans un soupir de soulagement, signe plus que clair et évident que ton bon sens et ton jugement sont mis au placard pour les prochaines heures. L'établissement est bien rempli, tu n'en attendais pas moins au vu de l'heure et tu te diriges naturellement vers le bar et le comptoir, te frayant un chemin facilement parmi les autres clients, comme quoi avoir des épaules carrées est utile parfois.
Tu fronces cependant les sourcils quand tes yeux tombent sur Charlie... Derrière le comptoir qui plus est. Tu ignorais qu'elle travallait ici et la voir dans un environnement autre que la salle de sport te parait étrange l'espace de quelques secondes, avant qu'elle parle d'eau à la fraise et réussisse à t'arracher un rire, le premier de la journée. "Nan, je te laisse l'eau à la fraise et tout ce qui va avec... Et est-ce que j'ai la tête de quelqu'un qui boit un mojito? J'ai passé l'âge des soirées étudiantes et la technique du mojito pour essayer d'être bourré le plus vite possible." Tu dis cela en tirant une chaise, t'installant un peu comme si le lieu t'appartenait, alors que vous savez tous les deux que ce n'est pas le cas. Tu sors ton portefeuille d'une de tes poches, seulement pour y dénicher un billet et le faire gliser vers Charlie. "Ce sera du whisky pour moi et pas autre chose. Yep, un shot de whisky, et pas qu'un seul verre s'il te plait, la journée a vraiment été longue." Tu ne rentres pas dans les détails et te contentes de choisir ton poison pour les prochaines heures, tu n'es pas un fan de cocktails, tu trouves que cela ruine le goût et dans le fond l'expérience. "Et je ne savais pas que tu bossais dans un bar, sinon je t'aurais tout de suite dit qu'on peut se faire un échange de cours contre des verres gratuits." Tu dis cela en étant à moitié sérieux, car oui, tu aurais totalement pu accepté d'offrir tes services pour une ou deux bouteille. Cela en dit probablement beaucoup sur toi. "Vu que je ne suis pas difficile comme type." Pas du tout d'ailleurs, et tu la remercies d'un simple clin d'oeil quand elle te sert et tu n'attends pas vraiment son feu vert pour attraper le premier verre et le vider d'un trait. Chose que tu rêvais de faire depuis des heures maintenant. "Sinon comment va ton crochet droit? Je veux dire comment tu vas?"
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Message(#)Our shadows taller than our souls | edge #2 EmptyMer 11 Sep 2019 - 18:47

Il y a un monde, entre le voir en habits de sport avec cet air si sérieux sur le visage et aujourd’hui, toujours avec cet air sérieux mais des habits bien différents. L’environnement dans lequel ils évoluent a le don de pouvoir changer toute une relation. Si seul le bar avait existé alors ils en seraient surement restés au stade de client/barmaid, parce que jamais ô grand jamais elle n’aurait montré une quelconque amitié face à des clients ne demandant qu’à boire. Son travail est quelque chose de sacré qu’elle respecte beaucoup, même si on serait tenté de lui dire qu’elle se contente de mélanger des alcools et qu’il n’y a rien d’incroyable là dedans. Eux ne savent pas tout ce qu’il y a d’incroyable dans son travail, pourtant, et toutes ces personnes formidable qu’elle a rencontré grâce à ce dernier. La blonde est désormais habituée à rencontrer de nouvelles personnes chaque jour, autant d’inconnus que de beaucoup moins. Elle s’est faite à cette idée que toute la population de Brisbane semble s’être passée le mot pour passer dans le bar. Même son coach de “si tu te fais mal je te fais bouffer tes chaussures de merde” a le droit de vouloir se détendre dans le bar, parce que lui aussi est humain même s’il a cette fâcheuse tendance à vouloir se la jouer grand frère avec elle. Il est comme Matt, au fond, mais … en version opposée. Ils pourraient même s’entendre, ces deux imbéciles. Edge fait son Edge, son grand méchant loup, son grand homme baraqué qui en impose partout où il passe et qui n’a aucun mal à se frayer un chemin à travers la foule. Il fait son lui alors qu’il fronce les yeux, comme pour s’assurer qu’il s’agit bien de la blonde qu’il connait qui sert tout un tas de cocktails derrière le comptoir. C’est bien elle, oui, la même qui s’empresse de faire une blague vaseuse qu’eux seuls pourraient comprendre.
Ses remarques la font sourire alors qu’il a cet air d’adulte blessé dans son ego à cause de la simple évocation d’un Mojito. Loin d’elle l’idée de le vexer, alors elle décide de ne pas insister sur le sujet et donc de ne pas répondre à cette question qu’elle trouvait plutôt rhétorique : le monde entier a une tête à boire du Mojito. A défaut de fièrement créer un cocktail pas à pas sous ses yeux, elle sort la bouteille de whiskey pour lui servir un simple hot. Enfin, deux, puis trois, puisqu’il semble beaucoup insister à ce sujet. La blonde ne le juge pas comme lui ne l’a pas jugé non plus il y a quelques semaines et elle se contente de sourire et de faire son boulot, ce qui est déjà un bon début. “Le bar était mon arme secrète, je la préservais pour les coups durs.” Elle se sent bien plus à l’aise pour rigoler de futilités que de la raison pour laquelle il a besoin de shots au pluriel. “Ce n’est plus ton bon coeur qui t’amène à me donner des cours ? J’en suis presque déçue.” Charlie rétorque avec ce même sourire au lèvre alors qu’elle garde ses coudes posés sur le comptoir et tout le poids de son corps avec, faisant allègrement abstraction du reste des clients de la soirée. Ses yeux bleus le regardent descendre le verre sans plus de cérémonie et elle lui reprend sans même penser à ses gestes, lui tendant par la même occasion l’autre au préalablement préparé. Il ne s’agit que d’un roulement de shots, parce que même s’il a apparemment passé l’âge de vouloir se bourrer au Mojito, il n’a pas passé l’âge de vouloir se bourrer tout court. Il n’a pas passé l’âge de prendre de ses nouvelles, pourtant, et elle sourit tendrement. “Mon crochet du droit et moi allons bien.” Cette phrase pourrait être une métaphore foireuse à propos de son enfant, maintenant qu’elle vient de la prononcer à voix haute. La blonde a confiance en lui mais peut être pas au point de lui raconter sa vie dans son entièreté, ce qui ne l’empêche pas de ressentir beaucoup d’amitié pour lui. “Une raison particulière de venir ce soir ? Ou ce sont les flyers rose à paillette de Matt qui ont enfin fait leur effet ?” Les paillettes. Il avait insisté sur les paillettes. Longtemps. Très longtemps. Trop longtemps. “On peut s’arranger pour les shots elle murmure dans un sourire pour ne pas attirer tous les clients pour les heures passées à me supporter, au moins, puisque je ne suis pas certaine de pouvoir venir les semaines à venir.”
