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 Guilty pleasure. [Deb&Calie]

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Message(#)Guilty pleasure. [Deb&Calie] EmptyVen 6 Sep 2019 - 4:29


Guilty pleasure.
Deborah & Calie

C’est la troisième fois que Calie décide de s’inscrire à cet atelier de cuisine spécialisé en desserts. Les deux premières fois, elle est sortie de l’établissement le cœur gonflé de bonheur : elle s’est rendue compte que la confection de confiseries et de pâtisseries réchauffait son cœur. Elle le savait depuis quelques années déjà mais c’était la première fois qu’elle décidait de partager sa passion avec d’autres personnes (huit, plus précisément, et un chef plutôt joli qui l’encourageait à se dépasser). Aujourd’hui, au menu : des lamingtons, une spécialité australienne. C’est avec un large sourire qu’elle salue les personnes présentes à l’atelier, reconnaissant quelques visages, avant de s’installer derrière l’un des comptoirs. Son esprit perfectionniste titille immédiatement : elle replace doucement la cuillère en bois qui reposait dans un angle négligé. L’ustensile à nouveau parfait, elle redresse la tête quand l’organisateur de l’atelier entre dans la pièce en remerciant tout le monde pour leur présence en ce jeudi soir. Les traits de Calie s’adoucissent immédiatement car elle est rassurée de revoir cet homme qui lui avait donné tant de bons conseils lors des premiers exercices plus faciles. Ce soir, il fait une promesse : « Bonsoir tout le monde ! Je suis content de retrouver certains visages. Comme vous savez, aujourd’hui, nous ferons des lamingtons. Mais, comme vous avez pu voir sur la fiche d’inscription… La réalisation de ces desserts ne sera pas simple. » Ses yeux sont lumineux d’amusement. Il nage dans son élément et Calie aussi. « Cependant, je vois que nous accueillons une nouvelle personne, ce soir. » Tout son corps se tourne vers une jeune brunette qui a opté pour le comptoir juxtaposé à celui de l’habituée. À son tour, Calie pivote la tête vers la jolie demoiselle tandis que le professeur énonce son prénom, pour la présenter au groupe. Elle croise son regard et hoche doucement la tête pour la saluer, remarquant ses airs légèrement perdus (et elle n’a pas encore attaché ses cheveux alors que toutes les femmes présentes les ont remontés en chignon ou en queue de cheval). Tandis que le responsable de l’activité se met à expliquer les ingrédients présents sur les comptoirs de tous les participants, Calie se rapproche curieusement de la dite Deborah pour murmurer : « Tu devrais attacher tes cheveux avant de commencer. » Elle lui fait un clin d’œil amusé avant de remarquer qu’elle ne semble pas avoir d’élastique prévu à cet effet. C’est machinalement qu’elle retire l’un des siens à son poignet pour le lui offrir. « Tiens, n’hésite pas si tu en as besoin d’un autre, tu as une tignasse impressionnante. » Jugeant qu’elle devrait reposer son attention sur l’organisateur de l’atelier, et redresse son dos et reprend place derrière son comptoir, prête à avaler toutes les informations nécessaires à la réalisation du dessert australiens. « La recette est devant vous, commencez par la pâte. C’est à vous de jouer, n’hésitez pas si vous avez besoin d’un coup de main. » Qu’il termine en observant Calie du coin de l’œil. Elle se pince les lèvres et baisse la tête, à la fois flattée et déboussolée devant cette attention qu’il lui offre. D’une main sûre, la jeune femme s’empare du sac de farine pour verser la quantité indiquée dans un grand bol en verre.      
         
 
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Message(#)Guilty pleasure. [Deb&Calie] EmptyJeu 31 Oct 2019 - 2:20


