| (evelyn & lara) i was told ladies drink tea and smile |
| | (#)Sam 7 Sep 2019 - 13:34 | |
| ≈ ≈ ≈ {i was told ladies drink tea and smile} crédit/ (tumblr) ✰ w/ @evelyn pearson Peut-être que tu es légèrement nerveuse. Un sentiment plus qu'étrange et qui t'habite pour la première fois depuis... Depuis des années. C'est ridicule, tu n'as absolument aucune raison de l'être, c'est une simple conversation et pas la troisième guerre mondiale ou quelque chose d'aussi dramatique et cliché. Pourtant tu as lu et relu la réponse d'Evelyn plusieurs fois de suite, histoire de t'assurer que tu n'as pas inventé votre petit échange de toute pièce et tu as ensuite fini par prendre une profonde inspiration et lui proposer un lieu et une heure. Histoire de discuter comme des adultes matures et responsables, et prendre de ses nouvelles et... Et... Et quoi au juste ? Tu ne sais pas ce que tu attends de cette petite réunion de famille improvisée et c'est probablement pour cette raison, et pas une autre que tu es nerveuse. Ou c'est peut-être le fait que tu n'as pas fermé les yeux depuis 36 heures et que tu commences à approcher ta limite personnelle, quelque chose comme ça. Tu ne fais pas exprès de louper les bras Morphée et de continuer à t'agiter dans tous les sens, ça arrive tout simplement, tu passes d'une chose à une autre avec le sourire aux lèvres et ce, sans même le réaliser. Il y a d'abord eu ce cours de danse auquel tu voulais absolument te rendre: un chorégraphe pseudo-célèbre et connu sur la toile était de passage à Brisbane et tu n'allais tout simplement pas louper cela. Non, toi et tes Doc Martens en tissus vous avez été au premier rang à suivre les instructions et te déhancher au son de la dernière chanson à la mode, du Ariana Grande visiblement, d'après ce que tu as pu comprendre. Et cela a été une après-midi productive, déjà tu as pu faire la chose que tu aimes le plus au monde, c'est à dire danser, bouger et ce sans te préoccuper des conséquences si tu te trompes de mouvement ou si tu n'en fais pas assez, car si tu adores les castings et montrer tes compétences, ils ont quelque chose de toxique et te font parfois oublier pourquoi c'est si important pour toi de vivre de ta passion. Sans compter que le dit chorégraphe t'a lancé un clin d'oeil et un you've got nice moves, une petite victoire personnelle pas de doute à dessus, ajoutez à cela le numéro de téléphone que tu as récupéré d'une autre danseuse présente; la jeune femme te le donnant avec un sourire te disant que cela serait une bonne idée de répéter ensemble. Et si ça ce n'est pas une invitation ou la pire technique de drague du monde, tu ne sais pas ce que c'est. "Je vais y penser." Ta seule réponse avant d'attraper ton sac et de sortir de la salle de répétition, seulement pour courir dans une autre partie de la ville et enfiler une tenue un peu plus légère. "Hey... Je ne suis pas en retard!" as-tu répliqué avant qu'Artémis ne te fasse la réflexion, car arriver avec une simple minute d'avance, est toujours de l'avance. Tu n'es pas autant attachée aux règles ou à tes petits clients que certaines danseuses ici, qui derrière le rideaux peuvent se montrer un brin hautaines et territoriales. Ce qui est normal vu le business dans lequel vous évoluez toutes, toi, tu as appris que rester dans son coin avait du bon parfois, ne parlant qu'à certaines de tes collègues, te changeant sans aucune gêne devant ces dernières, roulant toujours des yeux en voyant les tenues certes très sexy mais recouvertes de paillettes et où le tissus est quasiment inexistant. Mais toi te plaindre ? Jamais. Tu te contentes juste de t'élancer sur scène quand arrive enfin ta musique et le reste ne compte pas vraiment. Car tu te moques bien des billets qu'on envoie dans ta direction, des sifflements qui te sont addressés ou que tes mouvements suggestifs au possible sont probablement plus dégrandants pour la cause féministe qu'autre chose. Tu ne le fais pas pour eux au final, chose que tu as expliqué très tôt Artémis, lui disant que tu pouvais danser sur absolument tous les rythmes et pour n'importe qui. Ça, c'est uniquement pour toi. La musique aussi forte, cette scène, cette barre autour de laquelle tu t'élances, t'accroches et tournes... Tout ça c'est pour toi, et le sentiment de liberté qui s'en dégage n'appartiens qu'à toi dans un sens. Tu pourrais analyser cela plus en profondeur, admettre qu'il est triste dans un sens que tu considères cet endroit comme une maison mais... Analyser ce que tu ressens n'a jamais été ton fort et c'est généralement à ce moment de la soirée ou de la matinée que tu ramasses tes billets, sans vraiment demander ton reste. Oui, la soirée a été poductive et maintenant, il est temps de faire ça à la réalité et à cette journée et au rendez-vous fixé. Et c'est définitivement avec les mains légèrement tremblantes que tu appliques une couche finale de gloss, détaillant ton propre reflet dans le miroir, et tu peux déjà entendre la voix de ta propre matriarche te dire que ce n'est probablement pas une tenue d'adulte responsable, mais tu t'en moques et complètes ton habituel combo crop-top/short noir par ta veste en jean et sac à dos sur les épaules, tu affrontes l'air matinal de Brisbane. "Je reviens dans deux heures." lances-tu à tes colocataires de cette semaine, sous entendu que ce n'est pas une excuse pour décider de fouiller dans tes affaires ou encore de les revendre. Oui, ta situation est un peu précaire et faire tous les logements étudiants et autres squats de Brisbane n'est pas une situation idéale, mais louer ton propre chez toi représente un degré de responsabilités auquel tu n'es pas prête à faire face, et la dernière fois que tu as eu un bout de propriété à ton nom, ton père tirait les ficelles. Tu es à l'heure, pour une fois, avec cinq minutes d'avance et t'installes, bruyamment, à une table proche de l'entrée du café. Tu captes l'attention d'une serveuse qui t'apporte rapidement un menu et te demande si tu as besoin d'autre chose. "Un autre menu s'il vous plait et..." La porte s'ouvre de nouveau et ton coeur accélère de son propre accord, il faut bien l'avouer, à la vue d'Evelyn. "Et une excuse pour partir d'ici ? Non je plaisante, juste un verre d'eau."
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 9 Sep 2019 - 13:05 | |
| ≈ ≈ ≈ {i was told ladies drink tea and smile} crédit/ (tumblr) ✰ w/ @lara pearson Evelyn ne s'encombrait plus de la nervosité quand il s'agissait de sa famille. C'était un sentiment qu'elle préférait laisser au placard, convaincue que même les pires cas de figures imaginés par son esprit, pas en reste quand il s'agissait de mettre en place des scénarios rocambolesques pourtant, ne parviendrait jamais à la cheville de la réalité. Une théorie qui s'était vérifiée à de maintes reprises, lui permettant ainsi d'accepter les invitations de sa mère et de ses sœurs la tête plus ou moins légère et cela même si elle n'était pas sans savoir que ces occasions particulières sentaient souvent le traquenard à plein nez. Mais on disait ce qu'on voulait de Celie Pearson, elle avait quand même le chic pour organiser des brunchs du tonnerre, et la nourriture – ou le champagne ou les deux – étant une plus-value à laquelle elle ne pouvait décemment pas renoncer, il n'était pas rare qu'elle accepte malgré tout de se faire violence. Ainsi, pour la énième fois en 28 ans, on essayait de lui faire entendre raison à propos de La Fondation. Ce qui n'était pas prêt d'arriver, même sous la torture, et ça incluait de se coltiner les discours pompeux de sa propre mère sur l'unité de la famille qu'elle rapprochait souvent de celle d'une équipe de rugby ; parce que c'était si facile de verser dans le cliché et d'utiliser Kai comme ressort émotionnel pour la faire plier qu'au final, Evie finissait par emporter le reste de son assiette dans une serviette en soie importée d'elle ne savait quel pays sous-développé, très peu encline à en supporter davantage, merci bien. Elle était donc rôdée à l'exercice du petit message envoyé à la sauvette pour lui proposer un rendez-vous quelconque dans un rendez-vous chic quelconque… alors pourquoi ça la surprenait autant que Lara soit la dernière à s'être lancée dans ce rituel de malheur ? Elle ignorait même qu'elle puisse avoir son numéro, aussi l'étonnement qui anima ses traits lorsqu'elle s'aperçut que c'était bel et bien sa cousine de huit ans sa cadette qui s'adressait à elle par téléphone interposé, il fût réel et presque comique : que lui voulait-elle exactement ? Une question qui ne la quitta pas quand, la veille au soir, elle vérifia pour la énième fois qu'elle n'avait pas inventé le message en question. Lara, c'était la cousine qu'elle n'avait pas eu vraiment le temps de connaître. A dire vrai, les passages se faisaient nombreux au domaine des Pearson, et comme l'oncle Trevante ne faisait pas partie des individus de cette planète qui lui inspirait la plus grande sympathie malgré sa ressemblance physique frappante avec son père, elle s'était longtemps abstenue de creuser dans la direction de la petite fille qu'elle était alors lorsqu'elles se croisaient quelques fois. Une erreur sans doute, mais elle était jeune et trop occupée à organiser son évasion de la cage dorée dans laquelle on l'avait emprisonnée de force pour prétendre avoir un intérêt pour la gamine. Il lui semblait qu'elle avait dû jouer le bouche-trou de service lorsqu'elle avait quitté le nid pour s'envoler vers Londres, mais même de ça, Evelyn n'était pas tout à fait sûre : elle restait une inconnue pour la majorité des membres de sa famille qui avaient grandi durant son absence. Elle ne l'avait jamais vraiment regrettée si elle devait être tout à fait honnête… jusqu'à ce qu'elle fasse la connaissance de ses neveux et de ses nièces qu'elle adorait. Il était toujours temps de rattraper le temps perdu, et c'est sur cette note qu'elle s'endormit, ne pouvant tout de même s'empêcher de ressentir une pointe d'intrigue quant à cette prise de contact plus qu'inopinée. Elle arrangea une mèche de cheveux en vérifiant son reflet dans l'écran en veille de son téléphone portable, puis elle descendit de son taxi après avoir pris soin de régler sa course et de laisser un pourboire généreux au chauffeur. Elle n'était pas nerveuse donc, elle était juste curieuse de savoir ce qui avait poussé la jeune femme à la contacter. Evie ne savait pas grand-chose sur elle pour pouvoir dresser des suppositions à l'arrachée, alors elle décida d'y aller l'esprit ouvert, même si elle gardait en tête que Lara restait une Pearson. Chez eux, ils ne faisaient jamais rien au hasard, et peut-être que c'est ce rappel qui fit naître en elle un tout petit peu d'appréhension à l'idée de se retrouver en tête-à-tête avec elle.