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Message(#)Our shadows taller than our souls | edge #2 EmptyMar 17 Sep 2019 - 0:24


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crédit/ (tumblr) ✰ w/ @charlie villanelle

Tu ne saurais pas expliquer pourquoi, mais il y a quelque chose de particulièrement rassurant quand tu attrapes les shots de whisky que Charlie te tend, et tu les enchaînes avec ce même sourire et cette expression, un peu certaine et qui indique que tu es particulièrement détendu et que tu es dans ton élément et à ta place. Ici, assis à ce comptoir de bar à prendre des nouvelles de la jeune fille. Tu es presque nostalgique quand tu y songes vraiment, on pourrait mettre cela sur le fait que tu as longtemps cherché des réponses au fond des bouteilles, pas assez pour devenir accro à ce genre de poison et le laisser te détruire la vie, non... Mais assez pour réaliser que l'alcool brûle les entrailles et fait taire la plus sombre des pensées, assez pour réaliser que les bars sont un bon lieu de rendez-vous pour beaucoup d'âmes en peine et assez pour comprendre que tu n'es pas le seul dans cet état-là.
Tu n'es pas le seul en train de courir, pas le seul qui a peur d'arrêter, pas le seul à te demander si ça vaut vraiment le coup. Oui, tu as des bons souvenirs dans les bars, que ce soit du temps de l'université ou encore récemment, impossible pour toi de ne pas y trouver une certaine familiarité et il est alors plus facile pour toi de baisser ta garde et de juste être toi. C'est bien pour ça que tu accuses le coup et laisses échapper un léger rire tandis que Charlie reprend la parole. "Nan... Une partie de moi devait déjà savoir que tu bossais dans un bar et que tu pouvais me fournir des quantités astronomiques d'alcool... J'en suis certain." Ce qui reste une vision très embellie de votre rencontre et met de côté les soucis de Charlie, ceux dont elle ne parle pas, que vous n'avez toujours pas évoqués lors des quelques cours que tu lui as donné ces dernières semaines mais tu ne lui en veux pas. Tu es mal placé pour lui faire des reproches et lui dire de s'ouvrir un peu plus et de se confier, tu es le roi quand il s'agit d'éviter les questions personnelles et tu ne réponds jamais aux interrogations directes sur ta vie privée, préférant changer de sujet et te concentrer sur les autres. Donc si elle ne souhaite pas s'épancher sur sa vie personnelle et se concentrer sur la boxe et laisser parler ses poings pour elle, tu ne peux que le comprendre et même soutenir dans ce choix, pas de doute là dessus.
Tu te contentes donc de hausser les épaules quand elle s'interroge sur la raison de ta venue ici ce soir, prenant le dernier shot qu'elle te tend et le vidant tout aussi rapidement que les autres. "Je suis principalement là pour l'alcool, il y en a qui viennent dans les bars pour se défouler ou pour trouver le sens profond de la vie, moi, je suis là pour le whisky." Tu annonces cette vérité-là avec un sourire certain sur les lèvres, tant pis si tu passes pour un alcoolique notoire, c'est la vérité, alors autant l'assumer... N'est-ce pas? Tu fais un léger signe de la main pour indiquer que tu plaisantes et tu continues tout simplement: "Plus sérieusement, j'attends quelques amis de la salle de sport, tu en reconnaîtras certains quand ils arriveront d'ailleurs. Et vu que j'étais déjà dans le coin je me suis dit... Pourquoi pas commencer la fête sans eux, hmm?" Une décision mature et responsable ? Pas forcément, mais tu te moques bien de l'opinion des autres et ce depuis des années, alors pourquoi t'en pré-occuper maintenant, en plus, tu es tombé sur Charlie et cela te donne un moment supplémentaire avec la jeune fille. Qui ne t'avait pas dit sa profession, mais encore une fois, vous avez rarement parlé de vos vies personnelles, tu peux dresser un meilleur portrait d'elle à présent.
Elle t'a déjà dit via sms qu'elle voulait ralentir et espacer vos séances de boxes, tu comprends, techniquement, tu aurais déjà dû arrêter de lui donner des cours il y a quelques temps de cela, mais tu as fait une exception, rien que pour elle. Yasmine ne serait pas très ravie de l'apprendre mais... C'était pour la bonne cause, tu en es convaincu. "Comme je te l'ai dit, ça me va si on ralenti, on m'a plus ou moins ordonné de reposer mon poignet droit, je faisais juste une exception pour tes beaux yeux." Tes mots sont suivis d'un léger clin d'œil, qui arrive tout aussi naturellement que le reste de ta phrase d'ailleurs. "Ce qui veut dire que s'il m'arrive un truc et que je finis vraiment à l'hosto, tu seras obligée de venir me rendre visite... Yep, obligée. Est-ce que tu cherches à la faire culpabiliser ? Non, ton sourire dit tout le contraire, et c'est un sourire qui va trôner sur ton visage pour les prochaines minutes. "Je peux cependant te dire qu'on n'est pas obligés de se voir juste pour les cours de boxe hmm... Je ne sais pas ce que font les gens normaux et équilibrés mais on peut trouver." Car non, il n'y a rien de normal ou d'équilibré dans ta façon de vivre, c'est certain.