Guilty pleasure.
Calie & Deborah

Il avait promis d’essayer alors elle avait eu envie de l’encourager, à sa façon. Elle avait envie de lui faire plaisir et quoi de mieux que d’apprendre à faire la pâtisserie emblématique de leur amitié pour ça ? Ils avaient un peu de mal à se réconcilier, à se retrouver – et c’était essentiellement de sa faute, il fallait l’avouer – et elle souhaitait bêtement que de lui amener ça, ça pourrait les aider. C’était idiot parce que ce n’était qu’un gâteau mais tous les prétextes étaient bons pour espérer retrouver ce qu’ils avaient, en souhaitant que ça puisse être encore possible. Alors elle s’était inscrite à ce cours de cuisine sans vraiment prêter attention à quoi que ce soit d’autre que la confection du jour. Comme on dit, elle s’était ramenée les mains dans les poches. Elle n’avait rien prévu de spécial, elle ne s’était pas rendue compte de la difficulté de l’atelier. Elle n’avait même pas capté que les autres participants se connaissaient de séances précédentes et elle s’était bêtement dit que s’ils se disaient bonjour si chaleureusement c’était probablement parce que c’était un groupe d’amis qui se retrouvaient autour d’une passion. Grossière erreur. C’était derrière son comptoir qu’elle s’en rendait vite compte, d’autant plus quand le chef de ce soir émettait le ravissement de revoir certaines têtes et qu’il se tournait vers elle pour la présenter comme étant nouvelle. Wait, What ?! Ils ne sont pas tous nouveaux ici ? Elle l’avait cru, mais non, elle était la petite nouvelle du groupe et tous ces regards braqués sur elle ne lui plaisaient que moyennement – parce que ça la rendait mal à l’aise, évidemment.

Heureusement, et ce rapidement, le petit groupe se focalisait davantage sur le chef d’atelier qui commençait à expliquer les choses. Beaucoup d’ingrédients… trop d’ingrédients. Est-ce qu’elle était vraiment capable de faire ça, elle qui était une brêle de premier en cuisine ? La question se posait franchement mais elle n’avait pas le temps de s’y attarder qu’une voix basse venait se faufiler à son oreille. Sa voisine, à qui elle avait sourit en retour, lui filait un petit conseil. S’attacher les cheveux. C’était gentil mais bon… Debbie n’avait rien prévu pour ça et ça se voyait visiblement à sa tronche qu’elle était plus que novice dans le domaine. « Merci. » qu’elle articulait naturellement quand la demoiselle lui prêtait un élastique qu’elle s’empressait de nouer autour de ses cheveux en queue de cheval. Elle ne savait pas trop si la coiffure était seulement nécessaire pour ne pas laisser trainer ses cheveux partout ou si ça l’était parce que la recette promettait d’être sportive… de quoi lui faire un peu craindre la suite des événements. La jeune femme s’était alors éloignée, retrouvant son comptoir où elle s’empressait de commencer la recette, visiblement bien plus dans son élément que Deborah ne l’était. L’élément de la brune se trouvait davantage des relations humaines et elle n’avait pas loupé le regard du mec sur sa voisine. Peut-être bien qu’elle allait plus s’intéresser à ça qu’à la recette d’ailleurs… au point de se rapprocher de la jeune femme à son tour. « Excuse-moi de te déranger. Comment tu t’appelles ? » Bah quoi ? Tout le monde connaissait son prénom ici et elle n’en connaissait pas un seul, ce n’était pas juste. « Je crois que tu as capté plus vite que tout le monde que je suis pas franchement la plus à l’aise en cuisine, ça te dérange si je prends exemple sur toi ? » Il fallait avouer qu’elle était carrément nulle et qu’en survolant la fiche de la recette, ses iris avaient croisé certains mots qu’elle ne connaissait même pas. Si elle pouvait copier sur sa voisine ou lui demander un peu d’aide par moment, cela ne serait pas de refus. « Je sais que je pourrais demander au chef mais je crois qu’on sait tous qui il a envie d’aider en premier. » Un sourire amusé, un regard mutin, elle s’en mordait l’intérieur de la joue. Elle n’avait pas su s’en empêcher !      
         
 
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Message(#)Guilty pleasure. [Deb&Calie] EmptyMar 5 Nov 2019 - 4:05


