ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52557 POINTS : 630
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
“Calie ! Tu devineras jamais ce que Nord m’a dit !” Il hurle dans la maison comme le ferait un enfant, le sourire aux lèvres. Il est minuit passé pourtant il sait qu’elle ne dort pas encore - il l’espère en tout cas, sinon il est un homme mort. Toute la soirée qu’il vient de passer avec Norah l’a rendu euphorique et il peine à rester en place. Ses chaussures volent dans l’entrée alors qu’il voulait seulement les déposer dans le meuble, son manteau tombe à deux reprises avant qu’il ne réussisse enfin à le poser à sa place. Les clés ratent le petit récipient servant de fourre tout, bien sûr, c’est évident. Il sent encore quelques tremblements au bout de ses membres mais reste aveuglé par la joie qui l’anime. Il va être tonton. C’est officiel, sa jumelle le lui a annoncé et Franck s’est moqué de lui parce qu’il a gardé la bouche grande ouverte bien trop longtemps. Caelan l’a faite répéter deux fois, juste pour être certain de bien avoir entendu, et à deux reprises ce sont les mêmes mots qui sont sortis de sa bouche. Enceinte. Bébé. Tonton. Tonton Caelan, tata Calie. Nul doute que l’enfant sera perdu et qu’il mélangera leur prénom bien trop semblable, mais peu importe. Qu’il l’appelle Calie, Caelie, Calan, Ca, Lama s’il le souhaite. Qu’il lui invente un nom à base de crachats d’enfants si ça lui fait plaisir. Rien au monde ne l’empêchera d’aimer cet enfant comme la prunelle de ses yeux quand bien même il ne sera pas le sien. Le même sang coule dans leur veine, c’est amplement suffisant. “Calie ?” Il répète, criant un peu moins cette fois ci, pas encore inquiet. Peut être qu’elle ne l’a pas entendu - il aurait vraiment dû utiliser ce fameux porte voix. Peut être qu’elle a de la musique dans les oreilles ou qu’elle est encore au téléphone en train d’incendier un livreur. Elle fait ce genre de choses de temps en temps pendant que Caelan l’écoute tout en croquant dans sa pomme. Il sourit devant le désarroi de la petite voix au téléphone, bien content qu’elle crie sur un autre que lui même. Éternel optimiste insouciant, il s’avance dans l’entrée après s’être délesté de tout ce dont il n’a plus besoin maintenant qu’il est de nouveau de retour chez lui (chez eux), au chaud et en sécurité. Son sourire inspecte les environs de la maison, se pose sur la table encore remplie de nourriture. Son visage se raidit un instant à cause de l’incompréhension, il ose encore parler, curieux mais toujours pas inquiet. “Tu ne m’avais pas dit que tu invitais des amis ce soir.” Son ton est doux, il s’agit d’une simple remarque et n’a rien à voir avec des reproches. Elle aurait pu inviter la Terre entière si c’est ce qui la rendait heureuse, Caelan l’aurait laissé faire. Tant qu’ils ne touchent pas aux poissons dans l’aquarium, ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent entre ces quatre murs. Tant que leur présence rend Calie heureuse, alors il saurait s'adapter à n'importe quoi. “Vous vous êtes bien amusés ? C’était bien ?” Ce n’est pas parce qu’elle ne répond pas qu’il s’en soucie. Elle fait ça, parfois, de ne pas répondre. Il n’en comprend jamais réellement la raison, lui qui n’est pas le plus habile en terme de relations humaines. Il continue de se convaincre que s’il parle pour deux alors il ne peut pas y avoir de problème. Pourquoi y aurait-il un problème de toute façon ? Ils sont à nouveau tous les deux, ce soir, ensemble et amoureux. C’est niais mais il s’agit bien de leur réalité à eux, de leur microcosme dans lequel ils évoluent en toute sérénité. L’océanologue contourne la table, ramène une assiette dont il ne remarque même pas qu’elle n’a jamais été utilisé, se pose derrière celle qu’il aime pour venir lui déposer un baiser dans la nuque. Sans doute qu’il sent une légère crispation dans les muscle de sa chère et tendre mais toute une partie de lui s’efforce toujours de nier l’évidence depuis vingt huit ans, il est désormais devenu un professionnel dans ce domaine. Ses mains se posent sur ses hanches et son souffle encore court se perd dans sa nuque. Il l’aime tellement, sa femme de l’air. “Franck a dû partir en intervention alors j’ai tenu compagnie à Norah, on a jugé des gens à la télévision.” Il sourit encore en repensant à la soirée qu’il vient de passer, ne se souvient toujours pas si elle lui a annoncé sa grossesse après avoir insulté quelqu’un de con ou si c’était au moment où elle leur a crié d’aller à droite et pas à gauche. "Vas y essaye de deviner ce dont on a parlé, si c'est moi qui te le dit tu ne me croiras jamais !" Cette soirée semblait pourtant si parfaite à ses yeux.