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Message(#)Our shadows taller than our souls | edge #2 EmptyVen 20 Sep 2019 - 12:07

Charlie se sent fautive de lui avoir posé la question qui fâche alors que lui ne le fait pas depuis plusieurs semaines, since day one. Elle n’aura pas été capable de se contenir pendant plus de deux secondes et lui respecte toute son intimité depuis plusieurs mois. Ils se sont vus pendant des dizaines d’heures et il n’a jamais été lui demander quoi que ce soit, s’est toujours concenté de ce qu’elle avait à raconter et a supporté ses blagues nulles sans queue ni tête. Et elle, cette stupide tête blonde, n’a pas su lui rendre la pareille. Au moins peut-elle lui sourire, à défaut de pouvoir agire comme une adulte raisonnée. Elle s’amuse de sa descente alors qu’elle ne l’avait vu boire que de l’eau jusqu’à présent, peut être même qu’une partie d’elle le pensait totalement sobre ou quelque chose comme ça. Parce que toute l’idée qu’elle a pu se faire de lui se résume à ce qu’il s’est passé dans la salle de boxe, entre quatre murs et des odeurs de sueur. ”Très bon choix, le whisky. Enfin, non, je mens. Elle reprends tous ses verres vides et les dépose dans l’évier pour les laver plus tard puis se reconcentre sur lui. ”Le whisky est bon mais ce n’est rien en comparaison de la bière qu’on fait nous même. Enfin pas moi, tu vois, vaut mieux pas, mais c’est le DBD qui s’en charge.” C’est Matt qui leur vante les mérites de cette fameuse bière since day one et il lui en avait donné alors qu’elle ne travaillait même pas au bar, quand ils avaient fait ce stupide concours de châteaux de sable sur la plage et que par un heureux concours de circonstances Levi et elle avaient gagné. Le plus cool dans tout ça c’était seulement la bière qu’il leur avait fait passer à tous en plus des hamburgers, et c’est surtout depuis ce jour là qu’il est devenu le meilleur patron de l’univers. Parce qu’il est vraiment le meilleur des meilleurs, même s’il est aussi le plus gros débile de l’univers. N’empêche qu’elle est bien heureuse de vanter les mérites de sa bière si ça peut faire oublier sa frasque et sa curiosité déplacée. ”Commencer la fête avant que la véritable fête ne commence réellement fait toujours parti du processus. Elle reprend ses paroles, le rassure à sa manière pour dédramatiser toute leur discussion. Elle se doute bien que ses amis en question ne se feront pas prier pour rattraper tout leur retard en terme d’alcoolémie et sans doute qu’elle fait bien de brouiller les preuves pour que personne ne soit capable de se souvenir combien il en a bu. Vaut mieux pour tout le monde que personne ne puisse énoncer de chiffre, c’est sans doute mieux aussi. Tout sera oublié le lendemain et Edge n’a pas besoin d’être jugé. Elle le suivra s’il décide de leur dire qu’il n’a pas bu, elle pourrait être une super acolyte de mensonge si elle le voulait.

”Ah ! Tu vois !’ Son sourire qui s’agrandit, sa voix qui se fait plus forte et plus aigue que prévu et le tout qui est englobé dans un rire qui lui est caractéristique. ”Je savais bien que ça avait quelque chose à voir avec mes jolis yeux, d’une manière ou d’une autre.” Que Charlie ment, avance un excès de confiance en elle alors qu’elle cherche seulement à rendre cette discussion moins sérieuse. Être sérieux c’est avancer sur un fil suspendu dans le vide, et ce n’est pas ce qu’elle cherche à faire avec Edge. Pas de manière directe en tout cas, seulement via des sous entendus ou des blagues diverses et variées. Ce n’est pas parce qu’elle ne rebondit pas aussitôt sur l’idée principale de sa phrase qu’elle ne l’a pas comprise. ”Je ne te pensais pas être du genre à écouter n’importe quel médecin, de toute façon.” La blonde pensait vraiment énoncer un fait drôle sans se douter que cette fameuse personne est tout sauf un médecin aux yeux d’Edge. Une partie d’elle, inquiète, quelque peu mère poule, ne peut s’empêcher de se faire du soucis pour lui et pour sa santé ; parce que ça non plus ils n’en parlent pas réellement. ”Mais ça va, pour de vrai ? Ton poignet ?” Elle ne rigole pas cette fois ci, pose ses jolis yeux bleus sur l’endroit indiqué par ses mots comme si elle allait pouvoir deviner quels sont ses maux. ”Je ne me déplacerai que pour tes jolis yeux, alors.” Charlie se retient de faire une quelconque blague sur un cancer au poignet parce que maintenant c’est trop réel pour elle. Levi a un cancer et si jamais elle en parle à voix haute alors peut être qu’Edge en aura un aussi et elle ne voudrait surtout pas que ça arrivée.

Finalement il devient sérieux pour un instant et elle le suit dans cette tendance puisqu’elle même aurait envie de pouvoir lui parler sincèrement, sans tous ces artifices qu’ils se sont créés pour se protéger. Elle lui fait confiance, oui, assurément, sans aucun doute. Elle n’a seulement jamais eu l’occasion de lui dire réellement, peut être même qu’il n’en a aucune idée. Alors elle admire réellement son initiative d’oser énoncer l’idée de se voir en dehors de la salle de boxe et peut être même en dehors d’un bar. Leurs lieux de rencontre sont assez précis, apparemment. ”Les gens normaux et équilibrés ? Tu crois que ça se mange, cette chose ?” Et c’est difficile, de devenir sérieux d’un claquement de doigts alors qu’elle se complait à jouer la parfaite autruche depuis plusieurs semaines. Ce rôle lui convenait parfaitement, pour tout dire. C’est comme s’il avait été créé pour elle, pour eux. ”Ca me plairait bien. Tu pourrais voir que je sais faire autre chose que de viser pour frapper et viser pour servir de la bière. Et … ouais, sans faire de blague, ça me plairait bien.” Donc il existe en dehors de la salle de boxe ? Il vit, lui aussi, aime et déteste ? Ca semble tellement bizarre d’imaginer tout ça, maintenant. ”Tu fais quoi tu coup quand je ne viens pas occuper ta vie ? Je dois m’attendre à des cadavres dans ton placard ? Des genres de secret de polichinelle ? T’as déjà eu une teinture que tu regrettes ? Je suis certain que t’as eu les cheveux blonds à un moment, ça se lit dans tes yeux.”