Guilty pleasure.
Deborah & Calie

C’est une grande famille d’amoureux de pâtisseries qui se regroupe deux fois par mois dans cette énorme cuisine réaménagée pour accueillir de tels cours. Tous les visages se reconnaissent, mais de nouvelles mèches brunes se démarquent ce soir. Tout le monde est le bienvenu, même en plein milieu d’une séance de dix cours. C’est exactement la raison pour laquelle Calie se fait si amicale envers cette nouvelle qui semble complètement perdue, comme si elle s’était réveillée dans cette pièce avec un fouet et une cuillère en bois dans les mains. Malgré ce divertissement agité à ses côtés, elle arrive tout de même à garder ses deux yeux rivés sur le professeur lorsqu’il explique les détails de la recette de la soirée. C’est avec enthousiasme et motivation que la passionnée de sucreries se met à la tâche, remarquant la maladresse de la nouvelle venue. Naturellement, elle lui propose son aide : c’est ce qu’elle a toujours fait devant une personne qui nécessite un coup de main dans les plus brefs délais. Elle ne voudrait pas la laisser seule avec ses ingrédients. « Excuse-moi de te déranger. Comment tu t’appelles ? » Un sourire à la fois surpris et amusé étire les lèvres de Calie alors qu’elle mesure précisément  une quantité parfaite de farine avec sa tasse. « Tu ne me déranges pas. » Elle secoue doucement le récipient pour égaliser la montagne de poudre blanche. « Je m’appelle Calie, et toi ? » Elle l’interroge du regard l’espace d’une seconde pour rapidement se remettre à la tâche, désireuse de révolutionner la recette des lamingtons. Elle est perfectionniste et ça se voit dans chaque mouvement calculé qu’elle fait. Son doigt suit le rythme de sa lecture et glisse le long de la liste d’ingrédients sur la feuille posée sur le comptoir. Elle écoute la brune à sa droite sans poser les yeux sur elle, sauf lorsqu’elle évoque le professeur qui lui a toujours donné un peu trop d’attention. Elle se retourne vers elle, un sourcil levé, mais les yeux amusés. « Tu peux t’inspirer de moi, me copier, même. On est pas en train de passer le bac. » Elle pointe la recette posée sous ses yeux : « Cependant, tout est écrit sur cette feuille. Le mélange n’est pas bien compliqué à réaliser. Seulement, il ne faut pas oublier de bien lever les blancs d’œuf en neige. C’est le plus important si tu veux des lamingtons à couper le souffle. » Elle lui fait un clin d’œil et se remet automatiquement à la tâche, mélangeant farine, sucre et levure d’un coup de poignet certain. « Tu pourrais essayer d’attirer son attention, si il te plaît. » qu’elle ajoute, à voix basse. « Il a un faible pour les brunes, si je me fie aux informations que j’ai pu récolter. » Elle ricane doucement en s’emparant des ingrédients humides pour les mélanger ensemble d’une poigne toujours aussi forte. « Personnellement, il n’entre pas particulièrement dans mes critères de sélection. » C’est un homme. Voilà. Certes, elle apprécie autant la carrure des hommes que le galbe des femmes mais elle a toujours préféré la douceur de ces dernières. Elle n’a pas besoin de se blottir aux creux de muscles puissants mais impulsifs, indépendante et forte comme elle est depuis qu’elle s’est rendu compte qu’elle apprécie son autonomie.      
         
 
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Message(#)Guilty pleasure. [Deb&Calie] EmptyMar 10 Déc 2019 - 0:03


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Calie & Deborah

« Deborah... » Elle s’était entendue, l’hésitation dans sa voix. Non pas qu’elle ne voulait pas lui donner son prénom mais le professeur venait tout juste de le dire, du coup, forcément, ça avait été étonnée la brune qu’elle le redemande. Qu’est-ce que cette meuf avait des problèmes de mémoire ? Peut-être. Debbie n’allait pas s’en moquer, problème de mémoire, d’attention ou autre, peu importe, elle n’était pas là pour ça et ne te tenait pas franchement à se faire une ennemie d’entrée de jeu à cause d’un tel détail. D’autant plus que son interlocutrice prenait la peine de la rassurer : Debbie était en droit de la copier, de faire exactement pareil qu’elle pour ne pas se gourrer (à commencer par secouer doucement le pot de farine pour égaliser la montagne, un truc auquel elle n’aurait pas forcément pensé). Alors Brody, elle retournait à son établi, elle regardait Calie faire, prenait exemple parce qu’elle venait de lui assurer que le mélange était facile, jusqu’au moment où… monter les blancs en neige what the hell is going on ?! Un moment de latence, long, de la part de Deborah et presque rougissante, elle revenait vers Calie, complètement paumée et honteuse de ne pas comprendre un traitre mot de ce qu’elle venait de lui dire alors que dans la bouche de la demoiselle, ça semblait si limpide et évident. « Je dois les mettre au congélateur, c’est ça ? Parce que c’est ce que j’ai compris par ‘monter les blancs en neige’. » Parce que la glace du congélateur, c’est ce qui rapprochait le plus de la neige et Deborah ne voyait absolument pas ce que ça pouvait être d’autre. Comme si les geler allait les faire monter, bien sûr…