Poussant la porte du restaurant, sa pochette classieuse calée sous son bras, elle s'avança dans le petit corridor et embrassa le panorama d'un regard fureteur. Les cheveux roses de sa cousine la mirent sur la piste et ce détail, aussi futile qu'il fût pour la Londonienne d'adoption qu'elle était devenue et qui s'était accommodée à toutes les excentricités en matière de styles vestimentaires et capillaires, la fit sourire franchement. Dans un même temps, elle se dirigea vers elle avec une détermination bonhomme. Ses escarpins marquèrent le tempo sur le carrelage tandis qu'elle slalomait entre les tables. Dans la foulée, elle se débarrassa de son manteau beige, qu'elle tendit à l'employé de salle qui se présenta à elle avec bienséance, laissant entrevoir un ensemble chemise blanche et jupe-crayon vert bouteille, assez bien taillée pour qu'on devine les contours de sa silhouette menue ; sa pochette à la main, elle continua à combler l'espace qui la séparait de Lara, le regard posé sur elle, mais sans insistance. Il n'y avait pas à dire, elle dénotait avec le reste de la famille. Si elles avaient été adolescentes en même temps, elles se seraient probablement très bien entendues – c'était une conclusion basée sur l'apparence, donc forcément un peu maigre, mais force était de constater que ça suffit à balayer la pointe de stress qui avait commencé à lui triturer les entrailles lorsqu'elle était descendue du taxi "Hey." fit-elle en arrivant enfin près de Lara. Elle contourna la table pour lui donner une accolade rapide pendant qu'une serveuse revenait avec un verre d'eau qu'elle posa devant la jeune femme. Un petit-déjeuner bien pauvre qui lui fit froncer les sourcils, et lui demander "Tu petit-déjeunes liquide ? Ça m'a l'air bien fade tout ça. Vous me laissez un peu de temps pour faire mon choix ?" dit-elle à la serveuse qui opina et s'effaça aussitôt. Evelyn s'assit en face de sa cousine, puis prenant une très légère inspiration en dégageant son visage de ses cheveux d'un geste vaporeux, elle s'empara de la carte qui avait été déposé à sa place "Tu es sûre de ne rien vouloir d'autre ?" Même si tourner autour du pot ne faisait définitivement pas partie de ses habitudes, elle ne voulait pas lui donner l'impression de vouloir entrer trop vite dans le vif du sujet, alors elle pencha du côté de la politesse avant toute chose. Enfin, après un examen distrait du menue, elle releva doucement les yeux vers la jeune femme qu'elle désigna d'un signe du menton en lui disant, un petit sourire en biais faisant remonter l'une de ses pommettes "Ça te va bien, cette couleur." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 11 Sep 2019 - 2:45 | |
| ≈ ≈ ≈ {i was told ladies drink tea and smile} crédit/ (tumblr) ✰ w/ @evelyn pearson La serveuse ne fait pas de commentaires face à ta dernière remarque, et en même temps, tu sais déjà que tu lui aurais jeté un regard noir si elle s'était permis de donner son avis sur toute la situation. Ou te dire que tu es ridicule, ou encore te rappeler que c'est toi qui es allée chercher Evelyn et qu'il serait bien lâche de te dégonfler. Tu ne comprends pas vraiment les sensations qui t'habitent présentement, ne pensais pas que tu te sentirais aussi... Perdue ? Petite ? Un peu des deux à la fois, quand ta chère cousine ferait son apparition. Et un simple coup d'œil jeté dans sa direction et tu comprends que vous appartenez à deux mondes complètement différents, tu te redresses sur ton siège, histoire de, tandis qu'elle se débarrasse de son manteau avec une classe folle et soudainement tu as un peu trop conscience du rose dans tes cheveux ou du fait que tu portes le même short depuis trois jours ou quelque chose comme ça... Evelyn a tout d'une femme accomplie, que ce soit de la pointe de ses chaussures, à la pochette calée de façon trop experte sous son bras. Tu as envie de lâcher un rire et appeler ton idiot de père tout de suite, et lui montrer à quel point il aurait été heureux avec une fille comme Evelyn, rien qu'au jeu des apparences, c'est elle qui gagne et de loin et tu déglutis faiblement alors qu'elle t'accorde une légère accolade, sûrement familière et rassurante mais qui te donne une mauvaise sensation de déjà-vu. Soudainement, tu es loin, à des années en arrière, dans une robe inconfortable à souhait avec ta mère en train de te pincer les joues pour te forcer à sourire sur les photos. Le souvenir n'est pas agréable et tu fais de ton mieux pour prendre une profonde inspiration et te concentrer sur les mots d'Evelyn qui semble s'enquérir de ton état. "... Je." Tu es prise de court par tant de courtoisie et... Aussi le fait qu'elle pose la question car elle se soucie vraiment de la réponse, ce n'est pas juste une perche qu'elle te tend pour te critiquer toi et tes habitudes. Comment le pourrait-elle après tout ? Elle ne te connaît pas, cependant, tu as des années de mécanismes à effacer d'un simple coup, trop habituée à ce que chacune des discussions avec tes parents soit une joute verbale. Et le but n'a jamais été de gagner bien de survivre et pas autre chose. Okay, on recommence, penses-tu, prête à te secouer autant mentalement que physiquement et ne pas la faire fuir parce que tu es incapable de faire une phrase cohérente. "Désolée, j'ai eu une longue nuit, matinée... Je ne sais plus." Tu décides de mettre tout ça sur ta fatigue latente et pas de doute qu'après votre petite entrevue, tu iras t'effondrer sur le canapé le plus proche histoire de te remettre de tes émotions. Ou tout simplement ranger cette conversation dans un coin de ta tête pour ne plus jamais y revenir. Tout déprendre de l'issue bien entendu. "Bref merci... Je pense que c'est mieux de commander avant de rentrer dans le vif du sujet non ?" Du sucre, voilà ce qu'il te faut, beaucoup de sucre, tu as généralement un ou deux paquets de bonbons sur toi, mais pas aujourd'hui; tu rappelles la serveuse d'un geste de la main, sans vraiment attendre la réponse d'Evelyn et sans considérer que cela puisse paraitre expéditif ou encore impoli. Les premières impressions ? Oui, tu en fais toujours de très impressionnantes. "Est-ce que je peux avoir un latte, avec un double short d'expresso... Et si vous avez du gâteau au chocolat sur le menu je vais prendre ça, et noyez le sous une tonne de chantilly, ou juste apportez la bouteille vraiment." Tu adresses à la serveuse un regard compatissant, parce qu'elle doit faire face à des commandes hors normes tous les jours, et que d'ordinaire tu es une bien meilleure cliente. Ton sourire ne faiblit pas tandis qu'elle s'éloigne de nouveau, non, tu fais face à Evelyn, essayant de trouver les bons mots. Non, tu n'avais pas de discours prévu pour une telle occasion, tu pensais que les mots viendraient d'eux-mêmes justement. Ce n'est pas le cas, c'est loin d'être le cas et tu ne veux pas la faire fuir, mais à part te lancer dans une grande tirade contre ton père et le nom de famille que vous portez toutes les deux... Ce n'est pas de sa faute à elle si tu es à la dérive depuis que tu as dit adieu à ton cursus universitaire, ton appartement, tes parents, ta vie d'avant; et non, ce n'est pas une décision que tu regrettes, tu gardes tes regrets pour plus tard, quand tu auras l'âge d'Evelyn probablement, mais au moins, elle est là, peut-être qu'elle a envie d'écouter ce que tu as à lui dire. "Je ne sais pas par où commencer, on ne se connaît pas vraiment et tu dois sans doute te demander pourquoi j'ai décidé de faire un effort maintenant... Donc autant être directe." Ta méthode préférée et qui a su faire ses preuves pendant 26 ans pas vrai ? Tu te mords la lèvre inférieure pendant quelques secondes, considérant toutes tes options et la meilleure façon de présenter la situation et l'impasse dans laquelle tu te trouves. "Tu l'apprendras probablement de la bouche de mon père ou même de ta mère, mais j'ai décidé de couper les ponts avec la branche principale de la famille et la fondation dont on taira le nom. Et on m'a dit qu'envoyer ses parents et sa réputation sur la touche c'était plutôt ton genre alors... Je me renseigne." Car des années vous séparent et tu ne sais rien d'elle à part les murmures et les on-dit, rien de très concret. Tu sais d'expérience que chez les Pearson, les choses n'ont pas souvent de profondeur, on aime tout ce qui brille, on aime défendre la bonne cause tout ça pour en redemander la seconde d'après. Tout ça pourquoi...? Parce que son père à elle est mort, cela ne te parait pas juste du tout. "Est-ce que les rumeurs sont vraies ou je suis la seule enfant terrible de la famille ?"