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Message(#)Our shadows taller than our souls | edge #2 EmptyMer 2 Oct 2019 - 1:32


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Tu te rends rapidement compte qu'il est facile de parler à Charlie et la jeune fille réussit même à t'arracher un sourire ou deux, une petite victoire pour elle, surtout quand on sait que tu es venu ici pour oublier tes problèmes et ta très longue journée de boulot. Mais inutile de revenir là-dessus et de repenser à ça pas vrai ? L'essentiel c'est que tu sois là désormais et en un seul morceau et tu roules un peu des yeux face à son enthousiasme et ses questions. C'est adorable dans un sens et en temps normal, tu aurais déjà tourné les talons et aurais fait comprendre que tu préfères noyer tes problèmes dans l'alcool et pas dans une conversation mais... Il faut bien un début à tout, n'est-ce pas ?
Et puis vous avez déjà partagé quelque chose, oui, tu lui as servi de punching-ball humain, les heures passées ensemble, à littéralement suer ensemble maintenant que tu y songes, ça doit bien compter pour quelque chose et quand on sait toute l'importance qu'à ce sport à tes yeux... Oui, ça compte. C'est ton moyen de te tenir droit, de pouvoir respirer et mettre un pied devant l'autre, jour après jour, et, peut-être que dans un sens, c'est le seul endroit où tu laisses un peu tomber le masque du blagueur et que tu redeviens toi... Tu n'as pas besoin de jouer ou de surjouer à la salle de sport, tu laisses tes poings, ton physique et ta carrure parler pour toi et c'est tout. Donc oui, Charlie part déjà avec un gros avantage, si vous vous étiez rencontrés dans des circonstances différentes, tu ne serais sans doute pas disposé à répondre ou même te trouver ici. "Au moins, on a établi qu'on était tous les deux très beaux à regarder, c'était une étape importante de notre relation, c'est évident." Que tu réponds dans un premier temps, car ses remarques ne sont pas du tout passées inaperçues et que cela ne fait que rassurer ton ego surdimensionné... Il faut bien l'avouer.
"Et puisque tu poses la question, je vais bien, c'est juste un léger contre-temps, ça passera avec un peu de repos et un peu de jugeotte de ma part, pas de quoi s'alarmer donc." Tu as un léger haussement d'épaules, signe plus qu'évident que ce n'est pas important à tes yeux, pas du tout, tu n'aimes pas la boxe pour rien et si tu es très doué quand il s'agit de donner des coups, tu les reçois très bien. Tu es capable de te relever après beaucoup de choses, et ce peu importe ton état, du moment que tu peux respirer et remplir tes poumons d'air, tu diras toujours que tu vas bien. Oui, c'est sans doute un peu auto-destructeur, mais tu n'es pas dans un bar pour parler de toi ou analyser les trente dernières années de ton existence, oh que non. "Ouh on arrive à la partie de la soirée où on parle de moi, ça devait arriver tôt ou tard pas vrai ? Mais hors de question que je fasse sobre." Et c'est un nouveau sourire que tu offres à Charlie, alors que tu lui fais comprendre, d'un simple signe de la main, de te donner une autre tournée de shots, la soirée ne fait que commencer. Dans le pire des cas, tu rentreras en taxi comme un adulte responsable et tu reviendras chercher ta voiture le lendemain, et oui, c'est quelque chose qui t'arrive assez fréquemment pour que tu saches quelle précaution tu dois prendre.
Tu attends d'avoir un autre verre devant toi avant de reprendre la parole, ne sachant pas vraiment par où commencer... Est-ce que tu lui parles de ta voiture ? De ton jardin qui commence enfin à prendre forme ? Comment une personne normale et équilibrée continuerait cette conversation ? Tu es sur son lieu de travail à elle alors autant commencer par ça. "Je bosse pour la police de la ville, donc quand je ne suis pas à la salle de boxe, je me balade de ce côté-là de la ville, plus sérieusement je suis photographe de scène de crimes. Et non, avant que tu ne poses la question ce n'est pas comme à la télé, un peu plus réglementaire et beaucoup plus cru, et oui, pour anticiper la question suivante c'est tout ce que je dirai sur le sujet." Oui, ta vie professionnelle est moins glamour qu'une série sur Netflix mais cela ne veut pas dire que tu n'en es pas fier. Cependant, tu fais ce métier depuis suffisamment longtemps, tu peux savoir ce qui traverse l'esprit de la jeune fille, du moins dans les grandes lignes. "Sinon j'estime être un type facile à vivre, j'aime taper dans un sac de sable, m'occuper de mon jardin et frimer dans tous Brisbane avec ma Mustang... Des choses simples." Un autre shot disparait à la fin de ta phrase, et une partie de toi sait que tu ne devrais pas autant apprécier le goût mais c'est la même partie que le whisky va faire taire alors... Tu n'y peux vraiment rien.
"Et toi ? Une autre vie en dehors de la salle de sport et ... Ce bar de toute évidence." Oui, quand Charlie est concernée, tu as bien compris que certains sujets étaient sensibles, mais tu n'en sais pas plus sur la jeune fille au final.