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52557 POINTS : 630
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Il jouerait parfaitement le rôle de l’aveugle dans n’importe quel film, lui qui n’arrive pas à interpréter la raison de ses muscles tendus et des coudes qu’elle garde assez près de son corps pour ne pas qu’il puisse laisser s’y poser ses mains. Il se dit qu’elle ne se sent peut être pas très bien, qu’elle a passé une mauvaise journée ou qu’elle est malade et il n’insiste pas, se contente de lui prouver qu’il sera toujours là pour elle en déposant un simple baiser dans sa nuque. Même ça elle ne semble pas l’accepter et la jolie brune se secoue. Caelan respecte son espace, commence à comprendre le mot, recule sa tête de son cou et utilise sa main gauche pour attraper quelques unes de ses mèches et les libérer de son cou pour les reposer dans son dos. Peut être que c’étaient ses mèches là, qui la gênaient tant. Il les a reculé avec amour, ces envahisseuses, sans même se perdre à l’intérieur de la mèche et risquer de rencontrer des noeuds qui auraient fait mal à Calie. Il ne comprend toujours pas ce dont il s’agit mais continue d’agir avec la douceur qui lui est propre. Elle se retourne, pourtant, avec ses joues rouges et cet air qui veut dire qu’il a fait une très grosse bêtise. Le roux fronce légèrement les sourcils, se noie en pleine incompréhension, ne comprend absolument rien. Il n’a pas oublié son anniversaire, ça il en est certain. Il n’a pas fait l’apologie de leurs poissons ni même de leur chien à n’importe quel repas qu’ils ont eu ensemble, alors, vraiment, il ne comprend rien. Sa main droite reste encore en l’air au niveau de son ventre quelques instant, certainement parce que son inconscient a cet espoir fou qu’elle la rattrape. Il se rend rapidement compte que cela n’arrivera pas, se contente de se retenir derrière lui à la table de leur salon sur laquelle il y appuie tout le poids de son corps. Elle finit par attaquer et le petit monde de Caelan s’effrite. « Ta sœur t’a présenté un médecin qui va enfin t'implanter un cerveau ? » Il a un rire nerveux parce que plus rien ne va. Elle est en colère, certes, mais pas seulement contre lui. Elle en veut à Norah alors qu’elle que sa soeur n’a rien fait de mal et que Calie sait qu’il ne supporte pas quiconque s’en prend à celle qui partage le même ADN. Il ne dit toujours rien, pourtant, attend des clarifications ou qu’elle s’en prenne directement à lui. Il se retient de laver sa soeur de tous soupçons, se dit qu’elle l’a utilisé pour s’attaquer à lui sans même s’en rendre compte. Ce n’est qu’un malentendu et Calie ne voulait certainement pas dire ça, il le sait bien. « Au fait, ouais, je me suis tellement amusée avec mes amis qu’on a oublié de manger. » Le regard du roux se pose à l’endroit pointé du doigt par sa compagne, comme pour vérifier ses dire et s’assurer qu’elle ne ment pas et que lui est vraiment bête. A quoi peuvent bien servir tous ces diplômes qu’il a emmagasiné à la sueur de son front alors qu’il n’est même pas capable de se rendre compte que la table est complètement propre et que personne n’a mangé dessus ? N’ayant pas le courage de tenter une blague pour apaiser la situation, il se contente de la voir s’éloigner et lui tourner le dos, attraper ce plat de ragoût comme s’il avait réellement une quelconque importance. Ce n’est que maintenant qu’il se rend compte de ce qu’elle a cuisiné, que son odorat se met enfin en place et qu’il remarque toutes ses effluves qu’il aime tant. C’est le plat pour les grandes occasions, le plat qu’elle fait avec tant d’amour quand il y a quelque chose à annoncer ou qu’ils veulent marquer le coup. Le roux commence peu à peu à se remettre en question, à se dire qu’il a peut être oublié quelque chose de plus grave que son anniversaire. Il n’arrive pas à se concentrer avec le bruit de la cuillère en bois raclant le fond de la casserole et il souffle doucement, se souvenant enfin des quelques mots qu’elle a prononcé ce matin. Il humecte ses lèvres, s’inquiète d’être toujours incapable de jongler entre sa soeur et sa petite amie.