Dernière édition par Lara Pearson le Sam 21 Sep 2019 - 20:11, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 15 Sep 2019 - 14:59 | |
| ≈ ≈ ≈ {i was told ladies drink tea and smile} crédit/ (tumblr) ✰ w/ @lara pearson "Comme tu voudras. A toi l'honneur dans ce cas." dit Evelyn à sa cousine en désignant d'un petit signe de la tête le menu qu'elle-même avait ouvert devant elle, et qu'elle consultait d'un œil distrait. Un peu troublée par ce rendez-vous inattendu et inespéré, elle paraissait pourtant plutôt détendue par-delà l'apparence sans faux-plis qu'elle présentait. En réalité, ce n'était pas si étrange pour elle de se retrouver en présence d'un membre de sa famille qu'elle ne connaissait pas. Elle avait toujours été une espèce de pièce de puzzle rapportée qu'on essayait à tout prix d'imbriquer avec le reste pour parfaire l'illusion, quitter à forcer un peu pour tenter de rabougrir les contours de la jeune femme qu'elle s'apprêtait à devenir, dans l'espoir que personne ne s'aperçoive jamais qu'elle ne faisait pas partie du même lot que les autres. Evidemment, ça avait été vain et inutile, et peut-être que d'une certaine façon, Celie avait été rassurée par l'idée que celle qui lui donnait tant de fil à retordre décide de s'en aller – ça expliquerait sans doute pourquoi elle n'était pas allée à l'encontre de ce souhait contrairement aux nombreuses fois où elle avait usé de son autorité pour la consigner à des sujets moins déterminants que son exile à des milliers de kilomètres de Brisbane. Ainsi, être accompagnée par de parfaits inconnus avait été son quotidien pendant de très nombreuses années, tandis que le domaine de sa famille restait ouvert à quiconque prétendait vouloir s'entretenir avec la matriarche et son équipe. Alors finalement, ce rendez-vous lui donnait l'impression grotesque de faire un petit bond dans ce passé qu'elle avait tant cherché à étouffer. Ce n'était pas tout à fait agréable, ça ressemblait même à une corvée, mais elle avait survécu lorsqu'elle était encore toute jeune, de ce fait quelque chose lui disait qu'elle saurait s'en sortir avec toute la dignité qu'on lui connaissait. Et puis, en l'observant par intermittence passer sa commande, Evie chercha à établir si Lara était hostile ou non. Encore une fois, c'était un peu difficile à deviner dans le sens où elle ignorait presque tout de la personne qu'elle était. C'était une vérité difficile à repousser : que savait-elle de Lara, si ce n'était qu'elle portait le même nom de famille que le sien ? Qu'était-elle supposée faire à ce moment-là ? Se fabriquer une opinion hâtive sur cette dernière, ou devait-elle la laisser lui expliquer la raison de sa présence ici avant de la ranger dans une boîte spécialement conçue pour elle, à l'image de celles qu'elle avait dans sa réserve mentale pour tous les autres membres de sa maudite famille ? A dire vrai, elle n'était pas grande amatrice des avis basés sur les premières impressions, ou en l'occurrence, sur les us et coutumes d'une famille qu'elles avaient en commun et qui ne semblait pas leur convenir à toutes les deux. Elle plissa doucement les yeux, inclinant avec la même intention la tête sur son épaule. C'était probablement la seule chose sur laquelle elle était sûre de ne pas se tromper d'ailleurs, car si elle ne connaissait pas Lara aussi personnellement que le lien qui les unissait l'indiquait de façon erronée, Evelyn la soupçonnait pourtant d'une chose, et c'était de ne pas rentrer dans le moule préfabriqué par Celie. Le look qui était le sien devait donner des ulcères à sa mère, et rien que cette supposition-là la rendit sympathique au regard de l'enfant rebelle qu'elle avait été. A cette pensée, un léger sourire se dessina sur ses lèvres peintes en rose foncé.
Décidant de la laisser mener la conversation comme elle le souhaitait, elle espérait simplement qu'elle ne faisait pas partie de la branche de leur famille qui prenait des heures pour exposer un fait simple dans le but de faire durer le plaisir – ou la torture, à croire que l'un n'allait pas sans l'autre. Pendant que la serveuse qui avait rejoint leur table s'enquit de la commande d'Evie aussitôt que Lara eut terminée de lui dérouler la sienne, ce fût dans un élan de bienséance qu'elle lui répondit "Tu m'as donné envie avec ton gâteau au chocolat. Ce sera exactement la même chose pour moi, merci beaucoup." Elle avait appris que manger peu face à quelqu'un avec un bon coup de fourchette avait tendance à créer un malaise inutile, des petits détails qui lui étaient précieux lorsqu'elle s'entretenait avec des mariées obsédées par leur régime post-noces, et dont elle usait souvent par réflexe dans sa vie quotidienne. Elle croisa les chevilles sous la table et échangea un sourire avec Lara. Attendant qu'elle se décide à lui exposer les faits, elle fût ravie de constater qu'elle serait concise. Une information à laquelle elle réagit avec un léger hochement de tête "Je préférerais que tu le sois effectivement. On sait toutes les deux que tourner autour du pot ne sert qu'à repousser l'inévitable, autant aller droit au but. Je t'écoute." Une assentiment qu'elle fit passer avec un autre sourire et un regard fixe, dirigé droit sur le visage de sa cousine. Elle lui trouva une ressemblance frappante avec son oncle – et donc, pas la force des choses, avec son propre père. Une observation qui la fit détourner très brièvement les yeux pour se redresser sur son siège et s'avancer près du bord de la table auquel elle s'accouda en joignant ses longs doigts aux ongles soignés. Ses sourcils se froncèrent en l'entendant continuer son discours et pendant une longue seconde, elle ne sut quoi dire. Sur le coup, elle eut le sentiment qu'elle venait de lancer une attaque dans sa direction et elle crut s'être totalement trompée en lui prédisant une approche pacifique. Seulement, elle avait appris à relativiser face à la maladresse verbale de ses interlocuteur. Même si la façon dont elle termina son explication la laissa encore quelques instants pantoise, elle ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire en secouant la tête, puis en lui disant, des sourires plein la voix et le regard pétillant "J'ai l'impression qu'on est en train de parler du monstre du Loch Ness. Beaucoup prétendent l'avoir déjà vu, mais il n'y aucune preuve de l'exactitude de ces témoignages… alors c'est cette image qu'on a de moi aujourd'hui ?" Elle savait parfaitement quelle image elle avait conservé auprès d'une certaines partie de la population, mais le ton employé par la jeune femme l'amusa beaucoup en vérité. Elle crispa ses doigts devant son visage, mimant un monstre de conte de fées en grimaçant et en prenant une grosse voix qui s'adoucit au plus elle égrena son discours "L'enfant terrible de la famille Pearson… tu me diras, c'est un très bon titre d'autobiographie." Elle se laissa tomber en arrière pour que son dos vienne buter contre le dossier de sa chaise, puis tout en croisant les bras et en verrouillant son regard à celui de Lara, elle reprit "J'ai du mal à saisir ce que tu veux savoir exactement. Comment on vit avec cette étiquette, comment on s'y prend pour définitivement s'en défaire ? Partir loin, pendant longtemps, c'est la solution… et encore, ce n'est efficace qu'un temps. Tu sais ce qu'on dit : on finit toujours par revenir, et je n'ai pas fait exception à la règle, à mon plus grand regret." Elle pencha de nouveau la tête sur le côté en affirmant le regard qu'elle avait posé sur la jeune femme "Qu'est-ce qui te pousse à vouloir couper les ponts maintenant ? Même si j'ai aucun mal à imaginer Celie te reprocher de ne pas répondre à l'image stricte qu'elle se fait de l'entreprise familiale… soit dit en passant, c'est ce que tu peux faire de mieux, de prendre de la distance." Un avis qu'elle n'hésita pas à donner sans éprouver le moindre regret à l'idée d'être aussi dure et tranchante "Mais je crains ne pas être très objective à ce sujet." Au moins, elle l'admettait, et ce fût en haussant les épaules qu'elle traduisit silencieusement le fait que si Lara était venue la trouver dans l'idée qu'elle la dissuade de s'éloigner de tout ça, elle s'était complètement trompée de gourou. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 23 Sep 2019 - 14:32 | |
| ≈ ≈ ≈ {i was told ladies drink tea and smile} crédit/ (tumblr) ✰ w/ @evelyn pearson À un autre moment, tu aurais pu sourire en voyant Evelyn décider de suivre ton envie soudaine de sucre. Et lui faire remarquer qu'elle ne devrait pas se lancer dans ce genre de régime alimentaire avec toi, sinon elle allait rapidement se retrouver à boire des litres de Coca et qualifier cela de petit-déjeuner, avant de s'enfiler un paquet de Dorito et dire que c'est bon pour la santé... Non, vous n'êtes pas là pour parler de ton régime alimentaire qui est digne d'un adolescent pré-pubère, les mots de tes proches pas les tiens, mais pour parler d'elle. Ou de toi. Ou de vous. Evelyn a raison de se poser des questions, de se demander pourquoi tu viens déranger son existence probablement paisible et posée au possible avec tes petits problèmes... Tu n'en as pas la moindre idée toi-même et c'est cela qui t'effraie le plus. Tu sais toujours, enfin, tu sais la plupart du temps, ce que tu veux, ce qui te passe par la tête, et tu vas le chercher, sans te demander ce qui pourrait mal se passer ou considérer une autre alternative. Il y a ceux qui croquent la vie à pleines dents et il y a toi, tu y vas de la façon la plus brutale qui soit et regarde le résultat, avant de hausser les épaules et de continuer ce que tu fais de mieux... Aller de l'avant. Tu es cependant obligée de marquer une pause, une pause forcée, la seule constante dans ta vie pour le moment c'est la danse, c'est ce que tu fais de mieux, ce qui te pousse à te lever le matin, en dehors de cela, tout est vague et incertain. Tu ne sais pas ce que tu attends de cette conversation avec ta cousine mais tu réalises tandis qu'Evelyn reprend la parole que ce n'est pas juste vis-à-vis d'elle et tu te forces à ralentir ton propre train de pensées pour l'écouter elle. Oui, elle est souvent décrite