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Message(#)Our shadows taller than our souls | edge #2 EmptyLun 7 Oct 2019 - 13:06

Il se contente de répondre que tout va bien et que tout ira encore mieux avec du repose. En somme, il esquive totalement la question. Cela fait simplement sourire Charlie parce qu’elle aurait répondu exactement de la même manière à sa place. Cependant si la seule condition pour que tout s’arrange se résume à “de la jugeote de sa part”, Charlie lève un sourcil tant interrogateur qu’inquiet parce qu’elle a du mal à croire qu’il sera capable de s’empêcher de frapper sur quoi que ce soit. Peu importe ce mal dont il souffre, elle doute qu’il sera capable de mettre en veille ce qui semble être sa seule raison de vivre le tout dans le simple espoir que tout ira mieux ensuite. Peut être qu’elle transpose tout simplement beaucoup trop. Peut être qu’il s’en sortira très bien et que tout sera rapidement de retour à la normale pour lui. Finalement sa seule demande est de ne pas avoir à parler de lui sobre, ce que Charlie ne peut que lui concéder en même temps qu’elle hoche la tête et lui remplit de nouveaux verres. Quand sa langue finit par se délier elle ne peut pas cacher sa surprise de le savoir dans la police - et repenser à toutes les discussions qu’elle a eu avec lui, savoir si oui ou non elle a parlé de quelques penchants pas légaux du tout. Heureusement qu’il parle pour deux et qu’elle n’a pas le temps d’en placer une pour enfoncer encore plus sa situation, elle peut donc se contenter de rire et sourire à ses paroles, surtout quand il anticipe déjà la question qu’elle allait lui poser à propos de son métier. Zut. Elle allait vraiment lui demander. Il commence à peut être un peu trop la connaître, à force de lui servir de punching-ball humain. ”Des choses simples, en effet.” Elle répète d’une moue ne trompant personne, faussement d’accord avec ses dires, surtout la partie dans laquelle il frime en ville avec sa Mustang. Heureusement qu’elle ne peut pas s’empêcher de garder un sourire au coin des lèvres parce qu’il a ce don de lui changer les idées et ça marche, même s’ils parlent de scènes de crimes beaucoup plus réelles que tout ce qu’elle a pu voir à la télévision. Sans doute peut être parce qu’à la télévision aucun professionnel ne se serait enquillé autant de verres d’affilé, mais elle n’a sûrement pas le droit de juger Edge pour ce genre de gestes pour lesquelles elle aurait tout donné avoir le droit de faire. Une égoïste partie d’elle l’envie alors qu’elle n’a absolument aucune idée de ce besoin soudain de boire, ou de ce besoin constant même, qui sait ? Ils n’ont jamais réellement parlé d’eux en dehors de la salle de boxe, à tel point qu’ils ne savaient même pas ce que faisait l’autre dans la vie. Comme photographier des scènes de crime. Ou servir des shots les uns à la suite des autres dans un bar. ”Tu fais de la photo en dehors de ton métier ? C’est un hobbie ?” La blonde ne cherche pas à relancer la discussion ou à l’éloigner de son métier qui pourrait en gêner plus d’un, elle est tout simplement curieuse. Encore et toujours, parce que ça au moins ça ne changera jamais.

Le sujet de la discussion finit par retourner vers elle parce qu’il s’agit de la suite logique des choses et elle devait s’y attendre. La jeune femme reprend le dernier verre qu’il vient de boire d’un seul coup et elle le range au même endroit que tous les autres, souffle légèrement pour se donner un peu de courage pour parler de sa vie à quelqu’un d’autre que son cercle d’amis plus que proches. ”Je suis diplômée dans deux mois d’un master de sciences politiques. La classe hein ?” Obligée de demander son approbation pour ce diplôme qu’elle n’aura pas dans deux mois, puisqu’elle vient de tout lâcher sur un coup de tête comme elle le fait toujours. Donc elle lui ment un peu, oui, mais c’est de sa faute à lui parce qu’il lui pose la question avec quelques jours de retard. Elle plaidera le décalage horaire et l’incompréhension si jamais il apprend le poteau rose, ce qu’elle ne lui souhaite pas. Tout ce qu’elle désire, au fond, c’est continuer à lui faire croire que tout va à peu près bien dans sa vie encore. ”Je ne viendrai pas mettre à mal ton repos, tu ne me serviras pas de punching-ball humain avant un certain temps. Je suis enceinte, alors je crois que je vais gérer une seule chose (un seul problème) à la fois et te laisser tranquille pendant quelques temps. Tu peux même boire pour nous deux.” Et il l’a déjà fait avant qu’elle lui donne son accord, de toute façon. Qui pourrait lui en vouloir ? ”Tu sais où trouver les meilleurs shots et la serveuse la plus chiante de la ville en plus, maintenant. Est-elle en train d’essayer de noyer son “je suis enceinte” au milieu de paroles sans queue ni tête ? Oui, absolument. Elle mêle l’alcool à tout ça puisqu’elle continue de remplir des verres et les tendre à Edge. ”Tu comptes faire quoi pour remplacer le temps passé à la boxe ?”
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Message(#)Our shadows taller than our souls | edge #2 EmptyJeu 17 Oct 2019 - 22:08


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crédit/ (tumblr) ✰ w/ @charlie villanelle

Tu ne devrais probablement pas boire autant, et certainement pas devant Charlie ou alors la jeune fille s'en fiche complètement. Tu es capable d'assumer tous les shots que tu bois et rentrer chez toi avant de devenir trop lourd ou de déranger les autres... Au moins. Tu connais ton point de non-retour, car oui, tu as beaucoup expérimenté plus jeune, en bonne compagnie -donc avec Ariel en somme- donc tu sais exactement quand t'arrêter et il y a bien longtemps que tu n'as pas repoussé les limites du convenable. Ton dernier véritable écart remonte à environ deux ans de cela, au même moment où ta relation avec Yasmine a pris fin et que la brune a quitté le pays pour quelques mois, une joyeux coïncidence pour toi et tu refuses de l'analyser plus que ça.
Car oui, tu aimes véritablement le goût de tout les poisoins qui passent par tes lèvres et qui dansent sur ta langue, mais tu cherches autre chose dans chacun de tes verres, et ça a toujours été le cas, et ce dès la première bière que l'on t'a tendu, il y a des années de cela. Parfois c'est juste une échappatoire, un moyen de passer le temps, il s'agit souvent d'une bonne excuse pour faire taire une partie de ton cerveau mais pas ce soir; ce soir tu es en bonne compagnie et c'est juste pour que tu te sentes un peu plus léger, rien de plus, rien de moins. Tellement que la conversation a dérivé sur ta propre vie personnelle, et tu réalises, avec quelques secondes de retard il faut l'admettre, que cela ne te dérange pas vraiment d'en parler avec la jeune fille. Tu l'imagines mal te juger sur ton métier, ou même te juger de manière générale, non tu ne la connais pas tant que ça, mais vous vous êtes rencontrés lors d'un moment où elle était particulièrement vulnérable, donc dans un sens, c'est sans doute à toi de retourner la pareille.