« Tiens, tu me fais penser: je pense que toi aussi tu as oublié un petit truc, ce soir ! » Maintenant qu’il a enfin compris, il admet qu’elle a toutes les raisons du monde d’être amer. Elle continue de lui parler alors qu’ils sont dos à dos et même si la vue de tous ces plats fraîchement lavés est assez plaisante, il préférera toujours sa jolie pilote. Même quand elle est énervée et qu’elle veut sûrement lui arracher le coeur à mains nues, il saura trouver un moyen de se rattraper. Ses doigts relâchent la pression exercée sur la table et il se relève, garde les yeux baissés vers le sol en même temps qu’il reprend le même chemin qu’elle. Alors qu’il lui fait à peine face à nouveau il prend la casserole sans qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit mais tend une main délicate et quasi suppliante pour lui demander l’arme en bois. Il ne veut pas qu’elle passe toute sa rage sur ces deux objets n’ayant rien demandé, il ne veut pas non plus risquer que quelque chose tombe et ne la blesse. Il ne veut jamais rien risquer, préfère toujours vivre dans un monde fait de papier bulle où on peut trouver un gel antibactérien tous les deux pas. “Laisse moi faire.” Il tente, se doute qu’elle refusera quoi que ce soit venant de lui pour toute la soirée à venir. Son seul espoir réside dans des excuses qu’elle n’écoutera que d’une oreille distraite mais pourtant c’est la chose qu’il fait le mieux. Il s’excuse pour ses propres erreurs et souvent pour celles du monde entier aussi. “Désolé, j’ai pas vu le temps passer. Elle m’a annoncé quelque chose et après mon cerveau s’est mis en mode off.” Il ne lâche pas encore tout le morceau parce qu’il ne souhaite pas lâcher une telle annonce dans un moment aussi peu enclin au bon souvenir. Il ne veut pas que la naissance de son premier neveu, ou de sa nièce, soit associée à une dispute avec Calie. Il y en a beaucoup, de disputes, pour tout et pour rien, mais celle ci n’a pas intérêt à être associée à cette si belle annonce. “On peut toujours manger maintenant, non ? J’ai super faim et ça sent bon.” Il négocie, tente de trouver une issue de secours et de sortir des sables mouvantes dans lesquels il est entré comme un grand garçon. “Et on parlera de Nord après, promis, je peux t’écouter pour le moment.” Elle avait quelque chose d’important à lui annoncer et il a vraiment envie de savoir ce dont il s’agit parce que la vie de Calie l’intéresse. Tout ce qui se rapporte à elle l’intéresse à vrai dire, que ce soit de près ou de loin. Elle pique, sa petite amie, mais il l’aime pour ça et pour un millier d’autres raisons. Ils pourront bien parler de sa jumelle plus tard, c’est vrai, et il ne se rend pas compte qu’il est le seul à avoir envie de parler d’elle ce soir. Pourquoi est ce que quelqu’un ne voudrait pas entendre parler de sa soeur ? "Parle moi, 'Li."