comme l'enfant terrible et quand elle parle de ton apparence, tu ne peux pas t'empêcher d'avoir un léger rire lorsqu'elle évoque ton apparence... Oh quoi ? Les cheveux roses ? Les jeans troués ? Les collants effilés ? Oui, ta propre mère a essayé au fil des années de polir et soigner ton image et elle t'aurait plus vue t'habiller comme Evelyn sauf que ce n'est pas toi, tu n'es pas de celles qui repassent une chemise, portent des talons pour paraître plus fines... Non, tes vêtements doivent être légers et faciles à enlever pour que tu puisses mieux bouger et c'est tout. Chose que Cassandra Pearson et toutes ses bonnes intentions n'ont jamais pu changer, et ce, malgré les efforts et les remarques déplacées. Oui, c'est en partie grâce et à cause de tes parents que tu as une aussi épaisse carapace et que tu es toujours directe, autant blesser les autres avant qu'ils aient le temps de le faire pas vrai ? "C'est un peu ça... Loin de moi l'idée de vouloir être désagréable, mais mes parents m'ont souvent dit de faire attention sinon j'allais finir comme toi. Donc oui, c'est ça la réputation que tu as." ... En mettant les pieds dans le plat par exemple, tu ne vois cependant pas l'intérêt de faire dans la dentelle dans cette instance, Evelyn est loin d'être une idiote et sait sûrement que les rumeurs vont bon train au sein du clan Pearson. Très facilement d'ailleurs. Ta cousine marque cependant quelques points, tout ceci n'explique pas le fait que tu aies pris le téléphone après autant d'années de silence, pour convenir de ce rendez-vous. Pourquoi en effet ? Tu prends une profonde inspiration, probablement pour admettre, à voix haute que tu es une idiote et tu te contentes de remercier la serveuse du regard, qui t'a véritablement apportée une bonne quantité de chantilly comme demandée, avec le reste de votre commande. Okay, this I can do this, penses-tu aussitôt, attrapant la fourchette. C'est une large bouchée que tu portes à tes lèvres, probablement de la façon la plus inélégante qui soit, sauf que tu t'en fiches, tu accueilles le sucre et le goût du chocolat comme la chose dont tu avais besoin pour réussir à te concentrer et faire une phrase cohérente et réussir à traduire ce que tu ressens. Tu prends la parole, après avoir pris une gorgée de ta boisson également sucrée, surpris par ton propre ton étrangement calme. "Je n'attends rien de toi, Evelyn que les choses soient claires. Je me suis juste dit que ça serait bien d'entendre ta version des faits, sans tout... Eh bien... Sans tout le bruit et les attentes des autres Pearson. Surtout tante Celie, qui a dû te demander de toujours être parfaite, que ce soit devant les caméras ou dans le privé." C'est tout ce que tu consentiras à dire pour le moment, il s'agit tout de même de sa mère et tu ne connais pas vraiment leur relation. Personnellement, tu n'as absolument aucun problème à descendre ta propre génitrice, mais... Vous avez toujour eu une relation plus que compliquée, ton père étant le seul à véritablement faire des efforts au final. "Mais tu t'en es sortie à ce que je vois, ou à ce que je sais... Ou pas. Je ne suis pas là pour juger, juste pour écouter, je sais que ça fait défaut chez nous...Désolée, ce que je dis ne fait pas vraiment de sens..." Pas de sens du tout, mais toutes ces nouvelles responsabilités et décisions que tu dois prendre seule sont nouvelles également. Tu n'es pas en train de lui demander de l'aide non, tu veux juste entendre son histoire, savoir s'il est possible de s'en sortir, d'être une Pearson et pouvoir être autre chose à côté de cela... Cela t'a paru impossible pendant des années, tellement que tu t'es renfermée sur toi-même, acceptant un choix de carrière qui allait servir les intérêts de la fondation et pas les tiens. N'ayant pas vraiment la moindre idée de ce qui pourrait te rendre heureuse ou pas, ça, c'était il y a quelques mois et tu as l'impression d'avoir rattrapé cinq ans de retard en l'espace de quelques mois, courrant absolument partout pour compenser. "J'ai tout envoyé balader, la famille, je veux dire, il y a quelques mois de cela et je fais de mon mieux pour m'en sortir. Il n'y a rien de mon apparence à mon métier qui fasse Pearson, mais... C'est comme ça." Ton ton est un peu plus déterminé à la fin de ta phrase, oui, beaucoup d'hommes dans Brisbane ont payé pour voir ta poitrine et oui, tu ne sais pas où tu vas vivre dans deux semaines ; mais c'est beaucoup mieux que de devoir jouer les pantins, ça, c'est certain.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 26 Sep 2019 - 20:27 | |
| ≈ ≈ ≈ {i was told ladies drink tea and smile} crédit/ (tumblr) ✰ w/ @lara pearson Un petit rire mécanique s'échappa des lèvres d'Evelyn "Eh bien, je ne le prends pas mal. Ce n'est pas la pire chose qu'on n'ait jamais dite à mon sujet tu sais." C'était triste dans le fond, songea-t-elle le temps d'une seconde, la tête penchée sur le côté en fixant la jeune femme, d'être forcée d'admettre qu'une majorité de gens avait une mauvaise opinion de vous, et ça l'était même plus lorsqu'il s'agissait des membres de votre propre famille. C'était ainsi, elle avait cessé de se battre dès lors qu'elle avait décidé de quitter l'Australie. Néanmoins, elle avouait que la façon dont son retour avait accueilli par les gratte-papiers des environs avait ravivé son amour-propre. Ils s'étaient estomaqués de constater qu'elle n'avait pas mal tourné ; ce qui avait mis à mal tous les pronostics qu'ils s'étaient efforcés de faire sur son compte à l'époque. Evie s'en était sortie avec un pragmatisme qui lui venait tout droit de son père – de toutes les filles Pearson, déclaraient-ils aujourd'hui, c'était finalement elle qui ressemblait le plus au patriarche… un gros titre qui avait fait fulminer sa mère par ailleurs, mais qui avait mis du baume au cœur à la jeune femme, même si elle avait toujours été frileuse à l'idée de prendre en considération les avis infondés des journalistes. Pour une fois qu'ils tournaient en sa faveur, elle n'avait pas boudé son plaisir "Ça te force à rester humble, juste au cas-où tu serais tentée d'avoir un tout petit peu confiance en toi." ajouta-elle en se redressant pour adresser un clin d'œil de circonstance à sa cousine. Ce qu'elle avait toujours eu, vraiment, de la confiance en elle. Evelyn n'était pas vaniteuse, mais elle savait ce qu'elle valait individuellement ; elle avait la tête bien faite, elle savait ce qu'elle voulait aussi bien que ce qu'elle ne voulait pas, et son charisme la précédait. Elle n'était pas comme Ester, à avoir tellement besoin de l'approbation de Celie qu'elle était devenue son clone, calant son pas sur le pas de sa mère tant elle craignait de penser par elle-même et de se tromper. Non, elle n'avait pas besoin qu'on lui dise quoi dire ou quoi faire, elle avait suffisamment de libre-arbitre pour le faire d'elle-même. Et ça l'avait desservie tant de fois, voilà pourquoi elle était tant dépréciée dans les rangs des Pearson : elle était celle qui s'opposait, ne considérant pas que les paroles de Celie était un trésor – la plupart du temps, elle trouvait que tout ce qu'elle racontait s'apparentait davantage à de la connerie pure et dure qu'à la sagesse qu'on lui trouvait… mais encore une fois, elle n'était probablement pas très objective sur le sujet. Elle termina sa tirade, les yeux plantés dans ceux de Lara qui s'empara de sa fourchette pour entamer son gâteau au chocolat. Elle appréciait son attitude, même si ce n'était sans doute pas la bonne – qui était-elle pour juger ? La manière dont elle semblait s'en ficher en disait long sur qui elle était et ça ravissait Evelyn qui mit un certain temps avant de s'arrêter sur ce qu'elle était en train de lui dire. A son tour, elle empoigna sa fourchette, mais n'attaquant pas toute de suite sa part de gâteau, elle pointa la jeune femme avec en plissant les yeux pour faire bonne mesure "Evie, pas Evelyn." la corrigea-t-elle par manie, n'ayant jamais supporté son prénom pour des raisons qui lui étaient propres et qu'elle n'exprimait jamais. Elle reprit, un léger sourire remontant ses pommettes, visiblement amusée par le champ lexical utilisé par Lara "Ma version des faits ? Parce que j'ai commis un crime, tu crois ?" Elle ne le lui demandait pas de façon agressive, d'autant que son interrogation paraissait plus rhétorique qu'autre chose "Mon père, il aurait détesté tout ça ; devenir le porte-parole d'une cause pareille, alors que le rugby lui a permis de sortir du milieu d'où il vient. Il aurait trouvé ça hypocrite, même si c'est louable dans le fond… jamais il n'aurait accepté qu'on diabolise son sport pour faire du profit. Parce que c'est de ça dont il s'agit, je n'ai jamais cru en la bonté soudaine de Celie." Elle était dure, autant que sa mère l'avait été avec elle, et l'était encore aujourd'hui. Un retour de bâton mérité, même s'il manquait légèrement d'impartialité pour le coup. Une pause plus tard, elle poursuivit avec un léger sourire sur le visage "Il adorait foncer dans le tas, c'est ce qui lui a permis de s'en sortir… c'est ce qui a causé sa perte aussi, mais moi je sais qu'il est parti heureux. Celie a tendance à l'oublier, ça l'arrange de verser sa larme sur la pseudo-souffrance de Kai… alors voilà, c'est ça, ma version des faits." Elle était toute jeune à l'époque alors qu'en savait-elle pour finir ? 28 années étaient passées, 28 années durant lesquelles elle avait eu le temps de ruminer sa défense si jamais on lui demandait pourquoi elle s'opposait à cette mascarade qu'était La Fondation Pearson à ses yeux. Elle l'avait dit à Lara, elle trouvait la cause louable ; elle l'aurait seulement davantage comprise si Celie l'avait montée en n'instrumentalisant pas le décès de Kai, en détournant son souvenir pour en faire la mascotte d'un combat qu'elle couvait depuis longtemps, frustrée de ne pas avoir poussé ses études de médecine plus loin. C'était ça qui lui faisait le plus mal en vérité, qu'elle s'obstine à altérer la réalité des faits pour façonner l'avis de son époux défunt en prétendant qu'il aurait adhéré à son projet – ce n'était pas vrai, ça ne l'avait jamais été.