S’en suivait le sujet du professeur. Elle avait bien remarqué ses regards vers Calie et les sourires de cette dernière à son égard… mais elle venait de se planter sur toute la ligne, dans sa théorie. Il était fort probable que Calie ne faisait que renvoyer poliment les regards du professeur quand Debbie pensait à un jeu de séduction entre eux – peut-être même que le professeur avait pensé à la même chose qu’elle, le pauvre, il allait être déçu. « Non, il ne me plait pas spécialement. Je préfère les bruns avec un bonus yeux clairs. » Comme Jo. Et comme Calie mais est-ce qu’elle avait envie de lui dire ? Bah oui. « Et les brunes aussi. » Et elle se faisait rire toute seule parce qu’elle avait presque du mal à croire qu’elle venait de balancer ça à une parfaite inconnue, comme si de rien était. Mouarf, au fond, ce n’était vraiment rien, juste un moment pour rire. « Est-ce que je dois comprendre que tu es team brun aussi ou tu es juste pas team pénis tout court ? » Est-ce qu’elle venait de dire pénis un peu trop fort pour avoir tant de regards tournés vers elle ? Rattrape le coup Brody, rattrape le coup… « Quoi ? J’étais en train de lui dire qu’on a toujours collé les femmes en cuisine depuis des millénaires mais c’est encore une fois les pénis qui sont plus reconnus dans le métier, comme lui là. » Et elle désignait le professeur de son fouet. C’était peut-être pas sa meilleure idée d’être accusatrice alors elle rattrapait le coup du coup… « Mais c’est bien ! Les temps changent quoi, c’est cool. » Oui Deb, baisse d’un ton et fait fondre ton chocolat, ça vaudrait mieux.      
         
 
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Message(#)Guilty pleasure. [Deb&Calie] EmptySam 28 Déc 2019 - 21:14


Guilty pleasure.
Deborah & Calie

Elle se trouve dans son élément. Le fouet tourne machinalement dans le bol en verre sans jamais que le mélange à l’intérieur ne perdre une goutte. Elle est concentrée sur la tâche (comme toujours, fière élève qui a toujours désiré les meilleurs résultats) mais garde quand même une oreille attentive en direction de l’amatrice à sa droite, celle qui semble s’être perdue au milieu d’une forêt sans boussole. Elle l’amuse, la plus jeune, et un doux sourire étire ses lèvres depuis que cette dernière lui a adressé la parole comme si elle avait fait d’elle le modèle à suivre dans ce cours. Ça la flatte, au fond : Calie a toujours voulu être une leadeur. Elle pense s’élancer dans la bonne direction en précisant à Deborah qu’elle doit mettre les blancs d’œuf en neige mais sa réaction la fait pouffer de rire. Elle couvre sa bouche avec sa main pour cacher son sourire, préférant éviter de trop attirer l’attention de l’enseignant dont les yeux vagabondent déjà bien assez dans sa direction. « Non, ce n’est pas ce que ça veut dire, mas bien essayer. Si tu les mets au congélateur, tu te retrouveras avec des cubes d’œufs glacés. » Elle pose son fouet dans le bol et se permet de quitter sa station quelques secondes pour rejoindre celle de Deborah. « Tu me permets ? » Elle demande en pointant le plus petit bol. Sans attendre, elle s’empare d’un œuf et le casse habillement avec une seule main pour finalement séparer le blanc et le jaune. Elle verse la partie dont elle a besoin dans le bol en question et tend une fourchette à Deborah : « Pour faire monter le blanc en neige, il suffit de souffrir du poignet. » Elle imite le mouvement dans le vide et précise : « Tu dois le fouetter pendant assez longtemps pour qu’il devienne une sorte de mousse légère. Tu verras, ça forge les muscles. » Elle lui fait un clin d’œil et retourne à petits pas vers son propres poste de travail pour se remettre à la tâche.