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52557 POINTS : 630
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rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
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La cuillère de bois est un lot d’une bien maigre consolation face à cette rage qui semble habiter Calie. Son compagnon n’en a rien à faire de savoir que la casserole sera vidée ce soir ou dans dix ans, il cherche seulement un moyen pour apaiser la situation et tenter de détourner l’attention de la brune comme si elle était une enfant. A peine lui tourne-t-elle le dos qu’il repose tout sur la table, tend déjà une main pour venir la poser sur son épaule. Son geste n’a pas le temps d’arriver à son but qu’elle a déjà avancé de quelques pas et emmené avec elle les maigres espoirs de l’étreinte qu’aurait pu lui offrir Caelan. « Arrête de chercher des raisons pour avoir merdé. » Son coeur s’accélère le temps d’un battement, cette phrase devient annonciatrice d’une dispute à venir. Pour de vrai. Il gardait cet espoir vain de pouvoir enrayer la machine mais cette fois ci tout est bien trop compromis. Le roux tente toujours de calmer la moindre tension, de se faire excuser tous les maux du monde et ce même quand il n’est pas en tort ; mais parfois lui aussi a besoin de s’exprimer et même s’il ne répond toujours rien à Calie, il sent quelque chose. Il sait que la seule raison pour laquelle elle ne lui montre pas sa rage de face c’est parce qu’elle pleure, et si elle pleure c’est qu’il a vraiment merdé. Caelan enfonce le clou une dernière fois, annonçant non pas que cette soirée sera entièrement dédiée à sa compagne mais plutôt qu’elle a droit à une certaine plage horaire et que sa soeur occupera tout le reste. Stupide garçon. « Tu ne peux pas savoir à quel point je m’en fiche, de ta sœur. » Des mots de trop, des mots qu’il ne veut pas croire. Son regard baissé sur elle perd peu à peu de sa douceur et ses yeux se froncent parce qu’il ne comprend décidement rien à tout ce qui se trame sous son propre toit. Le fait qu’elle se soit retournée pour lui faire face n’est peut être pas une si bonne nouvelle et même si une partie de l’océanologue a envie de sécher ses yeux embués, il a surtout envie de défendre sa soeur. “Tu penses pas ce que tu dis.” Il lui offre une dernière branche à laquelle se raccrocher, se rassure lui même en se disant qu’ils ne viennent pas de passer trois ans ensemble alors qu’elle déteste sa soeur. Sa soeur, son être humain préféré sur cette terre. Il accepte pourtant sans broncher les mots qui sortent de la bouche de sa bien aimée, mais jusqu’à un certain pas seulement. Jusqu’à ce qu’elle parle de cancer, et, par extension, de mort. “Tu fais quoi là Calie ?” Le voilà changé après un claquement de doigt et plus aucune parcelle de son corps n’a envie d’enlacer la brune ni même de faire s’envoler toute sa tristesse. “C’est quoi le problème ?” Il enchaîne sans vraiment lui lancer le temps de répondre, fait des gestes avec ses bras qui n’ont aucun sens. Pourtant, en face, Calie continue son propre numéro et referme le tiroir dans un bruit sonore, annonce qu’elle ne mangera pas avec lui - comme s’il avait vraiment eu envie de manger. La poitrine du jeune homme se soulève rapidement et il ne peut pas s’empêcher de lever les yeux au ciel après les quelques mots qu’elle lui balance. Par automatisme et par réflexe, on main vient s’enrouler autour de l’avant bras de la brune alors qu’elle passe à côté d’elle et que son si doux parfum parvient à ses narines. Il regrette ce geste aussitôt, bien sûr, et retire sa main pour la coller à son propre corps. “Tu ne peux pas juste souhaiter la mort de ma soeur et partir Calie, ça ne marche pas comme ça. Tu sais à quel point elle est importante pour moi et à quel point elle ne mérite pas d’être mêlée à tout ça. Dis moi ce qui ne va pas mais ne la mêle pas à tes histoires.” Il souffle, pense réellement qu’il vient de trouver la phrase parfaite pour arrêter cet engrenage. “Je suis sûr que tu t’énerves pour rien encore, et … arrête de faire l’enfant bon sang, si t’as envie de crier sur des gens t’as qu’à t’inscrire à la boxe, j’en sais rien. Fais ce que tu veux Calie mais mets pas Nord au milieu de tes trucs.” Ses mots sont maladroits, un poil misogyne sur les bords alors qu’il n’a aucune pensée de la sorte. Il souhaite défendre Norah mais n’arrive pas à faire comprendre que le but dans tout ça c’est aussi de garder Calie, celle qu’il aime, près de lui. Il n’arrive à rien, en réalité, et tous les mots qui sortent de sa bouche sont une nouvelle gaffe à ajouter à la très longue liste.