Elle prit une profonde inspiration, s'autorisant à rompre le contact visuel avec la jeune femme pour qu'elle ne s'aperçoive pas du léger vacillement de son regard, et trancha une bouchée de son gâteau qu'elle ne porta même pas à ses lèvres. En fait, elle laissa tomber sa fourchette sur le bord de son assiette quand Lara sembla démontrer un peu d'incertitude. Evie tendit la main pour la poser sur celle de sa cousine tout en lui disant avec un ton oscillant entre fermeté et patience "Ça a du sens. Je comprends où tu veux en venir, et je sais que se retrouver toute seule face au mur que représente la famille est une épreuve pénible." Vraiment, elle avait une vision plus que nette de la terreur que c'était de se rendre compte qu'on dérogeait à la tradition familiale et qu'on risquait l'opprobre pour ça ; certains étaient plus taillés pour la rébellion que d’autres, restait que ce n'était pas toujours évident de trouver sa place dans un environnement où tout nous est hostiles. Elle savait, elle était passée par là "Je ne suis pas aussi égoïste qu'ils le laissent supposer, Lara. Tu m'as appelée, c'est que tu as besoin de moi et je suis venue." Elle opina pour appuyer cette vérité, ne lui laissant pas le choix que d'emmagasiner l'idée qu'elle était prête à l'épauler si elle en avait vraiment besoin – parce qu'à l'époque, personne ne l'avait aidée, elle. Tapotant sa main pour ensuite la joindre à ses propres doigts, elle posa son menton dessus en la regardant de nouveau "Tu te bases sur quoi pour affirmer que tu n'es pas une Pearson ? La notion établie par ma mère ? Souviens-toi qu'elle est une Pearson juste parce qu'elle a épousé mon père…" Elle n'avait de Pearson que le nom dans le fond, mais ça aussi, Celie avait tendance à l'omettre. Pinçant les lèvres, Evelyn laissa sa phrase en suspens pour qu'elle fasse le calcul d'elle-même, puis elle finit par lui demander avec pointe de curiosité "Qu'est-ce que tu fais dans la vie ?" they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Dim 29 Sep 2019 - 14:07 | |
| ≈ ≈ ≈ {i was told ladies drink tea and smile} crédit/ (tumblr) ✰ w/ @evelyn pearson "Evie, okay." Tu hoches la tête, ta main retrouvant rapidement ta fourchette, tandis que ta cousine te corrige rapidement et tu souris intérieurement, te disant qu'elle est aussi directe que toi. Quelqu'un d'autre aurait pu être un peu plus réservée, rester sur ses gardes et s'étonner de tes propos qui sont légèrement durs et froids envers ta propre famille. Tu n'es pas arrivée à ce simple constat facilement et couper les ponts a été une décision particulièrement difficile, et ce même si tu sais que ton père adore mettre ça sur le coup de ton impulsivité et te rappeler que tu as toujours été difficile. Oui, Lara Pearson, toujours difficile, alors que de ta perspective, tu as tout fait pour paraître le plus effacé au possible, gardant pour toi toutes tes remarques, tes véritables envies et une partie de toi quelque part. Certains appellent cela grandir, mais dans ton cas, c'est beaucoup plus compliqué, il y a toujours eu deux versions des faits, toujours la Lara travaillant ses sourires devant ses parents, prête à revoir sa propre image, prête à prendre sa place au sein de l'entreprise familiale et dans le fond la fondation; et le reste. Le reste où tu as toujours pu dire ce que tu voulais, faire ce que tu voulais, tout en écoutant ta propre musique, sans te préoccuper de décevoir qui que ce soit. Tu as essayé de faire en sorte que les deux s'alignent quand tu as fait ton coming out, non, tu ne t'attendais pas à des cris de joie de la part de Cassandra ou de Trevante, tout aurait été mieux que leur réaction initiale, c'est certain. Alors maintenant que tu n'as plus besoin de faire semblant, tu es dans un sens appaisée de voir et d'entendre qu'Evie est honnête et directe avec toi, sans avoir eu besoin de la supplier ou de lui rappeler que vous êtes liées d'une certaine façon. Tu as toujours détesté cet argument au final, que tu devais être redevable envers tes parents, ou ta tante ou qui que ce soit car tu es née et que tu as de la famille. C'est encore une tactique pour te faire culpabiliser et cela ne fonctionne pas vraiment aujourd'hui et tu ne feras jamais l'affront de sortir un tel argument à Evie. Qui a tes yeux mérite déjà beaucoup plus de considération que le reste de la famille. Tu l'écoutes attentivement quand elle te parle de cet oncle que tu n'as jamais connu, brisant un peu le mythe sacralisé de ce héro... Un très bon point en sa faveur. "C'est plutôt rassurant à entendre, il est mort avant ma naissance alors... " Alors tu ne sais pas grand chose de lui, tu ne sais même pas ce qui se serait passé s'il était toujours en vie à l'heure actuelle. Est-ce que les choses seraient plus simples ? Impossible à dire. "Et je ne me fie pas trop aux récits de mon père qui a soudainement décidé de déménager quand j'étais plus jeune. Je veux dire, au royaume des hypocrites, mon père est le roi et le pire dans tout ça c'est qu'il le vit très bien." Tu pourrais élaborer et donner à Evie un million d'exemples sur ton père ou sur ta mère, il n'y a qu'à voir la façon qu'ils ont d'interargir avec sa mère à elle... Les intentions de tes parents ont toujours été plus que transparentes et un brin pathétiques à tes yeux, et se servir de toi dans le processus a toujours été lâche. Il y a quelques années tu étais beaucoup trop jeune pour protester ou voir au delà de leur manipulation, persuadée qu'ils n'avaient que ton bien en tête. Oui, tu as été naïve au possible, essayant de les voir sous un meilleurs jour, mais ce n'est pas un crime non plus, juste une gamine qui veut imaginer que ses parents l'aiment vraiment et seront toujours là pour la protéger. Ton avis sur le sujet change chaque jour et peut-être qu'un jour, et après des années de thérapie, tu seras d'accord avec toi-même sur le sujet, ce n'est pas encore le cas, c'est trop frais et trop douloureux. Tellement que tu marques également une pause quand une des mains d'Evie vient se poser sur la tienne, sûrement pour te rassurer, tu as dû l'alarmer avec tes paroles précédentes. Le geste se veut probablement réconfortant mais tu ne peux t'empêcher de fixer sa main l'espace de quelques secondes, te demandant si c'est sa gentillesse naturelle ou simplement car tu fais peur à voir, et prenant la décision pour vous deux, tu récupères ta main et te concentres sur ta part à moitié entamée de gâteau comme si de rien était. Tu ne te rappelles pas vraiment à quand remonte la dernière fois que quelqu'un de ta famille a eu un geste doux envers toi et c'est probablement cette plaie béante que tu tentes de cacher alors que tu avales une autre bouchée de ton dessert, reprenant la conversation là où vous l'avez laissée. Là encore, tu te pencheras sur cette blessure-là plus tard. "Et je ne dirais pas que tu es egoïste, tout le monde pense à sa propre personne tôt ou tard. C'est plus un mécanisme évolutif pour assurer la survie qu'autre chose..." Quitter un environnement toxique... C'est de la survie avant tout, d'autant plus que personne d'autre n'est dans ses chaussures à elle, donc personne ne peut se permettre de la juger, pour ce qu'elle a fait ou ce qu'elle fera, cela est plutôt clair à tes yeux. Quand la conversation dérive sur ta profession, ton assiette est vide et tu décides de finir ton café d'une traite, considérant pendant une seconde sa question. Tu pourrais mentir, mais premièrement, une part de toi est fière de ce que tu fais et en plus, tu ne vois pas pourquoi, Evie a été honnête jusqu'ici, à ton tour de le faire. Tu reposes donc ta tasse, désormais vide, gardant le timbre de ta voix nonchalant au possible. "J'suis strip-teaseuse, c'est tout récent, depuis juin pour être plus précise mais je ne dirais pas ce que c'est mon activité principale. Ça me permet de manger et de payer mes factures, l'essentiel quoi, l'autre partie de ma vie c'est la danse et c'est ce qui occupe principalement mes journées." Tu arrives à résumer cela de la façon la plus concise possible alors que la réalité est tout autre, tu ne parleras pas des nuits blanches, de l'argent compté dans les coulisses tout en ignorant les remarques les plus crues des clients du Candy Club, ou le stress des castings et les regards de la dizaine de filles présentes. Non, ce genre de confessions ça sera pour plus tard, et quand tu seras certaine qu'Evie ne reprendra pas ta main ou pire, essayera de te faire un câlin... "Si tu traines sur des chaines de danse sur youtube ou des blogs de pseudo-star en devenir tu as pu m'apercevoir une ou deux fois." Mais quelque chose, sûrement la longueur des talons d'Evie, te laisse penser qu'elle a des journées plutôt bien remplies. "Avant ça, j'étais à la fac du coin à étudier la biochimie, pour pouvoir rejoindre un institut de recherche ou une entreprise pharmaceutique, ça, ça aurait tellement fait plaisir à mon père... Tellement qu'il n'a pas hésité à signer un chèque pour payer mes études et l'appartement qui va avec." Là encore, tu es surprise de la simplicité de ton propre discours, les choses ont été tellement plus difficiles et compliquées dans les faits. Il s'agit plus d'une fuite qu'autre chose, durant laquelle ni toi ni ton père n'avez mâché vos mots. Une bonne chose selon toi. "Autant dire que les chèques ont cessé d'arriver quand je lui ai dit le fond de ma pensée... Je ne pense pas que je serais invitée pour les fêtes de fin d'années ou même pour la quelconque soirée en l'honneur de la fondation... Dommage vraiment." Loin d'être déçue, tu es plutôt sereine lorsque ton futur dans la famille est concerné, tu ne t'en soucies plus, tu as essayé, tout ça pour quoi au final ? "Donc voilà ce que je veux dire par je ne suis pas une Pearson."
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 1 Oct 2019 - 14:40 | |
| ≈ ≈ ≈ {i was told ladies drink tea and smile} crédit/ (tumblr) ✰ w/ @lara pearson Evelyn marqua un temps mental en entendant Lara lui dire que Kai était mort avant qu'elle ne naisse. Ça aussi, c'était un problème pour la jeune femme de continuer à voir son père vivre au travers des récits proclamés par les autres ; parce que ceux qui, comme Lara, n'avaient jamais eu la chance de connaître l'homme merveilleux qu'il était de son vivant se laissaient très souvent influencer par la vision providentielle que les membres de La Fondation avaient décidé d'adopter lorsqu'il s'agissait de lui rendre hommage. Ce n'était pas leur faute à ces gens-là, ils n'étaient pas supposés savoir. Aussi, faire de lui une légende, atténuer la simplicité de son existence pour le porter en héros, cet Achille des temps modernes, alors qu'il n'avait pas eu d'autres prétentions dans la vie que de se sortir de la misère dans laquelle il avait vécue, Evie n'avait jamais aimé ça. Et puis avoir le sentiment d'être le fruit d'une union divine entre deux individus, c'était plus pénible encore que d'être contrainte d'accepter que le souvenir de son père ne lui appartiendrait plus jamais : ça signifiait qu'elle aurait un poids en plus à porter toute sa vie, celui de ne pas avoir droit à l'erreur et d'être tenue de perpétuer l'excellence qu'on accolait souvent au nom qu'elle portait, et dont elle avait voulu se départir plusieurs fois avant de s'ancrer définitivement dans le crâne que son père ne l'aurait jamais toléré. Quand au début de son adolescence, elle avait constaté qu'elle n'était pas assez bien pour les prétentions de sa mère, quand elle s'était enfin rendu compte que quoi qu'elle choisirait de faire en dehors de la case stricte dans laquelle elle voulait à tout prix la faire entrer, on tacherait toujours de l'amoindrir, le poids qui avait pesé sur son cœur durant toute sa petite enfance avait soudain disparu. Soudain, elle s'était ouverte, se révélant aux yeux du monde comme un petit bout de femme duquel il fallait se méfier, bouillonnant d'une énergie similaire à celle dont se rengorgeait Kai pour venir à bout de ses adversaires sur le terrain. Elle avait déjà démontré des propensions à la bagarre lorsqu'elle était enfant, remportant la palme de la punition en se retrouvant pensionnaire d'un ensemble catholique qu'elle n'avait quittée qu'à la fin du lycée ; lorsqu'elle avait pris de l'âge, ses fréquentations que sa mère croyait pieuses et bénéfiques l'avait rendue plus indomptable que jamais, lui garantissant une petite réputation sur laquelle la presse s'était jetée, attirée par l'odeur du sang avec lequel ils rédigeaient leurs articles, posant les paris sur l'avenir de la scandaleuse Pearson. Elle n'avait pas été facile. Evelyn avait été une adolescente exécrable, constamment dans l'affrontement qui pourtant s'était révélée d'un talent inné pour les études, son domaine de prédilection tendant davantage vers les disciplines artistiques que les disciplines nobles que sa mère avait en adoration. Pourtant, à côté de son tempérament téméraire et borné, elle avait gardé une vision non-viciée du vrai Kai Pearson, et c'était tout ce qu'elle avait toujours voulu. Encore aujourd'hui, malgré le recul qu'elle avait pris sur ses erreurs de jeunesse et sur la façon dont elle était rentrée en conflit avec Celie, elle recommencerait tout de la même façon si ça lui permettait d'être la gardienne de l'image de son père.