Le sujet dévie vers le fameux professeur qui porte un trop grand intérêt pour son élève probablement plus vieille que lui. Ça ne dérange pas Calie, elle n’est pas dégoûtée de recevoir de l’attention, elle se sent simplement pas à l’aise d’en montrer en retour. Deborah lui fait part de ses préférences en matière d’homme et elle sourit doucement en hochant la tête, pas particulièrement surprise par ses choix. Les femmes aiment les bruns ténébreux, c’est connu. Et les brunes, aussi, apparemment, comme Deborah vient d’admettre. Légèrement surprise, Calie repose ses yeux intrigués sur elle et demande : « Tu as une belle ouverture d’esprit, à ce que je vois. » Et le mot pénis est prononcé un peu trop fort. Résultat : une tonne de yeux se tournent vers toutes les deux qui semblent entretenir une conversation bien louche. « Quoi ? J’étais en train de lui dire qu’on a toujours collé les femmes en cuisine depuis des millénaires mais c’est encore une fois les pénis qui sont plus reconnus dans le métier, comme lui là. » Calie baisse les yeux en se mordant la lèvre inférieure, incertaine de vouloir participer à un débat féministe en plein milieu d’une cuisine. Elle partage le même avis, certes, mais loin de elle l’envie de ruiner l’ambiance de ce cours de cuisine. « Mais c’est bien ! Les temps changent quoi, c’est cool. » Voyant que sa nouvelle amie plonge la tête première dans un bassin d’eau bouillante, la plus âgée décide de rapidement changer de sujet pour ne pas la laisser se noyer. « Ouais, c’est génial. On en parlera plus tard autour d’une tasse de café, si tu veux bien. » Elle observe son interlocutrice du coin de l’œil pour l’inciter à accepter son invitation : ainsi, la page pourra être tournée et tous les cuisiniers pourront remettre la main à la pâte. Cependant, c’est un homme, un peu plus âgé que la moyenne des gens présents, qui répond : « Ce n’est pas de la faute de notre professeur s’il a le talent que certaines personnes n’ont pas. » Et il pointe Deborah du menton, remarquant son comptoir sale et son plan de travail complètement désorganisé. « Pardon ? » Demande Calie sur un ton autoritaire, le dos dressé et les crocs déployés. « Je ne parle pas de vous mais de la nouvelle. Vous n’avez pas besoin de monter sur vos grands chevaux. » Sourire sarcastique puis ricanement exagéré : « Ah, parce que vous êtes né avec un fouet et une cuillère dans la main, c’est ça ? Vous pensez que votre talent vient des cieux et que vous êtes héritier officiel de la grande gastronomie française ? Vous savez où vous pouvez le mettre, votre fouet ? »    
     
         
 
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Message(#)Guilty pleasure. [Deb&Calie] EmptyLun 6 Jan 2020 - 0:59


Guilty pleasure.
Calie & Deborah

« Une mousse légère ? Tu es en train de me dire que de battre un œuf peut donner une mousse ? » Est-ce qu’elle était en train de se foutre de sa gueule ? Est-ce qu’elle testait les limites de ses connaissances en cuisine pour se faire une idée de la petite catastrophe qu’elle pouvait être derrière les fourneaux ? Peut-être. Elle restait perplexe et pourtant, sous le regard insistant de la concernée, elle avait saisi la fourchette que la brune lui avait tendu et elle s’était mise à battre l’œuf, le plus fort qu’elle le pouvait, le tout sur la durée. Pendant un moment, elle avait vraiment cru que Calie la prenait pour un jambon mais plus le temps passait et plus elle parvenait à comprendre ce que la demoiselle lui avait dit. D’abord mousseux, le blanc se transformait sous ses yeux au fil des minutes, à coup d’effort et de mal de poignet. Elle avait raison : ça forgeait bien les muscles. Deborah avait chaud mais elle parvenait à ses fins – non sans mal. « J’aurais jamais cru que ça pouvait donner ça… je me demande quel mec a eu l’idée de battre un blanc d’œuf super fort et super longtemps… il était clairement motivé. » Puis son regard pivotait sur la femme à qui elle parlait. « Merci pour l’astuce. J’aurais eu l’air fine avec mes œufs congelés. »