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RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Ce geste qu’il regrette amèrement, son poing qu’il garde tellement fermement serré qu’il en tremble. Tout son bras tremble avec et il n’a aucune envie de ressembler à tous ces hommes dont le visage passe à la télévision, tous ceux qui ont fait du mal à leur concubine ou à n’importe qui d’autre. Il n’est pas comme ça Caelan, il aime Calie du plus profond de son âme et il ne veut que son bien ; même encore ce soir alors qu’elle a apparemment décidé de lui prendre la tête. Si elle veut crier alors ils crieront, ce n’est pas un problème, il ferait tout pour elle. Le problème c’est que jusque là elle ne s’en prenait toujours qu’à lui, elle lui reprochait beaucoup de choses qu’il acceptait parce qu’il se sait perfectible. Il acceptait tout venant d’elle et n’hésitait pas à lui rendre la pareille quand le besoin se faisait ressentir. C’est leur duo, c’est leur dynamique et tout fonctionne parfaitement ainsi. Fonctionnait. Parce que jusque là Norah était restée en dehors de l’équation et Calie l’a posé en plein centre sans même prévenir. Il peut accepter toutes les critiques sur lui, il peut aisément ravaler sa fierté et son ego … Mais sa tolérance est bien moindre quand il s’agit de sa jumelle. Elle est même totalement inexistante. Calie le sait, pourtant. Pourquoi est ce qu’elle s’est quand même aventurée dans ce chemin là ? Tout le monde y perd des plumes, peu importe à quel point il l’aime. Il est attendri par ses yeux verts et ses linvres qu’elle garde pincée pour ne pas exploser, mais il est incapable de s’excuser et de faire machine arrière. « Quoi ? Attends, t’es sérieux ? Tu penses que le problème vient de moi ? » Pourtant elle explose et lui a toujours la vivacité d’esprit d’une petite cuillère. Elle est celle qui fait une scène alors que tout allait pourtant si bien, de qui d’autre pourrait donc provenir le problème ? Il n’a rien fait, n’a insulté personne, n’a rien fait qui le fasse sortir des chemins battus. Il ne lui dira pas, mais entre les deux c’est elle qui s’énerve pour un rien et qui maintenant demande d’où provient le problème alors que ça lui semble pourtant immensément évident. Calie crie, lui brise les tympans et grignote encore un peu plus le peu de patience qu’il lui restait. Il n’arrive même plus à lui sourire ou à poser des yeux inquiets sur elle, il est seulement agacé par la situation. Le roux a beau être d’une patience à toute épreuve, il a grandi en tant que dernier garçon d’une famille de quatre et il sait que s’il ne se bat pas pour ce qu’il désire alors il n’aura rien. S’il ne se bat pas pour ses convictions alors elles seront bafouées. C’est la même idée ce soir. S’il ne dit pas ce qu’il pense réellement alors elle aura gagné et elle aura insulté Norah en tout impunité et ça il ne peut pas l’accepter. “Calie, putain, tu fais une énième crise de jalousie ? Tout ça pour ça ? C’est ma soeur et les gens normaux sont près de leur famille !’ Bien sûr qu’il regrette de lui dire ça à elle alors qu’il sait qu’elle n’est proche d’aucun des membres de sa famille et que son discours sous entend qu’elle n’est pas normale. Non, en effet, aux yeux du roux elle n’est pas normale puisqu’elle est la plus belle femme qu’il n’ait jamais rencontré, la plus forte, la plus indépendant et par dessus tout la plus casse pied de toute. Elle est incroyable à ses yeux mais parfois les adultes disent d’horribles choses en espérant très fort que l’autre développe des dons de télépathie dans la seconde. Ca n’arrive jamais. ”Tu m’emmerdes, là, Calie.” Les deux paires de yeux verts se font face et c’est sans doute la première fois qu’il est aussi proche d’elle et qu’il n’a aucune envie de l’embrasser. Il l’aime, mais bon sang qu’elle l’énerve. Elle continue à remuer le couteau dans la plaie, à lui inventer une vie totalement fictive avec sa soeur et lui bouillonne de l’intérieur sans jamais être capable d’éclater parce que ça ne lui ressemble pas. ”C’est elle que j’avais envie de voir ce soir, t’as autant de mal que ça à le comprendre ? T’es pas le centre du monde, t’es pas la seule à qui je tiens mais là t’es vraiment la seule qui passe son temps à me rendre fou. Je vais vraiment finir par quitter cette maison mais ne t’attends pas à revenir un jour dans ma vie.” Son ton monte à son tour sans aucune raison, tous ces mots s’enchaînent alors qu’il voudrait simplement lui faire retirer ce qu’elle a dit sur Norah. Si elle n’avait pas dit tout ça, il n’aurait pas répondu de cette manière non plus. Il ne serait pas réellement en train de penser à quitter leur maison et à ne peut être plus jamais revenir pour ne pas lui laisser une chance de parler de cette manière de sa soeur encore. ”C’est toi le putain de problème, là.” Son index se pointe sur son front, accusateur (menteur).