"C'est drôle, je me souviens très bien de quand vous êtes arrivés en ville." laissa-t-elle échapper avec un sourire, le dos vissé à sa chaise. Elle tendit la main pour malmener la portion de gâteau au chocolat qu'elle avait découpée du bout de sa fourchette, s'enfonçant momentanément dans ses souvenirs pour raviver l'impression qu'elle avait eue à l'époque ; celle de voir débarquer les charognards dans la maison de sa mère. Elle n'aimait pas Trevante, elle n'aimait pas Cassandra. Elle ne leur avait pas laissé de chance, elle avait tout fait pour ne pas avoir à les considérer comme des proches, refusant leur approche en se cantonnant à son attitude désinvolte. Mais elle le savait mieux que quiconque : personne n'était ses parents, et elle refusait de s'opposer à Lara sous le prétexte qu'elle avait une dent contre ses géniteurs. Au contraire, ça la tendait davantage curieuse, souhaitant vérifier si elle n'était pas la seule exception de la famille – quelque chose lui disait, une intuition qui s'était imposée à elle sitôt qu'elle avait croisé le regard de sa cousine, qu'elles n'étaient pas bien différentes l'une de l'autre. C'est ce qui la fit se ranimer, et se redresser pour s'intéresser à la vie de la jeune femme. "Oh." fit-elle dans la plus pure des simplicités. Ce n'était pas une démonstration du choc que lui procura la confession de la jeune femme qui lui fit préférer l'usage d'une onomatopée, plutôt la confirmation qu'en effet, elle ne devait pas être la petite protégée de Celie. Grand bien lui faisait finalement, ça lui éviterait d'avoir à lui rendre des comptes… ce qui finissait toujours par arriver lorsqu'on se laissait appâter par les propositions alléchantes de la matriarche. Evelyn pencha la tête sur le côté "Tu fais ça de ton plein grès, n'est-ce pas ? Dans un bon environnement, dans un club ou quelque chose comme ça ? Personne ne t'oblige à faire quoi que ce soit sans ton consentement, c'est encadré correctement ?" Lara lui avait presque donné toutes les réponses à ses questions, mais elle s'y risqua quand même. Loin d'être dans le jugement, elle reprit "Bien. Dans ce cas, j'ai tendance à penser qu'il n'y a pas de sous-métier. Et si ça te permet de t'épanouir, si tu envisages une évolution de carrière en plus de ça, je trouve que tu as du mérite de t'être lancée… tu es très douée pour la danse, tu me montreras un jour ?" finit-elle par lui demander, laissant un sourire éclairer son visage pendant qu'enfin, elle avala ce bout de gâteau qui faisait peine au bout de sa fourchette. Mâchant, puis avalant doucement, elle fronça les sourcils en entendant la jeune femme lui parler de ses études avortées "Tu as quand même envisagé de rejoindre les rangs de La Fondation, je me trompe ? Tu m'impressionnes, vraiment. Je n'aurais pas eu la patience de prétendre à quelque chose qui me fait horreur." Elle secoua la tête, soufflée par le courage dont Lara avait fait preuve. Vraiment, elle devait avoir une sacrée force de caractère pour avoir tenté quelque chose pour ensuite accepter l'idée qu'elle n'était pas faite pour ça. Elle, elle n'avait même pas essayé "C'est dommage, seulement pour le buffet." crut-elle bon de dire avec pointe d'humour tout en plantant de nouveau sa fourchette dans son gâteau, mais en y touchant pas. Reprenant plus sérieusement, la mine concernée et les yeux dirigés vers Lara, elle poursuivit "Tu fais ce qu'il faut pour avancer dans la vie sans rien attendre en retour. D'après ma vision des choses, d'après les souvenirs que j'ai gardés de mon père et de sa façon de mener sa vie à l'époque, je crois au contraire que tu es une Pearson." Elle fit un signe de tête pour marquer son point "Je ne sais pas quel réconfort ça pourrait t'apporter, mais je suis convaincue que tu as davantage ta place dans notre arbre généalogique que la majorité des gens qui se proclament détenteur de l'héritage de Kai." Et ils étaient nombreux à l'heure actuelle, Lara devait le savoir. Evelyn repoussa son assiette, laissant un bon gros morceau de son gâteau qu'elle ne finirait pas. Joignant de nouveau ses doigts entre eux, elle lui demanda "Ce que tu gagnes avec le strip-tease, ça te permet vraiment de t'en sortir ?" they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 16 Oct 2019 - 22:23 | |
| ≈ ≈ ≈ {i was told ladies drink tea and smile} crédit/ (tumblr) ✰ w/ @evelyn pearson Tu es ravie de constater qu'Evie ne prend pas de pincettes avec toi et qu'elle dit tout ce qui lui passe par l'esprit sans aucun filtre. Non, ce n'est pas une excellente actrice ou juste une très bonne menteuse, ou toi qui vois ce que tu as envie de voir... Rien de tout cela, tu as assez de jugeotte et de vécu pour identifier ceux qui sont faits de la même fibre que toi et qui sont honnêtes, et ce, sans vraiment se soucier des sentiments ou des réactions de leur intelocuteur. Tu ne pense pas qu'Evie soit en mesure de t'atteindre ou même de te blesser, vous portez peut-être le même nom de famille, vous êtes en revanche bien différentes et des étrangères l'une pour l'autre. Ce n'est pas juste les années qui vous séparent, une partie de toi est réellement convaincue que tes parents ont toujours tout fait pour mettre une certaine distance entre eux et l'autre partie de clan Pearson. Accepter les chèques et faire quelques apparitions devant les caméras, oui, mais véritablement se lier avec sa famille... Non, ils n'ont jamais réussi à le faire avec toi, qui est leur propre fille, alors comment auraient-ils pu y parvenir avec tes cousines ou même avec ta tante ? Mission impossible, tout simplement. Tu as donc un maigre sourire lorsque ta cousine te dit se rappeler de votre arrivée en grande pompe à Brisbane. "Ravie que quelqu'un s'en souvienne, pas moi malheureusement, c'est juste un souvenir très vague et très flou..." Que tu te contentes d'ajouter, légèrement pensive, comment pourrais-tu t'en souvenir ? Tu n'avais que trois ans à l'époque, juste une gamine incapable de comprendre tout ce qui se passe autour d'elle ou même de véritablement identifier tous les tenants et les aboutissants de ce déménagement à travers le pays. Tu n'as aucun souvenir de Sydney, et toi qui fuit tout ce qui est permanent depuis des années, tu as bien été incapable de fuir Brisbane, et oui, tu es capable de voir l'ironie de tout ça. Brisbane, la ville de tous les déboires, de la galère et dans un sens, de ta rebellion... Tu ne vois pas de raison de partir maintenant, l'argent afflue grâce au Candy Club, il semble toujours y avoir un casting auquel tu peux participer et la plupart de tes amis sont ici alors... Tu ne sais pas si cet attachement à la ville fait véritablement de toi une Pearson, d'après Evie, tu en es bien une et l'expression perplexe que tu as sur le visage face à ses affirmations à elle, est probablement très révélatrice. Où était-elle, il y a des années en arrière quand on essayait de te faire comprendre que c'était de ta faute à toi si tu ne rentrais pas dans le moule et que tu étais celle qui devait faire des efforts et non l'inverse. Où était donc Evie? "Eh bien... On va dire que c'est un compliment, et venant de ta part, je ne peux que l'accepter." Tu fais de ton mieux pour paraître détachée au possible, rangeant une mèche rosée derrière ton oreille, tandis que ton esprit fonctionne à plein régime. C'est certainement la dernière fois que tu entendras ces mots-là, ils t'offrent un semblant de réconfort et tu es désormais convaincue que tu as bien fait de couper les ponts avec tes parents et ce, de façon définitive. Tu joues les presque-adultes désormais, oui, ton quotidien doit être un peu plus bordélique que celui d'Evelyn mais tu décides de ne pas te laisser impressionner par son apparence plus que glamour. Après tout, elle ne t'a pas jugée quand tu lui as dit ta profession, elle aurait pu se montrer un peu plus curieuse ou même critique, beaucoup l'ont fait par le passé, mais elle n'est rien de tout ceci, elle reste concernée avant tout. "Je vais être honnête, les premières semaines de transition ont été un peu rudes mais depuis je m'y suis fait. Courir partour, bosser de nuit, devoir repousser les avances des clients... Mais je bosse dans un bon environnement hein!" Avant cela, tu n'avais le contrôle sur absolument rien, c'était ton père qui payait ton appartement et tes factures, lui qui t'avait suggéré tes études et toi qui te contentais de suivre le chemin tout tracé. Vers la fondation, et une dépression à la trentaine ? Probablement quelque chose comme ça. Désormais, il n'y a rien de certain qui se dessine à l'horizon, juste des possibilités, des routes que tu peux choisir d'emprunter ou au contraire tout simplement passer à autre chose et ce sans que cela ne soit catastrophique ou irresponsable. "Le patron est vraiment sympa sans être lourd ou trop pervers lui-même et je crois qu'il m'apprécie bien. En tout cas il respecte toujours les limites de ses employés et surtout des danseuses... Vu qu'on ramène le plus d'argent." Tu parles d'Artémis avec un sourire certain sur le visage, tu apprends à le connaitre de mieux en mieux au fil des mois et tu sais qu'il est toujours attentif au bien-être de toute son équipe et particulièrement des danseuses. Il joue un peu les pères de substitution pour beaucoup de filles... Y compris pour toi maintenant que tu y penses. Oui, c'est cliché à souhait, mais tu n'y peux rien, c'est la meilleure analogie que tu as sous la main pour le moment. "Mais j'ai pas à me plaindre hein... Je me suis fait autour de 2000 dollars la nuit dernière parce que c'était la bachelor party d'un fils à papa et qu'il avait envie de voir ce qu'il allait louper pendant au moins les trois prochaines années de sa vie, au vue de sa personnalité, je mise sur un divorce plus que prématuré si tu vois ce que je veux dire." Médisante, tu ne peux empêcher le rire mauvais qui quitte tes lèvres à la fin de ta phrase. La première partie de ta petite tirade est cependant vraie, même si l'argent n'a que peu de valeur à tes yeux, tu as conscience de bien gagner ta vie et ce même si ton argent est majoritairement en liquide et pas autre chose. "Je n'ai pas d'adresse permanente par choix, je refuse de me poser pour le moment, ça viendra plus tard. Pour le reste, je gère. Si tu veux me voir à l'action par contre, je te déconseille de venir au Candy Club, il faut avoir l'estomac bien accroché quand même..." Et non, tu n'imagines pas Evie dans un tel environnement, ça ne colle tout simplement pas, elle repartirait très certainement avec du chewing-gum sous ses chaussures et en empestant le gin et les moeurs plus que légères. Décidément pas un endroit pour quelqu'un comme elle. "Si j'ai une mission un peu plus tranquille je peux te tenir au courant par contre ...?" Ta phrase est tournée en question car tu ne sais pas à quel point ta cousine est sérieuse, et puis, ta carrière décolle à peine, pas de quoi faire du bruit en somme. "Ou pas, c'est toi qui vois. Je ne veux pas te forcer la main ou quoi que ce soit, mais je pense que j'ai bien fait de t'appeler." Que tu conclues, tu n'est décidement pas aussi stressée qu'au début de votre conversation et tu n'as pas envie de faire demi-tour ou de l'envoyer sur les roses, un très bon point pour Evie. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 18 Oct 2019 - 18:03 | |