Puis elle continuait la recette, non sans continuer à discuter avec Calie. Immanquablement, elles en étaient venues à discuter du professeur et de leurs goûts respectifs. Les filles et les bruns – la bonne blague quand on savait que le père de son gosse était blond comme les blés, mais bon. Puis les regards parce que Debbie ne savait pas être discrète ou pas assez. Alors, elle avait tenté de se justifier, maladroitement. Loin d’elle, aussi, l’idée de faire partir en débat la cuisine ou de rendre l’ambiance plus morose, elle s’était juste rattrapée au premier sujet possible où l’emploi du mot pénis ne choquait personne. Mais c’était trop maladroit alors une fois encore, elle rattrapait son erreur en disant que c’était bien, que les mentalités étaient en train de changer etc. le tout en baissant énormément le volume de sa voix : ouais, ok, elle était juste en train de s’écraser sous les regards, honteuse. « Oui, on va faire ça et juste se contenter de montrer que le professeur du jour est un bon professeur en faisant de délicieux lamingtons. » Lèche-botte… il faut ce qu’il faut pour se faire de nouveau bien voir et ne pas devenir un élément perturbateur.

Néanmoins, elle aurait pu s’en abstenir. L’élément perturbateur ne venait finalement pas d’elle mais d’un homme plus âgé, ne se gênant pas pour défendre la position des hommes en rabaissant celle des femmes, et notamment la sienne. Elle aurait pu en rire parce qu’il cherchait à la blesser quand elle trouvait juste ça pathétique de profiter de son inexpérience. On disait que les jeunes bouffaient le respect au petit-déjeuner mais les petits vieux avaient eu le temps de le digérer et d’en faire une belle merde, parole de Debbie. Ce qu’elle attendait moins, c’était la réaction vive de sa partenaire de papotage. Le papi était sacrément remis à sa place, de quoi arracher un rire étonné de Debbie tant elle ne s’attendait pas à cette violente répartie – notamment la dernière question dont tout le monde avait trouvé la réponse, y compris le mec en question qui semblait fort choqué. « On se calme. Ce n’est pas grave. Il a raison : je n’ai pas de talent. Personne n’en a à vrai dire. Je vais travailler, dur et longtemps… » Avant le fouet ne finisse entre les fesses du mec, mais cette réflexion, elle la gardait pour elle. Ne pas jeter de l’huile sur le feu, ne surtout pas le faire. « Et prouver que ça n’a rien à voir avec le talent et que je peux être bien meilleure que maintenant. Chacun sa vitesse d’apprentissage, c’est tout. Mes lamingtons seront les meilleurs de la ville. » Oui oui, même meilleurs que ceux du professeur, même si pour ça elle devait passer des heures en cuisine. Elle se faisait cette promesse stupide intérieure.

« Alors on se calme, nos fouets on les garde sagement dans nos bols et on donne tout ce qu’on a. » Un sourire tendre sur le visage, elle voulait détendre l’atmosphère et que chacun se remette au travail. C’était chose faite après encore quelques messes basses dont celles de Debbie envers sa voisine. « Merci. C’était sympa de m’avoir défendue… bien qu’étonnant, je n’aurais jamais deviné une telle poigne dans les mots. » Elle en riait un peu parce que Calie faisait tellement grande dame, pour Deborah en tout cas, pas du style a menacer les gens de leur mettre des trucs dans les fesses… et pourtant. « J’ai préféré calmer les choses et lui donner raison... Je ne voulais pas que t’énerves davantage et que tu te fasses virer d’un cours que tu fréquentes visiblement souvent pour une meuf qui sera là que de passage, ça serait dommage quand même. » Sourire amusé sur le visage, elle ne pouvait pas s’empêcher de rajouter quelques mots. « Cela dit, maintenant que tu l’as proposé, je compte bien l’avoir, la discussion autour d’un café. »      
         
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Message(#)Guilty pleasure. [Deb&Calie] EmptyMer 8 Jan 2020 - 3:54