"C'est plus ou moins mon métier et mon hobby. Je suis l'ami chiant qui a toujours son appareil autour du cou si tu vois le genre... Et je prends beaucoup de photos pendant mes vacances, je voyage beaucoup sur mon temps libre, ça permet de prendre de beaux clichés..." Oui, si tu devais te résumer en quelques mots, tu parlerais photographie, voyages et... Tu as déjà parlé de ta voiture alors oui, c'est un résumé plus que fidèle que tu fais à Charlie. Il ne manque plus que de lui parler de ta passion pour le bricolage et le jardinage, et elle aura un véritable aperçu de tes journées, aucun doute là dessus. Tu as un air légèrement impressionné quand elle te parle de ses études, vous possédez tous les deux un master, enfin dans deux mois pour elle, Charlie a bien raison de le mettre en avant, d'autant plus que tu te doutes que les choses ont bien changé du temps où toi tu étais sur les bancs de l'université. Il y a, après tout, une dizaine d'années qui vous séparent...
Et ton expression change rapidement et tu es surpris, sous le choc, étonné, tout ça à la fois tandis qu'elle t'annonce la nouvelle suivante, et la plus importante à tes yeux. "... Pardon ?" Le mot t'échappe tandis que tu tentes de connecter toutes les informations que tu as pu accumuler sur la jeune fille, et tu n'en reviens pas qu'elle soit enceinte. Ça te parait presque surréaliste rien que d'y penser, probablement car physiquement, cela ne se voit pas vraiment, et à moins de déjà le savoir... Charlie est enceinte, Charlie, celle qui, il y a quelques semaines de cela, s'appliquait à mettre la bonne dose de force pour taper un objet inanimé, la même Charlie qui a l'air un peu trop perdu à ton goût et qui s'y elle croisait la route de ta mère, se verrait offrir une énorme quantité de nourriture et également de câlin. Et oui, s'occuper des autres est probablement une qualité que ta mère t'a transmise, tu n'as aucun doute à ce sujet. "Attends, tu es en train de me dire que tu me laisses parler de ma vie et de mes photos alors que tu es enceinte ... Félicitations !" Et si tu étais sur le point de suggérer que vous partagiez une bouteille de champagne, tu te ravises la seconde d'après, réalisant que l'alcool est proscrit pour elle, pour les prochains mois. Ainsi que beaucoup d'autres choses du quotidien. Tu te demandes même la seconde d'après si bosser derrière le comptoir d'un bar est une bonne idée... Voilà, tu as appris la nouvelle depuis cinq secondes et tu t'inquiètes déjà pour elle, typique. "Tu auras le droit à un câlin quand tu ne seras pas derrière le bar." Tu ponctues ta phrase par un clin d'oeil joueur, signe qu'elle n'y échappera pas et que c'est non négociable dans tous les cas. "Tu le sais depuis quand ? C'est pour ça que tu veux ralentir tes séances d'entraînement ? Je comprends, tu vas être maman, c'est wow..." Tu n'as pas vraiment d'autres mots, comme tout le monde, tu as également songé à te lancer dans tout ça, la famille, les enfants, te ranger en quelques sortes. Sauf que tu te voyais plus faire cela dans l'ordre, en étant marié d'abord et ensuite en songeant aux enfants, dans le fond c'est un peu simpliste et sûrement réducteur et tu le sais, ce n'est pas très juste d'avoir ce genre de pensées devant Charlie, tu ne sais même pas si elle se lance dans tout ça seule ou accompagnée.
"Félicitations, du coup quoi... Je vais devoir apprendre à ton futur gosse comment se défendre dans la cours de récré ? " Tu repars sur la plaisanterie encore une fois, évitant le sujet qui fâche, te disant que si la jeune fille veut t'en parler, elle le fera quand elle sera prête.
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Message(#)Our shadows taller than our souls | edge #2 EmptySam 19 Oct 2019 - 16:23

Jamais elle n’aurait imaginé Edge mordu de photographie, pourtant cette découverte la fait intensément sourire. Il apparaît de plus en plus comme quelqu’un qu’elle apprécie réellement, bien au delà de la salle de boxe ou de n’importe quel conseil qu’il peut lui apporter. Elle pourrait parler photographie pendant des heures puisqu’à défaut de savoir utiliser ses mains à bon escient, elle peut au moins apprécier la beauté du monde qui l’entoure et tout ceci n’a rien de nouveau. Capture les moments et voyager, ce sont deux passions d’Edge dans lesquelles elle arrive à se retrouver sans aucun mal. Son sourire ne fait que s’agrandir, toujours plus sincère.
Sincère, jusqu’à ce qu’il soit à son tour au courant de sa grossesse et à partir de ce moment là elle ne sait plus réellement comment réagir. Ce n’est pas un cas de figure qu’elle connaît. Elle n’a pas l’habitude de ce genre de discours et elle n’en aura sûrement jamais. Tout est encore bien trop nouveau pour elle et Charlie se raccroche seulement au visage de son ami qui semble être heureux pour elle. Il est au moins un oeil extérieur qui en sait trop peu sur elle pour pouvoir la juger. Il est une bouffée d’air frais sans même qu’il ne le sache. “Ta vie et tes photos sont toutes aussi importantes.” Qu’elle assure et rassure, franche au possible. Elle a réellement aimé en apprendre plus sur lui en dehors de ces quatre murs qu’elle a appris à connaître à ses côtés.