| ≈ ≈ ≈ {i was told ladies drink tea and smile} crédit/ (tumblr) ✰ w/ @lara pearson C'était un compliment, un vrai. Au-delà du ramdam insupportable autour de La Fondation, être un membre de la famille Pearson n'avait absolument rien de honteux. Celie avait beau être une arriviste patentée et ses sœurs des suiveuses invétérées, les valeurs qu'elles prônaient n'étaient pas mauvaises sur le fond… c'était plutôt la forme qui pêchait de l'avis d'Evelyn, mais il était inutile d'en débattre de nouveau. Lara avait visiblement la même vision des choses qu'elle et c'était si rafraîchissant que, sans soupçonner un seul instant que sa cousine se posait la même question à la seconde où elle lui frôla l'esprit, elle se demanda où était Lara à l'époque où elle avait eu le plus besoin de soutien. Alors qu'elle plissait doucement les paupières, concentrant son attention sur le visage de la jeune femme assise en face d'elle, elle s'aperçut d'à quel point la réponse était évidente en réalité : bien sûr, elle n'était encore qu'une enfant, à tresser les cheveux roses de la dernière poupée offerte par ses parents, aspirant à ses propres rêves, très loin de s'attendre à être propulsée dans une tornade médiatique sous le prétexte qu'elle portait un nom célèbre. Est-ce qu'elle rêvait déjà de danse à cette époque, est-ce que la poupée aux cheveux roses que ses parents lui avaient offerte était devenue une source d'inspiration pour créer le personnage qu'elle endossait pour se protéger des autres ? Comme à peu près tout ce qui concernait sa cousine, Evie l'ignorait. N'aurait-elle pas du s'intéresser davantage à elle lorsqu'elles vivaient plus ou moins sous le même toit ? Sans aucun doute, mais il était beaucoup trop tard pour le regretter. Plus la conversation évoluait, plus elle se surprenait à vouloir la questionner sur tout un tas de choses qui lui passait par l'esprit, et ça commençait par s'assurer par elle-même qu'elle travaillait dans les meilleures conditions possibles, compte tenu de sa profession… plutôt atypique, donc. Elle ne cherchait pas à jouer les moralisatrices, ni même à lui faire admettre qu'elle aurait mieux fait de continuer ses études pour s'assurer un meilleur bagage. Ce n'était définitivement pas son rôle, quand bien même elle était plus âgée qu'elle, elle n'avait aucun droit de la pointer du doigt, et jamais elle ne s'y risquerait – en d'autres termes, elle faisait ce qu'elle voulait, rien ne viendrait bousculer l'ordre des choses en ce qui la concernait, alors pourquoi la blâmer ? Lara semblait sûre de ses idées, prête à en découdre avec le Destin comme avec les lourdauds qui se pointaient au club dans lequel elle travaillait, c'était le plus importants après tout. Et puis des porcs, il y en avait partout… il y en avait davantage dans ce genre d'endroit, aussi était-ce la seule réelle inquiétude qui s'insinua en elle lorsqu'elle osa poser ses questions à Lara ; qu'elle soit en sécurité pour exercer son art comme elle l'entendait, c'était tout ce qui lui importait vraiment dans le fond, et cela même si elle laissa échapper une grimace en imaginant très bien ce qu'elle devait vivre au quotidien.
"Tant que c'est encadré pour que vous vous sentiez en sécurité, toi et tes collègues, c'est l'essentiel." Et elle le pensait vraiment, notant mentalement le nom du club dans lequel elle lui disait travailler ; une vérification rapide s'imposerait quand elle prendrait le chemin du retour – juste pour être totalement rassurée, Evelyn écumerait les informations sur la toile au sujet du Candy Club "Je vois exactement ce que tu veux dire. Je suis wedding planner, j'ai appris à cerner ce genre de types dès qu'ils passent le seuil de l'agence." Avec, pendues à leur bras, leur charmante petite fiancée énamourée, pas le moins du monde au courant que l'homme qu'elle s'apprête à épouser est une ordure qui s'empressera de faire des avances à leur organisatrice de mariages dès qu'elle aura le dos tourné – elle en avait tellement des anecdotes de ce genre, c'était à pleurer "Ça m'a rendue légèrement cynique sur le sujet, mais évitons de nous éparpiller." coupa-t-elle avec un léger signe de la main et un sourire en coin "2000 dollars, ça me semble plus que correct pour une seule nuit. J'imagine que c'est ta façon de me faire comprendre que je ne dois pas m'inquiéter pour tes factures… au pire, je crois que tu as mon numéro, et je ne le ferais pas par charité catholique si tu venais à avoir besoin d'un coup de pouce : n'hésite pas, jamais." Et plus par petite manie que par condescendance, elle laissa filer un clin d'œil rapide avant de reprendre en opinant du chef positivement, joignant ses doigts les uns aux autres en suivant attentivement les grandes lignes du récit de la jeune femme "Tu me donnes l'impression de plutôt bien gérer en effet, ce qui me fait dire que tu as définitivement bien fait d'abandonner la fac. Enfin, si mon avis à une quelconque importance, je ne prétends pas avoir le droit de te le donner… mais c'est bien, tu t'en sortiras, Lara." fit-elle avec douceur, et tandis que Lara semblait, elle, s'inquiéter qu'elle puisse jamais mettre les pieds au Candy Club, un rire goguenard s'échappa de ses lèvres "Je n'ai pas toujours été aussi lisse tu sais… hum-hum, je sais très bien ce que tu penses de moi : j'ai beau vouloir m'éloigner le plus possible du clan, je suis l'exemple-type d'un membre de La Fondation. La vérité, c'est que le rose m'irait beaucoup moins qu'à toi, et je le regrette profondément, crois-moi." accorda-t-elle en usant d'un murmure exagéré pour l'emphase. Lara ferait ce qu'elle voudrait de cette information tournée en boutade, elle sous-entendait toutefois que rien ne la choquait vraiment et que des choses, elle en avait vu en 35 ans de vie sur cette folle planète "Evidemment, je vais te donner le numéro de ma ligne professionnelle, juste au cas-où." lui répondit-elle s'emparant de sa pochette pour en sortir l'un de ses petits carnets noircis de vieux croquis et de listes en tout genre ; un peu vieux-jeu comme réflexe, alors qu'il aurait suffit qu'elle lui demande son téléphone portable pour ajouter une entrée à son répertoire… mais Evie aimait ce genre de gestes, c'était plus intime, plus engageant aussi, et comme elle paraissait si enthousiaste à l'idée de voir Lara danser, elle n'hésita pas avant de déboucher son stylo-plume d'un geste habitué. Se calant sur le coin de la table, elle s'empressa d'inscrire, de son écriture soignée, les quelques chiffres qui constituaient son numéro de téléphone professionnel. Après une pause, la mine en suspension au-dessus de son carnet, elle renchérit – aussi bien verbalement, que sur le papier "Je te laisse l'adresse de l'agence et celle de chez moi. Je vis avec quelqu'un, mais il n'est pas souvent présent." Elle n'explicita pas la nature de ses rapports avec Chad, elles auraient tout le temps d'apprendre ce genre de détails de la vie de l'autre un peu plus tard, à une autre occasion "Et mon conseil de ne pas hésiter est valable aussi pour les visites à la maison." conclut-elle temporairement. Pour la forme, elle ajouta, dans un coin de la page qu'elle arracha ensuite, son prénom dans une calligraphie parfaitement maîtrisée. Après s'être assurée d'avoir bien annoté le tout comme il fallait, elle lui tendit, à deux doigts fermes et déterminés, le bout de papier replié soigneusement en lui disant, crochetant son regard à distance pour qu'elle comprenne à quel point elle était sérieuse "Ma porte te sera toujours ouverte. Toujours." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Ven 1 Nov 2019 - 14:36, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 27 Oct 2019 - 18:09 | |
| ≈ ≈ ≈ {i was told ladies drink tea and smile} crédit/ (tumblr) ✰ w/ @evelyn pearson Une partie de toi a envie de félicitier la jeune femme en face de toi. C'est la première fois en 26 ans d'existence qu'une discussion avec un membre de ta famille ne se finit pas de manière chaotique, ou que tu ne repars pas plus frustrée que jamais ou en te disant que tu ferais mieux d'aller t'adresser à un mur. Et c'était souvent le cas avec tes parents, l'impression de parler pour juste ne rien dire et de tourner en rond et ce constamment et parfois sans t'en rendre compte. Pourtant c'est bien cela que tu as fait quand tu as accepté de te rendre à la fac et de rejoindre la Fondation dans un futur proche, tourner en rond, pour tes parents, pour ta tante, pour la famille... Mais jamais pour toi. Tu n'as jamais vraiment été heureuse au sein de cette famille, certes que tu n'as pas choisi, cependant, tu ne t'es jamais sentie en sécurité non plus, convaincue que tes parents seraient prêts à commettre l'irréparable pour un peu plus d'argent ou juste pour se faire bien voir. Pas toi, tu ne fonctionnes pas comme ça, et tu sais déjà qu'Evie non plus. Son code moral est plus fort et dans un sens plus réel que celui des autres Pearson, il ne s'agit pas juste d'afficher un sourire immaculé, de poser une main sur ton épaule tout en assurant à qui veut l'entendre que la famille est la chose la plus importante du monde. Ça, c'est trop facile, n'importe quel idiot peut le faire et se contenter de réciter des lignes, sans vraiment demander son reste; ce qu'Evie fait à cet instant, à te demander si tu travailles dans de bonnes conditions, sans te juger et en s'assurant que tu ne manques de rien, ça, c'est vrai et concret et tu ne ressens pas le besoin de lui mentir ou lui cacher les parties un peu moins glamour de ton quotidien. Bien au contraire. Tu ne peux t'empêcher d'être légèrement impressionnée alors qu'elle révèle sa profession, toi qui la prenais déjà pour une personne hypra-organisée, pas de doute qu'il faut l'être pour organiser le jour parfait de