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52557 POINTS : 630
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
La douceur fait partie intégrante de chaque cellule composant Caelan Leckie. Il n’est que douceur, que délicatesse, que compassion. Il ne trouve aucue satisfaction dans les disputes, dans le ton qui hausse et dans les gestes qui se perdent. Il n’aime rien de cela, ne recherche pas ces moments là non plus. Il aime sa vie tranquille, boulot - metro - dodo est un train de vie dans lequel il se complait. Metro, boulot, dodo, et Calie au milieu de tout ça. Des poissons et un chien, ce sont les seules choses non vitales qu’il a su s’accorder, ses petites joies du quotidien. Il nourrit les poissons, pose ses coudes sur l’aquarium (pour mieux râler ensuite lorsqu’il verra les traces) et les regarde se mêler entre eux pendant des heures durant. Il est un enfant hyperactif que seul la vue de la faune et de la flore marine ne saurait calmer. Le chien l’amuse, le pousse à sortir, le pousse à jeter des balles baveuses au fond du jardin et à recommencer ce stupide jeu à l’infini. Il ne brille pas d’intelligence et reste une boule de poils bien baveuse, mais il l’aime. Au moins il peut crier sur le chien lorsqu’il mange le bord du canapé et recommencer à redevenir Caelan quelques minutes après - personne ne lui en tiendra rigueur. Cela ne fonctionne pas avec Calie. Calie n’est pas un chien, elle est celle qu’il aime et celle qui lui en voudra toujours de lui avoir reproché le lien qui la relie à sa famille. Il n’aurait jamais dû dire ces quelques mots tout comme elle n’aurait jamais dû parler de sa soeur. Ils savent où appuyer pour faire mal. Leur duel est truqué. Ils savent où effectuer une simple pression pour obtenir un ko. Même lorsque sa petite amie essaye de calmer le jeu, de lui dire qu’elle ne lui reproche aucunement de parler à Norah … le mal est déjà fait. Il bouillonne déjà. Lui, le gentil petit garçon, a bien du mal à rester en place. Ses iris bleutées volent d’un côté et de l’autre du visage de Calie, sa main resserre le bois de la chaise et sa mâchoire reste serrée. Elle n’aurait jamais dû parler de Norah. Personne ne parle mal de Norah, pas même elle. Il les pensait du même camp, il pensait qu’elle l’aimait bien. Il pensait tant de choses qui semblent désormais toutes si erronnées. Il ne sait plus quoi lui dire et elle non plus apparemment, en prouve sa bouche qui s’ouvre et se referme quasiment aussitôt. Ils sont dans une impasse. Une impasse qui a l’odeur de ragoût, une odeur de chez eux et par conséquent une odeur de bien être. Ca sent toujours l’eau iodée, chez eux. Sans doute parce qu’ils vivent quasiment sur la plage. Ou à cause de la nourriture des poissons que Caelan ne pense jamais à changer. Il adore cette odeur. Il s’y sent bien. Caelan se sent toujours serein lorsqu’il y a de l’eau à proximité, mais jamais quand cette eau remplit peu à peu les yeux de sa petite amie. Il ne voit pas ses joues devenir toujours plus rouges, trop concentré à la regarder dans les yeux pour jauger la moindre de ses réactions, anticiper le moindre mot qui pourrait venir faire du mal à sa petite soeur. Une main vient repousser la