Un rire aussi sincère que paniqué se fait entendre par la bouche de la jeune femme et elle baisse à nouveau les yeux, se concentrant soudainement sur les verres qu’il semble vital de laver en ce moment précis. Les questions d’Edge ne la gênent pas et elle est plutôt émue qu’il semble autant se soucier de sa grossesse, mais toute une partie d’elle reste encore bien maladroite dans tout ce processus plutôt artificiel. “Je le sais depuis … presque deux mois. Mais ce n’est que maintenant qu’on m’a dit de ralentir, et c’est pour ça que je te le dis à ton tour.” Si elle avait pu continuer à se voiler la face pendant sept autres mois, elle l’aurait fait sans jamais se soucier des possibles conséquences de ses actes parce que ça c’est du Charlie tout craché. Elle ne lui a rien caché, c’est simplement que le sujet n’est jamais arrivé entre eux (ce qui paraît assez logique) et que jusqu’à aujourd’hui elle n’avait aucune raison de lui en faire part. Jusqu’à ce que son médecin lui ordonne de mettre sa vie en stand by pour les mois à venir, qu’elle râle, qu’elle souffle, qu’elle peste mais qu’elle finisse par obéir. Et comme pour se faire pardonner d’avoir attendu autant de temps avant de le mettre au courant de son état de santé, elle abandonne ses verres et vient faire le tour du comptoir pour mieux ouvrir ses bras face à lui et lui quémander le câlin au préalable énoncé. Charlie ne veut pas attendre la fin de la soirée, ce moment où elle ne voudra plus que rentrer chez elle et où lui sera sûrement trop alcoolisé pour contrôler totalement ses moindres gestes. Sur la pointe des pieds, elle vient faire passer ses mains autour de ses épaules et sa tête se repose sur lui un instant alors qu’elle s’accorde une courte pause et ferme ses yeux. Ils n’avaient jamais eu l’occasion de se faire un câlin jusque là pourtant elle a l’étrange impression que tout ceci semble étrangement naturel. Pour elle en tout cas. Peut être parce que tout ce qu’elle a besoin c’est d’un câlin et pas de grands discours. “Avant, si tu veux lui apprendre à dessiner des soleils sur le coin des feuilles, mon esprit de maman stressée t’en serais déjà reconnaissante.” Et apprendre à se défendre ensuite. Il fera un sport de combat, ou de l’escrime, ou du tennis, ou n’importe quel sport qu’il pourrait réutiliser dans la vraie vie. Il ou elle. Peu importe, même combat. Elle aimerait qu’Edge soit toujours quelque part dans sa vie quand son enfant sea en âge de faire quelque chose de censé de ses quatre membres, et alors si tel est le cas il deviendra aussitôt le coach attitré. Sans doute aucun. “Et je sais qu’ensuite il saura bien mieux se débrouiller que moi dans la cour de récré, surtout si tu le debrief avant sa rentrée. Il sera un vrai petit warrior.” La blonde finit par le lâcher de peur de l’étouffer avec son trop plein d’amour sorti de nulle part. “Je ne te l’ai jamais dit, mais merci pour tout. J’étais vraiment conne et tu m’as supporté, donc maintenant ça veut dire que tu pourras toujours venir me retrouver ici pour avoir des tournées de shot. Mes questions indiscrètes sont offertes dans le pack.” Abandonnant son poste derrière le comptoir, elle grimpe sur une chaise haute et s’accoude au bar en même temps que ses yeux restent plongés dans ceux d’Edge et que son bras cherche la bonne bouteille de l’autre côté du plan de travail. “Je te sers pour fête ça ?” Toute occasion est bonne à prendre, ce n’est un secret pour personne.
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Message(#)Our shadows taller than our souls | edge #2 EmptyMar 22 Oct 2019 - 22:34


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Non, que tu as envie de répondre à Charlie, à côté de tout ce qu'elle s'apprête à vivre, ta petite existence n'est pas intéressante, pas du tout même. Toi, tu es le type qui se contente de planer en permanence, que ce soit ici dans ce bar, ou même à la salle de boxe ou encore à ton boulot. Tu ne te poses pas du tout, tu évites le concret et tout ce qui pourrait représenter un semblant de paix parce que tu ne sais tout simplement pas gérer. Tu cours depuis tellement longtemps que si tu devais t'arrêter, tu serais plus que perdu et tu ne serais pas en mesure de fonctionner. La photographie, ça te permet de te distraire et d'observer le monde sous un angle différent pendant quelques secondes, juste histoire de te rappeler que tu n'es pas tout seul et que tout finit forcément par s'effacer, c'est obligé, sinon tout le monde perdrait la tête. La boxe, c'est juste pour te rappeler où est ta tête justement, elle est bien là, soutenue par ton cou et ce même si tu as l'impression d'avancer sans parfois.
Oui, rien de tout ça ne fait de sens, c'est souvent le cas dans tes pensées et c'est bien pour toutes ces raisons que l'alcool finit souvent par trouver ton système, car c'est beaucoup plus simple comme ça. Charlie, elle, elle a déjà tout d'une adulte, elle s'apprête même à apporter un peu de vie dans ce monde, une vie nouvelle et innocente et rien de ce que tu pourras dire ne pourra vraiment traduire tout ce que tu ressens à l'annonce de cette nouvelle. Tu n'as jamais été doué pour les mots, c'est dommage, pour une telle occasion, tu aurais voulu te transformer en poète et trouver quelque chose  à la hauteur de l'occasion. Tant pis, ça sera pour une autre fois, pas vrai ? "Deux mois ? Donc tu étais déjà enceinte quand on s'est rencontrés en fait... Et ouais, ne sois pas comme moi, suis les conseils de ton médecin. C'est un ordre même." On pourrait te traiter d'hypocrite, oui, c'est toi qui es le premier à ignorer les conseils des dits médecins et à passer outre et pourtant, tu aimerais que Charlie les suive, histoire de. Histoire de ne pas finir comme toi justement, l'auto-destruction c'est beau à regarder de loin mais certainement pas à vivre tous les jours, tu parles en connaissance de cause.