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Deborah & Calie

Calie ressemble à une magicienne devant Deborah qui ne comprend pas comment un œuf à l’allure gluante et humide pourrait se transformer en une mousse légère. Devant la surprise de l’, la plus vieille hausse les épaules, l’air innocent, et retourne à son propre comptoir pour continuer sa recette, désirant être dans les premières qui terminent – son esprit compétitif n’est pas mort après toutes ces années. Il est en fait de plus en plus fort puisque Calie a l’impression d’avoir plus de choses à prouver maintenant que les rides apparaissent sous ses yeux et se creusent lorsqu’elle est prise d’un fou rire. Elle n’est plus la jolie jeune femme qui fait tourner tous les regards – excepté celui du chef cuisinier mais, ça ne compte pas, il a au moins dix ans de plus qu’elle. Après quelques minutes de valeureux efforts du côté de la nouvelle, Calie s’assure du coin de l’œil qu’elle n’a pas renversé la moitié de son œuf mais elle se voit rapidement surprise à la vision de la mousse qu’elle a réussi à obtenir. Son commentaire la fait ricaner et elle se pince les lèvres en faisant mine de réfléchir. « Je suis certaine que c’était un accident. Une poule s’est peut-être retrouvée dans un de ces manèges qui tournent très vite et, quand elle en est sortie, ses prochains œufs avaient tous cette allure étrange. » Elle se permet de poser une poignée de copeaux de coconut sur sa langue mais elle grimace légèrement, surprise par la nature très sucrée de cet artifice concassé. « Ça m’a fait plaisir. Mais rien ne nous dit que toi-même t’aurais pas découvert une nouvelle astuce avec tes œufs congelés. »

Deborah se transforme en l’actrice d’une mauvaise comédie lorsque tous les yeux se tournent vers elle. Elle tente de corriger son erreur d’avoir indirectement insulté le professeur  et Calie aurait simplement laissé ce petit malentendu glisser entre ses doigts mais un autre homme dans la pièce se permet de rabaisser la nouvelle. C’est l’élément qui déclenche le volcan dans son estomac : sur un ton sévère mais contrôlé, elle se permet d’utiliser la vulgarité pour clouer le bec de l’insolant. « On se calme, ce n’est pas grave. Il a raison : je n’ai pas de talent. Personne n’en a à vrai dire. Je vais travailler, dur et longtemps… » Les lèvres pincées et le poing serré autour de son fouet, Calie l’écoute d’une oreille sans jamais déroger son regard de celui de l’homme qui décide de se taire à son tour. « Tu as raison. » Elle commence en hochant la tête pour finalement murmurer à l’intention de celle qui a su gérer la situation plus calmement : « Désolée, son commentaire m’a piqué les tympans. » Elle se connait : elle sait qu’elle a tendance à tirer des lasers lorsque quelque chose la dérange. Malgré toutes les années d’expérience derrière elle, c’est bien l’un de ses quelques défauts qu’elle n’arrive pas à corriger. En côtoyant les serpents à longueur de journée, on finit par en devenir un. Pendant quelques minutes, c’est un nouveau silence qui règne. « Merci. C’était sympa de m’avoir défendue. Bien qu’étonnant, je n’aurais jamais deviné une telle poigne dans tes mots. » La concernée baisse la tête un moment en se retenant de trop sourire puis elle finit par hocher la tête en transférant son mélange homogène dans le grand moule rectangulaire. « Il est vrai que je n’aime pas ceux qui se prennent pour un autre. » Son regard fuit sans qu’elle le veuille en direction de l’homme coupable de son manque de retenue et elle soupire. « Mais ce sont eux les pires. » Elle murmure, à peine, pour être certaine de ne pas rallumer les feux. Deborah explique la raison de son tempérament plutôt calme et un sourire tendre étire les lèvres de Calie lorsqu’elle comprend qu’elle l’a en fait sauvée. « Merci beaucoup, c’est très généreux de ta part. » Puis elle fronce les sourcils, les yeux pleins d’interrogation. « Tu n’es que de passage ? Tu voulais voir à quoi ressemble un cours de cuisine ou ce sont les lamingtons qui t’ont intéressée ? » Elle jette un coup d’œil au cadran du four en dessous de son comptoir pour constater qu’il a atteint la bonne température. Sans plus attendre, elle enfile une mitaine en caoutchouc et pose soigneusement son moule sur la seconde grille du four avant de jeter un coup d’œil à l’horloge. « Oh ? » Elle pivote la tête vers la jeune femme qui vient de lui rappeler ce fameux café. « Je dois admettre que cette proposition d’aller boire un café était ma façon de te sortir de ta gêne. » Elle plisse le regard et se pince les lèvres en s’accoudant sur son espace de travail encore couvert de farine. « Mais si tu le souhaites, ça me ferait plaisir d’apprendre à te connaître davantage. Peut-être que j’ai besoin d’une personne comme toi dans ma vie. Pour me calmer, ou pour m’envoyer un sceau d’eau froide dans le visage quand je commence à m’enflammer. Tu as une voiture ou tu veux que je t'emmène ? »  