sienne et il ne lutte pas. Pas sur ce terrain là. Ce geste n’est rien en comparaison au ton sarcastique et à son ironie tout sauf latente. Calie est son ying, elle est celle qui s’énerve dans les files d’attente, celle qui insulte les démarcheurs téléphoniques, celle qui se plaint d’un énième spectacle annulé, celle qui crie “chut !” au cinéma. Elle est celle qui s’énerve pour deux parce que cela ne ressemble pas à Caelan. Il peut le faire, bien entendu, mais ils ont trouvé leur harmonie lorsqu’il la laisse se laisser aller, qu’il la laisse déverser sa colère sur de pauvres inconnus qu’ils ne reverront de toute façon jamais. Ces situations le font même rire, parfois. Quand cette rage n’est pas déversée contre lui et quand il n’a pas envie de répliquer ; la faute d’être le dernier des garçons de la famille, celui qui n’était jamais vraiment respecté. Il ne peut pas tout laisser passer, il n’est pas transparent. ”Va te faire foutre.” Il reprend ses mots une simple seconde après qu’elle les ait prononcés. Va te faire foutre parce que je fais parti de ta vie, va te faire foutre parce que je t’aime, va te faire foutre parce que je serais prêt à tout pour toi. Va te faire foutre pour avoir donné un sens à ma vie. Rien de tout cela n’a aucun sens. Ses mots sont dures, ils ne lui ressemblent pas. Il soutient le regard de Calie sans lui donner aucun amour et ça non plus ça ne lui ressemble pas. Ils ont l’air d’étrangers. ”Je vais pas me gêner, Calie. J’en ai marre de supporter tes caprices et tes sautes d’humeur. Si tu me connaissais moindrement aussi tu saurais que j’aurais pu te pardonner n’importe quoi, mais pas ça. T’es allée trop loin.” Tout ce baratin alors qu’il l’aime tellement que ça lui fait mal. Son coeur se resserre dans sa poitrine et il souffle une dernière fois. Il n’a qu’à lui prouver qu’il ne rigole pas, rester quelques heures dans la voiture, rouler jusqu’à la plage et revenir pendant la nuit pour se glisser dans leur lit. Il s’excusera (et pensera chacun de ses mots) le lendemain matin et tout sera pardonné. Il lui dira qu’il ne pensait aucun de ses mots, qu’il avait simplement besoin de s’énerver et qu’il est infiniment désolé. Il l’enlacera, déposera un baiser sur son front, passera une main dans ses cheveux et lui susurrera qu’il l’aime. Voilà ce qu’il se passera ensuite, après qu’il ait levé les yeux au ciel et tourné les talons. Caelan récupère son manteau à l’entrée, laisse un poing s’enfoncer dans le mur pendant quelques secondes alors que ses pas s’arrêtent. Il jure. Il s’en veut déjà. Il tape à nouveau, plus fort et se fait encore plus mal. ”Va te faire foutre.” Il murmure pour lui même, s’énerve alors qu’il ne retrouve pas son jeu de clé dans le bol à l’entrée. Son pied heurte le meuble avec rage et il finit par ouvrir la porte de leur maison, pour la refermer avec encore plus de conviction. De rage. Dans un fracas. Un horrible fracas semblable à un coup de tonnerre. Un gong final.
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52557 POINTS : 630
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Il était supposé revenir. Il était supposé revenir pour que tout s’arrange.
Il revient, oui. Mais rien ne s’arrange.