Cependant, c'est une autre salve de questions que tu te poses, le savait-elle déjà au moment où vos routes se sont croisées, était-ce pour toutes ces raisons qu'elle avait tant besoin de taper sur un sac de sable et ensuite sur toi quelques instants après ? Tout s'efface encore une fois quand elle finit par quitter le comptoir pour réclamer son fameux câlin, que tu ne peux décemment pas lui refuser maintenant, tu as presque envie de lui demander si elle a ce genre de marques affectives pour tous ses clients ou si certains ne vont pas être jaloux, sauf que tu te retiens de jouer les idiots, pas maintenant, pas avec elle. Tu te contentes donc de la serrer dans tes bras tandis qu'elle passe ses bras autour de ton cou, il n'y a rien de gênant ou même de bizarre, oui, vous venez juste de vous rencontrer, mais ce n'est pas pour autant que vous ne vous connaissez pas. Tu sais déjà que tu peux ranger Charlie dans la catégorie de tes amis, au même titre qu'Ezra ou Ariel d'ailleurs. Et Charlie réussit à t'arracher un autre sourire tandis que vous parlez de la vie de ce futur enfant, est-ce bizarre qu'elle te voit déjà à ses côtés ? Tu n'en sais rien, mais en tout cas, le sentiment est réciproque. "Je promets rien mais je me débrouille un peu avec un crayon entre les mains." Assez pour dessiner des soleils, des nuages et ce genre de concept simples qui plaisent si souvent aux enfants, pas de doute là-dessus. Tu as toujours le sourire facile quand Charlie finit par te lâcher et tu retrouves ta place sur ton siège, comme si rien ne c'était passé au final.
Ce n'est pas rien pour toi, tu n'en as pas l'air, tu te donnes des airs de mec que n'importe qui peut approcher mais c'est loin d'être le cas, tu parles facilement, beaucoup, avec tout le monde, tu ne reviens que pour les gens importants au final, ni plus, ni moins. "Honnêtement, t'as pas besoin de t'excuser, tu passais un mauvais moment, t'es venue te défouler, je comprends et je respecte. Si plus de gens venaient à la salle de sport plutôt que de se voiler la face... On aurait tous moins de problèmes, crois-moi." Tu ne comprends pas vraiment pourquoi elle s'excuse au final, c'est déjà dans le passé pour toi, tu sais mieux que quiconque qu'il est impossible d'être plein de vie et d'entrain tout le temps et ce même si c'est ce que le reste du monde nous demande. C'est juste impossible. "Donc pour moi, c'est déjà tout oublié, et t'as mon numéro, donc si t'as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas. Bon okay, je vais disparaitre en vacances au début du mois d'Octobre mais il n'empêche que..." Tu hausses les épaules pour appuyer ton propos, peu importe l'heure du jour ou même de la nuit, qu'elle n'hésite pas, tu décrocheras toujours ton téléphone pour t'assurer qu'elle va bien.
"Je suis sérieux Charlie, si t'as besoin de quoi que ce soit, je suis là." Ton éternel sourire t'abandonne quelques secondes, juste le temps que vos regards se croisent, là encore, tu ne le diras pas à voix haute, mais la jeune fille sait qu'elle peut compter sur toi, quoi qu'il advienne. Le moment sérieux ne dure pas longtemps, car la seconde suivante tu joins tes deux mains dans un bruit pas du tout discret avant d'ajouter : "Et ouais, j'ai encore la place pour un verre ou deux."
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Message(#)Our shadows taller than our souls | edge #2 EmptyVen 25 Oct 2019 - 15:14

Le photographe se la joue grand frère plus que jamais et elle accueille ses mots avec délicatesse. Charlie souhaite être une bonne maman, elle souhaite que son enfant grandisse heureux et en pleine forme et ce sont pour toutes ces raisons ci qu’elle écoutera l’avis des médecins que cela lui plaise ou non. Il souligne le fait qu’elle était déjà enceinte lors de leur rencontre mais au fond d’elle elle se dédouane en se disant qu’elle n’était encore au courant de rien à l’époque, et qu’être enceinte ne signifie pas non plus être faîte de porcelaine. Elle a fait attention après l’annonce, continue de le faire aujourd’hui et marque enfin un terme à ses séances d’entraînement pour les mois à venir. Elle ne sera que plus heureuse de retrouver Edge quand elle sera prête et lui se la jouera toujours grand frère pour son plus grand plaisir. La blonde a toujours eu du mal avec l’autorité et les conseils sortis de nulle part mais les siens ont toujours été différents. Il ponctue sa phrase en stipulant qu’il lui ordonne toutes ces choses et elle rigole doucement, parce que le doux agneau qu’elle est lui obéirait sans sourciller à propos de bien des choses.
Son étreinte est rassurante tout comme le sont les mots qui s’ensuivent et qui ne semblent plus s’arrêter. La jeune femme reste étrangement silencieuse, ne trouve rien à redire alors qu’il balaye ses excuses qui n’ont apparemment pas lieu d’être et ce d’un simple revers de la main. Il se montre si sage quand il s’agit d’autrui, elle a bien du mal à l’imaginer ignorer l’avis des médecins à propos de sa propre santé. Tout ceci ne semble pas faire sens. Quoi que. Il est toujours plus simple de donner de bons conseils aux autres que de les appliquer à soit. Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. Elle même se retrouve bien trop souvent dans ce cas de figure là.
Charlie abandonne son sourire en même temps que lui le sien pour le regarder dans le blanc des yeux quelques instants. Il veut qu’elle l’appelle si quelque chose ne va pas alors qu’il sera en vacances. Il sera loin, sûrement, et d’aucune aide. L’intention est plus que louable mais l’appeler ne pourra sûrement rien changer, même si elle serait sans doute heureuse d’entendre le son de sa voix et le bruit du vent s’engouffrant dans les cocotiers, qui sait. Il a lui aussi le droit à un peu de repos, à un temps de pause loin d’elle et de ses problèmes. Il a apparemment les siens à gérer et tous deux vivent avec leur part de mystère, elle ne compte pas s'immiscer dans les siens trop rapidement. Un jour, ils parlent. Mais pas ce soir. Pas pendant les vacances d’Edge non plus.
Fort heureusement il est le premier à briser cet instant, s’annonçant d’ores et déjà prêt à être servi à nouveau, ce que Charlie ne peut décemment pas lui refuser. Ainsi donc continue la soirée, comme si de rien n’était. Leur talent à eux.
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