couples aveuglés par une vision hollywoodienne et hétéronormative de la romance et du mariage. Autant dire que non, tu ne crois pas du tout en cette union sacrée, mais tu as beaucoup de mal avec tout ce qui est permanent et à jamais gravé dans la pierre, certes, le divorce existe mais... Tu ne seras jamais prête au point de considérer un mariage, alors si ça arrive, ce n'est certainement pas pour que ça se finisse par un autre papier tout aussi officiel. Alors non, tu ne comprends pas, il faut croire que vous avez toutes les deux choisies des métiers où vos nerfs sont mis à vif et qu'il vous faut gérer les attentes des autres. Sur une cérémonie pour elle, ou sur ta plastique dans ton cas. "Oui donc tu dois avoir un peu plus d'expérience que moi sur le sujet... Mais en dehors de mon travail, je fais de mon mieux pour me tenir le plus loin possible des hommes. Que ce soit dans la vie de tous les jours, ou sous mes draps d'ailleurs..." Tu hausses les épaules à la fin de ta phrase, bien consciente qu'il existe de meilleurs moyens de dire à Evelyn que tu es gay, pourtant tu préfères ne pas trop te perdre dans ce genre de détails et juste l'annoncer au détour d'une phrase. On ne peut pas vraiment te blâmer vu que le seul coming out que tu as fait à un membre de ta famille s'est soldé par un échec cuisant. Tellement cuisant que c'est ton père qui t'a sorti tous les clichés de service, comme quoi ce n'est qu'une phase, et que tu passeras à autre chose et tout ce genre de blabla qui est généralement réservé au film cliché à souhait et ou autre série où l'héroïne trouve l'amour au bout de deux épisodes. Non, ta vie est loin des clichés des soap operas, et tu ne cherches pas non plus une quelconque forme de validation de la part d'Evie; certes quelques années vous séparent, mais au sens propre du terme, tu es une adulte également donc pas besoin que quelqu'un approuve ton existence tout entière pour continuer d'exister et même continuer d'avancer. Pourtant, les mots suivants de la brune touchent une corde plutôt sensible, qu'on se le dise, les compliments et autres attentions douces ne font pas parti du vocabulaire régulier et commun de Cassandra et Trevante Pearson. Tu as donc l'habitude qu'on te qualifie de déception et qu'on passe plus de temps à rouler des yeux face à toi, plutôt que l'inverse, c'est certain. "Merci, ça fait plutôt plaisir à entendre..." finis-tu par répondre, tes yeux rivés sur Evie qui est en train de te donner sa carte de visite et de t'affirmer que tu peux la contacter. Tu récupères la carte avec un sourire certain sur les lèvres, te promettant d'en faire bonne usage mais de ne pas en abuser. "Et je ferai de mon mieux pour ne pas t'appeler à des heures trop indécentes, je vis la nuit donc..." Donc tu ne sais rien des règles de bienséance qui régissent la vie des gens normaux, ceux qui font des horaires de bureau, mangent des légumes et dorment huit heures par jour... Ce n'est définitivement pas ta vie, du moins pas dans l'immédiat et certainement pas dans les prochaines années à venir, qu'on se le dise. "Mais ouais... C'est sympa de savoir qu'il y a de l'espoir pour le clan des Pearson... Je parle de nous bien entendu." Tu laisses échapper un léger rire à la fin de ta phrase; pour une fois, la seule fois très probablement, tu es optimiste en parlant de la famille et en évoquant ton nom de famille. Ce n'est plus un énorme poids sur tes épaules, et il est assurant de savoir qu'Evie n'a pas été lobotomisée comme tes parents ou le reste de tes cousines et qu'elle a ses propres opinions. Comme toi. Donc oui, tu es convaincue que vous allez vous revoir et ce dans un futur proche. Juste au moment où tu te fais cette réfléxion, votre serveuse refait son apparition et après un rapide coup d'oeil jeté à la montre de ton téléphone portable, tu demandes l'addition pour vous deux, sortant déjà ton porte-feuille. "Pas besoin de t'inquièter, c'est moi qui t'ai fait venir alors je t'invite..." Ton ton se fait légèrement insistant tandis que tu sors quelques billets à la hâte, cela inclus également le pourboire pour l'employée, certes, elle n'a absolument pas influencé votre rencontre, mais tu te sens obligée de la remercier à ta manière. "... On a qu'à dire que la prochaine fois c'est toi qui payes hmmm ?" Que tu lances déjà à l'adresse de ta cousine, histoire de la rassurer et de lui faire comprendre que oui, vous allez bien vous revoir.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 1 Nov 2019 - 15:29 | |
| ≈ ≈ ≈ {i was told ladies drink tea and smile} crédit/ (tumblr) ✰ w/ @lara pearson "Ce qui fait de toi la plus maline de nous deux, sans aucun doute." dit Evelyn en comprenant derechef où Lara voulait en venir lorsqu'elle lui annonça prendre soin d'exclure les hommes de sa vie et de son lit. Grand bien lui fasse, pensa-t-elle immédiatement. Alors quoi, était-elle supposée s'y appesantir ou bien démontrer une quelconque surprise à ce sujet ; réagir théâtralement comme le faisait les héros de fiction, en faisant les yeux ronds et en entrouvrant la bouche avant de laisser échapper des onomatopées, choqués par l'idée ? On aime qui on aime, ce n'était pas un choix ou une volonté… c'était une histoire plus instinctive et profonde que ça, elle était bien placée pour le savoir, même si c'était à un niveau différent. Toujours est-il que même si elle garda cette information dans un coin de sa psyché, récoltant les dires de sa cousine comme on récolte des pierres précieuses, elle n'en fit pas plus cas que ça, poursuivant la conversation sur le même ton et lui proposant officiellement son aide en cas de besoin – fidèle à elle-même, elle avait eu la même réaction lorsque Chad lui avait enfin révélé ce qu'elle savait depuis bien longtemps. Quelque part pourtant, elle aurait aimé savoir si son homosexualité faisait aussi partie du conflit qui semblait avoir éclaté entre elle et ses parents – si c'était le cas, ça fit naître un sentiment profond de tristesse qu'elle espérait ne pas avoir laissé apparaître trop longtemps sur son visage. Elle ne connaissait pas assez Trevante et Cassandra pour savoir s'ils faisaient partie de la branche des croyants qui condamneraient leurs enfants à une vie d'opprobre dans ce cas-là, elle savait cependant que Celie et ses sœurs, elles, n'avaient pas dû la juger à ce sujet si jamais elles étaient au courant. Pieuses, elles l'étaient, intolérantes, sûrement pas, et dans son for intérieur, Evie espérait sincèrement que si le coming-out de Lara s'était mal déroulé, elles avaient su la réconforter en aparté et ne pas la rejeter davantage ; elle leur reconnaissait au moins ça, ce talent qu'elles avaient de considérer tout le monde du même point de vue, qu'importe leur couleur de peau, leur religion, leur milieu social ou leur orientation sexuelle.
"Oh tu sais, il en faudrait peu pour qu'Ethel rejoigne notre camp. Elle oscille encore un peu, c'est difficile de quitter le nid quand il est si douillet." avoua-t-elle avec un léger sourire pendant qu'elle rangeait son nécessaire d'écriture. Elle arqua un sourcil en ressassant les quelques conversations qu'elle avait entretenu avec sa sœur au cours des ces dernières années et cette envie qu'elle lui avait dit couver de suivre son exemple pour honorer plus scrupuleusement la mémoire de leur père. Mais Ettie était un pur produit de La Fondation, et en plus de ça, elle avait besoin d'attention autant que du reste… dire au revoir aux privilèges liés au nom qu'elle avait conservé même après son mariage, ce serait la contraindre à une reconstruction totale de la personne qu'elle était, et Evelyn comprenait aisément qu'elle ne s'en sentait pas tout à fait capable "Le problème, ce n'est pas tant qu'elles sont mauvaises, c'est qu'elles pensent que leur façon de penser est la meilleure et que l'imposer à ceux qui les entourent est une façon valide de leur prouver qu'elles les aiment." compléta-t-elle, alors qu'elle s'engageait déjà à sortir son portefeuille de sa pochette pour régler la note. Elle le garda dans ses mains, se penchant un peu plus sur la table, et chuchota pour conclure sa phrase "J'ai toujours eu un peu de mal avec ça. Enfin entre autres, la liste est plus longue que mes deux bras et je comprends que tu aies autre chose à faire que de m'entendre médire sur l'empire Pearson." Même s'il lui avait semblé que Lara y prenait un certain plaisir finalement. C'était libérateur d'avoir quelqu'un qui comprenait enfin son point de vue, et bien que ce soit trop tardif, ayant passé trop de temps à songer combien elle était seule à vouloir mener ce combat contre les autres, Evie prit conscience que ça la soulageait d'un petit quelque chose, qu'elle se sentait même un peu plus légère. Elle espérait simplement que Lara n'aurait pas un retour de conscience et surtout, qu'aucun membre de leur famille ne parviendrait à faire tourner la situation à son désavantage pour la faire plier à leur bon-vouloir ; les plus grandes trahisons naissaient souvent au sein même des familles, la leur ne ferait pas exception à la règle, d'autant que Celie et Ester considérait l'une des leur comme une véritable traitre, alors en ajouter une à leur liste… Un grand sourire lumineux fendit son visage pendant qu'elle baissait la tête face à la proposition de Lara de se charger de la note "Bien, je prends ça comme une promesse de nous revoir bientôt." fit-elle, les yeux légèrement plissés pour marquer un semblant d'autorité ; elle ne l'obligerait à rien, mais elle n'était pas suffisamment sotte pour nier le fait que le courant était bien passé entre elles. Réunissant ses petites affaires, elle amorça une levée de son siège tout en continuant "J'ai été contente de te voir. J'ai presque l'impression que c'était la première fois qu'on se rencontrait, c'est assez étrange." Mais pas désagréable, se fit-elle remarquer en enfilant son manteau et en dégageant ses longs cheveux bruns de son col dans un geste élégant et maîtrisé. Elle empoigna sa pochette, et restant interdite un court moment, elle passa sur l'accolade induite par la bienséance qu'on lui avait inculqué durant son enfance et qu'elle ne préférait pas imposer à Lara, lui disant à la place "Sois prudente en attendant la prochaine fois. Et je te le répète, même si c'est à trois heures du matin…" Et elle dégaina deux doigts en guise de téléphone de fortune, lui indiquant silencieusement qu'elle n'avait qu'à l'appeler.
rp terminé. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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