Le cri lui glace le sang et il ne semble plus rien entendre ensuite, pas même son prénom répété à de multiples reprises derrière la porte à moitié détruite. Elle est peut être fermée mais il peut toujours voir Calie au travers. Calie au sol, Calie dont une main se pose par réflexe sur la source de la douleur et le sang qui s’écoule entre ses doigts si fins. Le roux garde un oeil inquiet sur cette trace rouge faisant son chemin le long de la main de sa compagne et toute cette dispute semble soudainement si futile, si inutile. Bien sûr qu’il l’aime, bien sûr que non il ne la déteste pas, bien sûr que non il ne voulait pas s’en aller. Il ne pensait pas l'avoir claqué si fort, cette foutue porte. Ses pas se rapprochent d’elle à la hâte et cette fois ci il ne prend pas même le temps de fermer cette fichue porte. Le verre a volé en éclat, et il écarte d’un geste du pied les bouts qui semblent trop proches des genoux de celle qu’il aime. Elle n'a pas besoin de s'écorcher davantage. ”C’est rien mon amour, c’est rien.” Qu’il s’empresse de lui murmurer doucement en même temps qu’il s’assoit près d’elle. Ses mains viennent retrouver les siennes pour qu’elle arrête de toucher la plaie qu’il ne pense pas si importante qu’il n’y paraît. Il pense qu’un éclat est seulement très mal placé, que le tout saigne abondamment mais qu’il n’y aura aucun dommage, que ce n’est qu’un concours de circonstances qui n’aura aucune conséquence. Il pense seulement à elle, qui en plus de devoir supporter les mots qu’il a hurlé doit aussi jongler avec une douleur physique bien réelle. Assez ironiquement, il pense à nouveau à sa soeur dans ce moment là, à ces cours qu’il lui a fait réviser, à tous les bobos qu’il l’a aidé à soigner sur les genoux blessés des aînés qui ne cessaient de se chamailler. Ce n’est pas lui le médecin de la famille mais il sait que tout ceci ne sera pas sans conséquences. Il sait qu’un éclat de verre planté à même l’oeil ne sera jamais sans conséquences, peu importe les progrès faits par la médecine. ”Calie ce n’est rien, regarde moi. J’appelle seulement les secours pour qu’ils te mettent un point de suture ou deux, d’accord ? Et après on reviendra à la maison, tous les deux.” Menteur Caelan, menteur. On ne fait pas de point de suture sur un oeil, surtout pas sur l’oeil qu’il peut voir maintenant qu’il caresse doucement ses mains ensanglantées. Il voit les dégâts faits par un simple morceau de verre et bien qu’il essaye de rester calme pour Calie, tout son corps est en état d’alerte générale. Ses yeux ne cessent de se poser partout et nulle part à la fois, son cerveau en ébullition pense à tout ce qu’il devrait faire, son corps brûlant se tétanise à l’exception de ses mains qui luttent à elles seules pour rassurer Calie. S’il la lâche elle voudra toucher son oeil, elle voudra voir à quoi il ressemble, elle voudra peut être même se lever et toutes ces idées là sont très mauvaises. Le roux finit par se rendre à l’évidence et sort fébrilement le téléphone de sa poche pour appeler n’importe qui mieux placé que lui pour venir en aide à la jeune femme. Sa voix est faible et le ton paniqué mais il fait de son mieux pour ne rien laisser paraître quand il décrit la blessure de sa compagne, qu’il parle de bouts de verre près de son oeil mais pas dedans. Il aurait expliqué la situation de manière plus concrète si elle n’était pas là à l’écouter, à lui demander si tout va bien, à essayer de déloger ses mains de celles de Caelan pour faire ce que bon lui souhaite. Incapable d’en faire plus, il ne peut qu’être là pour elle maintenant à défaut de l’avoir été avant. Son corps se rapproche un peu plus de celui de l'être aimé, il vient passer une main derrière son dos pour venir l’approcher de son bras. Ses doigts se collent entre eux à cause de son sang à elle et il ne le remarque même pas. Il ne peut rien toucher sur son visage, il pourrait encore tout empirer, comme s’il n’en avait déjà pas fait assez. Son nez se retrouve dans sa chevelure dans laquelle il dépose de lents baisers en même temps qu’il ferme ses yeux bleus un instant. L’adrénaline redescend peu à peu, les scènes se rejouent dans sa tête et il se revoit utiliser toute sa force pour fermer cette fichue porte. Il voulait simplement lui faire croire qu’il était réellement énervé, il voulait simplement lui faire comprendre qu’elle peut s’en prendre à lui autant qu’elle veut mais pas à sa petite soeur. Elle peut lui dire tout ce qu’elle veut, à lui, maintenant encore plus qu’hier. Elle en a tous les droits et peu importe si ça lui brise le coeur puisqu’il vient de briser sa vie. ”Je suis désolé. Je t’aime. C’est juste une égratignure, on rentrera rapidement chez nous.” Son corps se balance d’avant en arrière pour la bercer doucement. Tout est relatif, sur le sol froid de leur couloir.