   
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Message(#)Guilty pleasure. [Deb&Calie] EmptyVen 7 Fév 2020 - 4:37


Guilty pleasure.
Calie & Deborah

Le cours aurait dû rester bon enfant, à base d’œufs congelés au lieu d’être fouettés, de poule coincée dans un manège à haute vitesse pour expliquer la découverte de cette transformation d’un œuf. Ça aurait été trop facile. Il avait fallu que la brune ouvre sa grande bouche et se fasse remettre à sa place par un mec du cours pour que Calie laisse exprimer sa colère face à ce type aux réflexions acerbes. Qui l’aurait cru ? Personne. Pas même le professeur qui restait coincé dans la surprise tant il était surpris de la réaction vive de son élève. Clairement, personne n’aurait cru que celle qui allait le remettre à sa place, c’était la douce et appliquée Calie. C’était idiot mais en dépit du fait que Deborah choisissait de calmer le jeu, elle n’en restait pas moins agréablement surprise. Premièrement parce qu’elle ne s’y attendait pas, comme tout le monde, mais surtout parce que la jeune femme montrait qu’elle avait du caractère, qu’elle n’était pas juste la pâtissière hors pair qu’elle semblait être, bien rangée, loin des conflits et sage comme une image. Les gens à caractère, qui savent ce qu’ils veulent, Deborah aimait ça. C’était sans surprise, donc, qu’elle lui avouait le pourquoi de son besoin de calmer les choses. Elle ne voulait pas que le caractère trempé de sa voisine prenne le dessus et qu’elle se fasse virer du cours. Surtout à cause de Debbie et de ses paroles débiles, ça n’en valait clairement pas le coup. « Un peu des deux. Je ne savais pas comment cuisiner les lamingtons et c’était l’occasion de voir comment ça peut se passer les cours de cuisine. » Haussant un peu les épaules, ses gestes imitaient bientôt ceux de Calie alors qu’elle finissait de mettre sa pâte dans le moule quand celle de son interlocutrice était déjà dans le four. « Maintenant que je sais comment on fait, je vais disparaitre dans la nature et m’entraîner à les faire chez moi. J’aimerai les réussir et faire plaisir à un ami. » A Joseph notamment pour rallumer de doux et sucrés souvenirs avec cette pâtisserie emblématique qui ponctuait leur amitié depuis longtemps.

Peut-être qu’elle allait aussi ponctuer celle entre Calie et Deborah, en être le démarrage en tout cas. Si la demoiselle avait été ironique en lui disant qu’elle comptait bien avoir une discussion autour d’un café, ce n’était plus le cas de Calie. Après lui avoir fait remarquer qu’il s’agissait là d’une technique pour la sortir de la panade, elle revenait un peu sur ses paroles pour lui proposer de faire connaissance – à défaut de parler des zizis reconnus dans le monde de la cuisine quand ce sont les femmes qu’on colle derrière les fourneaux depuis des décennies. « Oui, j’ai une voiture. On pourra se rejoindre dans un café, un bar ou ailleurs, comme tu veux. » De quoi faire sourire Brody, ravie de ne pas l’avoir fait fuir. Elle allait peut-être pouvoir compter sur une femme dans ses amis, elle qui avait trop tendance à se lier d’amitié avec des mecs et mettre de côté ses compatriotes féminines. « Le temps de laisser la pâte cuir et de dresser nos lamingtons et je serais à toi pour le reste de la journée. » Elle comptait bien tenir parole et c’est ce qu’elle faisait. Une fois la pâte cuite, et bien que ses lamingtons étaient bien moins beaux que ceux de ses camarades de classe une fois montés, elle s’était attelée à nettoyer son plan de travail et remercier le professeur pour mieux rejoindre Calie à l’extérieur et convenir d’un point de chute pour aller partager un verre et faire plus ample connaissance.

fin du sujet

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